Sujet: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 14 Juin - 21:18
Du Rififi à Brétigny
Juillet 1360, côte Normande - Le roi de France Jean II dit "Le Bon" débarque sur le continent avec un sourire satisfait. Fraichement libéré des geôles de son rival Édouard III d'Angleterre grâce à l'immense rançon qu'il vient de lui verser grâce à l'argent de la famille Vicsonti. Loin de partager son enthousiasme, ses vassaux qui l'accueillent savent que le retour du roi s'accompagne de bien funeste nouvelles : en plus d'avoir perdu près d'1/4 de ses terres, le Royaume de France est lourdement endetté auprès des anglais et plusieurs nobles importants sont toujours otages à Londres. Le royaume se remet péniblement des séquelles de la Peste Noire et des dizaines de compagnies de mercenaires sillonnent la campagne maintenant qu'ils n'ont plus d'employeurs. Les ambitions des uns et des autres se réveillent avec ce retour à la paix entre les deux plus puissants royaumes d'Europe de l'Ouest, ce qui ne présage que de futures tensions et conflits pour la France. Bien que relativement bien soutenu par ses vassaux, le roi Jean II va devoir jouer finement ses pions si il veut éviter un embrasement général de la situation. Le calme ne fera pas suite à la tempête !
Cartes:
Factions et Personnages :
Vous serez tous à la tête d’une faction avec une ou plusieurs cités sous votre contrôle. Le reste de votre territoire sera composé de petites villes et de villages majoritairement paysans. Là où les cités seront des lieux de pouvoir et de défense où se concentreront nobles, richesses et personnages importants, les campagnes seront l’épine dorsale de votre faction et son principal vivier humain pour lever des soldats en cas de guerre.
Vous disposerez d’un certain nombre de personnages qui vous seront d’une grande aide pour accomplir vos actions. Ils pourront être de 3 catégories différentes et auront chacun un niveau d’expertise allant de : Incompétent, Capable, Qualifié, Expert et Génie :
- les Gestionnaires sont qualifiés pour gérer un domaine, récolter des taxes et calmer une foule de paysans affamés venus réclamer la tête du collecteur d’impôt.
- les Commandants sont des meneurs d’hommes et font la différence entre une bande de paysans désorganisés et une ligne de piétaille capable de tenir sous une volée de flèches.
- les Intrigants travaillent dans l’ombre et peuvent remplir des missions diverses et variées, allant de la récolte d’informations à l’assassinat d’un roi pour les plus doués.
Vos personnages sont précieux et les perdre, sans pour autant être catastrophique, est un coup dur pour votre faction. Vous pourrez recruter des personnages au fil du jeu, mais les personnes les plus compétentes du monde sont très prisées et coûtent cher. Affecter un personnage à une action lui donne un bonus et augmente sa faisabilité. Un personnage ne peut être affecté qu’à une seule action par tour – tour qui dure 6 mois en terme de temps de jeu. En plus de leurs catégories, les personnages auront tous 1 à 4 traits qui définissent leur personnalité et leur situation.
Économie:
L’économie est volontairement simple pour ne pas que vous vous preniez la tête avec des calculs alambiqués. Chaque ville que vous contrôlez vous rapporte une certaine somme d’écus utilisable chaque tour. Les indices de richesse sont fixés au début de la partie pour chaque ville, et il vous sera très difficile de les modifier à la hausse - le Royaume sort de plusieurs décennies de guerre suivi de la Peste Noire, l’économie n’est donc pas vraiment en période de croissance importante. Vous êtes libre de faire toutes les actions que vous souhaitez pour tenter d’améliorer l’économie de vos villes ponctuellement, mais sachez que même le plus génial des Gestionnaires n’est pas à l’abri d’un échec – même si c’est peu probable. L’indice de richesse peut diminuer à cause de plusieurs facteurs – un pillage récent, une mauvaise récolte, etc… - mais finira par remonter à son niveau d’origine avec le temps ou à l’issue d’une de vos actions.
Vous pourrez dépenser vos écus pour améliorer vos villes dans 4 domaines différents. Chaque domaine aura 3 niveaux possible d’amélioration :
Les murailles, qui seront de mieux en mieux gardées (1000 archers au niveau 1, 2000 archers et 1000 infanteries au niveau 2, 3000 archers et 2000 infanteries au niveau 3),
Le grenier, qui permettra de supporter un siège plus longtemps et de réduire les malus en cas de sabotage (1 tour de plus de résistance au siège par niveau),
La taverne, qui proposera des personnages au recrutement chaque tour (les personnages seront plus efficaces à chaque niveau),
La poterne secrète, qui vous permettra de sortir ou faire rentrer des choses pendant un siège et de sauver des personnages de la capture si votre ville tombe (permet de faire s’enfuir 1 personnage au niveau 1, 2 au niveau 2 et 3 au niveau 3).
Un domaine de niveau 1 coûte 300 écus, un domaine de niveau 2 coûte 600 écus, et un domaine de niveau 3 coûte 900 écus. Dans le cas où vous améliorez un domaine préexistant, soustrayez au coût total le coût du niveau déjà construit. Par exemple, faire passer un domaine de de niveau 2 à niveau 3 coûte 900 – 600 = 300 écus.
Militaire:
Vous aurez la possibilité de vous battre contre d’autres factions. Pour cela, vous aurez à votre disposition une armée composée de différentes unités qui auront leurs points forts et leurs points faibles. Votre principale capacité militaire viendra des levées de la campagne. Toutes vos régions - les terres entre les pointillés sur la carte - disposent d’un certain nombre d'effectifs qui représenteront le nombre de soldats que vous pourrez incorporer à vos levées. Les effectifs se renouvellent tous les 3 tours (une année et demi en jeu). Vous n’avez aucune limite au nombre d’effectifs que vous pouvez enrôler, mais sachez qu’ils sont directement issus de la paysannerie (les levées s’enrôlent par tranche de 1000 d’effectif) :
avoir moins de 70% des effectifs d’une région fera baisser de 15% l’indice de richesse de la cité associée,
avoir moins de 40% des effectifs d’une région fera baisser de 30% l’indice de richesse de la cité associée,
avoir moins de 10% des effectifs d’une région fera baisser de 50% l’indice de richesse de la cité associée.
En cas d’invasion d’une de vos région par une armée ennemie, vos paysans ne se lèveront pas automatiquement pour prendre part à la défense car ils seront pris de court par la situation. Un pourcentage de vos effectifs sera tué, et le reste ira se réfugier dans la cité la plus proche, laissant leurs terres à la merci des pillages. Les levées ne coûtent de base aucun écu ni pour leur recrutement, ni pour leur entretien. Les levées vivront sur les terres où elles se trouvent, souvent au dépend des populations locales - et encore plus quand on les autorise à piller sans vergogne. Vous pouvez cependant dépenser des écus pour acheter des traits (2 maximum) à vos levées afin de les rendre plus efficaces ainsi qu’une classe (1 maximum) pour les spécialiser au combat. Les levées peuvent se voir acheter les classes suivantes :
Piétailles : 0 écu (levée de base, n’est pas très efficace mais a l’avantage de ne rien coûter et fait de la très bonne chair à canon pour préserver ses troupes mieux équipées)
Archers : 200 écus (efficace pour apporter un support mais sensible aux charges de cavalerie)
Infanteries : 200 écus (permet à une armée de se battre sur la durée, en particulier les infanteries lourdes qui peuvent encaisser longtemps avant de céder)
Cavaleries : 300 écus (indispensables pour mettre en place des manœuvres tactiques mais nécessitent le soutien de l’infanterie en cas de combat prolongé).
Les levées peuvent se voir acheter les traits suivants (le premier trait coûte 50 écus, un second coûtera 100 écus supplémentaires - 2 traits maximum - il n'est possible d'acheter des traits à une levée que le tour de son recrutement): Pillards, Mur de lances, Lourds, Matériel de siège, Épées et boucliers, Pavois, Furtifs.
Au fil des combats, vos levées vont subir des pertes. Il n’est pas possible de combler les pertes d’une levée, il faudra forcément une nouvelle sauf si vos levées sont strictement identiques. Si vous décidez de démobiliser une levée, les effectifs qui la composent vont retourner dans leur région d’origine, emportant avec eux tous les traits que vous leur aurez achetés. Vous récupérerez de votre côté une partie votre investissement sous la forme d’écus, mais pas la totalité.
En dehors des levées, vous pourrez recruter les Grandes Compagnies de mercenaires qui sillonnent le royaume à la recherche d’un employeur. Les soldats qui composent ces bandes sont tous des vétérans de la guerre qui ont en plus réussi à survivre à la Peste Noire, autant dire qu’ils sont d’une toute autre catégorie que les levées. Leur liste et leur emplacement seront connus par tous les joueurs, ainsi qu’une approximation de leurs tarifs (demander au MJ en MP Discord). Les GC ont toutes un score de Réputation allant de Sans Vergogne à Vertueuse afin de signifier leur niveau de fiabilité. Des mercenaires Sans Vergogne ne seront pas forcément des traîtres récidivistes, mais ils seront beaucoup moins enclins à aller se faire trucider si leur adversaire allonge plus de monnaie que leur commanditaire. Malheureusement pour de nombreux nobles en quête de mercenaires, les plus efficaces sont souvent ceux qui ont réussi à louvoyer pour survivre toutes ces années et à se comporter de manière plus ou moins honnête et loyale. Les mercenaires disposent de traits spéciaux uniques que les levées ne peuvent pas avoir. Il faut annoncer sur le forum quand on recrute une GC.
Si une GC n’est pas engagée, elle continuera de marauder dans le royaume, pouvant accessoirement causer de gros soucis aux habitants locaux s’ils ne sont pas invités par la seigneurie locale à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.
Si l’attaque et le pillage des campagnes d’une région sont plutôt aisées, la prise d’une cité est une toute autre affaire. Les cités sont en effet fortifiées et disposent d’une garnison plus ou moins conséquente, d’autant plus que des levées peuvent y être placées afin de rendre sa prise encore plus difficile. Sans matériel de siège, il est virtuellement impossible de prendre cité par un assaut frontal à moins d’être en très large supériorité numérique - où alors avec un personnage infiltré pour ouvrir les portes pendant la nuit… De base, une cité peut tenir un siège d’un semestre (1 tours) avant de se rendre ce qui lui permet de potentiellement recevoir des renforts. Il est cependant possible d'altérer cette durée via des actions - sabotage par exemple.
Diplomatie et Actions:
La diplomatie entre les joueurs est libre et sans limite. Vous n’avez pas à m’inviter dans vos conversations Discord, mais si vous voulez être sûr que je comprenne tout ce qu’ils se passe, vous pouvez. Vous êtes libres de faire votre conversation en 100% RP ou pas, c’est vous qui voyez – même si c’est plus stylé en RP. Seules les déclarations diplomatiques sur le forum font loi, tout le reste n’a aucune valeur.
N’oubliez pas que vous êtes tenus par un code de l’honneur et que vous êtes tous des nobles. Brisez une alliance matrimoniale avec un voisin vous exposera aux insultes de tous et vous décrédibilisera aux yeux du royaume entier - faites donc preuve de prudence et d’inventivité si vous voulez être des raclures de bidets.
En dehors des précisions pour le volet militaire, le reste de vos actions est libre. Vous pouvez faire ce que vous voulez. Il est possible (et même conseillé) d’allouer des écus à une action pour augmenter ses chances de réussite ou la rendre plus grandiose. Vous êtes libres d’organiser tous les mariages, les foires, les tournois et les fêtes que vous souhaitez, ce qui aura des effets tant positifs que négatifs sur votre faction. La limite de ce qu’il est possible de faire est votre imagination.
Factions disponibles:
Domaine royal (rôle spécial - pas du tout orienté sur le blobage mais plutôt sur la diplomatie et la stabilité - restera PNJ tant qu’il n’y aura pas au moins 10 PJ) : Le roi de France Jean II dit “le Bon” est dans une position difficile. Bien qu’ayant été libéré des geôles anglaises à la suite du Traité de Brétigny, il doit livrer une rançon de 3 millions d'écus - soit deux années fiscales complètes du royaume - aux royaume d’Angleterre. Il a également perdu la suzeraineté sur la Guyenne, la Gascogne, Calais, le Poitou et plusieurs autres comtés. En échange, il a reçu la promesse du roi Édouard III d’Angleterre de renoncer à toutes ses prétentions sur la couronne de France ainsi que sur la Normandie, la Touraine, le Maine et l’Anjou. Le souverain anglais a également renoncé à sa suzeraineté sur la Bretagne et la Flandre, repassant cette dernière sous autorité française. Le conseiller de Jean II Bonabes IV de Rougé et de Derval a également été confié en tant qu’otage à Londres afin de garantir le paiement des indemnités. Victorieux pour certains de ses vassaux, signataire d’une paix honteuse pour d’autres, Jean II devra gérer en plus de l’animosité de certains les nombreuses grandes compagnies de mercenaires qui sillonnent la France en quête de butin maintenant que leurs services ne sont plus requis pour la guerre. Les séquelles de la Grande Peste Noire sont également encore visibles dans tout le royaume, et la crise économique guette tous les souverains irresponsables qui dilapident leur richesses en conflits inutiles…
Royaume d’Angleterre + Duché de Guyenne (faction non jouable par un joueur, n’interviendra jamais militairement directement dans la partie sauf si elle est attaquée directement par quelqu’un) : Grand gagnant du traité de Brétigny, le roi d’Angleterre Édouard III a largement agrandi le territoire sous son autorité en France. Il a cependant en échange dû renoncer à ses prétentions sur la couronne de France ainsi que le reste des terres des plantagenêts.Délaissant pour le moment les affaires continentales, il s’occupe de gérer l’Angleterre ainsi que les nombreux otages à sa cour qu’il doit bien traiter afin de garder la face, ce qui occasionne de grandes dépenses d’argent non-prévues...
Comté de Flandre : Récemment de retour sous l’escarcelle du roi de France, le comte Louis II est réputé pour ses talents diplomatiques et son opportunisme. Louvoyant entre les différents camps pendant la guerre de Cent Ans, il a également réussi à faire prospérer son domaine malgré la Peste Noire, notamment en s’éloignant de la tradition pro-française pour plutôt se mettre du côté de ses sujets et répondre à leur demandes - tout en sécurisant ses positions dans le comté de Nevers. Il a récemment fiancé sa fille unique Marguerite au duc de Bourgogne Philippe de Rouvres. Les opportunités pour le comte de Flandre sont nombreuses, mais il devra les saisir avec tact et opportunisme s' il veut continuer à prospérer… --> Endwars
Duché d’Orléans : A peine âgé de 16 ans, le jeune duché d’Orléans est dirigé par Philippe d’Orléans, frère du roi Jean II. Le duc a toujours soutenu son frère dans ses campagnes militaires contre les anglais, et il était présent à ses côtés lors de la tristement célèbre bataille de Poitiers. Fougueux et chevaleresque, le jeune duc de 24 ans fait également partie des otages à la cour d’Angleterre. Son tempérament et le prestige qu’il dégage lui permettent d’avoir une captivité relativement confortable, d’autant plus qu’il s’est attiré l’admiration de Thomas, le jeune fils d’Edouard III. Absent de ses terres, la gestion du duché d’Orléans a été laissée au baron Mathieu de Melun, le principal conseiller du duc. --> Temud
Duché de Bourgogne : Puissant duché historique de France, la Bourgogne est actuellement dirigée par le jeune et maladif Philippe de Rouvres d’à peine 14 ans. Atteint de la peste, le jeune duc a laissé les rênes de son duché à ses différents conseillers et barons qui forment une sorte de conseil de régence temporaire. Si le duc venait à mourir, le duché reviendrait entre les mains de Marguerite de France, mère du comte Louis II de Flandre donc grand mère de sa fiancée du duc mais également sa grande tante.
Duché de Bourbon : Traditionnellement fidèle au pouvoir royal, le duché de Bourbon est dirigé par l’intrépide Louis II de Bourbon, grand Chambrier de France. Surnommé “le Bon Duc”, Louis II est un modèle de parangon et de chevalerie. Principal négociateur du traité de Brétigny, il s’est lui-même désigné comme otage à la cour d’Edouard III afin de permettre le retour de Jean II sur le continent. Il a laissé la gestion de son duché pendant son absence à sa mère Isabelle de Valois, qui administre ses terres avec efficacité. --> Berlioz
Duché de Berry : Officiellement sous la suzeraineté de Jean de Berry, 3e fils du roi Jean II âgé de 20 ans, le duché est actuellement contrôlé par les barons en attendant le retour de leur prince otage à la cour d’Edouard III. Bien que jumelé au comté de Poitou qui est également une possession de Jean de Berry, le duché n’a plus aucun lien avec le comté depuis la signature du traité de Brétigny.
Comté de Poitou : Normalement également sous la suzeraineté de Jean de Berry, le comté de Poitou est réellement dirigé par Gilbert de Poitiers, le plus puissant baron de la province. Fidèle soutien du roi Edouard III, il a été récompensé par la direction de-facto du comté. --> Aethwulf
Comté d’Auvergne : Possession de la reine de France Jeanne, le comté est depuis son mariage avec Jean II sous la direction réelle du dauphin d’Auvergne Béraud III. Relativement puissant, le comté d’Auvergne est situé au carrefour des conflits et des aires d’influences, ce qui lui apporte autant d’opportunités que de dangers potentiels.
Duché de Gascogne : Jusqu’à peu sous la suzeraineté directe du roi Edouard III, la Gascogne a été élevée au rang de duché pour être confiée à son fil Édouard de Woodstock dit le “Prince Noir”. Combattant redouté notamment à cause de ses légendaires chevauchées qui ont dévasté les campagnes françaises, le duc de Gascogne est l’un des plus puissant vassal d’Angleterre. Héritier de la couronne anglaise, il est l’une des figures majeures de France. --> hgh
Comté de Provence : Récemment libéré de ses obligations envers le Saint Empire Romain Germanique, le comté de Provence fait partie des possessions de la reine de Naple Jeanne Ière. Puissant territoire du sud de la France, le comté de Provence est relativement autonome vis-à-vis de la couronne napolitaine et est beaucoup plus tourné vers ses voisins proches. Son intervention dans les affaires françaises pourrait changer les rapports de puissance établis. --> Silvio
Comté d’Anjou : Sous la suzeraineté de Louis Ier d’Anjou, le 2ème fils du roi Jean II, le comté d’Anjou est actuellement dirigé par Grégoire d’Angers qui assure la régence pendant que le comte est otage d’Edouard III à Londres. Cependant, Louis Ier d’Anjou a publiquement fait part de l’attirance mutuelle entre lui et la noble Marie de Blois la fille du Comte de Blois, ce qui fait craindre à son père et aux barons français qu’il brise la paix en trahissant son serment d’otage pour rejoindre sa dulcinée…
Comté du Maine : Également officiellement dans l’apanage de Louis Ier d’Anjou, le Maine est actuellement dirigé par Jacques de Vendôme qui assure la régence pendant la captivité du Comte.
Comté de Blois : Charles de Blois est Comte du même nom et officiellement Duc de Bretagne reconnu par le roi de France. En compétition avec Jean II de Montfort pour la suzeraineté sur les terres bretonnes, il n’a pour l’instant pas réussi à s’imposer, mais il compte bien sur l’abandon relatif du soutien anglais à son rival pour récupérer ce qui lui revient de droit !
Duché de Bretagne : Bien que théoriquement possession de Charles de Blois, la Bretagne est de facto sous le contrôle de Jean II de Montfort. Fervent soutien d’Edouard III, le duc de Bretagne non-officiel va devoir lutter pour garder ses possessions maintenant que le soutien anglais se fera moins présent suite à la signature du traité de Brétigny. --> Tonkar
Royaume de Navarre : Le roi Charles II dit “le Mauvais” de Navarre a bien profité des conflits en France pour sécuriser ses intérêts. A la base prétendant au trône de France, il a finalement renoncé - pour le moment - à ses prétentions en échange de la confirmation du trône de Navarre. Il a soutenu Etienne Marcel et sa révolte avant de les jeter en pâture aux troupes royales une fois ses affaires réglées, ce qui lui faut entre autres la réputation d’être un homme sournois et ambitieux. Bien que se tenant pour l’instant en périphérie des affaires françaises, Charles II de Navarre n’a pas caché sa convoitise du duché de Bourgogne et il n’attend que la mort du duc Philippe de Rouvres et de sa belle-mère pour revendiquer le titre. --> Kevin.A
Évêché de Reims : Lieu majeur de la royauté française, Reim est actuellement dirigée par Jean III de Craon, archevêque de Reims et Pair de France. Plutôt influent auprès du roi Jean II, l’archevêque se méfie des ambitions de ses voisins et il reste l’un des plus fidèle soutien du roi de France. --> Valtarius
Comté du Forez : Dirigé par le Comte Louis Ier de Forez, ce petit comté a durement souffert de la guerre et de la peste, et son souverain devra faire preuve d’ingéniosité et de diplomatie pour prospérer. --> Maraud
Comté de Valentinois : Le Comte Louis II de Valentinois est un homme criblé de dettes et harcelé par sa famille pour lui voler ses titres. Il a une revanche à prendre sur la vie, et il aura besoin de talent et de ténacité pour survivre !
Vicomté du Limousin : Dirigé par l’ambitieuse Jeanne de Penthièvre, l’épouse de Charles de Blois, le vicomté du Limousin a été transmis avec le traité de Brétigny sous la suzeraineté du roi Edouard III. C’est sous ses revendications que Charles de Blois est parti en guerre contre Jean de Montfort pour le trône de Bretagne. Son statut de vassal du roi d’Angleterre pourrait causer des problèmes dans le futur au vu de son mari qui est un fidèle soutien du roi de France.
Vicomté du Béarn : A la tête d’une dizaine de seigneuries, Gaston III de Foix-Béarn est un chevalier-poète aussi habile écrivain que tacticien. La Guerre de Cent Ans lui a apporté une place confortable, et il a adopté le surnom de Fébus après sa participation aux croisades de Prusse.
Grandes Compagnies au T0:
Dernière édition par labtecldlc le Ven 2 Juil - 9:07, édité 13 fois
Silvio007
Messages : 168 Date d'inscription : 30/05/2017 Age : 29
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 14 Juin - 21:18
Provence !
Endwars
Messages : 210 Date d'inscription : 27/12/2017 Age : 32
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 14 Juin - 21:23
Mon choix est annoncé
hgh23 Empereur du Sahara
Messages : 1066 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 14 Juin - 21:27
Duché de Gascogne !
Maraud
Messages : 349 Date d'inscription : 27/09/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 14 Juin - 21:33
Forez ta mère
Berlioz
Messages : 78 Date d'inscription : 10/02/2021
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 14 Juin - 21:54
Les Bourbon vaincront §
kevin13 La victoire jusqu'à Jérusalem !
Messages : 1913 Date d'inscription : 03/12/2011 Age : 30 Localisation : LYON ! (oui Lyon ^^)
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Mar 15 Juin - 14:54
Je prends le duché de Bretagne.
Kevin.A
Messages : 48 Date d'inscription : 16/09/2020
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Mar 15 Juin - 15:32
Navarre !
valtarius
Messages : 4 Date d'inscription : 24/02/2018
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Mar 15 Juin - 20:14
Je me lance a Reims
labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 21 Juin - 10:13
Annonce de sa Majesté Jean II de Valois, Roi de France et Duc de Normandie à l'attention de ses vassaux : A partir de ce jour et pour une durée de 6 mois, le Comte Louis Ier de Forez (Maraud) sera nommé Sergent Royal dans le cadre d'une mission qu'il accomplira pour la Couronne. Par cet acte, tout vassal du royaume de France qui s'en prendra directement militairement à ses terres sera considéré comme parjure et devra en répondre devant le roi.
Silvio007
Messages : 168 Date d'inscription : 30/05/2017 Age : 29
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Jeu 24 Juin - 11:49
Le Comté de Provence déclare recruter la Compagnie Noire, basée en Provence, pour une durée de deux tours.
Il déclare également prendre acte de la décision du Roi de France et félicite le comte Louis de Forez pour sa promotion.
labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Sam 26 Juin - 22:57
Le second semestre de l'année 1360 fut marqué par un fort mécontentement paysans dans plusieurs seigneuries de France qui dégénérèrent parfois en révoltes populaires. Le cas le plus marquant fut le soulèvement de Cherbourg entre le 4 et le 10 août. Agacé par la présence d'une troupe de soldats du roi Charles II de Navarre (Kevin.A) qui se servaient allègrement dans les différentes auberges de la région sans jamais régler leurs ardoises, une centaine de laboureurs prirent leurs fourches et leurs faux afin de s'occuper du problème. Six soldats furent lynchés aux pieds des murs de Cherbourg avant d'être pendus haut et court aux portes de la ville, déclenchant la colère des notables locaux. Alors que la grogne gagnait de plus en plus de vilains, le bourgmestre fit appel à l'armée qui stationnait non loin et qui était la cause des problèmes paysans. Les soldats du roi de Navarre firent une descente dans plusieurs villages de la région afin de mettre aux arrêts les supposés instigateurs du lynchage de leurs collègue. Sans même de procès, une trentaine d'hommes et de femmes furent placés au pilori pour une semaine avant d'être noyés dans la Manche, leur cadavre ensuite exposé en place publique. La grogne populaire avait été contenue pour l'instant, mais un fait fut cependant établi : la présence d'armées en maraude - et cela ne concernait pas seulement en Navarre - allait assurément poser problème avec les populations locales.
Un autre cas de révolte paysanne se produisit dans le Vicomté du Béarn à la mi-septembre. Pour des raisons mystérieuses, des centaines, voir des parfois des milliers de vilains se révoltèrent spontanément contre le pouvoir en place et entreprirent de tout brûler sur leurs routes - y compris des villages innocents... Après trois semaines de troubles ces derniers cessèrent subitement, ne laissant que plusieurs villages incendiés et plusieurs centaines de cadavres. Rapidement, les enquêteurs du Vicomté découvrir le pot-aux-roses : les paysans en colères étaient en réalités des pillards envoyés par le roi Charles II de Navarre pour razzier les villages frontaliers de la campagne de Pau ! Fou de rage, Gaston III "Fébus" de Foix-Béarn jura de se venger de cet affront et annonça publiquement au roi de Navarre qu'il n'en restera pas là. Accompagnant ses paroles, une missive fut envoyée à Jean II, suzerain de Gaston III, afin de lui demander de l'aide contre cette agression d'un royaume étranger. Reste à voir si le roi de France dépêchera des troupes aussi loin au sud, en risquant une guerre ouverte contre la Navarre...
Les tractations du roi Jean II :
Le roi de France se mit au travail à peine rentré à Paris. Pendant sa captivité, les choses ne sont pas allé en s'arranger dans le royaume, à commencer par les Grande Compagnies de mercenaires qui, faute d'employeur à cause de la paix de Brétigny, s'étaient disperser un peu partout dans le royaume à la recherche d'argent. Plus précisément, c'était la bande des Revenants de Caffa qui semait le désordre sur ses terres en extorquant leurs écus à ses sujets dans la région parisienne. Avec l'énorme rançon qu'il devait payer au roi d'Angleterre, Jean II ne pouvait pas se permettre de lever des troupes pour chasser les malfrats. Aussi décida-t-il de faire appel à son fidèle vassal le comte du Forez, Louis Ier de Forez (Maraud). Si le comte réussissait à s'occuper des mercenaires le roi le récompenserait en lui cédant en apanage la petite baronnie du Puy, trop excentrée de toute manière et difficilement gouvernable en ce moment par les agents royaux. Le comte du Forez s'exécuta prestement, et rassemblant une troupe d'un peu plus de 4 000 soldats dont 2 000 hommes d'armes. Faisant route vers Paris, le désormais Sergent Royal arriva en vue de la capitale au matin du 25 août. Après avoir rendu un hommage rapide à son suzerain dans la ville, il mena sa troupe à l'encontre des Revenants de Caffa en bordure de la Seine. Alignant ses hommes, le commandant de l'ost du Forez - un certain roturier du nom de Jacquouille la Fripouille réputé tant pour sa force que pour sa stupidité - ordonna la charge contre les près de 3 000 archers qui se trouvaient quatre cents mètres de là. La première ligne, composée de piétaille sans armure, reçue plusieurs volée dévastatrices et aurait sûrement cédée sans les encouragement de leur comte qui les poussait à avancer. Arrivés à quelques dizaines de mètres des mercenaires, la piétaille forezienne rompit les rangs afin de laisser charger l'infanterie menée par leur général qui avançait derrière elle sous le couvert de leurs propres archers. Une fois au corps à corps, les Revenants de Caffa se firent mettre en pièce avant de fuir en panique en traversant le fleuve. Les pertes furent notables parmi les rangs de Louis Ier, mais la victoire lui été acquise ! Les maraudeurs furent expulsés hors du Domaine Royal et les foreziens furent accueillis en héros par la populace parisienne. Le roi nomma officiellement son vassal baron du Puy, et ce dernier rentra finalement chez lui après une semaine de fêtes à Paris.
Peu après s'être occupé des mercenaires qui pillaient ses terres, le roi de France s'attela à rassembler des fonds pour payer la rançon de Brétigny. Approché par le comte de Flandre Louis II (Endwars) qui fit valoir à son suzerain ses prétentions sur le comté d'Artois, Jean II décida de lui céder ce titre en apanage en échange d'une très important somme d'argent qui servira à régler en partie ses problèmes financiers. Au matin du 2 septembre, le comte de Flandre pénétra avec une troupes de soldats conséquente dans la cité de Crécy afin d'y festoyer en compagnie des notables locaux tout en organiser moult foires et marchés pour ses nouveaux sujets.
La chute du Valentinois :
Le réveil du comte du Valentinois Louis II au matin du 3 septembre fut un des pire de sa vie de malheur. Alors qu'il prenait sa toilette, un de ses serviteurs se précipita dans sa chambre sans même frapper en hurlant "LA COMPAGNIE NOIRE ! LA COMPAGNIE NOIRE EST LA POUR NOUS ! ELLE A DÉJÀ COMMENCÉ A ENCERCLER LA CITÉ MON SEIGNEUR !" Et en effet comme pour confirmer les dires de l'homme paniqué, le tocsin de Valence se mit à sonner. Sous les ordres de Raimond de Forcalquier (Silvio) - régent de Provence au nom de la reine Jeanne de Naples - la Compagnie Noire accompagnée de 4 000 soldats provençaux était en train de déployer des tours et des béliers autour de la capitale du comté. Louis II rassembla ce qu'il avait de troupe en plus de la garnison de la cité et fit poster tout le monde sur les murailles. Au total, 10 000 assiégeants faisaient face à à peine 3 000 défenseurs bien équipés pour la plupart. En tant normal, ces derniers auraient eu une certes faible mais existante chance de résister, mais c'est la Compagnie Noire qu'ils avaient en face d'eux. Menées par leur légendaire Capitaine, les mercenaires lancèrent un assaut implacable sur la cité. Attaquant les murs en trois points différents en plus d'enfoncer la porte principale, les troupes d'élites engagées par la Provence écrasèrent les forces valentinoises en à peine deux heures. Sachant le combat perdu, le comte Louis II de Valentinois déposa les armes. Comble de l'humiliation, on lui apprit dans les jours qui suivirent la prise de sa capitale que son oncle, le baron de Gerbert de Vivarais avait ouvert les porte de la cité du même nom en se battant à peine contre les forces provençales venues l'assiéger. Comble de l'humiliation, Gerbert de Vivarais avait renié son serment envers Louis II et avait prêté allégeance à Raimond de Forcalquier. Assigné à résidence, le désormais ex-compte du Valentinois ne pouvait que se morfondre dans la dépression depuis sa chambre... Restait désormais à savoir comment allait réagir le roi de France face à cette nouvelle invasion des terres de l'un de ses vassaux par un royaume étranger.
La fourberie poitevine :
Les agressions sur le territoire des vassaux français ne s'arrêta pas à l'invasion provençale ou aux pillages navarrais. En effet le comté d'Anjou fut également victime d'une redoutable chevauchée qui traversa ses terres en à peine de 2 semaines du 22 au 29 octobre. Laissant derrière eux des centaines de morts et surtout des dizaines de bannières anglaises, tout laissait à croire que le roi Édouard III venait de relancer une de ses légendaires chevauchés qui mirent à feu et à sang les campagnes françaises pendant la guerre précédente. Cependant, ce dernier nia en bloc les accusations de Grégoire d'Angers en indiquant qu'il n'aurait aucun intérêt à agresser gratuitement l'Anjou alors que le comte Louis Ier d'Anjou se trouvait actuellement en tant qu'otage à Londres. La vérité vint rapidement à l'esprit du baron d'Angers : tout n'était qu'une grossière mascarade visant à brouiller les pistes. Rassemblant toutes les preuves à sa disposition, les agents angevins remontèrent la piste du responsable : ce n'était autre que Gilbert de Poitiers, le comte de-facto du Poitou et fervent soutien d'Édouard III ! Accusant publiquement le Poitou d'avoir brisé le traité de Brétigny, le rusé Grégoire d'Angers demanda des réparations financière importantes pour les préjudices occasionnés et mis donc de fait Gilbert de Poitou dans une position difficiles. Reste à voir comment va réagir Édouard III face au comportement de son vassal.
Autres informations :
Un miracle se produisit dans le duché de Bourgogne : le jeune duc Philippe de Rouvres guérit de la peste, et sa vie ne fut donc plus en danger ! Loué soit le Tout Puissant !
Plusieurs délégations diplomatiques furent envoyés à Avignon pour s'entretenir avec sa Sainteté le Pape Innocent VI.
Les rumeurs de cour racontèrent que des négociations eurent lieu à Londres au sujet de la libération anticipée de plusieurs otages sous certaines conditions restées mystérieuses.
Grandes Compagnies au T1:
Dernière édition par labtecldlc le Dim 27 Juin - 16:44, édité 1 fois
Aethwulf
Messages : 78 Date d'inscription : 19/12/2019
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Dim 27 Juin - 11:45
Notre comte Gilbert de Poitiers nie les accusations qui sont faites à notre encontre. L’Anjou ne cherche qu’à réduire sa détention. Nous Fidèles Vassaux du roi Édouard 3 n’avons strictement rien à voir avec ces pillages. Il est inconcevable que ces accusations en reste là. Nous réaffirmons à notre bon roi Édouard notre soutient et fidélité absolue !
labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Dim 27 Juin - 13:55
Édouard III, roi d'Angleterre et duc de Guyenne fait l'annonce suivant :
Nous ne cautionnons pas les attaques qui ont eut lieux contre le Comté d'Anjou ces dernières semaines. Une enquête interne aura lieu afin de démêler le vrai du faux dans cette affaire.
Jean II, roi de France fait l'annonce suivante :
Les agressions contre des vassaux du royaume ne peuvent rester impunies. Cependant, il convient à un bon souverain d'agir avec discernement et tempérance. Aussi, j'invite Raimond de Forcalquier a venir dans les plus brefs délais s'expliquer avec moi sur sa récente intervention au Valentinois. Concernant le roi de Navarre, il est sommé de réparer les dommages infligés dans le Béarn.
Aethwulf
Messages : 78 Date d'inscription : 19/12/2019
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Dim 27 Juin - 19:02
Comme déjà précisé précédemment nous n'avons rien à voir avec les exactions commises en Anjou. Nous exigeons la libération de notre amie Jeanne retenu dans le geôles d'Angers. Si cela n'est pas fait il devra y avoir réparations
labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Dim 27 Juin - 20:33
Message de la part de Grégoire d'Angers à l'intention de Gilbert de Poitiers :
Espèce de chien galeux, tu pilles mes terres et tu oses demander des réparations ? La catin que tu as envoyé pour m'espionner ne quittera pas les geôles d'Angers. Je suis certain qu'elle trouvera les lieux à sa convenance.
Silvio007
Messages : 168 Date d'inscription : 30/05/2017 Age : 29
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 28 Juin - 12:57
Le Comte Raymond de Forcalquier annonce avoir trouvé un accord avec le sublime Roi Jean II quant au léger consensus qui pouvait ternir le beau tableau de notre amitié.
Ainsi, Raymond rend hommage en tant que suzerain à Jean II pour les territoires de l'ex Valentinois. Le comté de Provence à proprement parler restera possession de la Reine Jeanne de Naples. Il s'engage aussi à offrir un joli cadeau au Roi de France pour sceller cette nouvelle amitié.
De plus, il enjoint vivement le Roi de Navarre à reconnaître ses torts dans cette affaire et à rapidement chercher à les corriger par la voie diplomatique. Le cas échéant, il se pourrait contraint de devoir intervenir pour aider son désormais suzerain.
labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 28 Juin - 15:50
Jean II, roi de France fait l'annonce suivante :
Le roi accepte l'hommage de Raimond de Forcalquier. Il lui confère également pour les 6 prochains mois le titre de Sergent Royal afin de lancer une expédition punitive contre le royaume de Navarre qui a eu l'audace d'agresser l'un des vassaux de France puis d'insulter sa Majesté en lui demander les terres du Béarn. Tout vassal du roi est invité à se joindre à l'expédition provençal si il le souhaite.
Maraud
Messages : 349 Date d'inscription : 27/09/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 28 Juin - 16:11
Le comte du Forez répondra à l'appel.
Endwars
Messages : 210 Date d'inscription : 27/12/2017 Age : 32
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Lun 28 Juin - 16:42
la Comté de Flandre annonce avoir recruté la Fraternité du Blé Ardent pour une durée d'un an. Le Comte annonce aussi apporter son soutien à son suzerain
Que Dieu nous garde et protège le Royaume
hgh23 Empereur du Sahara
Messages : 1066 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Jeu 1 Juil - 20:44
Edouard, Duc de Gascogne, annonce avoir recruté les Vendeurs du Dernier Sacrement pour une durée d'un an.
De même, il annonce être à la disposition de son père pour faire toute la lumière sur les évènements angevins de la saison passée. Justice sera rendue.
Kevin.A
Messages : 48 Date d'inscription : 16/09/2020
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Jeu 1 Juil - 21:27
Le royaume de Navarre paie pour les mercenaires bloedig bodendag
Kevin.A
Messages : 48 Date d'inscription : 16/09/2020
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Dim 4 Juil - 9:21
Le royaume de Navarre annonce qu'il répondra par le sang à toute tentative d'invasion de son royaume ! Si le roi de France veut Cependant venir discuter d'une issue non violente à ce conflit qu'il Vienne.
labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Mer 14 Juil - 19:09
Malgré les molles tentatives des rois de France et d'Angleterre pour apaiser la situation entre l'Anjou et le Poitou (Aethwulf), les tensions s'aggravèrent entre les deux entités en ce début d'année 1361. Décidé à libérer son agente entre les mains de Grégoire d'Angers, Gilbert de Poitiers rassembla l'ost poitevin et réussit à aligner 12 000 soldats dont la moitié formés et équipés convenablement. En face, le régent d'Anjou ne se laissa pas démonter et aligna de son côté 10 000 soldats. Se retrouvant au matin du 14 avril à la frontière entre leurs deux territoires, les deux armées se firent face. Sur le papier, rien ne pouvait prédire qui avait l'avantage. C'était cependant sans compté sur la fougue de Gilbert de Poitiers qui menait personnellement ses troupes. Au cris de "POUR JEANNE LA SOUILLONNE !", il s'élança à la tête de sa cavalerie en direction de celle angevine, bientôt suivi par le reste de son armée. Le clash s'engagea entre les deux cavalerie tandis que les piétons chargeaient sous une pluie de flèches. Enfonçant totalement leurs adversaires les chevaliers du Poitou permirent au reste de la cavalerie d'encercler rapidement l'infanterie angevine, d'autant plus que Bernard de Fermaux - le commandant des angevins - venait de périr d'une flèche dans la tête. Menaçant de céder à tout moment, les forces angevines furent sur le point de perdre espoir quand tout d'un coup leur salut se fit apercevoir en provenance du nord-ouest ! A l'horizon, 8 000 soldats bretons (Tonkar) approchaient au pas de charge sur les lignes arrières des poitevins ! Menée par le chien de guerre de Jean II de Montfort Grégoire "l'Horrible", l'infanterie bretonne menaçait d'encercler l'encerclement de Gilbert de Poitiers. Comprenant le danger, ce dernier fit dérouter sa cavalerie afin de faire faces à ces nouveaux opposants - majoritairement des paysans à pied, laissant de ce fait la possibilité aux angevins de respirer et de se regrouper. Le massacre était terrible et même si chaque cavaliers poitevin emporta avec lui dans la tombe au moins trois adversaire, le déséquilibre des forces était trop grand. Blessé à l'épaule après un duel court mais intense contre le terrible commandant breton, Gilbert de Poitiers sonna la retraite pour son armée en direction de sa capitale. Par cette attaque surprise de la Bretagne, l'Anjou était victorieux dans cette bataille !
Ne souhaitant pas s'arrêter là, l'ost breton décida de poursuivre en territoire poitevin et mit le siège aux pieds de la cité fortifiée de Montaigu. Ils croisèrent d'ailleurs sur la route les Vendeurs du Dernier Sacrement sous contrat avec le Duché de Gascogne (hgh) qui leur intimèrent de ne pas assiéger les villes poitevines au nom de leur maître, ce que les bretons ignorèrent copieusement sans subir pour autant de répercussion de la part des mercenaires. Les troupes angevines de leur côté se contentèrent de copieusement piller la campagne poitevine avant de rentrer en Anjou les bras chargés du butin de leurs rapines.
L'expédition punitive contre la Navarre :
Deux groupes principaux se formèrent afin de répondre à l'appel du roi de France contre le royaume de Navarre (Kevin.A) : un premier à l'initiative du Comté de Provence (Silvio) dont les troupes furent rejointes par l'ost du Comté de Forez (Maraud), et un second sous le commandement du Comté de Flandres (Endwars) suivit - de loin et sans jamais s'approcher à plus de 5 lieux - d'un petit ost de l’Évêché de Reims (Valtarius). Accompagné de la Fraternité du Blé Ardent, l'armée de Flandre fit route vers la cité d'Évreux afin d'y mettre le siège. Là bas se trouvait en plus de la garnison de la ville 5000 soldats dirigés par Pierre de Cherbourg ainsi que les
2000 mercenaires des Bloedig Goedendag qui furent recrutés pour l'occasion. En face, l'armée de Flandre alignait 10 000 soldats équipés de matériel de siège afin de prendre d'assaut la ville. Prenant place autour de la ville; le comte de Flandre fit monter sa tente sur une petit colline à quelques centaines de mètre de la cité. Peu fortifiée, il aurait pu lancée un assaut contre la cité si elle n'était pas aussi lourdement défendue, aussi se prépara-t-il pour un long siège à venir. Ne prenant pas part à ce dernier - alors qu'ils auraient sûrement pu faire la différence - les soldats rémois mirent la campagnes d'Évreux à feu et à sang.
C'est au sud en effet que se joua l'unique bataille de cette guerre. A la tête d'une immense armée composée de plus de 20 000 soldats en comptant tous les membres de son expédition, le commandant provençal Béranger de Gardanne parti en direction de Pampelune la capitale du royaume de Navarre. Traversant pour ça les terres du Duché de Gascogne (hgh), ordre fut donné aux provençaux de ne pas se nourrir sur le dos des populations locales - des provisions ayant été prévues à cette effet. Concernant les foreziens par contre, les consignes furent toutes autres et l'armée menée par Jacquouille la Fripouille - le commandant du Forez pour rappel - ne se priva de se servir. Enrageant depuis sa cité de Tarbes, Édouard de Woodstock ne pouvait cependant pas engager ses troupes pour punir ces marauds (lol jeu de mot) qui souillaient ses terres du fait de leur trop grosse supériorité numérique. Mais sa vengeance ne tarderait pas à venir, il le jura devant Dieu...
Faisant jonction avec l'armée du légendaire "Fébus" - le vicomte du Béarn - l'expédition provençale fit rapidement route vers Pampelune. Le 24 mai, ce furent donc près de 27 000 soldats qui mirent le siège à la capitale navarraise qui ne comptait que 7 000 défenseurs menés en personne par Charles II de Navarre. Sachant qu'il se battaient à 1 contre 4, les navarrais se seraient sûrement rendus sans la présence de leur souverain. Sous l'impulsion de la Compagnie Noire, l'assaut fut lancé contre les murs de la cité. Attaquant de tous les côtés à la fois, les assaillants mettaient une pressions constante sur les défenseurs qui pour autant ne se laissaient pas faire. Composés de troupes bien équipées et entraînées, l'ost du roi Charles II luttait vaillamment pour chaque mètre de terrain, et ce n'est qu'au bout de plusieurs jours d'intenses combat qu'il céda finalement. Retranché dans son palais avec ses derniers soldats, Charles II déposé les armes après que le Capitaine - le chef de la Compagne Noire - ne lui mette son épée sous la gorge. La bataille n'était cependant pas terminée pour l'expédition provençale...
En effet, profitant du chaos de la bataille, Édouard de Woodstock avait mené son armée stationnée à Tarbes dans les traces des ennemis de la Navarre. Attendant son heure, il lança la charge au moment où les victorieux célébraient leurs triomphe dans les faubourgs de Pampelune en pleine nuit ! Visant en priorité les troupes du Forez, les gascons massacrèrent sans état d'âme des milliers de soldats avant d'être repoussés. Dans ce carnage infernale, on retrouva la dépouille au petit matin de Béranger de Gardanne pendu nu à un arbre. Le pauvre avait été surpris alors qu'il passait du bon temps en compagnie d'une femme de faible vertu dans l'un des bordels de Pampelune...
Le crépuscule bourguignon :
Fraîchement guéri miraculeusement de la peste, le jeune duc de Bourgogne se promenait avec ses serviteurs dans le parc de son palais de Dijon. Alors qu'il courrait après son chien de compagnie Joseph, l'animal tourna subitement et s'engouffra sous une porte de grange. Poursuivant la bête en faisant fis de ses serviteurs, le duc s'engouffra à son tour dans le mince interstice qui permettait de rentrer dans le bâtiment.
"Joseph ! Où es-tu mon chien ? Au pied !" appela le jeune noble. Clic, clic "Joseph ? Mais monsieur, qui êtes vous ? Où est mon chien ? Arrêtez ne me touchait pa..." Slash ! Poum.
Alarmé par l'absence de retour de leur maîtres, les serviteurs du duc pénétrèrent finalement au bout de quelques minutes dans la grange. Ils trouvèrent son corps encore chaud au sol, dans une mare de sang...
L'annonce de l'assassinat du duc de Bourgogne fut un choc pour toute la noblesse du royaume. Sans héritier direct, le titre de Duc de Bourgogne revint au roi Jean II tandis que les terres de Bourgogne finirent entre les mains de Marguerite de France, la mère du Comte de Flandre (Endwars).
Autres informations :
Plusieurs navires quittèrent Douvres en direction de la côte normande : on raconta que des otages français à Londres étaient à l'intérieur...
Les Grandes Compagnies profitèrent des troubles dans le royaume pour s'adonner à leur activité favorite : piller ! Partout dans les zones non-protégées le chaos règne !
Les cadavres attirent la vermine, et avec vient le fléau de Dieu...
Messages : 1066 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27
Sujet: Re: [Rififi 9] Du Rififi à Brétigny ! Mar 20 Juil - 16:13
Edouard de Woodstock, Prince de Galles et d'Aquitaine, comte du Chester, duc de Gascogne et de Cornouailles, réclame explications et réparations quant aux pillages perpétrés par les bandes armées des vassaux du Roi de France, les comtes de Provence et du Forez, sur ses terres. S'il a en partie châtié lui-même les fauteurs de troubles, que faisaient ces troupes sur le territoire d'un vassal d'Angleterre ?