Du rififi en Mer Egée

Les membres de la Ligue du Péloponnèse se réjouissent d'accueillir dans leur alliance, en tant qu'amis et égaux, les cités de Béoties et d'Argos. Puisse ces liens d'amitié perdurer et assurer la paix dans toute la Grèce.

Le roi Alexandre Ier de Macédoine, qui a assuré le rôle de négociateur dans la crise en Grèce, annonce être parvenu à trouver un accord de paix qui satisfasse toutes les parties. Les termes en sont les suivants :

- Une paix sera signée entre la Confédération Béotienne, Sparte, et l'ensemble des cités de l'hyperligue. Ceci pour ramener la paix en Grèce et permettre une organisation commune face à la menace Perse.
- Larissa dédommagera Béotie de 10 talents pour le préjudice subit.
- Béotie restituera à Athènes la cité de Platées.
- Une alliance defensive sera passée entre Sparte, Larissa et Pella, pour que jamais la guerre ne soit plus portée en Grèce.
- Des otages béotiens et athéniens seront échangés pour s'assurer qu'aucune guerre n'éclate tant que la crise en Ionie n'est pas close.
- L'Hyperligue et la Ligue du Péloponnèse reconnaissent leur délimitation d'influence respective selon le tracé de la carte indiquée ci-après ; chacune s'engage à ne pas chercher à influer, de quelque manière que ce soit, au-delà de ce tracé :

Spoiler:

Que nos alliés ioniens se rassurent, nous ne les oublions pas. Athènes ne pouvait faire la moindre promesse tant que la guerre était à nos propres portes, mais à présent que la situation est clarifiée, nous pouvons vous affirmer que nos soldats et nos navires traverseront ce mois-ci la mer Egée, prêts à faire couler le sang perse et le leur pour vous défendre. Si, bien entendu, les membres des Ligues de Macédoine et du Péloponnèse signent la paix qui a été proposée.

Sparte paraphe, au nom des membres de la Ligue du Pélopo concernés, cet accord de paix et l'alliance défensive avec Pella et Larissa. Puisse la tranquilité grecque ne plus jamais être troublée.

Larissa aussi accepte cette paix, puisse t'elle durer à tout jamais.

Carte:

Annonces Générales :
La Ligue béotienne est dissoute. La GUERE est portée en Ionie. La paix est conclue en Grèce. Les Illyriens s'unissent face à la menace macédonienne. La crédibilité de l'Hyperligue de Délos est réduite au niveau de celle de Béoties. Xerxès pue le swag. Les pirates deviennent un fléau pour le commerce marritime en Grèce.

Côte ionienne :
Les menaces perses à l'encontre des cités ioniennes ont enfin fait réagir l'Hyperligue. Plusieurs cités ont décidé de mettre en place une expédition comme jamais il n'en a été vu dans l'histoire de la Grèce afin de défendre la Ionie et de libérer Halicarnasse du joug Perse. Regroupant Athènes, Chalci, Pharsale, Héraklion, Naxos, Andros, Chios, Mytilène, Assos, Abydos, Samos, Ialysos, Ephèse et Milet, une impressionnante armée de plus de 20 000 soldats et une trentaine de navires ont traversé la mer Egée afin de poser pied dans la campagne d'Halicarnasse.

La prise de la cité ne fut qu'un détail, les défenseurs déposants les armes à la vue d'une telle armée. La joie des grecs ne fut cependant que de courte durée. Deux semaines seulement après la libération d'Halicarnasse, des éclaireurs rapportèrent qu'une immense armée sous les ordres du Roi des rois Xerxès était en marche pour Halicarnasse. D'après les informations dont disposaient les grecs, les perses étaient à peu près aussi nombreux que qu'eux, la principale différence étant la qualité des armées, bien en faveur de la Perse.

Les stratèges grecs décidèrent donc de rester dans la ville et de se défendre à l'intérieur, tirant avantage des défenses naturelles de la ville et du terrain, et restant à portée de la puissante flotte qui mouillait dans les eaux proches en cas de problème. Malheureusement pour eux, Xerxès et ses généraux avaient déjà pensé à tout. Dirigée par l'amiral Kyanush, une flotte perse forte de plus de plus de quarante navires était en direction de la flotte grecque. Le combat s'engagea en haute mer, au large d'Halicarnasse. L'amiral Otronos, en charge de la flotte égenne, n'était pas dupe et savait que le combat serait ardu. Ayant placé sa flotte en position défensive, il était prêt quand les navires perses arrivèrent au contact : les combat étaient féroces, et sanglant. Après plusieurs heures de manoeuvres et de combat, la flotte grecque fut forcée de battre en retraite dans le port d'Halicarnasse. Cette dernière avait subi de lourdes pertes, mais le génie d'Otronos avait permis d'en sauver la plus grande partie.
Privé de ravitaillement par son port, l'armée grecque n'eu d'autre choix après 3 mois de sièges que de tomber dans le piège des perses et de venir les affronter en terrain découvert.

Les deux armées se firent face, scintillantes sous un soleil de plomb. L'avantage à distance était aux grecs, alors que la puissance brut était au côté des perses. Les armures dorées des Immortels éblouissaient les soldats des deux camps, et leur simple présence permettait de garder le moral perse à flot. La cavalerie grecque, uniquement composée de quelques mercenaires, ne pouvait rivaliser avec la cavalerie mèdes, proche du milier de chevaux.
La bataille s'engagea par des volée de flèches envoyées par les deux camps. Voyant que l'avantage était aux grecs, les troupes de choc perses lancèrent l'assaut, menées au centre par les Immortels. Le choc fut terrible, les pauvres unités d'infanteries légères grecques ne faisant pas le poids face aux unités lourdes de Xerxès. Les lignes ne tinrent que grâce à l'intervention des hoplites, bien plus adaptés à ce genre de combat. Des deux côtés, les hommes tombaient et étaient immédiatement remplacés par leurs camarades. L'avantage était néanmois aux perses, les Immortels perçant les lignes grecques petit à petit. L'infanterie lourde mercenaires grecque, trop peu nombreuse, ne pouvait faire contrepoids. Le désastre ne vint cependant pas des Immortels, mais des lignes arrières perses. Au bout de plusieurs heures de combat, la cavalerie perse rentra en action. Effectuant un double mouvement de tenaille, elles fondit sur les presque 8000 archers grecs qui pillonaient les perses. Le carnage fut terrible, exposant tout le reste de l'armée grecque. Les athéniens et les ephésiens tentèrent bien un coup d'éclat, mais le mal était fait. En dernier recourt, l'odre d'une charge héroïque au centre de la bataille fut ordonnée par le commandement grec, mais elle fut contrée par la tout-puissance des perses.
La débacle était en marche. Sur tous les fronts, les grecs fuyaient en direction de la mer pour embarquer sur leurs navires. L'armiral Otronos, voyant des miliers de soldats arriver au loin, compris que le pire était arrivé. Il ordonna à ses marins de préparer les navires, et à la têtes de ses meilleurs trières, prit la difficiles décisions qui s'imposait : il fallait percer le blocus perse, même au prix de la majorité de la flotte. Après avoir prié les dieux, il mit son plan a exécution. Pendant 2 longues heures, il tint tête à une flotte plus de deux fois supérieure en nombre, permettant à l'armée grecque en déroute de fuir en haute mer. Mais à terme, il savait sa mort et celle de ses hommes inévitable, et décida de faire foncer ce qu'il restait de la flotte sur le navire amiral de Kyanush. Il mourrait, certes, mais en emportant le démon perse avec lui.

Suite à cette défaite, plusieurs villes tombèrent sous le joug de la Perse : Milet, Halicarnasse (encore), Ephèse, Ialysos... Des questions sont soulevées concernant les raisons de la si grande organisation de l'armée perse. Certains parlent même d'une possible trahison de grecs au profit des perses...

Thrace :
En Thrace, rien de nouveau. Les byzantins, ayant gagnés des terres, purent coloniser de nouvelles zones et agrandire leur potentiel en main d'oeuvre. Les raids avaient cessés, pour le moment.

Macédoine et Illyrie :
En réponse à la vassalisation de Tricca par Alexandre 1er de Macédoine, les cités de Lychnidos, Epidamne, Dimalé et Oricum décidèrent de s'unir au sein de la Ligue Illyrienne, afin de coordonner leur défense. Des escarmouches ont déjà eu lieu à plusieurs endroit à la frontière avec le royaume de macédoine, mais rien qui ressemble de près ou de loin à un conflit généralisé.

Thessalie :
RAS, la vie continue, les fleurs sont belles, les gens sont heureux, les soldats larissiens s'entrainent dans les champs.

Mer Egée :
Profitant de la débacle de la flotte égéenne et de la mort de l'armiral Otronos "Le Trident de Poséidon" (et le fléau des pirates), les flottes pirates, s'étant apparemment réunies, ont mis le sac aux port de Chalcis et de Naxos, occasionnant de lourdes pertes économiques. Le commerce est aussi mis à mal, de nombreuses cités se retrouvant coupés de leur routes marchandes. Un certain "Akakios" dirigerait cette nouvelle flotte pirate unie.

Béotie et Attique :
La Ligue béotienne a été dissoute, ces deux derniers membres (Argos et Béoties) ayant décidé de se placer sous la protection de la Ligue du Péloponnèse après la signature du traité de paix généralisé en Grèce. Dodone a également rejoit l'Hyperligue, suivant les conseil des diplomates macédoniens.

Péloponnèse :
Après avoir signé la paix généralisée, Sparte et sa Ligue du Péloponnèse sont revenues au calme. On annonce cependant que, malgré ces accords de stabilité, des marchands spartiates avaient été expulsés de plusieurs cités partenaires...

Le MV passe en phase 2 ! C'est la GUERE, la Perse s'est réveillée et a envie d'en découdre. La récente défaite de la coalition grecque de libération de la Ionie a eu un impact catastrophique pour cette dernière. L'Illyrie s'est unie en un Royaume illyrien sous l'égide d'Epidamnos afin de lutter contre l'influcence macédonienne dans leur région. La piraterie règne en maitre en mer Egée depuis que le principales flottes grecques se sont faites vaincre par la Perse, mettant à mal le commerce des cités. Enfin, les tribus thraces s'organisent pour organiser des raids dans le nord de la Grèce. C'est un époque de violence qui s'annonce pour toute la Grèce, qui saura sortir son épingle du jeu et devenir maitre de la situation ?

Nouvelles règles qui supplantes TOUTES LES REGLES précédentes (globalement c'est un mélange des anciennes règles avec d'autres piochées parmis les derniers MV à la mode genre ADP, NON, DLV) :

Economie:

Militaire:

Diplomatie et Personnages:

Classements :

Général (appréciation subjective) :
1) Sparte
2) Pella
3) Larissa & Byzance

Economie (hors entretien) :
1) Heraklion
2) Pella
3) Sparte
4) Larissa

Armée :
1) Pella
2) Sparte
3) Larissa
4) Byzance

Flotte :
1) Mytilène
2) Heraklion
3) Argos
4) Athènes

ACTIONS POUR LE MARDI 12/03 A 20H !

Le Roi Badyllis d'Illyrie, après avoir prié les dieux comme il se doit, prit la parole devant le conseil des chef d'Epidamnos :

Après discussion avec le roi Alexandre de Macédoine, il est clair qu'il ne libèrera pas nos frères illyriens de Tricca du tribut dont ils sont victimes. C'est pour celà que moi, Bardyllis roi des Illyriens, déclare officiellement la guerre à Alexandre roi de Macédoine. Que les dieux décident des vainqueurs sur le champs de bataille !

Il est triste que la Macédoine soit de nouveau mêlée à un conflit, à une époque où toutes les forces vives de l'Hyperligue devraient être tournées vers la lutte face aux tyrans Perse. Il est encore plus triste que ce nouveau conflit viennent de la situation de la Cité de Tricca, que Sparte a dénoncé comme explosive il y a de cela moins d'un an. Au moins, les Illyriens ont-ils pris la peine de déclarer leurs intentions. Une chance est donnée aux Macédoniens de préserver la paix, chance que certains Grecs apprécieraient d'avoir eu dans le passé.

Phase 2, Tour 1

Côte ionienne :
Les défenses grecques s'organisent. Une véritable armada sort des chantiers de Mytilène, permettant de sécuriser l'îles et ses voisins des incursions pirates ou perses. Les cités de la côtes s'arment lourdement en prévision d'une attaque du Roi des rois. On signale par ailleurs la présence d'une importante armée perses aux alentours de Sardes. Les populations vivent dans la crainte d'une attaque. Ils sont loin de se douter que l'attention de Xerxès se porte bien au delà de leurs portes...

Macédoine et Illyrie :
Après l'annonce tonitruante du roi Bardyllis, les armées macédoniennes se sont mises en marche. Sous la supervisation du roi Alexandre et de son général Léonnatos, une important armée a été rassemblée, composée des troupes de Pella épaulées d'un puissant contingent théssalien et de plusieurs brigades hoplitiques en provenance d'Amphipolis. Alors que l'armée se mettant en marche afin de rencontrer l'armée de Bardyllis à la frontière de leurs deux royaumes, un messager informa le roi Alexandre que la cité tributaire de Tricca s'était soulevée et, après massacré les quelques dignitaires macédoniens, avait juré allégence à Bardyllis. Sans réfléchir plus longtemps, l'armée macédonienne se mit en marche en direction de la cité rebelle, afin d'éviter de se faire prendre en tenaille pendant la bataille à venir. En arrivant aux portes de Tricca, les macédoniens trouvèrent face à eux une puissante armée Illyrienne - bien qu'inférieure en nombre et en qualité - prête à en découdre. Le combat s'engagea par des volées de flèches des deux côtés, qui firent quelques dégâts non-négligeables. Après quelques volées, les deux lignes hoplitiques s'avancèrent et s'entrechoquèrent. Les macédoniens, bien plus lourdement équipés que les illyriens, avaient l'avantage. Des deux côtés, les piétons se massacraient, sous les volées de flèches des archés des deux camps. Au grand malheur des hommes de Bardyllis, les macédonien utilisaient pour la première fois leur atout, les terribles cavaliers lourds, "Les Compagnons", qui surpassaient très largement leur cavaliers légers. Après avoir balayé ces derniers, les Compagnons se ruèrent sur les flancs de l'infanterie Illyrienne. L'aile gauche craqua en premier, laissant les arrières du reste de l'armée ouverte, forçant Bardyllis, en plein milieu de la mêlée, à sonner la retraite. Cette dernière s'effectua de manière à peu près organisée, en sacrifiant une partie de l'infanterie légère afin de permettre au reste des soldats de se replier à l'intérieur de Tricca. De nombreux illyriens furent fait prisonniers, et encore plus furent tués pendant la bataille.
Alors que Léonnatos se préparait à prendre la ville d'assaut, un messager athénien hors d'haleine fit irruption dans la tente de commandement. Athènes était attaqué par les perses ET les pirates, et avait desespérément besoin d'aide ! Ni une ni deux, l'armée coalisée abandonna sa position et, au prix d'un avantage conséquent contre les Illyriens, fit route vers Athènes afin de sauver ses habitants, laissant Tricca aux mains des Illyriens...

Thrace :
Les stratèges de la sous-ligue du Bosphore, après s'être consultés et sous l'impulsion de Byzance, decidèrent de mettre fin une bonne fois pour toute à la menace thrace. Après avoir réunie une importante armée, ils firent route vers les territoires thraces afin de porter la guerre à leurs portes. De sanglants affrontements eurent lieux pendant plusieurs semaines dans les forêts, les hoplites grecs massacrant méthodiquement les thraces. Ces derniers n'avaient pas encore recouvrés de la défaites qu'ils avaient subit contre Byzance et Athènes il y a quelques temps, et ne purent opposer une vraie résistance. Afin de venger les centaines de grecs morts à cause des pillages barbares, le général Lysanre de Byzance décida qu'il fallait "purger" la région de la vermine. Pendant 1 mois, la thrace fut mise à feu et à sang, les habitants soit massacrés, soit réduits en esclavage. Les deux principales villes thraces, Besses et Odrysses, furent réduitent en cendre, leur population réduite en esclavage et vendus au plus offrant partout dans le monde. Byzance et ses alliés ressortirent auréolés de gloire et de richesse. Le triomphe ne fut malheureusement que de courte durée. En effet, venant d'Athènes, un messager apporta la même funeste nouvelle qu'au roi Alexandre : la cité avait besoin d'aide ! Les armées byzantines mirent donc fin aux festivités prématurement, et firent route au sud afin de sauver leurs amis.

Thessalie :
Alors que les peuples de Larissa et des autres cités de la région coulaient des jours heureux, ici aussi un messager athénient vint quérir l'aide de l'Hyperligue. Sans hésiter, Larissa envoya l'armée stationnée dans la cité afin d'aider les athéniens, rapidement suivis par des contingents en provenance de Pharsale, d'Olynthe et de Chalcis. L'armée hétéroclite fit jonction avec le reste des renforts en provenance du nord au niveau de Béotie. Ils pouvait apercevoir la ville en feu au loin, mais ce n'était pas leur problème.


Béotie et Attique :
En effet en Béotie, la cité était en flamme. Les stratèges de la ville avait en effet tenté de jouer avec le feu en invitant des pirates au sein de la cité. Ils pensaient ainsi pouvoir s'en faire des alliés et en retirer des bénéfices. Malheureusement pour eux, les forbans n'attendaient que cette occasion pour, une fois à l'intérieur de la ville, complètement piller la ville. Une importante flotte fit irruption dans le port de la cité, menée par Akakio 'Le Roi des Pirates" en personne, au commande d'un immense navire qu'il surnomme lui-même "La Fureur de Poséidon". Le sac de la ville dura 3 jours. L'armée ne pouvait pas faire le poids, et vu rapidement défaite par les pirates. Des centaines d'hommes furent massacrés, et des centaines de femmes kidnappées sur les bateaux des pirates. Bien triste sort pour Béotie...
Concernant Athènes, c'est une autre histoire qui se jouait là bas. Une flotte pirate avait en effet pris la ville pour cible, mais se heurta aux navires athéniens. Inférieurs en nombre, ces derniers firent voiles dans la baie du port d'Athènes, afin d'adopter une position défensive. Pendant la bataille, alors que l'issue de l'affrontement n'était pas encore décidé, un troisième arrivant vint troubler la fête : la Perse. La flotte perse fut surprise de voir les athéniens déjà aux prises avec une flotte pirate, mais celà ne les perturbat pas pour autant. L'armiral perse prit la décision de ne pas attendre, et fit ordonner à sa flotte de foncer dans le tas. A la vue de cette menace, pirates comme athéniens comprirent qu'il fallait faire une trêve. Rompant le combat, les pirates s'enfuirent de la baie et accostèrent dans la campagne athénienne, afin de rapiner un maximum de choses avant de reprendre la mer. Les athéniens, eux, savaient qu'ils n'étaient pas en état de vaincre les perses. Après avoir envoyé des messagers chercher de l'aide, décision fut prise de fermer les portes de la ville et de défendre cette dernière coûte que coûte en attendant les renforts.
L'armée athénienne, immensément inférieur en nombre face aux perses, tint aussi bien qu'elle le put, mais malgrès cette défense héroïque, les portes de la villes tombèrent après 2 semaines de combat. Alors que les perses pénétraient dans la ville et que les combats devenaient urbains, un miracle vint par l'ouest ! Une immense armées coalisée de l'Hyperligue, rassemblant des troupes de Pella, de Larissa, de Byzance et de plusieurs autres cités, étaient là. A cette vision, un jeune soldat athénien se fraya un chemin jusqu'au tocsins de la ville, et les fit résonner pendant plusieurs minutes. Cette nouvelle redonna de l'assurance aux soldats athéniens, qui étaient alors sur le point de craquer dans leur défense de l'Acropole, où était rassemblée la population de la cité.
L'armée coalisée se porta au secours d'Athènes en différents points. Tout d'abord, un corps principal composé des troupes macédoniennes, théssaliennes et d'Ambracie se ruèrent à l'intérieur de la cité pour sauver les derniers ahténiens retranchés dans l'Acropole. Un deuxième groupe, composé des byzantins et des troupes de Chalcis, devait reprendre les portes aux mains des perses afin de forcer ces derniers à se replier, sous peine de se retrouver bloqués dans la ville. Enfin, le reste des troupes devait chasser les pirates présents dans la campagnes athéniennes, ce qui se fit sans trop de difficulté.
Au niveau de l'Acropole, le corp principal se heurta aux perses alors que ceux-ci étaient sur le point de percer la ligne athénienne. Prise en étau, la force perse dut se replier au niveau des portes, afin de faire jonction avec le reste de son armée. Là-bas, le deuxième corp était en train de se battre férocement contre les troupes perses sur place. Après plusieurs heures de combats, les perses furent repoussés dans leurs bateaux. Ils quittèrent la baie pour retourner en Perse : Athènes était sauvée. La victoire eut néanmoins un coup en vie très important, l'Hyperligue ayant payé très cher cette défense. Magré ça, la Perse, pour la première fois depuis de nombreux mois, était vaincue !

Péloponnèse :
Dans le péloponnèse, la paix est terminée ! En effet, une flotte pirate a accosté au sud de la région. Les forbans ont pillé la campagne pendant quelques jours avant de remonter dans leurs navires à la vue de l'armée spartiates qui s'approchait, déterminée à en découdre. Les dégâts matériels sont faibles, mais c'est un choc pour les populations, qui n'avait jamais, sous la protection spartiate, subis les affres de la guerre sur leurs terres.

Mer Egée :
Une seule perturbation en Mer Egée, mais d'importance ! La flotte de guerre d'Heraklion, lors de l'inspection d'un navire marchand suspect béotien, trouva plusieurs lettres accompagnées de pièces d'or perses ! Les lettres contenaient plusieurs conversations entre Xerxès et les stratèges béotiens, ce que le gouvernement d'Heraklion ne se priva pas de révéler au monde entier ! Les scélérats étaient enfin découverts, Béotie était coupable du massacre de l'armée grecque en Ionie et de la perte de nombreuses cités à cause des informations qu'elle aurait transmise.

Gravissant les marches de l'Acropole à cheval et entouré de sa garde des Compagnons, le roi Alexandre pénétra dans le dernier bastion athénien après avoir tué ou mis en fuite les derniers Perses des environs. Marqué par les combats mais droit et fier, il s'exclama :"La bataille est finie. Nous avons gagné !"

Le roi de Macédoine poursuivit :"Qu'il soit gravé dans le marbre qu'en ce jour, l'Hyperligue a prouvé sa valeur. Là où certains se contentent de palabres, d'autres ont répondu à l'appel et n'ont pas hésité à verser leur sang pour honorer l'alliance scellée. Les noms des braves seront chantés pour toujours, et les lâches devront se terrer dans l'ombre !"

Si Alexandre de Macédoine resta quelques jours s'entretenir avec les autres dirigeants de l'Hyperligue concernant la stratégie à adopter pour la suite, il ne tarda pas à rejoindre ses hommes et à repartir vers le Nord. D'autres batailles à mener, une autre guerre à achever ...

Classements :

Général (appréciation subjective) :
1) Pella
2) Larissa
3) Byzance
4) Sparte

Economie (hors entretien) :
1) Heraklion
2) Argos
3) Mytilène
4) Pella

Armée :
1) Pella
2) Byzance
3) Sparte
4) Larissa

Flotte :
1) Mytilène
2) Argos
3) Heraklion
4) Halicarnasse

ACTIONS POUR LE JEUDI 21/03 A 22H !

Le stratège de Larissa après être revenu d'Athènes avec les terribles nouvelles venues de l'est rassembla son armée et leur tint un discours alors que les Thessaliens tressaillaient en pensant à l'immense empire Perse qui mobilisait ses troupes.

"Tenez vos positions, Tenez vos positions !
Fils de Larissa et de la Grèce, mes Frères !
Je lis dans vos yeux, la même peur qui pourrait saisir mon cœur, un jour peut venir, où le courage des Hellènes faillira, ou nous abandonneront nos amis et briseront tout lien !

Mais ce jour n'est pas arrivé, ce sera l'heure des loups et des boucliers fracassés lorsque l'âge des Grecs s'effondrera ! Mais ce jour n'est pas arrivé !
Aujourd'hui nous combattrons, pour tout ce qui nous est cher, sur cette bonne terre JE VOUS ORDONNE DE TENIR HOMMES DE THESSALIE !"

L'heure est grave, frères de la Ligue, amis grecs. Vu les preuves apportées par Héraklion, il ne fait aucun doute de la culpabilité des stratèges de la ville de Béotie. Certains diront que leur incompétence a déjà été bien punie mais cela ne saurait les absoudre de leur trahison. Sparte décide donc de l'exclusion unilatérale de Béotie de la Ligue tant que les stratèges et toute l'aristocratie de la ville n'auront pas été contraints à l'exil.

Les fier fils de Sparte viendront s'assurer qu'ils ne représenteront plus jamais un danger pour les Grecs en pactisant avec des Barbares, et appliquer la sentence prononcée précédemment.

Au nom du royaume d'Illyrie, moi Bardyllis roi d'Illyrie et souverain d'Epidamnos, reconnais l'accord de paix trouvé avec le roi Alexandre. Puisse-t-il lui et toute sa lignée vivre dans la gloire, comme ce fut le cas lorsque nous croisâmes nos lances devant les murs de Tricca !


La cité de Chalcis, afin de lutter plus efficacement contre les menaces pirates et perses, annonce unir son commandement militaire avec celui d'Athènes, ces derniers coordonnant désormais directement la défense des deux villes.


Les cités de Chalcédoine, Astakos et Cyzique annoncent entrer dans une collaboration plus étroite avec la cité de Byzance qui s'est illustrée militairement durant les derniers mois. De ce fait, une harmonisation fiscale et judiciare sera progressivement mise en place, de même qu'une coordination des armées afin de se défendre efficacement contre la menace perse.

Du rififi en... Perse ?

Après la défaite perse à Athènes, des négociations furent rapidement engagées entre l'Hyperligue grec et le Roi des rois. Les négociations, conduitent sous la houlette de Byzance, se conclurent finalement par la paix. Une forte somme d'argent du être versée, mais les grecs obtinrent la paix, après des dizaines de milliers de morts. Peu de temps après, des rumeurs parvinrent depuis la Perse, annonçant l'assassinat de Xerxès par certains de ses conseillers. Son héritier, Artaxerxes, était maintenant en lutte contre ses frères et certains satrapes ambitieux, délaissant de ce fait les possessions ioniennes et la Grèce.

A noter également que, profitant de la paix, des colons thraço-byzantins fondèrent une colonie dans la Thrace désormais pacifiée, Appolonia.

La Guerre du Péloponnèse

Après plusieurs années de tensions, de conflits interposées et d'insultes en tout genre, le coupe était pleine entre l'Hyperligue et la Ligue de Péloponnèse. Arguant de protéger Béotie, une immense armée rassemblée par l'Hyperligue fut envoyée en Béotie avec pour mission de saisir la cité éponyme, afin de la "protéger des ambitions spartiates". A leur grande surprise, aucune armée de ces derniers n'était présente pour leur barrer la route.
Après l'intégration rapide de la cité au sein de l'Hyperligque, la grande armée continua son chemin vers son prochain objectif : l'isthme de Corinthe, avec pour but de lancer une attaque surprise contre la Ligue.
Cependant, en arrivant à proximité de l'isthme, les miliers de guerriers furent frappés de stupeur. Eux qui s'attendaient à tomber sur quelques bataillons corinthiens désorganisés par la suprise étaient en face d'une puissante armée, manifestement retranchée depuis plusieurs jours. Les principaux généraux de l'Hyperligue - Alexandre Ier, Timótheos "le théssalien" et Odysseús de Naxos - durent prendre une décision face à ce puissant dispositif défensif. Après plusieurs jours à se toiser, les deux armées commençaient à perdre patience, en particulier chez les soldats inexpérimentés de certaines cités de l'Hyperligue. Soudainement, des soldats venus de Delphes et Ambracie surgirent à une centaine de mètre sur le flanc droit de l'Hyperligue. Face à cette soudaine menace, et malgrès les tentatives des généraux pour maintenir la formation, une partie des forces - principalement en provenance d'Abdère et Pharsale - se sont ruées sur ces troupes nouvellement arrivées. La première mélée s'engagea donc, avec une balance des forces plus ou moins équilibrée. En voyant leurs alliés pris à parti, les soldats du Péloponnèse prirent la décision de quitter partiellement leurs positions défensives pour se porter au contact de l'Hyperligue, afin d'éviter que plus de renfort ne soient décrochées pour venir en aide à leurs ennemis. C'est à ce moment là que la véritable bataille commença.
Les soldats se battaient sous les volées de flèches des deux camps. Les hoplites spartiates menaient la charge, faisant face aux hoplites lourds de l'Hyperligue. Les cavaliers, à l'étroit du fait du nombre de soldats et de la géographie, ne pouvaient manoeuvrer à leur aise et se livraient à une bataille sanglante au milieu des fantassins. Au milieu de ses Compagnons, le roi Alexandre Ier se battait comme un diable, mais fut forcé de battre en retraite après avoir reçu la lance du roi Areus Ier de Sparte dans le torse. De son côté, ce dernier du également reculer sous les assauts des gardes macédoniens, épuisé et le corps maculé de sang.
Après trois jours de bataille, les guerriers luttaient sur les cadavres de leurs compagnons sans qu'aucun camp ne prennenet réellement l'avantage. Les archers, à court de flèches, s'étaient pour la plupart saisis des lances de leurs camarades tombés afin de rejoindre le corps à corps. Alors que des deux côtés les pertes se comptaient par milliers, une lueur d'espoir se fit entrevoir pour l'Hyperligue. Derrière les lignes spartiates, les cors de guerre résonnaient : l'armée byzantine était là, secondée par troupes égéennes ! La charge aurait pu être dévastatrice sans la volonté de fer et l'organisation hors-norme des hoplites spartiates. Laissant la ligne de front à leurs camarades, ils organisèrent la défense des lignes arrières et tinrent bon le choc. Cette héroïque résistance n'étaient cependat pas suffisante. Face à l'inéluctable défaite qui approchait, le roi Areus Ier prit la décision la plus difficile de sa vie : faire l'ultime sacrifice pour permettre à la majorité de son armée encore en vie de fuir. A la tête de ses 300 soldats d'élites, il fit barrage à l'armée ennemi, offrant un corridor pour ses hommes en direction de Corinthe, distante de seulement quelques kilomètres. Pendant plusieurs dizaines de minutes ils tirent bons, avant de finalement succomber et de rejoindre les dieux.
La bataille était gagnée pour l'Hyperligue, mais à quel prix ? Les forces des sous-ligues de Macéoine et Achéennes avaient payées un énorme tribut, et le roi de Macédoine était entre la vie et la mort. Souhaitant profiter de cette victoire dûrement acquise, l'armée de l'Hyperligue se lança sans attendre dans le siège de Corinthe...

La guerre maritime... ou pas

En parallèle de la bataille de l'isthme de Corinthe, les flottes coalisées de l'Hyperligue avaient été scindées en deux : une moitié sous le commandement d'Heraklion afin de transporter les armées du Bosphore et de la mer Egée sur les arrières spartiates, et une autre moitié sous le commandement de Mytilène afin de chasser une bonne fois pour toute les pirates.
Ces derniers justement, à la grande surprise de Mytilène, avaient... disparus, littéralement. Pas une seule trace des flottes organisées pirates. Les grecs ne rencontrèrent que des navires isolées, pillant pour leur propre compte. Malgré plusieurs mois de recherche, la flotte ne put que débusquer des ports pirates presque vides sur des îles isolées. Etrange... Néanmoins, les routes commerciales étaient désormais sécurisées et la piraterie anihilée.
Du côté du Péloponnèse, la bataille ne se fit pas non plus. Les flottes spartiates, tout comme les forces terrestres, étaient parquées défensivement dans leurs ports d'attaches. Après avoir sécurisé les côtes, les armées de l'Hyperligue purent donc débarquer sans problème dans le Péloponnèse. Les armées de la Ligue étant au nord, la voie était presque libre pour byzance et ses alliés. Alors que les soldats se livraient au pillage de la campagne spartiate, ils furent confrontés à une farouche résistance des populations locales, ayant préparé de nombreux pièges provocant morts et blessés parmi les soldats. Au bout de quelques jours de pillages, général byzantin Lyssandre reçu un messager macédonien demandant de toute urgence des renforts à Corinthe. Ni une ni deux, l'armée partit à la rescousse de ses alliés, pillant la campagne sur son passage. La suite, vous la connaissez...

Classements :

Général (appréciation subjective) :
1) Pella
2) Larissa
3) Byzance
4) Sparte

Economie (hors entretien) :
1) Argos
2) Sparte
3) Pella
4) Larissa

Militaire :
1) Pella
2) Mytilène
3) Heraklion
4) Larissa


ACTIONS POUR LE MARDI 09/04 A 20H !

J'ANNONCE QUE LE MV S'ARRÊTERA DANS 3 TOURS, C'EST LE TEMPS QU'IL VOUS RESTE POUR GLORIEUSER !!!!

Nouvelle règle pour les actions :
Maximum de 10 actions.
2 phrases par actions.
Tous les recrutements militaires dans la même action.
Tous les achats de personnages dans la même action.
Tout ce qui ne respecte pas ça ne sera pas comptabilisé.
Et on marque bien combien de talents il reste A LA FIN DE CHAQUE ACTION QUI IMPLIQUE UN CHANGEMENT.

Les archontes de Delphes et d'Ambracie annoncent leur reddition unilatérale à l'Hyperligue, et se retirent de la Ligue du Péloponnèse ainsi que de n'importe quelle ligue le temps que la guerre soit terminée.

Par ta cupidité et ta félonie, Alexandre, roitelet barbare, tu surpasses tous les Grecs. Pour le reste, il serait trop long de faire la liste de toutes nos vertues, que tu ne peux que jalouser. Nous laisserons cette charge à tes laquais Athéniens et Byzantins, jadis Grecs et vertueux, aujourd'hui simples larbins à la solde des Perses et de leurs amis. Ô pauvres Grecs qui vendez vos cités à l'ennemi et trahissez la Grèce, vous souciez-vous encore de l'héritage de vos pères ?

...

Le Roi de Sparte ne peut qu'accepter la décision des Cités de Delphes et d'Ambracie. Tout le peuple spartiate vous remercie pour la preuve de votre amitié, et votre soutien face aux armées traîtresses.

Carte:

La GUERE du Péloponnèse :

Sous la direction du roi Alexandre Ier de Macédoine, le siège fut posé devant les murs de Corinthe. Les armées lacédémoniennes survivantes retranchées dans la cité privées de leur commandant spartiate mort durant la bataille de l'Isthme de Corinthe s'apprétaient à subir un long siège.
Durant les semaines que durèrent le siège, les flottes de l'Hyperligue mirent en place un blocus total des côtes du Péloponnèse, coupant de ce fait tout commerce avec l'extérieur, les flottes lacédémoniennes étant confinées à leurs ports.

Durant le siège, de multiples escarmouches eurent lieu dans tout le Péloponnèse. Une partie de l'armée de l'Hyperligue fut en effet détachée afin de soumettre la région. Partout les cités de la Ligue levaient des armées, qui ne pouvaient malheureusement par se rejoindre ni se coordonner à cause de l'armée ennemi qui se trouvait entre elles. Un semblant d'armée arriva tout de même à se former dans la campagne spartiate, mais ne fut pas de taille pour tenir. La bataille fut sanglante, et malgré la défection d'une partie des troupes de l'Hyperligue (voir plus loin), la victoire fut de leur côté, de justesse. Les citoyens spartiates payèrent pour les décisions de leur dirigeant, et la ville fut pillée de ses richesses, une partie de son peuple réduite en esclavage, ainsi qu'un énorme phallus gravé sur la façade du palais royal.

Apprenant la nouvelle de la chute de Sparte, le restes des cités déposèrent les armes devant les forces de l'Hyperligue - Argos, Elis, Patras. Malgré la reddition de la quasi-totalité de la Ligue du Pélopponèse, Corinthe tenait bon. Malgré plusieurs semaines de siège, le manque d'eau potable et de nourriture, les garnisons gardaient leur position ! Sous les ordres du roi Alexandre, des cadavres en putréfaction était constamment envoyé par dessus les remparts afin de propager la maladie dans la cité, tout en se gardant de lancer un assaut contre les remparts.

Alors que les défenseurs étaient sur le point de craquer et de manquer de vivres, une lueur d'espoir se profila en direction de l'ouest : des renforts venus d'Elis et Patras étaient en vue ! Malgré la réddition des cités, certains généraux avaient bravé l'interdiction des archontes et s'étaient portés au secours de leurs alliés ! Talonnés par les renforts de l'Hyperligue, ils ne perdèrent pas de temps et sonnèrent la charge sur les assiégeants. A cette vue, les défenseurs organisèrent également une sortie, celle qui devait les rendre victorieux, ou les conduirent à leur perte. Les portes de Corinthe s'ouvrirent, et une horde de lacédémoniens guidé par la rage de vaincre s'en échappa. Loin de se laisser impresionner, les généraux de l'Hyperligue organisèrent rapidement la défense, ayant reçu récemment près de 20 000 soldat en renfort en provenance de toute la Grèce, ainsi que de l'armée terrestre de Mytilène et de la ligue des Darnanelles.

Le choc fut terrible. Des deux côtés, les hoplites s'entrechoquaient, les lances se brisaient et les boucliers se fracassaient. Les hoplites lourds des deux camps se comptaient en dizaines de milliers. Les habitants des cités du Péloponnèse avaient été levé en masse. Des milliers moururent contre les légions macédoniennes, et encore plus périrent sous les flèches des archés d'élite athéniens. Après plusieurs heures de combat acharné, les lacédémoniens furent défaits. Corinthe se rendit, et la ville fut occupée militairement. La victoire était à l'Hyperligue, mais à quel prix ? Des dizaines de milliers de guerriers avaient péris, et le Péloponnèse était en feu.
Cependant, l'heure n'était pas aux festivités pour l'Hyperligue : un traître avait failli leur coûter la victoire !

La trahison égenne et le sac des capitales grecques :

En parallèle de la bataille de Corinthe, une infamie fut commise contre l'Hyperligue. Alors que les flotte de l'Hyperligue faisaient le blocus des côtes du Péloponnèse sous la direction des amiraux d'Heraklion, ces derniers mirent en oeuvre leur plan préparé depuis plusieurs années : la grande trahison de l'Hyperligue ! Alors que dans tous les ports les navire de la Ligue tentaient des sorties, les flottes égéennes se ralièrent soudainement de leur côté pour combattre le reste des flottes de l'Hyperligue. En plus de ces renforts inattendus, une immense flotte pirate venue de la mer Adriatique se joignit aux forces lacédémono-égennes. La bataille fut rude, des deux côtés les navires s'entrechoquèrent, les hommes se battant sur les différents ponts. Au bout de plusieurs heures, la victoire fut au main des coalisées : la majorité de la flotte de l'Hyperligue était soit par le fond, soit en déroute en mer Egée.

Sans perdre de temps, les forces égéennes et leurs alliés pirates firent route faire Mytilène afin de confronter le reste de la flotte et prendre la ville. Ces derniers, magré une résistance farouche, étaient trop peu nombreux pour résisté, et dure céder le passage vers la cité. La ville fut pillé, les habitants massacrés, et en réponse à l'affront du palais royal de Sparte, un immense phallus fut également gravé sur la façade du palais des archontes.

Continuant leur infamie, les forces coalisées mirent le siège simultané devant Byzance, Pella et Larissa. Cette erreur fut celle qui manqua presque de coûter très cher. En effet, en divisant leurs forces, les troupes coalisées s'exposèrent sur certains flancs, notamment à Byzance. A peine le siège fut-il mis à la cité que des renforts en provenance d'Astakos et Chalcédoine, vraisemblablement déjà en position, mirent en fuite sans problème l'armée coalisée, très inférieure en nombre. A Pella, les armées égennes étaient sur le point de prendre le palais royal macédonien quand des renforts en provenance d'Amphipolis et Abdère arrivèrent in-extremis pour sauver la ville et mettre les traîtres en déroute. A Larissa cependant, les choses étaient bien plus sombres... Aucun renfort ne parvint à temps pour sauver la cité, qui fut pillée par les armées pirate de leur "roi" Askakios. Ce dernier, en apercevant l'immense armée de l'Hyperligue de retour du Péloponnèse, remonta rapidement dans ses navires et disparut au large...