Du rififi en... LA GUERE §§§§

Oyez braves gens, voilà la suite du MV Du rififi en Mer Egée, suite qui se nomme Du rififi en... LA GUERE §§§§ (on s'en fout du titre puisque tout le monde va simplement l'appeler "Rififi 2").

428 AEC : La Mer Méditerranée est en ébullition. Depuis la mort du Roi Alexandre de Macédoine, le Triumvirat qui dominait la Grèce montre des signes de fragilité. Le Royaume de Macédoine, en apparance uni, a en réalité été partagé entre les deux plus puissants fils d'Alexandre, Perdiccas et Alcétas. Après la mort mystérieuse de ce dernier, le Royaume fut réuni sous l'égide de Perdiccas II de Macédoine, qui tenta de continuer l'oeuvre entreprise par son père les décennies précédentes. Le nouveau n'avait cependant ni le charisme, ni les exploits militaires de son pères, compliquant de ce fait son règne. En Thessalie et en Béotie, la Ligue théssalienne sous l'écrasante influence du conseil des archontes de Larissa domine toujours la région. De récent contentieux commerciaux avec la thassalocratie dirigée par Mytilène ont néanmois plombés les relations avec au sein du Triumvirat, rendant toutes discussions très compliqués entre les deux "alliés". Mytilène justement a réussi en quelques décennies à prendre l'ascendant sur les autres cités de l'ancienne Ligue des Dardanelles et à se hisser à la tête de la récente Thassalocratie Egéenne qui domine le commerce dans la mer du même nom. Sa puissante flotte s'assure de la sécurité des marchands du Triumvirat et combat les quelques pirates ecore présents après la défaite de leur roi il y a de ça plusieurs années. La Ligue Fédérale du Bosphore a survécu et prospéré, malgré la domination macédonienne. Byzance, bien qu'ayant subit un grosse perte de prestige ces dernières années, est une cité en plein essor économique et représente toujours l'un des plus important centre commercial de la mer Egée. Le Péloponnèse est dans une situation bien différente de celle d'il y a 30 ans. Corinthe a en effet pris la place de cité majeure de la région. Son Archonte-roi siège toujours au conseil de décision de la Ligue du Péloponnèse au côté des envoyés thessaliens, macédoniens et égéens. Grâce à d'habiles manoeuvres diplomatiques, Corinthe a réussi à obtenir une grande autonomie pour le Péloponnèse malgré son statut de ligue-vassale. Athènes de son côté, après des années de problèmes a réussi à retrouver une partie de sa gloire passée sous l'égide de Péricles. A la mort de ce dernier il y a maintenant 1 an, la cité avait retrouver sa taille et sa population d'antan grâce à une politique de natalité très poussée et à l'accord de la citoyenneté à de nombreux métèques. Toujours vassal de la Macédoine, Athènes dispose cependant d'une autonomie poussée, même si ses capacités militaires restes limitées.
A l'est, l'empire Perse se tient loin des affaires de la Grèce pour le moment. Occupé pendant plusieurs années à mater les derniers foyers de rebellion dans son empire, le Roi des rois Artaxerxès tourne désormais son regard vers l'ouest. Ses satrapes ont en effet pris des libertés en profitant de la confusion et se sont renforcés. Le satrape d'Ionie particulièrement, qui a réussi à prendre le contrôle de la majorité des terres côtières à l'ouest de l'empire Perse. Le satrapie d'Egypte s'est renforcé après les révoltes des lybiens et des egyptiens contre le règne d'Artaxerxès, avec à sa tête un puissant ancien général de l'armée Perse.
Personne ne pourra prédire le futur, sauf concernant un point : la GUERE est proche !

Règles : On utilisera une version légèrement modifiée des règles "CEM" posté par Beregil ici https://pays-virtuel.forumgratuit.org/t813-mv-cem-des-regles-et-stats-cle-en-main-cem-v1-0#31231

Economie:

La GUERE:

Les villes:

Pillage:

Approbation et indice de GUERE:

Sièges:

Personnages:

Format d'actions:

Précisions des règles et des stats:

Factions:

Mercenaires disponibles:

Carte:

Royaume d'Epire §

Égypte §

Classement général :
1) Royaume de Macédoine
2) Thassalocratie Egéenne
3) Ligue de Thessalie
4) Satrapie d'Ionie
5) Satrapie d'Anatolie

Classement économique :
1) Royaume de Macédoine
2) Thassalocratie Egéenne
3) Ligue de Thessalie
4) Satrapie d'Ionie
5) Satrapie d'Anatolie , Satrapie d'Egypte

Classement militaire :
1) Thassalocratie Egéenne
2) Royaume de Macédoine
3) Satrapie d'Ionie
4) Ligue de Thessalie
5) Satrapie d'Anatolie

Grandes factions : Royaume de Macédoine , Thassalocratie Egéenne , Ligue de Thessalie , Satrapie d'Ionie
Moyennes factions : Satrapie d'Anatolie , Satrapie d'Egypte , Ligue Fédérale du Bosphore ,
Petites factions : Satrapie du Pont , Royaume d'Epire , Syracuse


Actions pour le 22/04/2019

Le Roi Bardyllis II d'Illyrie annonce officiellement son alliance avec le Roi Tharybas d'Epire. Puisse ce pacte contribuer à notre protection mutuelle.

Le ro id'Epire confirme cette alliance.

Carte:

En ce début de Printemps 428, la violence a déjà frappé partout, de la Grèce à l'Anatolie en passant par la Sicile. Les "alliés" s'entre-dévorent, des guerres fratricides sont déclarés, et partout la mort fauche des centaines de vies.

La bataille d'Oricum :

En Illyrie tout d'abord, le roi Perdiccas II de Macédoine lança ses légions afin de placer le territoire sous son contrôle. Le roi Bardyllis II, pourant ami d'enfance de Perdiccas, n'était pas surpris plus que ça de l'attaque et avait déjà préparé ses défenses. Ses armées, bien que modestes en comparaison de celles des macédonien, avaient reçu le renfort des troupes épirotes de Tharybas. L'armée allié attendait les troupes ennemies dans les environs de la cité d'Oricum. Perdiccas II alignait une armée de près de 13 000 soldats, divisait en deux corps. Le premier concentrait la majorité des troupes ainsi que des quelques division vassales en provenance d'Athènes et faisait directement face aux alliés. Le second, composé du reste des troupes, s'était positionné de manière à prendre les alliés sur le flanc et sur les arrières. Les illyriens épaulés des épirotes rassemblaient 6000 soldats, à peine la moitié des forces ennemies.
La charge fut lancé peu après le levé du soleil par les macédoniens, qui fondirent sur leurs ennemis. Le choc fut rude, et rapidement les troupes de Perdiccas prirent l'avantage. Moins nombreux, moins bien équipés et devant se battre sur tous les fronts, les alliés cédaient petit à petit du terrain contre l'implacable force qui les pressait de toute part. Au bout de deux heures, une charge de cavalerie lourde macédonienne fit s'effondrer l'aile droite épirote, mettant en déroute une partie des troupes. Ce fut la clé de voute de la bataille. Encerclé en plusieurs endroit, les troupes alliés finirent par se rendre à l'évidence de leur défaite et déposèrent les armes sous les ordres de leur roi pour éviter plus de morts inutiles. Ce qui restait des troupes épirotes purent regagner leur royaume, le goût amer de la défaite en dans la bouche. Bardyllis II fut placé en résidence surveillée à Pella, et le reste de l'Illyrie tomba en quelques jours sous la botte macédonienne. Perdiccas II avait prouvé qu'il était un conquérant comme son père l'illustre Alexandre, ce qui fit taire une bonne fois pour toute les quelques voix opposées à sa politiques.

L'alliance inattendue entre la satrapie de Libye et la cité de Syracuse :

En parallèle avec la conquête macédoniennede l'Illyrie, les choses s'activaient aussi en Sicile et sur la côtes libyenne. Profitant de la faiblesse en troupe carthaginoise dans la régions, l'archonte de Syracuse et le satrape de Libye passèrent un pacte que certains pourraient juger de "contre-nature" afin d'attaquer conjointement les quelques possessions carthaginoises de la région. Unissant leurs armées, les deux alliés posèrent le siège devant les murs de Lylibée. La garnison de la cité était d'une taille modeste, aussi la prise de la cité fut-elle actée par Syracuse après quelques mois de sièges et un assaut en coopération avec les renforts libyens. En échange pour cette aide, un détachement grec fut envoyé aider à leur tour le satrape de Libye pour prendre la cité carthaginoise de Leptis Magna, faiblement défendue. Personne ne sait si cette alliance est vouée à perdurer dans le temps, bien que les observateurs extérieurs ne peuvent qu'admettre qu'elle fut efficace.

L'avènement des corsaires et des pillages en mer Mediterranée :

Un fléau qui rappelait une époque pas si lointaine refit son apparition : la piraterie. Partout en mer Méditerranée, les corsaires sévirent pendant ces derniers mois. Plusieurs villes d'importance en firent les frais, les principales étant la capitale egyptienne de Saïs, la ville syrienne de Tyros et les villes grecques de Delphes et d'Argos.
En lien avec cette piraterie, une très importante et confuse bataille navale eut lieu au large de Naxos. En effet, plusieurs flottes de corsaires - sans coordination entre eux à première vue - s'étaient mis en tête de ravager la cité égéenne et de piller toutes ses richesses, le tout avant de mettre les voiles et de placer ce butin en sûreté. C'était sans compter sur les flottes grecques qui patrouillaient dans la zone. Engageant tout d'abord le combat entre elles, les différentes flottes corsaires furent interrompues par une puissante escadres égéenne qui patrouillait dans la zone, bien décider à repousser les brigands hors de ses eaux. La bataille était chaotique, les corsaires s'abordant les uns les autres, le tout avec des navires égéens mêlés aux affrontements. L'arrivée d'une flotte thessalienne mis fin à toute cette pagaille. S'alliant avec la flotte égéenne, les deux escadres grecques prirent rapidement l'avantage sur leurs ennemis, qui furent forcés de repartir chez elle sans les richesses de Naxos, pourtant si proche. Cette victoire des thessaliens et des égéens envoyait un message : malgré les dissensions apparentes, le Triumvirat reste puissant et la piraterie ne sera pas tolérée en mer Egée.

La Guerre d'Anatolie et le caffouillage général des satrapes :

Une énorme coalition s'était organisée entre les différentes satrapies de Perse. La Ionie, le Pont, l'Egypte et la Syrie s'était allié afin de démembrer la Satrapie d'Anatolie, sous prétexte que son satrape était un "traître et un ennemi de la Perse, colaborateur avec les grecs et souhaitant la mort du Roi des rois". L'Anatolie fut donc attaqué dans toutes les directions par ses anciens "alliés". Le satrape de la région, se sachant trop faiblement armé pour lutter contre les vagues de soldats en approche, prit la décision de sécuriser la capitale et de staionner son armée dans les environs de Tarsus. Les premières ville à tomber furent Ipsos et Mazaca, entre les mains du satrape de Ionie presque sans combat. Samosata tomba également sous l'influence du Pont. L'attaque tant attendue par les armées anatonienens ne vint cependant pas. S'attendant à voir plus d'une dizaine de millier d'hommes fondrent sur la capitale, elles furent bien surpris de ne voir à l'horizon que l'armée du satrape de Ionie. Etant de force équivalente, le dirigeant de Tarsus sauta sur l'occasion et se porta à l'encontre des ennemis, l'occasion étant beaucoup trop belle pour être ignorée. La bataille tourna en effet rapidement à son avantage, son armée étant supérieure en qualité et sous les ordres experts du général Sepanta. Deux évènements empêchèrent cependant les armées anatoliennes de s'imposer face aux ionniens. Premièrement, le général Sepanta fut blessé durant la bataille par Arishad, frère du satrape de Ionie et grand duellister réputé qui parvint à lui infligé une sévère blessure pendant la bataille. Secondement, et le point le plus important, un messagers en provenance de Tarsus informa le satrape d'Anatolie pendant la bataille que l'armée du satrape de Syrie était à quelques kilomètres de la cité ! Sonnant à contre-coeur la retraite, les armées pourtant victorieuse d'Anatolie se replirent dans la cité, se préparant à subire un long siège...
Ce que le satrape d'Anatolie ne savait pas encore, c'est que son salut venait ironiquement de ses ennemis. En effet, ceux-ci s'était mal coordonnés pour lancer l'attaque générale de l'Anatolie, en particulier les satrapes du Pont et d'Egypte qui restèrent en arrière et qui évitèrent le conflit direct avec l'armée ennemie.

Classement général :
1) Royaume de Macédoine
2) Thassalocratie Egéenne
3) Satrapie d'Ionie
4) Ligue de Thessalie
5) Satrapie d'Egypte

Classement économique :
1) Royaume de Macédoine
2) Satrapie d'Ionie
3) Thassalocratie Egéenne , Ligue de Thessalie
4) Satrapie d'Egypte
5) Satrapie du Pont

Classement militaire :
1) Thassalocratie Egéenne
2) Royaume de Macédoine
3) Ligue de Thessalie
4) Satrapie d'Egypte
5) Satrapie d'Ionie

Grandes factions : Royaume de Macédoine , Thassalocratie Egéenne , Satrapie d'Ionie , Ligue de Thessalie
Moyennes factions : Satrapie d'Egypte , Ligue Fédérale du Bosphore , Satrapie du Pont
Petites factions : Syracuse , Royaume d'Epire , Satrapie d'Anatolie

Indice de GUERE : 3

Apparition sur la carte de petits signes pour construire des villes.
Les mercenaires arrivent dans la région.

Actions pour le 27/04/2019 à 20h

Point mercenaires :

Les Gardiens d'Ahura Mazda (5000 F5) rejoignent l'armée du Satrape de Ionie pour 12 PO.

Point mercenaires :

Les Cavaliers d'Arès (4000 F5) rejoignent l'armée du Satrape de Libye pour 10 PO.

Suite aux récentes agressions surprises dont elle a été victime, Carthage anonce qu'elle conduira une expédition punitive à l'encontre de ses agresseurs, qu'ils soient perses comme grecs. Que le monde sache que PERSONNE ne peut s'en prendre impunément à l'empire carthaginois.

La Ligue de Thessalie annonce par la présente avoir trouver des termes de paix entre l'Epire et la Macédoine. L'Epire conscient de son erreur dans le choix de ses alliés, se met sous la protection de la ligue de Thessalie et versera un tribut de guerre à la Macédoine. Que le monde sache que l'heure est à la fête actuellement !

De plus pour venir accompagner ces bonnes nouvelles, nous annonçons également une alliance avec la riche cité de Syracuse.

Le roi Perdiccas II de Macédoine confirme l'accord de paix avec l'Epire, lui souhaitant un prompt rétablissement, et une forme de sagesse.

L'Epire confirme l'accord de paix.

Syracuse confirme son alliance avec la Thessalie.

Carte:

L’offensive du royaume de Macédoine sur le Pont :

Souhaitant profiter de l’apparent désordre parmi les satrapies, le roi Perdiccas II de Macédoine mis en place un plan afin de s’emparer rapidement de la satrapie du Pont. Embarquant avec son armée dans ses navires, il fit mettre le cap en direction de Sinope. L’armée de Byzance devait de son côté avancer par la terre et s’emparer de Dorylée, puis ensuite rejoindre Perdiccas II pour la bataille de Sinope. Ce dernier était loin de se douter que tout ne se passerait pas exactement comme dans ses plans…
En effet, dès le passage du Bosphore, les ennuis commencèrent à arriver. A peine de détroit franchi, la flotte perse du Pont se mit à harceler le convoi macédonien, en particulier les navires de transport. Arrivant à repousser la flotte sans trop de difficultés, les armées du roi finirent par arriver en vue de Sinope, et débarquèrent à quelques kilomètres de la ville. L’effet de surprise semblait être total, la garnison de la ville étant en effet très peu nombreuse et loin d’être de taille à résister. Ce n’est qu’au moment de rentrer dans la ville que les macédoniens se rendirent compte de la véritable situation. L’armée était à moitié rentrée dans la ville quand sortirent des forêts environnantes une importante armée perse composées des troupes de plusieurs satrapies et renforcées par des mercenaires ! Au même moment, des forces du Pont camouflées dans Sinope se lancèrent à l’assaut d’une armée macédonienne totalement surprise. Le commandement macédonien, réalisant qu’ils étaient tombés dans un piège, ordonna à son armée de se mettre en ordre de bataille, essayant tant bien que mal de faire sortir ses soldats engagés dans la cité. Perdiccas II, se savant en très net infériorité numérique face aux perses, comptait sur l’arrivée prochaine des renforts byzantins pour vaincre. Les deux armées entamèrent donc la bataille.
Après plusieurs heures, les macédoniens durent se rendre à l’évidence : les byzantins ne viendraient pas, la seule solution restante était la fuite afin d’éviter un carnage. Sacrifiant une partie de ses troupes pour retenir l’ennemi, Perdiccas II sonna la retraite vers les navires, et fit voile vers Byzance, fulminant de rage et bien décider à demander des comptes à son vassal. Cette dernière justement avait conquis sans difficulté la cité de Dorylée, et était parti aider les macédoniens à Sinope avant de faire demi-tour en apprenant la retraite de leurs alliés. L’alliance des satrapies avait vaincu la légendaire armée macédonienne, c’était un exploit encore jamais réalisé !

La bataille d’Halicarnasse :

Parallèlement à l’offensive macédonienne, les troupes de la Thassalocratie égéenne s’étaient elles aussi lancées à l’assaut de la Perse ! La puissante armada égéenne fit d’abord route en direction de Rhodes afin de placer l’île sous blocus suite au refus du gouvernement de la ville de se rendre. L’armée égéenne débarqua également directement dans les environs de la cité ionienne d’Halicarnasse, peut être avec un peu trop de confiance. S’attendant à une ville peu défendue, les grecs tombèrent nez à nez avec la puissante armée du satrape de Ionie renforcée par de féroces mercenaires. La bataille s’engagea entre les deux armées, les ioniens étant à peu près deux fois plus nombreux que les égéens. Au bout d’une heure, ces derniers étaient déjà acculés sur la plage, et arrivaient à peine à tenir la ligne face à leurs ennemis. Après s’être fait enfoncer le flanc droit par la cavalerie ionienne, l’ordre fut donné de fuir et de remonter dans les navires afin de sauver ce qui pouvait encore l’être. C’était sans compter sur la flotte perse qui harcelait constamment les navires grecs, rendant l’évacuation compliquée mais finalement réalisable.
Ne prenant pas le temps de fêter sa victoire, le satrape de Ionie donna l’ordre de foncer sur la cité d’Assos sans réelle défense afin de la capturer. Apprenant la victoire de ses alliés à Sinope, le satrape continua sur sa lancée et s’empara également Cyzique. La Thassalocratie n’avait plus de port sur le continent, la défaite était totale. Comble de l’humiliation, malgré sa revendication de l’île de Karpathos, une colonie athénienne y fut fondée, faisant fi des menaces égéennes.

Le chaos sicilien et la fourberie thessalienne :

Loin de toutes ces guerres en Anatolie, la Thessalie ne perdait cependant pas son temps. Elle fit faire marche à son armée accompagnée de ses nouveaux épirotes en direction de Syracuse afin de prendre la ville, malgré le récent traité d’alliance qui était censé être en vigueur avec la cité sicilienne. Malgré la farouche résistance des défenseurs et les importantes fortifications de la ville, les syracusains ne purent tenir face à l’immense armée qui se lança à l’assaut des murs. Les pertes furent nombreuses pour les thessaliens, mais ils finirent par l’emporter. Annexant la ville, l’armée fit ensuite route faire Lilybée, pour y découvrir une déplaisante surprise. S’attendant à trouver des bannières carthaginoises flotter sur les remparts de la ville, comme prévu à l’avance avec Carthage, les grecs trouvèrent à la place… leurs propres bannières flottant au-dessus de la cité ! Les éclaireurs rapportèrent également qu’une flotte carthaginoise se battait contre une grande flotte affichant pavillon thessalien à quelques kilomètres de la ville ! Fou de rage d’avoir été trompé par un piège aussi grossier, les stratèges grecs donnèrent l’ordre à leur flotte de se porter à l’aide des carthaginois et d’exterminer ces lâches qui se faisaient passer pour des thessaliens. Avec cette force ajoutée à leur flotte déjà nombreuse, les carthaginois purent remporter la victoire, bien qu’un peu surpris de voir des navires thessaliens en attaquer d’autres. Mettant rapidement fin au quiproquo, les carthaginois s’emparèrent de Lilybée. Ils informèrent également les grecs qu’ils avaient renoncés à lancer une offensive sur la Libye, le roi des Rois Artaxerxés ayant profité de sa venue pour renforcer la région avec une partie de ses troupes avant de rentrer à Persépolis.

Classement général :
1) Royaume de Macédoine
2) Satrapie d'Ionie
3) Ligue de Thessalie
4) Thassalocratie Egéenne
5) Ligue Fédérale du Bosphore

Classement économique :
1) Royaume de Macédoine
2) Satrapie d'Ionie
3) Ligue de Thessalie
4) Satrapie d'Egypte
5) Satrapie du Pont

Classement militaire :
1) Royaume de Macédoine
2) Thassalocratie Egéenne
3) Ligue de Thessalie , Ligue Fédérale du Bosphore
4) Satrapie d'Ionie
5) Satrapie du Pont

Grandes factions : Royaume de Macédoine , Satrapie d'Ionie , Ligue de Thessalie
Moyennes factions : Thassalocratie Egéenne , Ligue Fédérale du Bosphore , Satrapie d'Egypte Satrapie du Pont
Petites factions : Royaume d'Epire , Satrapie de Chypre

Indice de GUERE 6 --> plus de mercenaires arrivent à disposition, mais attention, le brigandage commence également à sévir !

Actions pour le vendredi 03/04/2019 à 20h !

Point mercenaires :

Les Gardiens d'Ahura Mazda (5000 F5) rejoignent l'armée du Satrape de Ionie pour 12 PO.

Le Fléau d'Hades (3000 F5) rejoint l'armée de la Ligue Fédérale du Bosphore pour 7 PO.

Carte:

Le bouclier maritime et la bataille d’Halicarnasse :

Souhaitant continuer leurs assauts sur la Perse malgré la débandade des mois précédents, les armées macédoniennes et égéennes pensèrent rapidement leurs blessures et mirent en place un nouveau plan d’assaut. Sur les mers, un immense dispositif fut mis en place avec le concourt de tous les membres du Triumvirat. Le « Bouclier Maritime » comme l’appelaient les grecs était censé fournir une couverture totale de la mer Egée et en bloquer l’accès aux flottes perses. Les grecs se rendirent cependant compte rapidement qu’il possédait une faiblesse non-négligeable…

En parallèle du déploiement naval, les différentes armées grecques s’étaient mise en marche. Une nouvelle puissante armée macédonienne s’était lancée en direction de Cyzique afin d’y mettre le siège. La ville, même si elle manquait de fortifications efficaces, étaient fortement défendue par une coalition d’armées perses qui attendaient les macédoniens à l’abris des murs. Plus loin, une armée égéeno-péloponnèsienne avait débarqué sur les rives d’Assos, la cité s’étant rapidement rendue faute de défenseurs. L’armée fit donc jonction avec celle de leurs alliés afin d’affamer Cyzique et de forcer les défenseurs à sortir. C’est après quelques semaines de siège que l’infamie se produisit… En pleine nuit, les forces macédoniennes et péloponnésiennes furent brutalement réveillées dans le sang ! En effet, les armées égéennes avaient montrées leur vrai visage, et massacraient les soldats à la faveur de la nuit en hurlant « Pour le Roi des rois ! Pour Artaxerxès notre dieu ! » - ces paroles furent rapportées par les survivants dont le roi Perdiccas II. Ajouté au chaos dans le camp, les armées perses assiégées à Cyzique saisirent l’occasion pour effectuer une sortie et foncer sur les grecs, manifestement au courant de la trahison égéenne. Après le choc initial passé, les généraux grecs encore en état de commander se rendirent à l’évidence : même en reformant une ligne, ils ne tiendraient pas face au choc qui allaient s’ensuivre. Une décision – sûrement motivée par la haine et la vengeance – fut cependant prise : l’armée grecque se retirera tant bien que mal en direction d’Astakos, mais avant ça, les traîtres devaient payer. Un général macédonien, réussissant à reformer un semblant de ligne parmi une partie de ces troupes, n’hurla que ce seul ordre : personne n’est autorisé à se replier tant qu’un seul égéen ne git pas au sol dans une mare de sang ! Les grecs ne disposaient que de quelques minutes avant l’arrivée de l’armée perse, minutes qu’ils mirent à profit pour massacrer le plus d’égéens possible. En effet, les égéens n’avaient pas pris en compte que, malgré l’effet de surprise, ils restaient en très nette infériorité numérique. Ces derniers subirent de très lourdes pertes avant de pouvoir fuir en direction de leurs nouveaux alliés. Les grecs, après une engagement bref mais brutal avec les perses, sonnèrent la retraite et essuyèrent dans celle-ci d’importantes pertes, les perses les harcelant sans pause sur le chemin vers Astakos. Une nouvelle victoire pour la Perse, notamment grâce à la fourberie égéenne.

Le contrôle de la Méditerranée  :

A peu près au même moment que les évènements de Cyzique, la bataille faisait également rage sur mer. Sachant qu’ils comptaient les navires égéens dans leurs rangs, les flottes perses attaquèrent le Bouclier Maritime grec au niveau du sud de Karpathos. Les navires égéens composant pour une important part le dispositif, leur trahison en plein milieu de l’engagement porta un coup fatal à la flotte grecque qui dut se replier en panique dans les différents ports d’attache. Même constat en mer de de Marmara, où la flotte macédonienne fut vaincue par les égéens et les perses. La mer Egée et plus généralement la Méditerranée était maintenant aux mains des navires perses.

La débâcle d’Astakos et le sauvetage byzantin :

Ayant fortement souffert de leur repli après l’embuscade du siège du Cyzique, les armées macédoniennes et péloponnésiennes profitaient enfin d’un peu de repos dans la cité d’Astakos. Malheureusement pour elles, les perses étaient sur leurs talons, ayant reçu grâce au contrôle des mers des renforts depuis la Satrapie de Libye. Après à peine une semaine de calme, les armées grecques meurtries étaient de nouveau face à celles de la Perse. Astakos était faiblement fortifiée, et les grecs savaient qu’ils ne tiendraient pas face à un assaut avec le nombre d’hommes dont ils disposaient. L’ordre fut cependant donné de tenir un maximum la ville, un messager ayant été envoyé à Dorylée afin d’obtenir des renforts de l’armée byzantine qui y siégeait. Les perses, qui savaient que les byzantins pouvaient débarquer d’un moment à l’autre, ne perdirent pas de temps et se ruèrent sur la cité. Les combats étaient féroces, dizaines d’hommes tombaient chaque minute, mais les perses gagnaient petit à petit du terrain. Après plusieurs heures de bataille, la majeure partie de la ville était entre leurs mains, et les armées grecques encore debout tentaient d’évacuer la ville avec un maximum de civils et de blessées. Alors que les cavaliers mercenaires perses allaient charger les colonnes de fuyards, un signal se fit entendre à l’est : l’armée du Bosphore était enfin arrivée ! Cette dernière coupa au dernier moment la charge perse, permettant à leurs alliés de se replier sans plus de perte. Après avoir sécurisé leur fuite et voyant approcher le reste de l’armée perse, les byzantins se replièrent également, toujours en protégeant leurs alliés, bien que les perses ne les poursuivirent pas avec autant de hargne que pendant la fuite de Cyzique. Resté à Dorylée, seule poignée de mercenaire restait pour défendre la ville désormais coupée du reste de la Grèce…

La révolte Illyrienne et la folie épirote :

Loin du théâtre perse et des guerres entre les satrapes et les grecs, un autre conflit faisait rage. Profitant des défaites macédoniennes – et sûrement sous l’influences de puissances étrangères – une partie du peuple et de l’aristocratie illyrienne s’était rebellée face au joug macédonien ! Prenant rapidement le contrôle des villes d’Illyria et d’Oricum, les insurgées se trouvèrent bien embêtés face aux fortifications de Dymalé. Arrivant au bon moment, des renforts inattendus venus du voisin épirote vinrent prêter main forte aux illyriens afin de monter l’assaut de la cité. Les alliés venaient juste de faire capituler la cité quand une imposante armée se fit apercevoir à l’horizon. Elle était composée d’un important nombre de conscrits en armes venus de Macédoine afin de mater la révolte. Une rapide mais violente bataille s’engagea devant les murs de la ville entre les alliés et les macédoniens. Au bout d’une heure et malgré qu’aucun des deux camps ne disposaient d’un avantage sur l’autre, les troupes épirotes sonnèrent le repli afin de ménager leurs troupes et par crainte de voir débarquer des renforts macédoniens ou pire, thessaliens. Le roi d’Epire – surnommé le Fou après son acte inconsidéré – avait en effet pris le côté des insurgés

Classement général :
1) Satrapie d'Ionie
2) Ligue de Thessalie
3) Thassalocratie Egéenne
4) Royaume de Macédoine
5) Satrapie d'Egypte

Classement économique :
1) Royaume de Macédoine
2) Ligue de Thessalie
3) Satrapie d'Ionie
4) Thassalocratie Egéenne
5) Royaume d'Epire

Classement militaire :
1) Royaume de Macédoine
2) Thassalocratie Egéenne , Ligue de Thessalie
3) Satrapie d'Ionie
4) Ligue Fédérale du Bosphore
5) Satrapie d'Egypte

Grandes factions : Satrapie d'Ionie , Ligue de Thessalie , Thassalocratie Egéenne , Royaume de Macédoine
Moyennes factions : Satrapie d'Egypte , Ligue Fédérale du Bosphore , Royaume d'Epire
Petites factions : Satrapie du Pont , Satrapie de Chypre


Actions pour le jeudi 16/05 à 19h !

Le conseil Thessaloniens installé à Dodonne en cette période de l'année annonce les choses suivantes:

La trahison épirote est une ignominie sans nom. Nous nous vengerons de cette nation qui se croit tout permis. Cependant nous laissons une porte de sortie à nos anciens vassaux. Nous leur proposons qu'ils se rendent et cède à la ligue les villes de Croton, Tarente, qu'ils rendent les villes d'Illyria et Oricum au Royaume de Macédoine. Vous verserez l'intégralité de votre trésor au Royaume de Macédoine à titre de dédommagement. Si vous refusez, nous saisirons toutes vos villes et effacerons votre nom de l'histoire. C'est votre unique porte de sortie.

Pour la question Égéenne nous sommes outrés de la trahison de ce qui était autrefois un allié puissant et qui est aujourd'hui un chien malade obéissant. Elle sera puni mais aucun échapatoire ne vous sera donné. Nous vous ferons subir le sort que vous avez donné à Heraklion il y a quelques années, nous raserons vos villes et salerons vos terres.

Réponse du Roi d'Epire, ami des Illyriens, au conseil Thessalonien, hétaïre des Macédoniens :

Non.

Points mercenaires :

Les Gardiens d'Ahura Mazda (5000 F5) rejoignent l'armée du Satrape de Ionie pour 12 PO.

Le Fléau d'Hades (3000 F5) rejoint l'armée de la Ligue Fédérale du Bosphore pour 7 PO.

Les Cavaliers d'Arès (4000 F5) rejoignent l'armée du Satrape de Libye pour 10 PO.

La Légion d'Artémis (8000 Force 3) rejoint l'armée du Royaume d'Epire pour 11 PO.