Peuples et Nations - 1830

LE POINT REGLE, MERCI BEREGIL QUI M'A BIEN AIDE PARCE QUE J'AVAIS PAS LE TEMPS :

ECONOMIE :
- Un pays dispose d'un indice de richesse interne, d'un indice de richesse commerciale et d'un indice de richesse coloniale dont les noms sont explicites.
- Augmenter l'une de ces valeurs nécessitera un investissement de 5 de thune (+1) ou de 10 (+2, le maximum possible par tour)
- Le total de ces trois valeurs donne un indice de Richesse total qui constitue les revenus de votre pays.
- A ces revenus je retrancherai l'entretien des armées et les éventuels embargos.
- Chaque pays peut décréter un embargo sur les autres pays, ce faisant il diminue de 1 sa richesse commerciale et celle du pays cible.
- Il est possible de vous endetter par tranche de 3 points économiques ; chaque emprunt de 3 points économiques augmente vos dépenses de 1 par tour (intérêts) tant que vous n'avez pas remboursé l'emprunt ;
- La dette en temps de paix ne peut pas être supérieure à 3 points économiques ; pour faire un deuxième emprunt, il faut donc rembourser le premier ;
- En temps de guerre, la limite d'emprunt passe à quatre fois vos revenus actuels.
- La production interne ne sera pas modifiée à moins que votre territoire soit envahi ;
- Le commerce pourra être réduit, en plus de l'embargo, en fonction de votre flotte ; plus votre flotte est grande/forte, plus elle pourra protéger vos lignes commerciales et limiter la baisse.

COLONIES :
- Les colonies apportent des bonus économiques et militaires concrets aux pays qui les contrôlent et sont donc un enjeu de puissance et de richesse important.
- Les colonies disposent d'un indice de richesse qui est ajouté à celui du pays qui les contrôlent, cet indice peut être augmenté pour 2 de thune (+1) ou 5 (+2 le maximum possible par tour) attention cependant, une colonie trop riche verra son désir d'autonomie augmenter.
- Les colonies ont un indice de désir d'Autonomie, celui ci peut être augmenté ponctuellement par les autres puissances mais augmentera naturellement en fonction de la richesse de la colonie et des sacrifices humains qu'elle subira pendant les conflits.
- Il n'est pas possible d'avoir plus de dix colonies en même temps ;
- La colonisation de l'Afrique et de l'Asie du Sud-Est est difficile, et nécessitera donc l'envoi de troupes (ou de la flotte une fois la technologie "Corps de marine" recherchée) ;
- Une colonie non-viable (Pas de troupe sur place, ou développement trop faible) lors du passage d'un tour est passée à la machette par les locaux ;
- Tant que les troupes (ou la flotte une fois la technologie "Corps de marine" recherchée) restent dans la colonie, elle est viable ;
- Pour rendre définitivement une colonie viable même en l'absence de troupes, il faut y investir 5 points économiques (établissement d'un village, d'un fort, d'une milice, etc).

DIPLOMATIE :
- Chaque pays gagne des points de diplomatie (en fonction de son rang, de sa puissance et d'autres bonus), ces points de diplomatie peuvent être investis pour encourager des troubles ou placer des pays mineurs dans les sphères d'influence.
- Encourager des troubles : Les pays peuvent investir 1 points diplomatique par tour dans des troubles dans le monde entier, lorsque ces troubles atteignent 10 points ils éclatent.
- Les pays peuvent placer d'autres pays dans leurs sphères d'influence et en retirer des bonus, le pays qui a investi le plus de points d'influence dans un pays mineur place effectivement le pays cible dans sa sphère.
- Il n'y a pas de limite au nombre de points diplomatiques pouvant être investis dans un pays chaque tour dans le but de mettre un pays PNJ sous sphère/protectorat ;
- Pour mettre un petit pays dans sa sphère d'influence, il faut être le premier pays à y investir un point diplomatique ; dans le cas d'un gros pays, il faut être le premier à y investir un total de deux points diplomatiques ;
- Pour mettre un petit pays sous protectorat, il faut être le premier pays à y investir un total de cinq points diplomatiques ; dans le cas d'un gros pays, il faut être le premier à y investir un total de dix points diplomatiques ;
- La Chine et le Brésil ont considérés comme des "gros pays".

TECHNOLOGIE :
- L'arbre de technologies n'indique désormais plus de coût direct pour les recherches, mais des niveaux ; le coût de chaque niveau est indiqué dans les stats.
- Plus un pays est en retard sur la moyenne en nombre de technologies possédées, plus ses coûts de recherche seront réduits ;
- Pour chaque tranche de cinq partenariats technologiques, les coûts de toutes les recherches diminuent de 1 (0-4 partenariats = 0 ; 5-9 = -1 ; 10-14 = -2 ; 15-19 = -3).
- L'arbre de technologie est mis à jour à chaque bond dans le temps pour inclure de nouvelles technologies

PERSONNAGES :
- Chaque pays peut recruter 5 personnages dans son gouvernement et ne peux en recruter / changer qu'un seul par tour.
- Ces personnages représentent le gouvernement, les personnages influents, aventuriers, généraux et diplomates d'exception, ils apportent des bonus directs au pays (richesse, points diplomatiques, force militaire) ou indirect (soutien des nationalistes italiens, ajout d'un pays dans la sphère d'influence etc ...)
- Ces personnages seront historiques en grande partie au départ, on verra pour la suite.
- Les dirigeants du pays peuvent apparaître dans les candidats mais il n'y a aucune obligation à les recruter.
- Les personnages ont un prix de recrutement.

MILITAIRE :
- Chaque pays dispose de quatre troupes permanentes et de quatre franges de la population mobilisables.
- Il n'est pas possible d'avoir plus de quatre armées permanentes et plus d'une flotte ;
- Chaque armée permanente ou flotte peut faire un recrutement et/ou une amélioration par tour.
- Les armées permanentes coûtent des sous à entretenir et peuvent être envoyées à volonté à l'extérieur du pays.
- Les franges mobilisables sont liées à votre population, cependant vous pouvez améliorer leur force en suivant les même règles que les armées permanentes.
- Les conscrits coûtent énormément d'argent à entretenir et diminuent temporairement la richesse interne du pays.
- A moins d'une différence totale au niveau équipement et population, les guerres vont durer quelques tours et la plupart des guerres se finiront parce que l'économie des deux pays en guerre est salement touchée et que les deux souhaitent arrêter, en cas de conflit, l'économie jouera un grand rôle.
- La mobilisation vous permet d'aligner sur le terrain des troupes de plus en plus nombreuses, vous pouvez mobiliser une frange par tour.
- Si les forces qu'affronte un pays sont trop supérieures, je décréterai automatiquement la mobilisation de franges supplémentaires pour éviter de vous faire démonter en 1 tour.
- Les armées ont un nombre de soldats et une force générale (condensé d'entrainement/technologie) que vous pouvez augmenter manuellement (investissement précisé dans vos stats) ou indirectement (personnages)

TOURS ET BONDS DANS LE TEMPS :
- Le jeu se déroule en phase de 5 tours normaux (1 tour = 1 an)
- Durant le bond dans le temps, il faudra choisir un domaine sur lequel votre pays va se focaliser ;
- Les domaines pouvant être choisis sont les suivants : Militaire (incluant armée et marine), Economie (incluant production et commerce), Colonies (incluant territoires et marine), Diplomatie, et Technologie ;
- Le choix d'un domaine ne va pas entraîner l'abandon des autres, qui continueront à progresser, mais moins rapidement que le domaine sélectionné comme étant le focus ;
- Le focus sera donc surtout intéressant pour garder un gros avantage ou rattraper un gros retard.

MARINES DE GUERRE :
- Votre marine est représentée par un nombre de navires et une force générale (l'état et la modernité de vos bateaux)
- Vous pouvez utiliser cette marine pour des missions de votre gout
- Celle ci ne pourra être active pleinement que dans un rayon de 2000 kilomètres autours de vos ports
- Plus il y aura de navires dans votre flotte, plus celle ci coûte cher
- Améliorer le nombre de navires et leur force coûte une somme qui sera indiquée dans vos stats.
- La différence entre nombre de navires et force ? Concrètement vaut mieux améliorer leur force mais ça coute plus cher, et ça coutera exponentiellement de plus en plus cher jusqu'à ce que vous ayez découvert des technologies maritimes qui permettront de faire descendre ce cout. Du coup, quand augmenter de 1 pt la force de votre marine coûte dix fois le prix de construction d'un nouveau navire, bah il est temps de construire plus de navires ! En revanche, l'avantage de la force c'est qu'elle ne coûte pas plus d'entretien.
- Conseil : Si vous avez pas un pays destiné à être une surpuissance maritime et/ou que vous voulez pas y laisser trop d'argent en entretien, privilégiez la force, si vous êtes en retard technologiquement et que vous devez compenser rapidement un déficit par rapport à votre adversaire, privilégiez une grande flotte, si vous vous destinez à être une surpuissance maritime, faites les deux.
- Exemple : La flotte Espagnole très nombreuse attaque celle assez peu nombreuse des Etats Unis, les Etats Unis devraient l'emporter car la flotte espagnole est pleine de vieux rafiots pourris et qu'elle est loin de ses bases (Cuba est tombée !!!) alors que la flotte américaine est moderne et proche de ses ports et peut agir en toute liberté.

AFFAIRES EN COURS :
- Il sera désormais indiqué pour chaque affaire, dans les stats, s'il s'agit d'une affaire interne ou externe ;
- Un joueur ne peut investir dans une affaire externe qu'un point diplomatique par tour ;
- Un joueur peut investir dans une affaire interne autant de points diplomatiques qu'il souhaite à chaque tour, dans la limite de ses réserves.

CONGRES INTERNATIONAUX :
- Un pays peut initier un congrès international en l'annonçant sur le topic, ce qui retire immédiatement un point diplomatique de sa réserve, qui ne pourra donc pas être dépensé ailleurs ;
- Un congrès international est un échec s'il ne parvient pas à rassembler au moins dix points diplomatiques par ses différents participants au tour de son lancement (ce qui correspondrait alors à une non-ratification) ; un congrès international qui échoue inflige une pénalité diplomatique à son organisateur ;
- Pour ratifier un traité international, il faut à la fois payer au moins un point diplomatique ET envoyer un personnage de son Conseil (qui doit donc avoir déjà été recruté) ; les bonus du personnage sont tout même appliqués
- Il est tout à fait possible d'annoncer sur le topic participer à un congrès international et finalement de ne pas le ratifier ;
- En cas de réussite du congrès international, ses signataires pourront gagner un bonus annoncé à l'avance en fonction de la nature et de l'importance du traité ratifié ;
- En cas de réussite du congrès international, ceux qui ont investi le plus de points diplomatiques obtiennent le pouvoir d'accepter ou de refuser de nouveaux membres dans le traité.

Devant l'évolution de la situation géopolitique internationale de ces dernières années, le Président a souhaité revenir sur l'idée lancée par l'ancien président James Monroe et s'inscrire dans ses pas, tout en s'adaptant pour permettre d'assurer au continent américain le meilleur avenir possible. La doctrine Jackson, telle qu'elle fut présentée par le Président, est la suivante :
- L'Amérique du Nord et du Sud ne sont plus ouvertes à la colonisation ;
- Les interventions européennes sur le continent américain ou ses îles rattachées (en gros Caraïbes, Maldives, Bermudes, les trucs à l'Ouest de la Colombie ; Groendland à discuter) ne sont pas admises par les USA et seront vues comme une action hostile contre les USA ;
- La décolonisation des possessions européennes sur le continent américain se fera autant que possible de manière concertée avec les puissances européennes, par des accords diplomatiques et commerciaux (exemple : Alaska ou Caraïbes françaises, négociées en 1830) ;
- Les colonies européennes actuelles sur le continent ne souffriront pas d'actions militaires américaines, sauf dans le cas où ces colonies se révèlent être une menace pour la paix sur le continent américain (via l'installation de bases militaires et de troupes par exemple) ;
- Les USA ne s'impliquent pas dans les affaires des Européens en ne concluant aucune alliance avec un pays européen, sauf en réponse à des actions hostiles d'un pays européen contre le continent américain.

A la fin de son discours, le Président a exprimé son souhait d'apaiser les relations entre les pays européens et les Etats-Unis d'Amérique, et a invité les puissances coloniales ayant des terres dans l'espace américain défini précédemment à se rapprocher de lui pour prendre connaissance, à titre purement informatif et sans engagement aucun de la part de la puissance coloniale, des propositions que l'Union est prête à faire pour cette décolonisation pacifique dans le cas où elle serait souhaitée par les deux parties.

Le Congrès sur la question des Balkans semblant avoir été complètement oublié, et suite à l'échec des négociations pacifiques avec l'Empire Ottoman pour la reconnaissance de l'indépendance grecque et de ses revendications, la Russie déclare officiellement la guerre à ce dernier. Préparez-vous à la fureur des Slaves, nous venons en libérateurs.

De Nous, Guillaume IV, par la Grâce de Dieu, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, défenseur de la foi,
A monsieur le Président Andrew Jackson,

Nous sommes tout à fait ravi que vous, président d'une jeune nation éprise de liberté, preniez de telles initiatives. En effet, il est important de protéger ses terres, et croyez bien que Nous nous appliquons à faire de même.
Cependant, en lisant votre communiqué, il Nous est venu certaines interrogations, auxquelles, Nous l'espérons, vous pourrez répondre. Pour plus de facilité, Nous allons organiser nos questions sous la même forme que vous, en suivant chacun de vos points.
- Nous n'avons pas souvenir que les deux Amériques soient passées sous le contrôle des Etats-Unis, pour que vous puissiez décider de leur colonisation ou non. Voudriez-vous, s'il vous plaît, Nous rappeler de quand date la signature de cet accord ?
- Même question, concernant cette fois les colonies européennes. Qu'entendez-vous par "interventions européennes" ? Doit-on vous demander une autorisation pour faire circuler Nos propres navires dans Nos propres eaux, et Nos propres troupes dans Nos propres terres ?
- Lorsque vous parlez de décolonisation des possessions européennes, pensez-vous apporter une compensation à ces décolonisations ? Par exemple, Nous offrirez-vous un territoire d'une importance et d'une richesse équivalentes à celle du Canada, qui de plus, existe depuis plus longtemps que les Etats-Unis, si Nous vous le cédons ? Tenez-vous en compte vos propres origines européennes afin de rendre aux Sauvages leurs terres ?
- Pourquoi n'aurions-Nous aucun droit d'envoyer des troupes ou de construire des bases dans Nos propres colonies ? Et si tel était le cas, que feriez-vous, puisque si vous considérez que ceci est une menace, que devrions-Nous dire d'une armée américaine posant le pied sur Nos terres avec des intentions belliqueuses ? Là encore, devons-Nous vous demander une autorisation ?
- Enfin, Nous ne doutons pas un seul instant que vous n'ayez aucune alliance avec des puissances européennes. Vous êtes une nation pleine d'ambition, courageuse et qui n'a nul besoin de soutien, et c'est une chose qui doit être portée à votre crédit.

Nous espérons sincèrement, monsieur le Président, que vous pourrez répondre à Nos interrogations, et Nous vous en remercions d'avance.

Je comprends qu'il soit parfois difficile, avant d'arriver au pouvoir, de se tenir informé des déclarations des autres pays, notamment lorsqu'il faut que ces déclarations traversent l'Atlantique, et je ne peux donc pas reprocher au roi tout nouvellement couronné de ne pas avoir nécessairement été mis au courant de la doctrine établie en 1823, par notre ancien président James Monroe. Encore que cela me surprenne que les services diplomatiques britanniques ne vous aient pas expliqué ce point avant votre déclaration publique. Cela fait maintenant huit ans que nous avons communiqué que l'Amérique du Nord et du Sud n'étaient plus ouvertes à la colonisation par les pays européens, et qu'il appartenait maintenant aux habitants du continent américain de décider de leur avenir. Il ne s'agit pas d'un accord, il s'agit d'une déclaration de principe faite par notre Président de l'époque devant notre Congrès.

Ce préalable étant rappelé, je vais maintenant répondre à vos nouvelles inquiétudes.
- C'est le 2 décembre 1823 que le Président James Monroe a prononcé le discours inaugurant cette "doctrine Monroe" devant le Congrès américain, et c'est de ce discours que résulte cette position de principe sur la colonisation des territoires américains par les pays européens.
- Concernant ce que j'entends par "interventions européennes", cela englobe à la fois les tentatives d'établissement de colonies sur les territoires encore libres, les interventions militaires européennes sur des pays constitués aux Amériques, et le déplacement de contingents importants sur des territoires coloniaux aux Amériques. La question des mouvements de flotte est intéressante, et je la préciserai ainsi : il serait appréciable que le Gouvernement américain soit informé préalablement en cas de mouvements maritimes militaires à proximité de ses côtes. Si demain la flotte américaine va mouiller à quelques encablures des côtes du Kent sans que je vous ai prévenu, il est assez évident que malgré le flegme britannique, votre réaction soit à la hauteur de ce que vous prendrez, à raison selon moi, comme une offense.
- Concernant la décolonisation progressive des possessions européennes aux Amériques, nous avons déjà indiqué dans notre précédente intervention que sauf dans le cas où une colonie se révèlerait être menaçante pour l'intégrité de notre territoire ou pour la paix sur le continent, tel que je le détaillerai dans le point suivant, cela ne se fera que par un achat de territoire contre une compensation financière adéquate, comme nous l'avons fait avec la Russie pour l'Alaska, soit par un échange de territoires, comme nous l'avons fait avec la France pour les Caraïbes françaises. Nous sommes actuellement en train de mener d'autres négociations pour d'autres territoires, et elles sont sur le point d'aboutir car nos propositions ont été jugées acceptables par la puissance européenne concernée. Aucune de ces négociations n'a été menée par la force, et je suis flatté que vous puissiez imaginer que les Etats-Unis d'Amérique puissent avoir un poids diplomatique et militaire suffisant pour forcer des pays tels que la Russie, la France ou notre interlocuteur actuel à abandonner des terres. Pour votre exemple précis du Canada, les Etats-Unis n'ont pas de territoire équivalent à offrir en échange, donc si vous veniez me voir pour savoir ce que je pourrai vous proposer, je vous offrirai probablement de vous l'acheter pour cinq fois sa valeur actuelle. Vous seriez alors libre de refuser l'offre, de la négocier ou de l'accepter, cela ne vous engageait à rien de nous le demander.
- Concernant notre vigilance sur vos mouvements militaires sur vos colonies, dans la mesure où les Etats-Unis d'Amérique ont affirmé ne pas vouloir faire de décolonisation forcée, j'ai du mal à voir pourquoi un pays européen voudrait envoyer des troupes à nos frontières, si ce n'est pour nous attaquer. Si demain j'apprends que cinquante mille soldats espagnols sont débarqués à Cuba, je m'inquièterai fortement pour toute la côte allant de la Louisiane à la Floride. Quel pourrait être la raison d'un tel déploiement de forces, en l'absence de menace, si ce n'est de préparer un débarquement sur les Etats-Unis ou sur un autre pays américain ? Face à un déploiement de troupes de ce genre, il est probable que le Gouvernement que je préside n'attende pas paisiblement que la frontière soit franchie, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour restreindre le risque.

J'espère avoir répondu à vos questions, et comme je l'ai déjà dit plusieurs fois à vos émissaires à Washington, je suis prêt à m'entretenir avec vous de tout ceci et à vous donner les garanties nécessaires pour que tous les doutes que vous pourriez avoir sur mes intentions et celles de mon Gouvernement.

De Nous, Guillaume IV, par la Grâce de Dieu, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, défenseur de la foi,
A monsieur le Président Andrew Jackson,

Nous concevons que Notre récente accession au pouvoir puisse passer pour de l'ignorance sur la politique mondiale, mais détrompez-vous, Nous avons été mis au courant de cette doctrine Monroe, et Nous en connaissons les implications. Nous soulignions simplement que puisque cette doctrine a pour sujet les nations européennes colonisatrices, il est étrange que seuls les Etats-Unis l'aient proclamée, ce qui ne lui donne de légitimité que sur le sol des Etats-Unis. Ce qui également, comme vous pouvez le comprendre, ne Nous a pas vraiment fait prendre ce projet au sérieux, et à Notre prédécesseur non plus.
Mais à présent que vous le portez au grand jour, Nous avons à coeur de Nous pencher dessus et de l'étudier, et Nous nous demandons même si Nous ne devrions pas, Nous aussi, former une doctrine, puisqu'il semble que ce soit un concept novateur, et que Nous encourageons toute forme de progrès.
Mais pour cela, Nous avons besoin de quelques conseils.
Qu'en pensez-vous ? Devrions-Nous décréter que toute l'Europe, puisque le Royaume-Uni en fait partie au même titre que les Etats-Unis font partie des Amériques, est désormais fermée à toute tentative d'influence ?
Devrions-Nous entamer des négociations pour ramener de manière pacifique tous les territoires conquis par des nations étrangères dans le giron anglais ?
Et devrions-Nous, si Nous continuons de suivre la doctrine de monsieur Monroe, mettre en garde les nations non-anglaises sur le passage excessif de leurs armées sur leurs propres terres ?
Eclairez-Nous sur ces points, s'il vous plaît. Si Nous devons faire une doctrine, Nous souhaitons qu'elle soit aussi pragmatique que la vôtre.

Votre nation continue de Nous fasciner. Nous-même avons vu sa création, lorsque Nous n'avions que onze ans. A cette époque, on Nous racontait les histoires des grands héros qui ont formé Notre royaume, et Nous rêvions de leur ressembler. Mais Notre royaume s'est formé il y a bien longtemps, et Nous nous réjouissons de voir le vôtre évoluer et grandir, comme si Nous retournions dans le passé. Aujourd'hui, vous faites encore un bond en avant, et Nous en sommes comblé.

L'Empire Ottoman n'a pas émis de réponse au souverain russe.

Guillaume 1er, Roi des Pays-Bas Unis, a annoncé son intention de signer avec la Prusse un pacte défensif. Ainsi, en tant que puissance n'ayant pas vocation à étendre son territoire métropolitain, les Pays-Bas se veulent une puissance de l'équilibre et du compromis.

Frédéric-Guillaume III, roi de Prusse, signe avec joie le traité proposé par son homologue néerlandais.
Puisse cet accord garantir aux deux parties la tranquillité et la paix à laquelle elles aspirent.

Le Pape approuve et se dit prêt a excommunier tous les mauvais catholique qui oserait s'en prendre à la chrétienté.

Le Maharaja est, pour sa part, prêt à expliquer ce qu'est le sikhisme a quiconque aura été excommunié. Si ça c'est pas gentil.

Dans la même lignée que le roi de France nous ne souhaitons pas d'efusion de sang mais pour l'unification allemande cette fois.

Nous avons convenu avec le Roi de Prusse d'une méthode pacifique pour gagner l'amour du peuple allemand en notre faveur, et pour cela nous n'avons pas eu besoin de faire appel à des puissances étrangères. Nous sommes des souverains et des gentilhommes.

Les closes de l'arrangement que nous avons fait à Munich restera entre nous et Frédéric-Guillaume III.

Puisse la diplomatie allemande vous servir d'exemple afin d'éviter les guerres inutiles.

Le roi de Prusse rejoint son homologue bavarois et affirme que les Allemands resteront en paix dans tous les cas.

L'Empereur François 1er d'Autriche félicite ses deux voisins Frédéric-Guillaume III le Roi de Prusse et Louis 1er Roi de Bavière pour s'être convenu d'un arrangement pour le futur du peuple allemand. Il est important de préserver la paix entre souverains et gentilshommes.

L'Empire de Russie annonce au monde son intention d'organiser et accueillir pour l'année 1832 un congrès à Saint-Pétersbourg portant sur la transparence diplomatique et la sacralité des accords. Toutes les nations y sont bien entendu conviées.


D'un point de vue purement mécanique, le traité aurait pour conséquence de donner aux alliances et pactes de non agression une véritable importance en dehors du roleplay, à condition qu'ils soient officialisés. J'ai déjà discuté du système de règles avec Serguei et il a validé, mais il pourrait changer en fonction du résultat des débats.

L'Empereur d'Autriche se dit "intrigué" et envoie un émissaire au congrès.

Sa Majesté, Charles XIV Jean, roi de Norvège et de Suède, annonce que le Royaume de Suède se rendra l'année prochaine au Congrès de Saint-Pétersbourg. Outre le sujet ô combien important de la transparence diplomatique et de la sacralité des accords, le roi de Suède tient à honorer son allié russe en lui rappelant son amitié indéfectible. A cette occasion, il enverra le Prince héritier Oscar représenter les intérêts de la couronne.

Nous espérons que tous les participants se mettront d'accord pour débattre intelligemment selon les règles que se doivent de suivre les gentilshommes, tout cela dans l'optique de parvenir à un accord et ne pas reproduire les erreurs du passé.

Le pape se dit prêt a envoyer un représentant pour sacraliser tout les accords a coups d'eau bénite si il le faut