Marvailh Canmore The Marv from Earth
Messages : 1492 Date d'inscription : 31/10/2011 Age : 39 Localisation : Baraque de bourgeoise dans l'arrière-pays finistérois
| Sujet: Civilisation Maidaan Mar 11 Oct - 18:44 | |
| Maisivid, l'Arbre de Vie, symbole des peuples maidaans. Il représente la croissance de toute chose vivante, mais aussi les différentes voies et idées que peut choisir l'Homme dans sa vie. Généralités Les Maidaans sont un peuple râblé à la peau pâle et aux cheveux noirs. Très endurants, ils sont entraînés à ne pratiquement pas ressentir la faim, le froid ou la fatigue, hors conditions extrêmes. C'est un peuple né de l'union de plusieurs tribus habitant les grandes plaines de l'ouest du continent du nord, qu'ils appellent Phamasuvanthong, le Grand Champ Doré. Les plaines leur fournissent de la nourriture en abondance grâce aux migrations de troupeaux d'herbivores, qu'ils suivent deux fois par an. Mais les tribus s'agrandissent, et bientôt, les besoins en ressources telles que le bois se font vite ressentir. Ils se sédentarisent assez vite, établissant leur premier village, Puraana, près du fleuve Neelasamp et au pied de la seule colline visible à des lieues à la ronde, le mont Saumystan. L'eau du fleuve leur fournit tout ce dont ils ont besoin pour entamer leurs premières cultures. Nomades, déjà, ils avaient constaté que la pousse des plantes était plus efficace près de l'eau. Ils choisirent donc la plante la plus commune dans cette région du monde, la pomme de terre, comme leur culture et leur aliment de prédilection. Bien sûr, la pomme de terre serait fade si elle n'était pas accompagnée de venaison ou de poisson d'eau douce. Les Maidaans continuent donc à chasser et à pêcher, tout en apprivoisant petit à petit leur environnement. Evolution Avec l'agrandissement de leurs villages et de leurs cultures, vient la connaissance des autres peuples. Leurs plus proches voisins, les Shu Liang, sont un peuple semblable au leur, porté sur l'agriculture et la prospérité. Ils entament des contacts réguliers, et les commerçants qui jadis ne circulaient qu'en territoire maidaan sont maintenant les porte-paroles de la patate en terre inconnue. Leurs techniques d'exploitation se développent, et ils maîtrisent très vite le cycle de pousse du bois, essentiel à leurs constructions, ainsi que celui du papyrus, qui pousse en abondance sur les rives de leur cher fleuve, et dont ils se servent beaucoup en vannerie. Ils négligent cependant l'aspect maritime, ayant naïvement nommé la mer du sud Mahaanjheel, ou Grand Lac. Ce sont des gens dévoués à leurs grandes plaines, et leurs grandes plaines le leur rendent bien. Le commerce florissant se fait à pied, et plusieurs routes importantes sont tracées et aménagées. Poussés par le besoin de commercer avec leurs voisins connus et inconnus, les Maidaans se lancent dans une exploitation tout à fait nouvelle, celle de la pierre. Les bâtiments sont désormais solides, recouverts de chaux éclatante au soleil et ornés de coupoles, et parmi la roche, ils découvrent d'autres pierres, brillantes et multicolores. Pour l'instant, elles ne servent que d'ornements sur les parures des chefs, mais un jour, qui sait, ils en tireront quelque chose de plus productif. L'exploitation des carrières de pierre leur plaît tant qu'ils aménagent leur précieux mont Saumystan en plusieurs galeries et salles, entièrement décorées et peintes. Les échanges avec les Shu Liang leurs apportent la religion, et bientôt, cette merveille d'architecture se transforme en un temple à la déesse Nu Wa. Religion Les Maidaans sont conscients qu'il existe une force supérieure, qui régit toute chose, mais ne se sont pas vraiment intéressés à la question. Cette force n'a ni nom, ni forme, et ils ne la craignent pas ni ne la vénèrent. Elle est comparable au hasard ou au destin, mais n'est pas considérée comme une divinité. C'est pourquoi la religion de leurs voisins et amis Shu Liang, celle de la déesse Nu Wa, les a séduits. Non par ses aspects ultra-féministes, mais par le fait qu'elle est pacifiste et demande très peu d'offrandes et de vénération. Il suffit de croire en Elle, ou du moins de donner Son nom à cette force supérieure qui les entoure. ---------- A suivre... |
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