Temudhun Khan Combattant suprême
Messages : 2750 Date d'inscription : 20/12/2011 Age : 36
| Sujet: De la morphologie des Deondrymar Mer 4 Déc - 21:14 | |
| Département de Xéno-biologie CMA de Solinar Docteur Elentalin Kravka Assistant Koratolan Daveuk
Étude anatomique d'un sujet Deondrym adulte
Observations préliminaires :
En premier lieu, nous tenons à présenter nos remerciements les plus sincères à nos collègues du CNRS pour nous avoir fourni le sujet dans un état de parfaite conservation et par des moyens tout à fait éthiques. Le sujet est humanoïde et mesure très exactement 312 cm pour une masse de 347 kg. Il est probable que leur structure osseuse soit responsable de leur poids relativement léger au vu de leur taille imposante ; Nous attendons toujours les résultats du labo pour connaître leur composition. Mon assistant Koratolan a fortement insisté pour faire un moulage des organes génitaux du sujet et a semblé fort déçu de découvrir qu'il s'agissait d'une femelle. Ce garçon semble avoir besoin de soin psychiatriques urgents ou devrait être confié au département de recherche en psychologie pathologique, ce qui lui confèrerait une plus grande utilité sociale. Son obsession pour le collage semble avoir quelque chose d'un peu malsain. La deondrym est recouverte d'une épaisse fourrure blanche qui semble indiquer un milieu d'origine de type polaire. Plusieurs plaques à priori constituées du même matériaux que son squelette sont visibles sur son corps, ce qui indique que cette espèce possède un exosquelette en complément de son squelette interne, et il arrive que les deux soient soudés. Des plaques exosquelettiques sont situées sur le front, les joues, le menton, le torse, le long de la colonne vertébrale et au niveau de plusieurs articulations. Par ailleurs, le crâne est en grande partie apparent. Sans cela, il est probable que la boîte crânienne de ces créatures aurait été trop réduite pour qu'ils puissent atteindre un degré d'intelligence assez élevé pour voyager dans l'espace, ou même fabriquer des outils. La tête est ornée d'une imposante paire de cornes d'une grande solidité. Les yeux sont d'un vert approchant de l'émeraude et la pupille fendue verticalement. Une étude superficielle nous laisse supposer que les Deondrymar ne distinguent pas les couleurs mais sont nyctalopes et voient la chaleur. Si comme nous le pensons leur espèce est apparue dans un climat polaire, il ne fait aucun doute que de telles habiletés lui ont permis de s'arroger une place de choix dans la chaîne alimentaire. Les oreilles sont pointues et semblent pouvoir se refermer afin de se protéger du froid. Une imposante truffe bleutée surplombe un bec court et légèrement arrondi. Épais et solide, il est acéré à son extrémité. Nous pensons qu'il peut aussi bien briser un os que déchiqueter de la viande, et que sa langue fine, allongée et couverte de petits barbillons lui permet d'aspirer la moelle osseuse. Par ailleurs, les mains sont dotées de quatre doigts dont un pouce opposable, tandis que les pieds ne comptent que quatre orteils. Tous sont pourvues de griffes acérées d'un blanc immaculé. Nous avons aussi trouvé des coussinets sur la plante des pieds et sous chaque phalange des orteils, ainsi que sur la paume des mains, ce qui semble indiquer une ascendance quadrupède. Des cicatrices et marques divers sont visibles sur tout le corps, l'exosquelette et les cornes. Leur forme, leur profondeur et leur répartition semblent indiquer qu'elle en a obtenu certaines en combattant et d'autres à la chasse.
Dissection :
Nous avons été contraints d'utiliser un scalpel laser pour découper certaines surfaces exosquelettiques. Le sujet s'est par ailleurs avéré doté d'une imposante musculature et d'un squelette léger mais solide. Le système alimentaire simpliste et son contenu indiquent un régime alimentaire très majoritairement carnassier. Nous avons par ailleurs eu la surprise de trouver dans son estomac des éléments minéraux, des coquilles d’œufs et des débris d'os, ainsi que des objets manufacturés de diverses origines. Il est probable que les Deondrymar avalent beaucoup de nourriture sans prendre le temps de manger ou de mâcher et se servent d'éléments solides pour briser à l'intérieur de leur estomac les œufs qu'ils ont gobés. Nous avons par ailleurs pu noter que leur organisme comprend deux cœurs, mais nous n'avons pas encore les moyens de déterminer si cela lui est nécessaire pour se maintenir à haute température malgré les rigueurs de son climat d'origine ou si la survie du sujet est possible avec un seul cœur. Concernant le système reproductif, il semble que les Deondrymar soient ovipares et, malgré leur abondante fourrure, non-mammaliens. L'analyse du cerveau du sujet devra, comme le veut le protocole, être confiée au département de Xéno-neurobiologie. |
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