Citoyen sous la Terreur.

J'attend la réaction d'Arkantos pour son personnage, et j'aviserais ensuite. A part ça, le terme de "collabo" est assez anachronique .

Serge Borreau, habilement déguisé, cheveux rasés et noir de suie, vêtu comme un Joseph Gavrot, revint sur la place ou il avait été lâchement dénoncé, dissimulant une dague et son vieux pistolet sous son manteau, bien décidé à retrouver et à abattre le chien qui l'avait dénoncé.

Dressé sur un tonneau, il scrutait les chapeaux et, quand il ne s'agissait pas du gredin, demandait poliment l'adresse de leur chapelier aux bonnes gens ... Il surveillait les boutiques de ces derniers, mais nulle trace du coquin pour l'instant.

Kevin sur la place jeta un coup d'oeil aux alentours, et vit énormément de miséreux qui obstruait les rues... desespèrants. "Hey sous off, tu devrais faire chasser tout ces foutus grabattaires, on d'vrait les interogé aussi, ça se trouve on pourrait avoir des infos sur des monarchiste."

En entendant la remarque, l'officier se cabra. Tremblant de fureur et d'impatience, il pivota lentement du côté du soldat.
- Hé bien ! Ne t'ais-je pas défendu de m'interpeller sans ma permission ? La désinvolture est puni lorsque l'Etat est en danger, notamment dans la fonction armée."

Il le sermonna ainsi durant plusieurs minutes.

"- ... Mais je peux vous certifier que vous vous souviendriez du tribunal révolutionnaire, si vous en ressortez !"
"- Citoyens soldats, attachez-le et remettez le aux premiers gendarmes que vous croiserez sur votre route. "

Il sortit une plume et une feuille et écrivit quelques notes. Il mandat ensuite un citoyen de passage et le chargea de transporter le document au comité de sûreté générale.

Kevin supportera-t-il la prison et sa saleté, la promiscuité, les éventuelles humiliations et surtout, échappera-t-il au redoutable tribunal révolutionnaire ?


Remarque : pour plus d'éclaircissement, voici différentes cartes et schémas :

- Plan des sections parisiennes : http://www.royet.org/nea1789-1794/notes/cartographie/sections_paris/paris_sections.htm

- Géographie des lieux politiques de Paris : http://www.royet.org/nea1789-1794/bin/cartographie_paris_politique.jpg

- Hauts lieux de Paris : http://www.royet.org/nea1789-1794/bin/cartographie_hauts_lieux_paris.jpg

- Carte de la France en guerre (1793) : http://www.royet.org/nea1789-1794/bin/cartographie_carte_france_guerre.gif

Les personnages de la RF
http://camilledesmoulins.files.wordpress.com/2008/03/acteurs-1789-1799-apres-chouans-2.jpg

Organigramme simplifié du gouvernement révolutionnaire
http://data0.eklablog.com/envolversleprofessorat/mod_article3133289_1.jpg?4219

Kevin dans sa cellule fouillait et retournait tout les coins, pas moyen de trouver une sortie... Juste un petit espace de rien du tout qui nous laissait entrevoir les pieds des femmes qui tenait compagnies pour de l'argent... un métier des plus honorables dans une armée qui a besoin d'un regain de moral.

"Excuse moi, je peux savoir quand on compte me faire passer devant le tribunal?" en s'adressant au gardien.

Place de Grève :
Des gendarmes se précipitèrent sur le voleur, essayant de l'encercler, mais celui-ci fut trop rapide ; agile et robuste, il renversa un militaire et passa entre les autres. Un cavalier fut appelé en renfort, par des sifflements, mais l'ivrogne s'était fondu dans la masse.


Prison de Saint-Lazare
Le gardien, d'un aspect grossier et sinistre, s'approcha du ci-devant militaire, en bousculant les autres prisonniers, l'attrapa par le col et gueula, non sans postillonner : "Vois-tu, mon vieux, il faut d'abord que l'on te transfert à la Conciergerie, dans quelques jours ou quelques semaines. C'est de là-bas que tu sera transféré au Tribunal. Et maintenant, ferme là, j'ai du boulot."

Il le relâcha sans tendresse et fit demi-tour, en maugréant. Kevin pût entendre au loin deux ou trois insultes qu'il proférait contre un malheureux prisonnier.


Place de la Révolution
Le stagiaire Fareihn, qui travaillait pour les services de la sûreté, remarqua un étrange personnage, chauve et noir de peau. Il lui semblait connaître ce visage...Dans le doute, il rendit-compte à son supérieur. En moins d'un quart-d'heure, cavaliers et gardes nationaux avaient encerclés la place et bloqués les rues alentours. Des gendarmes y pénétrèrent et se mirent à fouiller et contrôler l'identité de chaque individus.

Remarque pour Kevin : Les cellules étaient collectifs.

Constat à ce jour (15 Nivôse an II/3 Janvier 1794)

- Un "Bon citoyen".
- Deux fugitifs dont l'un dans une impasse.
- Un prisonnier en attente de jugement.

Tu me préviens que maintenant...

Kevin regarde aux alentours... compte ses camarades , dénombre ceux en états de servir et ceux qui ne le sont pas... Et commence à échafauder un plan pour peut être s'échapper... Tout dépendra de la sentence.

Théodore Chapelier, quelque peu chambardé par l'intervention du commissaire de la République, resta longtemps passif à contempler la couronne de laurier entre ses mains. "Une couronne de laurier ? Que pourrais-je en faire, je vend des chapeaux, pas des couronnes. " Il se mit en marche sans regarder et sans savoir où aller, d'ailleurs il ne s'était même pas posé la question, de la destination, toujours plongé dans ses pensés. Il pensa d'abord ranger la couronne une fois rentré chez lui, puis se décida qu'il était peut-être mieux de la porter, de manière à bien se distinguer du reste de la plèbe. Et puis, pensa t-il, ainsi démarqué je pourrais me faire une bonne pub." mais il réalisa de nouveau qu'il faisait des chapeaux, et pas des couronnes, alors, pensa t-il, il serait peut-être mieux de porter la couronne par dessus le chapeau, et de se lancer aussi dans la création de couronne de laurier. mais il fut interrompu dans sa rêverie, par un soûlard qui le bouscula. une fois relevé de sa chute, il réajusta son chapeau, et se mis en quête de sa couronne au sol, tâtant de ça delà, entres les enjambées des passants, jusqu'à ce que sa main saisisse quelques choses qui semblait être du laurier.