Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Mar 11 Aoû - 15:23
TOUR 1 - MARS 2488
ROYAUME DE DURAS
Spoiler:
Alors que la ville meurtrie de Lissac tentait de soigner ses plaies en sanglotant, la XVIIe Légion y déversa du sel et se délecta de ses hurlements. Le départ du gros des forces impériales fut accompagné par l'occupation des rues par les soldats de la police militaire. La population terrorisée n'ose plus sortir de chez elle si ce n'est pas obligatoire pour éviter d'être arrêté arbitrairement et de disparaître dans les caves de la caserne impériale. Dans les rues alentours, les cris des suppliciés résonnent nuit et jour.
Une troupe impériale se dirigea vers Lormes, mais tomba rapidement dans une embuscade au milieu de la forêt. Si les assaillants ont profité autant que possible de leur effet de surprise et de leur connaissance du terrain, les légionnaires tinrent bon et se réorganisèrent pour pouvoir faire peser dans l'affrontement leur surnombre et leurs qualités martiales. Apprenant après la bataille que l'armée royale de Duras avait quitté la capitale et marchait sur Lissac par la route de l'Est, le légat Angus Poutrus décida de faire demi-tour avec le tribun militaire Bacchus Urinus pour venir défendre la ville impériale. Arrivant à Lissac une journée avant l'armée royale, le légat s'attela à y préparer des défenses.
Le tribun Pelicus Blancus, quant à lui, reçut l'ordre de poursuivre vers le Sud. Il marcha avec ses hommes jusqu'au fleuve Magra, tenu par l'ost de Lornes, et passa immédiatement à l'assaut du pont malgré l'infériorité numérique flagrante. Les troupes royales qui tenaient la rive Nord furent balayées et jetées à l'eau sans peine, mais la prise de la rive Sud s'avéra bien plus longue et coûteuse. Lord Stirius de Lormes mena plusieurs charges à la tête de ses chevaliers et préleva un lourd tribut dans les rangs des cohortes, mais ses troupes étaient éreintées après l'embuscade de la forêt. Il ordonna finalement le repli jusqu'aux murs de la ville, tandis que les cohortes de Pelicus Blancus établissaient un camp de siège.
De son côté, la flotte impériale longea la côte Ouest de Duras jusqu'à atteindre l'île de Saulieu, où elle débarqua un contingent auxiliaire, avant de partir entre les trois îles pour intercepter tout navire qui tenterait de passer par là. L'armée auxiliaire s'avança confiante vers Saulieu, et somma la ville de se rendre. La seule réponse fut la sortie de l'armée de Saulieu hors des murs, et l'engagement d'une violente bataille dans la plaine. Les auxiliaires, en sous-nombre face à un ennemi plus lourdement équipé, rompirent rapidement les rangs et se replièrent en désordre jusqu'à leurs barges de transports, sur lesquels ils réembarquèrent aussi vite que possible.
ROYAUME DE DORN
Spoiler:
L'armée royale quitta la capitale en direction du Sud-Est. S'avançant prudemment, elle livra bataille au bout de quinze jours contre une forte troupe barbare, qu'elle mit en déroute. Elle alla ensuite sécuriser le pont traversant la rivière Helnis, qui était occupé par une bande de sauvageons.
Pendant ce temps, dans la capitale, le gouverneur royal a mis en place une surtaxe exceptionnelle sur les bordels et les putes, ce qui ne manque pas de perturber ce secteur d'activité.
ROYAUME D'ANTIRIUS
Spoiler:
Le connétable rassembla sous son commandement la quasi-totalité des troupes disponibles dans la capitale, et marcha en direction du Nord-Est pour chasser un clan barbare qui s'y trouvait. Tentant une approche de nuit, les archers en avant et l'armée en retrait, ils tombèrent sur une patrouille qu'ils tuèrent rapidement … Ou du moins qu'ils pensèrent tuer, car quelques sauvageons profitèrent de l'obscurité pour s'éclipser et aller prévenir le camp. Du coup, lorsque les archers reprirent leur avancée discrète, ils tombèrent nez-à-nez avec la horde éveillée, surprise de devoir combattre en pleine nuit, mais enthousiasmée par l'idée de faire couler le sang. Les archers appelèrent à l'aide aussi vite que possible le reste de l'armée royale, mais le temps que les chevaliers et les hommes d'armes arrivent, la mêlée faisait déjà rage, et les pertes étaient lourdes. Les forces royales ont toutefois pu écraser par le nombre les guerriers du clan de la Hache Embrasée, et les survivants se sont dispersés dans les montagnes au Nord.
ROYAUME DE GALLIAC
Spoiler:
C'est la guerre ! Un petit contingent de l'armée royale s'élança vers le Nord-Est et traversa la frontière du Royaume de Wismar en direction d'Edirne. Archers et cavaliers légers semèrent le chaos pendant quelques jours, dévastant des fermes, pillant des convois et narguant même la garnison de la ville. Le duc d'Edirne rassembla son armée et fit une sortie, cherchant la confrontation, mais les troupes de Galliac rompirent systématiquement les rangs avant d'être embourbées dans un corps-à-corps.
Pendant ce temps, le gros de l'armée royale de Galliac remontait la Lure depuis Alenconium jusqu'à la ville de Gandia, et établit un camp de siège au pied de la ville.
NOTE DU MJ : Il manque un bout du tour pour ce qui concerne le Royaume de Galliac. Je le posterai cette nuit ou demain dès que Marv m'aura envoyé ses actions (ou sans ses actions, de toute façon elle connait l'ultimatum). La carte avec les déplacements militaires notables et les batailles viendra avec la fin du tour. Stats demain.
Dernière édition par Beregil le Dim 16 Aoû - 14:03, édité 1 fois
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Dim 16 Aoû - 14:03
AJOUT DU PARAGRAPHE SUR LE ROYAUME DE GALLIAC.
Les stats de tout le monde avant ce soir (ou au pire dans la nuit).
Ah, quelques précisions puisque ça a été des questions récurrentes : - Chaque ville indiquée sur la carte est dirigée par un duc PNJ, qui règne sur un large territoire autour de sa cité ; - Les villes rassemblent entre 30'000 et 100'000 personnes en moyenne ; - Chaque ville dispose d'une garnison, et chaque noble entretient des troupes ; - Vous pouvez largement me questionner sur les PNJs autour de vous si vous voulez discuter avec eux.
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Lun 24 Aoû - 3:44
TOUT LE MONDE A SES STATS. Actions pour le dimanche 30/08/2015 23h59.
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Jeu 3 Sep - 3:26
Le roi de Duras ne souhaitait pas laisser un instant de répit à ceux que toute sa population considérait comme des monstres venus des enfers. Dès qu'il fut en vue de Lissac, il ordonna la mise en place d'un camp de siège et la construction des engins nécessaires à l'assaut des murs. A l'intérieur de la cité, la Légion fut d'abord en proie au doute. La situation était critique, les assiégeants étaient trois ou quatre fois plus nombreux, et le légat souffrait d'une blessure depuis l'embuscade dans la forêt de Lormes. D'abord considérée comme anodine, elle s'infecta, et assomma l'officier impérial par une violente fièvre. Avant de s'évanouir, il délégua le commandement général de la Légion à Jowifus Sestus (Koratos), le tribun aenarii, et rattacha sa compagnie armée à celle du tribun militaire Pelicus Blancus (Aedhr). Ce dernier étant toutefois à Lormes pour faire le siège de la ville, d'un commun accord, les troupes du légat se mirent provisoirement sous les ordres de l'autre tribun militaire, Bacchus Urinus (Arzgluf), qui était, lui, à Lissac.
Rapidement, Bacchus Urinus (Arzgluf) s'imposa comme maître d'oeuvre de la défense impériale. Ses légionnaires, qui formaient le gros de la garnison de la ville, apportèrent leur soutien à la police militaire dans l'érection de défenses improvisées. Le préfet Matus Bitus (Silvio), chargé d'assurer l'ordre et la défense des rues, recruta massivement des indigents et des hors-la-loi pour renforcer les forces de la Légion, leur promettant une réhabilitation, une prime et l'accès à la propriété à la fin de la guerre.
Des actes de sabotage sont rapidement à dénombrer dans le camp des assiégeants. Des stocks de bois devant servir à la fabrication des équipements de siège sont brûlés en pleine nuit, tandis que plusieurs points d'eau de la région sont souillés par des cadavres. Courroucé, le roi de Duras fait renforcer la garde après quelques jours, mettant fin à la plupart des opérations nocturnes dans le camp royal.
Fors Nominus (Dodo), le marchand reconverti dans la poissonnerie à Lissac, profita de cette accalmie pour racheter, avec le soutien du trésorier de la Légion, plusieurs pêcheries en ville. L'opération est coûteuse, mais permet un bon approvisionnement des marchés par l'augmentation du nombre de bateaux de pêche.
Enfin, après deux semaines d'attente, des catapultes sont en position et des béliers, échelles et tours de siège s'avancent vers les murs. L'assaut est donné, principalement sur la moitié Est de la muraille. La première vague accompagnant les engins de siège jusqu'au pied du mur étant composée de levées paysannes, elle arrive rapidement à atteindre son objectif sans particulièrement se soucier des pertes. Malgré les efforts des archers et balistes de la garnison, échelles et tours de sièges sont en position, et des compagnies de fantassins en armures lourdes s'élancent vers le corps de garde. Dans le même temps, un bélier atteint la porte Est de Lissac. A la porte Ouest de Lissac, les chevaliers-légionnaires du préfet equitum Grouius Picus (Zhyma) font une sortie et brisent les quelques compagnies de l'armée royale de Duras laissées là pour surveiller la zone. Ils s'éloignèrent alors hors de la ville vers le Sud-Ouest. Le préfet Matus Bitus (Silvio) décida alors de s'entourer d'une troupe d'un peu plus de cinq cent hommes et de sortir de la ville par la même voie pour aller s'embusquer sur le flanc gauche des assaillants.
Alors que sur les murs, la bataille faisait rage entre les hommes d'armes du roi et les légionnaires, la porte céda finalement sous les coups du bélier, et la foule de paysans qui avait amené les armes de siège s'engouffra en ville. Ils furent toutefois rapidement stoppés par les nombreux pièges, des fossés dissimulés et des javeliniers embusqués dans les maisons aux alentours. Mais surtout, c'est le déclenchement d'explosifs et de produits inflammables cachés sous le corps de garde qui dérouta totalement l'assaut royal pendant un temps. La structure même de la porte fut endommagée, ainsi que les murs aux alentours, des centaines de personnes disparaissant dans le brasier ou tombant depuis le haut des murailles à cause du souffle de l'explosion.
Toutes les attentions étant tournées vers la porte, des hordes de soldats du Guet de Lissac émergèrent dans plusieurs quartiers en ville et se ruèrent sur les patrouilles de la police militaire. Les auxiliaires furent rapidement massacrés, mais les recrues indigentes du préfet statorum, n'ayant plus à défendre la porte dans l'immédiat, arrivèrent au pas de charge. Ce fut alors la confrontation terrible entre deux mondes, avec d'un côté le Guet, soutien de l'autorité royale et protecteur des nobles et des bourgeois, contre les pouilleux, soutien de l'autorité impériale et ayant l'espoir d'une vie meilleure en changeant de maîtres. Dans un premier temps, le Guet prit l'avantage grâce à son équipement supérieur et son entraînement à manoeuvrer en ville. Mais beaucoup observaient en silence cette tuerie, depuis les fenêtres des maisons ou les trappes des caves. Et pour chaque indigent qui périssait sous les coups du Guet, une famille tout aussi indigente, parfois la sienne, pleurait sa mort ... Et se gorgeait de haine. Alors que les recrues du préfet statorum reculaient peu à peu en direction du mur, des foules sortirent des quartiers pauvres et s'attaquèrent au Guet, avec des bâtons, avec des cailloux, parfois à mains nues, mais avec la rage de ceux qui n'ont presque rien à perdre, et dont le "presque" se révèle être l’auxiliaire indigent en train de se faire égorger au sol par le Guet.
Sur les murailles, la bataille reprit de plus belle après que le choc de l'explosion du corps de garde se soit dissipé. le tribun militaire Bacchus Urinus (Arzgluf) réorganisa autant que possible ses troupes pour en prélever là où la menace avait été réduite et pour en redéployer là où le combat était encore acharné. Quelques cohortes furent envoyées à la porte au cas-où le brasier s'atténuerait suffisamment pour laisser passer des troupes, et elles furent finalement rejointes par les auxiliaires indigents après que le Guet ait été totalement lynché par la foule des pauvres de Lissac.
Alors que l'assaut sur les remparts s'essoufflait et que la cavalerie royale trépignait de ne pas pouvoir passer la porte et dévaster les rues, une rumeur se répandit comme une trainée de poudre chez les assiégeants : des cavaliers impériaux auraient quitté la ville pour aller chercher des renforts auprès de l'autre tribun militaire, Pelicus Blancus, à Lormes ... Quand a été faite la sortie ? Il y a une heure ? Il y a douze heures ? Il y a trois jours ? Qu'importe ! Toujours est-il qu'une troupe de chevaliers-légionnaires et d'auxiliaires accourt du Sud-Ouest et menace de prendre de flanc l'armée royale, voire même de piller le campement et les réserves. "Ca ne fait aucun doute, c'est l'avant-garde auxiliaire des renforts de la Légion, on va se faire culbuter comme des gueuses si on reste là §§" se murmurèrent les différents officiers royaux. Dans un juron, le roi ordonna la fin de l'assaut et le repli de toute l'armée en bon ordre jusqu'aux collines entre les montagnes et la mer pour prendre une position défensive en hauteur.
La deuxième bataille de Lissac était finie. Le siège est levé, les pertes sont importantes de chaque côté et les adversaires se font toujours face, mais les préfets statorum et equitum, Matus Bitus (Silvio) et Grouius Picus (Zhyma) retournent en ville par la porte Ouest, sous les ovations des défenseurs.
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A Lormes, le tribun militaire, Pelicus Blancus (Aedhr), galvanise ses hommes en vue d'un assaut prochain. Le duc de Lormes, depuis ses murs, est perplexe. Certes, il a été pris par surprise par l'audace et la rapide avancée des légionnaires, mais tenter d'attaquer une ville fortifiée en étant en sous-nombre écrasant et contre une garnison qui s'attend à l'assaut ... C'est voué à l'échec. Cependant, après quelques jours, des incendies éclatent en pleine nuit en ville, dans plusieurs casernes ou postes de garde. Alors que les hommes du duc se réveillent et courent en tous sens pour éteindre le feu, plusieurs gardes de l'enceinte sont jetés du haut des murs ou égorgés et abandonnés dans un coin sombre, permettant l'activation du mécanisme de la porte ... Les légionnaires se ruent alors à l'intérieur de la ville. La désorganisation de la garnison, totalement prise par surprise, par autant d'évènements en si peu de temps, permet au tribun militaire d'avancer rapidement, et de repousser les défenseurs vers le port. Le palais lui-même est pris d'assaut, la garde rapprochée et les chevaliers du duc faisant bloc pour repousser les impériaux.
Profitant de ce désordre, les galères du navarque Arcanus Lactarius (Arkantos), tous feux éteints, rament aussi vite que possible pour atteindre le port. Elles y éperonnent les quelques navires militaires qui surveillaient l'entrée, et permettent le passage de barges de transport, qui déversent sur les quais les auxiliaires du préfet sociorum Brutos Caillus, tandis que l'infanterie de marine débarque elle aussi. Pris en tenaille et séparées de leur chef, les troupes du duc se rendent en grand nombre ou fuient la ville en profitant du chaos des combats et des pillages.
Enfin, le tribun militaire, entouré de sa garde prétorienne, se fraie un chemin dans le palais ducal à la pointe du glaive. Le duc est finalement acculé dans sa salle d'audience, où, devant son siège et entouré de ses derniers chevaliers, il fait face. Après quelques passes d'armes avec le tribun, ce dernier parvient à le blesser à la cuisse, à le désarmer, à le faire mettre à genoux, puis l'égorge. Il repousse alors le cadavre au pied de l'estrade, se retourne lentement, et prend place sur le siège ducal.
ROYAUME DE DORN
Spoiler:
Après la victoire sur les clans sauvages dans la forêt de Dorn, le connétable du royaume dépêcha des émissaires auprès des peuplades qui occupaient encore les collines de l'Est. Le roi de Dorn, sur la suggestion de ses conseillers, leur proposait de leur octroyer des terres à exploiter au Sud-Est de la capitale en échange d'un serment d'allégeance envers la couronne. Satisfaits de cette proposition, les principaux chefs allèrent déposer les armes devant l'armée royale sur le pont traversant le fleuve Helnis. Le déplacement de plusieurs milliers de personnes, civils comme guerriers, ne fut pas sans encombres, et une part notable de l'armée royale fut mobilisée pour encadrer l'opération. L'autre partie, sous les ordres du connétable lui-même, marcha vers Murau pour écraser les quelques troupes qui refusèrent de se ranger derrière leurs chefs et qui continuaient de piller les environs. Plusieurs escarmouches aboutirent finalement à l'anéantissement total de ces groupes, avec l'appui des montagnards du duc de Murau pour aider à la traque.
Pendant ce temps, à la capitale, une ambassade est envoyée auprès du Royaume de Wismar, et il est dit qu'elle revint couronnée de succès. D'importants recrutements ont également été effectués, tandis que de grands travaux sont lancés en divers points du Royaume.
ROYAUME D'ANTIRIUS
Spoiler:
Angos Terrin, connétable d'Antirius, traverse la Vic avec l'armée royale en se dirigeant vers l'Est. Il envoie rapidement des émissaires faire une proposition aux deux clans qui assiègent actuellement Coligne, et attend leur réponse. Celle-ci se manifeste, après presque quinze jours, par une marche conjointe des deux clans contre l'armée royale. Dès la confirmation de cela par les éclaireurs, Angos Terrin ordonne un repli vers la rivière, et prépare ses troupes à rejoindre l'autre rive. Las, les clans les rattrapent, et alors que l'ost royal commence à traverser, le chef de guerre du plus grand des deux clans ordonne la charge. Des milliers de sauvageons s'élancent en brandissant leurs armes et en hurlant des insultes, tandis que sur le pont, les compagnies royales accélèrent le pas ... Avant de soudainement faire volte-face dès le clan barbare arrivé à mi-chemin, reprenant une position défensive pour recevoir l'assaut. Le choc est brutal, mais personne ne prend l'avantage. Du moins jusqu'à la charge du second clan, plus petit, resté en réserve jusqu'à présent. Cette nouvelle vague de guerriers ... S'enfonce dans les rangs arrières des premiers sauvageons, les prenant totalement par surprise, et mouline allègrement dans la masse à grands coups de haches. Trahi, le plus grand clan est totalement exterminé, même si chacun de ses membres s'est battu jusqu'au bout.
Pendant ce temps, dans la capitale, sous l'impulsion du gouverneur royal, d'audacieuses réformes économiques viennent bouleverser les habitudes des habitants, mais les premiers retours semblent encourageants.
ROYAUME DE GALLIAC
Spoiler:
Le siège de Gandia se poursuit. Le connétable Duer Salmin a fait construire des armes de siège, et a initié un fort travail de sape. Le mur d'enceinte s'écroule finalement après quelques semaines en plusieurs points sur sa façade Ouest, offrant plusieurs brèches vers lesquelles se dirigent des compagnies d'assaut. Elles sont toutefois rappelées après quelques instants, car des éclaireurs repérèrent l'armée royale de Wismar à proximité de la ville. Le combat s'engage entre les assiégeants et les renforts des assiégés, mais le terrain, vallonné, forestier, à flanc de muraille et avec une rivière à proximité n'est pas propice à une bataille rangée. De multiples escarmouches éclatent dans les environs, mais la sortie de la garnison met Duer Salmin en difficulté. En sous-nombre, son armée se fait repousser, et les pertes sont lourdes. Pour éviter la déroute, il se replie finalement jusqu'à la frontière, l'armée royale de Wismar sur ses talons, et parvient à faire jonction avec les troupes du duc d'Alenconium.
Les armées d'Edirne et de Ligium se regardent en chiens de faïences à proximité de la frontière entre les deux villes, aucune des deux n'a souhaité passer à l'action jusqu'à présent.
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Ven 4 Sep - 0:49
TOUR FINAL POSTE §
Stats d'ici samedi.
Marvailh Canmore The Marv from Earth
Messages : 1492 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 38 Localisation : Baraque de bourgeoise dans l'arrière-pays finistérois
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Sam 5 Sep - 6:41
Spoiler:
Désolée, je fais ma Marv de base. En vrai, j'ai lu.
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Lun 21 Sep - 17:21
A Lissac, de sombres choses se tramaient. La police militaire installait des barricades aux portes de la ville et des lanciers auxiliaires empêchaient les gens de sortir … Mais durant la première nuit où ces préparatifs étaient lancés, le préfet equitum Grouius Picus (Zhyma) se présenta à la porte Est avec sa compagnie de chevaliers-légionnaires. Les auxiliaires de la police militaire le saluèrent, le souvenir de son retour triomphal après le siège de Lissac était encore dans tous les esprits. Lorsqu'il demanda à ce qu'on déblaie le passage pour lui permettre de partir en mission spéciale, les auxiliaires furent gênés, mais … Ils avaient en face d'eux un des deux héros de Lissac ! Quelques uns grognèrent en disant que c'était contraire aux ordres, mais le temps qu'ils aillent prévenir des légionnaires, les autres avaient déjà dégagé les barricades pour laisser sortir la cavalerie, qui disparu dans l'obscurité vers le Sud-Est.
Dans les jours qui ont suivi, le préfet statorum Matus Bitus (Silvio) a levé la loi martiale et a organisé une grande parade militaire, à la suite de quoi les troupes de la Légion quittèrent la ville pour se positionner face à l'armée royale. Chacun semblait déterminé à attendre l'autre … Du moins jusqu'à ce qu'au début de la deuxième semaine de mai, l'ost royal quitte précipitamment sa position vers le Sud. Le tribun militaire Bacchus Urinus (Arzgluf) rassembla les forces impériales sous son commandement et s'élança à la suite de l'ennemi, sans toutefois chercher à engager le combat. Le roi parvint ainsi à rejoindre Duras, sa capitale, tandis que la Légion, qui avait reçu des renforts venus de Lormes, établissait un camp de siège et entourait la ville.
Pendant ce temps, dans les îles du Sud, la cité de Saulieu a été assaillie par traîtrise par l'armée d'Avallon, qui, sous couvert de s'approvisionner en nourriture avant de partir soutenir le roi, débarqua en fait dans le port et envahit la ville. L'opération fut facilitée par un accident malencontreux du duc de Saulieu la veille, le blessant et le rendant inapte à superviser la défense. L'île fut rapidement contrôlée par les troupes de celui qui s'est autoproclamé "Roi d'Avallon et client de l'Empire". Rapidement, le monarque félon plaça un de ses vassaux, Arlo Mallarius, un proche baron d'Avallon, comme duc de Saulieu, et laissa une garnison sur place tandis qu'il retournait avec le reste de ses troupes à Avallon. (Souhaitons donc la bienvenue à un nouveau joueur, Varden, qui incarnera Arlo Mallarius, duc de Saulieu et vassal du roi d'Avallon !)
Enfin, à Lormes et à Lissac, de grandes opérations de purges furent lancées par la police militaire pour arrêter de nombreux opposants à la Légion. De nombreux marchands et nobles furent emprisonnés, leurs biens spoliés et revendus aux enchères, faisant émerger une nouvelle classe de petite et moyenne bourgeoisie, bâtie grâce à l'Empire sur les ruines de la bourgeoisie royale.
ROYAUME DE DORN :
Spoiler:
L'installation des sauvageons au Sud-Est de la capitale était encore en cours lorsque des troubles éclatèrent dans la région de Gien. Des agitateurs haranguèrent les foules en accusant le duc Tirrec de Gien d'avoir trahi les revendications de ses gens sur la région actuellement occupée par les sauvageons. La foule hurla même à la corruption du duc par la couronne lorsque se propagea une rumeur selon laquelle il aurait reçu de l'or versé par le roi après l'installation des sauvageons. Plusieurs débuts d'émeutes éclatèrent, nécessitant l'intervention des soldats du duc, et il se murmure que plusieurs centaines de cadavres ont été enterrés à la hâte après ces évènements.
L'armée royale, quant à elle, procède à de nombreux recrutements à la capitale. Les soldats eurent d'ailleurs le plaisir d'apprendre la levée de la taxe sur les bordels et les putes.
ROYAUME D'ANTIRIUS :
Spoiler:
L'armée royale, fatiguée après ses deux batailles en deux mois mais avec un moral au plus haut, marcha vers le Nord-Est, traversant le duché de Coligne et arrivant jusqu'à Arta, la forteresse frontalière tenue par le Royaume de Wismar. Une demande de reddition fut envoyée au commandant de la place, lequel rejeta l'offre, et le connétable Angos Terrin (Hames) ordonna la mise en place d'un camp de siège, le climat, bien que montagneux, était printanier, et le froid était supportable, même si désagréable.
A la capitale, le gouverneur royal organisa un banquet pour fêter la victoire sur les clans sauvageons, et y convia les quatre ducs du royaume. Ce fut l'occasion également de faire la promotion de l'audacieuse implication de la couronne dans l'économie de la capitale.
Enfin, les flottes de Sauve et de Roanne quittèrent leurs mouillages pour une destination inconnue au début du mois. Elles revinrent à quai quelques semaines plus tard, débarquant des passagers qui furent pris en charge par une escorte royale jusqu'à la capitale.
ROYAUME DE GALLIAC :
Spoiler:
L'armée royale de Wismar, renforcée par l'armée de Gandia, se précipita vers l'Ouest en longeant la rive Nord de la Lure pour rattraper les restes de l'armée du connétable de Galliac. Après avoir passé la frontière, elle rencontra l'armée royale de Galliac, renforcée par l'armée du duc d'Alenconium, ce qui ne suffisait toutefois pas à équilibrer les forces. La bataille s'engagea, l'armée de Galliac reculant sous la dureté de la charge ... Jusqu'à l'arrivée, après quelques heures de corps à corps sanglants, du duc de Ligium et de son armée. Surgissant par le Nord, il déferla sur le flanc et l'arrière de l'armée de Wismar, causant un mouvement de panique. Si le roi put s'enfuir avec une partie de ses troupes, un large pan de l'armée de Wismar fut pris entre la tenaille des deux armées de Galliac et la rivière. Beaucoup d'hommes, par désespoir, tentèrent de se jeter à l'eau pour fuir, et périrent noyés.
Alors que le connétable Duer Salmin se préparait à mener la chasse au roi de Wismar, les éclaireurs rapportèrent l'arrivée imminente du duc d'Edirne et de ses troupes. Face à cette nouvelle menace, les troupes de Galliac durent se replier et panser leurs blessures. En revenant à Alenconium, Duer Salmin reçut le commandement de renforts envoyés par le roi depuis la capitale.
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Mer 30 Sep - 23:07
TOUT LE MONDE A SES STATS !
Actions pour le DIMANCHE 11/10/2015 à 23h59.
Beregil Maître Platypus
Messages : 680 Date d'inscription : 29/12/2011 Age : 31
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Jeu 15 Oct - 19:09
A Lormes, un important contingent d'auxiliaires est levé par la police militaire. Embarquant dans les barges de la flotte impériale stationnées à quai, cette troupe quitte le port en direction du Sud. Dans le même temps, un convoi de plusieurs charrettes, escorté par une dizaine de prétoriens du tribun aenarii et une centaine de gardes municipaux, quitte la ville par la route en direction du camp de siège.
Dans le même temps, une petite troupe de cavaliers auxiliaires quitte le camp de siège pour aller patrouiller dans l'arrière-pays. Les éclaireurs repèrent rapidement un groupe d'environ cent cinquante hommes en embuscade, surveillant la route. Etonnamment, plusieurs dizaines de ces embusqués portent des uniformes de la police militaire impériale, tandis que les autres ressemblent fort aux reîtres qui accompagnaient le préfet statorum Matus Bitus (Silvio). Méfiants, les cavaliers observent discrètement la situation pendant qu'un ou deux retournèrent au camp … Jusqu'à voir arriver le convoi venu de Lormes avec la paie de la Légion. Les reîtres et les auxiliaires quittèrent alors leurs positions pour se ruer sur le convoi. Les cavaliers n'hésitèrent pas et s'élancèrent au galop, lances couchées, et arrivèrent dans la mêlée …
… Ce qui surprit tout le monde ! Quand les cavaliers arrivèrent au contact, plusieurs prétoriens gisaient déjà au sol, exécutés par les gardes municipaux qui escortaient le convoi, d'autres étaient montés sur les charrettes pour surplomber la masse et repousser tant bien que mal la nuée de lances qui tentait de les atteindre. La charge de cavalerie surprit tout le monde. Les gardes municipaux et les agents de la police militaire étaient visiblement de mèche, et ils ne s'attendaient absolument pas à l'arrivée de renforts. Les auxiliaires, eux, furent abasourdis de voir la collusion entre les deux troupes contre les prétoriens. Malgré cela, avec l'élan, le choc fut brutal. Les cavaliers s'enfoncèrent dans la masse, et le corps-à-corps commença.
Le combat acharné fut interrompu par une sonnerie de cor venant du Nord. Un cor que les auxiliaires et gardes municipaux connaissaient bien, car c'était le cor utilisé par les troupes du duc de Lormes. Dévalant une colline, une grosse centaine d'hommes portant la livrée du duc de Lormes accourait, armes brandies, pour rejoindre la mêlée. L'hésitation grandit dans l'esprit des gardes municipaux et des auxiliaires, peu apprêtés à affronter en pleine campagne des soldats professionnels. Les reîtres donnèrent toutefois quelques baffes pour faire tenir les rangs. Quatre camps se démenaient désormais au corps-à-corps.
Après quelques dizaines de minutes, une nouvelle sonnerie retentit dans les collines, cette fois venant du Sud. C'était celle de la cohorte prétorienne du légat Angus Poutrus, qui arrivait au pas de charge du camp de siège. Cent prétoriens et quatre cent légionnaires, passablement fatigués par une avancée au pas de charge, s'élancèrent à leur tour dans la mêlée. Devant cette nouvelle menace, plusieurs dizaines de gardes municipaux et d'auxiliaires partirent en courant pour s'évaporer dans la nature. L'arrivée de ces nouvelles troupes renversa totalement la balance, puisqu'il y avait autant de légionnaires que d'hommes dans tous les autres camps en train de se battre.
Dans le même temps, sept cent hommes arrivèrent du Nord, eux aussi au pas de charge, attirés par les bruits de bataille. Il s'agit de gardes municipaux et d'auxiliaires envoyés de Lormes par le commandant du Guet. En voyant la mêlée générale, ils chargèrent à leur tour, tirant des volées de flèches dans la masse sans se soucier des cibles. La mêlée perdit tout son sens, les formations n'existaient plus, ça n'était qu'un bain de sang où des centaines d'hommes plus ou moins vivants se faisaient piétiner par les belligérants.
A DURAS :
Un moment après que le légat ait quitté le camp avec ses troupes, les portes de Duras s'ouvrirent pour laisser sortir l'armée royale. Les légionnaires restants coururent à leurs postes pour repousser l'assaut, mais la bataille était mal engagée, avec un ratio d'un impérial pour deux soldats royaux. Et juste avant le choc … Les légionnaires furent assaillis dans leurs dos par les deux mille hommes de la police militaire ! Les auxiliaires du préfet statorum révélèrent leur vrai visage et semèrent un véritable chaos dans les défenses impériales, obligeant les cohortes à rompre leurs formations pour se retourner. Si la police militaire n'avait aucune chance de l'emporter seule, la charge de plus de six cent cavaliers, suivis par quatre ou cinq mille fantassins, sonna le glas de la Légion. Les légionnaires, pris en tenaille, furent balayés, mais ne fuirent pas. Ils restèrent jusqu'au bout avec leurs tribuns et se défendirent jusqu'à la mort.
Au milieu de ce foutoir, les auxiliaires de la police militaire acclamèrent l'arrivée des chevaliers royaux. Leur sourire se mua en hurlement de terreur lorsque la cavalerie lourde, emmenée par le roi de Duras lui-même, percuta de plein fouet les gueux qui étaient encore occupés à égorger des légionnaires au sol. Trois camps s'identifièrent clairement, mais les deux camps impériaux, divisés, ne purent lutter. Surtout lorsque les auxiliaires eux-mêmes commencèrent à s'entretuer, certains étant visiblement des agents royaux.
Il n'y eut presque aucun survivant des troupes impériales qui attendaient devant Duras. Les corps des tribuns militaires Pelicus Blancus (Aedhr) et Bacchus Urinus (Arzgluf) ont été retrouvés par les troupes royales, de même que celui du préfet sociorum Brutos Caillus (hgh). En revanche, celui du préfet statorum (Silvio) est resté introuvable. Aurait-il profité de la cohue pour s'enfuir ?
A LORMES ET LISSAC :
Dans les deux villes, le Guet a fait fermer les portes et a investi les hôtels de ville. Les Conseils municipaux ont été mis aux arrêts. Les bannières du Royaume de Duras ont été rétablies sur les fortifications, et les symboles impériaux ont été jetés au sol et foulés.
A Lormes, le palais ducal où résidait le tribun aenarii a été pris d'assaut par deux cent gardes municipaux. Les prétoriens encore présents sur place, dernier rempart du tribun aenarii et du trésor de la Légion, périrent tous dans la bataille. Le tribun aenarii (Koratos) fut blessé et arrêté par les gardes municipaux, qui le mirent aux arrêts sous bonne garde. Ce qu'il restait d'argent dans les coffres de la Légion disparu dans l'assaut du palais.
Dans les deux villes, les quartiers impériaux établis par le marchand Fors Nominus (Dodo) furent encerclés par le Guet, et à chaque fois, quatre cent hommes s'élancèrent contre les miliciens du marchand, qui furent complètement débordés. Les quartiers impériaux furent mis à sac, leurs habitants exécutés, tandis que les pêcheries de Fors Nominus (Dodo) brûlaient. Le marchand ne fut pas récupéré par le Guet, probablement exfiltré par ses employés et gardes.
SUR LE SITE DE L'EMBUSCADE DU CONVOI :
Après plusieurs heures d'affrontement, les légionnaires triomphèrent. L'expérience et l'équipement des soldats d'élite de l'Empire surclassèrent totalement ceux des gardes municipaux et des auxiliaires de la police militaire, et les lambeaux de l'armée ducale de Lormes furent anéantis. Les prétoriens du tribun aenarii étaient tous morts, plusieurs charrettes étaient endommagées et certaines avaient probablement été dérobées par les fuyards, mais la majorité étaient encore sur place, bien que maculées de sang. Les cavaliers auxiliaires du préfet sociorum (hgh) étaient presque tous morts, et la poignée de survivants se rallia au légat.
Angus Poutrus (Serguei) rassembla alors ses troupes. Il n'engagea pas la poursuite de ceux qui fuyaient vers Lormes. Il reforma le convoi avec les charrettes encore disponibles, et retourna vers le camp de siège de Duras.
Sauf qu'après une heure de marche, il tomba sur l'avant-garde de l'armée royale, qui remontait vers Lormes par la route. Les survivants de la cavalerie auxiliaire, envoyés en reconnaissance, purent éviter d'être pris par surprise, mais même dans la meilleure configuration envisageable, le rapport de force était trop déséquilibré. En position défensive, les trois ou quatre cent légionnaires et prétoriens du légat subirent la charge de l'ost royal, et même si leur résistance fut acharnée, tous tombèrent, et le légat avec eux, le glaive à la main.
AU LARGE DE DURAS, EN DIRECTION D'AVALLON :
Les navires du navarque qui avaient pris à Lormes les auxiliaires de la police militaire firent jonction avec le reste de la flotte impériale et avec la flotte royale au large de Duras.
Une partie des navires, dont quarante barges vides, se rendit à Avallon pour récupérer les quatre mille hommes que le roi avait promis à la Légion. Pendant ce temps, le reste de la flotte cherchait une crique sur la côte d'Avallon. Une fois un tel lieu découvert, le débarquement de presque deux mille hommes commença …
… Sous les yeux vigilants des guetteurs d'Avallon. L'île n'ayant que quelques criques abordables, elles étaient toutes sous surveillance, et les manœuvres des navires, dont une grande partie battaient pavillon royal, ne passèrent pas inaperçu. Lorsque la nouvelle parvint à Avallon, le roi entra dans une colère folle. Les barges présentes à quai furent prises d'assaut, tandis les quelques trirèmes qui les accompagnaient étaient coulées par les balistes des défenses du port.
Le roi rediriga alors ses troupes pour se rendre sur la crique en question. Les auxiliaires de la police militaire étaient encore en train de débarquer lorsque l'armée royale leur tomba dessus. La panique fut totale, et les hommes en train de débarquer furent bousculés par ceux voulant à tout prix réembarquer. Les capitaines impériaux des trirèmes et pentères hésitèrent, ne sachant pas trop quoi faire, alors que les capitaines de la flotte royale, eux, n'eurent presque aucune hésitation. Voyant le massacre en train de se dérouler sur la crique, la flotte royale s'élança sur les navires impériaux pour les aborder. Des volées de flèches s'abattirent sur les impériaux, pris par surprise, tandis que des grappins étaient lancés sur commencer les abordages.
La pentère du navarque fut la première à réagir. Et la seule à le faire assez vite d'ailleurs. Elle initia une manœuvre d'esquive, éperonna un navire royal qui était sur son chemin, et pris la fuite vers le Nord pour retourner en zone impériale. Un signal de retraite fut lancé à l'attention des autres navires impériaux, mais la plupart étaient déjà engagés par la flotte royale.
Après deux heures de navigation, le navarque rencontra les quelques navires de guerre d'Avallon et de Saulieu, qui lui barrèrent la route. Le navarque tenta d'éviter le combat, mais sa pentère fut finalement abordée, et sous les tirs et les assauts des marins royaux, l'équipage impérial fut tué. Le navarque, fait prisonnier, fut ramené à Avallon.
A LORMES ET LISSAC, FIN DU MOIS :
L'armée royale, après avoir détruit les dernières troupes au sol de la Légion, rejoint Lormes. Une solide garnison militaire vint renforcer le Guet, tandis que le roi et le reste des troupes alla faire de même à Lissac.
Dans les deux villes, le Guet, rallié à la cause royale par de généreux pots-de-vin versés par le préfet statorum (Silvio), se livra à une purge de tous les partisans de l'Empire et des soutiens de la Légion. De nombreux marchands furent arrêtés, les entreprises des partisans de l'Empire furent spoliées, les entreprises des officiers de la Légion furent données à la Banque des Flots en vertu d'un contrat de prêt personnel.
A DURAS, FIN DE MOIS :
Après de minutieuses recherches par la garde royale, un individu suspect a été arrêté dans son logis dans les bas-fonds de Duras. Des papiers de la Légion ayant été retrouvés dans une cache, il fut exécuté pour trahison.
ROYAUME DE DORN :
Spoiler:
La contestation à Gien explosa lorsqu'une famille vivant dans la forêt, à proximité du camp des sauvageons, fut retrouvée assassinée. La rumeur se propagea : les sauvageons veulent nous tuer ! AUX ARMES ! Des hordes de paysans furieux convergèrent vers le palais ducal pour demander des comptes, tandis que dans la forêt, des groupes s'armaient pour préparer une expédition punitive.
La réponse du duc fut cinglante. Les sauvageons se trouvant sur le domaine royal, c'est au roi qu'il appartient d'élucider ce crime, et c'est aussi à lui de surveiller les sauvageons. Il envoya une missive officielle au monarque pour lui demander de réagir, mais cela n'apaisa pas la foule, bien au contraire. Les gens eurent l'impression que le duc se désengageait de cette polémique. Les insultes fusèrent, des cailloux furent jetés sur les soldats et sur le palais ducal, et les troupes perdirent patience. La foule fut dispersée par la force, et plusieurs dizaines de personnes furent tuées au pied du palais ducal. La populace se souleva alors contre le Guet, et après avoir lynché la troupe qui protégeait l'entrée du palais, la porte fut enfoncée. Le duc ne du sa survie qu'à l'arrivée dans les rues d'une centaine de chevaliers, appuyés par des hommes d'armes à pied, qui piétinèrent les émeutiers. L'ordre fut rétabli en ville, mais il y eut, dans la seule capitale, trois ou quatre cent morts et de nombreux pillages.
A l'Est, dans la forêt, le groupe assoiffé de vengeance entra dans le domaine royal et s'élança sur les abords du campement des sauvageons. De nombreuses familles furent assassinées, les femmes violées et les enfants égorgés, avant que les guerriers des clans ne réalisent cela et se rassemblent. Une bataille improvisée commença, opposant plusieurs centaines de personnes dans chaque camp.
Cet affrontement pris fin avec l'arrivée du connétable royal Dalin Serve (Tem) et de ses troupes. Là encore, la charge de la garde royale et des chevaliers força les combattants à se séparer, ceux refusant de mettre fin au combat furent tués sur place. Tandis que l'infanterie royale sécurisait le camp des sauvageons, la cavalerie lança la chasse aux assaillants venus de Gien pour les repousser hors du domaine royal. Là encore, plusieurs centaines de personnes furent tuées dans le combat ou dans la fuite.
ROYAUME D'ANTIRIUS :
Spoiler:
A Arta, le connétable royal (Hames) initia des travaux de sape pour s'attaquer à la muraille. Plusieurs brèches furent ainsi créées, mais aucun ordre d'attaque ne fut lancé.
Pendant ce temps, un autre ost royal regroupant des troupes nouvellement recrutées et le préfet equitum Grouius Picus (Zhyma) se rendit vers le Nord-Ouest. Ils retrouvèrent le clan de la Lune Sanglante vers Illis, et après une rapide discussion, ils partirent tous vers le Nord, traversant la frontière et longeant la chaine de montagnes par le Nord. Ils croisèrent le connétable royal de Galliac, très surpris de les voir passer, et poursuivirent jusqu'à arriver au pied d'Arta par le Nord, jusqu'à présent sans encombres. Ils établirent alors un camp de siège.
ROYAUME DE GALLIAC :
Spoiler:
Le connétable Duer Salmin, renforcé, se dirigea à nouveau sur Gandia. La ville n'avait pas eu le temps de réparer les brèches dans les murs, et un assaut fut rapidement lancé. La garnison, affaiblie par les batailles de ces derniers mois, ne put tenir, et le roi de Wismar fut contraint de s'enfuir vers sa capitale à l'Est. Pendant ce temps, le duc d'Edirne décida de passer à l'offensive en allant assiéger Ligium, profitant de la mobilisation des troupes de Galliac au Sud.
SUITE SURPRISE :
Spoiler:
L'expédition impériale n'était plus. Les dissensions en son sein causèrent sa perte, et le Royaume de Duras se reconstruisit petit-à-petit. Lormes et Lissac furent purgées des traces de la présence impériale, et de nouvelles familles nobles furent élevées au rang de duc.
Le roi d'Avallon contacta aussi vite que possible l'administration consulaire pour faire reconnaître son statut d'Etat-client de l'Empire. Au vu du traité et de la signature d'un tribun impérial, le consul envoya un émissaire sur place pour établir un bilan de la situation.
Après avoir plus ou moins vu ce qui s'est passé, l'émissaire rencontra le roi de Duras. Il confirma le fait qu'Avallon et Saulieu étaient sous protection impériale, mais qu'une paix blanche était possible. Le roi de Duras fut furieux d'avoir perdu les deux îles, mais il n'était pas en état de s'opposer à une nouvelle attaque impériale, ni même à prendre d'assaut Avallon d'ailleurs.
La Légion a échoué dans son œuvre.
La paix impériale est proclamée par l'émissaire consulaire.
...
Bon, en revanche, la guerre entre les royaumes (Wismar, Galliac et Antirius) dura encore de longs mois. Le royaume de Dorn entra également dans la danse pour récupérer des terres, et le roi de Wismar fut vaincu. Ses villes furent alors divisées entre les trois autres royaumes.
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Vous l'autre compris, c'est la fin de ce MV ! Quatre joueurs sont morts (Serguei, Arzgluf, Aedhr, hgh), deux sont emprisonnés (Koratos et Arkantos), deux sont disparus et/ou en fuite (Dodo et Silvio).
Le MV a montré ses limites et certains se sont engouffrés dedans. Vous n'avez pas manqué de le voir, beaucoup de points de règles étaient "indéterminés", et le contexte géopolitique était inconnu. C'était en partie voulu et en partie parce que je n'avais pas tout prévu à l'avance, et ce sont des points sur lesquels je travaille beaucoup sur mon prochain MV, qui sortira très prochainement.
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Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Jeu 15 Oct - 20:11
On veut des titres ! $
Arkantos Poujadiste à oeillères
Messages : 1860 Date d'inscription : 31/10/2011 Localisation : Dans la forêt amazonienne, au milieu des toucans et des aras.
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Ven 16 Oct - 9:35
Des morts, des morts, encore des morts ! Je propose de classer la bataille des charrettes patrimoine rolliste de poneyroumanie !
Invité Invité
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Ven 16 Oct - 13:27
Je continue à penser que je fus la colonne vertébrale de cette légion.
Arkantos Poujadiste à oeillères
Messages : 1860 Date d'inscription : 31/10/2011 Localisation : Dans la forêt amazonienne, au milieu des toucans et des aras.
Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion Sam 17 Oct - 13:46
Et moi la troisième colonne !
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Sujet: Re: [AL] Adventu Legionis - Arrivée de la Légion