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 Pour une poignée de bananes.

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Ilthanir
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Arkantos
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Arkantos


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MessageSujet: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeDim 18 Oct - 22:57

[centerNous sommes le 24 Mars 1925 et le gentilhomme moderne, pour peu qu'il lise la rubrique des chiens écrasés découvrira que le monde compte deux nouvelles nations indépendantes : San Sebastian et Nueva-Guaracha, dans l'archipel de « La Contemplacion ».

Cet archipel qui émerge des eaux bouillonnantes des Caraïbes est entré dans l'histoire au XVIe siècle, lorsque des colons espagnols y ont élu domicile. Bien que composé de trois îles : San Sebastian, Isabella et Nueva-Guaracha, chacune a eu un destin qui lui est propre, malgré les quelques kilomètres qui les séparent.

San Sebastian devint rapidement une plantation sucrière modèle, quoique sans grande importance. Il s'agit encore d'une activité prédominante sur l'île quoiqu'en perte de vitesse depuis le siècle dernier. San Sebastian est également la plus peuplée et la plus développée des trois, malgré une misère criante dans la plus grande part de la population.

Nueva-Guaracha, dont le climat ne permettait pas l'épanouissement des plantations servit pendant un temps de refuge pour les forbans et autres contrebandiers qui peuplaient alors la région. Si la piraterie n'est guère plus pratiquée, l'île continue de jouer un rôle refuge. Ainsi, si elle est peu développée et peu peuplée elle a accueilli encore récemment des populations lettrées fuyant l'Europe et ses conflits.

Isabella enfin, reconnaissable à sa forme de « poumons » diront certains. La moins développée et la moins peuplée des trois. Son terrain plat de mangrove ne permettait pas l'implantation humaine évidente. Et pourtant certains l'ont fait ! L'île est en effet peuplée de quelques descendants de marrons qui, n'ayant que peu d'alternatives se sont acharnés à rendre ce terrain que la mer revendique à chaque marée, vivable. A noter que l'île est actuellement séparée en deux entre les deux micro-nations de Nuevo-Guaracha et San Sebastian. La frontière est située sur une mince bande de sable, régulièrement inondée qui relie les deux parties de l'île.

Au profit des nombreuses guerres perdues par les espagnols face aux britanniques, l'archipel changea finalement d'allégeance pour devenir un dominion de l'Albion. Et c'est finalement le  24 Mars 1925 que les trois îles furent partager en deux pays. Officiellement en remerciement des volontaires venus mourir sous les drapeaux britanniques dans la Sommes ou dans le Flandres pendant la Grande Guerre – Ils furent au moins 4 ! Officieusement car l'archipel revêt d'une importante stratégique plutôt nulle, qu'elle ne coûte plus qu'elle ne rapporte et qu'il s'agit ici d'un foyer à scandale à chaque fois qu'un haut gradé y met les pieds – L'alcool local serait en cause.
[/center]




C'est quoi le but ?
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Comment on s'inscrit ?
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Comment se déroule la partie ?
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Elle est où la carte ?
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Je veux acheter des trucs, c'est quoi les prix ?  
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Je veux faire mes actions, comment je fais ?
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Qui qui joue ?
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Dernière édition par Arkantos le Lun 26 Oct - 17:16, édité 8 fois
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Maraud

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeDim 18 Oct - 23:13

Ruilo Panico. El Président Très Legitimo, del Nueva-Guaracha, Héros de la Révolution
San Sebastian.
Bastion: Port-Balata
Ville de départ: Victoria
Dirigeant :Président de Nueva-Guaracha

Ruilo Panico est un ancien ouvrier qui travaillait accessoirement aussi dans une plantation à San Sebastian. Le hasard, les rencontres étranges et un fusil placé au bout endroit au bon moment, on fait de Ruilo Panico, le héros de Nueva-Guaracha, alors qu'il traversait juste en barque la mer pour chercher des palourdes. Ce n'est que par erreur qu'il tira sur l'ancien dirigeant de Nueva-Guaracha.
Fort de cet héroïsme, le parti de la Résistance, le nomma candidat et après diverses pressions sur les autres candidats fut élu à 104% des voix.
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Marvailh Canmore
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeDim 18 Oct - 23:45

- Ernesto Sanchez
- Nueva Guaracha
- Maralla
- Patron, planteur de tabac

Ernesto a passé sa jeunesse à glander dans les bars de Nueva Guaracha. Il les connaît tous par coeur, ainsi que leurs serveuses. Il y aurait bien passé le reste de sa vie, si son père, ce briseur de rêves, ne lui avait pas légué sa plantation de tabac de Maralla en héritage. Même mort, il continuait de lui mettre des bâtons dans les roues.
Cependant, Ernesto s'est vite aperçu que le tabac rapportait assez d'argent pour qu'il construise son propre bar privé directement au coeur de la propriété. Le jour de son inauguration fut sans doute le plus beau jour de sa vie.
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hgh23
Empereur du Sahara
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hgh23


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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 0:07

Papacito El Entrenador
San Sebastian
Mapuche
Maire de Mapuche. Dirige un élevage de chiens pour l'armée et la police de San Sebastian. Gentil organisateur de combats de chiens dans le port de sa ville
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 0:07

Padre El Amoral

San Sebastian

Maracuja

Homme d'église en "affaires pas super licites" pour le bien être de ses ouailles bien entendu...et puis de toute façon c'est pas prouvé!


Dernière édition par Ozymandias le Lun 19 Oct - 12:54, édité 1 fois
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SergueiBorav
L'homme que nous aimons le plus
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 0:23

Sergiño Boravos y Souague
San Sabastian
La plupart de ses plantations sont à Citron
Planteur x 3

Héritier des Boravinos et des Fripòn y Souague, Sergiño est un exploiteur a l'ancienne, un peu paternaliste, brutal, casseur de grèves et noyeur de syndicalistes a l'occasion. Il a du fric, il aime ça, il en veut plus encore
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labtecldlc

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 0:26

Capitaine Alberto Silva
San Sebastian
Bastion : Base militaire de San Diego
Capitaine de la 1ère (et unique) division parachutiste de l'armée de San Sebastian, et propriétaire du "Macumba Night", une boîte de strip-tease.

Le Capitaine Alberto Silva est le chef de la 1ère division parachutiste de l'armée de San Sebastian -sauf qu'il n'a pas d'avion de transport pour les parachuter, ni de parachutes d'ailleurs. Il est également le propriétaire du "Macumba Night" dans la ville de San Sebastian.
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Dodo
Le conquérant du pain
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Dodo


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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 2:20

Raul Cimarrón
San SebasISABELLA
Bastion : San Sergio
Président du Front de Libération Républicain d'Isabella


Il y a plusieurs années de cela, Raul Cimarrón, descendant, comme son nom l'indique, de marrons d'Isabella, a suivi les traces de ses ancêtres en abandonnant la plantation où il travaillait à la suite d'un scandale impliquant la femme esseulée de son patron. Il s'est caché quelques temps à Maralla, de l'autre côté de la frontière, et y a été frappé d'une révélation : en fait, les gens là-bas sont les mêmes que du côté de San Sebastian. De retour à San Sergio une fois le scandale oublié, il y a promptement fondé le Front de Libération Républicain d'Isabella, un parti indépendantiste qui vise à l'unification d'Isabella.
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Emileen

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 2:48

De Ropa Emiliana ou La Madre pour les intimes
San Sebastian
San Theresa
Propriétaire d'un magasin de vêtements et d'une arrière boutique sans fil ni machine à coudre

On dit qu'elle "emploie" une vingtaine de filles dans sa boutique. On dit qu'elle a tout vécu mais qu'elle a encore toute sa tête. On dit aussi qu'elle peut tuer avec son regard.
Née à Ste Theresa, Emiliana a été mariée à Diego, un riche homme d'affaires lorsqu'elle était encore belle. Diego mort d'une maladie mystérieuse à son 29 ème anniversaire. Grâce au profit de son veuvage, elle quitte San Theresa pour habiller les femmes chics de San Sebastian. Avec le temps et les guerres, les affaires ne sont plus aussi florissantes. Redoutable, elle a du étendre ses activités bien au delà du tissu.

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Arkantos
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 2:52

Grésillement d'une radio
Edicionnn espéciale ! Le rapport ministériel sur le budget et la démographie de la république de Nueva Guaracha et la Régence de San Sebastian sont désormais rendus poublique !

Pour une poignée de bananes. Nueva_Guaracha

Pour une poignée de bananes. San_Sebastian


Dernière édition par Arkantos le Lun 19 Oct - 19:24, édité 1 fois
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 12:40

Zapata la Pinata
Nueva-Guaracha
San Cristobal
2 x planteur et 1 x business pas très légal

Ye sui Zapata, y'ai une plantation de coton et une plantation de bananes à San Cristobal. Ye ne suis qu'un brave homme qui aime son commerce, c'est moi le patron de la Hacienda Pinata. Pourquoi Pinata, parce qu'on frappe les ouvriers qui ne travaillent pas en les enfermant dans des Pinata. C'est moi le Jefe des Pesos.
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kevin13
La victoire jusqu'à Jérusalem !
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 19 Oct - 21:32

Bernardo dela verracruz
Nueva guarachéen
Mapuche
Propriétaire d'une plantation de tabac, chef d'une organisation criminelle, patron d'une compagnie de transporteur.

Tou lé moyen sont bon pour se fer dou frric !
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Zhyma

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeMar 20 Oct - 1:30

- Pancho Villa "El Poncho"
- San Sebastian
- Victoria
- Chef d'une organisation criminelle: Ils sont aussi liés à divers meurtres, vente de drogue, extorsion, vandalisme, consommation et trafic de drogue, trafic d'armes, et autres… le classique des gangs de rues allant de la petite à la grande délinquance.

Il a le plus beau Poncho des Caraïbes et n'hésitent pas à s'en vanter sur les îles. Peut-être est-ce un symbole qui se passe de main en main, personne ne sait qui il est vraiment. Mais ce qui est sûr c'est que les fripouilles le vénèrent, se liant avec toutes les plus belles crapules du coin.
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeLun 26 Oct - 17:34

Le Padre donne un sermon à ses ouailles:

"Mes chers biens chers frères et soeurs de Maracuja...Non! De tout San Sebastian! Je voulais vous réunir ici pour vous parler d'une situation qui me rend amère... Le monarque de cette contrée insulaire nous a mis dans une situation très précaire... Il ne réagit pas face à la menace que représente El Présidente Très légitimo... Heureusement qu'il reste des hommes suffisamment dotés de bon sens... Des hommes comme notre bienveillant capitaine Alberto Silva! Mon ami très proche. Il se propose de remédier à cette situation! Seule doit compter San Sebastian, seule doit compter notre bonheur! Nous devons lui montrer notre soutien! Nous devons lui montrer, que San Sebastian ne se laissera pas manipuler! Exhorter votre mécontentement! Allez en face du palais royal à San Sebastian et montrez que nous ne défendons que la vertu et la justice! MONTREZ QUE NOUS DEFENDONS ET SOUTENONS ALBERTO SILVA!

Mais en plus de notre soutien moral, les San Sebastianais auront également besoin de vous. Je suis prêt à vous montrer que je m'engage à les aider! C'est pour cela que j'ai décidé d'organiser une grande collecte de fonds pour soutenir les San Sebastianais désireux de s'en sortir, pour qu'ils puissent étudier à l'étranger! En attendant je m'engage à envoyer avec mes propres fonds, 6 de mes fidèles pour qu'il puissent revenir et soutenir Alberto Silva et d'autres personnes influentes de San Sebastian par leurs conseils avisés!

Mes biens chers frères et soeurs, retrouvons nous devant le palais royal de San Sebastian pour manifester contre Carlos de la Roya et pour soutenir notre sauveur: ALBERTO SILVA!"
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Arkantos
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeMar 27 Oct - 22:39

Tour 1 : 1920-1925







L'officier contre le régent.

Dès l'indépendance de San Sebastian, l'officier Alberto Silva (Labtec), l'autorité suprême en dehors du régent lui même, à la base militaire de San Diego se mis en tête de re-organiser l'armée à sa manière, sans en avertir le régent. L'officier annonça par exemple une augmentation des soldes de ses hommes. Mais le budget militaire est décidé et alloué par le gouvernement, pas par Alberto Silva (Labtec). Celui-ci dû piocher dans ses propres deniers pour ne pas provoquer un mécontentement parmi ses hommes qui s'impatientaient d'attendre la fameuse augmentation soi disant prévue par le gouvernement.
Mais quand la nouvelle parvint au Régent, celui-ci convoqua immédiatement l'officier supérieur (Labtec) afin de lui demander la raison de tout ce cirque. Il avertit ce dernier qu'il ne tolérera pas davantage d'écarts à l'avenir et qu'il ferait mieux de prendre la mesure de cet avertissement s'il souhaitait conserver son poste au sein de l'armée. Pour l'heure, Alberto Silva (Labtec) écopa de quelques semaines de mise à pieds. A la caserne, les hommes sont consternés. Pas d'augmentation et les deux protagonistes se renvoient la balle ! Qui croire ?
Quelques mois plus tard nouvel incident se produisit. Alberto Silva (Labtec) venait de lancer une campagne de recrutement pour l'armée. Une foule de volontaire se présenta à la caserne, mais la séance de recrutement tourna court. Car il n'y avait ni baraquement supplémentaire pour accueillir ces hommes, ni uniformes, ni armes, ni budget supplémentaire pour la solde et la ration journalière. La base n'était donc tout simplement pas en mesure d'accueillir davantage d'hommes tout simplement car le gouvernement n'avait pris aucune mesure budgétaire à ce sujet. L'affaire tourna à l'émeute devant la caserne et l'armée dû disperser la foule, il y eut 2 morts. Quand le régent appris cela, il fulmina de rage et décréta que ça en était trop et qu'il fallait faire quelque chose contre cet officier indiscipliné.


Une messe contre le régent

A Maracuja, au même moment, le chef religieux local, un certain « El Padre Amoral » (Ozymandias) avait une nouvelle fois enflammé ses fidèles par une immense litanie, mais pas qu'à la gloire de dieu, le tout puissant cette fois. Car le sermon du père (Ozymandias) était également dirigé contre le dirigeant de l'île. L'accusant d'être un envoyé de sheitan, d'être sodomite ou encore de détourner l'argent public – ce qui est normal jusque là – mais pour l'envoyer aux bolcheviques – ce qui est abominable ! Si personne dans l'assemblé ne savait exactement ce qu'était un « bolchévik » tout le monde se doutait que c'était forcément très très diabolique.
La messe inquiéta cependant le chef de la police local. Après tout, qui osait s'en prendre ainsi au régent ? On est à San Sebastian ici, dans la constitution de l'île, il y a bien noté « la liberté d'expression s'arrête ». Ce n'est pas pour rien ! Il ordonna alors que l'on arrête ce fauteur de troubles (Ozymandias) qui osait s'en prendre ainsi au dirigeant de l'île. Mais quand la population de Maracuja appris que 'El Padre Amoral' (Ozymandias) avait été arrêté, malmené puis bastonné par la police locale, elle se réuni devant le local de celle-ci pour protester. La manifestation tourna à l'émeute et les 3 pauvres officiers sur place furent débordés face à 150 assaillants. Même s'ils parvinrent à disperser la foule en ouvrant le feu, ce qui fit 1 mort, elle était parvenu à pénétrer dans l'enceinte du local de police et à y soustraire leur précieux chef spirituel (Ozymandias) qui a désormais disparu.


La prohibition

C'est un secret pour personne, mais de plus en plus d’États américains interdisent l'alcool. La nouvelle a de quoi surprendre, voir choquer sur l'archipel de la Contemplacion où l'alcool est important aussi bien socialement qu'économiquement et nombreux sont ceux qui se disent que les gringos ont perdu la tête. Mais visiblement ils ne l'ont pas tous perdu … Des américains aux patronymes italien ou yiddish le plus souvent remplissent les carnets de commande des distilleries et des planteurs locaux. On se demande bien où ils parviennent à écouler cette marchandise puisque le bon rhum est désormais interdit chez eux ! Mais ils sont plutôt discret sur leurs affaires …
En tout cas, le commerce est plutôt juteux, notamment pour Bernardo dela Veracruz (Kevin13) qui a d'ailleurs affrété un cargo pour livrer le rhum au États-Unis – souvent de nuit à la grande surprise des marins – ou encore Serginos Boravos y Souague (Serguei) qui a même fait ouvrir une distillerie de rhum à Citron ainsi qu'un bureau d'import-export à Tapioca, où les yankees se succèdent.


Serginos Boravos y Souague et Bernardo dela Veracruz, pères de l'industrialisation.

« Vindicator Sebastian » ou encore « Triompheros Guaracha » Difficile de ne pas remarquer ces deux produits qui inondent respectivement les marchés de San Sebastian, de Nueva Guaracha ! Et pour plusieurs raisons ! Premièrement il s'agit d'un alcool industriel et non pas artisanal comme les planteurs étaient habitués à faire produire par leurs escla.... leurs salariés ! Mais l'alcool industrielle n'est pas si rare sur l'archipel, des cargos anglais débarquent parfois cerveza. Non, ce qui surprend également c'est qu'il s'agit d'un alcool San Sebastianais ! En effet le lettré – et il est rare sur dans l'archipel – pourra lire sur un côté de l'étiquette collé à la bouteille « Producion de la distillado de Sergino». (Serguei) Le premier alcool industriel produit en masse sur l'archipel, il y a de quoi rendre fier. Ou bien jaloux si on est un chauvin Nueva Guarachéen. Mais ce qui est certain, c'est qu'il rend ivre aussi bien les habitants de l'archipel que les gringos qui parviennent à s'en procurer grâce à la société d'exportation de Serginos Boravos (Serguei)
Mais Nueva Guaracha n'est pas à la marge du progrès technique qui, il faut bien le dire a quand même un petit siècle de retard sur l'archipel. En effet les habitants des littoraux de Nueva Guaracha  peuvent régulièrement admirer le passage d'un cargo battant pavillon du pays. Le premier et le seul de la flotte commerciale nationale. Son propriétaire n'est autre que Bernardo dela Veracruz (Kevin13) qui semble bien décidé de reprendre en main le commerce de l'île via sa société d'import export basée à Mapuche. D'ailleurs les effets ont été plutôt rapides. La capacité de ce cargo a très vite fait de ruiner les autres petits transporteurs indépendants qui pratiquaient, en pirogue voir en barge le cabotage. Face à la force industrielle, propulsée par une immense machine à vapeur à triple expansion, ils ne pouvaient lutter.
Enfin il faut noter que ces deux « Padre de la Industrializacion » semblent bénéficier de l'aide d’États ou d'investisseurs locaux. El Presidente en personne a part exemple supprimé l'ensemble des taxes sur les produits de Boravos y Souague (Serguei), de quoi faire hurler de rage les producteurs de rhum locaux. De même l'investisseur San Sebastianais (Serguei) semble bénéficier d'un tarif avantageux s'il souhaite recourir aux services d'autres entreprises. Comme l'entreprise de transport par camion, les premiers de l'île, de Ropa Emiliana (Emileen). Malheureusement l'entreprise étant basée à San Theresa et San Theresa n'étant pas reliée par la route … Ou encore un accord avec Ernesto Sanchez (Marv) qui parvient grâce à cela à exporter son rhum - dans lequel macère du tabac -  vers les Etats-Unis.


Le début du tourisme sur l'archipel.

Il faut dire qu'El Presidente (Maraud) voit les choses en grand ! De sa propre poche, il a fait construire un hôtel à Porto Balata afin d'accueillir des touristes dans son pays ! Le complexe est assez impressionnant pour l'archipel et est à la pointé de la modernité. Pour l'archipel encore une fois. Baptisé « La Résistance », il faut dire que le taulier du lieu (Maraud) avait mis les petits plats dans les grands et le « Triompheros Guaracha Edicion Especial » coulait à flot. Des journalistes, européens et nord-américains pour la plupart s'étaient d'ailleurs déplacés pour l'occasion, de même que quelques dignitaires, principalement d'anciens hauts officiers britanniques ayant fait partie de l'ancienne garnison coloniale de l'archipel.
L'aventure touristique fut également commencé par d'autres, mais avec des moyens moindres. Zapata la Pinata (Ilthanir) fit construire à San Cristobal une villa pour les touristes.
Malheureusement les bénéfices ne furent pas au rendez-vous. A part quelques gringos de passage et très rarement un dignitaire britannique ou deux, ces établissements touristiques demeurent le plus souvent vide. Un gallois de passage, Lord « Llewwyllnc » aurait soufflé au concierge, monsieur « Pedro » : « On se fait chier ici … » avant d'ajouter « La prochaine fois j'irai à Dieppe, c'est moins loin et un gentilhomme trouve au moins de quoi s'occuper ! ». Il faut croire que les nombreux bars ouverts sur l'île par Ernesto Sanchez (Marv), les plages de sable blanc ainsi que le soleil qui te chauffe la peau dès 7h du matin ne sont pas au goût des quelques individus ayant la possibilité de prendre des vacances ou de voyager pour le plaisir.


Les réformes d'El Présidente

Hormis l'aventure touristique, El Présidente (Maraud) fit également de nombreuses réformes dans son pays. La mise en place d'une éducation laïque et obligatoire figure en tête des mesures prises. Directement inspiré de la France de « Clémenceau, un grand homme ! Il marquera l'histoire » selon El Presidente (Maraud) – cette importante réforme ne vise pas moins à faire passer l'alphabétisation de 10% « oyourdoui! » à 15% d'ici « lé foutourr » encore une fois selon El Presidente.
Le dirigeant du petit pays insulaire (Maraud) a également mis en place une ambassade permanente en France, qu'il semble admirer. Pour le moment cela n'a pas encore donné de grands résultats. Installée en Martinique, l'ambassade a d'abord été confondue avec un groupe de clandestins, puis une fois installé dans un ancien café – désormais « consulat du Nueva Guaracha » – elle a taché de contacter le gouverneur local qui avait longtemps cru à un canulars et faisait systématiquement détruire les courriers. Mais après de nombreuses tentatives, l'ambassade fut finalement reconnue à sa juste valeur.
Autre grande mesure, c'est la nouvelle politique migratoire. Désormais toute personne accostant dans le pays et y trouvant un emploi peut demander à obtenir la citoyenneté. Celle-ci permet de voter, d'aller à l'école gratuitement – et obligatoirement – et de … c'est tout. Ce qui explique certainement pourquoi la mesure n'a pas encore fait d'émule. Qui souhaite tout abandonner pour partir vivre à Nueva Guaracha ? Néanmoins on trouve quelques preneurs ! Des San Sebastianais, car n'oublions pas qu'ils sont encore plus pauvres que les Guarachéens. Étrangement, une famille originaire de ce pays s'est installé au palais présidentiel et semble avoir une certaine proximité avec El Présidente (Maraud) …
Enfin, dernière mesure prise par le gouvernement, c'est la mise en place d'un syndicat d’État. Il n'est pas encore bien utile car le salariat n'est pas réellement développé sur l'île, mais El Présidente promet une fraternité entre les concitoyens au travail grâce à ce système ! Si les ouvriers se plaignent du patron ? Il faut demander à El Presidente (Maraud). Si les patrons se plaignent des ouvriers ? Il faut demander à El Presidente (Maraud). D'ailleurs les patrons semblent souvent se plaindre puisqu'ils vont plus souvent dîner au palais que les ouvriers.


Rififi à San Sebastian pour Alberto Silva.

A la suite de l'émeute de Maracuja, Alberto Silva (Labtec) lança une intense campagne de propagande à travers le pays pour accuser le Régent d'être un infâme tyran. Ce fut le coup de trop et une brigade de police se présenta à la caserne de San Diego pour ordonner l'arrestation de l'officier (Labtec). Les agents au moment où les agents s’apprêtaient à ressortir de la base avec Alberto Silva (Labtec) sous bonne garde, un peloton d'une cinquantaine d'hommes leur tomba dessus pour les désarmer. Alberto Silva (Labtec) affichait alors un visage triomphant. A la suite de ce coup d'éclat il ordonna la mobilisation du régiment. Trente minutes plus tard, les hommes qui étaient présents à la base – c'est à dire environ 1 500 sur les 3 000 que compte le régiment – étaient tous au garde à vous devant l'officier supérieur (Labtec). Celui-ci communiqua alors ses objectifs, sous l’œil curieux mais inquiet de la troupe …
15h47, les fantassins du régiment de San Diego pénétrèrent à San Cristobal, capitale de l’État de San Sebastian et se postèrent aux points stratégiques. Le poste radiophonique fut occupé, les entrées  de la ville fermée, les principaux axes quadrillés et le palais du régent encerclé devant l'incrédulité de ses gardes. Alberto Silva (Labtec) ordonna alors au maître des lieux de se rendre sans quoi il ordonnera l'assaut. Cette fois ci, la surprise et même la peur fut également ressenti de côté de ses hommes. L'hésitation commençait alors à les gagner. Allaient-ils réellement suivre les ordres de cet officier  (Labtec) ?  
Fulminant de rage, le régent en personne tira depuis son balcon en direction des assiégeants, quelques minutes plus tard ce fut le déluge de balles. Un court déluge cependant car ceux qui ne s'étaient pas enfui étaient rapidement tombés à court de munitions. Mais l'épisode eu au moins pour résultat de faire capituler les gardes du palais. En infériorité numérique et sans cartouches supplémentaires, c'était du suicide de vouloir tenir cette position.  Les troupes de l'officier mutin (Labtec) pénétrèrent alors dans le palais, ce dernier à leur suite …
Quand la nouvelle du coup d’État fut connue dans le reste du pays, les réactions furent variées. A Maracuja la nouvelle fut accueillie dans la joie. Car la ville était le bastion du principal parti d'opposition Front Liberté et Justice, ainsi que le fief d'une secte religieuse ouvertement opposé au régent. Celle du Padre El Amoral (Ozymandias) qui en profita même pour réapparaître. A la capitale, San Sebastian la nouvelle fut accueillie avec inquiétude voir même hostilité. En effet la ville est le bastion du Parti de l'Ordre, qui ne cachait pas sa sympathie pour le régent.  D'autant plus que celui-ci a disparu ! A Jambo et à Guadala, quelques émeutes ont éclatés et des barrages ont été dressé sur les routes. On raconte que des soldats, qui avaient désertés en masse pour ne pas être mêlés à l'entreprise périlleuse de l'officier (Labtec) se sont rangés du côté des émeutiers. Dans le reste du pays la nouvelle est accueillie avec froideur. Car les gens ont autre chose à foutre, comme survivre en cultivant des bananes et du sucre ou allant pécher. Enfin, un soutien surprise se manifesta depuis Mapuche. Le maire, Papacito (Hgh) annonça soutenir Alberto Silva (Labtec).

Raul Cimarron, « El Protector – ou El insultador »

« Vous vous rendez compte ? Il a juste dit « hola » à la place de « hola senor Don Pino de San Cristo de la Vega con Carne » s'exclama José Don Pino de San Cristo de la Vega con Carne à sa chère épouse, Josita Dona Pino de San Cristo de la Vega con Carne, après que le serveur noir soit venu lui demander ce qu'il désirait. L'impolitesse des noirs était un sujet de prédilection des deux côtés d'Isabella. En effet, quelque chose ou plutôt quelqu'un était de nature à redonner un peu de fierté, un peu de volonté de se défendre et être traité à égalité aux habitants de couleur de l'île. Et ce quelqu'un n'est autre que Raul Cimarron (Dodo). Militant connu d'Isabella en faveur de la souveraineté de l'île et de sa population autochtone marron face aux colons néo-guarachéen et san sebastianais, il a fondé un cabinet d'avocat dans le but de défendre ses frères face à l'oppression des blancs, « étrangers, colons, hijos de p*tas » selon lui. Il a pu remporter quelques petits succès mais dans l'ensemble ses compatriotes n'ont pas tellement la volonté de rechercher réparation quand ils sont victimes d'injustice face à un « Don ». Le poids de la servitude semble encore bien trop présent. De plus, la faculté qu'à Cimarron (Dodo) à déverser des flots d'insultes ont tendance à faire fuir les individus respectables qui seraient intéressés par ses idées. Il ne réuni finalement autour de lui que les plus décidés à l'égalité et à l'indépendance de l'île d'Isabella.


La disparition de jésuites.

Fraîchement formé dans les collèges jésuites les plus prestigieux d'Europe, cinq braves San Sebastianais venaient de revenir sur leur terre natale afin de servir Dieu et les autochtones. Hélas le père tout puissant ne semble pas être de cet avis. Un jésuite a déjà disparu et on a retrouvé le corps de deux autres de ses confrères, à proximité de Mapuche et de Tapioca.

Le retour de la Royal Navy sur l'Archipel ?

Quand la nouvelle du coup d’État à San Sebastian arriva à Londres, une réaction ne se fit pas attendre. Et quelques coups de télégraphes plus tard,  un bâtiment de guerre pris la route de San Sebastian. Il y arriva quelques jours plus tard et stationne depuis devant la capitale, San Cristobal. La tension monte à la capitale et de plus en plus de soldats désertent.
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Emileen

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeSam 14 Nov - 11:38

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LES ROULETTES DE LA MADRE
Vous voulez voir du pays?
Vous voulez échanger avec le reste du monde?
Vous voulez déménager?
Vous voulez vendre vos produits en temps en heure ?
Vous voulez transporter de la main d’œuvre, du bétail?
Vous voulez juste faire le tour des îles en première classe?
Vous vous voulez faire tout ça à pas cher?
Les Roulettes de la Madre, premier transport routier des îles.
PS:Petits délices à bord pour les voyages touristiques
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Arkantos
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitimeMar 17 Nov - 17:20

Pour cause de manque de temps et de dés-hype, j'ai décidé de dissoudre l'assemblée nationale d'arrêter ce MV si prometteur et d'en lancer un autre, moins chronophage et qui me hype plus. 👀
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de bananes.   Pour une poignée de bananes. Icon_minitime

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