Tour 3 - 1792
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https://lonoyarl.sirv.com/T3%20-%201792.pngGuerre de la révolution polonaise (1791 - …)La mort de Tadeusz Kosciuszco a eu un impact considérable sur la population polonaise, jeune, beau, noble, mort pour la liberté ... il avait tout du parfait martyr. Et les révolutionnaires polonais l'ont utilisé jusqu'à plus soif. Cela a parfaitement fonctionné, levés en masse dans les campagnes et villes de Pologne-Lituanie, de nombreux régiments de gardes révolutionnaires se sont assemblées avec l'armée de la république pour marcher sus aux monarchistes et leur faire payer leur geste. Devant la situation catastrophique et tristement exclu du traité de Vienne, le roi de Pologne Lituanie n'eut d'autre choix que de ramper aux pieds de son ancienne maîtresse, l'impératrice Catherie de Russie. Les négociations furent à sens unique et la Russie grignota de quelques coups de plume une grande partie du territoire polonais pour la paix. Mais cet accord venait avec la promesse de participation d'une armée russe au conflit. La nouvelle fit grand bruit dans les campagnes et la population polonaise, outrée par l'incapacité de son roi décida dans son immense majorité de rallier la révolution. La puissante armée russe dépéchée dans le pays rencontra des embuscades, des actes de guerrilla, des retards et de nombreux imprévus sur son trajet. La grogne ne s'arrêtait pas la, puisque les territoires polonais nouvellement pris ainsi que ceux pris lors de la partition de 1772 se soulevèrent en masse contre l'envahisseur russe. Retardant dramatiquement toute tentative d'aide russe au camp Monarchiste, complètement isolé.
La bataille du pont de GrodnoLes monarchistes polonais avaient rapidement progressé vers la capitale insurgée pour réprimer un mouvement dont ils sous-estimaient la puissance. C'est à Grodno qu'ils rencontrèrent l'armée républicaine venue les affronter. La bataille fut terrible et tourna rapidement à l'avantage des républicains malgré leur inexpérience et leur indiscipline, principalement grâce à la desertion voire au retournement d'une partie des troupes monarchistes. Ce qui devait être une défait tourna à la débacle. Incapables de retenir l'armée républicaine, les monarchistes polonais s'enfuirent sans attendre leurs troupes, ils furent impitoyablement poursuivis dans les quatre coins du pays et arrêtés. Le roi Stanislas fut rattrapé à quelques kilomètres des lignes russes et rapatrié sous les balles russes par un régiment de cavalerie. L'infâme général Jozef Madalinski, véritable Ponce Pilate polonais, fut arrêté en sa demeure de la région de Pinsk par la garde venu le ceuillir "A tout hasard". En état de choc et en robe de chambre, il fut conduit dans une cage sur les routes de Varsovie, contemplant son monde et sa demeure qui brûlaient. Dans tout le pays, la répression fut d'une brutalité sans nom, que ce soit les dernières forces monarchistes, les troupes russes ou les républicains, tous massacraient à tour de bras leurs ennemis, réels ou supposés.
La Guerre de Rügen (1791 - …)Les forces du Danemark furent les premières à intervenir, après avoir reçu l'autorisation de traverser son territoire de la part du Grand Duc de Mecklenburg, marchant sur Rügen occupée depuis Hambourg, elles affrontèrent une armée prussienne venu défendre la région. La bataille de Rügen fut remportée par les danois, malgré un repli bien exécuté de la part des officiers prussiens commandés par le duc Charles de Brunswick, qui avait toujours un compte à régler avec le régent danois depuis la déportation de sa sœur. Les forces prussiennes retardèrent les danois comme elle le purent jusque Danzig ou une seconde armée prussienne avait terminé de renforcer la cité. Les danois n'osèrent pas lancer l'assaut sans les troupes suèdoises et se contentèrent de bombarder les faubourgs de la ville. Pendant ce temps, l'armée suèdoise débarquait à Memel sur les arrières prussiens et s'emparait de la région avant de faire mouvement vers Danzig.
La double bataille de DanzigLes flottes danoises et suèdoises faisaient le blocus des côtes de Prusse depuis le début du conflit, pourtant, à la faveur d'un vent favorable, un navire prussien quitta son mouillage à l'est pour rapporter la nouvelle du débarquement de Memel aux armées de Danzig. Bloqués à l'ouest, les forces prussiennes tentèrent le tout pour le tout afin de s'échapper du piège de Danzig. Effectuant une sortie en nombre contre les danois, ils les défirent à la bataille terrestre de Danzig alors que la flotte prussienne empêchaient les flottes danoises et suèdoises de poursuivre leur bombardement de la ville. Danzig brulait, mais les prussiens avaient leur victoire. Les danois reculèrent et occupèrent rapidement des positions défensives alors que les suèdois poursuivaient leur marche. L'armée prussienne, lourdement mise à l'épreuve, avait sauvé le pays d'une catastrophe. A noter qu'une troisième armée allemande s'occupait de garder les territoires polonais de la Vistule en coupe réglée mais qu'aucune tentative n'a été faite de la part des révolutionnaires polonais.
Réaction de Joseph IIAlors qu'on le disait affaibli, faible, transigeant et gentil, Joseph II surpris beaucoup de monde en envoyant ses troupes détruire les troupes de paysans hongrois, mais aussi les rebelles transylvaniens. Impitoyablement efficaces, les troupes autrichiennes firent disparaître toute opposition dans le sang et le feu. Devant la diète Hongroise qui reprochait à l'empereur cette action militaire, prétendant que celle-ci était d'une incroyable stupidité, que les effets de cette repression seraient d'une très courte portée et qu'on ne fusille pas un peuple en colère, Joseph II répondit : "Si". Ses armées sur place, Joseph II en profita pour tordre le bras de la diète hongroise la contraindre à accepter le nouveau statut plus centralisé et soumis de la hongrie Autrichienne. Alors qu'il rentrait chez lui l'air heureux à la tête de ses troupes, Joseph II appris que la Hongrie s'était entièrement soulevée, nobles et paysans, main dans la main, contre un empereur qui venait chez eux comme en terrain conquis. Le pamphletiste hongrois, Ignace Martinovics, ancien membre de la police secrète impériale, fit éclater la révolte en révélant les dessous de la monarchie de Vienne, lui qui la connaissait si bien. Décrivant Joseph II comme un "petit benêt arrogant et dépressif" et ses héritiers comme de "gros fats assoiffés de pouvoir", il entreprit de démystifier la grande monarchie autrichienne aux yeux des Hongrois. Les garnisons autrichiennes de Debreszen et des grandes villes de Hongrie furent défaites par des armées de patriotes Hongrois assemblées à la hâte et quittèrent le pays en criant : "Das ist Flandern alles Wieder !"
La colonisation du Chittatong et déplcament du siège de l'East India CompanyEnvoyé en mission militaire dans le Chittatong, le général Cornwallis ne perdit pas de temps et entreprit d'établir des infrastructures modernes et civilisées avec l'argent fourni par l'EIC. Agriculture, administration, industries, infrastructures portuaire. L'EIC semble avoir de grands projets pour cette région. L'EIC a également envoyé des troupes dans l'océan indien pour s'emparer des Maldives et des îles Chagos. Enfin, dans un mouvement surprenant, l'EIC a délocalisé son siège social de Londre à Calcutta, entérinant un tournant indien dans sa politique. La couronne s'est abstenue de tout commentaire pour l'instant.
L'empire britannique s'apaiseLe nouveau ministre de l'intérieur, William Pitt, a réussi à calmer les troubles républicains en effectuant une série d'arrestations mesurée et précises de membres hauts placés des organisation jacobines anglaises. Rapidement libérés, les républicains anglais se font toutefois moins bravaches et ont calmé leurs ardeurs. Doublée à la pendaison d'un ou deux pillards de Birmingham, il semble que cette mesure ait eu de grands effets sur la société britannique qui comprend maintenant la limite au débat public autorisée par la couronne. La discussion oui, la chienlit non ! Autre nouvelle, les troupes britannique ont débarqué en masse sur l'île de Madagascar, accompagnées de nombreuses flottes, et commandées par le Lieutenant Colonel Tarleton, grandement apprécié à Londres sans qu'on sache trop pourquoi. Mais il semble que personne ne leur ait parlé des montagnes, de la jungle, des moustiques, des maladies et des indigènes extrèmement féroces sur place. Les anglais parviennent dans l'année à construire un petit port mais, faute de ravitaillement et d'un climat épouvantable chaud et humide, ils doivent l'abandonner et rapatrier des lambeaux de régiments au plus vite au Bengale. C'est le premier exemple d'Européens trop gourmands, vaincus sans même avoir affronté l'armée du royaume Merina qui s'est empressée de ramasser le matériel abandonné sur place. Il y a fort à parier qu'il y en aura d'autres. L'impatience et la curiosité mènera les hommes toujours plus loin vers le coeur de l'Afrique, de l'Inde, du moyen orient ou de Madagascar et il y arriveront sans doute un jour, mais ce jour n'est pas encore arrivé et des milliers d'anglais l'ont payé de leur vie cette année.
Expansion haïtienneAprès la défaite des armées d'esclaves insurgées sous les coups conjoints des forces coloniales françaises et des troupes expéditionnaires espagnoles et le don d'Haïti à la couronne d'Espagne par le roi Louis XVI, tout le monde s'attendait à un gros ménage dans l'administration coloniale sur place. Mais c'est l'inverse qui se produisit et tout le monde applaudit les talents diplomatiques de Marie-Charles du Chilleau, le gouverneur français. Les espagnols mirent Haïti sous leur autorité, renouvelèrent du Chilleau dans son gouvernorat et lui confièrent également la partie espagnole de l'île de Saint Domingue. Avec un territoire trois fois plus grand, du Chilleau vit les choses en grand et, afin de palier au manque récent d'esclaves, lança de grands projets d'agriculture du café, moins gourmands en main d'œuvre que l'industrie sucrière. C'est un succès total ! A noter au passage, l'abolition du code noir "Trop restrictif pour les planteurs et les entrepreneurs" qui protégeait les esclaves des pires traitements qui s'abattent aujourd'hui sur eux. A noter aussi l'arrivée massive de fonds américains venus investir dans ce petit pays réincarné et soucieux d'emporter aux états unis les précieuses marchandises. Avec la levée du monopole métropolitain sur Haïti par la couronne d'Espagne, l'île s'enrichit rapidement.
Un embryon d'empire colonial pour le PiémontAprès d'excellentes négociations menées par les envoyés piémontais en Perse, l'Empire Durranni a autorisé l'implantation d'un comptoir piémontais dans la région. Les piémontais ont également mené une politique d'intégration des territoires de la maison de Savoie : La Fusion Parfaite. Cette politique n'a pas encore porté de grands fruits mais est déjà célébrée dans les territoires du Piémont Sardaigne comme une réussite.
Guerres de Louisiane (1792 - …)Tentant par tous les moyens de réduire au silence l'abject empire Comanche qui les empêchaient de prendre le contrôle de la Louisiane, l'Espagne arma à grands frais les tribus indiennes soumises pour mener à leurs côtés, une guerre de libération. Les Comanches eux même s'étaient renforcés de l'arrivée de nombreux guerriers survivants de l'armée de Black Hawk, mais également d'un grand nombre d'esclaves et d'armes volées à l'armée américaine. Il est évident qu'ils ne comptaient pas être vaincus sans combattre. Les Comanches et les troupes espagnoles se rencontrèrent sur le territoire des Chocktaw (actuel Oklahoma) et, à la surprise mondiale, la victoire revint aux Comanches. Ces derniers, utilisant des méthodes de raids efficace et ayant planifié la bataille avec soin, débordèrent les espagnols qui combattaient à 1 contre 5. Certains régiments furent exterminés jusqu'au dernier, d'autres se replièrent en catastrophe et furent poursuivis. A Madrid, c'est la stupéfaction, les forces Comanches étaient estimées à 16 régiments de piètre qualité, mais le manque d'infrastructures, de connaissance de l'ennemi et la saisie d'armes par les Comanche ont permis cette grande victoire sur les forces européennes. La première de l'histoire à être aussi décisive. Néanmoins, les Comanches ont perdu beaucoup d'hommes et se sont retirés pour reposer leurs forces dans l'attente du prochain assaut espagnol.
La Guerre des Gurkhas (1791 - …)Alors que les Gurkhas pillaient allègrement le pays, ils furent inquiétés par les nouvelles d'une intervention chinoise prochaine dans la région. Mais s'il y a bien une chose que ces Gurkhas du Népal savent faire c'est se battre dans les cols abrupts de la chaîne de l'Himalaya, ce qui n'est pas le point fort des catonais et des mandchous dépéchés pour sauver le Tibet. Affrontant embuscade sur embuscade, traversant les cols les plus escarpés et les blocages mis en place par les Ghurkas, les troupes chinoises perdirent beaucoup de temps. Néanmoins, il arrivèrent à temps pour sauver de nombreux monastères du pillage. Les Ghurkas, attaqués sur leurs arrières par les Moghols et la Principauté de Ladakhs, et devant leur incapacité à repousser la force expéditionnaire chinoise, ont demandé à l'empereur l'ouverture de négociations et de discussions de paix.
Guerre civile française (1791 - …)A Paris, en janvier 1792, la république française fut proclamée et approuvée par tous. Le dirigeant de facto, Jean Paul Marat fut élu président par l'assemblée legislative qui pris le nom d'Assemblée Nationale, les envoyés du nouveau gouvernement battaient la campagne, avertissant de l'arrivée d'étrangers appâtés par la désunion française. La Patrie était en danger et il fallait réagir ! Réunies à Paris et renforcée de contingents de tout le pays, l'armée révolutionnaire marcha vers Versailles pour y affronter le Prince de Condé et ses sbires. La bataille vit le triomphe des troupes républicaines qui investirent le palais et y découvrirent le Prince de Condé, en grande tenue et l'épée à la main. Réclamant à grands cris un procès honnête et public. L'armée de Condé, principalement composée de mercenaire allemands, se désagrégea sans commandement ou chefs et se replia comme elle pu vers le Saint Empire. Louis XVI et sa famille avait fui depuis longtemps et les rumeurs les disaient déjà à Vienne. La république avait gagné un sursis et emporté une victoire importante qui faisait le tour de la France, pourtant, soutenus par la couronne espagnole, les contre-révolutionnaires vendéens se renforçaient toujours et s'emparait des places fortes les unes après les autres. L'armada espagnole apparut également dans la Manche et bombarda les ports normands de France, tuant de nombreux civils dont une jeune femme monarchiste nommée Charlotte Corday. La République fit grand scandale de sa mort et elle fut portée en égérie par le président Jean Paul Marat. L'intervention espagnole dans la Manche n'était pas non plus du goût des Lords anglais qui y voyaient une invasion de leur pré-carré.
Le Portugal colonial et universitairePoursuivant ses investissements universitaires dans une politique cohérente, le Portugal a annoncé l'ouverture de l'Escola Nacional Superior de Minas, rattachée à l'Université de Coïmbre mais aussi de l'Academia de Agricultura. Ces deux nouveaux pôles de l'Université de Coïmbre visent à faire avancer les progrès techniques portugais dans les domaines Agricoles et miniers. Enfin, les portugais ont obtenu du sultan de Bruneï, l'installation d'un comptoir. Une belle année pour Lisbonne !
Réapparition des Empereurs et réveil de leurs partisansLe Shogun, dans un geste inattendu, demanda à l'empereur de quitter son rôle de fantôche pour l'aider à la gestion de l'économie du pays. L'empereur Kokaku s'est révélé un travailleur acharné et soucieux de prouver à la population et à la noblesse que le shogun et l'empereur pouvait marcher main dans la main. Pourtant, ce geste a provoqué un réveil des partisans de l'autorité impériale, en immense minorité, qui font savoir leur souhait de limiter les pouvoirs du Shogun à l'avenir.
Sélim III ne se laissera pas faire !Exaspéré par les révoltes à outrance dans son empire, Sélim III, l'empereur Ottoman, décida de mettre au pas les foyers de rebellion. Les armées ottomanes, dépéchées en Valachie et en Grèce l'emportèrent facilement sur des adversaires qui avaient à peine commencé à assembler leurs troupes. Grisé par les bonnes nouvelles et ayant signé de nouveaux accords commerciaux avec le Piémont, l'empereur Ottoman ordonna également l'annexion des îles vénitiennes d'Ionie. Le succès fut encore une fois au rendez vous bien que l'île de Corfou opposa une furieuse résistance. Malheureusement, de petits incidents venaient ternir l'année Ottomane. Après qu'ils aient aidé l'armée Ottomane à se moderniser, les troupes françaises toujours stationnées sur place furent prises à partie par des Janissaires mécontents. Inquiets d'être remplacés et défendant jalousement leur influence sur l'armée Ottomane, les janissaires profitèrent d'une série de bagarres et pugilats déplorables pour entrer en ville et affronter au corps à corps les troupes françaises. Près de 8000 Ottomans pourchassaient 500 français dans une ville qui les avait pourtant accueillis avec chaleur. Les nobles locaux ayant beaucoup apprécié la présence de nobles français lettrés dans leurs bals et salons et les soldats français ayant fait belle impression à la capitale Ottomane qui tombait dans la francophilie. Les troupes françaises, réfugiées dans les palais qui avaient été mises à la disposition de leurs officiers ouvrirent le feu sur les janissaires avant d'être extrait de la cité par la garde en urgence. L'Empereur Sélim se trouvait entre le Caucase et la Crimée à superviser la colonisation et la répartition des territoires concédés par les Russes.
Le rayonnement néerlandaisPendant que les grandes monarchies européennes s'entretuent et que les révolutions éclatent, la république des Provinces-Unies continue son petit chemin de paix et d'amour en colonisant comme des batards. Au cap, les troupes néerlandaises arrivèrent à l'aide de leurs compatriotes et battirent lourdement les Bantous qui se replièrent en désordre de l'autre côté du fleuve Orange. La frontière nord de la colonie avait été posée et les néerlandais s'était emparés la de bonnes terres libres au bon moment. Afin de peupler ses colonies, les provinces unies fournirent transport, terres et matériel à de nombreux nouveaux colons venus de toute l'Allemagne du nord. Ces derniers débarquèrent au cap en masse encouragés par la politique du gouvernement qui fit également des concessions d'apaisement aux néerlandais sur place. Etant principalement de pauvres paysans, les allemands se trouvèrent fort à leur aise au nord du Cap ou ils découvrirent des terres dix fois plus grandes que les pauvres champs qu'ils possédaient chez eux. Mais aussi des esclaves bantous en quantité pour les aider à les cultiver. Aidée de la compagnie néerlandaise des indes orientales, les provinces unies mirent également leur armée en marche pour s'emparer des îles Mentawaï et de la Sonde en indonésie, étendant leur influence. Enfin, pour parachever une bonne année, le référendum tenu à Liège fut finalement reconnu par l'évèque déstitué et validé par les Provinces Unies qui célèbrèrent l'arrivée des Flandres autrichiennes et de Liège dans l'Union par un jour ferié de grande réjouissance : Le jour de l'Union.
La Grande Guerre de la Jeune Amérique (1789 - 1792)Profitant de raids comanches sur les troupes indiennes de Black Hawk, l'armée américaine renforcée de nouveaux régiments lança une série d'offensives majeures et triompha de ses ennemis. Les indiens furent implacablement poursuivis, déportés, fusillés et, on peut évoquer le terme, exterminés. La population américaine avait sombré dans l'extrême détestation des indiens et était pleinement consciente des menaces qui l'entouraient. L'armée de Black Hawk fut poursuivie pendant des jours par les troupes des généraux Blake Mills et Cole Rice jusqu'à ce qu'enfin ils furent cernés. Contraints d'affronter les états unis à la bataille de Wasbah, les indiens furent éliminés jusqu'au dernier. Black Hawk vint livrer personnellement sa reddition aux troupes des USA. Sans attendre les consignes du président Washington et secrètement encouragés par le nouveau vice président Georges Clinton, Cole Rice, l'artisan de la politique aggressive des 4C, fit juger Black Hawk et les principaux chefs indiens par un tribunal militaire et fut pendu aux côtés d'une quarantaine de ses partisans, abandonné aux corbeaux. Pendant ce temps, les Comanches ont également réussi à capturer plusieurs chariots de ravitaillement des USA et se sont emparés de nombreuses caisses de matériel de l'armée des états unis. Fusils, munitions … la menace Comanche ne venait que de commencer.
Le protectorat Britannique d'EthiopieAprès la signature des traités de protection et avoir mis au pas les rebelles qui contestaient le pouvoir du Negus, les troupes Ethiopiennes, aidées de la flotte britannique et de contingents coloniaux entreprirent d'annexer plusieurs régions du sud du pays mais aussi des côtes proches. La mise sous garantie des dettes Ethiopiennes par la banque d'Angleterre a également permis un formidable rebond dans l'économie du pays. Il semble que la région veuille en finir avec la période d'instabilité chaotique qu'elle traverse.
Le brésil sur le chemin de l'autonomieL'ouverture de l'université de Rio de Janeiro a fait grand bruit, principalement à la cour de Lisbonne qui voit cela d'un œil soucieux. Dans un geste d'apaisement, le gouvernement colonial a envoyé les conjurés de la conjuration Mineira de 1791 arrêtés à la reine Marie en obtenant de son gouvernement qu'il n'y aurait pas de condamnations à mort.
Troubles au MarocLes conflits de cour et la haine que se vouent les membres de la famille royale du Maroc ont eu raison de l'unité du pays. Après la mort de Mulay el Yazid juste après qu'il ait capturé Marrakech à son frère Mulay Hicham, son autre frère Mulay Slimane est proclamé sultan du Maroc. Il se heurte toutefois à une vive opposition de ses trois frères survivants, Mulay Moslana dans le nord du pays, Mulay Hicham vers Safi et Mulay el Hossaïn aux alentours de Marrakech. Installé à Fès, le nouveau sultan a passé l'année à consolider son pouvoir et assembler ses troupes.
Les Janissaires aux commandes de l'AlgérieAprès s'être vu attribuer les territoires algériens par l'empereur Sélim III, les janissaires ont entrepris d'effacer toute opposition à leur pouvoir dans la région. Tout influence française a été vivement combattue et encore plus suite aux combats d'Istanbul. Mais ils s'en sont aussi pris à l'enclave d'Oran qu'ils ont investi avec force. L'empire Espagnol proteste et réclame le retour des terres. Mais il y a plus à craindre, le chef d'état major espagnol, Aimar Crespo aurait envoyé une lettre ouverte aux janissaires constituée d'un flot de menaces si Oran n'était pas retourné à l'empire Espagnol. Les Janissaires n'ont pas réagi, ils attendent de savoir si l'empire Ottoman est avec eux pour prendre une décision.
Adam Laxman, reçu au château de MatsumunaeAprès le sauvetage de trois marins japonais en mer de Chine, l'amiral Russe Adam Lexman n'a pas perdu de temps à les rapatrier au Japon ou il a été reçu par les officiels japonais et allègrement remercié. Conscient de l'opportunité, il a ensuite insisté pour rencontrer des officiels plus élevés qui lui ont envoyé trois sabres japonais et des centaines de sacs de riz pour le sauvetage. L'impetueux amiral a également obtenu une rencontre officielle avec un membre du gouvernement du Shogun. Il en est ressorti avec un document de droits commerciaux signé en bonne et due forme. Ce document ouvre la possibilité pour les marchands russes de commercer sur l'île de Dejima avec les néerlandais et portugais.
L'assassinat de Gustave III de SuèdeAlors qu'il assistait au départ des troupes du port de Stockholm, le roi de Suède Gustave III a été pris pour cible par un jeune réactionnaire, outil d'un complot de la noblesse suèdoise et abattu de trois balles de pistolet. L'auteur des faits, rapidement arrêté est resté quelques mois en prison alors que le roi décédait de l'infection de ses blessures, une semaine après l'attentat. Jacob Anckarström fut condammné à mort pour régicide et eu la main coupée avant d'être décapité. Son complice lors de l'événement, le comte de Horn, reçu le même supplice.
La disgrâce de John AdamsLes élections américaines de 1792 se sont soldées par une surprise de taille. Le parti fédéraliste, représenté par le vice président sortant John Adams, a été dépassé de peu par le parti républicain-démocrate de James Madison et Thomas Jefferson. Le nouvel homme fort du parti Georges Clinton, va t'en guerre indécrottable, exterminateur d'indiens et vouant une haine sans bornes pour les loyalistes et les monarchistes, a été élu à la vice-présidence en dépassant John Adams de 4 votes. Clinton a prononcé un discours qui n'a l'aissé personne indifférent, le conflit contre les indiens durera aussi longtemps qu'il le faudra et que toutes les "peaux rouges" auront été emmenées dans des réserves ou de l'autre côté du Mississippi. Le président sortant, Georges Washington, n'a pas relevé ces propos bien qu'ils ne figurent pas habituellement dans son discours politique rassembleur. Il a lui-même été élu à l'unanimité pour un second mandat à la présidence.
Décès et disparitionsLe peuple suèdois est en deuil après le décès de son roi Gustave III qui, s'il ne faisait pas l'unanimité, est regretté par la plupart de la population.
Œuvres et scienceEn Espagne, Francisco de Goya réalise sa septième série de Cartons pour tapisserie sur commande des manufactures royales. En Angleterre, Mary Wollstonecraft publie "Défense des droits des femmes, suivies de quelques considérations sur des sujets politiques et moraux", un pamphlet féministe nauséabond, moqué et méprisé de tous. En France, ouverture du Théatre du Vaudeville qui propose des pièces très légères et humoristiques à la population, principalement des œuvres de Beaumarchais.
RumeursPlusieurs personnages cherchent un employeur (Le plus offrant dans ses actions) :
- (Historique) François Barbé-Marbois, diplomate, politicien (4)
- (Historique) Alexandre Radichtchev, écrivain, libéral, franc-maçon (3)