1830... L'appel de la Liberté

En 1789, une révolution éclate dans les Pays Bas autrichien et voit une large partie du territoire déclarer la création de l'Etats Belgique-Unie. Battant les autrichiens, l'état ne peut tenir face à la puissance des Habsbourgeois et finit par être réintrégré dans le giron autrichien puis passe sous contrôle français après la victoire de Fleurus.

En 1814, l’indépendance des états belges unies avaient été émise par certains, mais le congrès de Vienne et les intérêts britanniques changèrent cela. L’union des Pays-Bas et des Provinces-Unies fut donc actée par la formation du Royaumes des Pays-Bas.
Pourtant, de multiples griefs se cumulent de la part du peuple envers le Roi. Impôts, dette, représentation et religion ne sont que les principaux griefs envers ce roi qui semble apporter peu d’attention à une large partie de son peuple.
La colère gronde dans la partie Sud du pays tandis que le Roi refuse la remise en liberté du journaliste Louis de Potter. Ce dernier; depuis sa prison continue la lutte politique pour l'égalité des droits entre belges et néerlandais. Il soutient ainsi les députés qui s'opposent à la politique violemment pro-calviniste et néerlandophone du roi.

La Belgique est en ébullition depuis quelque temps… Le renvoi de députés venat des régions de Bruxelles, Namur, Gand et Bastogne provoque de nombreux remous que le souverain des Pays Bas se doit de calmer.

L’annonce d’une série de visite dans tout le Royaume fut donc déclarée et le souverain commencera ses visites par Liège. Malgré cela, il laisse son fils comme Président du Conseil des Ministres… Refusant la demande de responsabilité des ministres devant le conseil des élus du Nord et du Sud
Liège qui vit actuellement des temps amenant clairement à l’industrialisation de la cité sur le modèle britannique. La Ville et son Bourgmestre viennent d’accueillir avec joie John Cockrill qui avait racheté le château du Prince Evêque.

Un jeune brasseur se lance aussi dans le commerce vers le reste de la région, brasserie déjà incontournable dans la Cité Ardente, le Chapitre de la Ville lui apportant le soutient auprès du peuple et d’une partie de la petite bourgeoisie. Sous l’impulsion de ce même brasseur, une petite foire agricole semble se préparer dans la région.

La région du Brabant connait des temps plus trouble… Les opulents fermiers de la région commençant à en avoir marre de l’inaction des gendarmes contre les brigandages d’Hugo Dupuis. Plusieurs actes de propriété furent brulés sur la place d’un village dont le sol fut recouvert de cire. Ces actes ne servirent pourtant à rien, les terres étant enregistrer auprès des organes administratifs du royaume.

Mais le coup d’éclat de la bande à Dupuis fut l’attaque d’une petite colonne de soldats transportant une cargaison de poudre vers les forts de Charleroi. L’attaque fut rapidement menée mais devant la résistance d’un petit groupe de soldats qui parvient à prendre la fuite avec le chariot, Dupuis ne put mettre la main sur le butin. En revanche, sa tête fut désormais mise à prix et pour une forte somme. Le 18 janvier, il devenait le bandit le plus rechercher du Royaume des Pays Bas
Cette forte récompense amenant une vague de chasseur de prime dans Bruxelles qui firent les affaires de Monsieur Al Latyf. En effet, il venait de lancer un nouveau débit de boisson dans le quartier populaire des Marolles. Le « Bruxellois Festif » parvient donc a capté assez rapidement une clientèle assez pauvre mais soucieuse d’oublier l’horreur de son quotidien

Les populations les plus riches se sont donnée rendez vous au Palais du Prince qui avait réalisé un concours d’art. On raconte que ce dernier aurait ri au nez d’un jeune bourgeois bruxellois ayant proposé son auguste demeure pour accueillir le concours.

Le concours ne fut pas le seul évènement culturel ayant cours à Bruxelles. Dans la soirée du 26 janvier, malgré le froid et la neige, une réception eu lieu dans la maison d’Anselme Batholomeeus. Ce dernier aurait tenté de faire taire des discussions sur son cercle « d’amis » mais son action n’a fait que renforcer les discussions sur cet obscur cercle que l’on voit comme un groupement de poètes maudis vivant grâce a l’argent de leurs familles.

Le Roi prenant la parole devant l'élite nobiliaire et bourgeoise de la Région de Liège

Dans la continuité du mois de Janvier, le mois de février 1830 fut tout autant agité, mais a d’autres niveaux.

Dans le Brabant, le calme fut retrouvé après la disparition de la bande à Dupuis comme les riches propriétaires de la région et la presse l’appelaient. Il va sans dire qu’une belle somme est désormais présente sur la tête du chef brigand. Le Brabant retourna donc dans le calme après ces évènements. Mais le gouvernement fit installer une petite garnison dans la ville de Wavre et de Louvain afin de mieux quadriller la région avec les troupes de Charleroi.

Bruxelles… Voila une ville qui fut au centre de nombreuses problématiques politiques et économiques. Si les affaires de certains furent très utiles avec l’importation de bière liégeoise par certain… Cela provoqua une réaction des brasseurs bruxellois et brabançons. De violentes altercations ont eu lieu entre les Liégeois et les brasseurs de la région. Certains sont repartis avec de graves blessures tout en ayant aussi amoché leurs opposants. La ville connue d’autre désagrément de plus grande ampleur, deux bandes rivales s’oppose dans une sanglante guerre de « gang » tandis que les habitants des quartiers commencent à former des groupes de défenses contre ces brutes tentant de prendre le contrôle de quartier entier. Si la liberté est morte, les Bruxellois restent des gens libre défendant corps et âme leurs biens.

Sur une note plus calme, la valse des réceptions continue dans la ville. Un riche marchand turc, du nom de Mustafa Al Latyf organisa une grande réception ou le gratin de la ville fut invité. Les convives furent fort surpris de voir des plats orientaux et occidentaux servit par le maitre de maison. Les restes furent alors données aux religieux afin de nourrir les pauvres de Bruxelles. Dans une autre partie de la ville, les Bartholomeeus organisèrent diverses réceptions afin d’augmenter le prestige de la famille en vue des élections arrivant. Leur fils, le Lieutenant Alexandre Corneille Antoine Bartholomeeus fut l’invité d’honneur de l’une de ces réceptions ou les officiers du régiment furent conviés.

C’est avec horreurs que la famille Bartholomeeus fut victime d’un acte horrible le 19 février lors d’une nuit sombre. La maison fut cambriolée par une sorte de gentleman cambrioleurs qui laissa de nombreux messages de manière ironique sur les tableaux voler… Mais ignora heureusement de nombreux titres de propriété et autre qui auraient pu provoquer de grosses pertes pour la famille. Cette affaire fit pourtant les choux gras de la presse locale dont le chef de famille parvient à tirer profit dans une vision politique. Il proclama a de nombreux bourgeois venu soutenir la famille que le bourgmestre avait failli a son devoir et qu’un sang neuf devait prendre la place afin de lutter contre les méfaits en cours dans la ville.  
Enfin, la ville accueillit de manière morose l’installation du régiment hollandais. Plusieurs problèmes liés à l’alcool ont déjà eux lieu provoquant une hausse de la colère de la population. Les soldats se comportant comme en pays conquis, les officiers ont du mal a contrôlé l’ensemble des soldats et les frasques de ces derniers sont donc en hausse.

Liège fut beaucoup plus calme et loin des tumultes de Bruxelles. On raconte qu’une foire eux lieu avec intention d’attirer le Roi qui déclina l’invitation jugeant cette démarche indigne de son pouvoir et de son rang. Son fils l’accompagna fit de même. Mais la foire augmenta les bénéfices de bon nombre de patrons qui purent établir des liens entre eux. Le jeune Dubois fit de même avec la petite bourgeoisie de Liège. Son affaire marchant convenablement au niveau local, on raconte qu’il tente de s’étendre à travers un éventuel partenariat avec les puissants de la cité Ardente.

La venue du Roi entraina aussi une réunion des principaux bourgeois et intellectuels de la ville qui discutèrent de longue heure sur le sort des populations belges faces aux hollandais. L’ensemble des problématiques furent donc abordées par ces gens. Les critiques envers le Roi fusèrent de nombreuses fois et sur le peu d’amour qu’il a pour ces sujets du sud. Le jeune Dubois y fut présent et pris parti de nombreuses fois pour défendre des positions qu’il jugeait juste. Il fut alors très proche des idées d’un jeune Liégeois nommé Rogier.
Ce qu’il ne savait pas, c’était la présence du Vicomte Boudewijn Van Breda Beausar qui était arrivé en « reconnaissance » par le Prince d’Orange. Il prit alors la parole après avoir entendu les nombreux griefs des bourgeois. Sa prise de position très tranchée et soutenant de manière unilatérale la Couronne et dont les arguments firent mouche plusieurs fois dans l’esprit des bourgeois liégeois. Il finit par quitter la rencontre sous les applaudissements de plusieurs personnes.

Le Roi fini par arriver à Lièges le 20 février, il y resta quelque temps avant de repartir vers Bruxelles, non sans avoir calmé un peu les inquiétudes des principaux industriels de la ville.

Plan de la ville de Bruxelles en 1830

La visite du Roi à Liège amena un certain regain aux discussions entre les notables de la ville. Les grands bourgeois et les industriels commencent à investir de manière intensive dans l’industrie. Cockerill commence ainsi à obtenir de nombreux gains dans la production de la ville et son poids politique augment ainsi petit à petit. L’évêque est dans la tourmente, des pamphlets circulant le désigne comme un homme corrompu et ayant rompu ces vœux de chasteté. D’autre pamphlet continue de critiquer de plus en plus ouvertement le Roi avec un étrange personnage dont la bière fait la tout puissance.

Le jeune Dubois commence à obtenir une certaine importance dans la petite bourgeoisie tandis que sa production a plus de difficulté à s’écouler depuis que la garnison veille aux grains sur les ventes d’alcool.

Le roi poursuit son avancée vers Bruxelles, de nombreuses festivités continuent sur la route de la Capitale du Sud. La traverser du Brabant fut extrêmement calme. Le seul point à noter fut l’envoi de pomme vers le cortège dans un village reculé. Malheureusement, la garde ne parvient pas à retrouver l’auteur de cet acte abominable.

La Capitale du Sud, Bruxelles…. Si le Roi ne fut jamais importuné durant la durée de son séjour, le sang coula dans les rues de la ville. Deux bandes rivales se lancèrent à l’assaut de rue des quartiers populaires, plusieurs morts furent à déplorer dans les rues du quartier des Marolles. Les deux bandes sont très organisées, des armes circulent sous le manteau et plusieurs petits artisans ont été agressé pour ne pas avoir pris partis pour l’une des bandes.
Ces morts pèsent lourd dans la campagne électorale qui est en cours, la police débordée est la cible de critiques véhémente tandis que le candidat d’opposition critique de manière ouverte la politique de l’actuelle administration de la ville.

Les garnisons de la ville se calment, il semble que ces derniers aient été remis sur le droit chemin par les officiers de la garnison, le jeune lieutenant Bartholomeeus a été remarqué par la qualité de son commandement et de la rigueur de sa troupe qui a capturé plusieurs soldats et les envoyés dans les prisons militaire de la ville.

La famille Bartholomeeus c’est d’ailleurs fait remarquer par la présence d’une garde rapprochée de gros bras qui semble faire régner l’ordre avec les points et la matraque dans la région autour de la maison de la famille et de la loge.