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 [ADC] Aube des Civilisation VI

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SergueiBorav
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MessageSujet: Re: [ADC] Aube des Civilisation VI   [ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Juil - 19:24

[ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 6280080_orig
Des Ydalars aux champs aux abords de la mythique Ulysaer - Vue d'artiste

Tour 2 - Époque du Néolithique supérieur

Carte : https://lonoyarl.sirv.com/Carte%20tour%202.jpg

L'époque qui va de -7.000 à -5.000, que les archéologues nomment souvent "La Révolution Kypriocènique", est un âge de grands progrès et d'innovation. Routes, roues, états, religions organisées, métallurgie et même l'alphabet primitif Charaxeitoforme chez les Kalnaï ... les hommes du Néolithique sont pleinement sortis de la préhistoire et sont entrés dans un âge à mi-chemin entre le passé nébuleux des traces et vestiges que les archéologues s'échinent à arracher à la terre et l'Histoire pleine et entière que nous connaissons. Bien sûr, outre ces innovations, c'est surtout l'apparition dans le bassin central de la civilisation des Nuberoens depuis les terres des Carpes à Génoises qui est le fait marquant de cette époque pour les continents de l'ouest et centraux. Pour les mentionner, la culture de Pali et les peuples Uruks ont, à l'est, connu la même prospérité et vitalité.

LE CONTINENT EST :

La culture des poteries fluviales a rapidement centralisé son pouvoir, sans doute autour du peuple Laenor. De récentes découvertes ont permis de mettre au jour les ruines d'un lieu d'habitation méritant le nom de proto-ville avec quelques milliers d'habitants. Probablement fondée en -5.500 pour répondre au besoins administration d'un empire de plus en plus légiféré et dans lequel affluait les esclaves Claeliens et Nestonides vaincus au nord. C'est vers cette période que les Laenors découvrent la navigation et fortifient certains de leur hameaux, sans doute pour répondre aux incursions des Dourmons au sud.

C'est sans doute vers -6.100 que les Dourmons ont fondé la cité du désert de Dor. Anomalie urbaine, ce lieu d'habitation très important semblait abriter plus de dix mille habitants permanents et sans doute de nombreux campements alentours. Centrée sur l'oasis du même nom, cette cité a probablement prospéré durant cette période et a servi de capitale pour focaliser les efforts des clans nomades alentours. Il semble qu'un éloignement progressif ait débuté à cette époque entre les sédentaires de Dor et les clans nomades auxquels ils prétendaient imposer ordres et consignes. Néanmoins, Dor est le centre de la culture Dourmon et le lieu de tous les échanges.

Suivant les hypothèses du professeur Canard (sic), la culture de Mhektapa-Sanbhaal et les Bhaal-Heks ont effectivement entamé une pratique commerciale poussée avec leurs voisins vers cette époque. C'est aussi vers -5.800 que s'est produit l'événement hypothétique du "Changement de montagne" et a amené les populations Bhaal-Heks à coloniser d'autres chaînes de montagnes au sud et à atteindre l'extrême nord de la chaîne centrale. Les échanges sont avérés avec les Laenors et les Uruks, mais c'est surtout avec la culture Alethique d'Üteuz au sud et les tribus Krabouys que les échanges se sont le plus développés, notamment avec l'apparition d'une monnaie commune faite de dents. Dents animales et humaines tout d'abord, puis taillées dans la roche, les os, ou encore dans de petites pépites de minerais (fer, cuivre, or). Le consensus fait de cette monnaie le moteur principal du renouveau des Bhaal-Heks et des Krabouyeurs qui opéra de -6.000 à -5.000.

Les Krabouyeurs ont adopté les dents comme système monétaire ou l'ont inventé (voir "Reflexions sur la Krabouy" du professeur Kartotisto, éditions Glammarion), mais ils ont également développé leur culture, on date de cette époque l'apparition de la langue Krabouy par exemple, ou encore la grande campagne contre les Sectons, réinstallés de force le long de la frontière culturelle avec les Uruks sans qu'on comprenne bien pourquoi. Les Krabouys, avec leurs nouvelle dynamique d'échange et de commerce ont permis la diffusion de nombreuses innovations du nord du continent vers le sud et inversement. Situés au milieu des deux grandes sphères culturelles Mésoépériques et Mégadorythiques, il semble qu'avec les Bhaal-Heks ils en aient bien profités. Contrairement aux Dourmons qui se sont renfermés.

C'est à cette époque que les archéologue placent l'apparition de la civilisation d'Uruk I en plein coeur de leur territoire. Bâtiments riches et décorés, nécessitant la domination d'un vaste territoire, réseaux routiers, navigation sur les fleuves et campagnes militaires coordonnées entre peuples et tribus Uruks ... les traces d'une administration centralisée et donc, d'un proto-état, sont nombreuses et ne laissent place à aucun doute. C'est aussi à cette époque que les peuples Païdakhites auraient été vaincus et intégrés aux peuples Uruks. Contrairement à la plupart des civilisations du continent, les Uruks n'auraient pas exterminés ou asservi les vaincus mais auraient préservé les structures actuellement en place pour ne les réformer que progressivement et intégrer dans leur propre culture les éléments les plus intéressants : Commerce et navigation.

Au sud du continent, on retrouve les cultures Mésoépériques qui prééxistaient depuis le Paléolithique, les Tahatiens, la culture des Pirogues sculptées, une sphère culturelle dite "de la taille rubannée" issue des échanges avec les Phèzides, mais aussi un mélange de Mégadorythiques et de Mésoépériques (bien qu'une analyse Paléogénétique a prouvé depuis que les Krabouys ont fourni le gros des habitants).

Les Tahatiens ont poursuivi le développement de leur culture dont on a retrouvé des traces à l'ouest et au nord chez les Sidarims. Il semble qu'ils se soient étendus progressivement et sans violences. On a également retrouvé les traces de sanctuaires le long des fleuves descendants des montagnes, les plus récents étant installés le plus haut. C'est à cette époque qu'on date l'apparition d'un clergé de la grande Harpie et d'une véritable religion organisée qui s'est rapidement implantée chez ses voisins des Pirogues sculptée mais aussi chez les Krabouys ou l'on a retrouvé certains artefacts de cette époque, ou encore chez les culture de Daï ou les Tizi'Ghan.

Il est enfin avéré, au nord du continent, que les voyageurs Fjördis se sont installés et implantés vers -5.100, l'incroyable difficulté du voyage ne les aura sans doute pas permis de revenir chez eux mais ils ont trouvé la haut neiges et glaces, tous les éléments auxquels ils étaient habitués. Nous revenons sur cette colonisation Fjördi plus tard dans le chapitre qui leur est consacré.


LE CONTINENT CENTRAL (HORS BASSIN MARITIME) :

Sur les côtes est, les cultures de Daï et des Côtes d'or se sont laissées impregnées d'éléments culturels voisins mais ont gardé semble t'il une cohérence et existent toujours. La culture de Daï et le sud de la zone des Côtes d'Or ont toutefois été largement influencés par la religion des Taha'Tan et le culte de la Grande Harpie qu'ils aident à répandre à leur tour. Mais c'est également le cas des Tizi'Ghan.

Les Tizi'Ghan, après leur grande expansion de l'époque précédente, se sont recentrés sur eux même, évitant l'éclatement. Suivant le pas des autres civilisations et instaurant une entité pour encadrer les tribus, ils poursuivent entre -6.000 et -5.000 leur expansion pacifique en remplaçant les Éleusiens sur certains territoires à l'ouest. Ils est avéré que des tensions ont eu lieu avec les Wuuhe du Pic de Rochenoire. Enfin, qu'il s'agisse de l'isolat de Rochenoire ou des cultures Asdrogeniennes au nord, nombreux sont les cultures voisines a être influencée par la domestication du cheval apparue sur les terres des Tizi'Ghan.

Les Éleusiens ont certainement réduit en taille à cette époque et il apparaît que le bloc culturel qu'ils formaient se soit réduit. Pourtant c'est aussi à cette époque qu'on retrouve des traces de leur artisanat un peu partout dans le continent central et même de l'autre côté du bassin central, sans doute grâce aux marchands Sulanis, Wasa Afa et Kyprites. Les Éleusiens ont entamé de grandes migrations un peu partout et ont été un facteur majeur de circulation des innovations et cultures dans ce continent.

La culture Loppossodomite a également prospéré et occupé, par appel du vide, des terres autrefois Eleusiennes. Mais c'est surtout leur religion organisée et la mise en place d'encadrement quasi-scolaire des enfants amenés à devenir prêtre qui constitue l'évènement de cette ère pour les Loppossodomites et surtout les Lépurins. On date également l'établissement de l'oracle d'Ossom à cette époque. Ce grand lieu de pèlerinage pour tout les Loppossodomites a attiré à lui un grand nombre de cultures différentes et a permis, la encore, la diffusion de la religion de Loppossom dans tout le bassin.

Au centre, les cultures Asdrogéniennes composées majoritairement d'Homo-homos, mais de plus en plus mélangées aux Homo-Sapiens, ont acquis des Tizi'Ghan la domestication du cheval et se sont dotés de grands troupeaux qui ont accompagné et aidé à leur expansion dans les terres laissées à l'abandon (ou en tout cas, par aucune culture digne de ce nom). L'arc et le cheval sont le fer de lance du dynamisme Asdroegenien et de nombreuses traces d'installations laissent imaginer un développement culturel très important.

La culture du Kirik'Han, toujours très influencée par les Kubernites de l'ouest, a rencontré les Asroegeny avec lesquels ils se sont mélés, néanmoins ils ont su conserver leurs us et coutumes et même s'étendre le long des fleuves. En affrontement fréquent avec les Souèdes, les Kirik'Han ont également amélioré leurs techniques militaires à cette époque.

Au nord, les Kaliiniens ont perdu leur dynamisme et sont progressivement intégrés à l'ensemble culturel Kalnaï, religion et culture se sont répandus lentement mais surement, provoquant ça et la des tensions et combats, mais rien de bien sérieux.

Il y a fort à partier les Kalnaï ont formé une nation vers cette époque, leur développement administratif et les mythes qui ont suivi parlent d'un antique royaume Kalnaï, âge de légendes et de héros. Plusieurs vestiges datés de -6.000 à -5.000 laissent imaginer que les Kalnaï ont également commencé à se spécialiser et à développer leur commerce. Pour répondre à leurs besoins administratifs et faisant suite à des efforts culturels en ce sens, les Kalnaï ont inventé un alphabet primitif, encore très éloigné d'une écriture, mais dont les idéogrammes ne sont pas sans rappeler un système syllabaire simpliste.

Les Abads, Terns et Radites se sont enfermés dans un suprème isolement, concentrés sur la construction d'Abadis de plus en plus grands, il semble qu'ils aient également utilisé un début de monnaie sous la forme de pierres taillées et de métaux et pierre précieuses, mais l'inexistance d'échanges avec l'extérieur laisse planer le doute sur cette utilisation.

Au nord-est, les peuples Exoristiques ont poursuivi le bannissement de familles entières et ont rapidement colonisé les plaines alentours. Ils ont également rencontré les Koreuz au nord et leur rencontre avec les Exolleurs a donné naissance à une vague d'innovations culturelles. Hélas rapidement terminée deux siècles plus tard avec l'arrivée des Fjördis qui ont commencé la colonisation de la péninsule. De nombreux squelettes scarifiés jusqu'à l'os prouvent l'existence de rites de mutilations rituelles et les restes fossilisés de mélanges de champignons et de mousses prouvent également l'utilisation de drogues hallucinogènes, probablement à des fins religieuses. On retrouve des traces de la religion Lleur dans le grand nord-est du continent, notamment chez les Kalnaï et Kaliiniens, ou encore chez les Couesnans et Prenosiens. Certains clans Fjördis auraient également opéré un synchrétisme en réunifiant le dieu des mers Volos et les esprit Lleurs, donnant naissance dans la région au mythe du peuple des mers les Volosides que l'on retrouvera plus tard dans d'autres mythologies.

LE CONTINENT OUEST :

Au nord, entre les deux continents, la culture des Spasmenides a suivi son mouvement précédent et a poursuivi son expansion vers l'est, ainsi que les affrontements avec les Kirik'Hans. Cependant il semble qu'ils aient aussi subi des descentes de Noringers venus de leurs montagnes et aient perdu quelques territoires. Les Bésites sont toutefois un peuple en plein essor et s'enrichissant grâce au commerce Fjördi et les commerçants du sud.

La culture Arkeranimique centrale est elle en plein recul, remplacée principalement par la culture de Vassilissides. On note toutefois quelques survivances chez les Pasolites ou les Ghaalides. Les Vassilissides, société matriarcale est la première (hors des inexplicables cultures Homos-homos) a vivre une distinction genrée de sa population (Voir "Aux sources du matriarcat toxique" des professeurs Wauque et Awère). Chargée des conseil de clans et de la chasse, les figures de femmes Kartotistes se retrouvent dans les Sagas orales qui prennent leur source à cette époque. Les hommes sont eux destinés à devenir marchands. La puissance des conseils matriarcaux Kartotistes permettent aux Vassilissides d'établir un réseau de diplomates dans tout le nord du continent et même chez les Kubernites et, à travers eux, tout le bassin central.

A l'est du continent, c'est la rencontre avec la culture (probablement prééxistante, mais non avérée jusque la) des Haches Dorées, dont les armes sont faites d'un bois luisant. Les rencontres avec les Yrdalars sont parfois sources de tensions.

Dans le grand nord, les Fjördis et la culture des Grands Fjörds auraient lancé une grande vague de migrations sur les mers du nord. D'ouest en est, les traces archéologiques de leur passage sont nombreux. Les archéologues soupçonnent que des glaciers ont pu servir de pont entre certains points et aider les Fjördis à canoter entre les continents. Cette thèse est bien sur reprise avec entrain par les partisans de l'hypothèse des glaces permanentes du grand nord, sensées avoir recouvert les mers entre les continents centraux et Est. Mais les Fjördis ont également connus d'autres apports majeurs à cette époque, leur commerce est florissant, leurs innovations et notamment le bordage des embarcations ont révolutionné leurs modes de transport et la naissance de nombreux éléments culturels comme les sagas orales qu'ils partagent avec les Kartotistes sont également à dater de cette époque.

Les nomades Yrdalar auraient opéré leur sédentarisation à cette époque, principalement autour de la cité d'Ulysaer. Cet établissement, voué à rassembler les clans Yrdalar, a été retrouvé il y a quelques années. Fait interessant, les 28 symboles retrouvés sur plusieurs constructions seraient la représentation symbolique des 28 clans constitutifs du peuple Yrdalar, notamment les Ponjt et les Kwizze, sources de nombreuses interrogations. Les Yrdalar rayonnent aussi par leur artisanat dans tout le bassin central grâce aux réseaux des Kyprites, puis des Nuberoéens.

Enfin, tout au sud et avant d'aborder le complexe chapitre du Bassin Central et des Nuberoéens, le présent ouvrage et votre humble auteur s'inscrivent en faux contre les théories qui y associent les peuples issus de la culture des Armateurs. Aucune preuve archéologique ne montre que les Armateurs n'aient profité du dynamisme Nuberoéen et qu'ils se soient intégrés à cette époque d'une manière ou d'une autre aux grands mouvements qui parcouraient la mer centrale. Il y a fort à parier qu'étant Mésopériques, des chercheurs peu scrupuleux (les docteurs Canard et Marault en tête) en aient automatiquement fait des Nubéroéens. Les Armateurs et les Wasa Afa ont fait bien d'autres choses, mais ils n'étaient pas Nubéroéens !

Ce qu'ils étaient c'est une culture à part, tournée vers le sud et les mers. Ils ont probablement colonisé les îles au débouché du bassin central vers cette époque et ont également achevé la domestication des Orques et Dauphins vers -5.800. Culture expansionniste, les Armateurs ont rencontré de grandes tensions, notamment contre les colons Sulanis à l'est, ou contre les Haches Dorées du nord-ouest. Ils ont toutefois perfectionné la navigation néolithique à cette époque, surpassant même les Sulanis dans ce domaine. Ils ont toutefois gardé des liens très solides entre les différents lieux de peuplement, preuve d'échanges réguliers, facilités par leurs nouvelles techniques de navigation.

LE BASSIN CENTRAL : L'ÉMERGENCE DES NUBEROÉENS

Apparue sur les côtes de l'ouest du bassin, les Nubéroéens incorporent majoritairement à leur culture des éléments Nusharites, Kubernites et Kyprites et quelques rites et traditions Sulaniennes ou Yrdalar. Les Nuberoéens sont nés du développement massif du commerce dans le bassin qui, depuis les plateaux des Nusharites jusqu'aux côtes des Kubernites a permis un développement sans pareil de l'économie des peuples locaux. Sous l'impulsion des Carpes à Génoises et autres peuples Kyprites, plusieurs villages côtiers, dont nous avons retrouvé les traces ont servi de point de départ à ce fort développement des échanges. Appuyés sur les Sulanis attirés par les promesses de richesses, qu'ils ont rapidement intégrés et recrutés, les Kyprites ont pris contact en quelques siècles avec la plupart des peuples du pourtour et ont mis en place un empire commercial sans précédent.

Pourtant, cet empire commercial a au moins connu deux autres influences majeures, tout d'abord l'administration Nusharite extrêmement développée qui a permis vers -6.600, la naissance du proto-état de Nushar I, mais qui a aussi infusé les hameaux commerciaux Kyprites jusqu'à les doter d'une administration quasi-étatique. Les Nusharites de plus en plus unifiés et forts de l'instauration de temples-palais et de l'émergence des négoçiants Harnak-Heurs, ont massivement contribué à la civilisation Nuberoéenne. Les Nusharites, centralisés et ayant établi un état se sont étendue et ont bénéficié en retour des apports lointains des Nuberoéens.

Le troisième apport majeur seraient les Kubernites. Ces derniers ont amené une base commerciale au nord, ainsi que la division du travail et de nombreux éléments de langages dont la langue Nuberoéenne est très fortement inspirée. Les Kubernites se développent toujours avec acharnement, néanmoins, si on note chez eux une proto-administration puissante, différents éléments marquant lui manquent pour qualifier ces ensemble mouvants de proto-état comme une culture plus puissante ou une religion.

Enfin, malgré leur repli suite à la défaite contre les Wasa Afa et l'influence commerciale totale des Kyprites chez eux ainsi que leur intégration progressive aux Carpes à Génoise, les Sulaniens ont également apporté un grand nombre des éléments culturels de leur civilisation. La navigation, l'artisanat mais aussi une culture du développement pacifique et de l'entente avec les voisins qui sont également constitutive des Nuberoéens.

Les cultures de Poronn, du Maïs brulé ou Gasmèdique sont rapidement en contact avec leurs voisins avec qui ils entretiennent des relations commerciale poussées et participent à l'établissement d'une culture Nuberoéenne. Comme pour les autres, de nombreux villages côtiers se développent pour intégrer des entrepots et quais primitifs et favoriser le commerce. Mais ce commerce favorise aussi le déplacement des idées et innovations, notamment la religion de Loppossom.

Les Lépurins à l'est ont rapidement converti les populations Sulaniennes à la religion de Loppossom et l'ont répandue à travers tout le bassin (en embrassant le commerce Kyprito-Sulaniens devenu par la suite la civilisation Nuberoéenne). On retrouve des traces de sanctuaires à Loppossom sur tout le pourtout et même a Ulysaer, la grande cité Yrdalar.

Les Nuberoéens sont ainsi issus de ce melting-pot de cultures et civilisations, toutes amenées à commercer massivement, toutes tournées vers le bassin central et, fort heureusement, toutes majoritairement pacifiques. Les Nuberoéens, majoritairement Kyprites ont été un vecteur majeur d'innovation et de mélange dans la région, donnant les résultats que nous connaissons tous : Développement rapide de villes, du commerce et du panthéon de Loppossom. Un âge d'or !

Explications HRP sur les Nuberoréens : C'est un ensemble culturel cohérent entre de nombreuses civilisations qui font leurs trucs, mais aussi pas mal de trucs communs, donc une nouvelle civilisation entre plusieurs joueurs. Les joueurs de ces civilisations constituantes peuvent faire des actions sur l'ensemble de la sphère des Nuberoéens qui sera de toute manière influencée par leurs futures actions.

Voila leur constitution exacte : 25% de Carpes à Génoise (Le commerce, le véritable centre, les plus grands ports), 15% de Nusharites (Institutions, influence, soft power), 15% de Kubernites (Production, spécialisation du travail, langue), 10% de Lépurins (Religion + quelques éléments culturels), 10% de Sulaniens (Navigation, équipages, position centrale), 5% d'Éleusiens (élites culturelles et voyageurs, souvent capitaines d'équipages Sulaniens, présents dans tous les hameaux), 5% d'Yrdalar (artisanat + la cité légendaire d'Ulysaer) et 15% du reste (Poronn, Maïs brulé et Gasmèdiques).

Classements pour ceux qui les ont loupés :

Civilisations qui ont le plus progressé pour le court terme (les plus hauts niveaux tout confondu) :
- Les Kuberna'Hans de @Geodude, les Fjördis de @fabian_, les Nusharites de @MachinChose1 et les Uruks de @Aedhr sont top tiers
- Les Kalnai de @Dodo , les Yrdalar de @Marv - Chef du Clan du Renne , les Eleusiens de @Le Grand Héria (Emi) , les Lépurins de @Fidèles du Grand Lopossom, les Wasa Afa de @Amiral chef des Wasa'Afa or smth et les Lleurs de @Lune ont une mention très honorable
- Les autres achtung ! Une civilisation c'est pas que de la grossbagarr, ou un culte aux chevaux ou de l'économie, c'est un tout ! Et votre MJ considère que la langue entraîne les arts, qui entraînent les rites, qui entraînent les traditions, qui entraînent l'expansion, qui entraînent la découverte etc ... être fort dans un domaine c'est bien, mais veillez à ne pas être complètement à la ramasse ailleurs !

Civilisations qui ont le plus progressé à long terme (ils gagnent le plus de points par tour)
- Les Uruks de @Aedhr , les Wuuhe de @Zhyma - Grand Papou des Wuuhe , les Fjördis de @fabian_  et les Yrdalar de @Marv - Chef du Clan du Renne sont top tiers
- Les Nusharites de @MachinChose1 , les Kuberna'Hans de @Geodude , les Kalnai de @Dodo et les Eleusiens de @Le Grand Héria (Emi)  ont des mentions honorables
- Les autres sont pas trop à la ramasse ça va, mais je limite l'écart possible dans ce domaine aussi (pas plus de 5 points de diff, actuellement c'est 3 points entre le max et le min)

Civilisations qui ont le plus glorieusé ce tour (Plus gros progrès pendant ces actions) :
- Les Uruks de @Aedhr
- Les Fjördis de @fabian_
- Les Eleusiens de @Le Grand Héria (Emi)
Leur méthode va vous surprendre : Leur méthode c'est de se répandre absolument partout et de s'ouvrir aux cultures extérieures (pas juste en commerçant timidement comme les autres, mais en aspirant toutes les bonnes idées qu'ils trouvent). Je ne promet pas que ces sphères culturelles vont rester unies jusqu'à former des empires sans jamais se dissocier, mais même si les Fjördis du nord du continent Est ne restent pas entièrement des Fjördis, ils vont influencer l'endroit ou ils se trouvent et Fabian le joueur aura réussi à répandre sa culture quand même, le MJ considère que c'est la gloier. Bien sûr, il y a de multiples bonne manière de jouer, mais celle ci en est certainement une.


Dernière édition par SergueiBorav le Mer 10 Aoû - 1:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [ADC] Aube des Civilisation VI   [ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Aoû - 8:42

Étude anthropologique datant de 1975 après l'An 0, par le professeur Golgoth Ibn Heks :

Après mon analyse de plusieurs semaines concernant la centaines de corps trouvées dans une fosse communes située à plusieurs dizaines de mètres sous le niveau de la mer dans ce qui semble être l'espace culturel nommé Zone Mhektapano-PaliUteuzienne, je peux désormais tirer quelques hypothèses qui me semblent proches de la vérité.

De nombreux corps présentent des déformations à l'arrière du crânes. Je trace un lien direct avec cette donnée vers la pratique communément admise par mes confrères experts de l'ancienne proto-civilisation Krabouy qui consistait à frapper régulièrement ses camarades sur cette zone à coups de bêches agricoles, souvent dans le cadre de la résolution de conflits quotidiens. Il faut cependant noter que ces blessures n'ont assurément pas causés la mort de ces individus. J'ai donc axé mes recherches ailleurs.

D'autres corps montrent un renfoncement au niveau des épaules vers l'intérieur de la cage thoracique. Cette particularité est une caractéristique phare des membres de la proto-civilisation Bhaal-Heks qui optaient pour cette position des épaules enfoncées, une peut comme pourraient le faire nos jeunes de banlieue - je persiste d'ailleurs à dire que leur manière de faire ça tout en invectivant les forces de l'ordre d'un "Bas le'c sale bâtard d'tes morts" est un héritage direct du proto-Mhektapa-Sanbhaal.

Plus jeune j'aurais pu conclure en une bataille importante entre les deux proto-civilisations ayant conduit à la mort de plusieurs centaines d'individus rassemblés dans cette fosse commune afin d'éviter les maladie. Cependant, l'expérience me fait émettre une tout autre hypothèse. Mes précédentes recherches en effet ont mis en lumière que pendant la période concernée - le carbone 14 révélant que les corps dateraient d'entre -7000 et -5000 - les Krabouys ainsi que les Bhaal-Heks étaient au pic de leurs relations d'amitié, excluant donc la thèse guerrière.
Non, ma théorie est tout autre. Celle-ci part du principe qu'au terme d'une célébration importante, sûrement un mariage au vu des quelques objets cérémonielles retrouvés dans la zone, quelques Krabouys belliqueux décidèrent d'appliquer la krabouyerie contre certains invités afin d'égayer la fête. La nature guerrière des deux peuples ainsi l'alcool aidant la chamaillerie, je pense que ce massacre est tout simplement le résultat d'une rixe alcoolisée de plusieurs heures ayant mal tournée - ou bien tournée, si l'on se place du point de vue des protagonistes.

Conclusion : nos ancêtres étaient vraiment des bourrins.
De l'étude de nos aïeux, 1975, Golgoth Ibn Heks
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Dodo
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MessageSujet: Re: [ADC] Aube des Civilisation VI   [ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Aoû - 3:25

Le Descendants

Cher ami,
Vous trouverez avec cette lettre ma recréation du conte dit des "Descendants", un thème extrêmement récurrent dans les cultures kalnaï, accompagné de quelques-unes de mes notes. S'il est bien entendu improbable que le conte ait été récité de cette manière spécifique, les divers thèmes mythologiques abordés, notamment sur la Stèle de Virsuné ou dans les Inscriptions de Rasimas, concordent particulièrement. Je ne vous fais pas un cours de mythologie comparative !




Au Commencement était le Premier Ancêtre. Il s'agissait d'un homme sage, et du tout premier des Ancêtres Vivants : il avait mené sa famille dans les montagnes et l'y avait installée et, après avoir bâti sa demeure, il avait commencé à conseiller et guider les siens.

(Notez, mon ami, qu'aucun des clans kalnaï ne semble s'être approprié la légende et l'aura du Premier Ancêtre pour lui-même : sa lignée semble constamment celle d'un autre clan, un point que vous relierez certainement aux recherches sur l'apparition du clan Laivas et à l’intégration chez les Kalnaï)



Le Premier Ancêtre avait eu un enfant, le Père, et lui-même avait eu un enfant, le Fils.
Un jour pourtant, le Premier Ancêtre mourut. Ses descendants furent catastrophés : comment pouvaient-ils continuer à vivre sans les conseils avisés de leur bien-aimé patriarche ? C'est le Père qui trouva une solution : en toutes choses, dit-il, il fallait s'inspirer de ce que faisait autrefois son père, et de la grande sagesse qu'il possédait.

Ainsi vécurent-ils durant de longues années, jusqu'à ce qu'un jour, le Père et le Fils se disputent sur l'interprétation à donner à un conseil.

(Je vous épargne ici les divers mythes associés aux conseils du Premier Ancêtre : alternativement, il recommande une période où débuter les semailles, a donné des conseils matrimoniaux, encourage à se méfier de la nuit, etc. Il semblerait que chaque conteur ait sa propre versions des conseils donnés, généralement pour encourager à une certaine vision du monde. Je vais tâcher de rester vague.)



Le Père voyait le monde d'une manière, et le Fils d'une autre : pour les membres de la famille, cette dissension en son sein était terrible. Ils en souffraient beaucoup, car, comme ils refusaient d'être d'accord, ils ne cherchaient pas à agir autrement que pour convaincre l'autre. Bientôt, la famille se retrouva en proie à la faim, au chaos, et au désordre.
Heureusement, le Père mourut.
Après une période de deuil, la famille réalisa qu'il s'agissait de la meilleure chose qui aurait pu arriver : il n'y avait alors plus de chaos, et suffisamment de nourriture pour tout le monde. Resté seul interprète des conseils du Premier Ancêtre, le Fils put appliquer avec justesse les recommandations qui avaient été faites.
Mais il découvrit bien vite que ce n'était pas suffisant : le Père, s'il n'avait pas toujours été d'accord avec lui, avait eu d'excellentes idées dans de nombreux domaines.

Il réfléchit alors, et comprit que le Père avait eu une grande expérience de la vie, et que, bien qu'il n'ait pas été d'accord avec lui, il était absolument nécessaire de l'écouter, car qui mieux que ceux qui ont de l'expérience pour enseigner comment agir ? Le Père était mort, mais ses leçons résonnaient toujours dans l'esprit du Fils.

Il les transmit à ses propres enfants, qui les transmirent aux leurs, et plus le temps passait, plus leurs familles étaient stables, car les voix de dizaines et de dizaines d'Ancêtres s'unissaient pour les guider.
Et c'est depuis ce jour-là que l'on révère les Ancêtres.



J'espère, mon cher ami, que cette retranscription vous intéressera. L'on sait aujourd'hui que le proto-état Kalnaï-1 était organisé selon un principe de vénération profonde des ancêtres, et je pense que ce conte, évidemment introduit après l'organisation du proto-état (on ne le retrouve quasiment pas hors de l'aire culturelle Kalnaï-1) a permis de légitimer cette société. Il s'agit bien entendu d'une simple théorie, mais je donnerai très bientôt une conférence [...]
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SergueiBorav
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SergueiBorav


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MessageSujet: Re: [ADC] Aube des Civilisation VI   [ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Aoû - 1:03

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Cité Nusharite vers -3200 - Vue d'artiste

Tour 3 - Fin du Néolithique supérieur

Carte : https://lonoyarl.sirv.com/Carte%20tour%203.jpg


Invention de l'écriture et la naissance de Kalnaï II

L'époque qui va de -5.000 à -3.000, marque la fin du Néolithique et de la préhistoire. Avec l'aboutissement de l'alphabet charaxeitophorme ("Gravé sur des tombeaux"), les Kalnaï ont plongé le monde et leur propre civilisation dans l'histoire. Les premiers écrits étaient probablement des listes funéraires que les chercheurs estiment être des inventaires claniques. Source de fierté et de richesse, la traçabilité des générations passées semble avoir occupé une place immense dans la culture Kalnaï à l'époque de Kalnaï II. Bien qu'ils soient souvents nommés à cette époque pour l'invention de l'écriture, les Kalnaï ont également une culture extrêmement riche, tournée autour du culte des ancêtres. Toutes les représentations retrouvées soulignent que les véritables dirigeants reconnus étaient bels et bien les esprits d'ancêtres morts, parlant par la voix de prêtres spécifiques, chargés de discerner le choix de l'ancêtre dans l'historique du clan. Individus exceptionnels, ces ancêtres choisis par les vivants pour diriger la culture Kalnaï semblent parfois avoir été choisis parmi les vivants en de très rares occasions et toujours dans le cas d'exploits individuels. C'est ainsi que le nom d'Ophélion, inventeur supposé de l'alphabet Charaxeitophorme (bien qu'il ne l'ait probablement que perfectionné et enseigné) nous est parvenu. C'est aussi à cette époque que les Kalnaïs connaissent une révolution urbaine avec l'apparition de nombreuses cités.

Les grandes civilisations : Nuberoréens et Kyproréens, Loppossom contre la Carpe Universelle

Mais, aussi grande qu'ait été cette culture, elle n'éclipse en rien la civilisation Nusharite qui connaît également de nombreuses transformations à cette époque. Grâce à leur administration et à des systèmes étatiques poussés, le royaume de Nushar I, après quelques transformations internes, a été le coeur battant de la religion Kyprite apparue sur les côtes ouest du bassin Nuberoréen. Le commerce des Carpes à Génoise et des Nusharites, d'une extrême puissance, a aidé à la transmission et l'extension de cette religion, variante des religions Loppossomites qui les ont grandement influencées. C'est sur l'état Nushar II que s'est bâtie la séparation entre Nuberoréens, les Loppossomites, à l'est et les Kyproréens, Kyprites, à l'ouest. Ces deux grands ensembles civilisationnels rivaux s'affrontent commercialement et administrativement puisqu'on voit certaines cités de Poronnie ou Kubernites édicter des lois pour ou contre l'une des deux religions à des intervalles rapprochés.

L'omniprésence de la religion Loppossomite a été contrée par Nushar II, principalement grâce à la puissance des marchands Carpes à Génoise et l'intégration progressive des cités Kyprites dans l'ensemble étatique de Nushar II. Cet état, disposant d'un pouvoir commercial implacable a ainsi pu étendre la nouvelle religion. Celle ci, basée sur le couple divin central de la Carpes Universelle et de la Sublime Génoise, voit ses origines dans le couple Loppossom / Chipper des Loppossomites. Toutefois, l'intransigeance des préceptes Loppossomites ne pouvait mener qu'au schisme. C'est à cette période que les cités des Carpes à Génoises vont entrer de plain pied dans la révolution urbaine qui leur avait bien réussie jusque la. Développant de nombreux chantiers navals et améliorant les fortifications de leurs villes, les Kyprites (ou Carpa-Génois) se sont arrogé une grande partie du commerce du bassin Nuberoréen, désormais coupé en deux.

Mais les Carpa-Génois ne sont pas les seuls à avoir axé leur développement sur le commerce maritime et les cités Kyprites doivent bien concéder aux cités Kubernites une plus grande attractivité. En effet, la côte Kubernite voit se développer à cette période de nombreuses cités marchandes portuaires, faisant une très grande place au confort des marchands étrangers, construisant des temples à Loppossom (bien qu'étant majoritairement croyants de la Carpe Universelle eux même) et offrant aux équipages de nombreux loisirs. Les Kubernites vont ainsi profiter largement de ce commerce, mais aussi de la conccurence entre Kyproréens et Nuberoréens en représentant un juste milieu. Enfin, leur position centrale et les immenses routes qu'ils construisirent vers le nord, ont également permis l'arrivée en masse de bijoux, outils et matériaux exotiques des terres Arkeranimiques, notamment depuis le Kartotistan.

En face, sur l'autre côte du bassin, la civilisation Nuberoréenne a difficilement vécu ce schisme et cette séparation, ainsi que le retrait d'une partie des échanges et du commerce. Les Lépurins notamment en sont les premières victimes. Leur intransigeance religieuse faisant fuir les navires et équipages Kyprites et Sulaniens, majoritairement croyants de la Carpe Universelle. Néanmoins, on date aussi à cette période la naissance du proto-état théocratique d'Ossomie, autour de l'oracle du même nom. Si les Loppossomites rencontrent une rivalité innattendue à l'ouest, ils étendent avec succès leurs croyances à l'est, puisqu'après les Tizi'Ghan et les Eleusiens, les Wuuhe habitants du pic de Rochenoire semblent avoir opéré un synchrétisme entre leur religion et celle de leurs voisins. le Grand Kayou est ainsi assimilé à Loppossom, Jakuu est assimilé à Chipper ... tout ceci venant renforcer le panthéon Loppossomite. Mais ce n'est pas tout, les Lépurins, toujours appuyés sur la religion Loppossomite, verra le mariage se codifier de plus en plus à cette période. Ainsi, les vestiges d'urnes funéraires nous informent-elles que les mariages homosexuels étaient parfaitement reconnus et acceptés, les couples masculins formant même des bataillons de soldats d'élite, dont le légendaire bataillon sacré de Posma. D'autres vestiges nous donnent plus d'informations la dessus, mais les archéologues divergent sur le sens à donner. Selon ces vestiges, les couples homosexuels d'hommes sont appelés les Lopposodomites, les couples homosexuels féminin sont nommés les Loppochattemites ... les chercheurs sont perplexes quand à la traduction de ces termes.

Dans le sillage : Les autres cultures du bassin Nuberoréen

Autour de l'extraordinaire source de nouveauté et d'échanges que représente le bassin Nuberoréen, on trouve également les Yrdalar. Les archéologues datent à cette période l'expansion vers les plaines du sud et l'importante croissance de trois des 34 clans Yrdalars identifiés. Cette culture a également développé des méthodes d'éducation et l'artisanat Yrdalar explose et s'exporte partout ou il le peut à cette époque. Des chefs Tizi'Ghans ont été retrouvés parés d'ornements marqués d'un loup ou d'un cerf, symboles artisanaux des principaux clans Yrdalars.

Plus au nord et toujours chez les Arkeranimiques, les Kartotistes ont connu de grands changements avec l'apparition d'un deuxième proto-état, en rivalité avec le premier. Les états identifiés comme Kartos II et Torkan se sont affrontés à de nombreuses reprises à cette époque, sans que l'un des deux n'arrive à l'emporter. C'est aussi une période de grande expansion pour la culture Kartotiste puisqu'on retrouve les traces de conseils Matriarcaux dans tout le nord ouest du continent. On estime que c'est à cette période que les Kartotistes ont subi le plus de transformations internes et ont commencé à spécialiser leur population.

En plein centre du bassin Nuberoréen, les Sulanis ont continué à développer leurs techniques maritimes et les premiers véritables "navires". Néanmoins, on date à cette période leur exode vers l'est. En effet, si la culture Sulanienne a continué à vivre dans certaines îles du bassin, les traces de grands mouvements de populations vers le sud du continent Bhleu ont été retrouvées, donnant naissance après un brassage avec les autochtones de la culture des Pirogues sculptées, à la culture des grandes Pirogues.

Les Éleusiens profiteront de la période en établissant la ville d'Éleusis sur l'île du même nom. Impressionnante cité de culture et d'innovation, elle doit tout de même concéder à Rochenoire la primauté commerciale de la région. Les ruines de la ville laissent toutefois imaginer des bâtiments monumentaux importants et de nombreux centres de savoir, dont certains sont identifiés à des hopitaux, fait unique à l'époque ! Le bâtiment central impressionne par ses dimensions et est sans doute le fruit du travail de dizaines de milliers d'ouvrier sur une période de plusieurs siècles. Les Éleusiens développent également leur langue à cette époque. Mais leur culture ne se concentre pas uniquement sur la cité d'Éleusis puisque les nombreuses migrations Éleusiennes dans tout le continent se poursuivent dans des voyages de plusieurs années parfois.

Il faut ici citer le peuple Wuuhe et l'Isolat de Rochenoire tout entier. Devenus, on ne sait comment, le centre commercial du sud du continent, le pic de Rochenoire a vu l'émergence d'un proto-état autour de la cité de Rochenoire et même l'intégration de tribus Tizi'Ghan sédentaires installées dans les plaines alentours pour profiter de l'attractivité de Rochenoire. S'étant emparés pacifiquement d'un bout de côte au sud, la ville de Rochenoire a développé le commerce maritime via les océans austraux, notamment avec les Wasa'Afa, les Sulaniens, mais aussi les peuples Mésoépériques de l'est, coupés de leurs partenaires commerciaux sur le continent Bhleu par la Grande Krabouyerie de -4.210.

Enfin, non loin au sud, les peuples des Armateurs et notamment les Wasa'Afa, vont poursuivre leur expansion sur les côtes ouest du continent. A l'instar des Kartotistes ils formeront deux proto-états thalassocratiques, la Fasie et le royaume d'Épèze qui vont, chacun de leur côté, contribuer à l'expansion de la culture des Armateurs. C'est à cette époque que naîtra la grammaire Wasa'Tonga ou que les "Kapeteni" et "Faamelego" Wasaafites deviendront une aristocratie maritime naissante.

Un développement passé sous silence : La culture Fjördi

Si le bassin Nuberoréen et les deux civilisations qui se le partagent sont un puissant moteur de développement et de technique, d'autres cultures prospèrent également sur le grand continent et notamment les Fjördis, très souvent oubliés des chercheurs. Moins favorisés par le climat et les terres qu'ils occupent, les Fjördis font toutefois preuve d'une capacité d'adaptation et d'expansion proprement hallucinante. Les migrations de la période précédente se sont poursuivie jusqu'à la fin du néolithique et donneront l'incroyable cité de Volosgrad (du nom du dieu Fjördi des mers : Volos). Cette cité installée au nord des montagnes Abadies et Kalnaï est un véritable centre pour la civilisation Fjördi pourtant éclatée sur toutes les côtes du nord. C'est tout naturellement de Volosgrad que naîtra le proto-état du même nom, enrichi grâce au commerce des Abads, des Kalnais, des Lleurs mais aussi des Spasménides ou encore des Armateurs ou des peuples Mésoépériques de la côte est avec lesquelles le contact a été prouvé sur de nombreux sites. Les Kalnaï ne parviendront pas à conserver le secret de l'alphabet charaxeitophorme bien longtemps (si tant est qu'ils aient essayé) puisqu'on retrouve des tablettes gravées dans Volosgrad dès -3.050. Cette adoption de l'alphabet Kalnaï est aussi une marque du développement d'une caste marchande Kalnaï au sein de Volosgrad et de la rencontre entre cultures dans ce nouveau creuset d'échanges dont le nord avait bien besoin.

Les autres cultures des deux continents : Croissance et isolement

Au sud de Volosgrad et voisins des Kalnaï, les Abadis semblent enfin sortir de leur splendide isolement par le commerce et les échanges. Si cette ouverture est frileuse, elle s'accompagne de changements drastiques dans la culture Abad et l'époque verra la naissance d'un proto-état Abad. C'est aussi l'époque du développement de leur artisanat et de leur économie et enfin l'adaptation du charaxeitophorme pour combler leurs besoins, donnant la variante dite "Abadeitophorme", alphabet qui diffère sur certains glyphe de son illustre voisin.

Les Tizi'Ghan ne sont pas tout à fait un peuple Nuberoréen et résistent à tout changement dans leur organisation sociétale. Ils sont néanmoins Loppossomites et élèvent à Loppossom des temples et autels au sein de leurs campements nomades. Ils bénéficient également des voies commerciales de plus en plus développées entre le sud du continent d'Hetiellé (continent central) et les cultures du nord-est, culture des côtes d'or, culture de Daï, culture Taïnate et même jusqu'aux Lleurs et aux Kalnaïs. Ils développent également à cette période un système d'éducation des jeunes complexe et abouti.

Les Lleurs et les autres peuples de la culture Exoristique de leur côté, ont étendu leurs territoires et continuent d'entretenir des relations avec leurs voisins. Mais c'est dans le domaine artistique que les Lleurs vont prospérer avec l'établissement de cités permettant à des artistes de subsister. On découvre aussi à cette époque dans le territoire Lleur les premiers tatouages et premiers instruments de musique. L'art Lleur est un puissant outil de communication et leurs croyances et religions s'exportent par le biais de chansons, poèmes et par leurs impressionnants tatouages.

Au centre d'Hetiellé (le continent central), les peuples Femyssiens s'étendent et colonisent la plaine, entretenant des relations pacifiques mais irrégulières avec leurs voisins. On date notamment à cette période l'apparition d'une langue Femyssienne complexe ou encore un art musical constitué de percussions primitives sans aucune commune mesure avec la musique Lleure qui s'étend très bien en territoire Femyssien. Ils développent aussi leur culture et sous des aspects peu reluisants avec l'apparition du terme primitif "Femboy" désignant les sangs-purs Homo-homo des sangs-mélés Homo-homo-sapiens. Ils adoptent également les symboles du mouton et du bélier vers -4.000.

Enfin, sur le grand continent, les Noringer sont les derniers à être évoqués ici. Puissante culture isolationniste, les Noringers voient l'apparition d'un proto-état centré sur la grotte de l'Artocestorix. La cité croit fortement mais exerce sur les Noringers une telle attractivité que le reste du pays semble se dépeupler progressivement, chaque chef Noringer préférant vivre proche de l'Artocestorix. Ils développent fortement leur productivité et leur artisanat et une caste de guerriers voit le jour au sein de leurs sociétés. Dans l'ensemble, les Noringers stagnent toujours mais parviennent toutefois à prendre l'ascendant, lentement, mais surement, sur leurs proches voisins.

Naissance de la guerre : Le continent Bhleu et ses cultures

Le continent Bhleu a été, de tout temps, ravagé par les conflits et les guerres, mais c'est à la fin du Néolithique supérieur que les Krabouyeurs et les Uruks ont perfectionné l'art du combat et de la conquète. Tout d'abord en -4.150 lors de la Grande Krabouyerie vers le sud.

Les Krabouyeurs ont vraisemblablement assemblé des dizaines de milliers de guerriers, renforcés d'auxilliaires Bhaal-Heks et ont lancé vers les territoires Taha'Tan une invasion surprise. Dépassés, les Taha'Tan ont tenu autant qu'ils ont pu derrière leurs fortifications mais n'ont pas pu endiguer la marée qui déferlait sur eux. Écrasées partout, les armées des Taha'Tan n'ont pu empêcher la conquète de leur pays par les Krabouyeurs dont de nombreux chefs de guerre se taillèrent de vastes territoires sur place. Les Krabouyeurs tentèrent de remplacer la culture Tahatienne sur place mais ne purent contrer la puissance religion de la grande Harpie. Siècle après siècles, les chefs Krabouyeurs sur place adoptèrent une partie des us et coutumes de leurs sujets et l'ensemble forma un mélange de Tahatiens et de Krabouyeurs : La culture Tabouyavite. La grande Krabouyerie ne s'arrêta pas la puisque dans les décennies qui suivirent, des attaques répérées eurent lieu sur les territoires de la culture des Mosaïques et des Pirogues Sculptées, donnant naissance à ce qui est parfois appelé l'empire Krabouy.

Les Taha'Tan, devant l'inexorable et meurtrière avancée de leurs ennemis, entreprirent de fuir et d'emporter avec eux les secrets les plus sacrés de leur culture : La fabrication des pirogues. Sans parvenir totalement à empêcher les Krabouyeurs d'apprendre des pirogues restées derrière, les Taha'Tan gardèrent tout de même un avantage décisif et fuirent d'abord dans les îles toutes proches, mais surtout de l'autre côté de l'océan ou ils se mélèrent aux cultures de Daï et des côtes d'or pour donner un nouvel ensemble, la culture Taïnate. La culture Tahatienne continue toutefois de vivoter faiblement dans les îles au large du continent Bhleu.

Plus au nord, les Uruks lancèrent, à peu près à la même période, une série de raids massifs contre les Laenirs et les Dourmons de l'autre côté des montagnes. Le passage des cols ayant été facilité par les alliés Bhaal-Heks, grassement payés en dents sonnantes et trébuchantes, les armées Uruks purent se déverser sur des adversaires pris au dépourvus et loin de faire le poids. Ayant ravagé les territoires de leurs ennemis pendant des années, les Uruks repartirent comment ils étaient venus en emportant des esclaves par dizaines de milliers, des richesses et en ne laissant derrière eux que désolation et ruines. Chez eux, ces esclaves (dont seulement le quart survécu, mais ce fut bien suffisant pour les projets des Uruks) furent mis au travail pour construire des barrages et digues afin de contrôler les crues des grands fleuves qui traversent le proto-état d'Uruk II. Si Kalnaï II, Volosgrad, Nushar II ou Rochenoire sont des berceaux de commerce et d'échanges, Uruk s'impose par la force et accapare les richesses du continent en s'assurant qu'aucune civilisation ne puisse contester sa suprématie.

Krabouyeurs et Uruks ont en commun une monnaie, la dent, mais aussi un allié, les Bhaal-Heks. Maîtres des cols et de la chaîne de montagne centrale du continent Bhleu, les Bhaal-Heks ont fait commerce de leurs voies d'accès et de leurs chemins. Profitant d'échanges commerciaux de plus en plus nombreux et du dépeuplement de territoires Laenirs et Dourmons, ils purent s'étendre dans les plaines à l'est sans conflit, occupant simplement des régions abandonnées. Il est avéré qu'ils tentèrent également d'envahir les territoires Fjördis du nord mais sans grand succès, poussant ces derniers à s'allier avec de petites tribus indépendantes locales pour former des ensembles plus puissants et, à terme, leurs propres cultures.

Les Laenirs ont été les premières victimes des raids Uruks. Bien que disposant d'une puissante armée, ils ne purent rien faire face à la technicité et l'entrainement des guerriers Uruks, largement en avance. Les Laenirs ont développé leur commerce et la vente d'esclaves, et ont tenté de réagir à l'invasion en adoptant une legislation centralisatrice autour de la cité d'Eirn mais sans succès. En rémision, les Laenirs ont subi un coup dont ils ne devraient se relever que très difficilement.

Les Dourmons ont payé un tribut moins lourd que leurs voisins du nord, mais ont tout de même perdu nombre de territoires et de sujets à cette époque. Protégés naturellement par le désert, mais aussi par leurs puissantes fortifications, responsabilité de chaque clan, les Dourmons sont parvenus à sauver les meubles et décourager les Uruks qui se sont rabattus sur les Laenirs déjà vaincus. Les clans Dourmons se sont centrés autour de plusieurs centre urbains fortifiés autour des rares oasis du désert et ont aussi profité des routes qu'ils avaient construit pour déplacer troupes et ravitaillements. Ils ont également développé à cette période la langue Dourmonne qui se complexifie, s'enrichissant sans doute de termes comme "Fuir", "Pitié", "Embuscade" et "Papa et maman construisent des écluses loin d'ici".


Le mot HRP du MJ :

Je suis conscient que certaines décisions peuvent sembler injustes, mais étant interprète de vos actions je m'efforce de les interpréter avec tous les outils que j'ai, c'est à dire principalement vos niveaux. N'hésitez pas à tenter des trucs fous (se jeter sur la surpuissante armée ennemie n'est pas fou, c'est stupide), genre des trucs qui se sont pas faits, complètement inédits, ou bien des grandes migrations, des organisations sociales a-historiques au possible, des techniques de combat/commerce osées au lieu des schémas classiques ... Par exemple : Pourquoi pas une phalange néolitique ? Il n'y a aucune limite technologique à cela. Bref, soyez inventifs, c'est pas notre monde et on se fiche de la chronologie historique, y'a des néanderthals homos-homos qui vivent encore et des orques et dauphins domestiqués je vous ferais dire ! J'ai tendance à bonusser les actions qui comprennent des trucs :
- Historiques mais pas déjà faits par les autres joueurs (Eugene Cernan, 11ème homme à avoir marché sur la Lune => tout le monde s'en fout)
- Dingues mais crédibles (C'était impossible jusqu'à ce qu'ils le fassent)

Bref, c'est des conseils pour ceux qui visent la vixtoier et qui vont gruiker, mais bien entendu, vous jouez comme vous voulez (tant que vous ne gruikez pas à mes oreilles).

Classements :

Civilisations qui ont le plus progressé pour le court terme (les plus hauts niveaux tout confondu) :
- Les Fjördis de @fabian_, les Nusharites de @MachinChose1 et les Lépurins de Silvio sont top tiers
- Les Kalnaï de Dodo, les Abads de Lucius, les Uruks d'Aedhr, les Eleusiens d'Emileen et les Wasa'Afa de Temudhun ont une mention honorable
- Les autres sont bof #vérites-de-mj #dur-a-entendre #serguei-sans-tabou (Essayez de faire des trucs malins que les autres nations ont pas fait au lieu de les copier avec un tour de retard ou d'investir une quatrième fois dans des meilleurs champs (Uniquement si vous voulez être en haut des classements et que vous cautionner un système oppressif et uniformisateur, quasiment concentrationnaire, de classement objectif des cultures !)
- Les Lleurs de Lune et les Wuuhe de Zhyma sont exclus de ce classement parce qu'ils sont en full roue libre et que c'est rigolo !

Civilisations qui ont le plus progressé à long terme (ils gagnent le plus de points par tour)
- Les Uruks d'Aedhr, les Nusharites de Machinchose, les Fjördis de Fabian et les Kuberna'Hans de Geodude sont top tiers
- Les Lleurs de Lune, les Wasa'Afa de Temudh, les Lépurins de Silvio, les Carpes à Génoise de Berlioz et les Kalnaï de Dodo ont des mentions honorables
- Une partie des autres sont pas trop à la ramasse, mais finalement je ne limite pas l'écart car faut bien que des civilisations périclitent (actuellement 6 points d'écart entre le max et le min)

Civilisations qui ont le plus glorieusé ce tour (Plus gros progrès pendant ces actions) :
- Les Abads de Lucius, mais principalement parce qu'il avait des gros retard
- Les Nusharites de MachinChose
- Les Fjördis de Fabian
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Temudhun Khan
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MessageSujet: Re: [ADC] Aube des Civilisation VI   [ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Aoû - 2:40

Le panthéon Wasa'Afa

Masoa s'éclaircit la gorge nerveusement. Il était toujours nerveux quand il devait passer au tableau, surtout avec cette peau de vache de professeur Asini, mais ce jour là il courait en plus de gros risques avec ce qu'il s'apprêtait à dire. C'était cependant son devoir de chercheur (enfin, futur chercheur) de se battre pour la vérité même au risque d'encourir une mauvaise note, ou pire... Bon, il savait pas vraiment ce qu'il risquait de pire qu'une mauvaise note, mais il avait besoin de se sentir un peu héroïque là tout de suite.

"Et bien, Monsieur Tagata, nous vous écoutons." déclara le sinistre enseignant chercheur à la mine austère.

"Oui, alors, heu... Le panthéon Wasa'Afa ! Comme vous le savez, la plus importante de nos divnités à l'Âge du Bronze était Matua'Ia, Père/Mère de Tout, sans doute la plus ancienne entité connue à ce jour ayant fait l'objet d'un culte de la part de notre peuple. On a en effet trouvé des gravures sur roche à l'effigie d'hommes ou femmes à tête de poisson qui lui sont attribuées et qui sont datées du Néolithique tardif." Holala, ils commencent à regarder ailleurs, ils s'emmerdent complètement ! Faut pas que je fasse des phrases trop longues ! "Comme vous le savez sans doute, notre programme scolaire nous enseigne qu'il s'agit même de la toute première divinité jamais vénérée par l'homme. Cependant, certaines études suggèrent qu'il serait dérivé du culte de Lopossom, plus ancien encore."

Le professeur Asini claqua sa langue en signe de désapprobation. "Vous divaguez, jeune homme. Lopossom est vénéré par ces dégénérés de Lépurins, et leur peuple n'a jamais rien produit à part les serre-têtes de bunny girls et les plugs anals à pompons. Comment pourrait-il être plus ancien et vénérable que Matua'Ia ?"

"Et bien, heu... Les recherches du professeur Dodomezil..."

"Dodomezil est un Kalnai libidineux qui va chaque soir se secouer la pirogue sur les tombes de ses ancêtres. Vous devriez plutôt prendre inspiration sur des chercheurs sérieux."

Masoa avait à présent les joues rouges. Ok, c'était sans doute pire que prendre une mauvaise note... "Hum... Bref, Matua'Ia a deux aspects, masculin et féminin. Sous sa forme masculine, c'est encore aujourd'hui un homme poisson, bien qu'on ait depuis inversé les parties de l'un et de l'autre et qu'on le représente plutôt maintenant avec un torse et une tête d'homme et une queue de poisson. Il est père de toute vie marine qu'il a créé en ensemençant les océans..."

"Hmhm..."

"Oui, je vais passer les détails, vous avez raison. Il a également donné naissance aux rivières, et bien entendu aux humains vu que nos ancêtres pensaient que nous venions de la mer et que c'était notre habitat naturel."

"Pensaient ?"

"Oui, bah, heu, c'est que..."

"Continuez. Au point où on en est..."

Masoa essaya de relire ses notes histoire de se donner un peu de temps pour se calmer les nerfs. En plus, ça lui évitait de croiser le regard de ce vieux schnock.

"Bref, il nous a aussi appris la pêche et c'est le patron des pécheurs, tout ça tout ça... Ensuite sous son aspect féminin elle est la déesse de la fertilité des sols et... heu... des f... femmes ?"

Il lança un regard inquiet vers son professeur, mais celui-ci avait l'air moins réprobateur. Apparemment, cette partie du sujet lui posait moins problème.

"Alors, ouais, elle nous a donné les céréales, même si c'est quand même son aspect féminin qui les irrigue et il s'occupe un peu plus qu'elle du riz parce que c'est à moitié des algues ou quelque chose comme ça."

"Quelque chose comme ça..."

"Oui ! Bref ! On la représente aussi bien sous les traits d'une femme à l'apparence parfaitement humaine et généralement enceinte que d'une vache, une chèvre ou une brebis." Ne pas mentionner la forme lapine, surtout ne pas mentionner... "D'après le mythe, elle a accouché pour donner naissance aux jumeaux Faa'Masino et Avega. Le premier est un dieu de l'ordre et de la sagesse, il nous a enseigné la navigation, le commerce, l'écriture, toutes les formes d'artisanat, la domestication des orques et des dauphins et il est l'ancêtre de notre peuple, en particulier des lignées nobles. Aujourd'hui il est souvent représenté portant une ancre de marine qu'il a forgée lui-même, mais à l'époque concernée les gravures le montrent plutôt avec un marteau et des planches."

"Et son aspect juriste ?" l'interrompit le professeur d'un ton sec.

"Oui... Heu... Il n'apparaît pas vraiment dans les sources écrites et iconographiques de l'époque, et on pense qu'il est davantage lié au développement du rôle de juge incarné par les aristocrates lorsqu'ils étaient en mer, qui n'est apparemment avéré qu'à partir de l'Âge du Fer. Donc j'ai choisi de ne pas en parler dans ce TP. Ensuite, pour ce qui est d'Avega, il semble y avoir eu une hésitation concernant son genre dans les plus vieilles représentation, mais il a fini par être dépeint principalement comme masculin. C'est une divinité davantage liée au chaos et à la destruction. Il commande les tempêtes et les tsunami, crée des récifs pour échouer les navires et est le père de nombreux monstres marins. C'est aussi le patron des pirates et des pillards, et il n'était apparemment pas exceptionnel que des équipages passent de la protection d'un frère à celle de l'autre selon si ils étaient en train de voler des marchandises ou de les revendre dans un autre port."

Plusieurs élèves pouffèrent, mais Asini fronça les sourcils. "Vous prêtez foi aux ridicules allégations selon lesquelles nos ancêtres seraient des voleurs ?"

"N... Non p... pas du tout pap... professeur ! Je... Je veux dire... On était de vaillants guerriers et des conquérants, haha ! Ha..."

"..."

"Bref, ensuite il y a Paa'Fine, qui a été engendrée par l'aspect masculin de Matua'Ia. Elle est la reine du monde des morts situés tout au fond des mers, mais elle est très sélective sur qui a le droit d'entrer dans son domaine. Ses critères semblent avoir changé au cours des siècles, aujourd'hui elle accueille ceux qui se sont montrés justes et vertueux mais il fut un temps où elle privilégiait les morts au combat et à l'Âge du Bronze il semble qu'elle privilégiait les bons marins et les négociants habiles. Ceux qui ne sont pas acceptés finissent plutôt dans l'estomac d'un requin ou d'un crabe, où ils souffrent mille tourments pour l'éternité."

Haussement de sourcil. "Hmm... Ce n'est pas la première fois que vous évoquez ce sujet, vous pensez que notre façon de représenter les dieux a changé au fil du temps et que donc nous ou nos ancêtres pourrions donc nous tromper à leur sujet ?"

"Ou... N... Nooon ?"


"J'aime mieux ça. Et les autres dieux ? Inoino par exemple ?"

"Et bien... On n'a pas trouvé de mentions de son culte avant l'Âge du Fer, doooonc..."

"Je vois." répondit le vieil homme sur un ton bougon.
Il tendit le stylo vers la feuille de notation et inscrivit :

Citation :
Hérétique impénitent et antipatriotique.
Seule solution : Le vendre à un cabaret femyssien pour qu'on n'en entende plus jamais parler.
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SergueiBorav
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MessageSujet: Re: [ADC] Aube des Civilisation VI   [ADC] Aube des Civilisation VI - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 21:00

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Prise de Kaliin par les Uruks -2.060 - Vue d'artiste

Tour 4 - L'âge du bronze, -3.000 à -2.000

Carte : https://drive.google.com/file/d/14ylDrSyhzSACkDezF2ggLf-YfYuCjqox/view?usp=sharing


La croissance Kyproréenne

La période qui suivit immédiatement le début de l'histoire est très simple à définir puisqu'elle correspond à l'apparition de la metalurgie moderne et à l'avènement de cet alliage de cuivre et d'étain qui lui donna son nom. L'âge du bronze est advenu et a provoqué dans toutes les cultures et sociétés de grands bouleversements.

Chez les Nusharites du bassin central, la civilisation de Nushar II et l'ancien royaume ont laissé place à une coalition de cités états, rapidement désignées sous le terme d'empire Nusharite, au sein duquel prospèrent des populations d'obédiences et cultures différentes : Kyprites, Malans, Wasa'Afas et Nusharites y coexistent et prospèrent ensemble, donnant à cet état un formidable dynamisme. Après l'établissement d'un réseau routier et diverses innovations mineures en navigations, surtout portées par les populations Kyprites de l'empire, le roi semi-légendaire Ashro "Agostois" a lancé une série de réformes pour régenters, surveiller, mais élargir aussi, le pouvoir des cités états affidées. Mais dans le même temps, ils mena également des opérations militaires contre les cités Nusharites qui échappaient à son contrôle. Ces cités, en réaction, se militarisèrent rapidement et se dotèrent d'une administration, sinon équivalente, au moins similaire. Ces cités extérieures et principalement la cité d'Ashari menèrent à leur tour des campagnes militaires sur les peuples voisins comme les Sawazi, les Protonces ou les Kratres, sans grand succès toutefois.

Les populations Kyprites de l'empire des rangs desquels étaient issus la majorité écrasante de l'aristocratie intermédiaire de l'empire (capitaines de navires, marchands, chefs cuisiniers ...) se sont lancées à corps perdu dans la recherche scientifique et l'expérimentation de nouveaux navires. Sans grand succès puisqu'à part quelques chars à voile et des chars normaux, il n'est pas sorti grand chose des projets dantesques de navires roulants qui ont animé les milieux maritimes Kyprites lors de cet âge. Néanmoins les Kyprites ont également développé l'art des jardins qui agrémentent les splendides villes Kyprites de Carpemer et Drouons mais aussi les cités Kyprolévantines de Mons, Biser et Génoise. Enfin, le chant Kyprite apparaît également à cette époque, les archéologues datent le fameux chant "Genovesa aternau s'amorosa de Escarpa" de -2.680.

Si le coeur de la civilisation Kyproréenne est bien l'empire Nusharite et ses cités, d'autres peuples sattelites continuent de profiter de ce dynamisme culturel, c'est par exemple le cas des Nokypriotes insulaires, des Dronces, des Malans et même en partie des Wasa'Afa du sud avec lesquels les liens sont très serrés. Toutefois, la place des Sulaniens et des cultures associées comme les Ulandrides ou les Sulans, reliquats de populations n'ayant pas émigré vers l'ouest, est particulière. Majoritairement Loppossomites et Kyproréens, ils forment toujours les équipages des navires marchands qui font du bassin central le berceau d'un commerce florissant. C'est aussi à cette époque que les Sulaniens améliorent leurs embarcations et découvrent le bordage cousu. Les Sulaniens forment un pont important entre les Kyproréens et les Nuberoréens qui s'affrontent culturellement sur le bassin, menant parfois à de petites escarmouches navales entre mercenaires Sulaniens et Wasa Afa affidés à un camp ou à l'autre. Mais les Sulaniens sont également une porte vers le lointain et vers les ressources exotiques du continent Bhleu que leurs cousins des Grandes Pirogues commercent avec Rochenoire et ou les rachètent les Sulaniens.

En parallèle des peuples Kyproréens, les Wasa'Afa au sud continuent de se développer et de s'inspirer. Toujours maîtres des mers du sud et de l'ouest, ils poursuivent leur colonisation des côtes en développant leurs navires. Mais les Wasa'Afa inventent également l'écriture à cette époque ainsi que la metalurgie du cuivre. C'est aussi l'époque de l'avènement de Matua'la et de la constitution d'une religion organisée récompensant les méritants et les héros. Enfin, ils établissent aussi vers -2.450 les jeux Taga'Vaavai qui connaissent un petit succès dans leur région et attirent marchands et puissants des tribus alentours.

Toutefois, le commerce du bassin central ne pouvait pas se développer indéfiniment sans interruption ou contretemps. Et ces limites sont de taille et au nombre de deux.

Renaissance de Kuber et la deuxième Yrd : L'avènement du nord

Tout d'abord, les peuples Kubers du nord ; Ces derniers disposaient d'un réseau de villes portuaires d'envergure, agréables et toujours ouvertes aux marchands en ces temps de grande tension entre Kyproréens et Nuberoréens. Mais, le rapprochement des élites urbaines de ces cités, à mené à l'établissement de cités états complexes comme Uberk, Enan et Afas, dominant et dirigeant un important et riche territoire. Ces réformes aristocratiques Kubers se sont faites brutalement dans une société parfaitement égalitariste et ont conduit à la création de plusieurs entités étatiques entre -2.700 et -2.450. Les Kubers ont également amélioré de nombreux domaines de leur culture ou ils accusaient un retard, et ils le firent en allant chercher chez les autres ce qui leur manquait.

L'autre limite au développement du commerce dans le bassin central est à chercher chez les Yrdalars.

L'âge du bronze a été faste pour les Yrdalars qui ont relancé avec vigueur leurs conquètes, en ciblant cette fois ci leurs voisins à l'ouest et les peuples de la culture des Haches Dorées. Etablissant de nouveaux clans et colonisant de nouveaux territoires, les Yrdalars disposent désormais d'un immense territoire cohérent et relativement homogène malgré les particularités distinctives de chaque clan. Cet immense territoire leur permet de faire affluer de nouvelles ressources et produits artisanaux vers le bassin. Trois nouvelles cités apparurent le long du fleuve frontière du sud qui séparaient la Yrd de leurs partenaires Gasmèdes. Cet afflux de biens et de populations a provoqué tout au long de l'âge du bronze, un basculement du centre de gravité commercial du bassin, des côtes Kyprites à l'ouest vers la côte nord des Kubers et des Yrdalars.

Mais ces deux peuples n'ont pas seulement développé leur commerce à l'intérieur du bassin, ils ont également ouvert des routes et des marchés vers l'extérieur. Les contacts entre Kiriks et Kubers sont avérés dès -2.450 et les ornements retrouvés en territoire Noringers, datés de -2.500 ne laissent aucun doute quand à leur origine Kubernite. Les Yrdalars ont également poursuivi le développement de leur commerce vers les Gasmèdes et leurs propres clans bien sur, mais ils ont également profité de l'extension du commerce Kartotiste et, à travers lui, du commerce du nord tout entier.

Les peuples du nord du bassin central ont donc coupé l'herbe sous le pied des marchands des Kyproréens croyants de la Carpe Universelle et des Nuberoréens Loppossomites convaincus. Mais les Loppossomites de l'époque étaient bien loin de jeter l'éponge.

Le renouveau culturel des Loppossomites

Les Loppossimites, représentés principalement par les Lépurins mais aussi par les Tizi'Ghans, les Wuuhe et les Éleusiens, découvrent l'écriture à cette époque en -2.320. Les apports du Charaxeitoforme Kalnai sont évident et auraient été rapportés par des convois Éleusiens au sud. Quoi qu'il en soit, cette variante Nuberoréenne du Charaxeitoforme est un grand bouleversement chez les peuples Loppossomites, mais c'est surtout le calendrier Loppossomite qui va bouleverser l'organisation sociale des lépurins et en petite partie des éleusiens. Rythmes agricoles, célébrations religieuses ... les mois de Loppossomier ou Chipperembre s'égrènent et dictent la vie des lépurins qui y obéissent avec d'autant plus de zèle que ces jours, mois et années sont marquées par Loppossom et bénis par lui. A noter également l'installation de communautés lépurines dans les montagnes au sud vers cette époque.

Les Éleusiens, s'ils ont profité du calendrier de Loppossom, n'en ont pas fait le centre de leur vie et n'ont pas bénéficié de tous ses avantages. Par contre, les tablettes hyéroglyphiques éleusiennes du temple d'Elis révèlent que c'est à cette époque qu'est née la garde d'Éleusis sur ordre du grand Heria. Petite armée entraînée et bien armée, la garde d'Éleusis défend la ville du même nom et ses secrets contre les agressions extérieures. Secrets parmi lesquels se trouve toujours la médecine, l'hygiène, la santé qui est devenu la grande spécialité des éleusiens et dont les communautés éparpillées sur le continent dispensent les applications et conseils pratiques aux chefs et puissants des tribus et clans voisins. Ce faisant, la disapora éleusienne est acceptée de tous et même protégée par les chefs tribaux d'autres cultures.

Plus à l'est, la puissante cité commerciale et artisanale de Rochenoire achève, avec la culturelle Éleusis et la pieuse Ossom, de former le triumvirat des cités d'Hetiéllé (nom donné par les Nuberoréens au sud du continent central). Mais cette troisième cité se retrouva bientôt au centre de tensions et de bouleversements sociologiques et technologiques importants.

Les guerres de Rochenoire

Grâce à sa position centrale sur la côte sud et, il faut bien l'avouer, l'absence de conccurence dans une région dominée par les nomades Tizi'Ghan et la toute jeune éleusis, Rochenoire est devenu un marché très important et un lieu de rencontre pour les mésoépériques de l'est et les commerçants du bassin central. Prospère cité commerçante, Rochenoire brille aussi par l'exploitation des métaux et minerais, encouragés dans cette voie par le Grand Kayou (nom Wuuhe de Loppossom). Si cet âge est unanimement nommé l'âge du bronze, il a bien fallu que ce bronze apparaîsse quelque part ... et, bien que les archeologues se disputent sur l'attributation de l'antériorité de la découverte, le consensus se fait autour des Wuuhe du pic Rochenoire qui disposent à la fin de cet âge, d'armement en bronze ayant leur pleine place dans l'antiquité. Le bronze c'est surtout l'avènement des casques, des cuirasse, des armes solides et perçantes et un bond spectaculaire dans l'art de la guerre et du combat. Rochenoire finit cet âge du bronze plus riche et prospère que jamais, mais également dotée d'un armement dépassant largement ce que le reste du monde peut produire.

Hélas pour eux, ces cuirasses, casques et armement n'étaient encore qu'à l'état d'ébauche quand les hordes Tizi'Ghan décidèrent de s'emparer de la ville d'Anhid et des côtes commerciales des Wuuhe. Lancés à l'assaut des territoires de Rochenoire, les hordes s'emparèrent, après avoir vaincu l'armée Rochenoire des biens, ressources et territoires qu'ils se répartirent. Toutefois, si les hordes nomades Tizi'Ghan parviennent à prélever un tribut à la ville d'Anhid, ils ne parviendront jamais à la contrôler totalement puisque les habitants de cette dernière, embourgeoisés par le confort apporté par les découvertes de Rochenoire et la sédentarisation, se sentent maintenant plus proches de leurs alliés "Montagnards" que des nomades venus les réprimer. Et les Tizi'Ghans nomades ne font pas grand chose pour obvier à leur réputation naissante de barbares aculturés à part adopter timidement l'écriture Chippoforme des voisins Lépurins et Éleusiens.

Les Tizi'Ghan ont, semble t'il, eu d'autres objectifs à cette époque. Après avoir vaincu Rochenoire, les hordes se sont tournées vers la côte nord-ouest ou ils entrèrent en contact avec les Ghénites qu'ils soumirent assez rapidement, puis avec les Taïnates qu'ils espéraient vaincre facilement. Toutefois, ils s'embourbèrent dans un conflit de plusieurs dizaines d'années avec les croyants de la Grande Harpie qui, encore traumatisés de leur défaite et de leur exil, avaient déjà transformé en profondeur leur société.

Soucieux de préserver les liens culturels avec les "frères" Taha'tans demeurés de l'autre côté de l'océan, les Taïnates ont adapté le culte de la Grande Harpie et leur propre culture pour pouvoir répondre à ces agressions. Prônant une philosophie du combat acharné, des embuscades, des petites attaques ininterrompues et les coups d'éclats maritimes rapides. Les Taïnates pillaient les côtes Krabouy et Tabouyanites depuis déjà quelques siècles quand les Tizi'Ghan arrivèrent. Les traces de ces combats sont nombreuses et laissent supposer quelques victoires majeures des Tizi'Ghans pour une infinité de petites victoires Taïnates dont les raids étaient imprévisibles et ont couté la vie à de nombreux cavaliers de la horde. Toutefois, la fin de ce conflit viendrait finalement de la Grande Invasion de la fin de l'âge du bronze décrite plus loin, ce qui n'empêcha pas les Taïnates de poursuivre assez librement leurs activités et pillages à l'est, mais aussi au nord ou le commerce se développait fortement.

Volosgrad, la perle du nord

Au nord justement, le monde semble tourner de plus en plus autour de la cité de Volosgrad qui accapare en son sein l'essentiel du commerce des mers du nord et des côtes. Plateforme d'échange essentielle entre peuples pourtant cloîtrés chez eux comme les Abads, les Noringers, les Kalnai et les Lleurs. Les Fjördis de Volosgrad remplissent un rôle essentiel de facilitateur dans la région et en sont récompensé par l'afflux de ressources et biens qui transitent par chez eux. Une grande communauté Kalnai vient d'ailleurs s'implanter dans la ville qui bénéficie de leurs savoirs faires précieux en termes d'infrastructures et de fortifications. L'apogée du pouvoir Volosgradien à cette époque est atteinte en -2.700 lors de la construction de réseaux routiers entre Kartotistes, Fjördis et Noringers qui verront un accroissement phénoménal du commerce. Enfin, le dynamisme Volsogradien a encouragé le développement des petites communautés côtières et, par ricochet, une augmentation de la natalité dans toute la région ou de petits hameaux se dressent pratiquement en villes.

Les Noringers sont devenus, en très peu de temps, le deuxième poumon économique de la région. En effet, si les fidèles de l'Artocestorix étaient jusque la restés plutôt discrets et renfermés, ils se sont distringués au cours de l'âge du bronze. Pourquoi ? La réponse est dans le nom ! Pratiquement au même moment que les Wuuhe de Rochenoire découvraient le bronze, les Noringers en faisaient de même séparément et acquérraient de leur côté les même progrès technologiques dus à la découverte de cet alliage. Rapidement conscients de leur armement supérieur, les Noringers ont fondu sur leurs voisins orientaux des Spasménides et ont broyé l'armée des Bésites, des Khaners et des Saalides doublant la taille de leur territoire.

Plus à l'ouest, les Kartotiste connaissent aussi un formidale essor commercial mais aussi culturel ! Les kartotistes s'organisent autour des conseils puériles, composés entièrement de femmes et dispensant conseils, décisions et justice aux communautés Kartotistes, mais aussi à l'extérieur et aux tribus voisines. En effet, la réputation de médiateurs des représentantes des conseils puériles n'est plus à faire et les demandes d'arbitrage envoyées à la cité d'Ecar ne sont pas rares et jamais sans conséquences. Les Kartotistes développent également leurs rites et sacrements, le commerce et irradient d'une culture revigorée au cours de cet âge du bronze.

En marge de ces peuples, les Femyssiens entreprennent une réforme de la horde Femboy, dotant chaque guerrier de son arc et son cheval et élisant un grand prince UwU suprème, les Femyssiens développèrent leur art militaire et le contrôle des territoires qu'ils occupaient déjà.

Si les peuples du nord connaissent un véritable âge d'or, c'est moins le cas des peuples Adynatophiques comme les Lleurs, les Kalnai et les Abads qui semblent déterminés à ne sortir de leurs montagnes et de leurs cités qu'en de rares occasions et à permettre l'entrée d'étrangers qu'en de plus rares occasions.

La culture des grands monuments et des ancêtres

Les Kalnais et la toute nouvelle confédération d'Uksen-Khol ont pourtant construit des infrastructures à grande allure. Des routes, des ports, des entrepots et rassemblent autour d'eux tout le commerce possible, toutefois ils sont éclipsés sur ce point par la puissance de Volosgrad et servent principalement d'intermédiaires pour les biens Femyssiens prenant la route du septentrion à travers les hautes chaînes de montagnes. Les Kalnai ont également créé la première bibliothèque du monde à Ogtokin et entreprennent habilement de rassembler tout le savoir qu'ils pourront récupérer, ils développent pour cela leurs relations avec les communautés éleusiennes installées non loin de la vallée de l'Uksen Khol au sud ouest.

Leurs voisins Abads ne sont pas en reste et concentrent leurs efforts à l'âge du bronze sur l'acquisition d'une force économique nouvelle. La encore il servent surtout d'exportateurs vers Volosgrad mais développent fortement leur royaume à cette période. L'influence du grand Huel-Bec, dirigeant divinisé des invalides, est très forte sur ces terres ou les boiteux sont rois et ou les mutilations volontaires ne sont pas rares. Le caractère sacré de la souffrance et de la mutilation est avéré par des poteries et gravures. Les Abads adoptent également l'alphabet Charaxeitoforme de leurs voisins.

Enfin, les spécialistes de la période ne parviennent pas à comprendre les immenses pièges installés par les Lleurs sur leur territoire. Tranchées, trous, trappes, pieux, collets gigantesques ... l'hypothèse religieuse a rapidement été écartée après la découverte de nombreux charniers, démontrant l'efficacité de ce dispositif, inédit à une telle échelle. Le sous-continent Lleur entièrement piégé, il était naturel que leur population se transforme en guide pour marchands et que leurs élites s'arrogent le droit divin de commerce. La culture Lleure du néolithique supérieur et des débuts de l'histoire à l'âge du bronze sont toujours un mystère pour beaucoup d'archéologue et un "innomable bordel" pour beaucoup d'autres.

Plus au nord, les exolleurs et les exofjördis s'entendent toujours correctement, les un connectant le duo vers les terres, les autres les connectant aux réseaux commerciaux maritimes de plus en plus important. La péninsule se développe pacifiquement, ce qui n'est pas le cas de toutes les colonies Fjördis ...

Le Nürfjördland et le mythe de Pandore

Au nord de la Bhleusie, les colons Fjördis installés vers -6.000 se sont depuis longtemps mélangés aux autochtones et ont rapidement formé leurs propres ensembles, unis par le culte omniprésent de Volos, dieu Fjördi des mers et par la menace latente que les cultures Mégadorythiques (Laenors, Bhaal-Heks et Uruks) faisaient peser sur eux. Pour parer à ces menaces, l'union des trois principales composantes Mjölsides, Mésambres et Vörnes ont permis la création d'un proto-état au pouvoir décentralisé : Le nüfjördland.

Après des siècles de cohabitations, les rapprochements entre les fjördis du Nüfjördland et les peuples Uruks du sud, ont conduit à la signature d'alliance et de serments de protection entre les deux ensembles. De leur côté, les Uruks profitèrent du début de l'âge du bronze pour améliorer leur administration et développer leur proto-état qui, très étendu, menaçait de s'effondrer à n'importe quel moment. Ils trouvèrent toutefois un défouloir attirant pour les nombreux chefs de guerre ambitieux, aspirant à l'autonomie et à la puissance ...

Invasion Uruk du continent à l'ouest

Avec l'aide des connaissances navales de leurs alliés du Nüfjördland, les Uruks, attirés par les récits légendaires que faisaient leurs alliés des terres de l'ouest, lancèrent des raids sur les côtes du continent d'Hetiéllé, dont quelques uns revinrent, chargés de bijoux, d'esclaves, de soiries et d'un butin aussi précieux qu'exotique. Il n'en fallait pas plus pour que les premiers grands projets d'invasions soient lancés, avec l'aide enthousiaste des fjördis.

La première grande invasion fut composée de Fjördis, d'Uruks et de mercenaires Bhaak-Heks en petit nombre et visa particulièrement la culture des côtes d'or. Les peuples locaux pénosiens locaux tentèrent de résister dès qu'ils comprirent que l'attaque était d'une ampleur différente ... ils furent lourdement vaincus et asservis par leurs nouveaux seigneurs Fjördis et Uruks qui formèrent bientôt le royaume de Prenosi. Ce royaume deviendrait bientôt une tête de pont et ferait commerce de ses infrastructures, toutes prêtes à faciliter l'invasion du reste du continent. Petit à petit, au cours des siècles, renforcés par vagues de nouveaux habitants Fjördis et Uruks, le royaume de Prénosi développa une toute nouvelle culture : Les fjöruks. Ne faisant plus de différence entre les deux cultures d'origine, les Fjöruks attaquèrent sans répit le continent.

Le chef de guerre Odir, dont le nom est retranscrit dans des tablettes Kalnai de l'époque, lança tout d'abord une invasion du nord et soumis à son contrôle les Kaliiniens. Il affronta ensuite l'armée des Kalnai, pourtant en grande supériorité numérique, sur les rives de l'Uksen Khol et l'annihila. Cette victoire totale marqua la fondation du royaume de Kalijnük à l'entrée de la vallée, réduisant le territoire de la confédération d'autant.

Une nouvelle campagne, vers -2.090 visa particulièrement les grandes plaines à l'ouest ou les fjöruk affrontèrent les tribus femyssiennes des Asdroegeny qu'ils soumirent aux côtés des éleusiens locaux. Ces deux peuples opposèrent, selon les traces qui nous sont parvenues, une farouche résistance. Le royaume fjöruk d'Asdroek est avéré à partir de -2.060 au milieu des plaines du continent d'Hétiéllé. Ce royaume servirait rapidement de tremplin pour des expéditions toujours plus à l'ouest.

Le bassin central était relativement loin et prenait ces rumeurs d'invasion avec le calme caractérisant les grands esprits rationnels et éclairés qui se trouvent bien loin des combats. Pourtant, quelle ne fut pas leur surprise quand les nouvelles annonçant la chute de Mekenis et l'asservissement des Kenesides et des Eleusiens des côtes appartenant anciennement aux cultures du Maïs brulé. Les fjöruks construisirent bientôt des flottes et, s'ils ne lancèrent pas d'invasions supplémentaires après l'avènement du royaume de Nafjö, ils exigèrent des taxes supplémentaires et harcelèrent les navires et capitaines sulaniens et Kyprites, troublant le commerce entre Nuberoréens et Kyrproréens qui continuait d'exister.

Enfin, en -2.030, alors qu'ils étaient toujours en conflit avec les envahisseurs Tizi'Ghan, les Taïnates furent attaqués par une nouvelle vague d'invasion venue du premier royaume Fjöruk, Prenosi. Toutefois, ils ne tentèrent pas de résister et les prêtres de la grande Harpie obtinrent par leur rapide reddition, l'établissement d'un protectorat. Accompagné, qui plus est, d'une aristocratie Fjöruk que les Taïnates appelaient à venir pour compléter les réformes militaires engagées lors de l'âge du bronze.

Ainsi, après un siècle d'invasions, le continent central d'Hetiéllé voyait ses peuples et rapports de puissance complètement déstabilisés. L'apparition d'une nouvelle culture Fjöruk, l'installation de quatre royaumes ambitieux et d'un surprenant protectorat ont modifié le cours de l'histoire. Technologies militaires supérieures, tactiques de combat supérieures, tactiques maritimes supérieures ... les Fjöruks n'ont laissé aucune chance aux tribus qu'ils ont attaqué et qui composent désormais un solide corps d'auxilliaires pour la défense de ces puissants état.

Mais ce serait réducteur de réduire les Mégadorythiques (les bleus) à des invasions et des carnages, des fois ils construisent des trucs !

Naissance de Denbouyek

Faisant suite à leurs rapprochements et à la collaboration entre leurs cultures, les Krabouy et les Bhaal-Heks virent une cité croître à leur frontière commune. Denbouyek était apparue et avait rapidement obtenu le contrôle d'un territoire conséquent. Zone de rencontre et de commerce, Denbouyek est le paradis de la dent et des échanges. A Denbouyek on trouve des mercenaires Bhaal-Heks, des artisans Krabouy, des spécialistes Rhaal-Heuks et quantité d'autres populations qui ne seraient en sécurité nulle part ailleurs.

Les Krabouy de leur côté, développent leur culture et mettent en place les jeux du Swagbouy. Nouvellement convertis au culte de la Grande Harpie, ils place ces jeux sous son auspice. De ces jeux, ou chacun peut participer sans considération d'âge, de sexe ou de culture, doit sortir, à chaque fois qu'ils en ont besoin, un empereur Krabouy fort et costaud, unificateur des clans et autorité suprème de l'empire Krabouy. De fait, il règne sur les terres de Krabouyie et gagne son titre au lancer de bèche. Les Krabouys adaptent également le culte de la Grande Harpie, qu'il vont tordre selon leurs besoins, pour se rapprocher de leurs vassaux Tabouyanites qui ne démordent pas de leur religion. Cette conversion et adaptation donnera le particularisme Krabouy de la religion de la Grande Harpie.

Les Bhaal-Heks de leur côté, après des succès mitigés, opérèrent un changement radical de leur culture. Devenus des marchands et facilitateurs depuis les chaînes de montagnes qu'ils contrôlaient, ils ont fortement prospéré et sont devenus de grands marchands et artisans. Mais aussi des mercenaires très compétents et fiables, recrutés ça et la par les chefs locaux. Gardes du corps, recouvreurs de dettes, caravaniers ... les Bhaal-Heks s'étendent dans tout le continent et il n'est pas rare de retrouver une communauté Bhaal-Heks dans les villes les plus importantes.

Pourtant, la prospérité a une limite que les Bhaal-Heks connaissent bien et qu'ils ont pourtant oublié ...

Les guerres des cols

Les Laenirs et les Dourmons, attaqués et battus par les Uruks, se sont rapprochés dans la souffrance commune et ont connu ensemble une série de progrès et d'évolutions. Partageant les secrets dont ils étaient chacun détenteurs et adoptant une écriture commune, les deux alliés rattrapèrent leurs pertes à marche forcée. Les Laenirs tout d'abord en encourageant la natalité par l'intégration de tribus barbares du nord, mais aussi en capturant des femmes Bhaal-Heks dont ils feraient, une fois les captives ramenée à Eirn, des concubines à leurs guerriers les plus méritants. De fait, la démographie Laenir explose à l'âge du bronze.

Les Dourmons de leur côté vont développer fortement leurs fortifications, domaine dans lequel ils sont déjà parmi les meilleurs et partager leurs découvertes avec les Laenirs. Leur structure militaire changea également du tout au tout et de nombreuses améliorations vinrent renforcer les armées Dourmonnes.

Mais pourquoi ces progrès et efforts militaires d'un côté et de l'autre ? Et bien il semble que les deux peuples aient eu un plan et qu'ils l'aient appliqué avec la plus parfaite discipline ... Vers -2.100 alors que les regards des Uruks se tournaient déjà vers l'Ouest, les armées Dourmonnes et Laenir montèrent à l'assaut des montagnes Bhaal-Heks, défirent leur armée et s'emparèrent des trois plus importants cols des montagnes très peu défendus. Désignant sur place des responsables militaires communs, les deux peuples entreprirent ensuite de renforcer ces cols pour les rendre imprenables et empêcher à tout jamais les Uruks de revenir. Pandore ouvre la boîte d'un côté, mais les Laenirs et Dourmons l'ont fermée du leur.

Les Bhaal-Heks sortent très affaiblis de ces conflits ou leur infériorité militaire fut flagrante. Leur principale zone de peuplement coupée en trois tronçons les empêche désormais de rester les facilitateurs qu'ils espéraient être ...

Le mot HRP du MJ :

Petit changement de règles, désormais il y a un pool de 230 pts par tour. Soit 10 points par tour et par joueur, inéquitablement répartis bien entendu. A moins qu'un autre joueur narrive, il n'y en aura pas plus ! Si vous gagnez des points par tour, c'est que vous les aurez pris à un autre.

Classements :

Civilisations qui ont le plus progressé pour le court terme (les plus hauts niveaux tout confondu) :
- Les Fjördis de Fabian et les Nusharites de MachinChose sont toujours en tête du classement mais sont rejoints par les Wasa Afa de Temudhun
- Les Lépurins de Silvio descendent au classement et rejoignent les Kalnaï de Dodo, les Abads de Lucius, les Uruks d'Aedhr, les Eleusiens d'Emileen et les Wasa'Afa de Temudhun ont une mention honorable

Civilisations qui ont le plus progressé à long terme (ils gagnent le plus de points par tour)
- Les Uruks d'Aedhr, les Nusharites de Machinchose, les Fjördis de Fabian et les Kuberna'Hans de Geodude sont top tiers et sont rejoints par les Kartotistes d'Hgh
- Les Lleurs de Lune, les Wasa'Afa de Temudh, les Lépurins de Silvio, les Carpes à Génoise de Berlioz, les Eleusiens d'Emileen, les Yrdalars de Marv et les Krabouyeurs de Labtec ont des mentions honorables

Civilisations qui ont le plus glorieusé ce tour (Plus gros progrès pendant ces actions) :
- Les Abads de Lucius
- Les Wasa Afa de Temudh
- Les Kartotistes d'Hgh
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