Peuples et Nations - 1830

Au congrès de Washington, Andrew Jackson a laissé la place à son vice-président, John Caldwell Calhoun, la tâche de continuer les échanges. Le président américain se rendra en urgence à Lisbonne pour rencontrer la reine Marie II et le représentant du roi Charles X.

C'est désormais cet homme qui assurera la présidence de la réunion :

Une délégation française se rend immédiatement à Lisbonne pour rencontrer la reine du Portugal et le Président américain.

Nous espérons une normalisation de nos relations avec les Etats-Unis d'Amérique.

Marie II du Portugal annonce après quelques jours de discussion qu'un accord a été conclu entre les représentants français et américains, des excuses officielles ont été faites par Andrew Jackson qui a réinvité tous les états à participer au congrès de Washington pour discuter calmement (OKLM) du statut des diplomates et ambassadeurs dans le monde.

Il a toutefois précisé qu'il apprécierait que l'Autriche envoie un autre dignitaire pour la représenter, l'ancien diplomate s'étant tout de même montré très rude.

Marie du Portugal espère fortement que l'Autriche acceptera cette petite condition.

Bon, congrès calmés, envoyez vos points à la conférence de Washington, désolé pour ceux qui voulaient voir la suite, les résultats étaient très serrés (Egalité ou victoire de Washington d'un point, on saura jamais vraiment) et ça commençait à partir en vrille entre les deux blocs.

La situation semblant revenue à la normale et les discussions portant sur les closes du Traité de Washington étant pour ainsi dire terminées, l'Empereur Nicolas de Russie annonce sa décision de retourner à Saint-Petersbourg après ces quelques semaines fort enrichissantes. Il fait après tout confiance à ses délégués pour le représenter au mieux durant les dernières formalités, tout comme il a fait confiance à ses administrateurs pour gérer les affaires courantes en son absence. Il salue les nombreux amis qu'il s'est fait durant son séjour, déguste un dernier petit four persan et prend la mer.
De retour chez lui, l'Empereur constate sans grande surprise que, contrairement aux prédictions faites par les journaux français qu'il a lus sur le navire, son absence n'a pas provoqué la combustion spontanée de tous les documents administratif et du palais d'Hiver.

Le roi Léopold Ier est ravi d'apprendre que cette crise a finalement trouvé une solution à l'amiable. Il devenait de plus en plus compliqué pour le roi de conserver une neutralité face aux pressions exercées de toute part qui le faisait ces derniers temps, songer à abandonner l'idée de se rendre au moindre congrès.

Sa Sainteté signale aux Ottomans que le Pape est prêt a convertir à la vraie foi son dirigeant si il accepte. Et que dans le pire des cas il priera pour leurs âmes.

De plus le Pape sera absent de la Cité Sainte durant quelques mois. Il part faire une office à la cathédrale de Vienne et baptiser le dernier de la famille Impériale.
Il bénira exceptionnellement aussi tous les bons croyants présent aux seins de la cathédrale lors de son office.

Le Cardinal Trintrin

L'empire Ottoman a officiellement renvoyé une lettre amusée au pape, mais il se dit dans les beaux salons que le calife est entré dans une colère noire en la lisant et aurait promis de rabattre le caquet de cet impudent roitelet à l'influence en déclin !

Le roi de Prusse est fier d'officialiser la signature d'un pacte défensif avec le roi de Suède.
Puisse les relations entre nos deux pays continuer de prospérer.

Le souverain d'Espagne, Ferdinand VII, est heureux que tout cela se soit finalement bien conclu et que tout le monde puisse signer le même Congres afin de restaurer une stabilité au monde actuel. Il se lève et déclare deux choses.

Cher camarades, je souhaiterai confirmer notre alliance avec nos amis piémontais et nos amis slaves. Puissions-nous avancer à l'unisson vers un avenir grand et prometteur.

Dans le soucis de pouvoir être acteur de la scène internationale et de pouvoir aider aux dénouements heureux, il ajoute:

Laissez moi prendre part au Congrès d'Athènes, je suis certain que nous serions d'une aide précieuse pour les mois à venir.

Sa majesté Léopold Ier de Grèce se demande tout de même, et avec tout le respect qu'il doit à sa majesté Ferdinand VII d'Espagne en quoi l'Espagne pourrait-être d'une quelconque aide à ce congrès. Il s'agit d'une affaire très régionale, seules sont concernés les principaux intéressés et les grandes puissances, garantes de l'équilibre européen.

L'Espagne est une grande puissance. Si les Pays-Bas sont invités, pourquoi pas l'Espagne ?

Nous ne comprenons pas non plus la présence des Pays-Bas, ni non plus celle de la Prusse à vrai dire. Ces nations sont-elles au combien puissante que les affaires balkaniques ne semblent pas vraiment les concerner.

Le Sarkar-i-Khalsa fait remarquer au Royaume de Grèce qu'il n'avait qu'à organiser lui-même ce Congrès-ci. Tralalalalère.

Pour éviter justement les accusations de partialité, la France a invité à sa conférence les sept autres pays les plus puissants de notre temps, afin de discuter ensemble des problèmes posés par le déclin de l'Empire Ottoman. (= les 8 grandes puissances d'après serguei au lancement du jeu).
La Grèce est présente comme observateur car elle n'est pas une grande puissance mais est naturellement concernée. Il n'y a évidemment pas d'obligation de participation à la Conférence, si certains états invités estiment qu'ils n'ont rien à y faire et qu'ils n'ont pas d'intérêts dans la région, libre à eux !

François 1er Empereur d'Autriche offre les territoires de Lombardie, de Vénétie, du Trentin et de l'Istrie au Roi de Piémont-Sardaigne qui enverra son héritier (Ferdinand je crois) en gage de bonne foi afin de signer un pacte de non-agression. Le traité sera ratifié de sa main à Vienne.
Il envoie aussi une délégation à Washington pour représenter les affaires de l'Empire d'Autriche.
Une escorte est envoyé pour faire venir sa Sainteté jusqu'à Vienne afin de rendre une office publique suivi d'un séjour avec l'Empereur et sa famille.

Le Roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Felice Ier de Savoie, accepte avec grand honneur et émotion ce traité historique entre la Maison de Savoie et l'Autriche. Dès la ratification du traité et la prise de position dans ces terres par l'armée et l'administration italienne, notre héritier bien aimé et dévoué, Charles-Albert de Sardaigne, se rendra officiellement à Vienne ratifier une seconde fois ce traité et y séjournera là bas en présence du gouvernement Autrichien dans son Palais, où il assistera avec joie et honneur à la Bénédiction de Sa Sainteté de l'Empereur Autrichien.

Puisse la paix régner longtemps en Europe !