TOUR 2 : La fureur de BiométrisCARTE A VISIONNERCARTE A TELECHARGERS'étant hissé dans sa jeunesse à la tête du peuple Ethlan, Loklis "le Boursouflé", bien qu'ayant perdu en fougue et en autorité, bénéficiait d'une légitimité naturelle incontestée.
Il profitait surtout de la faiblesse des seigneurs de guerre mineurs, peu ambitieux et profondément enfoncés dans la paix et le confort qui durait depuis plusieurs decénnies.
Le seigneur Loklis aimait vanter les mérites de l'érudition et ses propres connaissances, pourtant partielles, sur de nombreux sujets.
Lorsqu'il appris qu'une multitude de peuples et cultures différentes s'épanouissait sous le même soleil que lui, il manda des rapports complets sur chacun d'entre eux.
Sa curiosité se rapprochait moins d'une volonté inextingible d'une connaissance pure que de celle d'un enfant au zoo.
Loklis venait d'attaquer le plat de résistance du deuxième casse-croute de l'après-midi, composé de testicouilles de bufflon importés du royaume des Advars, petits plaisirs sucrés qui lui coutaient un bras (mais jamais le sien).
Loklis n'avait pas juivé son surnom de boursouflé, il n'aimait pas ce surnom moqueur et continuait à se faire officiellement appeler "Pluie de cendres" comme à la grand époque ou il avait tué le seigneur Ener et s'était approprié ses biens.
A la fin du repas (personne n'aurait osé déranger le seigneur de guerre pendant son repas), Fourbis "le Malintentionné", maître espion officiel, pénétra la pièce et entreprit une acrobatie révérencieuse.
- Et bien mon petit Fourbis, que se passe t'il ?
- Mon mééétre, j'ai collecté les rapports de nos espions envoyés chez les différents peuples de cette terre et je m'en viens devant votre grandifiscence à l'ossature lourde pour vous en conter les plus pittoresques éléments.
- Tu parles bien compliqué Fourbis, arrête ça, ça m'énerve !
- Bien mon méééétre, par quelle contrée voulez vous que je commence ?
- Et bien commence donc par ces singes qui vivent au sud de chez nous !
- Les Abin seigneur, ne sont pas des singes ...
- Première nouvelle !
- Les Abin pour commencer, ne semblent pas très motivés à rejoindre le culte de Biométris, notre dieu. Nos missionnaires ont été malmenés dans certaines régions, notamment à la frontière ou des groupes de brigands bloquent les voyageurs et les caravanes pour les dépouiller.
- Sauvages ! Mes convois venant d'Advar parviennent-ils à passer ?
- Bien sur seigneur, ils empruntent une route sécurisée et sont fortement protégés, selon vos ordres.
- Excellent, reprenez mon petit.
- Les Abin donc ont fondé le royaume de Nedj, un état expansionniste, commercial et administré d'une main de fer par les chefs de guerre du pays.
- Un état ? Qu'est ce que c'est ?
- C'est une sorte de grande seigneurie, mais ou la vie est régie par des textes.
- Comment des textes peuvent régir quoi que ce soit ? Si ils veulent régir, qu'ils achètent un esclave régisseur !
- La Abin ont également envoyé de grandes expéditions maritimes vers les mers du sud et espèrent y découvrir des terres.
- Il y a une mer au sud ? Et des terres au dela ? Qu'est ce que c'est que cette histoire de fous ?
- C'est une réalité mon roi, d'ailleurs, nos érudits les plus pointus sur la questions ont encore réduit leur estimation de notre contrôle du monde, il est passé de 75% à 60%.
- Comment ? Les Ethlan ne contrôleraient que 60% du monde ? Il va falloir réhausser un peu tout ça, je veux au moins 80% à la fin de l'année !
- Ca risque d'être compliqué seigneur, nous subissons quelques troubles internes et nos ressources patissent de l'interruption du commerce avec Abin, à cause du brigandage.
- Bon, faites plutôt exécuter les érudits et trouver en un qui acceptera nos 80% de contrôle du monde.
- Excellente idée seigneur.
Loklis passionné par le récit de son maître espion, l'invita à s'asseoir et écouta, durant des heures, les histoires de ce monde, les guerres au nord, les religions, les cultures ...
- Une république ? Qu'est ce que c'est que cela ?
- C'est comme un royaume, mais ou le roi est choisi et n'est en poste que pour un temps déterminé.
- Hahahaha, ces Masciens sont décidément très drôles, continuez avec eux je vous prie.
- Les Masciens sont un peuple de commerçants très habiles, qui révèrent quelques dieux mineurs dont l'un deux fut autrefois un humain avéré.
- Ils révèrent un humain ?
- Oui seigneur, beaucoup de Masciens, commerçants ou navigateurs emportent avec eux des médaillons sur lesquels, en glyphes consacrés, est écrit : Francino le Mascien, la democrazia contro la dittature.
- Quelle langue amusante, ça veut dire quoi ?
- Nos érudits ne parviennent pas à traduire democrazia, sans doute un terme qui leur est propre et que nous ne connaissons pas. En tout cas, cette litanie sainte est aussi le titre d'un manuscrit Mascien très répandu dont je me suis procurée une copie relativement fiable et que je vous ai apportée.
- Merci mon bon Fourbis.
- De rien seigneur, les Masciens sont un peuple riche, de ce fait, ils sont souvent en conflit avec leurs voisins du nord contre lesquels des combats éclatent sans arrêt. Ces derniers, les Seleyul sont un peuple très mystérieux dont le royaume est perdu dans les plaines du nord. Ils doivent être de bons combattants puisqu'ils ont emporté une grande partie de ces combats et ont progressé sur le territoire Mascien.
- Interessant, j'aime voir mes voisins s'entretuer.
- Ce ne sont pas tellement nos voisin seigneur, mais oui, c'est toujours une bonne chose ! J'attends avec impatience la contre-attaque Mascienne car il se dit partout ou des commerçants Masciens passent que les Masciens paient toujours leurs dettes. Un proverbe Seleyul dit lui que les Masciens paient seulement leurs propres mères pour avoir des rapports incestueux et que ce sont de petits fils de putes.
- Hé bien, ça clashe grave dans le nord !
- En effet, mais leur réputation de marchands n'est pas usurpée, ils se sont associés aux Rikkors, un peuple de bandits du nord et, après leur avoir prété quelques embarcations, ont suivi ces derniers dans la mise à sac de la grande cité des Heijan.
- Que me dites vous la ?
- Prévenus par les feux d'alarme installés sur les côtes, beaucoup d'habitants ont pu fuir et la défense a pu s'organiser, malheureusement l'armée était partie en guerre et n'a pas pu revenir à temps pour empêcher l'affront. La cité a été pillée, incendiée et les habitants qui n'ont pas pu fuir, emmenés en servitude sur les navires des pillards. Malheureusement pour les Rikkors, les Masciens ont convaincu les chefs des pillards de la robustesse et de la lenteur de leurs propres navires, obtenant de faire monter une très grande partie du butin et des esclaves à leur bord et d'être soigneusement escortés vers le royaume Rikkor ou le partage devait se faire. Mais tout ceci n'était qu'un bluff grossier, sitôt le butin à bord, les équipages Masciens ont filé à triple allure et aucun navire Rikkor n'a pu les rattraper.
- Hahaha, quelle farce !
- Souffrant de lourdes pertes dues à la défense Heijan et sans appui logistique de la côte du fait des raids Heijan sur leurs villages côtiers, la flotte Rikkor a eu beaucoup de mal à rentrer et peu de soldats ont survécu à cette opération.
- Cela m'amuse beaucoup !
- Moi aussi seigneur, les Masciens sitôt rentrés ont revendu le butin et les trésors volés et ont libéré les esclaves à qui ils ont offert une citoyenneté Mascienne.
- C'est original.
- Je pense que nous assisterons très bientôt à des règlement de compte entre Rikkors et Masciens, ce sera l'objets de nouveaux rapports."
- Et ces Rikkors, comment est leur société ?
- Très militarisée, ils ne vivent que par le pillage et l'expansion brutale. Leur démographie est largement soutenue par les esclaves qu'ils ramènent chez eux et qu'ils libèrent sous condition dans un statut de semi-libre permettant à leurs descendants de devenir des Rikkors à part entière.
- C'est une nouvelle mode de libérer ses esclaves ...
- Les Rikkors ont également formé un état d'ailleurs, il faudra peut être penser à en faire de même.
- Je ne suis pas seigneur de guerre pour écrire des foutus bouquins, moi j'aime chasser, me battre et festoyer ! Parlez moi plutôt de ce peuple dont la capitale a été pillée, ils m'ont l'air d'être de sacrés babtous !
- Pas tant que cela seigneur, les Heijans sont dominés et administrés par une caste d'érudits, les Hans, qui gèrent la vie quotidienne et les tracas du peuple. Ces hans et leur conseil avaient imaginé une attaque Rikkor et avaient échafaudé quelques mesures pour contrer un éventuel raid. Destruction des bases côtières avancées, feux d'alerte, mesures d'évacuation. Une grande partie de la population a pu se sauver, la garnison attendait les envahisseur de pied ferme et leurs bien les plus précieux ainsi que leurs archives ont été protégées. Les Rikkors ont néanmoins pris la cité, l'on pillée, ont capturé quelques retardataire et y ont mis le feu.
- Aux retardataires ?
- A la cité seigneur. Comme vous le savez le butin Rikkor a fini dans les poches des Masciens. Les Heijans plus à l'ouest ont également été attaqués mais les Hans locaux ont négocié avec le chef des pillards et lui ont accordé un territoire propre, ces pillards se sont installés et vivent relativement en paix avec les locaux. C'est une idée plutôt habile.
- L'armée Heijan est donc si faible qu'il leur faille recourir à de pareilles ruses ?
- Non seigneur, elle est même assez puissante, mais elle était partie en campagne dans les montagnes de Shaal. Les Shaalites sont un peuple de pillards des collines, d'aucun affirment même qu'ils ne méritent qu'un coup de piolet dans le crâne. A force de piller leurs puissants voisins, ils se sont attirés leurs foudres. Une coalition de Heijan, de Khäams et de Hordnog a marché sur le royaume de Shaal, après avoir abandonné leurs territoires au sud et à l'est à la fureur de leurs ennemis, les Shaalites ont tenté de résister à la puissante armée Hordnog mais n'ont pu les retenir bien longtemps. Les trois armées ont donc marché sur la capitale et l'ont assiégée. C'est alors que des négociations secrètes entre le roi Khaam et le roi Shaalite ont eu lieu. Les Khaams attaquèrent leurs alliés Heijan dans le dos, perpetrant alors la plus vile trahison possible. Heureusement pour les Heijan, les armée Hordnog ayant achevé de prendre la cité arrivèrent à temps pour défaire les restent des troupes Shaal et Khaam. Ces deux armées se sont débandées, les Hordnog et les Heijan progressent au coeur du pays Shaalite dont la population résiste farouchement.
- Quel foutoir !
- Certes, les heijans ont également effectué des réformes économiques audacieuses et développent leur artisanat. Les Khaams eux tentent de rapatrier leur armée en déroute et de l'extraire des montagnes Shaalites. Ils ont connu un enrichissement certain ces derniers temps, mes agents se renseignent encore sur les réformes qu'ils ont engagées.
- Donc les Heijan sont des semi-babtous, les Khaam des traitres et les Shaalites des sauvages ... cette région est un panier de crabes !
- Les Shaalites ne sont pas que des sauvages seigneur, ils sont également des mineurs hors-pair et exploitent parfaitement les ressources de leur chaine de montagne.
- Plus pour longtemps si leurs ennemis contrôlent la région.
- Nous verrons, les Heijans et les Hordnog savent bien qu'ils ne pourront contrôler intégralement les chaines de montagnes à deux, ils trouveront sans doute un compromis avec les soldats Shaalites.
- Ou extermineront cette race.
- C'est possible aussi.
Loklis III invita son maître espion à partager le troisième casse-croute avec lui, honorant royalement son serviteur pour ses bons services, la bouche pleine il demanda :
- Mais alors mon brave Fourbis, que nous reste t-il a découvrir ?
- Et bien j'aperçois sur la table des anus de Foutrielles séchés farcis à la panse de Tridoncule qui proviennent du royaume des Advars, j'ai quelques informations sur ces cuisiniers d'exception. Leurs arts culinaires ne sont pas les seules qualités de ce peuple, non content de former eux aussi un état, ils ont également développé des sciences calendaires très poussées et ont créé une ressources d'échange très basique qu'ils nomment monnaie.
- La monnaie ?
- C'est un petit morceau de roche, gravé et marqué par les sculpteurs royaux et ne pouvant être produite que par eux, les gens se les échangent contre des ressources et la confiance qu'il pourront échanger ce qu'ils voudront contre cette monnaie suffit à faire marcher le système. Leur commerce explose grâce à cela et la monnaie Advar se répand partout. En revanche, ils reçoivent des émissaires Ashal qui tentent de les convertir à leur culte impie. Cela pourrait ralentir la cause de Biométris.
- Diable, il faut les contrer ! Comment ont réagi les Advars ?
- Ils écoutent avec attention les missionnaires Ashal, mais ne semblent pas très interessés par les cultes, une petite partie de la population a été convertie cependant.
- Qui sont ces Ashal, nos nouveaux ennemis ?
- Des habitants du désert, ils croient en un culte qui leur est propre et est très ancien, de ce que j'en ai appris, ils envoient des missionnaires chez tous leurs voisins et considèrent le royaume des Advars comme la limite naturelle de leur territoire, ils contrôlent de larges étendues de désert et ont même déclenché des escarmouches à la frontière des Abin qu'ils essaient de chasser de la péninsule ou ils vivent. Par la construction de fortifications, par une colonisation forcée, ou encore par la conversion religieuse et culturelle, les Abin perdent du terrain sur ces rivages, nous attendons un rapport sur la réaction du royaume de Nedj.
- Pourquoi tiennent-ils à contrôler cette péninsule ? Qu'est ce qu'elle a de particulier ?
- Elle fait partie de leur "Lhé Ben Sr'ahom", le sol sacré dans leur langue. Les Ashal sont particuliers, heureusement, ils sont loin de nos frontières, c'est à travers leur civilisation que nous connaissons les Tsuuls, un mystérieux peuple de marins d'expérience qui vit dans les archipels de l'ouest, nous n'avons pratiquement pas eu de contact avec ces derniers et ne savons rien d'eux sinon leurs talents de marins.
- Je veux des informations ! Envoyez plus d'agent Fourbis !
- Bien majesté, il ne nous reste plus que quelques peuples à évoquer, les Kyukei par exemple.
- Alors, dites moi qui sont ces Kuki !
- Kyu-Key seigneur.
- Kakou ?
- Ki-ou-ké-yeu
- Kakayeahyeah ?
- Mmmm ... Donc les Kyukei ...
- Qui ça ?
- Les kakayeahyeah pardon, sont un peuple organisé en clans, cinq clans majeurs et, depuis quelques temps, de nombreux clans mineurs. Leur système clanique et familial provoque des morcellement du territoire des clans et les clans mineurs, s'ils ne remettent jamais en cause la légitimité du chef suprème de la civilisation Kyu ... du chef suprème, s'en prennent en revanche régulièrement à leurs voisins, égaux ou inférieurs et s'accaparent des morceaux de territoire.
- C'est le chaos alors ?
- Non seigneur, ça semble assez règlementé et culturel, leur civilisation est forte sous la houlette des chefs de clan et des chefs de guerre, les clans gardent une conscience d'un pouvoir supérieur au leur et une identité culturelle propre et assez forte, ils forment une confédération de clans.
Loklis se recala dans son fauteuil d'un petit coup de hanche habile, faisant preuve de beaucoup d'agilité pour un homme de sa corpulence.
- J'évoquerai avec vous les Nurods, les Vhare et les Kerdraï, trois peuples de l'est. Les Nurod pour commencer sont un peuple commerçant et pacifique qui s'épanouit à l'est de notre pays, au dela de la mer intérieure. Ils ont établi un royaume des Nurods et ont commencé à bâtir des édifices en pierre et arrivent à empiler des pierres sur deux mètres de haut.
- Comment font-ils ça ?
- A l'aide d'une pate de leur fabrication qui colle les pierres les une aux autres.
- Incroyable ! Il faut absolument leur manoucher la recette de cette pate !
- C'est déjà fait seigneur !
Fourbis était particulièrement content de son coup, il déposa un parchemin sur la table.
- Excellent Fourbis ! EXCELLENT § Vous êtes vraiment le meilleur maître espion du monde, ce qui corrobore le fait que nous en contrôlions 80%.
- Biométris est avec nous seigneur !
- Santé et fortitude à Biométris !
- Vive Biométris, notre seul maître, le roi du monde !
- Autre chose Fourbis ?
- J'en arrivais à parler des Vhare, notre agent sur place n'est jamais rentré, je crains qu'il ne soit mort, mais il a pu nous rapporter que les Kerdres menaient des attaques au nord du pays, l'armée Vhare a bien du mal à s'opposer à l'immense armée de ces excellents cavaliers.
- Méfions nous de ceux la, prenez des mesures Fourbis !
- Les Kerdres justement ont entamé un processus de sédentarisation, les normades trouvent une terre ou s'installer et abandonnent la vie de voyageur, ce n'est pas une mauvaise nouvelle. Ils ont également ceinturé leurs villes et habitations de tours de guet, leur territoire est très surveillé.
- Nous nous en souviendrons quand nous leur apporterons la gloire de la vérité de Biométris.
- Il ne me reste plus qu'une civilisation seigneur, les Whanan-Ghor.
- Eux ...
- Je vous avait déjà mis en garde dans de précédents rapports, mais je crains de devoir vous rappeler mes paroles : Les Whanan-Ghor sont dangereux.
- Je ne le sais que trop bien.
- Non contents d'avoir instaurer leur culte dans toutes les couches de la société, le pouvoir est entièrement entre les mains des prêtres, ils ont droit de vie et de mort sur la population et dirigent le pays aussi facilement que je bouge ma main. Leurs pierres de loi, gravées du fameux code qu'ils ont établi, s'érigent partout dans leur pays et dans les pays voisins. Leur culte s'étend bien au dela de leurs frontières naturelles, ils grandissent vite et fort. Leurs troupes sont fanatisées, persuadées de se battre pour l'Ancien, leur dieu. Les Whanan-Ghor ont pour objectif de dominer toute vie et de l'offrir à leur culte, foulant du pied les formidables enseignements de Biométris, de Francino le Mascien ou des dieux Ashal, ils n'auront de cesse de traquer toute indépendance et toute liberté pour la fondre dans l'unique foi aveugle en l'Ancien. Ce pays est puissant, très puissant ... Il convient de prendre des mesures immédiates pour la gloire ... DE BIOMETRIS §§§
- L'armée qui porte la sainte Biométrie ne peut être vaincue !
- C'est la volonté de Biométris ! AHOU § AHOU §
Sur ces entrefaites, les deux compères se levèrent et invoquèrent Biométris et sa gloier protectrice en hurlant, pleurant, dansant et chantant. A la suite de quoi, Fourbis jeta Loklis III par le balcon à l'aide d'un levier et se proclama chef des Ethlans, Fourbis Ier !