[Rififi 3] Rififi Lo Vult !

Évêché de Reims

Duché d'Aquitaine !

Comté du Vexin

Je suis le roy de la France.

Actions pour le 06/08/2019 à 20h !
On respecte le format :

Actions de "Insérez le nom de la faction"

Je dispose de "insérez le nombre de PE, de PR et de PH pour ce tour"

1) Action (reste x PE, x PR, xPH)
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Comté du Vermandois

Louis, Roi de Francie Occidentale, a eut vent de bruits de complots et de calomnies à son encontre suite à la victoire mitigé face à son cousin pour récupérer le trône impérial qui lui revient de droit.
Bien que ce fut un échec à cause de seigneurs peu enthousiaste à se battre pour sa juste cause, le bon roi Louis est prêt à pardonner tout ceux qui auraient été trompés par de vilaines paroles.
Il demande donc à tous les comtes et ducs de Francie de venir à son humble demeure pour réaffirmer leur allégeance envers leur Roi légitime afin que tous sache qu'il est bon et qu'il pardonne, et qu'il est ainsi entouré de bons et loyaux vassaux.

Hugues Duc de Paris et des Francs ira rendre hommage à son roi.

Le Duc Guillaume du Poitou se rendra également à Paris.

Sanche Garcie, Duc de Gascogne, traversera le Royaume et rendra hommage à son roi.

Herbert II de Vermandois, Comte de Vermandois, de Soissons et de Meaux est heureux d'annoncer avec fierté son accession au titre de Duc de Vermandois, comme l'a souhaité notre souverain Louis IV.

Par la présente, nous remplirons également l'office d'Intendant du Royaume et c'est avec fierté et détermination que nous nous mettrons au service de notre Roi et du Royaume.

Nous annonçons par ailleurs que nous irons lui rendre hommage à Paris, comme le veut la coutume.

L'archevêque de Reims se rendra également à Paris pour apporter tout le soutien spirituel nécessaire, et louer et bénir cette entreprise. Puisse Dieu ramener ses brebis sur le droit chemin

Raymond III de Toulouse, comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, sera présent pour répondre à son devoir vassalique.

Raymond III de Toulouse, comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, et Sanche Garcia, Comte et Duc de Gascogne, réaffirment devant tous les liens qui unissent leurs deux familles, liens de sang et d'amitié. Puisse leur alliance préserver paix et prospérité en leurs domaines respectifs.

Le duc Hugues le Noir répondra à l'appel du roy et viendra voir son suzerain et ami pour renouveler son serment.

Investissement économique et développement des villes :

L'Europe est en pleine mutation économique depuis quelques décennie, et cette dernière s'est poursuivie cette saison. L'hiver mettant un coup d'arrêt aux productions agricoles, les villes se sont en parallèle développées. Plusieurs puissants seigneurs du royaume ont lancé de vastes campagnes d'investissement afin de promouvoir l'artisanat local au seins des cités. Que ça soit l'ébénisterie, la céramique, la menuiserie ou d'autres types d'artisanats, tout est florissant, et plus particulièrement dans les villes de Dijon, de Caen et de Toulouse où les investissements ont été les plus importants. Les vignobles bourguignon tournent à plein régime afin de subvenir aux besoins des différentes cours du royaume, vin qui sera bu dans des verres normands et dégusté avec des mets aquitains. Le royaume s’enrichit, et les gens sont heureux.

La félonie vermandoise :

Loin de ces réjouissances économiques, le tout récent Duc de Vermandois avait des problématiques plus... pragmatiques. Ne perdant pas de temps, il avait lancé son ost fraichement rassemblé à l'assaut de la riche ville voisine de Reims, sans déclaration de guerre préalable. Les quelques troupes présentes ne faisaient clairement pas le poids fasse à l'armée en approche, et après quelques salves de carreaux, elles se sont enfermés derrière les murs fortifiés de la cité. Le siège est toujours en cours, et ce n'est que plusieurs jours plus tard que l'évêque de Reims, parti pour l'hommage royal, fut mis au courant de cette attaque.

Un hommage royal sous haute tension

Tout avait commencé dans le calme. Les différents Comtes et Ducs étaient arrivés les un après les autres à Compiègne, Hugues le Noir de Bourgogne s'étant particulièrement fait remarquer à la tête d'une importante escorte d'hommes en arme. Après trois jours de banquets et de festivités, la cérémonie fut tenue d'abord à l'église de la ville, puis dans le palais royal. Un à un, les vassaux jurèrent fidélité à leur suzerain, y compris le tumultueux Duc de Paris. Après cela, le roi tint un grand discours pendant lequel il affirma la qualité de Duc de Vermandois du Comte du même nom, qu'il nomma officiellement Intendant. Il annonça également nommer Chancelier du royaume l'évêque de Reims, le plaçant de ce fait numéro 2 du royaume après le roi. A cette annonce, le Duc de Paris Hugues le Grand fut décris comme "passant du blanc au rouge à plusieurs reprises" ; ce n'était pas la fin des surprises pour le pauvre homme. Le roi en effet affirma devant tous ses vassaux que Hugues le Grand n'était QUE Duc de Paris, révoquant par la même son titre de Duc des Francs, et ne reconnaissant donc pas non plus son récent titre de Duc de Bourgogne. A ces mots, Hugues le Grand ne put retenir sa haine et il est dit qu'il "prit le crane d'un serviteur pour le cogner contre celui d'un autre". Le Duc de Paris tint également le discours suivant :
" Mon roi, vous êtes un fol homme ! Déjà vous nommez Chancelier un freluquet en toge, puis vous me retirez ce qui me revient de droit. Cela, j'aurais pu à défaut de l'accepter le tolérer. Cependant, j’apprends également que mon vous avez comploté contre moi avec ma propre famille, mon oncle ! Le Duc de Vermandois ! Vous lui avez remis une charte lui offrant légitimement l'Anjou, qui m'appartient de droit ! Je ne puis tolérer pareil affront ! Démentez ces paroles, ou ce sera la guerre à votre porte, j'en fait la promesse devant Dieu Tout Puissant !"
Toute la salle retint son souffle pendant de longues secondes qui semblait être des heures. Finalement, le roi Louis prit la parole, d'une voix assurée. Il démentit les accusations du Duc de Paris, et jura devant ses vassaux que ce n'était qu'une terrible méprise ! Par la même, il ordonna la mise aux arrêts des deux Duc le temps d'une enquête ! Le Duc de Vermandois essaya de résister en affichant devant tout le monde sa charte signée du sceaux royal, ce qui fit hésiter le roi pendant de longues minutes. Malheureusement pour lui, le coup de grâce lui fut porté par nul autre que l'évêque de Reims. Ce dernier attendait son moment pour se venger, ayant été prévenu quelques heures avant de l'attaque surprise de son rival. Sautant sur l'occasion, il accusa le Duc de Vermandois de félonie, mettant en avant cette "odieuse attaque d'un voisin pacifique", qui plus est le Chancelier du Royaume, ce qui provoqua un tollé parmi les seigneurs de la pièce. Ne pouvant pas se résoudre à se mettre une part importante de ses vassaux à dos et pour sauver la face, le roi Louis ordonna la mise aux arrêts de son Intendant le temps d'une enquête, et assigna le Duc de Paris à résidence à Poitiers, ce que ce dernier fit malgré sa rage. Cet incident coupa court au reste des festivités, et les différents seigneurs rentrèrent tous chez eux, incertains quand à la suite des évènements.

Raymond III de Toulouse, comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, confirme son alliance et ses liens multiples avec le duché de Gascogne et son souverain Sanche Garcia.

Suite aux réticences du Duc du Vermondois et Intendant du royaume à s'excuser et faire réparation, le Roi de Francie, Représentant des Francs, invite les Ducs et Comtes du royaume à se rendre au procès de ce dernier.
Les accusations sont sévères et sont les suivantes:
- Avoir profité de la cérémonie de vassalisation du royaume et sa monté au rang de Duc protecteur du royaume pour attaquer en traitre un fidèle du roi au moment où le Roi Louis le croyait être un homme de confiance.
- D'avoir usé de son poste d'Intendant pour falsifier et créer une charte royale dans laquelle il s'octroie une terre royale accordé à un autre seigneur, le Duc de Paris
- D'user de mensonge devant le roi, notamment en se réclamant d'une couronne Ducale.

De son côté le Duc de Paris est prié d'assister à ce procès en tant que jury dans lequel sera déclaré les réparations que lui doit le Duc du Vermondois. Son absence n'en sera que plus remarqué si la victime de cette félonie ne présente point.
Il est dans le même temps bien temps de régler la situation du Duché de Bourgogne. Louis étant Roi de Francie et celui qui décrète qui est Duc, il est normal de signaler qu'un Duché soit entre les mains de celui qui le dirige. Loin de critiquer le Duc de Paris, nous réaffirmons le titre de Duc de Bourgogne à Hugues le Noir. J'avais à l'époque de mon couronnement séparé les titres de mon prédécesseur Raoul en deux. Ce faisant, il n'y a donc plus de raison à ce que le titre de Bourgogne soit revendiqué par deux personnages.
Enfin je retire le titre de Duc des Francs au Duc de Paris, ce titre exprimant la vertu du duc le plus valeureux du royaume, tant que le Duc de Paris sera dans la problématique où il se trouve actuellement avec le Duc du Vermondois, je ne peux donner décemment ce titre.

Le duc de Bourgogne Hugues le Noir remercie le roi Louis IV pour sa confiance et sa justesse.

Le Duché de Bourgogne se tient prêt à mobiliser ses forces au nom du roi pour rétablir la paix où que ce soit dans le Royaume.

Il est essentiel que le siège de Reims soit levé et que le Chancelier obtienne réparation pour les dégâts causés à son territoire.

Le Jarl des Normands et Normanorum dux présente ces hommages au Roy des Francs.

Comme mon père jadis et en vertu du traité de Saint-Clair-sur-Epte, nous reconnaissons nos liens vassaliques avec le Roy Louis et protégerons les cotes sous notre contrôle de nos frères du nord

Dans le cadre de l'agression envers l'Archevêque de Reims, nous laissons le Roy et Dieu statué de ce qu'il adviendra

Suite au jugement du Duc du Vermondois, le résultat est sans appel:
- Concernant les faits de haute trahison, le roi s'étant proposé pour la mort du concerné, nombre de Ducs ont fait preuve de compassion et on proposer plutôt que le Duc aille faire preuve de rédemption auprès de Dieu dans un monastère de Normandie s'il accepte les autres conditions. Le Roi a jugé cette réflexion bonne.
- Pour le titre et le poste offert par la charte royale précédente, personne ne s'est opposé à son annulation suite à la trahison du Duc. Le Vermondois redevient un comté et n'a plus le titre d'Intendant du royaume.
- Personne ne s'oppose au fait que le fils du Duc, le comte du Vermondois, récupère le comté, comme proposé par le roi.
- Les assauts contre l'Archevêque de Reims cessent. Le comte du Vermondois cesse par la même occasion d'accuser l'Archevêque de Reims d'usurpation.
- Le comte du Vermondois se devra de payer pour les actes de son père. Il devra ainsi rembourser l'Archevêque de Reims à hauteur de ce qu'il a perdu et d'une compensation pour l'agression.
- Le comte remboursera à hauteur de 6PR le duc de Paris pour la tentative d'usurpation de son père.
- Le comte remboursera au roi pour la trahison à hauteur de 10 PR et pour l'usurpation de titre et tentative de se faire passer pour le roi la somme de 20 PR.

Les remboursements pourront se faire sur la durée avec discussion avec le comte du Vermondois. Le refus de ces propositions verra la fin de la vie du traitre et la fin du comté du Vermondois dont les terres reviendront à un fidèle du roi.

Eudes de Vermandois, le fils ainé d'Herbert II de Vermandois, tournait en rond dans la tente qui lui servait de poste de commandement. Son père s'était rendu à Compiègne pour prêter hommage au Roi et l'avait laissé à la tête de l'Ost qui assiégeait la ville de Reims. Il était inquiet des nouvelles qui étaient venues de la cour royale et surveillait l'arrivée des messagers avec intérêt. Les vassaux du Duc du Vermandois qui conseillaient le jeune Eudes s'étaient déjà habitués aux excès de colère suivant l'arrivée des déclarations du Roi, tout comme à ses sourires retords lorsque la situation s'était retourné, du moins en principe, en faveur de son père. Le camp des assiégeants se réveilla pourtant ce matin là sous les injures faites au Roi, on venait d'annoncer le résultat du procès.

Quelques heures plus tard, un message fut envoyé aux Grands du Royaumes:

Citation :

A l'attention des plus éminents personnages du Royaume,

Moi, Eudes de Vermandois, fils d'Herbert II Duc de Vermandois, Comte de Vermandois, de Soissons et de Meaux, fait appel à votre sagesse. Mon père a été injustement emprisonné par le Roi Louis IV d'Outremer qui par ses actions, enfreint les codes et droits attribués par la noblesse à la personne du Roi. Par les mesures qu'il emploie, il a piétiné sans sourciller nos plus anciennes coutumes et le droit qu'a chaque seigneur de diriger ses terres comme il l'entend, et de mener les combats qu'il souhaite.

Mes seigneurs, nous rappellerons par ces faits l'innocence de mon père et nous laisserons rendre votre jugement:

• Le Duc du Vermandois est libre, comme l'est chaque seigneur, d'entreprendre les guerres privées qu'il souhaite, il n'a par conséquence trahit aucune de ses obligations envers son souverain en entreprenant la guerre qu'il mène contre l'archevêché de Reims, injustement spolié à mon frère il y a de cela neuf ans.
  
• Aux accusations de création de fausses chartes royales et d'usurpation de titres, nous clamons encore une fois notre innocence. La charte est signée du sceau royal qui ne saurait en aucun cas être contrefait.
  
• En retour, nous accusons le Roi Louis IV d'Outremer d'avoir manipulé les résultats du vote à sa guise et avoir orchestré selon ses propres intérêts les résultats du procès, privant mon père de toute justice. Aucune majorité aux votes n'a indiqué de compensation financière si mon père acceptait de faire contrition. Les sommes actuellement demandées représentent seulement la folie d'un homme qui travestit la justice pour s'enrichir.
  

Nous demandons donc par la présente à tous les Grands du Royaume de se prononcer sur le jugement établi par le Roi de France, en l'approuvant ou en le rejetant, en gardant en tête tous les sévices qu'il s'apprête à accomplir.

Nous demandons donc aux plus puissants seigneurs de Francie de rendre leur jugement sur un Roi qui s'est octroyé le droit de retirer plusieurs titres ducaux à sa guise, sans fournir de justification et d'emprisonner ceux qu'ils jugent s'opposer à sa politique.

Nous demandons enfin à notre famille de statuer en notre faveur et de nous soutenir dans cette épreuve. J'appelle ainsi Hugues le Grand, mon oncle, à lutter contre la tyrannie de Louis IV d'Outremer. J'appelle également Guillaume Longue-Épée Dux Normanorum et Arnoul de Flandres, mes beaux-frères, à me soutenir dans cette épreuve.

Si par un avis unanime, les Ducs et puissants seigneurs de Francie récusent leurs votes et condamnent mon père, alors leur décision sera faite mais nous n'obéirons pas aux suppliques d'un tyran s'accaparant le droit qui est vôtres.

Eudes de Vermandois

Le Comte du Vermondois, refusant à la fois le jugement du Roi ainsi que le jugement des Ducs du Royaume qui ont condamné son père à une peine juste, modérant la demande initiale du Roi Louis, continue à usurper les droits du roi, notamment en invoquant une guerre privée alors qu'il est en train d'attaquer l'archevêque de Reims, un ami proche et fidèle conseiller du Roi, alors que le Roi dans sa bonté lui permettait de garder les terres et titre de son traitre de père.
Par la même, il continue de faire passer une fausse charte royale inventée de toute pièce comme celle signée devant la cour lors de l'accession de son père au titre de Duc et visible par tous.
Malgré l'avis unanime de la cour et du roi, le comte du Vermondois continuant à attaquer l'archevêque de Reims, homme de Dieu, le roi demande au pape d'excommunier de notre communauté catholique Eudes de Vermandois et ses amis hérétiques qui préfère la division à une époque où vikings païens et musulmans nous attaquent.
De plus, le Roi retire à la famille d'Eudes, son titre de comte pour trahison envers son roi et refus de se soumettre au jugement des Ducs et du Roi. Il ne pourra retrouver son titre qu'au travers d'un pèlerinage à Rome et à Jérusalem et si le Pape le réinvite dans la communauté catholique. En attendant, ses terres seront administrées par le Roi en attendant la pénitence de son vassal, qui en ne point douter, est trompé par le démon qui a prit forme dans son père.
Si jamais Eudes refuse malgré la bonté du roi, il sera dans l'obligation d'attribuer les terres sous sa responsabilité à un autre noble, plus enclin à défendre le royaume des Vikings que de s'en prendre à des hommes d'église.

Quant à la question du titre du Duc des Francs, le Roi entend l'appel de ses fidèles compagnons et amis. Pour régler la question, il propose une grande assemblée le [prochain tour] pour régler cette question épineuse. Le Duc de Paris étant concerné directement, il est prié de venir assister à l'audience afin de faire parvenir son point de vue, ainsi que tous les Ducs et Comtes qui se sentent investis de cette question épineuse.
Les points centraux seront ce qu'exprime ce titre en terme de droits et de devoir et s'il doit être attribué à vie, transmis héréditairement et qui le mérite ou si le titre doit revenir au Duc de Paris. Nous espérons un débat sains qui saura diriger le Roi vers la bonne direction. En tant que conseillers du roi, les Ducs et Comtes sont invités à s'exprimer sur cette question en apportant leur expertise et proposition de candidats à ce titre.

Sa Sainteté le pape Etienne VIII, sous les demandes de ses amis l'archevêque de Reims et le Roi de Francie Louis IV, promulgue l'excommunication du Comte Eudes de Vermandois, le privant de ce fait de toutes ses possessions en ce bas monde. Le Pape invite ce dernier à faire repentance à Rome pour ses péchés, afin qu'il puisse reprendre sa position. Ainsi va la parole de Dieu.