[LDN] Ce Long 19ème siècle

Monsieur Dumont Chrétien, ministre des affaires Intérieurs et Extérieurs du Royaume de France, réaffirme son amitié au jeune état américain. Nous en profitons pour le féliciter dans sa gestion de la crise des sauvages qui freinent l’œuvre civilisatrice des colons à l'ouest.

Monsieur Cole Rice, ministre des affaires intérieures et extérieurs des Etats-Unis d'Amérique fait savoir que le président Georges Washington réaffirme également son amitié. La France qui, dans la genèse de notre nation nous a apporté une aide précieuse, pourra toujours compter sur la sympathie du peuple américain.


Par ailleurs nous nous excusons pour les troubles aux frontières de la Nouvelle Espagne et du Canada. nos indiens ne semblent plus se contenter d'assassiner d'innocentes familles américaines car voilà qu'ils s'allient et se rassemblent pour nous mener la guerre.
Nous vous assurons que notre armée fera son maximum afin de veiller à ce qu'aucun trouble ne franchisse les frontières des pays susnommés. Un contrôle étroit sera ainsi assuré.

John Woodhouse, directeur de la Compagnie des Indes Orientales, enjoint le Chhatrapati Shahu II de l'Empire Marathe et son peshwâ Madhavrao II à réconsidérer leur attaque sur Travancore, protectorat de l'Empire Britannique. Eut égard à l'intérêt archéologique que représente votre pays, nous vous offrons une chance de négocier la paix et éviter une guerre sanglante dans laquelle nous nous verrions contraints de raser vos cités et massacrer vos soudards.

La Compagnie s'adresse également au roi de France et l'enjoint à ne pas interférer dans ce conflit, à part pour appeler ses partenaires au calme. Nous n'avons aucun doute que cette affaire s'est déclenché sans intervention de votre part, tant la situation de votre nation semble peu se prêter à un conflit à l'autre bout du monde, et nous nous devons de rappeler que l'Empire Marathe a déclenché les hostilités sans justification ni provocation contre un protectorat britannique. Nous ne doutons pas que vous saurez avoir la sagesse de ne pas vous laisser manipuler par ce bien piètre allié qui ne semble guère se soucier de vos intérêts.

Monsieur Dumont Chrétien, ministre des affaires Intérieurs et Extérieurs du Royaume de France, rassure Monsieur Woodhouse quand à la non intervention directe de ma France dans ce conflit. Il enjoint donc également la Compagnie des Indes Orientales à faire de même. Les indigènes doivent régler leurs conflits eux-mêmes sans notre intervention. Entre hommes civilisés, on se comprend n'est ce pas ?

Sa Majesté George III, roi du Royaume-Uni et roi d'Irlande, appuie sans réserve la déclaration du directeur de la Compagnie des Indes Orientales. Les "indigènes" comme l'a énoncé le ministre des Affaires Extérieures du Royaume de France se sont montrés belliqueux envers un territoire sous la protection directe de la Couronne britannique. En ce sens, le Royaume-Uni ne peut laisser cet affront sans réponse. M. Woodhouse et la Compagnie, avec notre appui, iront porter secours au Trancavore.

Notez bien qu'il est d'usage dans notre pays de respecter scrupuleusement les accords et la parole donnée ; un acte répugnant et vil contre nos amis et alliés entraîne, et entraînera, toujours des réponses claires et rapides.

La Suède annonce signer l'accord d'Helsinki.

Le Duc Karcher Lindner, nouveau Chancelier de l'Empereur du Saint Empire Joseph II, ratifie l'accord d'Helsinki.

ECONOMIE

• Tous vos moyens d'action sont résumés en points qui représentent les moyens financiers dont vous disposez. Ces points ne peuvent pas être stockés, mais, tout point non dépensé est pris en compte pour faire grimper l'indicateur de prospérité de votre pays (Ca ruisselle dur). C'est très bien pour le long terme, à court terme c'est des sous perdus.
  
• L'amélioration des stats de votre pays se fait par le biais de "Projets", vous trouverez la liste et les effets de ces projets dans vos stats (Section "les coûts")
  
• En dehors de ces stats, vous faites ce que vous voulez, tout à un coût et vous pourrez sans doute rattacher vos actions à un "Projet" pour avoir une idée de ce coût.
  
• Les "projets" ne sont pas souples, si un petit coute 5 points et un moyen 10, ça ne sert à rien de mettre 8 en suppliant, c'est 3 points de perdus.
  
• Par contre, il est possible de planifier des projets à 50 et 100 points (pas moins, clochards !!) et de mettre des sous dedans régulièrement, cependant les effets ne seront actifs qu'à la finalisation du projet. Vous ne pouvez avoir qu'un seul de ces grands projets en construction plus lente à la fois.
  
• La première grande manière de gagner des sous ce sont les impôts, c'est la base la plus stable mais aussi la plus difficile à monter puisque la première source d'impôts ce sont les citoyens, et des riches de préférence.
  
• La deuxième source de thune, c'est le commerce. Il se base principalement sur vos richesses : industries, agriculture, matières premières et services que contient votre pays et que vous pouvez construire avec des projets.
  
• La troisième source de sous (qui est une extension de la deuxième), c'est le commerce mondial. Vous pourriez être le pays le plus aride et pauvre du monde avec le peuple le plus fainéant, si vous contrôlez les mers et le marché mondial : Vous gagnez du fric. (Je fais la somme de toutes les richesses du monde et selon un score pour chaque faction, défini principalement par la capacité de projection, vous gagnez un pourcentage de cette somme.
  
• Les richesses (industries, agriculture, matières premières, services) sont impactés par : le pourcentage qui leur est attribué selon l'époque et que désormais je garderais secret / le niveau technologique de votre pays dans ce domaine.
  

MILITAIRE

• Vos forces armées sont divisées en armées, elles même constituées de régiments. La liste de ces régiments est dans vos stats et contient normalement toutes les infos requises.
  
• Les commandants de ces régiments sont inamovibles et ne peuvent occuper un poste, CEPENDANT, pour simuler l'ascension Napoléonienne, ils partent avec un grade différent selon leur expérience de départ, cette expérience de départ est normalement de 0 mais peut monter jusque 3 selon la qualité de vos académies militaires. Ils peuvent monter en expérience (et donc en grade), principalement en bataillant, ils peuvent même monter rapidement s'ils remportent de grandes victoires ou s'illustrent au combat. A l'inverse, ils peuvent mourir et être automatiquement remplacés si leur armée se fait défoncer.
  
• Lorsque ces commandants arrivent au grade 10 (Lieutenant = grade 0), ils deviennent un général à part entière et rejoignent votre stock de personnages disponible, avec un très bon level (minimum 5) car je suis un méritocrate romantique de Napoléon !
  
• Les combats c'est moi qui les faits, j'ai un petit simulateur et sinon ce sera ma matière grise.
  
• Tous les types de régiments ont leur importance, il n'y en a pas un intrinsèquement plus fort qu'un autre.
  
  
  
  • Les régiments de milices : Ils sont pas bons et ne servent qu'à une chose, occuper le terrain. Vous ne voudriez pas que vos régiments d'élite prennent des coups de canon pour rien n'est ce pas ?
    
  • L'infanterie légère : Ils agissent en début de bataille pour affaiblir l'adversaire, parfois avec une grande efficacité, toutefois, s'ils infligent de gros dégats, ils ne tiendront pas la ligne et ne peuvent pas vraiment agir en complète autonomie (ils peuvent mais ils vont crever).
    
  • L'infanterie de ligne : Standards et moyens, ils forment normalement le gros de vos troupes (avec les miliciens).
    
  • L'infanterie d'élite : Bien balèzes et lourdement équipés, ces troupes ont deux utilités. La première de remporter une bataille qui s'enlise en chargeant si l'ennemi n'est pas loin de flancher. La deuxième, de former une défense solide de votre QG et de vos arrières, ce qui permet, en cas de déroute, de ne pas être poursuivi et chassé par les cavaliers ennemis comme des merdes.
    
  • La cavalerie : Pratique pour toutes les opérations autour de la bataille principale, les contournements, la terre brulée, mais aussi pour charger une armée ennemie en déroute et prendre le max de prisonniers, voire capturer des officiers. Sans cavalerie pas de poursuite = L'armée ennemie se replie en bon ordre au lieu d'être brisée et repoussée loin de chez vous.
    
  • Artillerie : Ces régiments ont pour but de saccager l'infanterie ennemie tout au long du combat et de le forcer à attaquer. Elles s'avèrent très utile en cas de bataille de positions.
    
  
  
  
• Tout le reste des règles militaires c'est le bon sens, les routes sur la carte indiquent les infrastructures, c'est donc plus facile de se déplacer. Les grosses armées se déplacent lentement, l'hiver vous ralentit, les sibérien ont trop chaud dans le Sahara, pas facile d'arriver au coeur de l'Afrique etc ... je peux pas faire des règles chiffrées pour tout mais pensez réalisme et imaginez que le MJ est un enfant avec une loupe et vos espoirs et vos rèves sont des fourmis qu'il s'amuse à brûler en riant, c'est tout ce pourquoi je fais des MV ! Vous voir gruiker et alimenter ma centrale à Ragium, goûter les larmes salées des petits chenapans qui ont cru qu'ils allaient pouvoir traverser les Alpes ou attaquer le Népal avec trois kikis en slips ! Je m'infiltrerais dans toutes les petits failles réalistes de vos plans miteux pour y glisser des horreurs dont vous n'avez pas idée ! Bref, soyez bons et tout ira bien !
  

LE RESTE

• Vous disposerez de postes gouvernementaux à pourvoir, la compétence des hommes qui vous nommerez à ces postes influera grandement sur les résultats de ces différents ministères.
  
• Vous disposerez de 3 candidats potentiels civils et 3 candidats potentiels militaires. Ces candidats, s'ils ne sont pas recrutés sont renouvelés au prochain tour.
  
• Vous disposerez enfin de trois postes de conseillers et trois postes de généraux. Les conseillers ne servent pas à grand chose à part servir de pool pour remplacer les ministres décédés rapidement ou stocker des candidats sympas mais moins balèzes que le mec en place. Les généraux serviront de façon RP dans les minitours de campagne et sinon tout pareil que les conseillers.
  
• Votre faction aura des traits qui influeront ses caractéristiques et la manière de les jouer.
  
• Votre faction aura des problèmes qu'il faudra traiter si vous le pouvez. Certains seront mineurs, d'autres bien plus graves et lents.
  
• Enfin, même si vous ne l'avez pas précisément, l'époque influe sur les stats et notamment sur les types de richesse qui rapportent. L'industrie et les services ne servent pas à grand chose au début ou l'agriculture est bien plus rentable, mais, si vous investissez prudemment et régulièrement, je vous promet bombance et pognon le jour ou ça devient plus utile.

REDACTION DES ACTIONS

• Limites des actions : Vous aurez le droit à un nombre illimité d'actions de dépense et d'investissements dans vos stats (Je met X points dans l'agriculture, je recrute X flotte, je remplace le ministre de la défense par le candidat X)
  
• Trois actions libres en plus, cela dit elles n'auront un effet qu'appuyée par un projet qui sera listé au dessus.

Voici le type d'action et le formalisme que j'aimerais avoir :

Citation :

10 points pour un moyen projet de construction de mines (Voir action libre 1)
50 points pour un très grand projet de fortifications à la frontière russe
5 points pour recruter Jean Machin (2)
Louis Truc (2) devient ministre de l'économie, Jacques Pignouf (1) est renvoyé.
Je recrute un régiment d'artillerie
Mon armée 1 va à Cuba à l'aide de la flotte pour rekter les rebelles (Voir action libre 2)
Le ministre de l'intérieur essaie de trouver un accord avec les rebelles bretons - Moyen projet 10 points
Si pas d'accord, on envoie l'armée 2 (Voir action libre 3)

Mes actions libres :
1 - Blablablablablablablablablal
2 - On débarque à tel endroit et blablablablabla sévère répression, on étripe les enfants blablablablabla, massacres innomables et servitude pour tous blablabla
3 - Blablablablabla

Le Royaume-Uni annonce la conclusion du Traité de Madras avec le Royaume de France. Ce traité stipule :

- La conclusion d'une entente coloniale franco-britannique quant à la répartition des deux puissances en Asie orientale
- Un échange des territoires de Chandernagor vers le Royaume-Uni et de l'archipel Adaman vers le Royaume de France
- L'engagement Français à ne pas soutenir les autochtones indiens qui seraient en conflit avec les forces britanniques présentes sur place

Nous, George III, le ratifions.

Nous, Louis XVI roi de France et de Navarre, le signons également.

Nous, Quianlong, Empereur de Chine, Empereur d'En Haut, Fils du Ciel, annonçons accepter que les britanniques de la British East India Company ainsi que les commerçant du Royaume de Piémont accostent sur nos cotes enfin de commercer.

Nous proclamons aussi qu'une concession de la taille d'un quartier commercial sera offert à la British East India Company dans le port de Canton. Ces terres resterons soumissent aux lois de l'Empire mais les anglais y seront autorisés pour y commercer avec le Céleste Empire. En échange de quoi, le Viscount Charley Collins rejoindra la cours impérial afin de servir l'Empereur.

Nous proclamons aussi qu'une concession de la taille d'un quartier commercial sera offert au Piémontais dans le port de Shanghai. Ces terres resterons soumissent aux lois de l'Empire mais ils seront autorisés pour y commercer avec le Céleste Empire. En échange de quoi, le noble Sieur Aniello Rosso rejoindra la cours impérial afin de servir l'Empereur.

Nous proclamons aussi que tout gentil homme occidental désirant servir le Céleste Empire sera récompensé en fonction de ces compétences et de ces talents mis aux services de nous, Quianlong, Empereur de Chine, Empereur d'En Haut et Fils du Ciel.

Ainsi parla l'Empereur Quianlong !

La BEIC confirme l'accord conclu avec l'Empereur de Chine.

Le Roi Vittorio Amedeo III valide également cet accord, et espère qu'il sera le début d'une longue relation d'amitié avec le peuple chinois.

Joseph II, Empereur du Saint Empire Romain, ratifie un accord de non-agression avec Fréderic-Guillaume II, Roi de Prusse. Il cessera d'avoir effet au commencement de l'année 1792.

Le roi de Prusse signe.

Tour 2 - 1791

ENTRE POLOGNE ET FRANCE - LA REVOLUTION

Musique du tour:

Carte : https://lonoyarl.sirv.com/T2%20-%201791%20v2.png

Retour de la reine mère et mainmise du régent

Les tensions entre les états du Saint Empire et le Royaume de Danemark-Norvège se dissipent après le retour de Juliane Marie du Brunswick a son frère le duc du Brunswick.  Cet exil de la belle mère du roi en activité, souhaité par le régent, fait partie d'une vaste opération de reprise en main du pouvoir par ce dernier. Il a également décrété le retour du roi à Copenhague et l'égalité entre norvégiens et danois pour stabiliser le pays. Les danois râlent un peu, voyant certains droits commerciaux être révoqués mais les norvégiens saluent la décision du régent.

Tensions entre le Brésil et le Portugal, qui aura la peau de la Conjuration ?

Malgré les demandes répétées du royaume de Portugal pour se voir transférer les membres de la Conjuration Mineira, actuellement détenus au Brésil, le vice-roi a refusé de les transférer. Arguant qu'un grand nombre d'intellectuels et de scientifiques en font partie et que leur perte serait un coup trop dur pour le Brésil. Il se dit que la reine Marie, prétendument folle, aurait demandé la tête du vice-roi De Sousa sur le champ, sans quoi elle enverrait l'armée.

L'ère du renouveau chinois

Assisté par de nombreux conseillers étrangers et occidentaux, l'empereur Qianlong a entrepris de moderniser l'administration du pays pour venir à bout de la bureaucratie inneficace qui ronge l'appareil gouvernemental de l'empire Qing. Quelques investissements astucieux, quelques arrestations, de bons conseils, la Chine a fait de grand progrès dans sa gouvernance, cependant, les seigneurs locaux et tous les acteurs qui bénéficiait d'un empire décentralisé et laxiste ont mal pris ces réformes et la colère gronde.

Un petit rebond économique suèdois

Pour pallier aux problèmes de pauvreté qui ralentissent l'économie de son pays, le roi de Suède, Gustave III et son ministre de l'économie le chevalier Franz Simonsson, ont lancé une série de plans d'investissements dans la grande partie des secteurs économiques du pays.

La Grande Guerre de la Jeune Amérique (1789 - …)

Menant une politique plus habile que l'année précédente, le président Washington a nommé Cole Rice à la tête d'une nouvelle armée chargée de maintenir la menace indienne et à lancé quelques programmes envers les indiens du Kentucky et du Tenessee pour essayer de les désolidariser de l'armée indienne de Black Hawk. Cela fonctionne, l'armée américaine en position défensive n'a pas rencontré son ennemi qui continue de frapper les établissements de colons qui franchissent l'invisible frontière entre les territoires des USA et ceux contrôlés par les indiens. Plus aucun colon ne se rend dans le nord ouest du mississipi et les troupes attendent de part et d'autres l'action de leur ennemi. Dans le même temps, une prime faramineuse est placée sur la tête du chef Black Hawk qui est recherché mort. Les chasseurs de prime et aventuriers de tout poil se risquent dans l'aventure, jusque la sans grand succès. Le manque de combat fatigue l'armée indienne, peu habituée à être assemblée ainsi, il y a fort à parier que Black Hawk lancera prochainement une offensive.

Troubles variés en Autriche

Alors que la guerre se poursuit contre l'empire russe, les administrateurs autrichiens ont la désagréable surprise d'apprendre une vague de révoltes et d'émeutes dans les territoires roumains sous le contrôle de l'empire. Ces derniers réclament des droits égaux, l'indépendance, l'autonomie et encore tout un tas d'autres choses. Leur demande principale reste la pleine citoyenneté. Mais ce n'est pas tout, les paysans hongrois ont également fait parvenir une lettre à la Diète, contenant de nombreuses doléances : Apprentissage du hongrois à l'école, fin des privilèges seigneuriaux et abolition des corvées féodales en tête. Alors que la Diète était occupée à rire de ces revendications, des troupes paysannes ont saccagé la campagne et les possessions de petits nobles.  L'aristocratie hongroise a également levé des troupes pour combattre les insurgés. Pour le moment, le pays est au bord de la guerre civile entre les paysans et la noblesse qui en appelle à l'empereur pour les aider à rétablir l'ordre.

La Troisième guerre du Mysore (1789 - …)

Malgré les succès initiaux de son offensive sur le Travancore, les armées de Tipû Sahib ont été bousculée par une expédition de l'East India Company au nord de la Cauvary, à la frontière du Nawabiat de Carnatique. La bataille s'est déroulée à l'avantage des britanniques. Lors de leur longue retraite jusque Mysore, les forces du sultan ont pratiqué la tactique de la terre brulée avec sauvagerie, ne laissant derrière eux que ruines et cadavres. L'armée du Bengale commandée par John Woodhouse est à l'arrêt et envisage un retour à Bengalore. Pendant ce temps, la flotte de l'EIC s'est emparée de la ville côtière de Mahé et soutient comme elle le peut les armées du Travancore qui défendent leur terre avec acharnement. Tipû Sahib aurait envoyé des plénipotentiaires en direction de la Compagnie des Indes.

L'aube d'un âge d'or ?

L'Empire britannique, resté silencieux sur les affaires européennes, a toutefois connu un essor économique important après la nomination du Viscount Sylvester Watson au poste de ministre de l'économie. Ce dernier a pu faire approuver par la chambre et le roi son projet de doctrine Watson. Amateur de petites phrases, il a lancé "C'est une révolution" à la chambre des Lords et "Cette loi ce sont les boeufs, toute la charrue suivra leur pas". La doctrine Watson a consisté en d'énormes investissements dans certaines technologies balbutiantes et dans une politique d'industrialisation massive. Manufactures, brevets et subventions pour de remarquables machines, banques et bourses, import massif de matières premières et investissements dans à peu près tout ce qui touche à l'économie et à la science. Les résultats ne se sont pas faits attendre puisque le royaume uni est devenu le producteur industriel numéro 1 du monde. Il y a également fort à parier que les brevets et investissements scientifiques porteront leurs fruits dans les années à venir. Une petite machine ingénieuse, variante de la machine à vapeur de Watts, est également déployée partout ou l'application peut se faire. La productivité anglaise ne cesse de croître alors que les bonnes nouvelles économiques tombent les unes après les autres et que les records d'ingénierie tombent mois après mois.

Haïti s'embrase

Avec l'aide des troupes espagnoles fraîchement débarquées à Saint Domingue, les forces militaires coloniales ont combattu et écrasé la révolte des nègres d'Haïti. Suite à la victoire, une terrible repression s'est abattue sur les marrons révoltés. L'armée insurgée s'est repliée dans les jungles du centre de l'île ou elle est impitoyablement poursuivie par les troupes espagnoles.

Diplomatie à succès et offensive piémontaise

Après avoir été brimée par les insolents marins génois pendant des décennies, les piémontais tiennent enfin leur revanche. Renforcés par l'achat de la ville de Milan à l'Autriche, les piémontais ont profité d'une escarmouche de trop aux frontières pour lancer une opération visiblement bien préparée contre la ville de Gènes. Les deux armées italiennes se sont rencontrées non loin de Manesseno et l'affrontement a tourné à l'avantage des Piémontais qui ont marché sur la capitale ennemi dans la foulée et l'ont investie. Les notables génois et le roi du Piémont sont actuellement en négociations, mais les restes de l'armée Génoises pourraient tenter d'attaquer à nouveau par la suite. En mer, la flotte génoise a évité les combats et a surtout chercher à se mettre à l'abri des canons terrestres piémontais.

Politique amérindienne de l'Espagne : Une nouveauté

Ayant reçu les nouvelles de la grande guerre de la Jeune Amérique, l'Empire d'Espagne en aurait profité pour contacter les différentes tribus impliquées et leur proposer des territoires libres en Louisiane contre des échanges commerciaux. Quelques tribus ont accepté et ont quitté le territoire des états unis. Malheureusement, cela n'a pas du tout plu aux colons américains qui soupçonnent l'Espagne de permettre aux combattants indiens de se ravitailler de l'autre côté du Mississipi, mais cela n'a pas plu non plus aux Comanches dont l'emprise sur la Louisiane se fait de plus en plus important. Ayant asservi de nombreuses nations indiennes, les Comanches ont mis en place un véritable empire, basé sur le commerce d'esclaves et les pillages, cette entité, superbement ignorée par Washington et Madrid, s'est empressée de placer les nouveaux arrivants sous sa "protection". Nombreuses sont les patrouilles espagnoles en Louisiane qui ne reviennent jamais, la région est réputée être un cimetière pour les soldats de l'empire et bien rares sont ceux qui acceptent d'y aller de leur plein gré.

Au Japon, rien de nouveau

Le monde occidental est toujours sans trop de nouvelles du Japon, les seules informations obtenues proviennent de marchands néerlandais et portugais commerçants sur l'île de Dejima, seul port autorisé du Japon pour les occidentaux. Ils décrivent un pays stable, commandé par le Shogun Tokugawa, ou règne un empereur sans réel pouvoir. La science japonaise bénéficie un peu de cette ouverture mais accuse toujours un retard considérable sur les européens.

Les Provinces Unies en plein essor

L'année 1791 fut faste pour les Provinces-Unies, après avoir lancé de grandes améliorations du port d'Amsterdam, favorisant commerce et industrie dans la ville, le gouvernement néerlandais, par l'intermédiaire du Baron Robert Koopmans, a réussit à racheter auprès de l'Empire d'Autriche l'indépendance des territoires Flamands. Offrant aux pays de Belgique et de Flandres la possibilité de rejoindre les Provinces-Unies, coupant l'herbe sous le pied aux révolutionnaires qui envisageaient la création d'États de Belgique Unis, les Provinces Unies ont permis la tenue de référendums dans la plupart des cités belges. Et, après quelques mois de tractations intensives des diplomates et propagandistes néerlandais, le succès est au rendez vous. Les Patriotes souverainistes ont été mis en minorité partout. C'est l'entièreté des flandres autrichiennes qui rejoint ainsi leurs voisines du nord. Plus important, la ville de Liège, toujours au mains des insurgés et toujours propriété légale du Prince Evèque, a également tenu un référendum et voté à une immense majorité son rattachement aux Provinces Unies. Reste à savoir si ceux-ci vont l'accepter ou s'ils abandonneront la ville à une réaction du Saint Empire.

La guerre de Crimée (1787 - …)

L'échec des négociations entre les diplomates de Catherine la Grande et ceux de Joseph II n'augurait rien de bon pour l'année 1791. Profitant de leur nombre, les troupes polonaises et autrichiennes ont ouvert un nouveau front et lancé une seconde attaque sur la ville de Kiev. Les armées polonaises et autrichiennes ont rencontré une petite résistance sur place, mais ont été bien aidés par les civils, d'allégeance polonaise qui ont ouvert portes et ponts aux troupes venues, selon eux, les libérer. Les troupes alliées ont ensuite affronté la seconde armée russe à Kobyszha et l'ont repoussée de cent kilomètres vers Moscou. Au sud, les armées russes appliquent leur nouvelle doctrine et se replient dans l'ordre, s'assurant de ne pouvoir être rattrapées et encerclées. Les armées austro-ottomanes, renforcées de nombreux régiments ont lancé une offensive majeure en juin et sont parvenus à s'emparer d'Odessa après une sanglante bataille, puis à repousser les russes hors du territoire ottoman. Les russes sont toutefois parvenus à tenir la plupart de leurs positions au dela du Dniepr. Le moral des troupes est bien bas alors que le général Potemkine vient de mourir, l'épaule emportée par un boulet autrichien. Catherine II est inconsolable alors que le corps meurtri de son protégé, ami et amant est ramené à Saint Petersbourg. Les troupes Ottomanes, profitant de leur maîtrise de la mer Noire, on réussi à franchir le Dniepr au sud et à reprendre l'essentiel de la Crimée, n'affrontant que de petites troupes locales. Enfin, une petite opération Ottomane indépendante, lancée par les Janissaires, n'a pas réussi à percer les solides fortifications des monts du Caucase et n'a que très peu avancé. Il se raconte que les Janissaires rechigneraient à combattre et que la plupart des chefs étaient repartis depuis à leurs propriétés et domaines, laissant la troupe se débrouiller en plein territoire Cosaque.

Les ambitions de Frédéric-Guillaume II et l'insurrection de Varsovie

Alors que la Prusse semble sombrer dans l'instabilité et que le gouvernement est sous les attaques politiques croisées de l'Académie des Sciences de Berlin et des cadres de l'armée, le roi Frédéric-Guillaume II, toujours aussi fin, décida que c'était le bon moment pour entrer en guerre ! Fortes de nouveaux régiments, les armées prussiennes ont marché vers Rügen pour s'emparer des territoires suèdois du Saint Empire, les troupes prussiennes menées par le général Mathias Berger ont vaincu la piètre garnison sur place et occupent actuellement le territoire. Mais, en parallèle, l'armée prussienne commandée par le Pzalgraft Hans Heinz, s'est avancé en territoire polonais à marche forcée. Rencontrant une forte résistance locale, les troupes prussiennes se sont rapidement emparées de la rive ouest de la Vistule et font maintenant le siège de Varsovie tenue par des milices populaires hâtivement armées par les bourgeois. Les assiégés polonais sont principalement composées de républicains nationalistes qui ont profité de l'occasion pour mettre un terme au Grand Sejm qui dure depuis déjà 4 ans et la Constituante de Varsovie est à pied d'œuvre pour rédiger sa propre constitution, ouvertement républicaine cette fois ci. La garde urbaine des insurgés polonais tient bon face aux nombreuses troupes prussiennes et tente d'exporter ses idées à travers les villes du pays. Le roi Stanislas II Auguste aurait fui vers l'est pour rejoindre l'armée alors que des héros populaires comme le héros de la guerre d'indépendance américaine Tadeusz Kosciuszko rejoignent l'armée de la future république.

La Pologne au bord du précipice

Après les réformes nationalistes audacieuses du gouvernement de Stanislas II, une campagne militaire contre la Russie, une partition abhorrée en 1772 et surtout la Grande Diète qui peine à rédiger la nouvelle consitution polonaise et l'axe principalement sur la nation et l'union polono-lituanienne, la population de la république des Deux-Nations était prête à une explosion. L'invasion de leur territoire à l'ouest de la Vistule par la prusse fut le déclencheur des évènements. Dans Varsovie assiégée, des milices urbaines se sont rapidement mises en places, soutenues et armées par la bourgeoisie libérale et républicaine de la ville, pour repousser l'envahisseur allemand. Les affrontements dans le boulevards de Varsovie ont vu la victoire des milices urbaines polonaises et l'armée prussienne s'est vu contrainte de mettre le siège de la ville. Loin de se calmer, les insurgés polonais et leurs chefs républicains sont alors entrés dans les palais et les parlements, le roi Stanislas n'ayant pu fuir que de justesse. Après avoir investi la Grande Diète et mis une partie des participants aux arrêt, les républicains polonais se sont emparés de l'assemblée et se sont déclarés assemblée constituante, organisant à la va-vite des élections dans toute la ville. Cette Constituante une fois élue s'est ensuite attelé à la rédaction d'une constitution pour le pays. A l'horreur des souverains d'Europe, la nouvelle République de Pologne-Lituanie est née. Inspirée de la constitution américaine et du tout nouveau Bill of Rights qui vient d'être ratifié, cette constitution se veut ouvertement républicaine et prévoit la déchéance du roi.

Révoltes dans les Balkans

L'Empire Ottoman, malgré ses petites victoires contre la Russie, rencontre un ressentiment toujours plus grand dans les balkans. Les Valaches et grecs notamment inspirés par les Serbes mais déçu de voir l'Autriche s'allier avec les Ottomans, ont décidé de prendre les choses en main. Les Boyards de Valachie sont entrés en révolte et réclament l'élection de princes autonomes, l'abolition des monopoles ottomans du commerce du bétail et la restitution de territoires Valaches confiés à des principautés Ottomanes. En grèce, c'est la révolte des Souliotes qui bloque le pays. Enfoncés dans leurs montagnes, les souliotes ont toujours résisté aux Ottomans et pouvaient être considérés comme les derniers grecs indépendants. Après une razzia de trop, Ali Pasha, gouverneur ottoman de grèce, a lancé une offensive en direction de la ville de Souli. Malheureusement pour lui la défaite est terrible et les souliote en profitent pour rallier d'autres communautés grecques à leur cause. Le feu est ardent en Epire et les Ottomans risquent la un précédent malheureux, surtout quand on voit les niveaux d'agitation et d'instabilité du pays après le lynchage du chef d'état major par les Janissaires. Rien ne va plus !

Troubles en Angleterre

Après la publication de "Réflexions sur la révolution polonaise", Edmond Burke a été l'objet d'attaques de la part du parti libéral. Ces attaques politiques et philosophiques ont mis au jour l'existence d'un réseau constitué de républicains issus des rangs du parti libéral et de ses sympathisants. En réaction, alors qu'un banquet "Pour les amis de la liberté" était organisé à Birmingham, les participants ont été pris à parti par une centaine de manifestants hurlant "Mort aux papistes, vive le roi Georges III". Les affrontements entre invités et émeutiers ont causé la mort de deux personnes et une vingtaine d'autres sont blessés. Loin de se calmer, les émeutiers ont parcouru la ville de Birmingham sans rencontrer de résistance, saccageant et incendiant de nombreuses propriétés pendant des jours. Très ostensiblement soutenues par des officiels monarchistes de Brimingham, les émeutes n'ont pas attiré une grande sympathie dans le pays pour les idées monarchistes et les soutiens affluent vers le parti Whig alors que des tracts révolutionnaires parcourent les rues des grandes villes britanniques. Les troubles ambiants sont pour l'instant circonscrits par les troupes royales, mais de nombreux comités et groupes politiques se forment, réclamant un élargissement des droits acquis lors de la Glorieuse Révolution. L'ensemble contribue à déstabiliser le pays.

La guerre du Rajput (1791 - …)

Après plusieurs escarmouches à leurs frontières, l'Empire Marathe et le Rajput ont décidé de régler leurs différents par les armes en se déclarant mutuellement la guerre. Les troupes de l'empereur Madhavrao II ont vaincu les Rajputs a Udaipur et marchent vers le centre du pays. Une seconde armée Rajput est en constitution pour venir au secours des lambeaux de la première

La Guerre des Gurkhas (1791 - …)

Faisant suite à des traités rompus, des tributs non versés et même du sel de mauvaise qualité, le royaume Gurkha du Népal a lancé une invasion de grande ampleur contre le Tibet. Ce dernier, sous protection de l'Empire des Qing en appelle à l'empereur Qianlong alors que les troupes du Daïla-Lama, Jampel Gyatso sont écrasées à Shigatsé et Tashilhumpo, dont les riches monastères sont pillés et détruits. Si le Tibet semble ne pas pouvoir s'opposer aux troupes du roi Rana Bahadur, il peut remercier les royaumes du Sikkim et de Garhwal qui en ont immédiatement profité pour entrer en révolte et tenter de renverser les Gurkhas du Népal.

Répressions religieuses en Corée

Choquant le pays entier, un catholique Coréen a détruit les tablettes de ses ancêtres, les accusant d'être des idôles. Le geste ignoble de Paul Yun a provoqué la colère des administratifs du royaume qui ont mis en place des mesures représsives contre les chrétiens de toutes obédience dans le pays.

Guerre du Cap (1791 - …)

L'expansion rapide et agressive des colons néerlandais dans la colonie du cap et l'accaparation des meilleurs terrains de pâture par les blancs a conduit les tribus Khoisans du nord à s'unir pour lutter. Des insultes ont laissé place à des coups de force, puis des raids contre des fermes européennes, suivies d'escarmouches entre milices et autochtones, puis, à un conflit militaire complet. Si la vaillance des colons néerlandais sur place n'est plus à démontrer, ils peinent à chasser les autochtones au dela du fleuve Orange et à surveiller l'ensemble de leurs territoires contre un ennemi trop rapide et trop mobile. L'administration coloniale réclame l'aide de la métropole au grand dam des colons qui s'organisent en milice et espèrent bien lutter pour la conquête de nouveaux territoires sans interférence.

Des Guerres Civiles en France

Après de nombreux blocages, des mois d'attente pour rien et la volonté des nobles français de ne pas faire avancer les choses, le roi Louis XVI, souhaitant reprendre le pays en main, lança une vague d'arrestations en marge des États Généraux. Rapidement des membres du Tiers à tendance républicaine et des nobles Elisabethains sont arrêtés et de semblables coups de filet se font dans plusieurs villes du royaume de France. A la faveur d'un ordre confus toutefois, indiquant que les membres du clergé ne seraient pas concernés, les gardes royaux ont commis l'erreur de relâcher l'évèque de Chartres qui s'est immédiatement rendu dans le Saint Empire ou le prince Louis Joseph de Bourbon-Condé avait entrepris de former une armée. C'est forte, selon la rumeur, de 14 régiments que l'armée du Prince de Condé a entamé sa marche sur Paris, au grand dam de Louis XVI et des troupes royales, occupées à arrêter des gens et à maintenir l'ordre. Il n'en fallait pas plus pour que les républicains encore en liberté n'exhaltent la foule contre les nobles profiteurs et voleurs qui venaient empêcher, par les armes, le peuple d'obtenir du pain et des droits ! Dans tout Paris et la plupart des grandes villes du royaume, c'est la panique, les régiments royaux désertent ou rallient les rebelles du Tiers les uns après les autres pour affronter l'armée des "Elisabethains". Le roi, retranché dans ses quartiers de Versailles et entouré de trois régiments restés loyaux, croise les doigts en attendant le dénouement de la bataille, comme toute la population française. La rencontre a lieu a Sézanne. L'armée du Prince de Condé est moins nombreuse, mais constituée de mercenaires allemands et de volontaires, elle emporte une petite victoire contre la Garde Nationale hâtivement constituée qui se replie dans Paris. L'armée des Elisabethains avance vers Paris sur laquelle elle semble mettre le siège, mais il s'agit d'une ruse, en réalité, le Prince et la majorité des troupes se rendent à Versailles ou ils ont bien l'intention de sauver le roi de lui-même et de ses plans. Apprenant cela, à l'aube d'une nouvelle année, les insurgés du Tiers et la Garde Nationale se mettent en marche pour rencontrer les traîtres et les empêcher de s'en prendre à la personne sacrée de sa Majesté ...

Décès et disparitions

A noter la mort du général Potemkine (RUS), principal commandant des forces russes contre les Ottomans. A noter également les morts des regrettés Amadeus Mozart (AUS), Adam Smith (RU) et Benjamin Franklin (USA)

Œuvres et science

"La flûte enchantée", dernière œuvre du défunt maître Amadeus Mozart, rencontre un extraordinaire succès à Vienne

Nouvelles du monde

Avec l'embrasement des nations européennes et les multiples révoltes en cours, les cercles philosophiques européens sentent venir un vent de liberté sur le continent.

Partout les lettrés rejoignent les cercles francs-maçons qui ont de plus en plus d'influence dans les cours et gouvernements.

Aux États-Unis d'Amérique, les dix premiers amendements de la Constitution sont finalement effectif après avoir été ratifiés par l'état de Virginie, le 11ème à le faire, permettant à la majorité des trois quarts d'être atteinte.

L'Ethiopie signe un accord de protectorat avec l'empire britannique espérant profiter de moyens militaires et financiers pour développer le pays. Bien que très précipité et soulevant la rancœur de nombreux ras, l'accord est en cohérence avec les ambitions du ministre de l'économie Ethiopien qui avait déjà fait appel aux espagnols et aux français pour l'aider à moderniser le pays. Et puis le contingent colonial anglais est la pour calmer toute velléité de révolte.

Rumeurs

Un marchand anglais aurait été arraisonné par la flotte espagnole et dépossédé de ses biens au large des côtes encore vierges du nord ouest de l'amérique.

La "Société des amis du peuple" au Royaume Uni, envisagerait de présenter une motion contre le système démocratique actuellement en place.

Il se dit que la dure campagne à l'est contre l'empire de Russie et les conditions difficiles du climat Moldave affectent lourdement la santé du fragile Joseph II.

La révolution polonaise ferait des émules sur les territoires annexés par leurs voisins russes, autrichiens et prussiens

La bataille de Versailles

Réfugié dans son palais de Versailles, ignorant les informations qui lui parvenaient des exactions de l'armée allemande du Prince de Condé ou des troubles qui ravagent Paris aux mains du Tiers-Etat, le bon roi Louis XVI attendait en priant la résolution de "cette sombre affaire" comme il l'appelait.

Quelle panique dans le chateau quand la nouvelle parvint que les armées du Tiers et des Elisabethains convergeaient vers la ville de Versailles dans l'objectif de mettre le roi en sécurité, chacun pour leur camp. Quelques heures plus tard, les régiments de l'armée du Tiers arrivaient, en partie composé de déserteurs, en partie de miliciens. Ils prirent le contrôle de la ville, pas un n'osa se présenter au palais ou il aurait été bien reçu de toute manière par les trois régiments royaux et loyaux qui protégeaient le château. Le Tiers ne manqua pas de ravager la rue Sainte Elisabeth qui avait donné son nom à ses ennemis. Ils érigèrent des barricades, organisèrent la défense et attendaient l'armée du Prince de Condé et de l'Evêque de Chartres.

Celle ci se présenta en début de soirée, composée de mercenaires allemands et de régiments personnels du Prince, les uniformes clinquants, les oriflammes au vent, prête à en découdre. Sans attendre le jour, le Prince ordonna un assaut, précédé d'un bombardement d'artillerie. Les obus tombèrent sur les défenseurs pendant une à deux heures, évitant soigneusement le palais du Roi, puis l'infanterie monta à l'attaque. Les Elisabethains bousculèrent les défenseurs du Tiers mais pas suffisamment pour prendre pied dans la ville. Les rues étaient défendues avec acharnement par le peuple en armes et la Garde Nationale. Les nouvelles annonçaient l'arrivée de trois régiments de Garde Nationale supplémentaires en provenance de Paris. La situation s'annonçaient compliquée pour la noblesse de France.

Soudain, les régiments du roi quittèrent le palais en bon ordre, marchant en colonne vers la ville. Accueillis avec des hourras par les défenseurs, ils rencontrèrent une foule venue les acclamer et les inviter à prendre part aux combats. Quelle infâmie pour eux quand les troupes royales ouvrirent le feu. "Trahison", "Le roi est un ennemi !" entendit-on dans les rues de Versailles. N'ayant préparé aucune défense à l'arrière, l'armée du Tiers fut enfoncée et contrainte à une terrible retraite sous le feu croisé de ses ennemis, un grand nombre d'hommes furent capturés en ville.

Quelques temps plus tard, alors que le soleil pointait à l'horizon, le roi descendit rejoindre ses troupes et accueillir le Prince de Condé comme un libérateur. Le Prince était acclamé par ses troupes, les régiments royaux et la population Versaillaise aux fenêtres et suivi de près par l'évêque de Chartres. Il défilait dans Versailles comme César dans Rome. Lorsqu'il aperçut le carrosse royal, il ne mit pas pied à terre et se contenta d'échanger quelques mots à sa Majesté par la fenêtre. Rapidement, la garde personnelle du Prince entoura le cortège qui rentra sans fanfare au Palais ou le Prince annonça vouloir se rendre plus tard dans la soirée.

Les prisonniers furent fusillés, pendus et sabrés sans procès ou justice, les morts du Tiers jetés dans des fosses, l'armée se remit en marche en direction de Paris ou les attendaient les lambeaux de l'armée du Tiers. Celle ci, dans ses bagages, rapportait la terrible nouvelle : Le roi a trahi son peuple.

Toujours dans son palais, Louis XVI comprit bien vite que les Elisabethains entendaient remettre la France au pas et se passeraient allègrement de son consentement pour arriver à leurs objectifs ...

Frédéric VI assis à son bureau reçu une lettre stipulant l'attaque prussienne contre son voisin de Suède. "Ah c'est arrivé, une guerre maintenant? Mmmh c'est usant la politique..." puis pensant à son armée et son honneur il se répéta "eh merde , l'armée va battre les tambours, les baïonnettes vont êtres affûtées, les navires chargés de Poudre à canons, les durs hommes du Nord vont montrer à ces allemands ce qui leur coûte de s'en prendre aux descendants des vikings, le sang va couler et ce sera le leur" en soit le Danemark-Norvege déclare la guerre à la Prusse.


Ainsi nous demandons à nos alliés du Saint Empire Romain Germanique de se joindre à nous dans la lutte qui nous oppose à la Prusse

Nous, Gustav III, Roi de l'empire suédois annonçons déclarer la guerre au Royaume de Prusse. Ces fieffés coquins ont attaqué notre province de Rügen et massacré notre garnison sur place.

Nous remercions également le Royaume de Danemark-Norvège pour son soutien contre la Prusse.

För Sverige i tiden !

Gustav III

Georges Washington, président des Etats-Unis d'Amérique fait savoir qu'un accord a été trouvé entre sa nation et le Royaume-Uni.



Le Royaume-Uni s'engage à reconnaître la pleine souveraineté des États-Unis d'Amérique. A ce titre la frontière fixée entre les deux pays lors du traité de Versailles est pleinement reconnue et les citoyens américains ne sont plus considérés comme sujet de sa Majesté.
L'ouverture du commerce entre les deux pays avec, à ce titre la signature d'un traité commercial concernant le grain et le coton. Les États-Unis s'engagent à proposer un tarif préférentiel au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni s'engage à fixer un quota minimum d'important de grain et de coton américain.





Georges Washington, président des États-Unis signe.

Tadeusz Kosciuszcko annonce officiellement que la nouvelle République de Pologne-Lituanie ne reconnais nul suzerains sur le territoire Polonais et Lituanien autre que le peuple lui meme. Que les terres Polonaise et Lituanienne sont et resteront le trésors hérités des Héros du peuple, de la sueur de ces enfants et du sang de ces combattants.

Et, présente aussi le drapeau de la nouvelle République de Pologne-Lituanie.

Arkantos a écrit:

Georges Washington, président des Etats-Unis d'Amérique fait savoir qu'un accord a été trouvé entre sa nation et le Royaume-Uni.

Traité d'Ottawa

Le Royaume-Uni s'engage à reconnaître la pleine souveraineté des États-Unis d'Amérique. A ce titre la frontière fixée entre les deux pays lors du traité de Versailles est pleinement reconnue et les citoyens américains ne sont plus considérés comme sujet de sa Majesté.
L'ouverture du commerce entre les deux pays avec, à ce titre la signature d'un traité commercial concernant le grain et le coton. Les États-Unis s'engagent à proposer un tarif préférentiel au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni s'engage à fixer un quota minimum d'important de grain et de coton américain.





Georges Washington, président des États-Unis signe.

Le Royaume-Uni ratifie ce traité.

Suite aux troubles ayant atteint la France et son incapacité à protéger son propre territoire, l'Empire Ottoman déclare s'occuper à nouveau personnellement des intérêts de la Province Ottomane d'Algérie.

La fin d'un patriote

Février 1791, après avoir essayé d'entrer en contact avec les commandants de l'armée royaliste, Tadeusz Kosziuszko se rendait enfin à la rencontre qu'il avait obtenu avec le comte Waclaw Janizewski, général en chef de ses ennemis. Venu avec sa petite escorte, il espérait beaucoup de cette entrevue.

Mais le malheur frappe souvent les innocents et la brigade de cavalerie du général Janizewski n'était pas la pour regarder. Chargés, encerclés, à un contre 40, la petite garde de Tadeusz Kosziuszko fut vaincue, les morts furent pendus aux arbres, les blessés traînés derrière les chevaux des cavaliers. Kosziuszko combattait encore, seul, son drapeau dans une main et le sabre dans l'autre.

Tadeusz Kosziuszko a écrit:

"Je serais prêt a me rendre, Général Janizewski quand la Pologne ne sera plus en proie aux flammes et a la misère. Bien que, j'admire la ferveur avec laquelle vous avez menez nos troupes, je ne peux me résoudre a me rendre en ces temps difficiles. Si je représente une menace, c'est que la Pologne a été meurtrie par ces inégalités, et qu'aujourd'hui, au bord du gouffre, le peuple d'on vous, et moi, faisons partie a décidé de se soulevez pour, non pas le bien de la Noblesse, mais de la Pologne et de la Lituanie toute entiere. Nous devons etre réaliste et évident Général. Sans l'Autriche, jamais notre Roi n'aurait lever le petit doigts contre la Russie et tenter de libéré les nôtres, pire, il aurait surement laissez notre glorieuse nation se faire dépiécer comme se fut le cas il y a quelques années.

Et, pendant que votre campagne militaire faisait succès a l'est, c'était a nous, le peuple, de résisté avec ce que nous pouvions faire face aux fourbe de prussien qui lorgnait sur nos arrières. Et c'est aussi, grâce au peuple Polonais et a sa vaillance que pour le moment nous résistons férocement. Mais cette déchirure ne pourrait être soigner tant que le Peuple ne fait pas qu'un et que les revendications de tout Polonais soit au moins écoutés et prise en compte. Et, meme si aujourd'hui, je serais fais prisonnier ou encore, je meurt. Vous ne pourrez sauver la Pologne a vous seuls, et sans sacrifice de la vie de nombreux Polonais.

Vous aviez bien conscience que la campagne vers Kiev serait plus facile grace a nos frères déjà présent, mais si vous, général Janizewski perdez cette image de héro du peuple, et sauver des Polonais, pensez vous vraiment que les campagnes vous seront toujours reconnaissante ? Que le peuple vous regardera toujours avec cette lueurs d'admiration dans les yeux, tant que vous considérez les défenseurs de Varsovie comme des traitres et des ennemies de la Pologne ?

Vous avez sous vos ordres des pères et des fils, vous avez vous aussi une famille, et une lutte fratricide ne serait que folie pour tout Polonais. Mais vos soldats ne sont pas les seuls dans se cas. Car ce sont des familles entières qui luttes a Varsovie dans l'espoir que vous reveniez en Héro et non en tant que bourreau des défenseurs et de leurs espoirs qui a nourris leurs déterminations."

N'ayant que faire des élucubrations d'un traître, le cruel général Janizewski siffla la curée. Le vaillant officier et dirigeant de la révolution de Varsovie fut rapidement débordé, sabré et tué. Son corps fut pendu aux pommiers de son beau pays à côté de ses camarades tombés, dans un geste ultime d'humiliation. Pourtant ... l'histoire, contée dans tous le pays, villes, villages et fermes, n'eut pas l'effet escompté par le général royaliste. La rumeur enfla, le culte de Tadeusz Kosziuszko grandissait, et avec lui la colère et l'émoi.

Jozef Madalinski qui prit sa place à la tête de l'insurrection déclara à la foule : "Il ne sera pas notre chef, mais il est notre martyr ! Il n'y aura pas de pitié pour les assassins sans honneur et les royalistes, mort aux tyrans !". Les rangs des insurgés augmentèrent rapidement et c'est la Pologne toute entière qui commençait à se soulever.

Au nom de notre assemblée républicaine qui se veut Assemblée Nationale, le président du gouvernement  Jean Paul Marat tient à apporter son soutien aux peuples polonais et lituaniens victime des mêmes exactions par la noblesse que le peuple français !

Que les chiens qui ont trahi le peuple tant en France qu'en Pologne sachent que tous nos martyrs ne font que renforcer notre détermination pour la liberté et la justice ! Le coupe-cigare sera notre outil pour régler le problème de leur existence ! Peuples de France et d'ailleurs, soulevez-vous contre vos oppresseurs !