[MV] De Pella à l'Indus II

En Macédoine, la situation s'apaise. Pella panse ses blessures et continue de réparer les marques laissées par les différentes batailles ayant eu lieu dans les rues.

A Amphipolis, les Thraces continuent d'administrer la ville pour le moment en vertu d'un accord entre le roi Alexandre et le roi Symos. Ce dernier n'est toutefois pas resté en ville et est reparti sur ses terres avec ses troupes.

A Dodone, un accord de paix ayant été trouvé, le roi de Molosse a été libéré et rétabli sur le trône par Phocion, en échange d'une allégeance à la Ligue de Corinthe et d'un soutien militaire. Le général athénien, ayant renforcé son armée avec des hommes de Molosse, se dirigea alors vers le Sud.

Parallèlement, à Larissa, Alexandre mis en mouvement sa propre armée en direction du Sud. La troupe arriva rapidement aux Thermopyles, laissés sans défenses. Il fit s'arrêter son armée sur place pour la nuit, satisfait de la position stratégique, et établit son campement.

A la lueur de la nuit, quelques silhouettes se déplacèrent dans le campement macédonien. Des petits groupes de civils qui accompagnaient la troupe s'étaient rassemblés dans des tentes et discutaient à voix basses. De temps en temps, l'un de ces hommes sortait de sa tente pour aller dans celle d'un autre groupe, comme pour porter un message.

Mais le silence de la nuit fut soudainement remplacé par le bruit des sandales. Plusieurs escouades d'hypaspistes arrivaient à marche rapide dans cette partie du camp, accompagnées d'un civil. Un Grec. Celui-ci désigna les tentes où les groupes étaient cachés, et ce fut alors la ruée. Les fantassins d'élite macédoniens déchirèrent les tissus et s'introduirent, l'arme à la main, dans ces réunions secrètes. Ils se saisirent de tous les hommes visés, qu'ils emmenèrent aux cellules pour subir un interrogatoire.

Au petit matin, Alexandre rassembla la Phalange. Il savait que ces hommes, ces citoyens macédoniens qui l'avaient porté au pouvoir sans hésitation, étaient désormais dans l'attente de résultats. L'insurrection d'Amyntas IV, la libération de Pella par le roi Symos de Thrace, la guerre sans merci avec la Ligue de Corinthe ... Tout ceci avait fragilisé son pouvoir et sa légitimité. Mais il avait désormais des résultats à apporter.

"Mes frères macédoniens ! Je lis dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon coeur. Un jour peut venir où le courage des Macédoniens faillira, où nous abandonnerons nos amis et briserons tout lien. Mais ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui, Phocion a montré son vrai visage, celui de l'ambitieux, celui de l'intriguant, celui de la corruption ! Il pensait pouvoir s'enfoncer dans la corruption et instiller le trouble dans l'esprit de l'Assemblée des Macédoniens, mais ses machinations sont désormais révélées ! J'ai fait arrêter ses vils orateurs, et j'ai reçu les preuves de son allégeance à Darius III. Marchons maintenant à Athènes pour faire payer ceux qui ont trompé tout le monde civilisé !"

Les espions athéniens qui avaient été arrêtés durant la nuit furent alors exhibés. Ils étaient nombreux, très nombreux, et ils furent hués par la Phalange. On n'entendit ensuite plus jamais parler d'eux.

L'armée macédonienne fut la première à agir. Antipater et Alexandre III d'Epire rebroussèrent chemin et se dirigèrent jusqu'à Delphes, où ils firent jonction avec Antigone. Les trois généraux prirent alors la route vers Dodone pour marcher au devant de Phocion.

A Sparte, Eudamidas fut victime d'une tentative d'assassinat. Pendant une visite sur un marché, un esclave se précipita vers le frère du roi en brandissant un couteau. Les nombreux hoplites qui entouraient Eudamidas n'eurent aucun mal à tuer l'assaillant. Choqué par cette tentative de s'en prendre à lui, Eudamidas ordonna une fouille complète de la ville pour trouver le commanditaire. Cette enquête mena rapidement à l'arrestation d'un émissaire perse, qui possédait des preuves liant le roi Agis III et le stratège Phocion à la Perse, preuves indiquant que ces deux hommes avaient reçu d'importantes sommes envoyées par Darius III lui-même. Eudamidas convoqua alors les citoyens de Sparte présents en ville et lança un débat pour déterminer ce qu'il fallait faire d'Agis III.

Ce fameux roi Agis III, n'ayant pour l'heure aucune idée des évènements à Sparte, décida de ne pas poursuivre l'armée d'Antipater qui se repliait. Il quitta Thèbes après s'être entretenu brièvement avec le stratège de Corinthe qui défendait la ville, et marcha avec son armée ... Vers Athènes. La ville n'était tenue que par une faible garnison, et le roi spartiate exigea sa reddition. Les mercenaires athéniens déposèrent les armes et laissèrent les Spartiates entrer.

Dans le même temps, au large de Thèbes, une flotte était en attente. Des trières spartiates escortaient un important contingent athénien embarqué sur de plus petits navires. En même temps qu'Agis III quitta Thèbes vers Athènes, les équipages des trières brandirent soudainement leurs armes et criblèrent de flèches et de javelots les Athéniens qui les entouraient. Certaines embarcations de transport furent éperonnées et envoyées par le fond, entraînant avec elles les mercenaires ou les hoplites désemparés. Si tout le contingent d'Athènes ne fut pas tué ou coulé ici, les survivants se divisèrent en deux groupes : les mercenaires disparurent dans la nature, et les hoplites rentrèrent péniblement à Athènes, à pied, épuisés et démoralisés.

Près de Delphes, les armées athéniennes et macédoniennes se rencontrèrent. Les armées combinées d'Antipater, Antigone et Alexandre III d'Epire dépassaient en nombre celles rassemblées par Phocion avec le contingent de Molosse. Le général grec fut d'ailleurs fort surpris de voir venir face à lui ces ennemis, et il compris alors qu'il n'avait probablement pas de renforts à attendre d'Agis III de Sparte. Il tenta de ne pas laisser le doute transparaître dans sa voix lors de son discours pour ses hommes avant la bataille.

Le stratège grec ne démérita pas et donna jusqu'à son dernier souffle pour tenter de l'emporter. Son flanc droit, composé des hoplites athéniens, arriva à enfoncer le flanc gauche macédonien tenu par le roi d'Epire, qui fut blessé et évacué hors du champ de bataille. Mais Antipater, menant la Phalange au centre, brisa la ligne athénienne en son milieu. Les soldats de Molosse, chargés par Antigone et ses mercenaires, ne tinrent pas leurs positions en voyant la Phalange percer à proximité et quittèrent la bataille. Phocion était victorieux sur un flanc, mais avait perdu le reste. Il tenta de rompre le combat mais la cavalerie macédonienne l'en empêcha. Les Athéniens se battirent tant qu'ils purent, et ce n'est qu'une fois Phocion tombé, mortellement blessé, que les derniers hoplites déposèrent les armes.

A Athènes, après quelques jours d'occupation relativement calme, Agis III exhiba un émissaire perse, qui avait été saisi en tentant de fuir la ville par le port. Il révéla également des correspondances entre Phocion et cet émissaire de Darius III, ainsi que des indications sur des versements importants reçus par le stratège athénien. "Il n'y aura plus aucun serviteur de la Perse en Grèce !" clama le roi spartiate.

On dit qu'Alexandre de Macédoine, arrivé devant les portes d'Athènes, aurait alors crié à Agis III :"C'est pour ça que je suis venu te trouver ! Il est temps de payer pour ton ignoble crime ! Ton propre frère m'a apporté la preuve de ta corruption !". Même si ce point n'a pas été  vérifié par les auteurs, le fait est que l'armée macédonienne s'élança à l'assaut d'Athènes, que les Spartiates tentèrent de défendre malgré un moral en chute libre. Les Macédoniens, bien plus nombreux, entrèrent en ville et furent surpris de recevoir par endroit le soutien de hoplites spartiates, qui expliquèrent ne plus pouvoir supporter les manigances de leur roi. Finalement, ce furent des hoplites spartiates qui demandèrent au cours de la bataille une entrevue avec Alexandre pour leur livrer le corps de leur roi, qu'ils avaient exécuté. Ils lui expliquèrent qu'ils avaient des soupçons depuis la prise de Thèbes, et que les dernières révélations faites par Eudamidas avaient montré qu'Agis III ne méritait aucune pitié.

Alexandre remercia alors ces citoyens spartiates et les félicita pour leur droiture. Il les laissa quitter Athènes pour rejoindre leur cité et participer aux discussions sur la suite politique de Sparte.

Rien n'a filtré sur l'Asie mineure. Le blocus perse a été plus pressant que d'ordinaire.

Phocion, stratège athénien de la Ligue de Corinthe, tué lors de la bataille contre Antipater, Antigone et Alexandre III d'Epire.
Agis III, roi de Sparte, exécuté par ses hoplites pour avoir pactisé avec la Perse.

Rapidement après les morts de Phocion et d'Agis III, la situation en Europe s'apaisa. Alexandre visita les cités de la Ligue de Corinthe pour rencontrer les autorités locales nouvellement formées, et fit un crochet par Dodone avant de retourner vers la Thessalie et la Macédoine. Il en profita pour rencontrer le stratège de Corinthe, devenu également stratège de la Ligue.

A Dodone, Alexandre rencontra Péritas II, et les deux rois eurent une discussion violente. Alexandre reprocha à Péritas II son échec face à Phocion et sa soumission, et décida de le déchoir de son titre royal. Le souverain de Molosse dont l'armée n'était pas encore reformée depuis les deux défaites – contre Phocion d'abord, contre Antipater ensuite – n'eut d'autre possibilité que de s'incliner. Il s'exila vers l'Ouest. Alexandre se saisit de la couronne et la réclama à titre personnel. La Ligue de Corinthe, bien que suzeraine du Royaume de Molosse en vertu de l'accord de paix conclu par Phocion, ne réagit pas.

A Larissa, la population vivait toujours dans la misère depuis les destructions causées par les Spartiates. Alexandre pris alors deux décisions. La première était d'exiger des réparations à Sparte pour reconstruire la cité – ce que Sparte ne fut pas en mesure de refuser. La deuxième fut de considérer que la Thessalie ne pourrait jamais être aussi bien protégée qu'à l'intérieur des frontières du Royaume de Macédoine. Aussi, en tant qu'archonte de Thessalie, Alexandre décida l'annexion de la région à son royaume. Si les citoyens thessaliens étaient tristes de voir leur autonomie disparaître ainsi, ils ne pouvaient que remercier Alexandre de les soutenir dans la restauration de leur cité.

Pendant ce temps, à Sparte, les hoplites rassemblés durent décider de l'avenir politique depuis l'exécution d'Agis III. Un nouveau roi devait être désigné, et Eudamidas se proposa, arguant de sa droiture par rapport à son frère corrompu. Les citoyens furent sensibles à son discours, ainsi qu'au souvenir de l'humiliation infligée à Thèbes en vendant les domaines des citoyens morts à des étrangers à la cité. Eudamidas Ier fut donc couronné roi.

Enfin, Attale fit sa réapparition en Macédoine. Il raconta avoir échappé à la fois au traître Ptolémée et aux agents de Memnon de Rhodes après un long périple, et être désormais prêt à servir Alexandre.

Alexandre pris ses quartiers d'hiver à Pella, accordant à la Phalange un repos bien mérité. Depuis sa capitale, il organisa un certain nombre de rencontres avec ses généraux et ses alliés pour préparer l'année suivante.

Les principaux efforts déployés par la Macédoine et ses alliés furent concentrés sur le remplacement des pertes subies pendant la guerre en Grèce. De nombreux citoyens grecs, macédoniens et thessaliens avaient trouvé la mort, et certaines cités n'avaient pratiquement plus aucune force militaire citoyenne. Alexandre jugea impératif de reconstituer cette élite sociale et militaire en vue de la campagne à venir.

En même temps, le roi de Macédoine planifia une vaste opération militaire en Illyrie dans le but de faire une démonstration de force contre ces voisins turbulants. Il fallait marquer les esprits avant de partir en Orient, pour que les Illyriens y réfléchissent à deux fois avant de venir causer des troubles en Macédoine.

De nombreux conseillers incitèrent Alexandre à trouver une épouse pour faire naître un héritier. Même si le trône de Macédoine n'était pas nécessairement héréditaire, il est toujours plus stable d'avoir un fils prêt à prendre la succession. Plusieurs hypothèses furent envisagées, et Alexandre porta finalement son dévolu sur Aspasie, la fille du roi Symos de Thrace. Ce mariage renforça les liens entre les deux rois, scellant leur alliance pour l'avenir.

Enfin, une délégation athénienne se présenta à Pella pour rencontrer Alexandre. L'occupation militaire de leur cité durait depuis maintenant plusieurs mois, et les citoyens, qui s'étaient comportés calmement jusqu'à présent, aspiraient à recouvrer leur indépendance. Alexandre accepta de restaurer leurs institutions et de leur rendre leur liberté, à condition qu'Athènes rejoigne la Ligue de Corinthe.

Avec la fin de l'hiver et la venue des beaux jours, Alexandre de Macédoine se mit en marche vers l'Illyrie, assisté par Alexandre III d'Epire et Symos de Thrace. Ils firent une rapide et brutale incursion dans la région et causèrent bien des dégâts, réduisant à néant la force militaire illyrienne pour un temps. S'il y eut des pertes chez les coalisés, ce n'était rien en comparaison de celles chez l'ennemi.

Il était maintenant l'heure de préparer le conseil de guerre en vue de partir vers l'Est ...

MACEDOINE
Alexandre – Dodo – Général – Jeune roi de Macédoine, il a su faire face aux troubles qui ébranlaient son royaume et stabiliser la situation. Il se prépare maintenant à partir à la conquête de la Perse.
Antipater – hgh23 – Général OU Amiral – Officier de Philippe II, il a été pendant un temps régent de Macédoine, et a aidé Alexandre à monter sur le trône à la mort de son père. Il s'est ensuite illustré comme le principal acteur des victoires macédoniennes face à la Ligue de Corinthe.
Antigone – Arkantos – Général OU Amiral – Placé par Philippe II comme stratège de la Ligue de Corinthe, il était le chef des armées grecques jusqu'à être destitué de ses fonctions. Il est désormais un général macédonien dans l'ombre d'Antipater.
Héphaestion – LuciusLanda – Général OU Amiral – Officier des Compagnons, favori d'Alexandre, il est un des plus intimes du jeune roi.
Eumène de Cardia – Koratos – Gouverneur – Secrétaire particulier de Philippe II puis d'Alexandre, il est un gestionnaire efficace et s'est illustré en déchargeant le monarque macédonien de nombreuses tâches administratives.
Attale – Fabian_ – Intriguant – Proche de Philippe II, gendre de Parménion, il a été envoyé avec ce dernier en -336 en Asie mineure pour préparer une expédition macédonienne contre Darius III. L'expédition ayant tourné au fiasco après la trahison de Ptolémée, Attale a fui dans les ombres pour retourner en Macédoine.
Séleucos – Hames – Général OU Gouverneur – Officier macédonien de second rang, il s'est illustré lors de la courte campagne contre les Illyriens.

EXILES MACEDONIENS
Harpale – Arzgluf – Trésorier et gouverneur – Ami d'Alexandre, gestionnaire compétent, il fut exilé par Philippe II en -337.

EXILES GRECS
Thersandre de Thèbes – Maraud – Gouverneur – Ancien stratège de Thèbes, il fut trahi par Agis III de Sparte qui l'attaqua et révéla l'allégeance de Thersandre à la Perse. Il est aujourd'hui porté disparu.

ALLIES DE LA MACEDOINE
Symos de Thrace – LARS – Général OU Gouverneur – Le roi de Thrace est l'allié principal d'Alexandre et son beau-père. Il a obtenu un statut privilégié vis-à-vis de la Macédoine après avoir mené une guerre initialement contre Alexandre, puis finalement contre Amyntas IV, et s'est vu promettre l'Hellespont et la Bythinie en échange de la restitution d'Amphipolis.
Cléon de Thrace – Firias – Général OU Gouverneur OU Intriguant – Fils de Symos de Thrace, il est l'héritier du trône et le beau-frère d'Alexandre.
Aspasie de Thrace – Aedhr – Gouverneur OU Intriguante – Fille de Symos de Thrace, elle est la jeune épouse d'Alexandre de Macédoine.
Athos de Corinthe – Endwars – Général OU Gouverneur – Le stratège de Corinthe s'est démarqué pendant la guerre contre la Macédoine en refusant de suivre aveuglément Phocion et Agis III pour préférer une voie modérée aux côtés de Thèbes et de Delphes. Après la guerre, il a été nommé stratège de la Ligue de Corinthe, et compte désormais parmi les alliés importants d'Alexandre.
Hippodamos de Rhodes - Temudhun Khan - Gouverneur OU Amiral - Le stratège de Rhodes est dans une situation particulière. Isolé de ses alliés européens par le blocus perse, il a veillé à ne prendre aucune disposition agressive jusqu'à présent, et a été silencieusement remercié par l'absence de tentative de le chasser de son île.


GRECS NEUTRES
Eudamidas – Silvio007 – Gouverneur OU Général OU Intriguant – Frère d'Agis III, il n'a pas hésité à dénoncer les liens entre celui-ci et la Perse. Gestionnaire bien vu à Sparte mais honni dans le reste du monde grec, il a été désigné comme nouveau roi après l'exécution d'Agis III. Sparte est aujourd'hui la ville la plus riche d'Europe, mais elle est isolée diplomatiquement.

PERSE
Memnon de Rhodes – Kevin13 – Général – Mercenaire grec ayant servi bien des maîtres, il est actuellement le coordinateur de la réponse de Darius III à la menace que représente Alexandre. Il a en charge la défense de l'Asie Mineure contre toute tentative européenne de débarquement.

CODE COULEUR :
Rouge = réservé
Bleu = anciennement joué mais pas confirmé, priorité au joueur précédent

Il n'y a qu'une seule ressource : les statères, qui sont l'une des monnaies de l'époque. Les statères servent à payer tout et n'importe quoi : vos troupes, vos commerces, vos femmes, etc.

Chaque ville produit [indice de richesse]*D10 statères par tour. Les icônes représentant les villes sur la carte donneront une fourchette de richesse de chaque ville et pourront évoluer.

L'indice de richesse d'une ville détermine aussi l'effectif et la force de sa garnison permanente. Cette troupe, constituée de miliciens, de vigiles et d'autres volontaires chargés de faire régner l'ordre, se mobilisera automatiquement en cas de siège de la ville pour participer à la défense. LA GARNISON NE PEUT PAS ÊTRE UTILISEE HORS DE LA VILLE. Chaque point de richesse ajoute 500 hommes à la garnison. Il faut trois tours après la prise d'une ville pour que la garnison soit pleinement reconstituée (P+1 = 0% / P+2 = 50% / P+3 = 100%).

L'administrateur d'une ville peut choisir d'en piller la richesse. Il pille alors autant de points de richesse qu'il souhaite dans la ville, ce qui a pour effet de les détruire, mais il récupère 10 statères par point de richesse saccagé. En revanche, cet acte lui fera perdre 2 d'influence par point de richesse pillé.

LE TABLEAU DES UNITES ARRIVE SOON.

UNITES TERRESTRES

Il y a deux grandes catégories d'unités terrestres : les unités citoyennes et les unités courantes.

Les unités citoyennes sont données par la culture de la ville (des phalangistes et des Compagnons pour les Macédoniens, des hoplites pour les Grecs, ...). Elles sont gratuites, que ce soit au recrutement ou à l'entretien, et sont généralement très efficaces. Mais vous ne pouvez en lever qu'un nombre fixe indiqué dans vos stats. S'il y a des pertes, elles mettront bien longtemps à se régénérer, et ne le feront qu'à condition que vous possédiez toujours leur ville d'origine. Donc prenez-en soin !

Les unités courantes sont des mercenaires, plus ou moins généralistes. Il faut payer leur recrutement et leur entretien, mais sont disponibles en nombre illimité. Généralement moins efficaces que les unités citoyennes, ces mercenaires sont en revanche renouvelables, donc sacrifiables à souhait.

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UNITES NAVALES

La flotte est classique : il y a quelques types de navires différents avec une efficacité et un coût variables.

Le transport d'unités terrestres ne nécessite pas de construire des bateaux particuliers. Les navires de guerre peuvent transporter des hommes, et au pire des réquisitions de navires civils se feront automatiquement. Par contre, si vous transportez vos armées sur des barques sans escorte navale, ne soyez pas surpris que le moindre navire de guerre que vous croiserez vous cause des pertes astronomiques.

Chaque personnage a une influence qui est déterminée par son titre, par ses actions, par ses possessions. L'influence se cumule à chaque tour, et peut être dépensée lors d'actions ou d'évènements particuliers.

Être souverain (aka n'être sous l'autorité de personne ET avoir un titre officiel reconnu par le MJ) = +10 d'influence
Perdre sa souveraineté = -50 d'influence (ponctuel)
Gagner une bataille = +10 d'influence (ponctuel)
Perdre une bataille = -10 d'influence (ponctuel)
Administrer une ville = +1 d'influence par point de richesse de la ville
Chaque tranche de trois commerces dans une même ville = +1 d'influence
Avoir un agent qui réussit une mission = +3 d'influence (ponctuel)
Être blessé = -3 d'influence (ponctuel)
Subir une révolte = -10 d'influence (ponctuel)
Être emprisonné = -10 d'influence
Piller une ville = -2 d'influence par point de richesse pillé (ponctuel)

L'influence peut être dépensée par un personnage dans la ville où il se trouve pour AUGMENTER/REDUIRE LES TROUBLES de +10% pour 20 points.

De manière passive, une influence négative augmente à chaque tour les troubles dans les villes et/ou armées du personnage de 10% par tranche de -10. Dans un tel cas, le bonus de réduction des troubles dans les armées pour un général est annulé.

L'influence pourra être utilisée pour tenter de FAIRE FLECHIR un PNJ lors d'une négociation. Il vous faudra alors dépenser un montant d'influence que vous fixerez et je déterminerai, au vu de votre demande et de la négociation, si cela suffit à peser dans la balance.

L'influence peut être utilisée par un personnage pour CALOMNIER n'importe quel autre personnage. Il faut alors dépenser 2 points d'influence pour réduire de 1 l'influence du rival.

Enfin, il peut y avoir des évènements particuliers durant lesquels des personnages seront en concurrence pour quelque chose (un titre, une approbation populaire, revendiquer la victoire en cas de bataille commune, etc). Dans ce cas, une ENCHERE sera organisée par le maître de jeu entre les protagonistes, le plus haut enchérisseur remportant l'évènement.

Un classement d'influence sera publié à chaque tour. Il indiquera uniquement l'ordre, l'influence exacte de chacun n'étant connue que de l'intéressé, et du MJ.

Les troubles peuvent survenir dans n'importe quelle ville ou n'importe quelle armée. Ils sont calculés en %.

Quand la somme des troubles dépasse 30%, un test est réalisé à chaque tour pour voir si le mécontentement éclate. Dans ce cas, la faction la plus énervée mène à une révolte plus ou moins violente pour faire entendre sa revendication. La puissance du soulèvement dépend du % global de troubles.

En cas d'éclatement des troubles, il peut y avoir un ultimatum, un soulèvement populaire, une trahison d'une partie des soldats ou des miliciens, ou une sédition d'une province entière. Chaque situation se base sur un contexte différent, et aura donc un débouché propre.

GOUVERNEUR :
- Peut administrer une ville sans malus à l'ordre public ;
- Peut administrer jusqu'à cinq villes en même temps ;
- Génère 3D10 statères pour chaque ville qu'il adminsitre ;
- A chaque tour, peut améliorer l'économie de chaque ville qu'il administre jusqu'à trois fois en investissant 20 statères pour +1D10 de richesse ;
- Peut faire DU PAIN ET DES JEUX dans une ville sous son contrôle pour réduire les troubles de 10% pour chaque tranche de 20 statères dépensés.

LES IDEES DERRIERE LE REWORK :
- Le gouverneur devait être renforcé en tant qu'administrateur exclusif des villes par rapport à ses camarades généraux ou intrigants ;
- Ses capacités économiques en font un outil indispensable pour tout royaume qui veut se développer et assurer des rentrées d'argent efficaces ;
- Administrant une ville sans causer de malus aux troubles, il est le mieux placé pour maintenir une cité dans le calme ;
- Tout en lui donnant des outils pour améliorer les villes sous son contrôle, le plafonnement du nombre d'investissements par tour sur une même ville vise à développer plus équitablement les territoires, OU à trouver d'autres usages aux réserves d'or importantes (levée de troupes, prêts à d'autres joueurs, etc).

GENERAL :
- S'il administre une ville, fait monter les troubles de 10% par tour ;
- Fait bénéficier à son armée d'un bonus de puissance lors de la résolution des batailles terrestres ;
- A la possibilité de lever des troupes même s'il ne se trouve pas dans une ville ;
- Réduit de 10% par tour les troubles de son armée.

LES IDEES DERRIERE LE REWORK :
- Le général doit être le fer de lance de toute campagne militaire, et pour cela, outre le bonus pour diriger des armées, lui accorder l'exclusivité du recrutement hors des villes est un détail important ;
- La réduction des troubles au sein de l'armée est liée au charisme des généraux, à leur proximité avec leurs hommes, et au sentiment de loyauté (ou de crainte) qui se développe chez les soldats.

AMIRAL :
- S'il administre une ville, fait monter les troubles de 10% par tour ;
- Fait bénéficier à sa flotte d'un bonus de puissance lors de la résolution des batailles navales ;
- Fait bénéficier à son armée d'un léger bonus de puissance lors de la résolution des batailles terrestres ;
- Le coût d'entretien de sa flotte est divisé par deux, arrondi au supérieur ;
- Réduit de 10% par tour les troubles dans sa flotte ;
- Réduit de 5% par tour les troubles dans son armée.

LES IDEES DERRIERE LE REWORK :
- L'amiral est le pendant naval du général, il se doit d'être le roi des mers ;
- En tant qu'officier militaire, il dispose de certaines aptitudes de commandement et de leadership, mais moindres que celles d'un général ;
- Son entretien réduit pour les flottes lui permettra d'accumuler bien plus de navires, à coût équivalent, que quiconque.

INTRIGANT :
- S'il administre une ville, fait monter les troubles de 10% par tour ;
- Peut recruter les agents suivants : espion, orateur, prêtre, champion ;
- Commence avec trois agents au choix ;
- Possède jusqu'à cinq agents possibles ;
- Un nouvel agent est recrutable gratuitement tous les trois tours (indiqué dans les stats) ;
- Chaque agent peut recevoir une mission par tour auprès d'une ville ou d'une armée ;
- Chaque mission a 50% de chances de réussite de base, +25% supplémentaires s'il s'agit d'un agent expérimenté, et 10% de chances que l'agent soit tué par les gardes ;
- Un agent devient expérimenté après trois missions réussies ;
- L'espion peut faire CONTRE-ESPIONNAGE (-25% de chances de réussite pour les agents ennemis) ou ESPIONNAGE (révèle les armées, les personnages et le % de troubles) ;
- L'orateur peut faire ENCOURAGEMENT (-15% de troubles) ou DISSIDENCE (+15% de troubles) ;
- Le prêtre peut faire ORACLE (augmente le moral d'une armée) ou MAUVAIS PRESAGE (diminue le moral d'une armée) ;
- Le champion peut faire GARDE (protège un personnage contre l'ASSAUT d'un champion) ou ASSAUT (attaque un personnage, en cas de réussite le blesse et lui fait perdre ses bonus pour un tour, a 10% de chances de tuer le personnage).

LES IDEES DERRIERE LE REWORK :
- L'intrigant était un gouffre financier pour établir et maintenir ses réseaux pendant un moment, puis passé un cap devenait un truc imbutable, indépendant financièrement, capable de tuer n'importe qui ou de révolter n'importe quoi en un tour ;
- L'intrigant doit être un soutien à ses alliés, mais ne pas être un super-dirigeant ;
- L'intrigant ne doit pas être un poids pour les finances, il n'y a pas besoin de beaucoup de sous pour infiltrer des agents ou pour trouver des beaux parleurs ;
- Les réseaux, c'était une usine à gaz horrible qui m'amenait à faire des erreurs de calcul à chaque tour ;
- L'intrigue c'est cool, mais ça avait tendance à partir dans tous les sens parce que les joueurs mélangeaient les missions pour faire n'imp, donc recadrer ça avec des effets clairs.

TRESORIER :
- Peut administrer une ville sans malus à l'ordre public ;
- Peut administrer jusqu'à trois villes en même temps ;
- A chaque tour, peut améliorer l'économie de chaque ville qu'il administre une fois en investissant 20 statères pour +1D10 de richesse ;
- Peut investir dans n'importe quelle ville pour créer un commerce privé qui rapportera, pour chaque tranche de 10 statères dépensés, +1D8 de richesse pour lui et +1D4 de richesse pour la ville d'accueil.

LES IDEES DERRIERE LE REWORK :
- Le trésorier est l'investisseur privé par excellence ; c'est celui à qui les grands de ce monde confient leurs fonds personnels pour les faire fructifier ;
- Il peut faire office d'administrateur de ville, mais sera moins efficace pour cela qu'un gouverneur ;
- Sa capacité à investir, de manière illimitée dans des villes, peut en faire un atout de poids, tant qu'on a confiance en lui dans le bon retour de l'argent qu'on lui a confié.

MACEDOINE
Alexandre – Dodo – Général – Jeune roi de Macédoine, il a su faire face aux troubles qui ébranlaient son royaume et stabiliser la situation. Il se prépare maintenant à partir à la conquête de la Perse.
Antipater – hgh23 – Général – Officier de Philippe II, il a été pendant un temps régent de Macédoine, et a aidé Alexandre à monter sur le trône à la mort de son père. Il s'est ensuite illustré comme le principal acteur des victoires macédoniennes face à la Ligue de Corinthe.
Antigone – Arkantos – Général – Placé par Philippe II comme stratège de la Ligue de Corinthe, il était le chef des armées grecques jusqu'à être destitué de ses fonctions. Il est désormais un général macédonien dans l'ombre d'Antipater.
Héphaestion – LuciusLanda – Général – Officier des Compagnons, favori d'Alexandre, il est un des plus intimes du jeune roi.
Eumène de Cardia – Koratos – Gouverneur – Secrétaire particulier de Philippe II puis d'Alexandre, il est un gestionnaire efficace et s'est illustré en déchargeant le monarque macédonien de nombreuses tâches administratives.
Attale – Fabian_ – Intriguant – Proche de Philippe II, gendre de Parménion, il a été envoyé avec ce dernier en -336 en Asie mineure pour préparer une expédition macédonienne contre Darius III. L'expédition ayant tourné au fiasco après la trahison de Ptolémée, Attale a fui dans les ombres pour retourner en Macédoine.
Séleucos – Hames – Général OU Gouverneur – Officier macédonien de second rang, il s'est illustré lors de la courte campagne contre les Illyriens.

EXILES MACEDONIENS
Harpale – Arzgluf – Trésorier – Ami d'Alexandre, gestionnaire compétent, il fut exilé par Philippe II en -337.

EXILES GRECS
Thersandre de Thèbes – Maraud – Gouverneur – Ancien stratège de Thèbes, il fut trahi par Agis III de Sparte qui l'attaqua et révéla l'allégeance de Thersandre à la Perse. Il est aujourd'hui porté disparu.

ALLIES DE LA MACEDOINE
Symos de Thrace – LARS – Général OU Gouverneur – Le roi de Thrace est l'allié principal d'Alexandre et son beau-père. Il a obtenu un statut privilégié vis-à-vis de la Macédoine après avoir mené une guerre initialement contre Alexandre, puis finalement contre Amyntas IV, et s'est vu promettre l'Hellespont et la Bythinie en échange de la restitution d'Amphipolis.
Cléon de Thrace – Firias – Général OU Gouverneur OU Intriguant – Fils de Symos de Thrace, il est l'héritier du trône et le beau-frère d'Alexandre.
Aspasie de Thrace – Aedhr – Intriguante – Fille de Symos de Thrace, elle est la jeune épouse d'Alexandre de Macédoine.
Athos de Corinthe – Endwars – Gouverneur – Le stratège de Corinthe s'est démarqué pendant la guerre contre la Macédoine en refusant de suivre aveuglément Phocion et Agis III pour préférer une voie modérée aux côtés de Thèbes et de Delphes. Après la guerre, il a été nommé stratège de la Ligue de Corinthe, et compte désormais parmi les alliés importants d'Alexandre.
Hippodamos de Rhodes - Temudhun Khan - Gouverneur OU Amiral - Le stratège de Rhodes est dans une situation particulière. Isolé de ses alliés européens par le blocus perse, il a veillé à ne prendre aucune disposition agressive jusqu'à présent, et a été silencieusement remercié par l'absence de tentative de le chasser de son île.


GRECS NEUTRES
Eudamidas – Silvio007 – Trésorier – Frère d'Agis III, il n'a pas hésité à dénoncer les liens entre celui-ci et la Perse. Gestionnaire bien vu à Sparte mais honni dans le reste du monde grec, il a été désigné comme nouveau roi après l'exécution d'Agis III. Sparte est aujourd'hui la ville la plus riche d'Europe, mais elle est isolée diplomatiquement.

PERSE
Memnon de Rhodes – Kevin13 – Général – Mercenaire grec ayant servi bien des maîtres, il est actuellement le coordinateur de la réponse de Darius III à la menace que représente Alexandre. Il a en charge la défense de l'Asie Mineure contre toute tentative européenne de débarquement.

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De grands mouvements de troupes ont lieu en Grèce, en Macédoine et en Thrace. Des dizaines de milliers d'hommes se préparent à la guerre, tandis que des navires s'élancent sur l'eau depuis les arsenaux.

Les navires coalisés se rassemblèrent à Athènes, à Corinthe et à Byzance. Des contingents macédoniens embarquèrent et partirent vers des destinations lointaines ...

Pendant ce temps, les armées grecques et thraces vinrent à Pella pour participer à une gigantesque parade militaire dirigée par Alexandre. Avec ses alliés, le roi de Macédoine se rendit jusqu'en Thrace à grande vitesse, et profita du contrôle des détroits de Marmara pour faire établir un pont flottant et des navettes avec des barques de pêche. On raconte que près de cinquante mille hommes traversèrent ainsi avant que la flotte perse n'intervienne et mette en déroute les navires coalisés déployés aux Dardanelles.

Personnages dans le théâtre :
Symos de Thrace
Athos de Corinthe
Aspasie de Thrace

Alexandre de Macédoine, à la tête de son armée, traversa le Bosphore et arriva dans l'Hellespont. Il marcha sur Nicomédie, et malgré la très grande supériorité numérique, le gouverneur de la ville refusa de déposer les armes. La garnison fut massacrée après un assaut.

Personnages dans le théâtre :
Alexandre de Macédoine
Cléon de Thrace
Attale
Hippodamos de Rhodes (injoignable)

Après un long périple en mer, la flotte grecque se présenta à l'embouchure du Nil. Séleucos, Antipater et Antigone débarquèrent à l'Ouest de Rosette. Le contingent macédonien se mit en ordre de marche et captura la ville voisine. La faible garnison de Rosette se rendit sans combattre face à ces vingt mille assaillants. Séleucos, archonte d'Egypte, établit donc sa base d'opération dans ce petit village de pêche. Les plus grandes villes de cette région fertile restent encore à conquérir ...

Personnages dans ce théâtre :
Séleucos (archonte)
Antipater
Antigone

La flotte thrace, qui embarquait l'archonte Hephaestion et le gouverneur Eumène de Cardia, fut prise à parti par des navires de guerre perses au large de Sinope. Les Cappadociens, réalisant que les trières escortaient des navires de transport, cherchèrent à s'infiltrer dans la formation pour s'attaquer directement aux plus vulnérables. Les pertes furent importantes des deux côtés, mais la flotte thrace parvint à repousser l'ennemi.

Craignant de subir la même chose au large de Trapezos, Hephaestion ordonna de prendre le large pour éviter la ville. L'expédition contourna ainsi les patrouilles navales perses, mais n'arriva à Phasis que tardivement. La garnison de la ville fut toutefois submergée par les forces macédoniennes, et le gouverneur local fut chassé.

Personnages dans ce théâtre :
Hephaestion (archonte)
Eumène de Cardia

PERSONNE LOLZ

PERSONNE LOLZ

Vous l'aurez remarqué, la carte générale est divisée en plusieurs zones, des théâtres d'opérations : Europe, Anatolie, Egypte, Arménie. D'autres suivront probablement.

IL FAUT UN TOUR POUR VOYAGER D'UN THEÂTRE A L'AUTRE compte tenu des distances et des soucis logistique pour franchir ces grandes étendues d'eau. C'est un tour pour tout personnage, armée, argent, message. Bref, dès que quelque chose doit transiter d'une zone à une autre, il y a de la latence ! DE PLUS, TOUT VOYAGE D'UN THEÂTRE A L'AUTRE PEUT MAL SE PASSER (TEMPÊTE, PIRATERIE, ETC). IL PEUT DONC Y AVOIR DES PERTES.

VOUS NE POUVEZ PARLER DIRECTEMENT QU'AVEC LES GENS QUI SONT SUR VOTRE THEÂTRE. Je note, à chaque tour, les personnages présents sur chaque théâtre (du moins ceux qui sont connus). Vous ne pouvez parler qu'à ceux-là. Si vous avez un doute, demandez moi en MP Discord.
SI VOUS SOUHAITEZ ENVOYER UN MESSAGE A QUELQU'UN SE TROUVANT SUR UN AUTRE THEÂTRE, IL VOUS FAUT LE TRANSMETTRE VIA VOS ACTIONS. Genre Héphaestion qui me dit :"J'envoie à Alexandre le message suivant :"Tu me manques trop mon amour, je t'aime, bisoux bisoux, hihi."".

N'ESSAYEZ PAS DE GOUVERNER, DIRIGER, LEADER QUELQUE CHOSE QUI N'EST PAS SUR VOTRE THEÂTRE, sauf en dernier recours, parce que je nazifierai beaucoup vu comme c'est galère pour l'époque de gérer de loin.

Prendre une ville sera moins facile qu'avant. Outre les garnisons inhérentes à toutes les cités, il y a désormais des MURAILLES qui dépendent du niveau de richesse de la ville :
0-4 = pas de muraille
5-9 = muraille
10-15 = moultes murailles
15+ = trop de murailles

CHAQUE NIVEAU DE MURAILLE APPORTE DES BONUS DE COMBAT AUX DEFENSEURS. Plus il y a de murailles, plus l'assaut sera difficile. Vous pouvez TOUJOURS décider de vous en foutre et de charger, mais attendez-vous à de la galère et des pertes.
A CHAQUE TOUR DE SIEGE QUE SUBIT UNE VILLE, ELLE PERD UN NIVEAU DE MURAILLE. En somme, une ville de 15+ de richesse n'aura plus aucun bonus défensif après trois tours à être assiégée.

QUAND UNE VILLE EST ASSIEGEE, ELLE NE PEUT PLUS CONSTRUIRE, NI RECRUTER, NI ENVOYER OU RECEVOIR DE L'OR OU ECHANGER DES MESSAGES. Si vous voulez correspondre avec quelqu'un assiégé ou en étant vous-même assiégé, il faut passer par une action, comme si vous étiez dans un autre théâtre, avec tout l'aléa que ça représente.

1 Alexandre de Macédoine
2 Symos de Thrace
3 Eudamidas de Sparte
4 Antipater
5 Harpale
6 Athos de Corinthe
7 Eumène de Cardia
8 Aspasie de Thrace
9 Attale
10 Héphaestion
11 Hyppodamos de Rhodes
12 Cléon de Thrace
13 Antigone
14 Séleucos
15 Thersandre de Thèbes

Le théâtre européen profite d'un grand calme maintenant que l'essentiel des forces militaires est dispersé à travers le monde. L'heure est au commerce, aux récoltes, à l'artisanat. Bref, tout n'est qu'économie.

Il n'y a que deux choses qui ont été notables en fait, et les deux sont venues du Sud.

Tout d'abord, le roi Eudamidas de Sparte a organisé une cérémonie rituelle de sacrifice à Hadès pour que les dieux pardonnent les outrages commis par l'ancien roi Agis III. L'évènement s'est déroulé sans heurts mais a peiné à rassembler des participants, surtout venant des cités qui ont subi les actes des Spartiates.

Ensuite, les diplomates spartiates et crétois ont annoncé la formation de la Ligue Egéenne, une alliance neutre qui s'aligne sur une non-intervention dans le conflit face à la Perse.

PERSONNAGES SUR LE THEÂTRE :
Aspasie de Thrace (Pella)
Athos de Corinthe (Corinthe)
Symos de Thrace (Byzance)
Eudamidas (Sparte)

Après quelques courtes divergences stratégiques, Alexandre de Macédoine et Aris de Corinthe quittèrent rapidement Nicomédie en laissant derrière eux Cléon de Thrace, qui était hésitant quant à stratégie choisie. Les dieux voulurent-ils punir son manque d'assurance dans cette campagne ? Toujours est-il qu'après trois jours, un individu s'introduisit dans le palais de Nicomédie, tua plusieurs gardes royaux et parvint à blesser l'héritier du trône de Thrace avant de s'enfuir. Si les jours de Cléon ne sont pas en danger, il va devoir se remettre de ses blessures.

Quand l'armée coalisée arriva en vue de Cyzique ... La ville était en flammes. Quelques poignées de miliciens démoralisés tentaient de venir en aide à des habitants blessés. Le gouverneur de la ville, Thersandre de Thèbes, avait montré son vrai visage avant de partir ...

A peine deux jours plus tard, une très importante armée arriva du Sud. Face à cette menace, les coalisés, deux fois moins nombreux, se replièrent hors de la ville et prirent position à l'Est de la rivière voisine. L'armée du satrape de Sardes n'attendit pas, et se précipita à l'assaut sur les ponts et gués existants, ou construisant des ponts, ou encore volant des barques pour traverser. Une marée innombrable et hurlante se précipitait vers les coalisés, tandis qu'à Cyzique, une partie des troupes embarquait sur des navires et se mettait sous protection de la flotte perse de l'amiral Rataksès.

La bataille de Cyzique dura quelques heures, et opposa, selon la rumeur, cent mille hommes. Quelques heures sanglantes, terribles, d'une violence inouïe. Seul le coucher du soleil amena les Perses à cesser leurs assauts. La situation était mitigée : si la défense coalisée avait globalement tenu le choc, de nombreux fantassins légers perses se sont positionnés dans les montagnes au Sud, et la bataille s'étend sur un front particulièrement large. Les pertes sont telles qu'en des points, les corps forment des gués improvisés pour traverser la rivière.

Pendant ce temps, au Sud, une importante flotte quitta la rade de Rhodes et s'élança le long des côtes d'Ionie. Elle rencontra des escadres perses qui furent envoyées par le fond, et remonta vers Milet, puis Ephèse, avant de faire demi-tour et de rejoindre Side. A chaque fois, la même scène s'est déroulée. Les navires rhodiens ont débarqué directement dans le port des miliers de hoplites couverts par des frondeurs et autres archers, et la ville était mise à sac. Il n'y a qu'à Ephèse où les dégâts furent moindres, grâce à l'intervention des gardes de l'Arthémision. Les destructions sont toutefois importantes, dans toutes les villes concernées, et on murmure que le butin serait colossal.

La fin du mois fut marquée par le débarquement soudain de Memnon de Rhodes et de ses mercenaires à proximité de Nicomédie. L'homme de Darius III mit le siège sur la ville sans pour autant passer à l'assaut.

PERSONNAGES SUR LE THEÂTRE :
Alexandre de Macédoine (vers Cyzique)
Cléon de Thrace (Nicomédie)
Attale (Nicomédie)
Memnon de Rhodes (Nicomédie, mais dehors)
Hyppodamos de Rhodes (Rhodes, désormais joignable)
Harpale (Ephèse)

A peine Rosette sécurisée, les généraux macédoniens Antipater et Antigone levèrent à la hâte des compagnies de mercenaires et prirent la route du Sud.

Antigone changea de route une fois arrivé à hauteur de Saïs, et pris d'assaut le village de bac qui faisait la jonction avec la ville égyptienne. Il traversa avec son armée ... Mais se vit opposer une résistance. Une armée équivalente, mais composée de troupes légères, tenta de rejeter à l'eau les Macédoniens, sans succès. Grâce à une aile droite composée de hoplites mercenaires, Antigone parvint à enfoncer le dispositif égyptien et à forcer une retraite en ville. La garnison a empêché l'entrée en ville, et les fuyards ont pu se regrouper derrière les murs, mais Antigone peut savourer sa première victoire en solitaire.

Antipater, quant à lui, remonta le Nil, jusqu'à tomber sur deux armées égyptiennes. La plus importante se préparait à livrer bataille contre les Macédoniens, l'autre était sur la rive orientale, et commençait à traverser avec des barges. Antipater n'attendit pas un instant et lança son armée dans l'affrontement. Prenant la tête des quatre compagnies des Compagnons, le général longea la rive pour éloigner la première armée égyptienne du fleuve. La Phalange, occupant le centre, fit face à la ligne ennemie et suivit tant bien que mal la charge de cavalerie. Sur l'aile droite de l'armée macédonienne, des cavaliers légers tentèrent de protéger le flanc contre les tirailleurs. Enfin, des mercenaires crétois s'élancèrent près du fleuve ... Et criblèrent de flèches les embarcations en train de transporter les renforts de la deuxième armée égyptienne.

La réponse de Mazacès, satrape d'Egypte, se fit très vite sentir. Face à la Phalange, il n'y avait aucune lutte possible : les rangs de fantassins légers furent déchiquetés et contraint de prendre leurs distances. Mais à distance, justement, la supériorité égyptienne était implacable. Le ciel devenait noir à cause des nuées de projectiles, flèches, pierres ou javelots, qui se perdaient entre les sarisses sans grand effet ... Ou qui s'abattaient sur les cavaliers macédoniens ou les archers crétois. On dit que pas un seul des cavaliers légers mercenaires gardant l'aile droite d'Antipater ne sortit vivant de la bataille, et une fois la Phalange exposée, des javeliniers montés se précipitèrent sur les flancs et l'arrière pour mettre à mal la formation.

Malgré cela, c'est le moral égyptien qui chuta le premier. Les archers crétois d'Antipater se sacrifièrent pour abattre le plus de barges possible, et de nombreux renforts de la deuxième armée se noyèrent en paniquant à cette vue. Finalement, cette seconde troupe renonça à traverser. Mazacès décida alors de rompre le combat pour retourner à Memphis.

Antipater célébra cette victoire avec ses hommes, mais le bilan humain était néanmoins très lourd. L'armée macédonienne s'installa dans le village à côté duquel les combats avaient eu lieu pour prendre le contrôle des bacs, soigner les blessés et enterrer dignement les morts.

PERSONNAGES DANS LE THEÂTRE :
Séleucos (Rosette)
Antipater (entre Memphis et Heliopolis)
Antigone (Saïs, hors de la ville)

Héphaestion pris en main son rôle d'archonte et planifia les opérations. Il recruta des mercenaires, déploya des sentinelles, et partagea ses troupes entre d'une part une garnison pour Phasis, et d'autre part une armée de bonne taille qui marcha vers Trapezos. Il atteint la ville et y mis le siège.

Ce qu'il n'apprit pas tout de suite, c'est que le satrape d'Arménie manqua de peu de le croiser. Sauf que lui allait vers Phasis, qu'il assiégea avec son armée. Quelle ville tomberait la première ?

PERSONNAGES DANS LE THEÂTRE :
Héphaestion (Trapezos, hors de la ville)
Eumène de Cardia (Phasis)

Thersandre de Thèbes

PERSONNE LOLZ

Personnage
1 Alexandre de Macédoine
2 Symos de Thrace
3 Aspasie de Thrace
4 Hyppodamos de Rhodes
5 Antipater
6 Athos de Corinthe
7 Eudamidas de Sparte
8 Eumène de Cardia
9 Attale
10 Héphaestion
11 Antigone
12 Harpale
13 Séleucos
14 Cléon de Thrace
15 Thersandre de Thèbes