Organisation de la société :
Chez les namthôs, ce qui différencie l'homme de l'animal, c'est sa capacité à innover, et à créer. Ainsi donc, les hommes qui innovent et qui créent plus que les autres hommes leur sont supérieurs, et donc, toute richesse, tout pouvoir, et toute notoriété se méritent par l'accomplissement d'une innovation ou d'une création. Cette logique s'applique aussi à la la procréation, effectivement, un homme ayant beaucoup d'enfant se distinguera plus dans la société, que ses pairs en ayant moins.
Ainsi donc, les namthôs vivent dans une société méritocrate, où toute notoriété, tout pouvoir et toute richesse se méritent par l'innovation et création. Mais si un grand inventeur, par exemple n'aura pas de mal à prendre place au sein de l'élite de la société, il devra se doter d'un grand patrimoine en richesse, pouvoir et/ou notoriété pour pouvoir la conserver pour ses descendants, ou bien ces derniers devront à leur tour se démarquer du reste de la population par l'innovation pour conserver la place acquise par leur aïeul. C'est ainsi qu'une aristocratie se superpose à la méritocratie. En effet les grandes familles de l'élite possèdent leur pouvoir et leur richesse depuis plusieurs siècles, grâce aux travaux d'illustres aïeux. Si parfois une nouvelle s'élève et une autre sombre, la situation conserve une stabilité, si bien que ce sont les mêmes familles qui dirigent depuis des siècles. Ceci est dû au fait que ces familles continuent toujours d'innover et de créer dans différents domaines, et qu'ils ne se privent pas d'acheter les innovations et inventions des autres, bien qu'en général, un homme venant tout juste de s'élever dans la classe dominante, recevra, et acceptera les propositions des mariages émanent des autres familles.
Tout ceci se retrouve dans l'ancienne religion namthô, qui est un syncrétisme entre culte aux ancêtres (car il faut honorer ceux qui nous ont créé, ainsi que les grands innovateurs/inventeurs) et un animisme.
Cette organisation sociale se retrouve bien évidement dans la structure urbaine. Ainsi, les classes dirigeantes vivent en générale dans de grandes tours, aux toits multiples et courbés, elles mêmes situés dans les quartiers où les lieux d'éducation et les lieux de cultes se situent. La puissance d'une famille se mesure donc par la grandeur des batîments.