La saga de Giliran
La saga de Giliran est l'oeuvre la plus importante du monde metallos. En effet, c'est dans celle-ci que se trouve la base de la mythologie du peuple metallos et ses trois principes absolus.La fondation du Restene av fjelleneVaste est le
slagmarken. Il était un homme appelé Gilir, le premier. Gilir rassembla les individus et en devint le chef. Ces gens s'appelaient les Metallos, selon la volonté de l'Alf. Cet homme avait un fils qui s'appelait Giliran. Gilir mourut de l'Hèl.
Giliran devint chef. Il avait encore la barbe courte et blonde. Il se rendit compte que l'Alf partait toujours rejoindre l'Alfheim. Alors il voulut s'y rendre. Il partit du
stedmor avec ses gens. Durement ils marchèrent. Toujours dans la direction d'où se couchait le soleil.
Mais moment vint où ils ne purent plus continuer, car l'Alf poursuivait sa course au-delà d'une immense étendue miroitante et liquide. Abasourdis et ayant perdu leur foi, les Metallos firent ici campement.
Voyant la situation, Giliran partit seul vers une haute montagne, à la recherche de réponses à ses questions. Tout près du sommet, Giliran fut confronté à une vaste paroi de pierre qu'il ne put escalader. Là, dans le roc dur, se forma un visage. Il dit : « Que tu t'approches ! Que je vais répondre à tes questions. » Giliran écouta le visage de pierre.
- Que mon nom est Thoring. Que je suis le seigneur de ces
fjell. Que tu saches que le royaume que tu cherches n'existe plus. Qu'en effet, l'origine du monde tu dois connaître. Que j'étais autrefois immense et sans fin, le
Thoringsøyle, je soutenais l'immensité du tout où il n'y avait rien. En dessous combattaient l'Alf et l'Hèl. Que le premier voulait la lumière et le blanc, et que le second les ténèbres et le noir. Que L'ensemble était parfait, que l'équilibre était absolu. Qu'existait alors l'Alfheim et l'Hèlheim.
Mais dans leur puissance, que je me rompis. Et que le Tout tomba dans le Rien. Que le monde fut déséquilibré. Qu'en me brisant, je créa le
slagmarken, que les montagnes où te tiens, les
Thoringfjell sont mes reste, preuve que le monde est né dans la violence. Que le Tout fut mis à égalité avec le Rien.
Que l'Alf arriva. Qu'il vous créa, vous et toutes autres choses. Que l'Hèl le chassa dans sa colère. Qu'il fit souffler un vent terrible sur le monde. Que mes restes furent mis à nu et que toutes choses de l'Alf disparurent. Mais que l'Alf revint encore : et qu'il put rester longtemps, il fit qui a été défait, créa la terre et toutes les choses purent prospérer.
Que tu honores l'Alf qui t'as fait, car que jamais tu ne pourras trouver son domaine, qu'il n'existe plus. »
Giliran demanda alors : « Ô grand être premier, l'Alf est plus proche de vous. Est-ce que mon peuple peut s'établir sur votre puissant domaine ? ». Thoring dit : « Que mes os sont froids et peu vivables. Que de forces il te faudra pour subsister ici. Mais qu'il en soit ainsi ! » Il ajouta : « Que le temps du monde je serai froid, mais que je t'en pris, écoute-moi encore parler. » Il dispurut.
Giliran retourna voir son peuple et lui raconta tout cela. Alors ils s'établirent là, dans le froid des montagnes, menacés par des forces de l'Hèl. Mais Giliran, qui écoutait Thoring, sut défaire les mauvaises choses. Le peuple metallos grandit alors ici. Giliran appella cet endroit le
Restene av fjellene.
L’établissement comme chef suprêmeAu-delà de ses qualités propres de dirigeants, Giliran semblait béni des dieux, car le dieu Thoring lui a parlé. Pour l'ensemble des Metallos, il n'y avait plus de doutes : Giliran était fait pour être chef et diriger le peuple avec l'aide des dieux.
Quand la barbe de Giliran fut longue et brune, il engrossa sa compagne de longue date, Duerilia. De celle-ci il eût un fils, et n'en eût pas d'autres, d'aucune autre femme. Il dirigea comme un sage son peuple, vantant la solidarité et la puissance de l'esprit.
Un jour dans la montagne, un chasseur, Darok, refusa d'aller chasser. Il disait : « Je suis grand chasseur, et j'amène de nombreuses prises. D'autres ne ramènent rien, et c'est sans compensation que les autres mangent sur mon talent. » Les chasseurs bredouilles lui dirent : « Ô Darok, ne t'énerves point, car nous sommes jeunes dans ton art. Apprends-le-nous, que nous puissions cesser de t'importuner. »
Mais imbu de son savoir-faire, Darok refusa. Giliran, qui était présent, lui dit : « A quoi bon être maître, si c'est pour que ton savoir meure avec toi ?
- Parce que leur enseigner ferait fuir le gibier.
- Alors, pourquoi n'es-tu pas heureux de partager les fruits de ta force ?
- Car je chasse pour moi.
- Et les autres ?
- Je n'en ai que faire. »
Furieux, Giliran le chassa dans la tribu. Darok n'était pas très apprécie. Il tint ensuite ce discours : « Mes braves, Darok était plein de talents mais mauvais pour nous et les dieux. Ce n'est pas cette attitude qu'il faut avoir. Le talent se transmet, les bénéfices se donnent.
Cet homme n'a pas voulu chasser pour conserver ses prises, c'est horrible chose que voilà ! Comment survivre si nous ne nous aidons pas ? Chacun doit travailler son dû pour la réussite de tous. Ces jeunes chasseurs sont revenus bredouilles, mais s'ils ne mangent pas, comment pourraient-ils traquer le gibier et nourrir d'autres ? Chacun peut manger ce dont il a besoin, si les réserves le permettent. A celui qui est nu sous la voûte du ciel, offrez un logement. A l'affamé, offrez votre repas. Je vous le dis, celui que ne respecte l'autre est indigne d'être appelés Metallos. »