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 Le récit d'un magicien vagabond.

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kevin13
La victoire jusqu'à Jérusalem !
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kevin13


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MessageSujet: Le récit d'un magicien vagabond.   Le récit d'un magicien vagabond. Icon_minitimeLun 19 Oct - 19:36

Journal d’Aventure de Brandon Rivercrow,
Apprenti magicien.





Ce journal est une œuvre personnelle qui se dédie en premier lieu à ma mémoire mais également à la postérité au cas où mon souffle s’éteindrait prématurément. Il est maintenant indubitable que le destin a des projets pour moi et mes compagnons car nous ne pouvons simplement voguer d’une ville à une autre sans être perturbé par l’adversité et les tumultes du hasard.
Je n’ai malheureusement pas l’âme romancière, vous pardonnerez donc mon phrasé maladroit.

Commençons par présenter les protagonistes de notre histoire.
Le premier de nos héros est Norbert Luberon, un Paladin d’illmater, un homme grand et au courage immense dont la taille n’est égalé que par celle de son cœur. Son passé plein de regret empli d’errance le conduit aujourd’hui à racheter ses fautes en faisant le bien pour son prochain. La vivacité de son esprit est inversement proportionnelle à sa vigueur au combat mais c’est un fier camarade sur qui nous pouvons tous compter.
Je présenterai en second, Elena, mystérieuse barde enjouée au caractère bien trempé dont l’ardeur de vivre est si grande qu’elle est aujourd’hui maman. Ses pas de danse lascifs envoutent presque autant que sa musique et la beauté de son art vaut bien l’acier de sa lame. Toujours à monter au front elle réchauffe nos cœurs quand le vague à l’âme nous guette.
La dernière de mes trois compagnons d’infortune est Thia Caphaxath, silencieuse comme la lune et versée dans les arcanes. L’elfe qu’elle est se fond parfaitement dans notre groupe humain. Sa réplique est cinglante mais moins que ses flèches et gare à vous si elle venait à devenir votre ennemi. Son trait est précis et ses lames mortelles.
Quant à moi, je suis Brandon, étudiant des arts magiques parmi d’autre, isolé dans mes lectures mais soudés à ceux que j’appelle aujourd’hui mes amis. Peut-être me trouvent-ils encore étrange par moment mais j’espère avoir fait preuve de mes capacités. Pour me décrire autrement que par les yeux des autres je dirais que j’ai soif de connaissance et que peu de chose peuvent étancher cette soif… Ce qui m’a déjà causé des problèmes.

Nous venons tous du petit village d’Odalond, dans la région du Vaste, nous avons tous le même âge et c’est pourquoi nous avons été liés ensemble. Nous devions simplement nous rendre au festival de l’herbe verte de Repos du Dragon, et c’est là que nos vies ont basculé.


Entrée n°1 : Ou « Quand l’aventure nous interpelle. »

Commençons par ce que j’appellerais, l’initiation. Notre aventure commence alors que nous étions réunis dans l’auberge de l’âne hébété, établissement modeste mais efficace de Melan. C’est elle qui dirige globalement notre village. Une cargaison spéciale était attendue pour la fête précédent notre départ pour Repos du Dragon et elle tardait à venir à destination. Dans la journée nous avons d’ailleurs été alerté par le guet de la milice qu’un cheval fou et seul était rentré en ville, cheval appartenant visiblement au marchand itinérant. Nous avons donc été mandatés par Melan et Morano, le chef de la milice et donc supérieur de Norbert pour retrouver le caravanier qui devait ravitailler notre village.

Nous avancions dans la forêt au sud de notre bourgade sur la route empruntée par les visiteurs passagers et autres voyageurs à la recherche de la précieuse cargaison et son cocher. Le chemin nous mena jusqu’au lieu de l’incident, une charrette abandonnée trônait au centre de la route sinueuse et sa roue s’était brisée en cahotant sur le chemin de terre. Le véhicule, coincé par les ronces et la végétation, faisait peine à voir, d’autant plus que son chargement était toujours présent, contrairement à son conducteur.

En pleine investigation du lieu, les plantes et les racines se sont mises à se mouvoir et sans plus attendre nous ont attaqué. Un étrange sortilège dont j’ignorais tout et qu’il me faudrait découvrir…. Nous craignîmes pour la vie des pauvres hères qui dirigeaient l’épave routière et nous nous mîmes en quête d’une piste que nous ne tardions pas à trouver.

Thia, furtive comme un chat, silencieuse et discrète partit en avant tandis que Norbert et moi tentions de raisonner le cheval qui pouvait toujours nous aider à ramener à destination la cargaison. Nos efforts furent vains. Quant à Thia, bien que maitrisant parfaitement l’art du camouflage, ne pouvait disparaître au milieu de son ennemi végétal.

Nous accoururent tous trois à ses cris pour venir à son secours. Et furent contrait d’affronté des arbres se mouvant. Ils étaient agressif et plein de vigueur mais ne pouvait rien face à notre groupe. A l’arrière du combat se dissimulait l’entrée d’une grotte que nous nous hâtions d’explorer.
A l’intérieur d’icelle, une étrange créature végétale se repaissant de sang nous faisait fasse et nous ne tardions pas à l’affronter et à l’occire également. En son sein, un bâton étrange, qui visiblement commandait le monstre de verdure grimpant au mur, le cadavre d’un cheval et ceux de deux hommes. Ebahi et dégouté par nos découverte, nous purifiâmes la caverne par les flammes et nous nous empressâmes de couvrir l’objet maudit et rentrions au village pour partager les malheurs des pauvres voyageurs ayant fait face à la menace chlorophyllée.
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MessageSujet: Re: Le récit d'un magicien vagabond.   Le récit d'un magicien vagabond. Icon_minitimeMar 20 Oct - 17:46

*Au creux du journal sont glissés quelques feuilles de parchemins pliés en deux contenant elle même des notes.*

Annexe 1 : Du dressage des équidés.

Lors de notre aventure dans le bois meridionnal Norbert et moi nous sommes penchés sur le débat éternelle qui oppose les partisans de la force manuelle à celui de la force dressée des chevaux. La charrette étant prévue pour être tiré par deux montures, nous souffrîmes de ne point pourvoir la déplacer avec le rosse restant. Plusieurs options s’offrirent à nous. La tirer nous-mêmes, ce que mes pauvres bras ne supporteraient pas, ou bien laisser là une partie de la cargaison et faire trimer le pauvre animal avec l’excédent.
Nous prirent la décision de suivre la seconde option, bien que Norbert tenta la première et maintenant, fallait-il encore se faire obéir du quadrupède. Nous tentâmes la parole et les flatteries, échec cuisant s’il en est, car la bête ne bougea pas. Il sembla que la corruption végétale de l’animal était ce qui devait marcher, non pas que ce fut la première corruption qu’il vu de la journée, mais une racine orange ou un bulbe blanc et rouge suffisait à le faire avancer.
Nos études du jour furent interrompues par les appels affolés de Thia empêtrée.

Annexe 2 : Le bâton cœur de sang.

Après examen par Norbert puis par la prêtresse de Chauntéa d’Odalond, voici les conclusions que j’émets sur cet étrange objet.
Le Bâton est visiblement animé d'une force intérieure. Il a démontré l'expression d'une volonté propre. Il a une forme tout à fait normale. Lors de son extraction il a montré des signes de saignement pendant plusieurs heures, voir plus d'une journée, je n'ai pas pu observer le processus complet.
L’artefact a un effet corrupteur visible sur les plantes d'après les expérimentations des clercs et prêtresses de Chauntéa. Je sens que le bâton est empli d'une magie comme si elle pulsait directement depuis l'intérieur. J’émets également l'hypothèse qu'une entité l'habite. Les Prêtresses me remettent un coffret de plomb contenant le bout de bois avec pour mission de l'amener au temple de Chauntéa au Repos du Dragon.
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MessageSujet: Re: Le récit d'un magicien vagabond.   Le récit d'un magicien vagabond. Icon_minitimeMar 20 Oct - 17:47

Entrée n°2 : Ou « Quand la faune devient aussi étrange que la flore. »

Nous pensions obtenir un repos bien mérité à Odalond, bien que notre quête fusse-t-elle déplorable car de vivant ne restait plus que le représentant de la race équidé. Nous n’aurons pas le loisir de profiter d’une nuit de repos. Une affaire pressait dans le village voisin de Raffin, Morano nous en avisa une fois notre rapport, ou plutôt celui de Norbert, terminé.
Un peu de contexte fera du bien à l’œil néophyte qui lit ces lignes. Notre village d’Odalond est une bourgade assez modeste mais centrale de notre région, nous sommes entourés par le village de pécheur bordant la Vèspre au nord, le village minier nain de Besrod à l’ouest et le village fermier halfelin de Raffin à l’est. Entouré à l’ouest et à l’est par des escarpements rocheux et des forêts, notre communauté vit assez paisiblement et assez simplement, peu de problème sont à mentionner, les accidents sont rares, la vie est parfois rude mais belle, si ce n’est la maladie qui nous a frappé l’hiver durant, les livres d’histoire ne mentionneront jamais nos terres. Et malgré tout ce calme, malgré la plénitude des environs et malgré notre sentiment de sécurité, nous nous sommes laissé surprendre par la venue de loups sauvages.

Notre nouveau but était donc de débarrasser nos pauvres voisins halfelin, en pleine transhumance de leurs ovins, de ces carnassiers nocturnes au pelage gris. De l’avis général et selon la mémoire de tous, les loups ne fréquentaient pas le sud de la Vèspre depuis cinq décennies au bas mot. Nous ne doutions pas que des fauves rôdaient encore au nord de la rivière mais quel mal avait bien pu les pousser à traverser les courants afin de terroriser nos voisins ?

Commençons ici le récit de notre nouvelle aventure. Une chasse assez classique, un brin d’épique et d’étrange, une récompense en monnaie sonnante et trébuchante, de quoi alimenter mes recherches en arcanes, rien ne nous laissaient penser que nous avions le moindre souci à nous faire. Les chiens nocturnes et sauvages sont dangereux, mais nous sommes organisés.
En arrivant sur place nous avons faits état des défenses de Rafin. Le constat était amer, si ce n’est leur maison, les autochtones n’avaient pour seule protection que de maigres pâturages enclos. Je proposais alors de faire bâtir des bergeries, on me répondit que le temps de la construction était long et qu’à moins d’un sort pouvant dresser l’édifice en moins d’une journée, cette option était à proscrire. A la réflexion, je me demande si Philippin, le chef du village, n’était pas en train de mettre en doute mes compétences en arts magiques.
Le plan mis au point fut donc des plus banal, une veille, une surveillance et à la moindre alerte d’un quelconque éleveur, nous devions accourir pour chasser les maudites créatures. Le plan, bien que simpliste, ne pouvait échouer face à des créatures sauvages que la faim poussait à chasser, évidemment l’alerte fut donnée, évidemment les prédateurs furent repérés et nous accourûmes aux secours des moutons bêlant à l’aide sous le ciel étoilé.
Le combat fut bref, mes projectiles magiques enflammés et mes traits glacés, conjugué aux carreaux et aux flèches de mes camarades, ainsi que la stature imposante de notre ami Paladin mirent en déroute les loups rapidement. Nous examinions donc les corps et découvrirent stupéfait qu’ils étaient marqué par la maladie et par des traces de luttes précédentes ainsi que par des plaies en putréfaction dont la guérison ne venait pas. Un fuyard fut marqué par un de mes sorts et nous le poursuivîmes afin de retrouvé leur tanière. Ces bêtes devaient périr.

Après une course intense où nous courrions après le loup, nous arrivâmes dans ce qui semblait être une tanière. Sans surprises les bêtes nous attendaient. Unemeute de loups sur leurs gardes, prête à protéger leurs petits, nous nous sommes regardés quelques instant en chiens de faïence mais je n’ai pu supporter la tension plus longtemps, ces bêtes terrorisaient le village, il fallait agir vite, il fallait frapper fort et ne pas se laisser attendrir par l’amour maternelle d’une bête de la nature. Le combat tourna court, les chasseurs à quatre pattes n’avaient aucune chance. Nous en éliminions la moitié pendant que le reste fuyait.
Nous prirent notre récompense et fêtions notre victoire dignement. Les activités artistiques étaient assez modestes à l’exception de notre camarade Elena, mais les calembours et bons mots étaient de mise, bien que Norbert ne sache pas qu’il put consommer une boisson en demandant la moitié du quart d’un tiers. Peut-être aurait-il eu un demi dans ce cas. Toujours est-il que depuis cette fête digne et mesurée, l’un d’entre nous décida de rester sobre pour le reste de sa vie, dans l’éventuel but inavoué de comprendre les bons mots.
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MessageSujet: Re: Le récit d'un magicien vagabond.   Le récit d'un magicien vagabond. Icon_minitimeMar 20 Oct - 17:48

*Une nouvelle feuille de parchemin est glissé ici.*

Annexe 3 : Examen des blessures des loups de Raffin.

Je n’eus pas le loisir de contempler ni d’examiner à ma convenance les blessures reçues par ces créatures mais voici les maigres conclusions que j’en ai tiré.

Les spécimens présentaient des plaies purulentes autour d'ancienne blessures non refermé. Impossible de déterminer l'origine de ce mal. Ceci dit les anciennes blessures semblaient être des morsures d'autre créatures, peut être portaient-elles la maladie dans leur gueule ? Ou encore c'est le lieu où ces blessures ont été faites qui portait un mal qui s'est infiltré par les plaies des victimes ? Les autres symptômes semblent être la malnutrition et un appétit insatiable. En effet, malgré les nombreuses proies ramenées, les loups semblaient faibles et émaciés. La maladie consommait elle toute l’énergie des loups ? De plus, même les jeunes louveteaux de 6 mois semblaient affectés par ce mal, alors qu'ils ne portaient aucune marque de morsures. La maladie serait-elle héréditaire ? Transmise par le sang via la mère ?
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