[LDN] Ce Long 19ème siècle

Eh bien, c’est allé vite mon cher Manuel. Je ne pensais pas en arriver là, tout du moins, pas si tôt. Pour qui se prennent-ils ces arrivistes ? Et là, les incompétents ? Sans parler de ces rebuts de l’Europe, dommage pour une maison si noble d’en arriver à de telles mesures dénuées de tout honneur. Il est temps mon bon Manuel, finissez votre café et prenez cette plume voulez-vous.


Son Altesse royale Carlos IV d’Espagne déclare, à l’attention de l’Europe, ses intentions suivantes :

Les événements récents sur la scène géopolitique européenne nous incombent des décisions fortes en ces temps sombres. L’Espagne, grand pays sur lequel nous régnons, est restée discrète pour ne pas envenimer les choses. De toute évidence, cette stratégie visant l’apaisement reste à revoir pour viser une meilleure efficacité dans le futur. C’est la raison pour laquelle nous sortons de notre mutisme. Les accords entre puissances pour préserver le fragile équilibre européen ont été ignorés. Les règles de base de la guerre ont été moquées et le respect envers les ennemis bafoué. Aucun légalisme, toutes les lois outrepassées, dénuement de morale. C’est dans ce contexte que nous intervenons et que nous prenons les mesures suivantes :


-Ultimatum d’abord à l’attention des armées réputées autrefois invincibles que sont celles des prussiens. Leur intervention sans déclaration de guerre en France est outrancière quand nous savons le même type d’attaque a déjà été utilisé contre la Suède quelque temps auparavant. Ces hommes d’honneur en ont bien perdu depuis la grande guerre à en croire leurs agissements. Le roi serait-il réellement ainsi que décrit par Kant en 1790, pour reprendre ses propos, stupide, borné et lâche ? Face à la lâcheté, nous réagissons.

-Ultimatum ensuite aux plus grands voleurs du monde, à ces brigands à la capacité inégalée de mentir, manipuler et trahir. Vous aurez reconnu ici une description pleinement détaillée de la cour d’Autriche. Ces fieffés coquins, après avoir attaqué la Russie avec laquelle ils étaient alliés, ainsi que d’avoir abandonné le Royaume de Pologne à son sort, décident aujourd’hui d’attaquer la France, sans plus crier gare que lors de leurs précédentes trahisons, marchant sur le traité de Westphalie qu’ils avaient eux-mêmes plaidé lors du siècle dernier, garantie d’un équilibre des puissances afin d’éviter une guerre généralisée dont nous n’avons tous que trop souffert par le passé. Aujourd’hui ils attaquent la France, brisant délibérément le pacte d’équilibre européen, de la même manière sournoise dont il l’a fait ces dernières années. Face à la traîtrise, nous réagissons.

-Ultimatum enfin à ces arrivistes, ces petits gobelins qui prolifèrent dans le monde, se pensant pouvoir jouer aux grandes puissances quand leur pays est peuplé à 90 % par des flocons de neige. Je les accueille donc dans le jeu des puissances européennes en les introduisant aux règles élémentaires de la guerre, à savoir une déclaration en bonne et due forme, qui n’a pas été faite, et à laquelle je répondrai par cet avertissement dont vous n’avez aucun intérêt à ce qu’il prenne forme, croyez-moi, cela vaut mieux pour votre petit « empire » de pacotille ne résistant pas à un seul boulet du plus obsolète de nos galions. Face à la sournoiserie, nous réagissons.


Il va sans dire que nous, à l’inverse de tous les royaumes nommés, avons une idée claire de ce que nous réclamons et l’énonçons dès à présent : le retrait des troupes prussiennes, autrichiennes et danoises du territoire de la République Française.

Si aucun des 3 rois n’accepte nos demandes, nous ferons quelque chose de simple dont, semble t-il, ils n’ont jamais eu la connaissance : nous vous déclarerons la guerre.

Son Altesse Royale, Carlos IV.

L'Empire de Suède s'engage dans la Paix de l'Est

Léopard II de Habsbourg, Archiduc d'Autriche, Roi de Bohême et de Hongrie, Grand-duc de Toscane, annonce aux cours européennes qu'il dédiera son règne à la paix et à la préservation de l'ordre européen en bonne intelligence avec tous les souverains. Aussi appelle-t-il de ses vœux une conférence entre représentants français et Coalisés pour organiser le retour sur le trône d'un Bourbon, dynastie légitime.

Il assure par ailleurs Son Altesse royale Carlos IV d'Espagne de sa préoccupation pour la préservation de l'équilibre de Westphalie. Néanmoins, il faudra à Carlos IV convenir que les rébellions en France n'ont jamais été au programme. À moins que Son Altesse royale apprécie de frayer avec les gueux de son Royaume. Soyez assurés que l'œuvre de notre Juste Coalition est uniquement dédiée à une restauration de l'ordre européen et que nous ne recherchons nullement à amoindrir le territoire français à notre profit.

Aussi, nous vous prions de bien vouloir retirer vos menaces à notre encontre, ainsi qu'envers mes alliés de la Juste Coalition.

La République française ne se rendra pas à une conférence organisée par des sacs à vin qui l'appelle "rebelle"

La Suède annonce publier une partie du Traité de Stockholm :


1)  La Pologne reconnaît un droit à la Suède de stationner des troupes sur son territoire, et en particulier dans la région de la Baltique. Ces troupes auront pour mission de maintenir l'ordre, de s'assurer de la protection du Nord de la Pologne.

2) Conclusion d'un pacte de défense entre la Pologne et la Suède sur leurs territoires respectifs.

3) Les taxes sur les marchands scandinaves seront réduites de moitié.

4) Les deux parties s'engagent à assurer la sécurité de la mer Baltique.

5) Les sujets suédois résidant en Pologne ne pourront être jugés que par des juridictions suédoises.

6) Les consuls polonais seront compétents pour juger des sujets polonais.

7) La Suède reconnaît la république de Pologne-Lithuanie

À l’attention de Son Altesse royale Carlos IV d’Espagne,
 
C’est la première fois que j’entends parler de vous, j’aime beaucoup votre nom.
 
Merci pour votre ultimatum, quel dommage que je ne parle pas latin.
Tout d’abord, nous avons déjà fait notre mea culpa auprès des suédois. Et dans leur bonté, ils nous ont pardonné, grâce soit rendu à Dieu.
 
Concernant le cas présent, cela n’a tout simplement rien à voir, cher monsieur. Déclarez-vous la guerre aux rats avant de les déloger de votre logis ? Aux mauvaises herbes avant de nettoyer votre jardin ? Aux républicains avant de rétablir une juste monarchie ? Non, bien sûr, ces choses-là sont du simple bon sens. De quelle lâcheté me parlez-vous donc ? Je traite ces gens comme le liseron qu’ils sont.
Comme vous le savez vous-même, la monarchie porte en elle des vertus morales que n’ont pas les régimes républicains. Tel Midas, tout ce que touche la monarchie devient or, devient bon. Les œuvres des bons monarques sont bonnes. Et par la main de Dieu, ce sont les bons monarques qui dirigent. La preuve : je suis roi !
 
Permettez-nous quelque excuse pour la réputation de nos armées, qui n’est pas de notre fait, mais de celle de nos ennemis. Si elle vous déplaît, je vous prie d’aller leur chercher querelle, nous n’avons rien à y voir.
Constatez cependant que l’armée prussienne n’a essuyé aucune défaite dès lors.
Avons-nous perdu face aux Scandinaves ? Nous avons cédé du terrain, puis avons fait une sortie victorieuse face aux Danois.
Avons-nous perdu face aux Polonais ? Nous avons conquis leurs terres, nous avons simplement été arrêtés aux portes de Varsovie.
Avons-nous perdu face aux Français ? Nous avons pris leur capitale à nous seuls, puis à la bataille ils se sont repliés.
Que voulez-vous, cher monsieur ? Ne croyez pas, je vous en supplie, en notre réputation. Croyez en les statistiques.
 
Concernant M. Kant, si nous fûmes si stupide, borné et mâche que vous l’affirmez, l’aurions-nous libéré ? Vos attaques ne sont sérieuses voyons, je vous en conjure, remettez votre sombrero, et retournez vous occuper du Nouveau Monde, vous le gérez mieux que l’Ancien.
 
Avec toute mon amitié respectueuse,
Frédéric-Guillaume II de Prusse

Nous Paul Ier constatons avec consternation la déchéance des Rois de Prusse.

Vous me semblez être un personnage ma foi tout à fait inculte et rustre. Vous êtes un roi qui ignore le nom des souverains de son temps, qui ignore le latin et qui se prend même le luxe de ne pas lire les traités qu'il signe. Vous êtes bien prompt à traiter les français républicain de liseron qui ne mérite pas la peine de déclaration diplomatique mais vous signez aveuglément leur traité de Marseille.


Nous savons que votre Dynastie a par le passé traité avec la mienne et je suis enclin à changé ce passé qui nous liait. Nous espérons éventuellement pouvoir mettre à l'épreuve les capacités de vos armées.

Moi Paul Ier vous conjure d'ouvrir un livre et de vous cultiver. Les allemands me semblaient un peuple lettrés avant votre intervention, j'aime à croire qu'il pourra le redevenir.

Face à l'immondice et la perfidie, face au mépris des codes guerriers ainsi qu'à l'intelligence elle-même comme en a fait preuve le roi de Prusse, s'il fut encore digne de porter le titre de roi, l'Espagne se doit de mettre ses menaces en application.

Le Royaume d'Espagne déclare la guerre au Royaume de Prusse, à l'Empire d'Autriche et au Royaume de Danemark-Norvège.

Selim III le Grand, apprend avec tristesse que deux de ses grands amis sont en conflit. Il conjure l'Autriche et l'Espagne de trouver un accord et de se réconcilier. Selim III se propose même en arbitre pour juger des torts de chacun, autour d'un bon café "Momo", à Constantinople. La France vaut elle vraiment une guerre ?

Nous sommes d'accord avec l'Empire Ottoman, un accord peut être trouvé entre mon Royaume et l'Empire d'Autriche, et agréons à un sommet entre les représentants de nos pays respectifs, présidé par Selim III. Seulement, cet accord se doit d'intégrer obligatoirement une mention d'évacuation du territoire français par les troupes autrichiennes. C'est le seul moyen de ramener la paix.

Les troupes autrichiennes combattant sous la bannière ancestrale des monarques de droit divin de Bourbon, nous ne pouvons malheureusement pas nous retirer sans nous parjurer. Carlos IV de Bourbon, qui accorde tant d'importance à la parole des autres, doit pouvoir comprendre cela.

Néanmoins, Léopold II est prêt à discuter d'une intégration d'ambassadeurs espagnols à la Conférence qui rétablira l'Ordre et la Paix, en plus de la dynastie des Bourbons de France sur leur trône. Si Carlos IV de Bourbon mène ses armées en France et nous aide à y mater les derniers foyers de rébellion et de sédition contre l'ordre naturel des choses.

Nous remercions Sélim III de sa tentative de médiation, bien qu'elle [le reste n'est pas lisible].

Nous, Marie Ire du Portugal, reine du Portugal et des Algarves, condamnons vivement le culte du démon et la barbarie qui se produit en France. La tentative de médiation d'un mahométan vicieux et l'invasion des hérétiques germaniques et britanniques n'y changeront rien, nous ne sommes tous que des grains de poussière par rapport à ce qui arrive. "Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps." Cette guerre est vaine, la prière est notre seul salut, car l'ère de Satan arrive et seul le Christ pourra nous en délivrer.

Rassemblés ici afin de signer les Accords de Paris sous l'impulsion du roi d'Angleterre, la République française, l'Empire britannique, le Royaume de Prusse, l'Empire d'Autriche, l'Empire d'Espagne ainsi que le Royaume de Danemark-Norvège déclarent ceci :

Accords de Paris a écrit:

-La paix est proclamée entre tous les signataires du Traité de Versailles, et toutes les armées étrangères doivent quitter sans délai et sans pillages ni violences le territoire français. Tous les territoires occupées devront êtres évacués également.

- Le Royaume de France est restauré sous l'autorité de Louis XVII, héritier du trône, ainsi que d'une constitution libérale garantissant les principaux acquis de la République notamment grâce à la préséance d'un Parlement, nommé Parlement National. Le roi aura un rôle représentatif.

- Le roi de France est fiancé avec la princesse Marie-Clémentine d'Autriche.

- Louis XVI est exilé du territoire français en raison de sa trahison envers le peuple, et sera accueilli en Autriche auprès de la famille de sa femme. Il ne doit en aucun cas remettre les pieds en France sous peine de sanctions immédiates. L'Empire d'Autriche lui octroie le Grand-Duché de Toscane en compensation.

- Gilbert du Motier de La Fayette sera nommé Premier Ministre. Un conseil de régence sera formé jusqu'à la majorité du roi, composé de Louis Stanislas de France et Charles-Philippe de France ainsi que de représentants du Parlement National.

- Les députés Radicaux et Modérés sont absous de tous les griefs qui pourraient leurs être reprochés. Les Radicaux auront les mêmes droits que les autres députés à condition qu'ils s'engagent à ne plus jamais intenter d'actions contre la Couronne et à reconnaître le roi et le nouvel État.

- Une enquête sera ouverte sur les exactions commises en Vendée dans le cadre du soulèvement anti-républicain et de la répression violente qui s'en suivie. Les procès seront équitables et justice sera rendue dans le cadre de la Loi.

Charles IV d'Espagne signe les Accords de Paris. Nous sommes enchantés de voir la paix rétablie dans le monde.

Le Royaume-Uni est heureux d'être parvenu à cet accord et le ratifie. Nous espérons grandement que les responsables des massacres en Vendée paieront pour leurs crimes ; ces monstres ne méritent aucune pitié et nous espérons que la justice sera reconnaître leurs forfaits.

Léopold II de Toscane signe les Accords de Paris et souhaite longue vie au couple royal. Néanmoins, il tient à préciser que le Grand-Duché de Toscane reviendra à son second fils à la mort de Louis XVI, pas au gouvernement français.

Il va de soi que le Saint Empire continue de garantir l'indépendance du Grand-Duché de Toscane, maintenant et à jamais.

Nous espérons par ailleurs que Carlos IV d'Espagne aura appris comment se mène une négociation. Pas en déclarant une guerre.

La Compagnie des Indes Orientales annonce très officiellement que les îles conquises dans l'Océan Indien ne seront pas rendues.

Premièrement, en vertu du Pratt-Yorke opinion, la Compagnie est libre de jouir des terres acquises par conquête indépendamment de la couronne britannique.
Par ailleurs, n'ayant pas nous-mêmes signés les accords de Paris, nous ne sommes pas concernés par la question des restitutions de territoires.
Enfin, nous avons promis lors de notre occupation de ces colonies que nous les restituerions lorsque Louis XVI serait rétabli sur le trône de France. Or, cet événement n'a pas eu lieu.
Nous sommes factuellement et juridiquement toujours propriétaire de ces îles.

Suite à un problème de communication - il s'avèrerait que le roi de Prusse ait utilisé la note le précisant pour faire des mots croisés (que les peuples européens soient rassurés, le Marquis de La Fayette en personne lui a trouvé une nouvelle grille toute neuve) - l'île de la Réunion sera bien rétrocédée à la France par la Compagnie des Indes Orientales.

La Compagnie des Indes Orientales confirme cet accord.

Moi, Léopold II, nouvel Saint Empereur romain, Archiduc d'Autriche, Roi de Bohême et de Hongrie, Protecteur de Slavonie, remercie grandement les Princes-Electeurs qui ont contribué à sa réélection. Ainsi que la République des Provinces-Unies pour son intervention.

Je prévois un tour de mes Etats pour me rendre à la rencontre de mon peuple dès cette année. Mon frère et prédécesseur, malgré ses innombrables qualités, s'est sans aucun doute tenu trop éloigné de chacun de ses sujets. Je prends également l'engagement que sous mon règne, le Saint Empire et les Habsbourg ne guerroieront plus par ambition ou orgueil.

Par la présente, j'annonce adhérer au Pacte de l'Est et signer un PNA de 5 ans avec la République de Pologne-Lituanie.

Des suites à l'accord de Silésie, je signe également un PNA avec mon cher ami le Roi de Prusse, cela pour une durée de 3 ans, avec tacite reconduction pour 3 ans de plus.

Victor Amédée de Savoie se déclare soulagé de la paix trouvée entre ses voisins, et félicite le travail diplomatique important mené par les délégations respectives.

De son côté, il est fier de pouvoir annoncer une alliance officielle avec l'Empire Duranni, assorti de divers accords économiques. La coopération et l'amitié entre le Roi et l'Empereur a naturellement mené à ces accords.

Parallèlement à cela, une déclaration d'amitié, assortie de divers accords commerciaux et économiques sont signés avec le Royaume Zand.

Moi, Léopold II, Empereur du Saint Empire, Archiduc d'Autriche, Roi de Bohême et de Hongrie, Protecteur de Slavonie, souhaite un long règne à mon neveu et gendre, le jeune Louis XVII. Qu'il soit synonyme de paix et de prospérité pour son peuple. Qu'il veille sur ma tendre fille, Marie-Clémentine de Habsbourg, que je donne au peuple français pour le réconforter s'il venait à connaître des temps difficiles.

Par la présente, je nomme Louis de France, ex-Louis XVI, Grand-Duc de Toscane pour toute la durée de sa vie, que je lui souhaite fort longue. A sa mort, le titre reviendra à son héritier légitime, mon second fils Ferdinand Joseph Jean Baptiste de Habsbourg-Lorraine.

Le royaume de Danemark-Norvege signe les accords de Paris. La paix est enfin retrouvée sur ce pays qui fut jadis si glorieux.

Le Royaume de Prusse signe les Accords de Paris.

En mémoire de l'ancienne alliance avec Louis XVI, la France et la Prusse signent une alliance défensive.

La Prusse signe avec l'Autriche le pacte de non-agression de 3 ans, renouvelable par tacite reconduction pour 3 ans supplémentaires.