Le Prix Darwin

Les arzgluat n'ont connu aucune évolution et commencent à fortement souffrir d'un début d'ère glaciaire.

Les myrmydes n'ont connu aucune évolution, et la progression du désert vers leurs marais commence à faire régresser leur population.

Les crécerelles n'ont connu aucune évolution, et les mouvements de plaques tectoniques ont fait augmenter l'altitude de leurs montagnes. De nombreux petits groupes se sont donc retrouvés isolés dans des vallées, et l'espèce trop casanière souffre fortement de l'énorme taux de consanguinité.

Les nikévomaire n'ont connu aucune évolution, et leur taux de mortalité tout simplement trop élevé en raison de leur inadaptation naturelle à n'importe quel milieu naturel a provoqué un considérable déclin de l'espèce.

La mante alosienne succède à la mante arcantosienne. Cet insecte doté d'un venin foudroyant commence à devenir un dangereux prédateur dans son milieu naturel. Néanmoins, la créature reste assez fragile et de nombreux accidents notamment en période d'accouplement ralentissent sa propagation.

L'airduse yautjane est elle aussi un redoutable prédateur, grâce à son instinct plus adapté à la chasse que son ancêtre, et à sa nature translucide qui lui permet de prendre ses proies par surprise. Elle a de plus de nouvelles opportunités de propagation grâce au mouvement des plaques tectoniques qui a permis à son île de rentrer en contact avec un continent.

La grosse bête blindée, descendante de la grosse bête à crête, se retrouve dotée d'écailles bien plus résistantes et d'une poche ventrale avec régulation de température et d'humidité dans laquelle elle stocke ses œufs, ce qui augmente sensiblement les chances de survie de l'espèce.

L'énicotère a fait du chemin depuis l'époque où ce n'était qu'un simple rongeur. En cinq millions d'années, l'énicotère des plaines a atteint la taille d'un gros poney et s'est couvert d'un cuir épais solide qui renforce ses plaques osseuses de plus en plus robustes. En revanche, sa fertilité a considérablement baissé, et il commence à être victime de parasites.

Le lagarto des prairies a lui aussi grandi et, comme la grosse bête, s'est doté d'écailles solides et d'une collerette défensive. Il profite pour le moment de l'absence de prédateurs capables de le menacer.

Les harabs caihera sont des créatures encore plus dégoutantes que leurs ancêtres, se reproduisant par explosion du mâle qui projette sur les femelles des flots de sperme qu'elles absorbent par leur carapace poreuse, parfois à l'intérieur même de leur hôte. Il ne fait aucun doute que dans quelques millions d'années, un japonais quelque part reprendra l'idée pour en faire un hentaï.
A noter que les harabs connaissent une curieuse mutation qui les fait produire un étrange son de manière aléatoire. Leurs "weshoiements" leurs sont parfois nuisibles puisqu'ils permettent à leurs hôtes potentiels de les repérer.

La rane parquerienne est de loin une des créatures les plus originales vivantes à l'heure actuelle, puisque ce reptile à l'apparence de grenouille bleue et rouge produit par l'anus des toiles semblables à celles des araignées, mais en plus solides et imprégnées d'un venin qui plonge les proies qui s'y prennent dans une profonde torpeur. Outre ses couleurs étranges, on la reconnaît à ses cris tels que "Spider frog", "Frog spider", "Spider spider spider frog", etc.

La vardenia verte a compensé sa fragilité par une odeur nauséabonde qui dissuade les prédateurs de s'en prendre à elle. Elle est de plus devenue nyctalope et sa fertilité a considérablement augmenté, elle produit près d'une cinquantaine d’œufs à chaque accouplement. Accouplements qui se déroulent au prix de la vie du père.

Enfin, le cavasaure, descendant du caelosaure, se distingue de son ancêtre de par sa dentition redoutable et ses griffes bien plus efficaces pour creuser, mais aussi pour son ouïe affutée qui lui permet d'espionner la surface et de surgir soudainement lorsque sa proie s'y attend le moins.