Le Nord ou Nilfgaard ?! (NON)

Le roi Esterad Thyssen de Kovir confirme cet accord.

La reine de Talgar confirme cet accord.

Carte:

Rencontres royales, amitié et traités

Les rois firent plusieurs grandes annonces d'alliance, d'amitié et de rapprochement. L'Alliance du Nord s'est notamment formée entre les Royaumes de Kaedwen, de Redania et de Temeria, pour se promettre soutien et coopération en cas de guerre contre l'Empire du Nilfgaard. En parallèle, la Redania et la Temeria ont trouvé un terrain d'entente pour mettre fin au litige concernant la forteresse de La Valette, tenue par le roi Foltest de Temeria mais revendiqué par le roi Vizimir II de Redania.

Le roi Foltest de Temeria a, de son côté, étendu son autorité sur les Royaumes de Cidaris et de Verden, leurs deux rois ayant accepté de ployer le genou en échange de garanties diverses.

La Ligue de Hengforn s'élargit à deux membres supplémentaires, regroupant désormais les Royaumes de Malleore, de Caingorn, de Talgar et de Kovir. Sur les ruines de l'ancien Royaume de Kovir et Poviss, cette Ligue s'engage à une protection mutuelle face à quiconque attaquerait un de ses membres.

Le roi Demavend d'Aedirn n'a pas non plus été inactif, concluant un mariage royal entre son fils, le prince Stennis, et la fille du roi Foltest de Temeria, la princesse Adda. Ce mariage scella l'alliance entre ces deux familles. Une autre alliance fut conclue, cette fois avec la reine Meve de Lyria et de Riv, même si les déclarations des deux monarques à leurs cours respectives diffèrent quelque peu sur le contenu de cette alliance. Le roi Demavend a ainsi proclamé un accord de non-agression et de coopération défensive, quand la reine Meve a annoncé une défense commune en cas d'attaque du Nilfgaard.

La mansuétude du roi Foltest, vue par certains comme une folie

Une fois ces grands accords posés, le roi Foltest a publié un décret royal annonçant la création du Royaume Elfique de Flotsam, vassal de la Temeria, et l'octroi de cette nouvelle couronne à la sorcière elfe Francesca Findabair. Cette annonce fut immédiatement suivie d'importants mouvements de populations non-humaines, principalement elfiques, dans toute la Temeria, ainsi que dans le Royaume de Lyria et de Riv, en Aedirn, en Redania et dans les dernières poches elfiques du Royaume de Kaedwen.

Cependant, la population humaine à Flotsam, majoritaire dans la ville, vécut ce décret comme une trahison, et refusa d'engisager de transférer le pouvoir à Francesca Findabair et de quitter les lieux. L'arrivée de Scoia'tael à Flotsam, acculés dans la forêt par l'important déploiement de forces du roi Henselt de Kaedwen plus au Nord, augmenta les tensions. Les Elfes et les Humains en vinrent finalement à se battre dans la ville et la forêt avoisinante.

L'armée royale, qui observait la situation depuis Haggen ou escortait des convois de non-humains jusqu'à la forêt, était en attente, trépignant d'agir ...

Les guerres du roi Henselt de Kaedwen

Ayant fait l'acquisition récente d'un nombre conséquent d'armes et d'armures, le roi Henselt harangua ses troupes : il n'y aura pas d'aube pour les non-humains dans son Royaume ! Avec sa conseillère la sorcière Sabrina Glevissig, il quitta sa capitale et marcha vers le Sud à la tête de son armée renforcée. Arrivé à proximité du Pontar, il bifurqua vers l'Ouest et ordonna de nombreuses battues pour repérer les foyers de non-humains le long du fleuve et dans les collines frontalières avec la Redania.

Plusieurs hameaux ou petits villages furent pris d'assaut, pillés et incendiés,tandis que leur population était passée par le fil de l'épée sans autre forme de procès. De nombreux gibets commencèrent à s'élever sur les routes pour pendre ceux qui étaient rattrapés au hasard des patrouilles.

Après quelques destructions, la rumeur de ces massacres se répandit et de nombreuses communautés de non-humains quittèrent précipitamment leurs demeures pour traverser le Pontar, sous la protection de brigades de Scoia'tael qui livrèrent des escarmouches avec l'avant-garde de l'armée royale. Mais le rivage Sud du Pontar grouillant de soldats d'Aedirn cherchant des non-humains, les réfugiés optèrent pour un repli vers Flotsam ...

Le roi Henselt, quoique déçu de n'avoir pu tuer davantage qu'une centaine de non-humains, se félicita d'avoir purgé son Royaume de cette vermine. Il est dit que son sourire devint encore plus carnassier lorsque son regard passa d'un groupe de fuyards elfes traversant le Pontar à une bannière du roi Demavend d'Aedirn flottant sur l'autre rive ...

Le Royaume d'Aedirn, trahi et abandonné, sombre dans le chaos

Le roi Demavend d'Aedirn a employé son armée pour résoudre plusieurs troubles internes. Tandis que des levées patrouillaient sur la principale route Nord-Sud, l'armée royale rallia Vergen, puis se déploya dans la forêt à l'Ouest pour traquer d'éventuels Scoia'tael. Et il y en avait. Plusieurs affrontements rapides eurent lieu et aboutirent à la supériorité des Aedirniens, et les Socia'tael se replièrent jusqu'au fleuve, puis traversèrent le pont pour entrer en Temeria, vers Flotsam.

Tout au Sud du Royaume, la reine Meve de Lyria et de Riv traversa la frontière avec son armée, marchant sur Adelsberg. La milice urbaine, paniquée, appela les patrouilleurs en renfort. Avec ce soutien, la garnison était aussi nombreuse que l'armée de la reine Meve, ce qui représentait environ 4.000 hommes au total, mais là où les assiégeants étaient lourdement équipés, bien commandés et avec des armes de siège, les défenseurs n'avaient ni armures ni entraînement. Très vite, les catapultes de Lyria et de Riv firent plusieurs brèches dans les murs de la ville et l'assaut fut donné. Mais dès le premier contact, la garnison fut écrasée sur tous les fronts et abandonna le combat. Les fuyards se replièrent vers Vengerberg alors que la reine Meve sécurisa ses arrières en déployant des patrouilles entre le fleuve et les montagnes.

Au Nord, l'armée d'Aedirn victorieuse face aux Scoia'tael fit alors demi-tour et vit avec horreur de la fumée s'élever au-dessus de Vergen. Les troupes rejoignirent la ville à marche forcée pour la trouver assiégée par l'armée du roi Henselt de Kaedwen ! Quand les soldats de Demavend entrèrent enfin dans la cité, la muraille était déjà percée et les combats de rue avaient commencé. Pendant quelques heures, l'infanterie fit couler le sang de manière relativement équilibrée, l'équipement kaedwenien s'opposant à la détermination des Aedirniens refusant de céder la Vallée du Pontar, sous la harangue d'Ayla-la-Noire, commandant les forces spéciales du roi Demavend. Mais cette détermination s'évapora finalement lorsque Sabrina Glevissig, la conseillère du roi Henselt, déploya sa magie pour dégager l'avenue principale de Verdgen. Des projectiles enflammés vinrent s'écraser sur les rangs des défenseurs, les escouades se désolidarisant instantanément au milieu des hurlements des hommes brûlés vifs. La bataille fut gagnée sur cet évènement malgré la tentative de la sorcière Yennefer de Vengerberg de rendre la pareille à l'armée d'Henselt, et ce qu'il restait de l'armée royale d'Aedirn quitta la ville en désordre pour se replier vers le Sud.

Le roi Henselt de Kaedwen savoura sa victoire : il était le maître de la Vallée du Pontar, même si nombre de ses soldats étaient tombés pour cela.

Le roi Demavend d'Aedirn, quant à lui, regardait vers l'Ouest. Il savait qu'une chose pouvait encore retourner la situation : l'intervention de la Temeria, son alliée.

A Flotsam, le bruit des bottes ramène le calme et repousse les extrêmes

L'armée royale de Temeria, stationnée dans la forteresse de Haggen, se trouva un temps désemparée face à l'explosion des violences à Flotsam. Mais finalement l'ordre royal arriva : il ne fallait pas laisser un massacre se faire. Aussi, les troupes temeriennes entrèrent en ordre dans la forêt et marchèrent jusqu'à Flotsam. Les Stries Bleues, commandées par Vernon Roche et étant parties en avant-garde, furent les premières à arriver à la ville, et en l'espace d'une heure les troupes de choc du roi Foltest chassèrent les Scoia'tael, mirent aux arrêts les chefs de la contestation humaine, et sécurisèrent la ville pour l'arrivée du reste des forces. Le calme revint à Flotsam et l'armée déplaça de force les populations humaines jusqu'à Haggen, tandis que les premiers convois de non-humains arrivaient dans le sens inverse.

D'autres accrochages eurent lieu dans la forêt entre les Scoia'tael et les forces temeriennes, mais la détermination des Stries Bleues força les combattants elfes à repasser le fleuve vers l'Est, en direction d'Aedirn, occupant en partie la forêt qui venait de passer sous le contrôle du roi Henselt ...

Francesca Findabair, nouvelle reine du Royaume Elfique de Flotsam, s'attaqua rapidement à la (très) difficile mission qu'était d'organiser l'arrivée des civils non-humains, de limiter les accrochages avec les humains en train d'être déplacés, et d'apaiser les tensions entre l'armée temerienne et les Scoia'tael. Ces derniers ont déclaré être le bras armé du nouveau Royaume Elfique de Flotsam, mais semblent encore en désaccord avec la position conciliante de la reine Francesca ...

Sur la côte Ouest, le péril pirate

Au fil des semaines, les marins rapportèrent voir de plus en plus de navires hostiles sur les eaux. Plusieurs marchands n'arrivèrent jamais à bon port, leurs marchandises avec eux. Face à la montée de cette menace, le roi de Kovir d'un côté, et les rois de Cidaris et de Verden de l'autre déployèrent leurs flottes. Ce furent principalement les navires de Cidaris et de Verden qui durent livrer quelques batailles, et même s'il ne s'agissait que d'escarmouches, on raconte qu'un ou deux vaisseaux des patrouilleurs côtiers furent coulés.

Un peu partout sur la côte, les chantiers navaux sont en pleine activité et de nombreux navires sont mis à flots. Le roi Vizimir II de Redania est notamment venu célébrer le doublement de ses escadres, confirmant que nul ne pouvait rivaliser avec l'étendue de sa flotte. En même temps, le roi de Redania eut un entretien avec des représentants de l'Ordre de la Rose Ardente. Cette organisation semblait gagner en puissance au coeur du Royaume ...

Le grand Nord, entre méfiance, traque des monstres et ... Mariage royal scandaleux

Plusieurs Royaumes, dont celui de Kovir, furent particulièrement inquiets du retour des frontières suite à la Sécession de Poviss. Mais il n'y eut en réalité pas d'affrontement. Seule la reine Fialka de Velhad a mené ses troupes au combat, mais uniquement pour nettoyer ses terres des monstres et autres bandits qui pouvaient s'y trouver.

En revanche, des troubles importants éclatèrent dans le Royaume de Poviss. Le roi Rhyd, héros de l'indépendance retrouvée, scandalisa la population comme la noblesse en présentant à la cour une Elfe qui descendrait d'un ancien royaume elfique. Expliquant que les humains et les non-humains pouvaient cohabiter pacifiquement dans le bonheur, il annonça leur mariage imminent. Des fêtes et des bals furent organisés à la cour royale ... Dans une ambiance de plomb, bien que pour l'heure aucun noble n'ait osé élever la voix contre le roi ou la reine. Mais dans les rues et les campagnes, c'était autre chose. Une large partie de la population s'insurgea contre ce mariage, et beaucoup refusèrent de verser la dîme royale, disant que leur or n'irait jamais dans les poches d'une Elfe. Quelques percepteurs royaux furent lynchés mais l'armée royale, quelque peu désemparée, n'a pour l'heure pas fait d'action notable pour écraser ni soutenir ce mouvement de révolte.

A l'Est de Cintra, plusieurs brigades impériales établissent un camp fortifié

Un ost important est arrivé du Sud, comprenant plusieurs milliers d'hommes, et a défilé dans la ville de Cintra pour saluer le gouverneur impérial Menno Coehoorn. Cette troupe s'est ensuite enfoncée dans la campagne vers l'Est, et a établi un camp fortifié aux pieds des collines, à distance raisonnable de la Iaruga, le fleuve qui marque aujourd'hui la frontière entre l'Empire du Nilfgaard et le Nord. D'après des informations lâchées par les officiers nilfgaardiens à Cintra, il s'agirait de manoeuvres d'entraînement dans la région.

NOTE : Je sais que je n'ai pas parlé de tout le monde, notamment de ceux pour qui ça se passe bien, mais je trouve le tour déjà très (trop ?) long, mais j'ai kiffé de lire vos explications sur comment vous vous développez etc, donc continuez comme ça et j'espère trouver la place d'en parler de manière kewl rapidement par la suite.

Le roi Foltest, devant la situation périlleuse de son voisin, ami et allié d'Aedirn, annonce déclarer la guerre au royaume de Lyrie et de Riv.

Concernant Kaedwen, la situation étant diplomatiquement plus compliquée étant données notre appartenance commune à la ligue du nord, nous n'interviendrons pas directement, il va sans dire que notre allié d'Aedirn recevra du soutien sous forme de détachements d'armées et de versements financiers pour soutenir son effort de guerre.

Annonce officielle de la part du Roi Henselt de Kaedwen :

Moi, Merwin Ademeyn, Conseiller Royale et Chancelier du Roi Henselt de Kaedwen et seigneur de Ard Carraigh, propose le traité de paix suivant au roi Demavend d'Aedirn et au roi Foltest de Temeria :

- La ville de Vergen ainsi que la vallée du Pontar seronts cédées au royaume de Kaedwen.
- Les fils de pute, les raclures de bidet, les rebelles scoia'tael qui occupents la moitié de la forêt de Vergen illégalement en impliquant le royaume de Temeria pour se trouver une légitimité doivent évacuer la zone et retourner dans le royaume elfique de Flotsam.
- La ville d'Adelsberg ainsi que les terres actuellement occupées par l'armée lyrienne seront cédées au royaume de Lyrie.
- Un pacte de non-agression de 4 ans est signé entre les royaumes de Kaedwen, d'Aedirn et de Lyrie; le prince héritier Stennis sera également livré en tant qu'otage à Ard Carraight afin de s'assurer que le royaume d'Aedirn ne rompte pas le pacte en cherchant à se venger.
- Un pacte de non-agression de 4 ans est signé entre les royaumes de Temeria et de Lyrie.
- Les soldats aedirniens fait prisonnier pendant les siège de Vergen et Adelsberg seront restitués à leur famille sans encombre ni rançon.

Nous pensons cette offre raisonnable, mais nous ne restons sourds à d'éventuelles négociations.

Rhyd, roi de Poviss et Puth, reine consort, héritière de la couronne de Facov, l'ancien Empire, invitent tous les Rois et Reines du continent à venir fêter la future naissance de Roberta, fille du couple royale. Des festivités à foison et démonstration de chevalerie sont prévues.

Annonce officielle de la part du Roi Henselt de Kaedwen :

Moi, Merwin Ademeyn, Conseiller Royale et Chancelier du Roi Henselt de Kaedwen et seigneur de Ard Carraigh, est heureux d'annoncer à tous les royaumes du nord que la paix a été trouvé avec le royaume d'Aedirn, selon les termes suivants :

- Un versement de 12 000 Orins d'or et de 12 000 Ducat (24 PO) sera effectué de la part du royaume d'Aedirn en direction du royaume de  Kaedwen, étalé sur une durée de 18 mois (3 tours)
- En échange de ce versement, les troupes du royaume de Kaedwen se retireront de Vergen et de la Vallée du Pontar et restitueront ces terres au royaume d'Aedirn.
- Le roi Henselt renoncera à ses prétentions légitimes sur la Vallée du Pontar.
- Afin de garantir la paix entre les deux royaumes, Aedirn rejoindra l'Alliance des Royaumes du Nord en tant que membre à part entière.

Loué soit les rois pour leurs désirs de paix !

Nous, Demavend d'Aedrin, signons la paix avec Henselt de Kaedwen.

Que cet accord de paix soit la base d'une période longue et prospère de paix.

Esterad Thyssen de Kovir annonce le renouvellement du traité ancestral de neutralité entre son royaume et l'Empire de Nilfgaard, ainsi que l'extension de ce traité à tous les membres de la Ligue de Hengforn. L'accord inclut bien entendu un pacte de non agression, mais également l'interdiction pour les signataires de fournir un quelconque soutien militaire, économique ou sous toute autre forme aux ennemis de Nilfgaard.

Esterad Thyssen signe.

Les rois de Malleore et de Caingorn confirment avoir apposé leurs sceaux à ce traité.

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Le chaos dans l'Est et le dépeçage d'Aedirn

Il en est un qui s'est extirpé sans trop de mal de ce qui allait devenir un véritable bourbier militaire. Le roi Henselt de Kaedwen, après avoir livré la ville de Vergen au pillage pendant quelques jours, a évacué la Vallée du Pontar en vertu d'un accord avec le roi Demavend d'Aedirn. Cependant, avant que le moindre administrateur de ce dernier ne parvienne en ville, la cité fut occupée par des Scoia'tael venus de Flotsam. La Vallée du Pontar passa sous le contrôle du Royaume Elfique de Flotsam.

La première bataille d'Adelsberg (février 1267), ou le glas d'Aedirn

Au même moment, plus au Sud, le roi Demavend et la reine Meve allaient en découdre pour Adelsberg. Trois mille hommes s'élancèrent à l'assaut de la ville, tandis que les murs étaient attaqués par trois imposantes catapultes. En face, les troupes de Lyrie tenaient fermement leurs positions, et malgré la pluie de projectiles, les défenseurs ne cédèrent pas du terrain. Sauf sur un point du rempart, où une brigade aedirnienne parvint à prendre pied après un âpre corps-à-corps. Mais sa position fut compromise lorsque le reste de l'armée, visiblement surclassé, se replia, et finalement tous les Aedirniens repartirent en désordre vers Vengerberg.

La deuxième bataille d'Adelsberg (février 1267), ou la perfidie de Foltest

Laissant une petite garnison à Adelsberg, la reine Meve s'élança à la tête de son ost principal pour rattraper les fuyards aedirniens. Mais sitôt hors de la ville, un cor étranger sonna, et une armée se révéla : deux mille cinq-cent nains brandissant la bannière de Mahakam s'avancèrent vers la reine. Celle-ci les regarda avec une certaine surprise, mais rapidement les intentions des Nains ne firent plus de doute : ils étaient en ordre de bataille et en train de charger !

La reine Meve, en tacticienne de talent, ne se laissa pas sombrer dans la peur et réorganisa au plus vite ses troupes. Elle fit sonner du cor pour appeler à elle la garnison d'Adelsberg, qui, même si elle n'était composée que d'un millier d'hommes, pouvait faire pencher la balance. Alors que les soldats de Mahakam percutaient les rangs des troupes de Lyria, la garnison accourut au pas de charge et contribua à rééquilibrer les forces.

La bataille fut acharnée et dura quelques heures et les pertes furent lourdes. Si les Nains avaient l'effet de surprise et l'énergie, les Lyriens avaient un meilleur entraînement et les encouragements de leur souveraine, menant ses troupes par l'exemple.

L'ost de Mahakam céda le premier, leur général, Barclay Els, réalisant que les Hommes se battraient jusqu'à la mort. Défaits mais pas brisés, les Nains se replièrent en bon ordre jusqu'à leurs montagnes.

L'assaut sur Riv et la chute de la Lyrie

Alors que la reine Meve était retenue à Adelsberg, une armée temerienne dirigée par nul autre que le roi Foltest traversa les montagnes vers le Sud et entra sur les territoires de Riv. Des messagers furent envoyés en urgence prévenir la reine à Adelsberg, mais ils ne sortirent jamais vivants de la forêt séparant les deux régions ... Leurs corps furent retrouvés pendus sur la route.

La ville de Riv, n'ayant pas de garnison notable, tenta vaguement de barricader le pont pour forcer les assaillants à poursuivre vers le Sud et tenter la traversée à Scala. Mais c'était plus de cinq mille hommes qui arrivèrent devant Riv, et il fallait davantage que des barricades érigées à la hâte pour impressionner Foltest. L'assaut fut donné, les barricades furent prises, quelques hommes furent tués, et la ville ouvrit immédiatement ses portes.

Satisfait, le roi de Temeria ne s'attarda pas et marcha vers la ville de Lyria. La capitale, sans sa reine pour la défendre, n'eut d'autres choix que de se plier aux exigeances de Foltest. Celui-ci, sitôt la reddition obtenue, marcha vers Spalla. La forteresse était toutefois prévenue de sa venue et sa garnison, même en infériorité écrasante, refusa d'ouvrir les portes et de déposer les armes.

Sur les arrières de l'armée royale, notamment autour de Riv, de nombreux cimetières furent profanés et des cadavres exhumés. Les corps furent déposés en divers lieux, près de villages ou d'axes de passage, et ce qui devait arriver arriva : de nombreux nécrophages émergèrent dans la région, et quelques villages furent attaqués.

Le siège de Vengerberg et la mort de Demavend

Après la prise de Vergen et de la Vallée du Pontar par les Scoia'tael, une armée traversa la forêt de Flotsam et entra en Aedirn. Sous la bannière de la Temeria se trouvaient rassemblés les osts de Brugge, de Verden, de Cidaris et de Sodden, pour un total de six mille hommes. Et tous ces hommes arrivèrent aux portes de Vengerberg.

Dans sa capitale, le roi Demavend se résigna. La milice de la ville, renforcée par les lambeaux des troupes revenues d'Adelsberg, n'atteignaient même pas la moitié des effectifs assiégeants. Sans parler du fait que bon nombre de défenseurs n'avaient même pas d'armure. Et si l'ost temerien n'avait pas d'armes de siège, ils étaient confiants dans leur supériorité numérique.

Non sans raison. Les vassaux temeriens grimpèrent sur les murs avec des échelles, ne prêtant pas attention à ceux qui tombaient, fauchés par des carreaux ou des pierres tirés depuis les hauts remparts. Les morts furent nombreux, mais une fois sur le parapet, la milice aerdinienne fut balayée. Le roi Demavend lui-même tenta de multiples contre-attaques à la tête de ses meilleurs hommes, et empêcha longtemps la prise d'éléments défensifs stratégiques, mais il finit par tomber. Son corps se mêla à ceux de ses meilleurs hommes d'armes morts avec lui. La sorcière Yennefer de Vengerberg, qui lutta jusqu'au bout aux côtés du roi Demavend, ne fut pas retrouvée après la fin des combats.

Dès que la nouvelle de la chute de la capitale et la mort du roi se propagea, la ville de Gulet envoya des émissaires auprès de l'armée royale pour annoncer sa capitulation.

La réconciliation des monarques : l'Entrevue d'Adelsberg

Quand Foltest apprit la chute d'Aedirn, il poussa un cri de victoire. Son sourire s'estompa cependant lorsqu'il entendit que la reine Meve tenait toujours Adelsberg après avoir repoussé plusieurs assauts. Le roi de Temeria leva le siège de Spalla et marcha vers le Nord jusqu'à rencontrer cette reine dont la bravoure semblait sans limite.

Les deux souverains se retrouvèrent pour une entrevue courtoise, loin des affres de la guerre. Ils échangèrent sereinement malgré leurs différents. Le roi Foltest loua la détermination et la fureur au combat de la reine Meve, et la pria de ne pas se sacrifier inutilement. Les armées de la Temeria rassemblées autour d'Adelsberg étaient quatre ou cinq fois plus nombreuses que ce qu'il restait de défenseurs lyriens. Foltest lui proposa une alternative qui, tout en actant sa défaite globale face à la Temeria, récompensait ses prouesses martiales.

L'Entrevue d'Adelsberg, comme elle fut retenue par les chroniqueurs, donna lieu aux changements suivants : la reine Meve renonçait à la couronne de Riv et à la région d'Adelsberg, confiant les deux territoires au roi Foltest, et le reconnaissait comme souverain légitime. En échange de cela, et pour la récompenser pour ses faits d'armes, la reine de Lyrie recevait le coeur d'Aedirn, à savoir les villes de Vengerberg et de Gulet.

La Ligue de Hengforn dénoncée par les rois Henselt et Vizimir II

La tension monta dans le grand Nord au fur et à mesure que les semaines et les mois passaient. Chaque royaume, des plus petits à la grande Redanie, rassemblait ses osts pour réaliser quelques "exercices frontaliers". Et finalement, lorsque le roi Henselt arriva à sa capitale Ard Carraigh après avoir réglé ses affaires dans le Pontar, il fit la lecture d'une proclamation commune avec le roi Vizimir II, son voisin et allié :

"Nous, Henselt, roi de Kaedwen, conjointement avec notre pair Vizimir II, roi de Redanie, proclamons l'état de guerre contre les membres de la Ligue d'Hengforn, qui a trahi la solidarité des peuples du Nord en signant des accords avec l'Empire du Nilfgaard qui se fait menaçant dans le sud.

Pour la menace que fait peser la Ligue d'Hengforn sur la paix et les peuples du Nord, les seigneurs de Redanie et de Kaedwen ont décidé ce qui suit :
- Il a été décidé que cette Ligue devait être dissoute.
- Il a été décidé de l'abdication du seigneur de Malleore en faveur d'Hedwige de Malleore, qui devrait mener à l'intégration du royaume de Malleore dans l'Alliance du Nord. Les libertés et les coutumes du Malleore seront respectées.
- Il a été décidé de mettre sous la tutelle de Kaedwen le royaume de Caingorn, qui devrait mener l'intégration de celui-ci dans l'Alliance du Nord. Les libertés et les coutumes du Caingorn seront respectées.
- Il a été décidé que le royaume de Talgar devrait payer des compensations financières ou territoriales à l'Alliance du Nord, après quoi le Talgar serait intégré en son sein.
- Il a été décidé que le royaume de Kovir devrait payer des compensations financières ou territoriales à l'Alliance du Nord, après quoi le Talgar serait intégré en son sein."

Suite à ces déclarations, le roi Henselt rassembla toutes ses troupes et marcha par la route du Nord vers Caingorn. Dans le même temps, deux osts rédaniens quittèrent le royaume. Le premier, dirigée par la sorcière et conseillère royale Philippa Eilhart, marcha sur Caingorn et fit jonction avec l'armée de Kaedwen. Près de dix mille hommes se retrouvèrent ainsi devant les murs de Cain, dont le roi ne se fit aucune illusion sur son destin. Il résista pendant deux semaines, pilonné par les armes de siège de ses ennemis, avant d'être fauché d'un tir de baliste. Privée de son roi, ce qu'il restait de la garnison se rendit.

Plus à l'Ouest, à Talgar, l'armée rédanienne établit rapidement le siège de la ville. Mais alors que les combats commençaient, un nouvel ost fit son apparition par l'Est : le roi de Malleore venait lever le siège. L'armée rédanienne, prise par surprise par cet ennemi relativement inattendu, se replia rapidement sur l'autre rive et établit une position défensive. Les rois de Talgar et de Malleore fortifièrent leur côté du pont et attendirent, espérant des renforts venus du Kovir. Mais malheureusement, les premières nouvelles vinrent de l'Est, apprenant que Hengforn avait été prise par les armées d'Henselt et de Philippa Eilhart, et que leur prochain objectif était Talgar. Le roi de Malleore décida alors de cesser le combat et s'en retourna à sa capitale avec son armée pour y déposer les armes devant Philippa Eilhart.

Finalement, les quatre armées de Redanie et de Kaedwen se retrouvèrent devant Talgar. Plus de dix mille hommes se tenaient prêts à se lancer à l'assaut des murs ...

Au large de Kovir, l'heure de gloire de l'amiral Oberon Dasran

La flotte rédanienne, comptant un nombre impressionnant de navires de guerre, quitta son port d'attache pour rejoindre les côtes de Kovir et de Talgar. Une fois sur place, elle entreprit d'établir un blocus en séparant ses navires en deux groupes.

Tout se passa bien pendant dix jours. Puis, au onzième, l'amiral de la flotte de Kovir, Oberon Dasran, revint du large pour se ravitailler à la capitale. A la tête d'une escadre modeste de deux navires, il trouva face à lui ... Cinq vaisseaux ennemis ! Loin de paniquer, ce vétéran des mers beugla quelques ordres et son équipage, bien qu'un brin terrifié par la perspective de la bataille à venir, se prépara au combat ...

L'expérience et les compétences de l'amiral Oberon permirent de mettre hors combat un, puis deux navires rédaniens, tandis qu'un troisième fut sévèrement touché. Les équipages de Kovir avaient eu leur lot de pertes, mais ils crièrent de joie lorsqu'ils virent les trois derniers navires ennemis se replier vers l'Est. Le passage vers le port de Pont-Vanis était libre.

La flotte rédanienne ne resta cependant pas sur cette défaite et regroupa ses forces. Huit navires se présentèrent au large de Kovir. Et cette fois-ci, l'amiral Oberon ne se risqua pas à sortir ... Pour le moment.

La reine Fialka de Velhad à l'offensive

Dans la suite de la déclaration commune des rois de Redania et de Kaedwen, la reine Fialka dénonça comme traîtresse la Ligue de Hengforn pour son traité de neutralité avec le Nilfgaard et revendiqua l'annexion du Royaume de Kovir en guise de sanction. A la tête de son armée récemment équipée d'armes et d'armures, elle traversa la frontière et marcha sur Lan Exeter.

La ville était défendue par un ost du Royaume de Kovir, ce qui représentait moins de deux mille défenseurs contre plus du double d'assaillants. Quelques armes de siège tirèrent des projectiles sur les fortifications, mais ce qui allait être déterminant était, comme souvent, la prise des murailles par la troupe. Les brigades de Velhad progressèrent sous les tirs des défenseurs et, la reine Fialka en tête, grimpèrent sur le corps de garde. Rapidement, les soldats de Kovir furent débordés et la ville tomba malgré leur résistance.

A Poviss, un mélange de réformes sans moyens et de démonstrations royales, le tout sur fond de guerre civile

Le roi Rhyd de Poviss multiplia les initiatives et les projets, mais tous avaient en commun une même chose : il n'y avait pas le moindre sou dans les caisses du Royaume pour les payer. Des audiences de justice royale furent établies, mais finalement annulées à cause de la réclamation récurrente de :"la chasse de not' reine, *pteuh*, pa'cque c'pas digne d'faire ça avec une elfe m'sire". Cela a d'ailleurs donné lieu à une répression par la troupe, ce à quoi la population réagit via des émeutes et des pogroms, qui ne furent finalement que mollement punis par l'armée, arrivant toujours, comme de par hasard, trop tard pour sauver les non-humains concernés et concluant souvent à des suicides. Pour tenter d'améliorer la situation, le roi demanda à l'ensemble de la noblesse et à quelques roturiers sélectionnés de le conseiller, ce qui aboutit à la formation de plusieurs cercles d'influence plus ou moins opaques qui tentèrent d'influer sur le roi par leurs conseils.

Des brigades spéciales de miliciens furent levées par ordre du roi, mais là aussi, n'ayant ni financements ni légitimité, elles furent très vite malmenées et méprisées tant par la population que par les soldats eux-mêmes.

Enfin, après moults festivités et divertissements, le roi Rhyd déclara avoir eu connaissance, par les bons conseils de quelques cercles influents, de l'imminence d'une attaque menée par le Royaume de Kovir. Ordre fut donc donné de rassembler immédiatement l'armée pour marcher sur cet odieux ennemi qui revenait établir sa domination !

Cinq mille hommes s'avancèrent donc jusqu'à la frontière, où ils trouvèrent un ost deux fois moins nombreux de miliciens de Kovir pour leur barrer la route. Les armées campèrent une nuit en étant presque à portée d'arbalète, et les armées se mirent en place au petit matin pour la bataille. Aucun camp n'étant très expérimenté, cela se traduisit principalement par une charge générale ... Mais trois brigades de Poviss se firent distancer durant la charge. Le choc initial tourna rapidement à l'avantage de l'armée de Poviss, plus nombreuse et un peu mieux équipée que sa rivale. Mais soudainement, les trois brigades restées en retrait chargèrent dans le dos leur propre camp ! Et le tout aux cris de "Kovir et Poviss ! Kovir et Poviss !".

Ce fut alors la déroute pour l'armée du roi Rhyd. Pris en tenaille, trahis, ils se replièrent en désordre, harcelés par les troupes unionistes. Celles-ci furent finalement retenues et rappelées en urgence vers la capitale Pont-Vanis en vue de la défense du Royaume.

Le siège de Pont-Vanis

Après la chute de Lan Exeter, la reine Fialka de Velhad marcha vers Pont-Vanis. Elle ne parvint pas à gagner la ville avant le retour de la petite coalition unioniste qui venait d'affronter l'armée de Poviss.

Le roi Esterad Thyssen organisa la défense. Un nouveau navire fut mis à flot pour renforcer l'escadre de l'amiral Oberon. Des barricades furent érigées et les patrouilles renforcées pour surveiller tant l'ost de Velhad au pied des murs que la flotte rédanienne au large du port ...

En Redania, l'octroi par le roi Vizimir II de terres à l'Ordre de la Rose Ardente

L'Ordre de la Rose Ardente, qui était en train de se former au coeur de la Redania pour lutter contre les monstres grouillant dans les campagnes, a reçu par décret royal l'autorisation d'établir une forteresse dans le Sud-Est du Royaume. Les fidèles sont arrivés sur place et ont commencé la construction de la place forte, non sans quelques accrochages avec des Scoia'tael dans les bois.

La Redanie endeuillée

En juin 1267, quelques temps après avoir accordé de nouvelles terres à l'Ordre de la Rose Ardente, le roi Vizimir II fut attaqué dans les jardins de son palais par un elfe. Après avoir occis les quelques gardes royaux qui entouraient le souverain de la Redanie, l'assassin trancha la gorge du vieil homme et parvint à s'enfuir.

Sous le choc, la Redanie passa entre les mains d'un conseil de régence dirigé par Sigismund Dijkstra et Philippa Eilhart, les deux plus proches conseillers du Trône, en attendant que le jeune roi Radovid V, alors âgé de douze ans, soit en âge de régner.

Suite à cet odieux assassinat, une vague d'hostilité envers les non-humains traversa tout le Royaume et plusieurs pogroms eurent lieu. De nombreux elfes furent pendus "car ils pourraient très bien être les assassins du roi".

Les manoeuvres impériales se poursuivent au Sud de la Yaruga

De nouvelles brigades en armures noires sont arrivées du Sud. Certaines ont rejoint le camp fortifié près de Cintra, d'autres se sont installées à Rierbrume pour établir une seconde base, et les dernières ont sécurisé des scieries dans la région d'Angren.

Les autorités impériales ont redoublé d'effort pour exploiter les forêts de l'Est afin de fournir les chantiers navaux de l'Ouest en matières premières. Des escadres impériales mouillent désormais dans le port de Cintra, et le gouverneur Menno Coehoorn a déclaré lors d'un discours que :"La lumière apportée par le soleil impérial chassera les brumes de Skellige, et ces pillards seront alors enfin relégués à de vagues souvenirs du passé".

Carte:

La victoire des vassaux témériens sur Skellige

Un raid important de Skellige a été intercepté au large de Bremervoure grâce aux indications données par le magicien Dorregaray. Si les pertes ne furent pas lourdes pour chaque camp, c'est la première fois que les pirates sont pris par surprise et forcés de se replier aussi facilement.

Le traité d'Adelsberg

Après sa discussion avec la reine Meve de Lyrie et de Riv, le roi Foltest a pris un décret royal redéfinissant les frontières et la possession des couronnes dans l'Est. La reine Meve, défaite mais valeureuse, se voit privée de Riv et d'Adelsberg, mais gagne le coeur d'Aedirn, à savoir Vengerberg et Gulet. Le Royaume Elfique de Flotsam obtient Vergen et la Vallée du Pontar, se renommant par la même occasion "Royaume Elfique du Pontar". Mahakam gagne l'autorité sur Adelsberg et ses environs. Le roi de Sodden abandonne sa couronne pour prendre le trône de Riv et la forteresse frontalière de Scala. Le roi de Brugge portera désormais deux couronnes en ajoutant celle de Sodden à celle qu'il a déjà.

L'annonce de décret royal a déclenché une vague de colère en Temeria, de plus en plus de gens se plaignant des concessions que le roi Foltest fait aux Elfes. Le surnom de "roi des Elfes" lui est désormais régulièrement accolé quand on parle de lui. Des troubles importants ont éclaté à Vizima, Haggen et Carreas, des milices pro-humaines s'étant formées et patrouillant dans les rues pour pendre tous les Elfes (et parfois les Nains et les Gnomes) qui ont le malheur de les croiser.

Dans l'Est, le prince Stennis d'Aedirn et sa femme, Adda de Temeria, sont introuvables ...

La paix de Hengforn

Après leur victoire, les rois de Kaedwen et de Redania ont entendu redécouper le Nord. Le Royaume de Caingorn, vaincu et sans monarque, a été annexé par le roi Henselt de Kaedwen. Le roi de Malleore fut forcé d'abdiquer en faveur de la reine Hedwige de Redania, qui administrera ce Royaume désormais vassal. Le roi de Talgar fut contraint de céder une partie de son territoire au Royaume de Malleore, et de prêter serment d'allégeance à la Redania.

La guerre se poursuit en revanche dans la région de Kovir. Et à Poviss aussi, mais c'est une autre histoire ...

ACTIONS POUR SAMEDI 2 MARS 2019 A 19H00.


Classements :

Classement général :
1) Redania
2) Kaedwen
3) Temeria
4) Lyria_Aedirn
5) Mahakam

Classement économique :
1) Redania (commerce) , Temeria (production)
2) Kaedwen
3) Mahakam
4) Lyria_Aedirn
5) Brugge

Classement militaire :
1) Redania
2) Temeria
3) Kaedwen
4) Velhad
5) Lyria_Aedirn

Grandes factions : Temeria , Redania , Kaedwen
Moyennes factions : Lyria_Aedirn , Mahakam , Velhad
Petites factions : Brugge , Poviss , Talgar , Cidaris , Sodden , Verden , Riv
Factions à la dérive : Poviss , Kovir

Le conseil des nobles en accord avec la chambre basse de Poviss, déclare, suite au souci de gouvernance de sa majesté et son incapacité à faire part des choses simples de la vie, dissoudre pour un temps la monarchie et de diriger pour un temps la nation Povissienne. Nous ordonnons aux soldats et citoyens povissien de cesser toute action contre la nation, de quitter les conflits en cours avec tous nos voisins. Le conseil se réserve aussi le droit de passer en jugement le roi et sa famille, pour savoir s'il a trahi la Nation ou si seule la folie l'a atteint.
Nous nous réservons aussi de remettre en cause les droits des non-humains, s'ils s'avèrent être responsables de la folie du roi.
Gloire à Poviss, vive les conseils !

Le roi Hensel, rentré en urgence depuis le nord après la conquête de Caingorn, déclame un discours au balcon du donjon de Ard Carraigh

Mes loyaux sujets ! Félicitons nos guerriers pour leur glorieuse victoire contre les traîtres à la solde du Nilfgaard ! Nous accueillons le peuple de Caingorn après les avoir libérés de leur souverain fou qui a osé tracter avec le Nilfgaard pour nous poignarder dans le dos dans le futur. De ce fait, j'annonce que le Royaume de Caingorn fera désormais partie intégrante du Royaume de Kaedwen, pour le bien-être du peuple et de tout le nord ! Les dernières poches de résistances des traîtres du nord ne tiendront guère plus longtemps, soyez rassurés !

Maintenant, passons aux nouvelles plus sombres... Je ne suis pas sans ignorer que la grogne se répand dans le royaume depuis ma décision de renoncer à ma légitime revendication sur le Pontar. Je tiens à vous annoncer que cette décision mûrement réfléchie a été prise afin d'éviter une souffrance inutile à notre peuple. Le Pontar était en effet infesté par la vermine Scoia'tael ! Preuve en est que juste après notre départ, les bandits de la "Reine" Francesca Findabair ont investit Vergen et la région environnante. Nous sommes d'ailleurs extrêment déçus de voir notre cher et précieux ami le roi Foltest de Temeria accorder autant de pouvoir et de terres à des elfes qui, il n'y a pas si longtemps, pillaient nos campagnes et massacraient nos enfants. Afin de respecter notre Alliance du Nord, nous n'engageront pas d'actions hostiles à l'encontre de nos nouveaux voisin du sud et garderons la frontière afin d'éviter tout problème, mais en échange nous demandont aux elfes de Flotsam de contrôler leur chiens Scoia'tael qui sévissent encore sur nos terres. Que ces bandits rentrent chez eux, ou ils seront traqués et pendus sans sommation. Il en est de même pour les autres elfes qui infestent nos villes et nos villages : quittez Kaedwen, ces terres ne veulent pas de vous.

Vive Kaedwen et son peuple, et vive tous les royaumes du nord !

Le roi Henselt confirme la déclaration de la reine Findabair, tant que celle-ci tient sa parole et respecte les engagements économiques que nous avons décidé ensemble en échange de la protection des elfes qui souhaiteraient émigrer.

Carte:

La reine Fialka de Velhad, désignée comme commanditaire de l'assassinat de Vizimir II

Les autorités rédaniennes ont rapidement mené une enquête musclée pour retrouver l'Elfe régicide, et le Conseil de régence a finalement fait une déclaration : c'est Fialka, reine du Velhad, qui est à l'origine de cet odieux assassinat. Les armées rédaniennes, qui n'avaient pas encore quitté Talgar, ont alors marché vers Velhad, accompagnées d'osts de Malleore et de Kaedwen. Quant à la flotte qui faisait le blocus de Pont-Vanis, elle quitta ses positions pour se placer le long des côtes du Velhad.

L'abdication d'Esterad Thyssen et la capitulation de Pont-Vanis

Le départ de la flotte rédanienne surprit tout le monde à Pont-Vanis. Mais cela facilita finalement les plans du roi. Il abdiqua en faveur de son fils et prit immédiatement le rôle de régent. Il plaça son fils, sa femme et ses espoirs entre les mains de l'amiral Oberon Dasran. La flotte de Kovir quitta alors le port et partit vers le Sud ...

Esterad Thyssen resta à Pont-Vanis et défendit la ville pendant encore quelques jours face aux assauts de plus en plus pressants de la reine Fialka. Puis, finalement, il ouvrit les portes de la ville et annonça la capitulation de la cité.

La volte-face de la reine Fialka pour défendre son territoire

Une fois maîtresse du Kovir – mais pas de la couronne – la reine Fialka fit demi-tour et avança à marche forcée pour rejoindre son pays. Cependant, lorsqu'elle atteint Lan Exceter, elle apprit que la cité de Velhad s'était rendue face à une force d'environ quinze mille hommes.

Ne fléchissant pas face à cette nouvelle difficile, la reine prépara les défenses de Lan Exceter. Et à sa grande surprise, elle fut rejoint par un ost venu de Poviss. Un représentant du Conseil des Pairs lui expliqua la raison de sa présence : la Redania avait exigé que le Conseil désigne comme nouveau roi de Poviss un membre de la famille royale rédanienne, ce qu'ils avaient refusé en bloc. Décision fut alors prise de lever un ost et de s'opposer à la Redania et ses ambitions expansionnistes.

Après la surprise, la reine Fialka accepta ce renfort inattendu.

Le siège de Lan Exceter

L'arrivée des forces coalisées devant Lan Exceter était impressionnante. Quinze mille hommes se tenaient devant la ville, défendue par à peine moitié moins de troupes. Les armes de siège furent installées et commencèrent leur vile besogne. Mais les assauts furent moins importants que prévu, et ce pour une raison simple : l'ost kaedwennien resta en retrait, couvrant les flancs et les arrières, mais n'envoya pas de brigades directement au combat.

La reine Fialka lutta comme une furie sur les murs pour repousser les assaillants. Pendant des semaines, elle tua bon nombre de Redaniens, dont l'équipement et l'entraînement étaient bien inférieurs à ceux des défenseurs. Les pertes s'accumulaient dans les deux camps, mais le général rédanien décida de changer de stratégie avec la venue de l'hiver. Il opta pour un siège plus long, et se contenta de pilonner régulièrement la ville pendant que son armée établissait des tranchées et cherchait du fourrage.

La situation était pour l'heure un statut quo sanglant.

L'exécution de Thyn-le-Déchu

Le Conseil des Pairs de Poviss reprit rapidement le Royaume en main. Heidron Bessar, régent et chef de la faction des unificateurs, a pris des mesures très rapides pour rétablir l'ordre. Annulant tous les décrets royaux pris par Thyn-le-Déchu, dissolvant toutes ses milices, il est vite apparu comme l'homme de la situation pour stabiliser le pays.

Enfin, Thyn-le-Déchu fut jugé en place publique. Le Conseil des Pairs a fait lecture de tous les griefs amenant à sa condamnation pour trahison, et il ne lui fut pas autorisé de se défendre. La sentence fut la mort par décapitation, pour lui, pour sa femme, et pour leurs proches.

La foule accueilli avec des hurlements de joie et de haine l'annonce du verdict. Le même jour, dans plusieurs villes et villages, des Elfes qui avaient eu le malheur de ne pas assez bien se cacher furent pendus par des villageois surexités.

Aidé par la loi martiale, Heidron Bessar s'érigea en nouveau héros, notamment pour résister à tous ceux qui voudraient imposer leur volonté au Royaume de Poviss. Il dénonça une tentative rédanienne de prendre le contrôle du Royaume par l'exigence que le Conseil des Pairs désigne un membre de la famille royale de Tretogor comme nouveau roi de Poviss. A cela, le Conseil des Pairs répondit de deux façons : d'une part il décida à l'unanimité de ses membres de confier à Heidron Bessar le trône de Poviss, et d'autre part il leva une importante armée pour tenter d'aider ceux qui se dressaient contre la Redania.

C'est ainsi que la reine Fialka se retrouva avec un allié inattendu ...

L'étrange pacte du roi Henselt et de la reine Francesca Findabair

Le roi Henselt n'accompagna pas son armée pour la campagne contre le Royaume de Velhad. Il s'en retourna chez lui et, avec les nouvelles recrues qu'il venait de lever, il entreprit un projet aussi inattendu qu'ambitieux : purger Kaedwen de ce qu'il restait de population elfique sans avoir à massacrer tout le monde. Il avait négocié avec la reine Francesca Findabair du Pontar un accord prévoyant l'exfiltration sans violence par l'armée kaedwenienne des derniers Elfes en échange d'un versement d'or pour chaque groupe ainsi ramené.

S'il y eut des surpris ou des sceptiques, ils se gardèrent bien de le manifester ouvertement au roi, dont la violence n'avait d'égale que sa haine des non-humains. Mais grâce aux envoyés de la reine elfe, l'opération fut un succès, et plusieurs dizaines de personnes se rendirent, quoique très inquiètes, aux hommes de Henselt.

Ces Elfes furent escortés jusqu'au pont de Vergen et un échange tendu eut alors lieu. De chaque côté du pont se faisaient face deux armées, l'une humaine, l'autre elfique, et au milieu se rencontrèrent brièvement les deux monarques. On raconte qu'une centaine d'Elfes fut ainsi exfiltrée jusqu'au Pontar, sans qu'il n'y eut d'accroc notable.

La guerre civile témérienne : Foltest face à son peuple

Si le roi Foltest était sorti grand vainqueur de la guerre qu'il a mené dans l'Est, il a toutefois eu le plus grand mal à gagner la paix.

Dans le coeur du pays, les agitateurs se répandaient comme un panache de fumée poussé par le vent pour critiquer les multiples faveurs qu'il avait accordé aux Elfes, parfois au détriment des Humains. A Haggen, Carreas et même à Vizima, des groupes d'insurgés prirent les armes et s'attaquèrent aux miliciens. La violence embrasa des quartiers entiers en l'absence de l'armée royale, et on raconte que plusieurs conseillers royaux auraient même fui la capitale par peur de voir le donjon tomber.

Après avoir traversé les cols de Mahakam, Foltest arriva à Carreas à la tête des Stries Bleues, les troupes de choc les plus fidèles du royaume, et entreprit de régler la situation. Les commandos dégagèrent les rues à grand coup d'épée et les meneurs furent pendus par dizaines pendant que le roi tenait un discours ambigu, insultant les Elfes d'une part et protégeant le Royaume Elfique du Pontar d'autre part. Il ne s'attarda cependant pas à Carreas et regagna sa capitale dès que possible.

A Vizima, les choses furent plus compliquées encore car un groupe se faisant appeler "Les Vrais Témériens" s'était formé en troupe presque régulière, pillant quelques casernes pour s'équiper. Les Stries Bleues durent adopter une tactique en deux phases pour reconquérir la ville. Dans un premier temps, plusieurs escouades s'infiltrèrent discrètement pour se tenir à proximité de points-clés et neutraliser les éléments de liaison des Vrais Témériens, et une fois cela fait, le reste de la brigade donna un assaut frontal. Plus personne n'osa sortir dans les rues en dehors des combattants des deux camps, et ça n'est qu'après une semaine de traque, rue par rue, maison par maison, cave par cave, que la capitale fut considérée comme libérée.

Toutefois, pendant ce temps, Haggen et Carreas semblaient à nouveau être en proie au chaos. Les deux localités se déclarèrent solidaires des Vrais Témériens et hostiles au Royaume Elfique du Pontar. Les Stries Bleues ne pouvaient pas être partout, il fallait le renfort de l'armée royale ...

L'indiscipline de Cidaris

... D'ailleurs, le principal contingent de l'armée royale, sous l'autorité du maréchal Joghon, traversa la Témérie et rejoignit le commandant cidarien Pioslo. Et à sa grande surprise, Joghon se vit inviter par Pioslo à ... Marcher sur Verden pour prendre la ville ! N'en croyant pas ses oreilles, l'officier témérien refusa et envoya un messager à Vizima pour demander des instructions.

Mais peu après le départ du messager, une nouvelle arriva de la côte : la flotte cidarienne avait attaqué les navires verdiens au cours d'une patrouille commune, avant de finalement mettre le blocus sur le port de Verden.

Dès qu'il apprit cela, le maréchal Joghon décida d'agir sans attendre la réponse du roi Foltest et mit son armée sur le pied de guerre. Plus de cinq mille soldats vétérans se ruèrent sur le millier d'hommes de l'ost cidarien qui se rendit immédiatement. Dans sa lancée, Joghon entra à Cidaris et obtint, sous la menace, que le roi Ethain rappelle sa flotte en attendant que le roi Foltest décide de quoi faire.

Riv, encerclée et sans amis

Plus à l'Est, l'autre ost témérien avait rejoint les troupes de Brugge, de Mahakam et de Lyria pour marcher sur Riv. Aucune raison ne fut indiquée, aucun avertissement ne fut lancé, aussi c'est blêmes que les patrouilleurs du nouveau roi de Riv virent arriver dix mille hommes et nains par le Nord.

Quand les manoeuvres d'exercices des armées impériales les mènent au-delà de la Iaruga

Ce qui bouscula toute la situation en Téméria et chez ses vassaux fut finalement le franchissement de la Iaruga en trois points par les forces du Nilfgaard. Ces milliers d'hommes en armures noires frappées du grand soleil franchirent les ponts en colonnes bien ordonnées, profitant de l'absence totale de guetteurs ou de gardes.

Dillingen, Brugge et Sodden furent les trois premières villes à tomber, presque sans combattre, devant l'imposant corps d'armée "Centre" du gouverneur impérial de Cintra et feld-maréchal Menno Coehoorn.

Le Corps d'armée "Ouest", dirigé par le duc Joachim de Wett, avança prudemment à travers Dillingen avant de bifurquer en direction des forteresses de Verden. Les garnisons, terrifiées, ne tentèrent pas de sortir de leurs remparts, aussi l'armée impériale progressa rapidement à travers tout le Royaume jusqu'à arriver devant Verden, encore sous blocus cidarien. Le roi Ervyll, conscient du déséquilibre du rapport de force, s'inclina devant le duc et accepta de reconnaître l'empereur Emhyr var Emreis comme souverain. Le Corps d'armée "Ouest" poursuivit alors sa progression vers le Nord, jusqu'à la frontière de Cidaris. De l'autre côté de la rivière se trouvait la première armée témérienne, complètement désemparée par ce chaos.

Enfin, le duc Ardal aep Dahy mena le Corps d'armée "Est" à travers le Royaume de Riv. Brièvement ralenti par la forteresse de Scala qui se rendit après à peine une heure d'assaut, le duc arriva finalement en vue de Rivia pour tomber sur cette situation incongrue : une coalition de trois vassaux témériens et des soldats de Foltest s'apprêtait à fondre sur la ville. Sitôt les bannières impériales en vue, les Nains de Mahakam firent demi-tour et s'en retournèrent à leurs montagnes. Le roi de Brugge, assez inquiet, opta pour une position défensive. La reine Meve, quant à elle, rallia l'ost témérien et se précipita sur Rivia : il fallait prendre la ville avant l'arrivée des impériaux ! Après une âpre bataille, elle parvint à tuer le roi Doradon de Riv et à sécuriser la cité, et fut rejoint par l'armée de Brugge juste avant que le Corps d'armée "Est" n'encercle la ville.

En Aedirn, la lutte entre l'ancien et le nouveau régime

Pendant que la reine Meve combattait à Rivia, une traque fut lancée en Aedirn pour essayer de trouver et de démanteler les réseaux des anciens fidèles de Demavend. Plusieurs accrochages ont eu lieu dans les campagnes, laissant craindre l'existence d'un groupe organisé qui se terrerait dans les zones isolées.

Quelques rumeurs supplémentaires

L'état-major rédanien aurait été assez décontenancé au moment de recevoir la flotte et les armes de siège du Royaume de Talgar, comme convenu dans l'accord de paix. En effet, un Talgarien sale et souffrant du scorbut mais en habit d'amiral arriva à Novigrad dans une barque de pêche avec une lettre disant "voici la flotte de Talgar". Quelques jours plus tard, un autre Targarien se présenta à Tretogor, vêtu d'un uniforme d'officier, et brandit un lance-pierres en disant "voici les armes de siège de Talgar". Il se dit que les deux malheureux ont failli être pendus avant que Sigismund Djikstra n'arrive en courant pour faire annuler les exécutions.

Plusieurs convois marchands auraient été exterminés dans le Sud de Kaedwen. Il n'y a jamais eu aucun survivant, les routes ne sont plus sûres ...

Avec les troubles, le prix du pain en Téméria s'envolerait. La paie quotidienne d'un ouvrier ne permet plus d'acheter une miche !

La flotte impériale aurait quitté le port de Cintra pour s'avancer prudemment et en nombre vers le Nord. Elle aurait alors porté secours à une petite escadre venue du Nord qui était assaillie par de nombreux navires pirates, et après un dur affrontement, elle aurait escorté cette escadre jusqu'à Cintra.

Le bois d'Angren est toujours autant prisé par les impériaux, mais il est désormais partagé entre les arsenaux de Cintra et les Corps d'armée en opération. L'art du siège selon les Nilfgaardiens requiert une quantité phénoménale de bois pour ériger des fortifications.

NOTE : KEVIN13 ET DODO ETANT ENCERCLES, ILS NE PEUVENT DISCUTER QU'ENTRE EUX OU AVEC LE DUC ARDAL AEP DAHY.

Alors que les cours s'agitent du fait de la traversée de la Iaruga par les armées du Nilfgaard, les monarques ont reçu des missives de plusieurs personnalités cherchant des protecteurs. Vous avez jusqu'à jeudi 7 mars à 23h pour enchérir (en m'envoyant un MP Discord).

- Radcliffe, Magicien, Lorsqu'il accompagne une armée au combat, il a 75% de chances d'anéantir un régiment ennemi (500 hommes) durant la bataille.

- Adela, Sorceleuse, Excelle à affronter des monstres divers. De plus, lorsqu'elle accompagne une armée au combat et qu'un personnage se trouve dans l'armée ennemie, elle a 25% de chances de tuer le personnage ennemi, 50% de chances de le blesser (désactivé pour le prochain tour), et 25% de chances de ne rien faire.

- Bodanof, Inventeur, Ce gnome à l'esprit suractif peut optimiser la production, offrant une réduction de -2/-4 pour l'amélioration de la production.

NOTE : Vous ne pouvez avoir que trois personnages au maximum, mais cela ne vous empêche pas de participer aux enchères. Si vous en gagnez un nouveau, vous devrez simplement expulser un de vos personnages actuels, qui pourra peut-être chercher à son tour un nouveau protecteur ...

Carte:

La deuxième bataille de Lan Exceter

La situation était critique pour la reine Fialka de Velhad. Assiégée par une puissante armée coalisée de la Redania, de Kaedwen, de Talgar et de Malleore, elle ne pouvait compter que sur ses hommes et ceux de son allié, le roi Heidron Bessar. Elle fit appel à une quantité importante de mercenaires pour renforcer ses rangs, rassemblant ainsi près de 9000 hommes. En face, l'armée des grands rois alignait 17000 hommes sous le commandement de deux sorcières, Philippa Eilhart pour l'ost rédanien et Sabrina Glessivig pour l'ost kaedwenien.

La reine Fialka adopta un plan audacieux : elle fit parvenir secrètement une missive à Sabrina Glessivig tout en faisant une sortie avec l'intégralité de ses forces, concentrant sa charge sur le coeur de l'armée rédanienne. Les assiégeants furent complètement pris par surprise et encaissèrent difficilement la charge, car les cinq mille soldats kaedweniens étaient encore en retrait, hors du combat. La reine Fiakla perça les rangs de ses ennemis et sema la mort parmi eux, et parvint jusqu'à Philippa Eilhart.

La sorcière royale était la seule chose qui empêchait les Redaniens de partir en déroute. Déchainant ses pouvoirs, elle tua des escouades entières de vétérans velhadiens, les empêchant de transformer cette charge dévastatrice en victoire totale. Cependant, elle finit par être dans une situation exposée, encerclée, et face à la reine Fialka. La guerrière, couverte du sang des fantassins lourds rédaniens, marcha d'un pas décidé vers la sorcière. Elle esquiva une gerbe de flammes en faisant une roulade en avant, et en se relevant, elle tua son ennemie d'un coup de javelot bien placé.

Le chaos de l'armée rédanienne se transforma en panique. Privées de chef, plusieurs brigades jetèrent leurs armes au sol pour s'enfuir. Mais la sonnerie des cors de l'ost kaedwenien s'imposa sur le champ de bataille. L'infanterie lourde du roi Henselt s'était enfin décidée à intervenir, bousculant les fuyards et les forçant à retourner à la mêlée.

L'arrivée de ces renforts renversa le cours de la bataille. Deux nouveaux magiciens entrèrent dans la danse, Sabrina Glessiwig avec les brigades kaedweniennes et Radcliffe avec les brigades talgariennes. Des roches tourbillonnèrent sur le champ de bataille et causèrent de lourds dégâts à l'armée du Velhad. La reine Fiakla dut se rendre à l'évidence : la victoire lui avait échappé.

La troisième bataille de Lan Exceter

Sabrina Glessiwig assuma la direction des opérations à compter de la mort de Philippa Eilhart. Après la retraite de la reine Fialka, le siège reprit de manière plus active, les Redaniens fermement encadrés par les Kaedweniens. Plusieurs quartiers de la ville partirent en fumée sous les tirs des catapultes et des balistes des assiégeants.

Après deux mois, estimant avoir assez affaibli les défenses, la sorcière ordonna un assaut général. 12000 soldats partirent à l'assaut des remparts, défendus par à peine 4000 hommes. Les deux sorciers causèrent encore leur lot de morts et de terreurs chez l'ennemi, agrandissant encore plus l'écart des forces. La reine Fialka se battit jusqu'au bout, fut blessée trois fois mais continua d'aller aux points les plus dangereux pour haranguer ses troupes, avant finalement de disparaître lorsque le pan de murailles qu'elle tenait s'effondra sous un tir de catapulte.

Avec la disparition de leur reine, les soldats du Velhad surent qu'aucun miracle ne pouvait plus être espéré. Il y eut encore des combats localisés, quelques casernes furent défendues pendant plusieurs heures, mais la ville finit par tomber entièrement, ravagée et pleine de sang. Un point surpris toutefois Glessiwig : il n'y avait pas de trace du roi de Poviss ni de ses hommes ...

A Rivia, rois et reine mettent le genou à terre

Après quelques mois de siège, le duc Ardal aep Dahy obtint la capitulation du roi Venzlav et de la reine Meve, qui étaient enfermés dans la ville. Les deux souverains durent prêter allégeance à l'empereur Emhyr var Emreis et se tenir à disposition des généraux du Nilfgaard durant cette guerre. De plus, la reine Meve fut contrainte d'abandonner la couronne d'Aedirn et de la confier au duc Ardal aep Dahy, en échange de quoi elle pourrait conserver celle de Riv.

Une fois l'accord validé, le Corps d'armée "Est" se mit en marche vers le Nord. Il traversa la ville d'Adelsberg sous l'oeil vigilant des sentinelles de Mahakam. Une fois à Vengerberg, le duc Ardal aep Dahy rencontra le prince Stennis, fils du roi Demavend, et il lui remis la couronne d'Aedirn en échange de quoi le jeune roi devait prêter allégeance à l'Empire du Nilfgaard.

Continuant sa progression, le Corps d'armée "Est" arriva jusqu'au pont menant au Pontar. L'endroit était lourdement défendu sur les deux rives, et servit de point de rencontre entre la reine Francesca Findabair et le commandant impérial. Conscience de la situation, la reine s'inclina elle aussi devant la puissance du Nilfgaard. Le duc Ardal aep Dahy reprit donc sa marche jusqu'à Vergen, depuis laquelle il pouvait voir, sur l'autre rive, les fortifications construites par l'ost du roi Henselt, fermement installé à sa frontière.

La Temeria en guerre

Le roi Foltest était dans une situation critique, mais il y répondit avec force et détermination. De nombreux conscrits furent levés à travers tout le Royaume, permettant de garnir la forteresse de Staten de plusieurs milliers d'hommes en un temps record. Pendant ce temps, les Stries Bleues furent déployées à Haggen, où elles s'infiltrèrent dans la forteresse pour éliminer tous les "Vrais Témériens". Les troupes de choc de Vernon Roche, infatigables, se livrèrent à nouveau à cette sale besogne, et après trois semaines, l'autorité témérienne était rétablie sur le Nord-Est. La ville de Carreas fut reprise par une insurrection loyaliste, sans trop de violences car beaucoup de "Vrais Témériens" s'étaient dispersés à la nouvelle de l'attaque du Nilfgaard.

Le Corps d'armée "Centre", mené par le Field-Marshal Menno Coehoorn, se divisa en deux. Tandis que le gros des forces restait faire le siège de Staten, un contingent pénétra en Temeria plus à l'Ouest et saccaga de larges portions du territoire. Des dizaines de fermes furent rasées, des champs furent incendiés et les malheureux qui croisèrent les brigades impériales furent massacrés et laissés en pâture aux loups. Une brigade de cavalerie, la brigade "Nauzicaa", tenta de s'approcher du pont menant à Vizima, mais elle fut arrêtée par les nouvelles levées du roi Foltest à l'issue d'une escarmouche impliquant peu d'effectifs, mais qui fut pourtant meurtrière. Le reste du contingent parvint jusqu'à la ville de Dorian.

Il est dit que le roi Foltest fulmina lorsqu'il apprit qu'aucun renfort ne vint ni de Mahakam, ni du Pontar, ni de ses alliés du Nord.

La drôle de guerre de Cidaris

Le Corps d'armée "Ouest" et l'armée témérienne se faisaient face autour du pont de Kerack. Mais étonnamment, personne ne sembla vouloir tenter de traverser. Sur chaque rive, des barricades furent érigées et des tours de guets se surveillèrent mutuellement. La situation changea après un mois, car les Impériaux dressèrent d'imposants trébuchets qui firent pleuvoir de manière ininterrompue des projectiles sur Kerack. Rochers, ballots incendiaires, ou même ... Cadavres d'animaux. Les Témériens tentèrent de riposter, mais ils étaient largement sous-équipés pour ce qui était des armes de siège.

Cette situation de tension sans réel combat se retrouva également sur mer. Les flottes de Cidaris et de la Redania se retrouvèrent pour défendre la côte témérienne, mais elles n'osèrent pas s'éloigner de leurs ports. Les navires aux voiles noires ornées du soleil d'or évitèrent le combat, se contentant de patrouiller entre Cintra et Verden. Jusqu'à ce qu'une armada d'une dizaine de navires de guerre et du double de navires-cargos remonte au Nord, passant à bonne distance des côtes témériennes ...

L'incursion du soleil d'or dans le Grand Nord

Cette armada fit voile jusqu'à arriver à Pont-Vanis, la capitale de l'ancien Royaume de Kovir. Les navires de transport accostèrent dans le port et déchargèrent leurs passagers : le jeune roi Tancrède Thyssen, sa mère Zuleyka de Talgar, et plusieurs milliers d'hommes arborant les armures noires caractéristiques du Nilfgaard.

C'est le roi de Poviss Heidron Bessar qui fut là pour accueillir ces arrivants. S'étant échappé de Lan Exceter peu avant la prise de la ville, et ayant été prévenu du retour imminent du jeune roi de Kovir, il avait rallié la ville de Pont-Vanis et avait convaincu les nobles de Poviss de la justesse de la cause unioniste. Un accord secret avait été conclu : le Nilfgaard soutenait le retour du roi de Kovir, qui réunifiait le Royaume de Kovir et Poviss, en échange de quoi Heidron Bessar était assuré du poste de régent, puis d'une place importante au Conseil royal une fois la majorité du roi atteinte.

Le contingent impérial quitta sans tarder la ville, accompagné par le régent, pour se placer face à Lan Exceter. La ville avait été allègrement pillée par les soldats de Kaedwen, qui étaient finalement repartis chez eux. Il ne restait sur place que les armées rédaniennes, talgariennes et malleoriennes, fatiguées et encore sous le choc de la mort de Philippa Eilhart. Bien évidemment, l'apparition des bannières du Nilfgaard sur l'autre rive n'aida pas les hommes à se rassurer ...