[AN] Assaut sur Naumburg - MVDLS

Règles : https://drive.google.com/file/d/1_GClAe3JtWmes29NgjPyrGpaCOiQF5cz/view?usp=sharing

Carte:

Factions prises :

Johan Von Vikensen --> Beregil
Yator Barbe-De-Draks --> Kevin
Philippe de Montéclair --> Kangle


Fijkri --> Silvio
Gurthur Doomslayer --> Temud
Merlugar Corne Brisée --> Fabian

Korkaz Mang’cheviy --> Endwars

Le MV débutera quand toutes les factions auront été prises. On fonctionnera sur un système de "1 jour = 1 tours", avec les actions à rendre tous les soirs à 20h, j'écris le tour et envoie les stats dans la soirée.

Johan Von Vikensen !

Skaven pestilents !

Yator Barbe-De-Draks

Merlugar Corne-Brisée

Gurthur Doomslayer

Korkaz Mang’cheviy (Vu que le nain a été pris...)

Philippe de montéclair !

Skavens !

Sans attendre, Johan Von Vikensen (Beregil) et  Yator Barbe-De-Draks (Kevin) déployèrent leurs escouades le long des murs afin de former un périmètre de sécurité uniforme, leurs ennemis pouvant attaquer de n'importe quel côté. Une importante force se chargea ensuite de condamner presque toutes galeries des égouts de la ville, craignant une infiltration de la part des fourbes skavens. Cette action fut rapidement récompensée, un détachement de marteleurs nains tombant nez à nez avec un petit groupe d'esclaves skavens de Fijkri (Silvio) essayant de pénétrer par lesdites galeries. Leur extermination fut prompt et sans bavure.

Au nord, les Cygors de Merlugar Corne-Brisée (Fabian) s'approchèrent des murs nord pour commencer à les bombarder dans l'espoir de créer une brèche. Bien que peu sensibles aux flèches de défenseurs qui s'abattaient sur eux ils finirent par arrêter au bout de plusieurs heures, fatigués par ce harcèlement constant et le manque de couverture. Le mur nord avait tenu, mais des dégâts étaient bien visibles par endroit.

Parallèlement à ça, le premier gros accrochage de la bataille eu lieu. Arrivant en renfort par le nord-est, les chevaliers et les archers de Philippe de Montéclair (Kangle) croisèrent sur leur route les Centigors de Merlugar. Les chevaliers du Graal n'auraient fait qu'une bouchée de ces misérables centaures si les minotaures de Merlugar n'étaient pas intervenu après quelques minutes de combats, permettant aux Centigors de se replier. Ne souhaitant pas se frotter à ces bêtes en terrains découverts, les bretonniens se replièrent également en direction du mur nord-est de Naumburg.

Plus au sud, Fort Wittgenstein avait été investi la veille par la troupe de Korkaz Mang’cheviy (Endwars) à la recherche des skavens du clan Mors. Alors que la journée s'était déroulée sans encombre pour eux, une unité d'esclave skaven tout humide et hors d'haleine vint se pavaner devant le fort, provoquant les orks. Korkaz n'étant pas un imbécile, il se douta que ce n'était qu'un grossier piège pour l'attirer hors de ses murs. Il se contenta donc d'envoyer ses unités de Boyz montés sur sangliers, qui ne firent qu'une bouchée des misérables rats. Juste après ce massacre, deux colonnes de Gors manifestement sous les ordres de Gurthur Doomslayer (Temud) traversèrent le pont et prirent la direction de la grande route au sud de Naumburg. Voyant cela, Korkaz poussa un hurlement terrible qu'on entendit jusqu'au muraille de la ville. Les Orks décidèrent de punir ces impudents qui osaient passer devant LEUR fort sans en avoir demandé l'autorisé au boss. La Waagh se mis donc en route, mais tout ne se passa pas comme elles l'auraient voulu. A peine le contact fut-il engagé avec les gors de Gurthur qu'une horde d'hommes-bêtes et de skavens sortirent des bois et chargèrent les Orks. La bataille fut terrible, chaque camp s'étripant au milieu des vapeurs toxiques des Lanceurs de globes skavens. Malgré la fureur et la soif de GUERE des orks, ces derniers furent rapidement dépassés par le nombre et forcés à la retraite. Une unité de Boyz fanatique fut laissé en arrière afin de permettre au gros de la troupe de se reformer. Sur la route, les orks croisèrent des esclaves d'Ikztrik (hgh) en train de harceler un groupe de civil qui fuyaient vers Nauburg. Frustrés par leur récente défaite, les peaux-vertes massacrèrent jusqu'au dernier les esclaves, apportant une escorte surprise et bienheureuse pour les réfugiés qui purent atteindre la ville presque sains et sauf. Les nains qui gardaient la portes furent plus que choquer en étant témoins de cette scène hors du commun, et Yator décida donc à contrecœur de ne pas ouvrir le feu sur les orks, qui montèrent leur camps à quelques centaines de mètres des murailles afin de se reposer avant les prochains combats.

Au nord, les Minotaures et les Cygors de Merlugar Corne-Brisée s’affairèrent à boucher le dernier tunnel des égouts encore ouvert, qui avait permis aux bretonniens de renter en ville pendant la nuit. Alors qu'ils s'occupaient de ça, les hommes-bêtes tombèrent sur la troupe de Marteleurs nains... qui faisait exactement la même chose. Aucun accrochage ne fut à déplorer au vu des risques encourus, mais les insultes furent nombreuses, tout comme les jets d'excréments. Malheureusement pour les hommes-bêtes cependant, leur petit manège avait permis aux fusiliers nains de se mettre en position sur les remparts nord-est afin de les pilonner pendant qu'ils se retiraient, occasionnant des blessures sérieuses aux forces du chaos.

Au sud, les orks décidèrent qu'ils en avaient marre d'attendre devant les portes de Naumburg. Ayant reçu par la rivière des barques envoyées par les défenseurs ils entreprirent de préparer un débarquement à l'ouest en direction des champs de blé, Korkaz ayant hurlé "Lé ridikul rats zi sont dans les champs ! On va les dézossé puis les mangé !". Les peaux-vertes n'eurent cependant pas à traverser. Ikztrik envoya en effet ses Vermines de choc narguer les orks de l'autre côté du fleuve, arguant que leur chef ne prendrait pas la peine de se montrer pour de si faibles vermines. Loin de tomber dans ce nouveau piège grossier, Korkaz se contenta de faire des bannières avec les peaux des skavens massacrés la veille pour les montrer à leurs congénères. Ils rirent bien en mangeant les cadavres, également.

Peu après cette démonstration de force, les hommes-bêtes de Gurthur sortirent de leurs cachettes et virent se positionner à distance de tir des orks. Les skavens de Fijkri se placèrent également, restant cependant à bonne distance des Gors qui les regardaient avec de mauvais yeux remplis de haine. Les Centigors de Merlugar avaient aussi rejoins l'armée principale. Les Cigors du Seigneur des bêtes se lancèrent dans un harcèlement à distance des orks à l'aide de gros rochers, tout en restant à la limite de la portée des canons nains perchés sur les murailles. On assista pendant plusieurs heures à un étrange ballet, les Cigors lançant des rochers peu précis sur des Orks courant partout en essayant de les esquiver. Même si plusieurs dizaines d'orks pas très futés périrent écrasés sous les projectiles, ce drôle de harcèlement n'eut pas vraiment d'effet notable. Peu après le coucher du soleil, passablement énervé et frustré, Gurthur guidé son armée dans les bois afin d'y passer la nuit, non sans décapiter quelques Ungors qui eurent le malheur de passer près de lui.
Ce spectacle eut au moins l'effet de distraire les assiégés qui assistèrent médusés à la scène, trop heureux que personne ne s'intéresse à eux.

Tôt le matin, les orks de KorkazMang'cheviy se mirent en route en direction de Fort Wittgenstein. En effet, Gurthur Doomslayer avait réussi à négocier pendant la nuit le départ des peaux-vertes en échange de la restitution de leur fort. Les orks partirent donc en emportant avec eux les navires que leur avaient envoyés les défenseurs la veille, souhaitant s'en servir afin de renforcer leur dispositif défensif. Un quiproquo vint cependant totalement changer les plans des hommes-bêtes : ces derniers en effet avaient également pour mission de se saisir desdits navires afin de s'en servir pour traverser les différentes rivières plus facilement. A la première vue d'un homme-bête posant sa main sur SES possession, les derniers neurones encore calmes de Korkaz s'éteignirent. On lui avait déjà volé SON fort, et maintenant on voulait lui voler SES bateaux ??! S'en était trop, surtout que ses boyz commençaient à se frapper entre eux faute d'autres adversaires. Arrachant la tête d'un homme-bête qui passait par là, le Warboss poussa un tonitruant "WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGH" et chargea sur la horde de Gurthur, bientôt suivit par ses hommes. Le combat était terrible, les rires démens des peaux-vertes à peine couverts par les hurlements inhumains des hommes-bêtes pouvant être entendu dans toute la vallée. Les canonniers nains profitèrent de cette occasion pour arroser sans distinctions le champs de bataille qui se trouvait juste sous leurs murs, démembrant tant les orks que les gors. Aggravant le chaos ambiant, les chevaliers de Philippe de Montéclair sortirent également faire plusieurs charges destructrices dans la mêlée avant de rentrer se réfugier dans la forteresse sous la pluie de rochers lancées par les Cygors.

Parallèlement à cette affrontement, les troupes de Merlugar Corne-Brisée et de Ikztrik s'étaient elles aussi élancées contre le murs nord de la forteresse déjà fragilisée. L'ingénieur skaven Mecaniclaw profitant de l'assaut pour utiliser sa terrible magie et faire exploser la muraille endommagée, tuant sur le coup de nombreux défenseurs. Se ruant difficilement dans la brèche sous le feu des projectiles ennemis, les forces du mal tombèrent sur une farouche résistance menée par Johan Von Vikensen en personne et ses bretteurs d'élite. La mêlée était sanglante, et les minotaures massacrèrent par dizaines les pauvres miliciens qui n'avaient jamais vu de leur vie d'aussi horribles créatures. Les assaillants étaient sur le point de passer quand les marteleurs de Yator Barbe-De-Draks se joignirent aux défenseurs. Au prix de terribles pertes, les minotaures et les skavens furent repoussés, et ils durent se replier dans les champs au nord afin de se reposer pour la nuit.

A l'est, Fijkri avait fourbement attendu que les assauts nord et sud soient bien engagés pour se lancer à l'assaut du mur, soutenu par une partie des  Cygors de Gurthur. L'effort conjoint de l'Abomination skavens et des lanceurs de rochers hommes-bêtes permis de fragiliser le mur est, qui fut sauvée par la hargne des défenseurs qui firent tout pour empêcher une seconde brèche. Au coucher du soleil, les assaillants bâtirent en retraite sur tous les fronts afin de se reposer, laissant des défenseurs exténués mais victorieux pour le moment. Les orks bien que très affaiblis par le combat qu'ils durent mener étaient en joie après un tel carnage, surtout que le reste de la Waaagh de Korkaz était en route et devrait arriver dans demain dans la matinée.

Le soleil à peine levée sur la vallée, les hommes-bêtes et les skavens lancèrent un nouvel assaut sur Naumburg. Les troupes de Gurthur Doomslayer se retirèrent de devant la porte et firent la jonction avec les escouades qui assiégeaient le mur est. L'Abomination et les Cygors n'eurent besoin que de quelques heures pour faire tomber la muraille déjà endommagée, ne causant cette fois-ci aucun mort chez les défenseurs pendant l'effondrement, ces derniers ayant retenu la leçon de la brèche nord et s'étant retiré juste avant. S'enfonçant dans la brèche, ce qu'il restait de la harde de Gurthur ainsi que les moines de Fijkri se heurtèrent à la résistance des miliciens et des bretteurs de Johan Von Vikensen, le tout sous le feu du canon des nains. La ligne humaine tint le choc pendant plusieurs minutes malgré les assaut terribles des Gors. Là où une faille se faisait sentir, les chevaliers bretonniens lançaient une charge afin de donner un répit de quelques minutes aux miliciens exténués. Au cœur de l'affrontement, les deux commandants finirent par être face à face. Le capitaine Johan et le chef de harde Gurthur se vouait une haine mutuelle, et ils ne tardèrent pas à se ruer l'un sur l'autre. Malgré sa vaillance, Johan était fatigué d'avoir dû repousser les assauts incessant des minotaures la veille, et la rage de son adversaire était telle qu'il devait rester constamment sur la défensive. Profitant d'un moment d’inattention à cause du rocher lancé par un Cygor qui s'écrasa près d'eux, Gurthur planta profondément sa hache dans le flanc de Johan, blessant ce dernier et le forçant à se replier sous le couvert de ses hommes. Cet événement aurait pu être terrible pour l'intégrité de la ligne si Philippe de Montéclair n'était pas intervenu pour haranguer les soldats et charger les envahisseurs avec l'élite de ses chevalier du Graal.
Reculant méthodiquement face à des adversaires trop nombreux, les défenseurs se replièrent en ordre dans la ville sur leur deuxième ligne de défense, diminuant l'efficacité de la masse des hommes-bêtes et se protégeant au maximum des nuages nauséabonds et toxiques des lanceurs de globes des skavens.

Parallèlement à ça au nord, Merlugar Corne-Brisée et Ikztrik lancèrent eux aussi un assaut sur la brèche nord. Ayant pendant la nuit asséché une partie de la rivière, les Minotaures purent enfin lancer une terrible charge sur les défenseurs. Si les miliciens avaient été en face, ils auraient été balayés sans aucune chance de résistance. Cependant, les nains de Yator Barbe-De-Draks avaient pris la première ligne, et malgré la puissance du choc, les longues-barbes et les Marteliers tinrent bon. Tenant têtes aux Minotaures, la batailles était sanglante le tout sous les tirs des Arquebusiers sur les remparts et des Cygors à l'extérieur. Les Vermines de chocs d'Ikztrik escaladèrent les murs afin de faire taire cette menace, et tombèrent nez-à-nez avec les miliciens. Ces derniers bien que courageux ne tiendraient pas sur la durée contre l'élite du clan Mors. Face à cette menace, Yator se hissa à son tour sur le mur, et apporta une aide non-négligeable afin de repousser les skavens. En bas cependant, Merlugar avait rejoint la bataille, et il encornait violemment tout ce qui passait à sa porté. Hurland "JOHAAAAAAN, JOHAAAAAAAAAAAN", le chef minotaure était manifestement à la recherche du capitaine des défenseurs actuellement en train de se battre de l'autre côté de la ville. Dans sa fureur, il aurait pu balayer les défenseurs si un nouvel imprévu ne s'était pas présenté.

En effet, Korkaz Mang'Cheviy observait la situation au loin. Ayant fait la jonction avec le reste de sa Waaagh, il se posait la question suivant : que fait ? Il avait encore soif de bataille, mais ils ne savaient pas qui attaquer. Devait-il profiter du carnage pour enfoncer la porte et faire un carnage dans la ville ? Ou alors devait-il charger Gurthur dans le dos et prendre sa revanche sur les hommes-bêtes ? Après approximativement 3 secondes de réflexions, une chose le décida. Un éclaireur lui rapporta qu'Ikztrik avait enfin quitté le trou dans lequel il se cachait, et qu'il se battait actuellement dans la brèche nord. Les orks partirent donc en direction du nord. Arrivés là bas, Korkaz monta en haut de son Araknarok de siège et hurla en direction des skavens :

"IKZTRIK, SAL VERMINE ! MOI ET MES BOYS ZON VA VNIR TCHERCHÉ ET ZON VA TBOUFER TOU CRU ! TVA PAYÉ POUR NOUS ZAVOIR HUMILIÉ EN NOUS PIKAN NOT' TRÉZOR YA DEUX MOIS ! WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGH !!!!

Les peaux-vertes chargèrent donc dans la brèche eux aussi, évitant au maximum de se frotter aux minotaures et se concentrant sur les skavens. Au grand désarroi de Korkaz, le chef des skavens était inatteignable car il se battait déjà dans la ville, les défenseurs nord ayant eux aussi rejoint leur deuxième ligne de défense en apprenant que l'est avait reculé. Fou de rage, le warboss décida donc se farcir le premier adversaire de valeur à sa portée : Merlugar. Ce dernier, frustré de ne pas avoir trouvé le capitaine humains, ne se fit pas prier se rua sur Korkaz. Sous les hurlements des peaux-vertes comme des hommes-bêtes, les deux guerriers se battaient dans un cercles composé des deux armées. Les coups de Kikoup répondaient aux tentatives d'encornage, et les deux combattants hurlaient encore plus forts que leurs soldats. Finalement, c'est Korkaz qui pris l'avantage grâce à un énorme coup de boule qui éclata la face du minotaure. A terre, Merlugar était vaincu et dû se replier sous les hués des peaux-vertes. Korkaz et sont armées se retirèrent ensuite de la brèche pour monter leur camp au nord, tout en hurlant que le prochain à mordre la poussière serait "CE SAL PETIT RAT QUI S'PLANK".

Au soir, le bilan était celui-ci : les défenseurs s'étaient repliés sur leur deuxième ligne de défense, confinant les attaquants sur une partie des remparts ainsi que sur les abords de la ville. Les tireurs avaient désertés les murs mais tenaient de bonnes positions dans les bâtiments, restant une menace importante.