Musique du Tour :
https://www.youtube.com/watch?v=VoF9HUvYPKs- CARTE:
En Thrace
Parti à Constantinople, Raymond de Saint Gille n’avait pas perdu son temps. Nouant de nombreuses relations avec les grands aristocrates de la cour, il parvient à voir l’Empereur dans une entrevue quasi-amical entre ces deux hommes dont l’honneur et la diplomatie était parmi les plus reconnus de la région. Nul ne sait ce que l’entrevue donna mais, Raymond parti en Thrace pour rejoindre des pèlerins venus secourir les troupes croisées parti depuis si longtemps. Trois colonnes étroitement surveillées par les Byzantins descendaient vers Constantinople. L’une d’elle obliqua vers Thessalonique tandis que les autres continuèrent leurs progressions dans l’Empire.
Arrivé à Thessalonique, Raymond embarqua vers le levant avec la colonne qui venait de s’embarquer avec lui vers la terre sainte.
En Anatolie
Deux colonnes de croisées venues de Jérusalem ont marché sur Ankara, après une rapide prise de la ville, ces chefs ont poussé vers la capitale du Sultanat de Roum. Marchant dans le désert, sans guide et avec une foule de civils. Ces colonnes furent exterminées par les guerriers d’Arslan Kilic. Les survivants fuirent vers Cibyrrhéotes. Les Byzantins les recueillir, mais beaucoup repartir promptement vers l’Europe. Les ragots parlent de montagne de cadavre laissé par les Turcs dans le désert de Turquie tandis que des foules de prisonniers étaient amené vers les bazars turcs de la région. Les prix des esclaves chutant énormément avec un tel apport.
Cibyrrhéotes qui vit de grands chantiers se lancer pour rendre le duché a nouveau fertiles et prospère après tant d’année à être un champ de bataille entre grecs et turcs. Tandis que de nombreux messager cours de la citadelle du doux à Constantinople. Les rumeurs rapportent qu’Alexis compte grandement ramener une stabilité dans les régions impériales.
Chypres connait une croissance sans précèdent, les villes sont devenues des havres de prospérité sous la conduite du doux Eumathios Philokales. La ville de Nicosie est devenue la ville la plus riche de la région, Alexis pensant même faire de Philokales sont parents par mariage tant Chypre est devenu l’une des perles de l’Empire. Seule ombre au tableau pour Chypre, des relations qui se corse avec les Italiens après que des navires chypriotes aient sauvé un navire byzantin du doux de Crêtes attaqué par un navire génois.
En Arménie, tout roule. De nombreux projets sont lancés afin de stimuler l’économie tandis qu’une cathédrale est mise en construction pour servir de siège au Catholicos d’Arménie. Le prince d’Arménie tentant ainsi de montrer la prise en main de la région par un pouvoir royal fort et puissant.
En Syrie
L’année 1100 avait commencé sur des hospices de paix. Le Sultanat de Roum, depuis la chute Nicée, continua de lécher ces plaies envers Byzance, mais ne reste pas inactif. Arslan Kilic en profita pour appuyer des réformes économiques innovantes pour le monde turc, l’herbe ne servirait pas qu’à faire paitre les chevaux.
Pourtant, une douce nouvelle arrivera rapidement à ces oreilles… Antioche était isolé depuis la rupture de son serment… Byzance ne voulait que sa destruction, tandis qu’une froide animosité régnait entre Edesse et Antioche. Il n’en fallait pas plus pour le Sultan. Réunissant sa cavalerie, il mit à profit cela. La cote syrienne fut ravagée jusqu’aux portes d’Antioche. La ville de Saint-Simeon, ne devait sa survie que par la présence des vieilles murailles byzantine.
Antioche qui était pourtant occupé ailleurs pour combattre les impies sur un autre front. Le premier choc depuis la fin de la croisade fut entre l’Emirat d’Homs et la Principauté d’Antioche. Alors que le printemps venait de se finir, Bohémond fourbissait les lances et les épées. Homs devait être rasé pour la survie de son état naissant. Il n’y avait guère de solution entre l’Empire tant haïs et Baudouin qu’il avait tant combattu durant la croisade. Il se prépara à son attaque avec beaucoup de soin, grand militaire qu’il était. Lorsqu’il fut prêt, il s’élança vers la cité de Laodicée qu’il convoitait. Devant lui se dressait la cité. La garde la ville se mit rapidement en état de défense pour protéger la ville. Bien à l’abris derrière ces murailles, elle ne craignait rien.
La batailles de Laodicée
La garnison d’Homs soutenant le siège normand.
Deux semaines durant, les troupes s’observaient tandis que Bohémond ne faisait rien. Quand sonna au Sud, les trompettes. La garde se mit a espéré que les renforts étaient arrivés, que leur seigneur arrivait pour les sauver. L’émir d’Homs marchait à la tête de ces troupes contre les ennemies de Mahomet. Pris entre deux feux, Bohémond positionna rapidement ces forces face aux deux menaces, tandis que l’infanterie étaient divisée en deux batailles, les forces les plus puissantes de Bohémond étaient placé devant les troupes syriennes. La bataille commença mal pour Bohémond dont les forces prise entre deux feux subirent en prime les tirs des guerriers turcomans qui accompagnait l’Emir. Face aux troupes musulmanes, les chevaliers finirent par céder et charger suivit par Bohémond et sa garde. Un furieux corps à corps commença tandis que les turcomans continuaient de tirer sur les fantassins normands. Face à la ville, un corps-à-corps aussi s’étaient engagé entre les troupes sorti pour soutenir leur maitre. Pris dans un combat sanglant, la bataille s’éternisait pendant que les chevaliers et guerriers musulmans combattaient avec un acharnement de plus en plus bestial. Soudain, de nouvelles bannières arrivèrent pour soutenir un camp… Chrétiens ? Musulmans ? Ce sont les troupes de Tripoli qui arrivaient pour aider leurs frères !!!
De grands cris de joie vinrent de la cité, Tripoli était sorti de son état de passivité qu’elle avait depuis de le départ, Bohémond ne pourrait que fuir devant l’alliance des émirs vassaux des fatimides… Mais il n’en fut rien. L’Emir, marchant en tête de ces troupes. Tripoli avait choisi son camp, reniant ces maitres et ces semblables, elle prenait la partie d’Antioche et des infidèles. Contournant la ville de Maraclée, il avait fait rejoindre à marche forcé la ville pour en tenir le siège avec les normands. Chargeant les troupes d’Homs dans le dos, ces derniers sous la conduite de l’Emir parvinrent à rejoindre la ville et s’enfermer dedans. Pourtant, malgré l’avantage pris…. Rien ne vient des assiégeants qui n’avaient absolument pas dans l’idée d’assiégé la ville de manière prolonger si bien que Bohémond finit par lever le camp a l’annonce des pillages de masses orchestré par Kilic sur ces terres. Revenant à bride abattu et laissant son armée derrière, il fut pris en embuscade et capturer par un ghazis des montagnes arméniennes. Sachant la valeur de son prisonnier, ce dernier l’emporta dans son domaine malgré les opérations de sauvetage de Tancrède qui finirent par revenir les mains vides.
Les fils de feu Tutush, Duqâq et Ridwân continuèrent à faire fructifier les acquis de leur père. On raconte que la région de Damas est devenue d’une rare prospérité depuis que Duqâq a envoyé des serfs aussi bien chrétiens que musulmans cultiver de grandes étendues de terre et mets en place un système d'irrigation pour rendre ces cultures plus rentables. Le peuple ne meurt pas de faim et ce dernier est acclamé par sa population pour ces engagements envers son peuple.
Son frère depuis sa ville d’Alep continue une politique d’apaisement envers les populations de la région. Cette politique profite grandement à Alep dont l’éclat ne fait que reprendre de plus belle depuis que les francs ont arrêté de razzier ces terres, trop occuper sur les terres d’Homs.
Au Liban
Alors que l’Emir combattait du coté de Laodicée, une grande flotte portant les pavillons de l’aigle bicéphale de Byzance apparut devant Tortose. Sans laisser le temps au défenseur, plusieurs navires forcèrent les défenses du port et s’élancent à l’assaut de la cité. Raymond de Saint Gille en tête de ces chevaliers provinciaux s’élance vers une porte de la ville afin de l’ouvre aux troupes qui débarquaient sur les plages. Rapidement dépasser, la ville fut prise et la livrer aux pillages des marins grecques et des troupes croisées.
Après deux jours de pillages, les troupes de Raymond de Saint Gilles se sont alors mises en marche vers Maraclée après que Raymond ait déclaré la fondation du Comté de Tortose. Tortose sous son contrôle et Maraclée assiégé, Raymond tenait enfin la terre qu’il voulait tant sur la Terre Sainte.
Dans la région de Tripolie, la double nouvelle de l’alliance avec Antioche et la perte de Tortose sonna le glas de révolte parmi les imams de tout l’émirat prêchant à la révolte contre l’Emir qui préférait les francs aux fidèles d’Allah. La ville de Tripoli est plongé dans un semi-chaos avec de nombreux meurtres politique des deux clans qui s’affronte.
En Palestine
Godefroid de Bouillon prit rapidement les rênes du Royaume en tentant de concilier le clergé latin et grecs mais sans succès tant l’autoritarisme des Latins pour le contrôle des lieux saints rendaient tout négociation impossible.
Très rapidement, son regard se porta vers la ville d’Acre, grand port en eau profonde et riche ville. Il rassembla ces troupes tandis qu’il marchait vers la ville pour y mettre le siège. Ce qu’il ignorait, c’était que Duqâq marchait pour rejoindre la ville aussi.
Les deux osts vont se rencontre par le plus grand des hasards a 10 km à l’est de la ville dans un petit vallon que les chroniqueurs renommèrent le vallon des pleurs.
La bataille du « Vallon des pleurs »
Charge des guerriers musulmans
Alors que Godefroid marchait vers Acre en passant par un vallon. Les éclaireurs de Duqâq le repèrent et vinrent porter la nouvelle à leur maitre qui décida tendre une embuscade à Godefroid.
Le lendemain, tandis que les troupes de Jérusalem progressait vers Acre, un coup de trompette sonna et les guerriers de Damas s’élancèrent aux combats des troupes chrétiennes. Les chevaliers francs ne pouvant s’élancer dans une charge furent rapidement aux contacts des Hasham de Damas alors que l’infanterie légère se retrouva aux contacts des lourd fantassins arabes. Longtemps, le combat fut incertain tant l’ardeur des troupes latines étaient énorme. Bon nombre d’Hasham rejoignirent le paradis. Mais une mort particulière marqua la fin de la bataille et la retraite des troupes latines.
Les chroniques des moines de Jérusalem nous rapportent :
Godefroid combattait parmi ces chevaliers, terrible guerrier, son épée fendait aussi facilement l’acier que l’air se jour-là. Telle la furie de Dieu, il faisait que les infidèles tombaient en masse devant son épée et son courage. Mais l’ennemie n’est que fourberie et malheur. Alors qu’il combattait les Arabes, un guerrier demande grâce et se dit prisonnier. Profitant que Godefroid lui tandis la main pour se relever et l’épargner, il brandit un coutelas et l’enfonça dans la gorge du grand guerrier.
Godefroid n’était plus, l’assassin fut rapidement mis à mort par les barons présents sur le champ de bataille. Sans chef, l’armée se mit à battre lentement en retraite afin de ne pas se faire exterminer transformant la retraite en déroute.
L’armée était sauf… Mais l’avoué du Saint Sépulcre était mort. Les barons furent rassemblés pour choisir qui allait succéder à Godefroid comme maitre et gardien de Jérusalem. Deux noms furent portés rapidement par les francs : Baudouin d’Edesse et Eustache de Boulogne. Tout deux frères de Godefroid. Les discussions furent longues afin de trouver un accord sur qui allait prendre la suite, finalement une délégation fut envoyée à Eustache afin qu’il prenne la suite de Godefroid ce que ce dernier accepta. Une régence fut alors mise en place en attend la venue du souverain sur ces terres.
Mais la régence n’avait pas le temps de souffler, alors que les barons enterraient Godefroid, les Fatimides se mirent en branle par le commandeur d’Ascalon. Ce dernier lança razzia sur razzia le long des frontières et sur les mers. Les barons durement touchés commencèrent à porter leurs regards vers ces insolents qu’ils n’avaient pas encore exterminés.
Ascalon, dernière forteresse fatimide dans la région montrait que le Califat Chiite ne comptait pas se laisser faire impunément et son gouverneur reçu carte blanche sur comment faire pour reprendre Jérusalem aux ennemies du Calife.