Général

Bon, puisqu'il faut que je m'y colle en premier, bande de lâches §

Une petite musique d'ambiance...

• Planète natale
  

La planète Shiri est une planète de taille moyenne, d'un diamètre de 15 852 km. Son atmosphère est en grande partie composée de diazote. Du fait de sa relative proximité de son étoile, la température y est, de manière générale, comprise entre 35°C et 70°C. C'est une planète aride, parcourue par de rares longs fleuves et parsemée de mers intérieures et de lacs, aux bords desquels sont construites la plupart des grandes villes, dont Solinar, la capitale, qui alimentent le reste de la planète en eau. Ses quelques forêts y sont soigneusement préservées.
A cause de la chaleur, les Shiriades, originairement troglodytes, ont pris pour habitude de construire sous terre. D'immenses panneaux solaires fournissent tous leurs bâtiments en énergie, méthode rudimentaire, mais efficace. Les rares bâtiments à l'air libre sont surtout des fermes artificielles, des antennes radio et des observatoires.
L'unique lune de Shiri, Mesun, n'est pas habitée. Sa petite taille, et son manque d'atmosphère et de ressources n'intéressent pas assez les Shiriades pour qu'ils y fondent une colonie.

• Description des Shiriades
  

Ils sont de type humanoïde, sans grande particularité physique, hormis leur peau blanche, parfois tatouée en divers endroits. Leur taille varie entre 1,60 m et 1,80 m, mais les historiens du CNRS (Centre National de Recensement de Solinar) ont trouvé des ossements datant de plus de dix mille ans, qui prouveraient que lors de la dernière période glaciaire, lorsque la température était plus basse et que les anciens Shiriades habitaient en surface, ils mesuraient en moyenne 1,85 m.
Toujours selon le CNRS, 73% de la population shiriade est composée de scientifiques, ou de personnel affilié. Il est à noter que cette importante proportion comprend non-seulement les scientifiques de carrière (42%), mais aussi ceux qui ont, pour les divers besoins de la population de Shiri, choisi une autre voie, bien qu'ils possèdent parfaitement les capacités requises (31%). Botanistes, chimistes, astronomes, physiciens, médecins, mathématiciens, sociologues, xéno-chercheurs en tous genres, tous sont élevés dès l'enfance pour être les meilleurs dans le domaine qu'ils choisiront. De fait, les Shiriades ont développé des connaissances dans toutes les branches, ainsi qu'une logique et un sang-froid qui leur sont propres. Ils préfèreront toujours sacrifier leurs intérêts personnels au profit de l'intérêt de leur nation, et puisque leur raison et leur logique annihilent tout sentiment qui pourraient les distraire, ils ne craignent qu'une chose : que leurs calculs soient faux.

• Gouvernement
  

Shiri est administrée selon un système monocaméral. Solinar abrite le Consulat, institution majeure composée de cent-cinquante membres, disposant tous des mêmes droits, et venant de tous les milieux sociaux. Les consuls, qui sont la plus haute autorité shiriade, ont pour tâche de proposer des lois spécifiques dans leurs domaines de compétences respectives (culture, commerce, économie, etc.). Les fonctions principales du Consulat restent avant tout la votation des lois, la médiation des conflits entre ses membres, la régulation du commerce entre les systèmes et assurer la sécurité de tous les citoyens de Shiri.
Les différents secteurs de Shiri sont dirigés par des gouverneurs, nommés pour quatre ans par la population desdits secteurs, et dépendent des consuls. Ils appliquent les lois dictées par Solinar, en plus d'administrer leur juridiction sur tous les plans.

• Architecture et vaisseaux
  

Les Shiriades, du fait de leur activité souterraine, ont l'habitude de construire en blanc, afin de bénéficier du maximum de luminosité. Leurs laboratoires et centres de recherches sont connus pour être les bâtiments les plus éclairés et les plus soignés.
En surface, les bâtiments sont également blancs, aux formes arrondies et aux larges baies vitrées teintées afin de réduire l'éblouissement de l'étoile.

Leurs vaisseaux sont construits dans le même style, ont des lignes épurées, dénuées de tout angle malvenu et donc de toute ombre superflue. Ils sont sans cesse améliorés, repensés, et les Shiriades n'hésitent pas à ferrailler un vaisseau entier pour le remodeler en adéquation avec leurs dernières découvertes.

La Shiritech est de loin l'organisme le plus important de Shiri, fondée en 885 CG, alors que les découvertes scientifiques et les succès des expériences se multipliaient. Les chercheurs en poste à l'époque ont voulu réunir leurs savoirs et créer un modèle de connaissance que les générations futures se devront de suivre. Aujourd'hui, la notoriété de la Shiritech n'est plus à faire : selon une étude de 2398 CG du CNRS, 82% des Shiriades lui font plus confiance qu'au Consulat. En plus d'être la plus grande université destinée à tous les futurs scientifiques, tous les autres organismes dépendent d'elle. Elle n'est pas privée pour autant, étant financée par le peuple, pour le peuple. Ses bureaux et laboratoires sont présents partout sur la planète, et c'est dans leurs locaux que les plus grands progrès technologiques se font.



Le Département des Sciences et du Développement Technique est la branche de la Shiritech dédiée à la recherche, et aussi la plus importante. Les chercheurs qui y passent leurs journées ont pris l'habitude de faire abstraction du temps qui passe au dehors, et il n'est pas rare de les voir déambuler dans leurs blouses blanches, leurs microlunettes relevées sur leurs cheveux ébouriffés, une plante alien ou un morceau d'un nouvel alliage à la main.
Les scientifiques du DSDT sont dédiés aux expériences dans tous les domaines, et ne fabriquent rien à partir de leurs découvertes. Par exemple, s'ils mettent au point un nouveau remède, sa formule sera transmise aux services médicaux, qui se chargeront de le fabriquer.



Le Centre National de Recensement de Solinar est la branche de la Shiritech dédiée à toute l'histoire des Shiriades. Ses membres sont chargés de recueillir toutes les informations concernant le peuple de Shiri, des premières traces de civilisation découvertes, au plat préféré des habitants du quartier riche de la capitale. Ce sont donc eux qui sont chargés des sondages concernant tout et n'importe quoi. Récemment, avec la découverte d'autres peuples, le CNRS tend à recueillir des informations sur eux, et non uniquement sur les Shiriades. Leurs banques de données sont immenses, labyrinthiques, et les locaux ne cessent de s'agrandir ; il est imprudent de s'y aventurer sans guide expérimenté. Heureusement, la sécurité y est optimale, et le réseau de surveillance est si efficace que depuis la création du Centre en 1113 CG, on n'a compté que douze disparitions.