Actuellement, nous disposons de 110 000 soldats espagnols, dont 70 000 gardes civils à l'entraînement pour passer pro, 60 000 soldats suédois et 40 000 soldats westphaliens, ces derniers sous les ordres de Grouchy. Il va nous falloir envoyer des interprètes au front pour organiser tout ce beau monde.
Voici la stratégie que je propose :
Les armées du Jura, de la Moselle et de Bretagne, ainsi que les troupes suédoises et westphaliennes, vont prêter main forte à l'armée du Rhin pour repousser les coalisés de l'autre côté du Rhin. Avec plus de 200 000 soldats, nous devrions être en mesure de retourner la situation en notre faveur. Une fois l'ennemi repoussé, Grouchy et ses westphaliens, ainsi que l'armée de Moselle, reprennent la Hesse et la Westphalie, tandis que le reste des troupes poursuivent les coalisés, soumettent le Bade-Wurtemberg, et dans l'idéal portent enfin secours à la Bavière. Ceci dit, ne forcez pas trop vos troupes, si la fatigue et le moral se font sentir ou si le temps devient défavorable, arrêtez-vous dans une place forte et prenez position. Restez en contact, si l'une des deux armées pressent de grosses difficultés, que l'autre la rejoigne.
L'armée du Nord et l'armée d'Aquitaine redescendent rallient l'armée de Provence en écrasant toute poche de résistance royaliste sur le chemin, et nous soumettons une bonne fois pour toute les royalistes. Nos forces se divisent ensuite en deux pour attaquer d'une part la Ligurie en passant par Nice, d'autre part le Piémont en passant par la Savoie et le Val d'Aost, du moins si la météo est favorable. Il faut à tout prix éviter d'être bloqués par la neige ou la pluie au milieu d'un col ou d'une montagne. Si une armée parvient à prendre Turin ou Gênes, elle s'arrête là et défend.
Les armées de Bretagne et de Vendée rejoignent les espagnols. Avec un officier présent il sera plus facile de défendre les Pyrénées.
L'inconvénient de ce plan est que Paris ne sera pas défendue, aussi il faut à tout prix éviter que le moindre front cède.
Si quelqu'un a à redire à ce plan, qu'il le fasse. Nous sommes dans une situation délicate et rien ne doit être laissé au hasard.