Peuples et Nations - 1830

Aurèle Dévilliers, administrateur compétent de la Compagnie royale de Chine et d'Indonésie et mandaté par Guillaume 1er des Pays-Bas Unis, sera chargé de la délégation commerciale néerlandaise à l'exposition universelle de Paris.

La question du projet de canal à Suez est fort intéressante pour les intérêts commerciaux de notre pays et nous verrons avec vous dans le détail comment un tel projet pourrait aboutir. Nous avons hâte de pouvoir travailler et coopérer avec nos alliés et prendre exemple ainsi des projets novateurs de l'ingénierie française.

"Chers amis, mes frères, nous avons de bonnes et de mauvaises nouvelles à vous apporter aujourd'hui. Tout d'abord les bonnes nouvelles, suite à notre appel au bon sens les troupes britanniques et prussiennes se sont retirés de la coalition. Concernant la guerre, les troupes des cisalpins et de leurs alliés ibères sont acculées et sous-approvisionnées, nous leur avons proposé de se rendre et attendons encore leur réponse. Nous ne sommes pas des barbares et n'aimons pas tuer, auront-ils l'intelligence d'accepter de faire un pas vers la paix ? Nous l'espérons. Pour conclure sur les bonnes nouvelles, nous notons l'implication importante d'hommes libres de tout le monde connu, qui viennent se battre pour nous aider à préserver notre indépendance et notre culture face à la barbarie. Etrangers, vous êtes les forces du bien et avez mérité que nous vous octroyons la nationalité deux-sicilienne par cet acte officiel. Il brandit le dit-décret dans les airs
Mais ces éléments glorieux sont cependant nuancés par d'autres choses. Tout d'abord j'ai une pensée émue pour tous nos frères morts au combat, et ceux qui subissent encore l'oppression et l'occupation en Sicile insulaire. Nous ne vous oublions pas, comment le pourrions-nous ? Tout est mis en oeuvre pour rétablir la paix et la prospérité, et bientôt vous serez à nouveau libre, j'en fais le serment !
Autre point, concernant sa sainteté le Pape. Nous apprécions la volonté qu'a le gouvernement pontifical de résoudre pacifiquement le conflit, mais devant l'échec cuisant des négociations, le soulèvement massif de catholiques chez les cisalpins réclamant la paix et le respect de l'autorité pontificale, les brimades et autres outrages des ecclésiastiques perpétrés par les forces cisalpines; il devient urgent que sa sainteté agisse pour protéger les croyants, dénonce officiellement les agissements des cisalpins, et excommunie le roi de Sardaigne. Ne voyez-vous pas très cher souverain pontife que la prochaine étape du plan de ces barbares, après les Deux-Sicile, sont les états pontificaux ? Vous devez agir, vous avez eu suffisamment de temps pour vous préparer.
Élément suivant, cette fois ce n'est pas que l'inaction qui nous outre. En effet, quelques mois avant la honteuse agression dont nous avons fait l'objet, le roi de France, mon cousin, déclarait ceci:

Charles X de France a écrit:

L'unification italienne ne peut pas se faire dans le sang, et au mépris de la Foi. La France défendra le statu quo. Ce sont les peuples qui doivent faire l'Italie, pas les armées.

Où est le statu quo aujourd'hui ? Palerme, Messine, Catane, Syracuse... Combien de villes doivent être occupées pour que le statu quo soit brisé ? Le pays doit-il être entièrement sous occupation ennemie pour que le statu quo soit brisé ? Et qu'organise le gouvernement français plutôt que de tenir ses engagements ? Une exposition universelle où les cisalpins afficheront glorieusement les cadavres de nos frères comme des trophées à un tableau de chasse. Cette collusion, volontaire ou non, entre gaulois cisalpins et transalpins est répugnante. Charles, vous devez agir, la France est la fille ainée de l'Eglise, elle doit protéger les catholiques qui souffrent; vous devez respecter les liens dynastiques forts qui unissent nos deux pays; et vous devez faire cesser l'acte de défiance des cisalpins concrétisé par l'invasion militaire de notre beau pays."

Le Pape appelle encore une fois à la Paix et espère que le Piémont répondra favorablement à la demande de réconciliation des Deux Siciles.
Le pape est lasse de ces guerres qui tuent encore et toujours de bons chrétiens alors que l'Europe est en danger. Le Pape demande a ce que les deux Rois se rencontrent à Rome, lieu de Paix sur Terre, pour qu'un cessez le feu se fasse en vu d'une paix durable sur le sol italien.
Et si cela continue malgré tout, le Pape sera obligé d'excommunier les personnes responsables de cette inique qui ne devrait pas avoir lieu.

Au vu du faible intérêt que certaines nations du monde semblent porter à la transparence des accords diplomatiques, le Gouvernement US annonce son souhait de restreindre ses échanges avec tout pays n'étant pas signataire de la Convention de Washington de 1832. Il n'est pas envisageable que les Etats-Unis d'Amérique conservent les mêmes relations avec des pays qui font l'effort de clarifier leur diplomatie et d'adopter une manière de faire honorable, et avec des pays qui n'ont visiblement que faire de l'importance des engagements internationaux, du respect des alliances et des liens entre chaque pays.

Un embargo US sera donc appliqué à tout pays n'ayant pas ratifié la Convention de Washington de 1832 sur la transparence des accords diplomatiques.

La liste des pays qui seraient actuellement concernés par cet embargo est :
- France ;
- Autriche ;
- Royaume-Uni ;
- Prusse ;
- Espagne ;
- Grèce* ;
- Penjab ;
- Piémont-Sardaigne ;
- Portugal ;
- Etats Pontificaux* ;
- Japon ;
- Empire Ottoman ;
- Chine.
* = Pays ayant signalé son intention de ratifier la Convention cette année, et qui sera donc retiré de la liste si cela se confirme.

Toute adhésion à la Convention de Washington de 1832 entraînera immédiatement la levée de cet embargo. Le Gouvernement US espère que sa démarche sera comprise par les dirigeants du monde, et que ceux qui veulent rester sur des pratiques déshonorantes, infamantes et indignes de grands Etats seront mis en infériorité.

Le Penjab déclare en représailles un embargo sur tous les pays ayant signé la Convention de Washington.

Il est insupportable que les Américains tentent d'imposer leur volonté au monde, et nous encourageons tous les pays qui ne se sont pas encore soumis aux exigences des Américains à nous rejoindre dans ce refus. Par ailleurs, nous serons ravis de reprendre le commerce avec tous ceux qui abrogeront leur signature de la Convention de Washington.

Nous, Guillaume IV, par la Grâce de Dieu, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, défenseur de la foi,

Rejoignons notre ami et voisin sikh. Par conséquent, Nous souhaitons que cette astérisque soit retirée de votre liste, suite à quoi, un embargo sera également déclaré sur les pays signataires.

Nous, Nicolas Ier, Souverain, Seigneur et Empereur de toutes les Russies, Protecteur des peuples slaves, annonçons :

- que la Convention de Washington de 1832 ne satisfaisant plus à nos intérêts, la Russie acte unilatéralement son retrait.

- que tout embargo à l'encontre de l'Empire sera suivi d'un embargo de représailles généralisé à tous les signataires.

Le Pape signe cet accord de Paix mais se met du côté de la France. Il est effectivement irraisonnable de forcer les gens a signer un accord.
La Papauté signale donc respecter les engagements de l'accord mais se mettre du côté de la France en cas d'embargo envers la Papauté et de ses alliés de la part des USA en boycottant les produits des USA.

La papauté signale aussi la possibilité de visiter Jérusalem à tous les chrétiens, peut importe leur confessions, hérétiques ou non sont les bienvenue pour une visite guidé du temple de Salomon.

Traité de Cracovie

Article premier : L’état de paix est déclaré entre l’Empire d’Autriche et l’Empire de Russie.

Article deuxième : La Russie reconnaît l’annexion des terres balkaniques occupées par l’Autriche.

Article troisième : La Russie se retire des terres occupées en Autriche.

Article quatrième : Les Maisons de Habsbourg et Romanov annoncent le mariage du Grand-Duc tsésarévitch avec une princesse impériale de Habsbourg.

Article cinquième : Un traité de non-agression est signé entre les deux empires.

Au vu des retournements qu'il y a eu suite à l'annonce précédente du Gouvernement US, et de l'impact potentiel des embargos mis par les grandes puissances européennes sur les autres pays signataires de la Convention de Washington de 1832 sur la transparence des accords diplomatiques, le Gouvernement US appelle à une solution diplomatique.

L'annonce précédente était unilatérale de la part du Gouvernement US, aussi nous appelons à la levée des embargos annoncés contre les pays autres que les Etats-Unis d'Amérique.

Le Gouvernement US déclare être prêt à renoncer à sa politique d'embargo et à ne pas cesser ses échanges avec les pays qui ne comprennent pas l'importance de ne pas trahir ses alliés si les différents embargos annoncés suite à l'annonce américaine se limitent finalement aux seuls USA.

Le Gouvernement US assumera les conséquences de ses décisions. Il n'appartient pas aux gouvernements des Pays-Bas, de la Bavière, de l'USCA, de la Suède ou des autres qui ont ratifié la Convention de Washington de 1832 de subir les conséquences des actions unilatérales du Gouvernement US.

La Fédération du Penjab est ravie de la déclaration américaine et est prête à annuler tout embargo de représailles, à condition de recevoir des excuses officielles. Elle n'est pas un pays qui "ne comprend pas l'importance de ne pas trahir ses alliés", mais un pays qui refuse de se soumettre à des exigences accompagnées de menaces.

Sa Majesté Charles XIV Jean, roi du Royaume uni de Scandinavie, s'interroge sur la raison poussant les puissances non-signataires de la Convention de Washington de 1832 à décider de faire un embargo sur toutes les puissances signataires de la Convention, alors que ces dites-nations n'ont pour le coup rien demander.

Les Etats-Unis d'Amérique ont fait un choix en leur nom propre en déclarant un embargo sur les puissances non-signataires, choix qui n'engage que la nation américaine. Les autres nations qui ont voulu, en signant la Convention, témoigner de leur intégrité n'ont pas à en pâtir.

J'avais pas vu ta déclaration Beregil

Les autres nations n'ont effectivement pas à en pâtir, mais elles sont signataires d'une Convention dont on ne sait désormais si les membres l'ont rejointe volontairement ou après avoir été menacés par les Etats-Unis. En restant membres d'une Convention dont un des membres n'hésite pas à menacer des états indépendants, ces pays se déclarent favorables à la politique étrangère du membre en question.
En effet, les Etats-Unis avaient appelé à l'embargo de la part de ces membres ; nous citons ici le message publié par les services diplomatiques américains : "Le Gouvernement US espère que sa démarche sera comprise par les dirigeants du monde, et que ceux qui veulent rester sur des pratiques déshonorantes, infamantes et indignes de grands Etats seront mis en infériorité."

Bien sûr, des excuses américaines et une fin de l'embargo permettront d'arrêter la crise.

Le président Jackson, au nom du Gouvernement US, souhaite présenter ses excuses aux dirigeants de la France, de la Grande-Bretagne, de la Russie, de l'Autriche et de la Papauté. Nous pensions, au vu de la participation de certains de ces pays à la préparation de la Convention, et de l'indication de la signature à venir ou déjà venue, qu'il serait bien vu par ces pays qu'il y ait le plus d'adhérents à ce texte.

C'était finalement une grossière erreur, et le président Jackson en tirera toutes les conséquences, que ce soit à l'international ou face à la population américaine elle-même lors des élections qui arrivent.

Quant à la demande du Penjab de recevoir des excuses officielles, dans la mesure où le Penjab semble ne voir aucun intérêt à s'engager à ne pas trahir des alliances, les Etats-Unis d'Amérique n'ont aucun intérêt à s'excuser auprès du Penjab. Vous pouvez toujours venir à Washington remplir un formulaire de réclamation auprès du Gouvernement, on réfléchira durant le délai normal de réponse avant de vous communiquer notre refus. Si vous ne voulez pas vous engager à ne pas trahir vos alliances, le Gouvernement US n'a aucun respect pour vous.

Il va de soi que si le Penjab maintient son embargo en l'attente des excuses du Gouvernement US, les USA ne renonceront pas à leur embargo sur le Penjab. Nous aimons beaucoup l'idée de réciprocité évoquée par les dirigeants européens.

"Si vous ne voulez pas vous engager à ne pas trahir vos alliances, le Gouvernement US n'a aucun respect pour vous."
Ni, donc, pour les pays européens qui n'ont toujours pas signé la fameuse Convention ?

Me considérant offensé, j'invite Andrew Jackson à se présenter à Lahore dans les délais les plus brefs. Je réclame un duel.

Nous, Guillaume IV, par la Grâce de Dieu, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, défenseur de la foi,

Renonçons, au vu du retour à la raison de notre ami américain, à tout embargo. Egalement, Nous sommes de l'avis du Roi de France. De telles menaces n'ont pas lieu d'être entre nations civilisées.

Nous, Léopold Ier par la grâce de Dieu roi des Hellas sommes à la fois amusé et gêné, nos services diplomatiques ont retrouvé une vieille missive de notre ami le roi Charles X de France. Ainsi, nous confirmons plus d'un an après la réception et la disparition dans un obscure tiroir de cette missive l'amitié entre le royaume de France et le royaume de Grèce.

Nous annonçons également la suspension de la signature du traité de Washington de 1832, celle-ci étant repoussée à plus tard en protestation vis à vis des méthodes diplomatique du président Andrew Jackson et pour ne point nous aliéner nos amis et voisins immédiats.

Nous, Guillaume 1er, Roi des Pays-Bas Unis, déclarons la mise en action d'embargo commerciaux sur tous les pays nous soumettant à de telles mesures, par réciprocité.

Nous ne nous solidariserons pas aux actions diplomatiques américaines mais restons toutefois bienveillant quant à l'invitation et à la signature d'une telle convention. Ainsi, tout pays qui entraverait à la liberté de commerce pour la simple raison qu'il nous considère affiliée à une faction qui ne représente qu'une minorité ne sera plus vue comme un ami des Pays-Bas Uni et sera traité comme tel.

Il est par ailleurs malheureux de considérer le monde divisé entre ceux ayant signé cette convention et ceux ne l'ayant pas signée. Nous encourageons de fait à ne plus voir les actions de certains pays comme associé à un camp, mais à un individu qui répondra de ses actions unilatéralement, que l'on parle ici des Etats-Unis d'Amérique ou de la Fédération du Penjab.