Du rififi en Mer Egée

La lâcheté semble être le signe de certaines cités. Non-content de m'attaquer sans raison valable, voilà qu'on nous menace lors d'une négociation de paix. Nous rappelons que si la cité de Thèbes n'est pas la plus puissante militairement parlant, nous sommes entourés d'alliés nombreux. Que Larissa réfléchisse à deux fois avant de se lancer dans une folle aventure tandis que les barbares nous guettes.

La paix suivante a été trouvée entre les Ligues Achéenne et Béotienne :

- La Ligue Achéenne reconnaît le transfert de la cité de Platées à la Ligue Béotienne, à la condition que les citoyens Platéens soient autorisés à quitter la cité s'ils le désirent.
- Chalcis versera une compensation de 5 talents à Thèbes.
- Athènes cède sa carrière de marbre à Thèbes pour cinq ans.
- Athènes enverra une statue d'Athéna au temple de Delphes.
- Un pacte de non agression de deux ans (4 tours) est signé entre nos factions.

Par ailleurs, Athènes présente ses excuses pour avoir laisser la colère prendre le pas sur la sagesse face aux actes de Thèbes et pour avoir agi inconsidérément.

La ligue Béotienne signe la paix et espère que la guerre ne se fera plus entre nos belles citées avant longtemps.

Athènes espère que Thèbes sera ravagée par la peste.

La Ligue du Péloponnèse est heureuse de voir que les Athéniens ont choisi de reconnaître la volonté du peuple de Patras. Nous signons donc la paix.

Face aux troubles que connaît de manière récurrente le monde grec, Argos et Sparte ont plus que jamais conscience de l'importance d'avoir des amis solides. Ainsi, après avoir victorieusement mené campagne, aux côtés de leurs alliés des Ligues du Péloponnèse et Béotienne, les deux Cités ont décidé de s'associer dans une déclaration mutuelle d'amitié vouée à préserver la paix et l'indépendance des Cités grecques.

Carte:

Annonces générales :
Thèbes unifie les cités mineurs sous son influence et nomment cette fusion "Béoties". Le géant Perse endormi commence à se réveiller, les cités ioniennes tremblent. La ligue du Péloponnèse s'agrandie encore et devient la plus puissante et stable alliance du monde grec. Le Royaume de Macédoine s'étend, et rayonne. Heraklion rules the waves.

Côte ionienne :
Sur la côte ionienne, la guerre s'abat sur plusieurs cités ! Plusieurs cités côtières ont été la cible d'attaques pirates, Mytilène en première ligne ! La plus grande cité de la région n'étant en effet pas assez protégée, elle a subit de plein fouet les pillages des forbans. La flotte de sécurité menée par Heraklion a réussi à mettre, un peu tard, les pirates en fuite.
La Perse de son côté commence à bouger. Plusieurs cités grecques ont été contacté par des émissaires du Roi des rois afin de payer un tribut pour leur "protection". La majorité ont refusé, confiante en la protection de l'Hyperligue, mais les citoyens tremblent !

Thrace :
En Thrace, c'est la GUERE ! Une armée coalisée de byzantins et d'athéniens s'est portée à la rencontre des pillards thrace qui ont ravagé Byzance en début d'année. La bataille s'est engagée dans la campagne bizantine. Les lignes byzantines ont mené la charge sur les barbares, pendant que la cavalerie mercenaire athénienne chargeait les archers ennemis par derrière. L'avantage était clairement pour les grecs, qui finirent par mettre en déroute leurs adversaires en quelques heures. Le bilan des pertes est modéré pour les coalisés, très lourd pour thraces.

Macédoine et Illyrie :
L'armée macédonienne, sous le commandement du général Léonnatos de Pella, s'est enfin mise en marche après des mois de formation. La cible des ambitions macédoniennes fut la cité illyrienne de Tricca, proche des frontières macédoniennes. La bataille fut courte, la différences entre les deux armée étant conséquente. Après quelques affrontements, les macédoniens ont en effet écrasé les illyriens qui se sont rapidement rendus. Après s'être assurée de la signature d'un traité de paix à son avantage et du versement d'un tribut biannuel, l'armée royale est rentrée chez elle, ses coffres pleins des richesses de Tricca.

Thessalie :
Rien à signaler d'importance en Thessalie, à part la continuité de la politique d'intégration culturelle de Larissa, qui devient la ville la plus cosmopolyte de Grèce, avec l'émergence d'un début de culture greco-macédonienne.

Mer Egée :
Heraklion, avec l'aide de ses alliés, a réussi à former la flotte la plus puissante de Grèce. Grâce à elle, la piraterie a été éradiqué du sud de la mer Egée, permettant le passage sécurisé des flottes marchandes dans la région.

Béotie et Attique :
Après la bataille de Platée et le pillage de d'Athènes, cette dernière accepta la paix proposée par ses ennemis, laissant la ville de Platée aux mains des thébains et versant une somme en argent en tant que réparations de guerre. Malheureusement pour Béoties - le nouveau nom de Thèbes -, la paix fut de courte durée. En effet, à peine quelques semaines après la signature du traité, une puissante armée thessalienne en provenance de Larissa fut aperçu pénétrant en terres béotiennes. Rassemblant ce qui lui restait de soldats, les béotiens se portèrent à la rencontre de leurs nouveaux ennemis, sans grand espoirs. Leur résistance fut héroïque, mais la différence de nombre entre les deux armée était trop importante. Les béotiens se battaient pour chaque mètre de terre, mais finirent inévitablement par périrent. La ville fut pillée par les féroces théssaliens, les femmes violées et réduites en esclavages, les hommes massacrés et les enfants jetés depuis les falaises. Les dirigeants béotiens furent pour la plupart capturés et eux-aussi réduits en esclavage. Quand les derniers soldats furent parties, il ne restait de l'ancienne glorieuse cité de Béoties qu'une ville en ruine, peuplée par des survivants qui s'étaient cachés ou qui s'étaient enfuis dans la campagne en voyant les thessaliens arriver. En apprenant le sort de son allié, la cité de Delphes s'est jeté sous la protection du bouclier spartiate en ré-intégrant la ligue du Péloponnèse qu'elle avait quitté l'année précédente, rapidement suivit par Dodone qui craignait aussi pour sa sécurité.

Péloponnèse :
Le Péloponnèse est calme. La ligue du même nom, sous la direction avisée de Sparte, s'agrandie. La région est prospère, le peuple est heureux.

Pendant la bataille de Thèbes aux alentours du rempart du palais.
Un soldat thébain patrouille en attendant de voir l'assaut Thessaliens. Un grappin jaillit devant lui et s'accrocha à la muraille, il se pencha pour voir l'ampleur de l'assaut quand plusieurs dizaines de grappins furent lancés et s'accrochèrent au mur.

"On est sous attaqué allumé le signal !!"

Le soldat se précipita vers la tour la plus proche et fut surpris pas des hommes de Larissa qui l'attendaient. Il parvint à esquiver l'attaque et à grimper sur l'échelle.
Une fois en haut il se saisit d'une torche pour allumer le feu d'alarme quand soudain le chef de l'armée Thessalienne apparut devant lui. Il jeta sa torche dans l'huile et dit:

"Maintenant toute la ligue du Péloponnèse sait que vous êtes ici !"

Le guerrier Thessalien esquissa un grand sourire et d'une voix grave et rauque dit simplement:

"Parfait !"

Larissa est consciente qu'une guerre rallongée ne serait pas profitable pour aucun Grec, c'est pourquoi nous proposons une paix rapide.
Les clauses sont les suivantes et concernent les Cités de la ligue Béotienne et Sparte d'un coté et les cités de Byzance d’Halicarnasse et de Larissa de l'autre coté, nous invitons par ailleurs toutes les cités à signer ce traité pour garantir certaines de ces clauses.
Les termes proposés sont les suivants:

- La Ligue Béotienne reconnaît le transfert de la cité de Platées à la Ligue Achéenne, à la condition que les citoyens Platéens soient autorisés à quitter la cité s'ils le désirent.
- Thèbes, nouvellement appelée Béotie, versera une compensation de 5 talents à Chalcis.
- Thèbes rend la carrière marbre à Athènes immédiatement.
- Delphes enverra la statue d'Athèna à Larissa.
- Le pacte de non agression fait entre les ligues béotiennes et achéennes est renouvelé pour 2 ans à compter de ce jour.
-Le traité entre Sparte et la ligue Achéenne reste inchangé.
- La cité de Delphes est officiellement membre de la ligue de Péloponnèse.
- Dodonne se retire de la ligue du Péloponnèse et n'intègrera aucune ligue durant toute la durée de la guerre contre la perse, elle jouira d'un statut de protection conjointe des ligues Achéennes, du Péloponnèse et Macédonienne.
- Un cessez le feu prend effet des à présent sur toutes les cités Grecques le temps d'affronter la menace Perse.
- Un pacte de non agression prend effet entre les cités Grecques durant toute la durée de la guerre qui se profile avec la Perse.

Les termes de ce traité sont ouvert à la discussion mais ces clauses semblent être une bonne base pour commencer à parler de paix.

Les stratèges de Dodone et Delphes sont outrés de retrouver leurs cités dans un traité de paix concernant une guerre dont elles ne font pas partie. Elles n'ont pas besoin de l'aval de Larissa quant à leur appartenance à la ligue du Péloponnèse, et Dodone ne compte pas quitter la ligue.

Le roi Alexandre Ier de Macédoine se félicite de la campagne victorieuse contre Tricca.

Il félicite en outre son alliée, la cité de Larissa, pour son assaut victorieux contre Thèbes/Béotie. Il appuie désormais le traité de paix proposé par Larissa, précisant que le Royaume de Macédoine s'engagerait à son tour dans le conflit pour défendre la Thessalie si cette guerre se poursuivait.

Aux stratèges de Dodone et de Delphes, il envoya le message suivant :

"Des messagers spartiates sont d'ores et déjà venu à Pella menacer la Macédoine, disant que l'ensemble des cités de la Ligue du Péloponnèse, incluant donc Dodone et Delphes, obéissaient aux ordres du roi de Sparte, et que l'ensemble de cette Ligue partirait en guerre contre Larissa et contre quiconque la défendrait.

Les cités de Dodone et de Delphes sont donc loin d'être neutres dans cette histoire, et si elles n'ont pas encore été mises au courant par le roi de Sparte de leur engagement à ses côtés dans la guerre, alors elles auraient tout intérêt à aller rapidement lui demander des comptes, car il nous paraît inquiétant que les lointains Macédoniens soient informés de la participation de Dodone et de Delphes au conflit avant même que ces dernières ne soient au courant."

Les barbares Macédoniens sont ridicules et, en tentant de semer la discorde entre les amies et membres de la Ligue du Péloponnèse, ils ne font rien de moins que la démonstration de leurs intentions belliqueuses. Voyez, Grecs de toutes les cités, la menace que la Macédoine et ses affidés font peser sur l'unité du monde grec alors que la Perse n'a pas été aussi menaçante depuis des années. Voyez comment ils ont "défendu" les intérêts des Grecs, en se ruant sur les Thébains, en se parjurant devant les dieux et les hommes, au lieu de libérer le peuple d'Halicarnasse, soumis au tyran Perse. Voyez comment ils pensent s'arroger le droit de pouvoir décider de nos destinées, poussant même le vice jusqu'à exiger que la Ligue du Péloponnèse abandonne certaines de ses membres au nom de leur soif de pouvoir.

Frères de Dodone, de Delphes et de Thèbes, sachez que Sparte ne vous forcera jamais à abdiquer votre liberté face aux barbares et à leurs alliés. Même si ceux-ci sont incapables de comprendre ce terme, préférant piller, brûler et réduire en esclavage les peuples de Thèbes et de Tricca. Que ces deux exemples marquent, aux yeux de tous et à jamais, la perfidie thessalienne et macédonienne. Nous espérons que, de toutes leurs forces, les cités de la Ligue du Péloponnèse lutteront pour que jamais pareils massacres ne se reproduise.

Par ailleurs, nous nous demandons s'il est véritablement souhaité que nous répondions au traité inégal transmis par les émissaires de Larissa. Il est inconcevable que nous excluions une cité amie de notre protection, d'autant plus pour la mettre sous celle de la puissance la plus menaçante pour sa sécurité. De même, nous ne reconnaissons pas à Larissa et Pella le fait de s'autoproclamer défenseuses de la paix en Grèce, alors même que ce sont elles qui ont porté le fer dans ses entrailles. Revenez avec une proposition acceptable, et nous pourrons discuter. Sinon, ne revenez pas.

Les belliqueux Spartiates sont ridicules. Nous ne nous sommes pas parjurés en faisant à la guerre à Thèbes, nous n'avons même pas été invité à la table des négociations, alors que nous avons formulé une déclaration de guerre en bonne et due forme. Quand à la menace que nous sommes sensés représenté nous Thessaliens et Macédoniens, je me ris de ces accusations venant d'une cité qui a été la plus dangereuse pour le monde libre grecque. Sparte nous accuse de semer le trouble en Grèce mais nous n'avons pas asservi Corinthe par la force, ni porter la guerre à Patras. Nous n'avons pas forcé les membres de notre ligue à nous fournir des hommes pour nos armées, nous n'avons pas besoin de ça. Vous me mettez hors de moi quand vous dites que nous poussons le VICE en EXIGEANT qu'une cité quitte votre ligue alors que vous étiez en guerre il n'y a même pas un an pour que Patras quitte la ligue Achéenne et rejoigne la ligue du Péloponèse.

Vous parlez de garantir la liberté mais êtes vous suffisamment vertueux pour parler de ça ? Vous nous parlez des exemples que sont Tricca et Thèbes, mais nous vous rétorquons que Corinthe et Patras sont le fait d'une seule et même cité, Sparte. Le massacre des Thébains était mérité, qui se frotte aux puissants s'y pique. Vous pouvez appelez vos alliés à l'aide dans cette guerre mais cela ne me semble pas de bonne augure pour parler de paix d'autant plus que vous n'avez pas l'air de savoir lire une offre de paix correctement.

Pour répondre à vos interrogations sur le traité de paix, oui il est désirable que vous nous proposiez une paix, c'est là tout l’intérêt de passer par la diplomatie. Quant à soustraire Dodonne de votre protection, je crains que vous ne sachiez lire le Grec car il est clairement établi qu'elle sort de votre ligue tout en restant sous la protection conjointe de plusieurs ligues dont la votre.

C'est la dernière fois que je vous autorise à manquer de respect envers les membres de la ligue Macédonienne. Vous nous accusez de porter le fer dans les entrailles de la Grèce mais vous êtes incapable de voir que vous avez fait pareil pendant plus d'un an, en enchaînant la soumission de Corinthe et l'assaut de Patras pour parvenir à une paix avec la ligue Achéenne assaillit de toute part.

Puisque vous vous estimez si clairvoyant je ne comprend pas pourquoi vous ne vous occupez pas des perses, où que vous ne puissiez pas mettre de cotés vos plus bas instinct de bête sauvage ravagée par la rage pour qu'on s'occupe d'un ennemi qui menace autant que vous le monde Grec.


Je suis venu vous parler en paix mais manquez encore une fois de respect pour les négociations et je reviendrai en guerre.

Nous ne négocions pas avec les chiens.

Nous avons laisser trop longtemps les loups dans la bergerie, il est temps que les chiens de garde fassent leur travail.

CLASSEMENTS GENERAUX (tops 4):

Classement Militaire :
1) Pella
2) Sparte & Athènes & Larissa
3) Byzance
4) Argos

Classement Economique :
1) Pella
2) Mytilène
3) Hereklion
4) Halicarnasse

Classment de swag (le prestige pour les incultes) :
1) Sparte
2) Larissa
3) Pella
4) Heraklion & Athènes

STATS ENVOYES, ACTIONS POUR LE MARDI 19/02/2019 à 18h !!!!!

Après avoir longuement discuté avec sa population et les diplomates étrangers, Dodone annonce quitter la Ligue du Péloponnèse pour rejoindre l'Hyperligue de Délos sous l'égide de la sous-ligue Macédonienne, entité la plus à même d'assurer sa protection.

Athènes applaudit la décision sage et clairvoyante de la cité de Dodone. Cela fait un point litigieux à retirer des conditions du traité de paix entre Larissa, Sparte et ce qui reste de Thèbes.

La cité de Dodone est libre de ses choix, si elle estime que sa sécurité sera mieux assurée par la ligue Macédonienne, parjure, nous n'avons nulle raison de nous y opposer. La ligue du Péloponnèse n'oblige pas ses membres à se soumettre et à lui verser un tribut, contrairement à Pella. Cependant, nous ne pouvons qu'espérer que Dodone ne prévoit pas d'actions hostiles à la Ligue du Péloponnèse et que sa volonté de rejoindre l'Hyperligue n'est motivée par rien d'autre que la paix. Dans le cas où une position de neutralité ne serait pas adoptée, nous n'aurions d'autre choix que de rompre avec notre mansuétude habituelle.

Par ailleurs, nous nous amusons du fait qu'Athènes imagine que Dodone ait pu être un point litigieux majeur dans l'affaire béotienne. La seule question d'importance est la lâche attaque de Larissa, allant à l'encontre des lois des dieux et des hommes, contre Thèbes. Ceci alors que la Grèce est menacée par les Perses.

Après avoir pris conseil et écouté, nous formulons la proposition de paix suivante. Une paix sera signée entre la Confédération Béotienne, Sparte, et l'ensemble des cités de l'hyperligue. Ceci pour ramener la paix en Grèce et permettre une organisation commune face à la menace Perse. Larissa dédommagera Thèbes de 20 talents pour le préjudice subit. Thèbes restituera à Athènes la cité de Platées. Une alliance defensive sera passée entre Sparte, Larissa et Pella, pour que jamais la guerre ne soit plus portée en Grèce.
Dans le cas où vous refuseriez, que le monde entier sache que ce ne seront pas les Spartiates qui auront porté la guerre sur le sol grec.

...

Dans le même temps, les rois de Sparte rappellent aux cités de la Ligue du Péloponnèse que la solidarité est plus que jamais nécessaire pour préserver nos cités. Sachez que les Lacédémoniens feront tout pour assurer votre sécurité contre les dangers menaçant les Grecs.

Le gouvernement de Corinthe dénonce les tentatives d'ingérences athéniennes dans les relations entre les différents membres de la Ligue du Péloponnèse. La loyauté de Corinthe ne s'achète pas, bande de chiens !

Voici donc le vrai visage athénien. Bafouant tous les traités contractés avec la Ligue du Péloponnèse, elle a entrepris - encore une fois, malheureusement - de déstabiliser la Ligue du Péloponnèse avec une action hostile. Heureusement, les fiers Corinthiens ont fait la preuve de leur sens de l'honneur en envoyant paître les émissaires athéniens et en dénonçant leurs manoeuvres. Voici toute l'importance qu'accorde Athènes à la paix, à l'instar de Pella et de Larissa. Nous en appelons aux autres membres de l'alliance du Péloponnèse, constatez les manoeuvres de nos ennemis, dénoncez-les aux yeux du monde et, nous vous en supplions, aidez-nous à préserver l'indépendance des cités grecques.

Nous en appelons aussi aux cités membres de l'Hyperligue, et notamment des Ligues Achéenes et Macédoniennes. Voilà comment vos "leaders" oeuvrent à préserver la paix. Désolidarisez-vous d'eux et refusez de les suivre dans leur folle entreprise. Convainquez-les d'accepter notre proposition de paix, juste, ou du moins, ne les laissez pas vous entraîner dans la toile mortelle qu'ils tissent pour la Grèce.

L'offre Spartiate témoigne de trois choses. Premièrement le manque de respect envers les Thessaliens, ensuite le manque de clairvoyance sur la situation actuelle de la guerre et enfin la lâcheté flagrante de Sparte quand il disait il y a quelque jours encore qu'il ne négociait pas avec les chiens et qu'aujourd'hui il propose une paix. Revoyez vos exigences à la baisse, et peut être votre courage à la hausse, et nous parlerons peut être avec vous.

A Corinthe nous dirons simplement que visiblement la loyauté de Corinthe ne s'achète pas elle s'acquiert à la pointe des lances spartiates.

Nous, Béoties et le reste de la fédération Béotienne, déclarons dissoudre la ligue Béotienne. Si nous avions réussi à repousser diverses forces en même temps, nous étions trop affaiblis pour nous défendre contre des perfides se disant grecs. Suite à l'attaque des barbares de Thessalie, qui nous ont agressé en traître, nous décidons de nous rallier à la ligue du Péloponnèse en tant que cité à part entière et espérons y trouver le soutien nécessaire pour rester en paix.

Les cités de la Ligue ionienne, représentés par Milet depuis la perte d'Halicarnasse, adresse ce discours pendant le rassemblement générale du collège de l'Hyperligue :

Mes amis, les cités ioniennes vous appellent à l'aide mais personne ne répond ! Qu'en est-il de notre alliance visant à protéger la Grèce contre les attaques perses ? La cité d'Halicarnasse a été envahi il y a maintenant plus d'un an, et personne n'a bougé ! Maintenant, Xerxès nous menace directement en exigeant un tribut, et encore une fois personne ne bouge ! Faut-il que les mèdes arrivent à Byzance pour qu'enfin la Grèce se rendent compte du danger ? Si il n'y a pas d'actions engagées par nos alliés, nous nous verrons contraints de quitter l'Hyperligue et de nous défendre par nous-même en prenant les décisions qui s'imposent.

La cité d'Argos annonce rejoindre la Ligue du Péloponnèse suite à la dissolution de la Ligue béotienne.