[LRDS2] La Renaissance de Seti II

Mursu crée le Domaine de la Confusion.

Moi, Daddy Kong, crée le domaine de l'Avenir. Car après avoir vaincu Lornar, il faudra repréparer l'Avenir

 

Classement des dieux:

Projet(s) Manhattan

« Ce qu’on a fait la dernière fois a bien marché, on devrait remettre ça. » L’autre hocha la tête. C’est sur ce bref échange que Melkor (Endwars) et Broccolini (Tem) recommencèrent à travailler main dans la main sur une nouvelle bombe contre Lornar. Mais ils poussèrent le concept plus loin encore. « Il ne faut pas qu’on donne la chance à cet enfoiré de s’en sortir. » était leur mantra pour préparer une arme plus puissante, toujours plus puissante.
 
Profitant des bonnes idées apportées par l’autre, chacun des dieux travaillait également sur une autre arme. Broccolini (Tem) travaillait sur quelque chose à très longue distance, qui avait la propriété de « concentrer » la lumière (ce que le dieu appelait « laser »). Plus terre à terre, Melkor (Endwars) créa une sorte de propulseur de petits objets métalliques (ce que le dieu appelait « fusil »). Daddy Kong (Silvio) vint également à de nombreuses reprises pour fabriquer quelque chose avec l’aide de Broccolini (Tem).

Mortelles conquêtes

Sur la côte du Califat de Totor, naïades, élémentaires et esprits de l’océan vinrent sur la terre ferme afin de délivrer au Calife-Nécromancien les exigences du dieu des Profondeurs. « Totor (hgh) exige que les Sniffeurs soient conquis et convertis. La maîtresse des Raflaises est morte. »
- Que la Volonté de la Mort soit faite. » répondit le Calife.
 
Le Califat arma des navires et son armée. Rares étaient ceux qui portaient de véritables armes, mais elle était disciplinée. Le Califat recruta beaucoup de migrants en provenance de la Horde Bleue (où Mandragore demandait à tous les fidèles de fuir vers le nord pour échapper au Vide) ainsi que des Chercheurs du Noir, spécialistes dans la destruction des Raflaises.
 
Ils passèrent à l’attaque. La campagne fut longue mais facile : les villages tombaient un par un. Ces impotents drogués n’étaient tout simplement pas capables de contre-attaquer. Quand éclatait une résistance ou une rébellion, des villages entiers sont massacrés. Ensuite venait le Calife qui de sa noire magie relevait les êtres. Ainsi, malgré les pertes, son armée se renforçait et facilitaient la suite des conquêtes. Les Chercheurs du Noir brulèrent et détruisirent les Raflaises, malgré que les indigènes arrivèrent à en cacher quelques-unes précieusement (elles portent des fruits très nutritifs). Puis vinrent les prêtres de Totor : « Priez le Dieu de la Mort, ou rejoignez-le. Le choix est vôtre. » Beaucoup furent convertis. Les autres, pensants mourir en martyres, furent relevés, et tuèrent leurs anciennes familles et amis dans l’après-vie.

Le plus grand Impie

Sur la côte de ce qu’il restait du Royaume Vekhin, Varbereth (Marv) préparait son baroud d’honneur contre Lornar. Avec son immortel t-rex Vali, son arc électrique, ses fidèles les plus dévots et les guerriers les plus téméraires du Royaume, la déesse se préparait à un combat perdu d’avance contre le Titan du Vide.
 
Mais c’était sans compter sur l’arrivée des croisés. Ils arrivèrent par petits blocs, du monde entier. Ces gens, qui souvent n’étaient pas des guerriers, portaient le Masque, symbole de la croisade. Ces simples humains, parfois venus sans armes du tout, souvent avec un gourdin ou une fourche, semblaient avoir la détermination de combattre Lornar pour protéger leur monde. De tous les états et toutes les religions, les croisés se rassemblaient et se soutenaient mutuellement.
Puis vinrent du Domaine des Dieux les imposants chars et tanks que Sablios (Maraud) avait contribué à fabriquer. Varbereth (Marv) décida de se joindre à ces courageux gaillards, de plus en plus nombreux. Elle aussi, commençait à retrouver espoir ! Vu le nombre de personnes, elle usa de son pouvoir de fertilité pour faire pousser des vivres, et de famine pour éviter que les gens n’en meurent (eh oui !). « Mais, demanda la déesse, pourquoi vous êtes-vous tous rassemblés ici ?
- Nous avons répondu à l’appel de Sergos (Serguei) ! Il est venu dans toutes nos villes et nos villages et a appelé cette croisade ! Nous allons vaincre le Vide, vaincre Lornar !
- Mais alors où donc est Sergos ?
- Il doit continuer à appeler des gens à la croisade, j’imagine. »
 
Sergos se fit effectivement attendre longtemps. Il vint enfin avec un grand bateau qui portait un étrange chargement : un tronc et des branches, noires comme l’ébène. Il portait le Masque d’Apolytos. Il félicita tous les courageux (et ils étaient très nombreux) qui étaient venus défendre leur monde contre le Vide et galvanisa les Croisés. Puis il s’entretint avec Varbereth et d’autres, devenus responsables par la force des choses : « Sergos, si on reste avec ce nombre, les gens vont mourir de faim et même moi je ne pourrais rien y faire ; et la Croisade n’a pas d’armes pour affronter Lornar ! Les simples armes ne marchent pas !
- Ne t’inquiète pas, ma sœur, car j’ai un plan. Je vais donner à chaque croisé, exactement ce dont il a besoin.
- Comment ça ? Et qu’est-ce que tu transportes ? C’est quoi cet arbre ?
- C’est l’Arbre d’Entropie, planté il y a des aéons par notre frère Amaruq (Dodo).
- Tu l’as coupé ? fit la déesse, horrifiée. Cet arbre maudit ?
- Oui. Il me servira pour le rituel : après celui-ci chacun sera capable lutter contre Lornar.
- Sergos… reprit la déesse avec un silence. Cela m’a l’air d’être un coup fourré. On ne peut se permettre de nous disperser. On affronte LE VIDE.
- Un coup fourré ? fit le dieu en regardant la déesse par le masque. Non, Varbereth, j’ai bien un plan pour vaincre Lornar avec cette croisade. Et j’ai besoin que tu me fasses confiance. J’ai besoin que VOUS tous me fassiez confiance, fit-il en ouvrant les bras vers les autres responsables. »
Le Masque remplit son office. Convaincus aux plus profonds d’eux-mêmes, hommes et déesse hochèrent vigoureusement la tête : « Je suis navré d’avoir douté de toi, mon frère, que doit-on faire ?
- Réunissez les croisés dans plusieurs cercles concentriques. J’occuperai le centre, et procéderai au rituel. Ensuite Lornar n’aura qu’à bien se tenir ! »
Et ils firent comme il dit. Aux quelques-uns qui n’étaient pas convaincus, notamment l’armée de Sablios, Sergos venait les voir, et il trouvait les mots justes pour les convaincre.
 
Le jour venu, tout le monde était rassemblé. Sergos avait détaillé devant lui des morceaux du tronc de l’Arbre d’Entropie d’une certaine taille. Autour de lui les cercles des croisés. Cercles nombreux et croisés innombrables. Tout le monde était ravi : ils allaient recevoir la bénédiction du dieu ! Au loin, on commençait à distinguer la silhouette de Lornar. Il n’était plus très loin. Varbereth prit place au sein d’un cercle, en toute confiance.
« Croisés ! commença Sergos. En ce jour, Lornar tremble de nous voir tous réunis ! Nous allons le vaincre, et sauver notre monde ! Ce rituel vous donnera la force, nécessaire pour vaincre ce monstre ! » Un viva parcourut les cercles. « Commençons. » Et Sergos ouvrit le Phobonomos.
 
Le dieu commença à murmurer les mots de pouvoir, pianissimo. Sa voix enflait progressivement, jusqu’à porter au dernier cercle. Son timbre changea, se fit plus guttural, plus oppressant, maléfique. Des vapeurs noires commencèrent à s’élever du bois d’Entropie. Si les croisés prirent peur, ils ne rompirent pas les cercles. Parce que leurs mains avaient fondu. Incapable de se détacher de son voisin, personne, même en tirant, ne pouvait faire quoi que ce soit. Les cris de terreur retentirent. Les vapeurs noires, de plus en plus denses, se glissèrent sous les cercles et évoluèrent comme une spirale, et lentement faisaient monter les cercles dans les airs. Le bois de l’Entropie craqua. Apparut une armure et une épée. Dans l’œil de ce qui devenait un cyclone, Sergos scanda : « Ne vous inquiétez pas, chers croisés ! Quand votre sang et vos âmes auront imprégné l’arme et l’armure, rien ne m’empêchera plus de terrasser Lornar ! VOUS SEREZ LES INSTRUMENTS DE MON TRIOMPHE ! »
Puis vint le souffle, du haut du cyclone. Un souffle destructeur, qui emportait progressivement chair et esprit en bas du cyclone et alimentait l’équipement de bois, qui l’absorbait, rougissait, noircissait. Les cris des croisés se réduirent alors qu’ils disparaissent un à un. Mais Varbereth n’était pas faite de chair. Malgré cela, son énergie lui était arraché de force, puis ses domaines divins, alors qu’elle finit seule à tournoyer dans le cyclone ténébreux.
 
Enfin, tout cela s’arrêta. Varbereth s’affala, fébrile, sans énergie sur le sol. Il ne lui restait plus rien. « TRAÎTRE ! trouva-t-elle la force d’hurler, peinant à se remettre debout.
- Ma chère Varbereth, fit Sergos (et elle vit qu’il souriait derrière son masque), permets-moi de mener ton existence à son apogée. » D’un claquement sec, il referma le Phobonomos, le prit à l’envers et l’ouvrit, à son ultime page. Puis il tendit l’index vers la déesse. Celle-ci luttait, cherchait l’énergie pour bouger.
« Ô Vide Infini, je t’offre en sacrifice cette divine carcasse ! » Un pas… Deux… Trois… il en restait… trop… pour étrangler Sergos !
« Investis cet Enfant de la Réalité et fais-nous connaître ta Volonté ! » Elle n’était plus seule. Quelque chose envahissait son esprit : elle devait se battre pour rester elle-même. Sergos était si proche !
« Modèle-la à ton image, et apparais-nous dans toute ta Beauté ! » Non… Son corps, il commençait à changer !
« Par ta présence, révèle-nous que l’Existence est Fugace. » Varbereth n’était plus. Autre chose avait pris sa place, dans un corps qui n’était plus le sien. La chose noire grandissait, terrifiante, elle ne ressemblait à rien… Des bras… Triomphal, Sergos reprit : « Entité du Vide ! Par le pouvoir du mot, je te nomme Gangrène ! Gangrène du Vide, par cette autorité, je te soumets à moi, le Grand Ser… »
 
Il n’eut pas le temps de terminer. A l’autre bout du monde, Broccolini (Tem) appuya sur le bouton de son laser. Il traversa l’océan et percuta la Gangrène, la traversa, brûla le Phobonomos et calcina une partie de Sergos. Ce dernier cracha un sang grisâtre. « Non… Non… NON ! NON NON NON NON NON NON » hurlait-il en essayant de rattraper les morceaux du Livre qui brûlaient en s’éloignant. Pendant ce temps, la Gangrène, qui semblait maintenant faite de la même matière que Lornar se retourna vivement et partit en direction de l’origine du laser. Sergos réunit dans ses mains les quelques bouts de papier calciné et regarda autour de lui : le sang, le campement désert, son armure et épée qu’il avait fabriquées avec tant de vies… « Qu’est-ce que j’ai fait ? »

Le quatrième assaut contre Lornar

Totor (hgh) avait espéré que cette croisade allait lui éviter de se salir les mains. Mais il n’en fut rien. Il décida donc de prendre le problème à bras-le-corps et de mener un assaut. Pour protéger son domaine de la marche inexorable du Vide, il réunit toute l’eau sur le chemin de Lornar en un gigantesque mur, une vague qui bougeait avec Lornar, et qu’il pourrait lancer sur le Titan au cas où. En plus, vu que personne sauf lui ne pouvait marcher sur l’eau, cela lui permit d’avoir un allié dans son attaque, Archus (Aedhr). Bien que toujours blessé de son dernier combat contre le Titan, le dieu de la Guerre s’était construit une nouvelle baliste, encore plus puissante que la précédente, bien décidé à en découdre. Le Dieu de la Mort avait cette fois ramené des âmes incorporelles (rien de moins que toutes celles aux Enfers), vu que le Titan s’était facilement débarrassé de ses morts-vivants la dernière fois…
 
Avant même d’arriver au contact, Totor (hgh) envoya ses âmes susurrer de vilains mots à l’oreille de Lornar afin de faire diversion. Puis le Titan arriva à portée : « Une partie de tes ennuyeux chuchoteurs disparaît à chaque pas que je fais. Bientôt il n’en restera plus. Mais je vous ai tous deux déjà défaits. Vous devriez vous échauffer si vous voulez avoir une chance… Armée du Vide : WHITE WALKERS ! » Comme ce fut le cas lorsque Sergos (Serguei) se présenta devant lui la première fois, tous les humains qui ont été engloutis par le Vide sortirent de la muraille du Vide : l’armée de Jasmeuria, les tribus Hafrunga, les habitants du Vekhin… se jetèrent sur les deux divinités.
 
Dieu de la Guerre, Archus (Aedhr) en faucha un nombre incalculable ; Totor (hgh) en trancha des centaines avec sa hache en bronze. Le Titan était toujours entrain d’essayer de se débarrasser des âmes qui murmuraient à ses oreilles. « Archus, utilise ta baliste ! Je vais les retenir ! »
Archus s’exécuta aussi vite qu’il le put. Il était fatigué et toujours blessé de son combat précédent. Mais il mit trop longtemps pour se mettre en place : Lornar le vit quelques instants avant qu’il ne se propulse. Et quand Archus se propulsa à travers les airs, anéantissant toute une vague d’assaillants par la même, le Titan tendit le doigt : « Flèche du Vide ! DARKEST LINE ! » Comme lors de sa précédente tentative, le dieu fut fauché avant d’avoir atteint sa cible. Il se crasha au sol en fumant et essaya de se relever… un trou dans le ventre. « Tu es plus résistant que les autres, tu devrais être mort.
- Je suis la Force, gros con.
- Retente le coup, Archus ! » cria Totor en s’élançant. Profitant de l’onde de choc, le Dieu de la Mort fit une percée et emmagasina dans sa hache toute sa haine et celle des âmes qu’il avait emmenées avec lui, faucha les zombis et arriva au contact, commençait à mettre de grands coups dans les chevilles de Lornar. Oui, se dit le Dieu de la Guerre, Totor et ses âmes occupent le Titan, il ne pourra pas se défendre une nouvelle fois ! Il retourna vers sa baliste, quand soudain…
 
Broccolini (Tem) avait attendu ce moment avec impatience. Prédit par Daddy Kong (Silvio) grâce au domaine de l’Avenir, le dieu végétal avait appuyé sur son laser au bon moment, pile quand Archus et Lornar étaient dans la ligne de mire de son faisceau. Le laser percuta un Archus déjà gravement blessé et toucha aussi Lornar à l’aine. Le dieu s’effondra sur le côté et ne bougea plus. « Pâle imitation de ma Flèche du Vide ! grogna le Titan, qui ne dupait personne.
- Archus ? ARCHUS ! cria un Totor soudain bien seul. MERDE ! »
 
Perdu pour perdu, Totor rassembla tout ce qu’il lui restait d’énergie pour lancer sa vague sur Lornar et déclencher un gigantesque tsunami. Puis Daddy Kong (Silvio) apparut devant lui, lui planta une épée dans le ventre et sentit immédiatement un froid se répandre dans ses veines. La Mort contre-attaqua, lui mit un coup furieux de hache dans l’épaule, perçant son armure, mais ce n’était rien par rapport à ce qu’il avait subi. « TRAÎTRE ! Tu te retournes contre tes frères au lieu de nous aider ! Chien galeux ! cracha Totor.
- Je ne pouvais pas laisser Lornar te prendre tes domaines, voyons. » Il retira son épée, après lui avoir volé son énergie vitale et ses domaines. Son épée lui avait tout pris d’un coup. Puis Daddy Kong (Silvio) disparut. « Voici pourquoi le Vide doit gagner, Enfant de Seti : pour empêcher la souffrance et la douleur qui sont le propre de la réalité. lança Lornar au dieu agonisant.
- Peut-être, mais au moins aurais-je le plaisir de te voir partir avec moi ! » lança le dieu en désignant la vague immense.
Lornar sortit sa grande épée alors que la déferlante approchait : « Épée du Vide ! VANTABLACK ! »
 
Il trancha en deux le tsunami, lui évitant par la même d’être englouti. « Pas aujourd’hui, Enfant de Seti. » Salé comme tous les océans, incapable de répondre, la Mort poussa son dernier râle.

La Souris et la Gangrène

Sur la côte du Royaume de Mandragore, Broccolini (Tem) était ravi d’avoir réussi son coup. Il en projetait ses spores de plaisir. Mais la joie fut d’assez courte durée en voyant une monstruosité noire avancer rapidement à travers l’océan, vers lui. En plus, la chose laissait derrière elle une étrange traînée noire…
Le dieu décida de s’équiper de sa Couronne du Bois Vert, qui empêche les êtres sentients de lui faire mal volontairement. Ensuite il alla rapidement vers les villes de la région et les exhorta à fuir. C’était une bonne intention, mais la mauvaise solution. En effet, le dieu a rapidement été rattrapé par cette monstruosité, qui a été incapable de l’attaquer directement. En revanche, elle a attaqué tout ce qui l’entourait : à savoir forêts et Étranges du royaume qu’il voulait sauver…
 
Broccolini tenta de riposter par des attaques-lasers, qui blessèrent la créature, mais sans pouvoir avoir raison d’elle. Cela l’énerva d’autant plus et elle entra dans une rage frénétique où elle fit surgir des dizaines de poings de son corps et matraqua la zone. Le dieu blessé chercha à s’enfuir vers Bulbobon pour rejoindre son armée, mais elle fut massacrée. Il se rendit compte trop tard d’un élément capital : la chose « créait » du Vide derrière elle, qu’il était impossible de franchir, comme la muraille de Lornar. La Gangrène lui avait tourné autour, il était coincé à Bulbobon, et chaque pas de l’Entité du Vide réduisait d’autant son espace vital. Les armes en sève des guerriers de Mandragore n’avaient pas d’impact sur la Gangrène.

Le cinquième assaut contre Lornar

Après avoir résisté au tsunami, Lornar marcha sur les flots à mesure qu’il les engloutissait dans son Vide. Le Titan, sur cette vaste et tranquille étendue, le Titan se dit que les Enfants de Seti ne seraient plus en mesure de l’attaquer.
 
Néanmoins, il se trompait. Car arrivait par les airs, enchâssé dans la plus obscure des armures, et chevauchant un serpent géant ailé, Sergos (Serguei).
 
« Je vais te vaincre, Lornar ! Au nom de tous ceux qui sont tombés, et ceux qui se sont sacrifiés pour cet instant !
- Cette voix… Oui, tu es le premier que j’ai croisé, le « Grand » Sergos ! ricana le Titan. Les deux derniers aussi cherchaient leur revanche, ils ont mal fini ! A ton tour, à présent ! Lance du Vide : SOMBROSCUR ! » Le Titan invoqua dans sa main une gigantesque lance d’obsidienne et la projeta sur le dieu qui volait vers lui. Confiant, le dieu des Hommes donna une instruction à son serpent Ophis. Il se cabra, pour que Sergos seul subisse le coup. La lance… FRAPPA ! et ricocha, retombant dans l’eau. Regardant son armure, Sergos commenta : « Impressionnant, il y a un poc sur l’armure ! Sacré attaque !
- C’est… fit lentement Lornar. C’est impossible. Tu ne peux pas… C’est la Lance du Vide… Ma plus puissante attaque.
- L’Armure de la Fin des Temps n’a que faire d’un tel coup ! Et à présent, tu vas tâter de mon Épée ! » Sergos se laissa tomber de sa monture et plongea vers le Titan. Le Maître du Vide tenta de le trancher d’un coup de son épée cosmique mais Sergos la para de la sienne, puis l’entailla tout du long. Son serpent le réceptionna alors que le dieu des Hommes approchait de la surface de l’eau.
 
Le Titan poussa un hurlement de douleur et se remit en garde : « Tu n’as pas encore gagné, Enfant de Seti !
- Tes attaques ne peuvent rien contre moi, Lornar. Mais tu n’es pas insensible aux miennes. Ce n’est qu’une question de temps avant que je ne t’étripe.
- Moment idéal ! fit un Daddy Kong (Sivlio) en chute libre qui venait de se téléporter au-dessus des combattants. Messieurs, veuillez accepter, avec nos compliments, ce STELLAR BIRTH !
- Vous croyez vraiment m’avoir deux fois de la même façon, bandes d’imbéciles ? Prison du Vide : CRI… »
Alors que Daddy Kong venait de disparaître, un avatar terreux de Melkor (Endwars) émergea des flots et réunit ses poings : toute la zone était d’un coup soumis à une intense gravité : Sergos et son serpent ailé furent projetés dans la mer, dans les profondeurs ; Lornar ne subit pas pareille pression mais fut incapable d’achever les mouvements pour réaliser sa technique. Ses yeux s’agrandirent comme des soucoupes alors qu’il fixait la bombe qui s’approchait de lui. « Non… ça ne peut pas finir ainsi… ». La bombe fit un gros plouf… alors qu’elle chutait lourdement dans l’eau. Puis plus rien. En quelques instants qui parurent une éternité, rien ne se passa. Et après non plus. Lornar partit d’un rire digne d’un psychopathe : « HAHAHA ! Leur bombe n’a pas explosé ! Et la pression a projeté l’autre abruti par le fonds ! J’ai gagné ! J’AI GAGNÉ ! »
 
La bombe coulait (rapidement à cause de la gravité). A cet instant, la minuterie mise en place par Sablios (Maraud) sur la bombe arriva à son terme. Et la bombe explosa, dans un nouveau Soleil. L’eau commença à bouillir et s’évaporait rapidement alors que le Soleil remontait. Trop pris par son fou rire victorieux, Lornar vit trop tard de quelle fourberie il était victime. Il se prit le Soleil en pleine poire alors que celui-ci remontait lentement des flots. La puissance de la bombe était encore plus élevée que la précédente. « NOOOOON ! JE NE PEUX PAS MOURIR ! J’AI UNE MISSION ! JE SUIS LE VIDE ! JE SUIS LORNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaa… » Le Titan se désintégra sous la puissance de l’étoile nouveau-née, mais pas la muraille qui le suivait.

L’Apocalypse

Melkor (Endwars) fut le seul à pouvoir se régaler (de loin) de ce spectacle, vu que Broccolini (Tem) était aux prises avec la Gangrène. La sensation de fierté et de triomphe gonflait le dieu d’orgueil alors que le Titan se dissolvait par l’énergie solaire. Il lui fallut quelques instants pour comprendre qu’en mettant toute leur énergie à rendre la bombe plus puissante, ils avaient oublié la suite. La dernière fois, c’est Lornar, en faisant quelques pas pour engloutir le Soleil dans le Vide, qui avait mis fin au Soleil. Mais il était vaincu. La muraille du Vide n’allait plus bouger. LE SOLEIL N’ALLAIT PAS S’ARRÊTER.
 
S’élevant toujours plus dans les airs, le Soleil gonflait, en masse, en volume et en température.
1 000 °C… les poissons morts remontent à la surface
3 000 °C… l’Océan entier bout et s’évapore.
5 000 °C… l’Océan est vaporisé.
La température continue de monter, allant de plus en plus loin, jusqu’à arriver aux côtes : le Royaume de Tyr et le Despotat de Charbrie FONDENT. Les maisons en torchis, en bois et en paille brûlent, les gens se liquéfient vivants, tout disparaît. Les côtes du Califat, du Royaume de Mandragore, les Marches des Angiospermes, la Confédération d’Orria… Tout est dévasté.
 
Le Soleil grandit et s’élève encore. Melkor (Endwars) panique, utilise son pouvoir pour induire des problèmes gravitationnels au cœur du Soleil : il accélère, manque de carburant, s’agrandit en rougeoyant (supergéante rouge) et prend une improbable dimension de plus de 1 200 km de diamètre, puis s’effondre sur lui-même et disparaît, ne laissant derrière qu’un gigantesque désert de roche fondue et brûlante.

La Fin du Monde

Si l’Apocalypse a coûté la vie à d’innombrables personnes, l’humanité n’était en fait qu’au début de sa douleur. Les habitants des régions épargnés par Lornar et le Soleil durent alors faire face aux conséquences : le cycle de l’Eau était brisé. Il n’y avait plus de nuages. Les pluies étaient rachitiques. Les cours s’eau baissèrent en quelques années jusqu’à s’assécher. Les puits se vidèrent. Sans eau, les plantes ne poussaient plus. Un soleil (réel) celui-ci tapait sans discontinuer un monde ayant pris quelques degrés à cause du second soleil, trop rarement interrompu par quelques gouttes. Une famine gigantesque se déclencha, les humains tombaient littéralement comme des mouches. En 20 ans, la population humaine passa de 15 millions à moins de un. Les « États » n’avaient plus aucun sens et plus personne ne contrôlait rien. Les villes sont désertées à la recherche d’une graine, d’une flaque… Quelque part. Les plus grandes villes, dans le Royaume de Mandragore et surtout le Domaine des Dieux subirent de plein fouet cet exode rural. Les « dirigeants » n’avaient en cela plus que le titre, et souvent cherchaient comme leurs sujets à manger dans la boue. Les hordes du sud-ouest firent la paix et partagèrent ce qu’elles pouvaient.
 
Certains nomades, délirants et fou, allèrent dans le désert du Soleil et trouvèrent là quelques lacs et flaques avec des algues et champignons qui poussaient pour se nourrir. Ainsi sont nés les Tribus des Lacs.
 
Un seul état tira son épingle du jeu : le Califat. Quand il apprit la mort de leur dieu, le Dieu de la Mort, le Calife prit cela avec philosophie : « La Mort n’est pas la fin de la Vie mais le début de la suivante. » Voyant la catastrophe venir, le Calife-Nécromancien offrit de former à la nécromancie énormément de personnes. Au fur et à mesure que les gens mourraient de faim et de soif, ils étaient relevés en morts-vivants n’ayant ni besoin de manger et de boire pour travailler et trouver aux vivants de quoi se sustenter. Le Calife, passé grand maître dans cet art (il vivait déjà depuis deux aéons), relevait des morts qui conservaient leur intellect. Il put ainsi bâtir un grand Califat géré par une administration de morts-vivants, qui dirigeants morts et vivants. La relève assurée, le Calife, trop affaibli, se retira pour mener à bien son ultime expérience : celle de se transformer en « liche ».
 
L’humanité était exsangue. Pas de forges, pas d’armes, pas de feu pour certains… L’humanité fanait. Les tremblements de terre de plus en plus courants depuis l’Apocalypse n’arrangeaient rien. Il n’y avait jamais eu de tremblements de terre avant. Qu’est-ce que l’Apocalypse a déclenché ?
 
Pendant ce temps, Sergos (Serguei) rampait dans le désert du Soleil. Enfin il trouva quelqu’un. Qui le toisait. « Par pitié… Aidez-moi…
- Amenez-le dans le vaisseau. Enchaînez-le. dit Sablios (Maraud) »
Ils l’emmenèrent. Puis ils décolèrent.
 
 

Moi, Daddy Kong, fonde le domaine de la Communication

Melkor refonde le domaine de l'invulnérabilité

Moi, Sablios, fonde le domaine du hasard.

Je, soussigné Broccolini, crée le domaine de la discrétion.

Moi, Mursu crée le domaine de l'entropie.

En fait je me suis trompé ! Je sacralise mon domaine de la parole

La mort de Sergos

Enchaîné dans la soute du vaisseau de Sablios (Maraud), un Sergos (Serguei) enchaîné et en bien mauvais état patientait… Puis la porte de la cellule s’ouvrit, laissant entrer le Dieu du Temps secondé du fidèle (mais inutile) capitaine Picard.
Sablios engagea la conversation férocement, accusant son frère de tous les maux qui assaillaient le monde en ce moment, exigeant de lui des explications. Le Dieu des Hommes se justifia comme il put, expliqua qu’il a été possédé par le Phobonomos, qui contenait une puissance à laquelle il n’a pas pu résister. Mais le Livre a brûlé, et il a payé chèrement ses exactions vu son état ; qu’il était prêt à se racheter au service du Domaine des Dieux, et de Sablios (Maraud) en particulier.
 
Bien peu convaincu, le dieu du Temps tenta d’extirper Sergos de son armure de la Fin des Temps mais sans succès : l’armure est impénétrable. Il décida alors de recourir aux grands moyens : « Picard, allez me chercher les armes divines ! » Le capitaine donna un ordre dans le couloir et rapidement on lui amena trois armes : les Dagues du Sable des Temps, le cimepierre d’Avalanche et l’Épée de la Fin des Temps forgée par Sergos.
« Je vais t’ouvrir comme une boîte de conserve ! (Personne ne savait ce que c’était qu’une boîte de conserve) » dit le Dieu du Temps en enfonçant une des dagues contre l’armure, et la dague se brisa immédiatement. Sergos ricana. Le Dieu du Temps inversa le cours du temps de quelques secondes pour recouvrer ses dagues en état. Le Dieu de la Peur en profita et usa de ses dernières forces : « Toi ! fit-il en s’adressant au capitaine Picard, rends-moi mon Épée ! » La peur que ressentit le capitaine le fit jeter l’Épée de la Fin des Temps aux pieds du dieu, qui put s’en saisir pour empêcher le Dieu du Temps de s’approcher. Mais le Dieu du Temps riposta en arrêtant le Temps : il arracha l’épée de la main de son frère et la lui planta dans le ventre. Face à sa propre force, l’armure céda et Sergos cracha son propre sang.

Spoiler:

 
« Avec ta mort cessent tes maléfices Sergos !
- Je ne comprends rien à ce que tu racontes tête de nœud. » Le Dieu des Hommes mit sa main sur sa poitrine, et murmura quelques mots obscurs : son Armure se transforma en copeaux de bois, laissant apparaître une carcasse de gris, de rouge et de noir, rachitique, brisée par les épreuves et l’appétit du Vide. Sergos (Serguei) était mort.
 
Pendant ce temps, quelque part, un volcan rentrait en éruption, crachant assez de cendres pour cacher le soleil.

L’ascension de Tanis

Dans son village dans la Horde arc-en-ciel (de l’ancienne horde noire), Tanis avait marché longtemps pour trouver à manger pour sa famille. De quoi vivre quelques jours de plus. D’un coup d’un seul, le cercle alchimique que lui avait tatoué Sergos (Serguei) dans le dos, avant de partir affronter Lornar, dans ses jeunes années, se mit à le brûler.

Spoiler:

 
Il s’effondra : que se passait-il ? Le symbole de sa foi et de la confiance de son dieu… Le cercle s’élargit et l’homme poussa un hurlement strident face à la douleur insupportable. Les motifs grandirent jusqu’à recouvrer tout le corps. Puis enfin tout s’arrêta, laissant seulement des cicatrices carbonisées sur son corps. Délaissant ses provisions, il se releva, inspira longuement et cria vers le ciel : « SABLIOS ! ESPECE DE SALE PETITE CATIN ! JE VAIS TE RETROUVER ET TE BUTER ! »
 
Abandonnant sa famille, Tanis (Serguei) se rendit dans l’ancien temple secret où Sergos avait caché le Masque d’Apolytos avant de partir affronter Lornar et le mit sur son visage.

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Parcourant les steppes, allant de village en village, grâce au Masque, il se fit offrir la nourriture dont il avait besoin et créa un mouvement autour de lui : rapidement alors qu’il se déplaçait, les chefs de tribus lui prêtèrent allégeance. « Nous n’avons rien à manger, mais les morts du Califat travaillent pour nourrir les vivants ! Nous allons nous emparer de cette manne et donner à manger à nos femmes et nos enfants ! » Sous les vivas, la première attaque fut lancée, couronnée de succès. Les morts obéissaient aux vivants, et les vivants obéissaient au Masque. Les incursions se multiplièrent et les contre-attaques du Califat échouèrent. Ingénieux, Tanis (Serguei) finit par proposer la reddition de son pays. En l’absence du Calife (occupé à des expériences), l’administration morte-vivante ne comprit pas tout de suite la supercherie, et pensait que ce parvenu vivant avait enfin compris l’écart de puissance entre eux.
 
Lorsqu’il présenta sa reddition, revêtant son Masque, il s’assura le soutien plein et entier de la haute administration et se fit nommer Grand Prieur. Le pouvoir du Masque lui permit d’étouffer toute opposition, des vivants comme des morts intelligents. Il en profita pour transformer le Califat selon ses désirs. Il créa des ordres de prieurs dont la tâche était de prier continuellement tous les dieux, même ceux morts, et pendant ce temps, il préparait une armée…

La fuite de Broccolini

Grâce à son nouveau domaine de la Communication, Daddy Kong (Silvio) put parler à son allié de toujours Broccolini (Tem) qui se trouvait dans une fâcheuse posture dans les ruines de Bulbobon. La Gangrène (Marv) le cherchait et avait coupé tout moyen de lui échapper. Daddy Kong (Silvio) fabriqua deux petits engins, des talkie-walkies et en téléporta un vers son ami. Quand celui-ci mit la main dessus, ils purent préparer le plan de l’évasion…
 
Portant toujours sa Couronne du Bois Vert qui le protégeait, Broccolini confronta La Gangrène (Marv). Usant de son domaine des Sentiments, le dieu influa le monstre du Vide pour tourner sa colère vers le Domaine des Dieux et Melkor (Endwars) en particulier… Et ça fonctionna ! Se détournant du Dieu de la Végétation, La Gangrène (Marv) prit la tangente.
 
Broccolini (Tem) se précipita alors dans le vieux temple de la ville, qui faisait partie des quelques bâtiments encore debout, pour y chercher le Calice des Cent et Huit Vies que Daddy Kong (Silvio) avait fabriqué. Recevant le signal par talkie-walkie, ce dernier se téléporta à l’entrée du temple pour attendre son compagnon et fuir...
Soudain la Gangrène (Marv) réapparut d’un coup du Vide qu’elle avait créé derrière le temple, et martela le temple de nombreux coups, ensevelissant Broccolini (Tem) par la même. Daddy Kong (Silvio) voulut l’aider mais la Gangrène continuait de marteler.

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Pour éviter d’être blessé comme éviter à son compagnon une mort certaine, Daddy Kong (Silvio) usa de sa puissance et téléporta sa personne ainsi que l’ensemble des gravats dans la Horde arc-en-ciel, en sécurité, où Broccolini put s’extraire tranquillement des gravats et récupérer le Calice. Ils s’en étaient sortis.
 
Pendant ce temps, quelque part, la terre trembla plusieurs minutes, et s’ouvrit en deux.

L’échec de Tanis

Tanis (Serguei) préparait son armée de morts-vivants et était proche de lancer l’attaque contre le Domaine des Dieux. Quand l’impensable se produisit. Les catacombes sous le palais s’ouvrirent, dévoilant le Calife-Nécromancien (hgh). Son expérience était un succès : il avait réussi à enfermer son âme dans un phylactère dans les catacombes : la séparation de l’âme et du corps lui assurant ainsi immortalité et pouvoir. Il était devenu une liche, le Ca-liche.

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Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit que le Califat avait été « conquis » par un seul homme. Tanis (Serguei) fut assez sidéré de voir celui qu’il croyait n’être qu’une légende apparaître devant lui. Mais il n’était pas inquiet, il avait le Masque. « Soumettez-vous à moi, Calife !
- Et puis quoi encore ? » fit le Ca-liche.
Tanis interloqué venait de voir son plus gros (et seul) avantage disparaître. Il n’avait effectivement pas compris que le Masque d’Apolytos influe l’âme de ceux qui le voient : si les vivants ont une âme, et les morts intelligents aussi, ce n’était pas le cas de la liche en face de lui, dont l’âme dormait dans les Catacombes.
Tentant le tout pour le tout, il se prosterna devant la Liche : « Ô Maître, enseignez-moi ! Transformez-moi comme vous ! Vous êtes magnifique ! J’ai des objectifs que la vie humaine est trop courte pour remplir ! » Le Ca-liche lui tourna autour, le regardant de la tête aux pieds, avec ses nombreuses cicatrices alchimiques. « Non. » répondit-il simplement, et il le foudroya sur place. Tanis (Serguei) était mort.

Le nouveau monde… et l’ancien

Réfugiés dans la Horde arc-en-ciel là où ils avaient encore des fidèles (la majorité s’était rangé du côté de Tanis), Daddy Kong (Silvio) fit venir ses enfants : Mandragore et Nargazim. Il leur expliqua le plan pour la suite. Quitter ce monde à l’agonie et fonder un nouveau grâce à leurs pouvoirs combinés. Mandragore était chargé de rassembler les fidèles à un endroit, et cet endroit sera l’Arche de Noé, qui les mènerait au nouveau monde. Mandragore, qui avait à cœur l’humanité, remplit son office, et rassembla tous ceux qu’il pouvait, fidèles ou non à ses parents. L’humanité n’était de toute façon plus nombreuse.
 
Les deux dieux s’unirent dans un rituel long, complexe et puissant : par sa Création, Daddy Kong (Silvio) créa une planète au plus profond de l’espace ; avec sa Dissimulation, Broccolini (Tem) la rendit invisible en la cachant entre des nuages de gaz, des astéroïdes… Puis ils mélangèrent tous leurs domaines afin d’ajouter à ce monde tout ce qu’il fallait pour le rendre vivable.
 
Mais ils ne pouvaient pas partir tout de suite, du moins pas de leur point de vue. « Il ne peut y avoir qu’un seul monde, dit Daddy Kong. L’existence de notre monde exige la fin de celui-ci. » Les deux dieux s’unirent pour terminer un artefact sur lequel ils travaillaient en secret depuis des âges : la Boîte de Pandore. Daddy Kong se téléporta non loin du Domaine des Dieux, et y cacha la boîte.
 
Pendant ce temps, le monde agonisait : tremblements de terre, cyclones dévastant les dernières forêts, sécheresses extrêmes, éruptions volcaniques masquant le Soleil pendant des jours, la nature semblait exprimer une rage abominable à l’encontre de ses occupants. L’humanité s’effritait. Melkor (Endwars) tenta bien de réparer le monde mais les dégâts étaient trop conséquents, et il ne put inverser la tendance que très localement.

L’improbable alliance

Le destin était en marche. La Gangrène (Marv), furieuse que sa proie ait pu s’échapper, se dirigeait vers la Horde arc-en-ciel, et passait pile sur la capitale du Califat… Pendant ce temps, Sablios (Maraud) et Mursu (Arkantos) avaient chacun de leurs côtés lancés des expéditions à la recherche du Masque d’Apolytos de Sergos. Ils apprirent qu’un parvenu à la tête du Califat l’avait en sa possession et s’y dirigèrent. Loin au sud-ouest, Broccolini (Tem) savait tout cela : il prépara son Rayon de l’Aube et attendit patiemment son heure. Puis il tira sur le vaisseau spatial de Sablios (Maraud). Le laser perça le bouclier de sable qui entourait le vaisseau et transperça l’épaisse coque, jusqu’à parvenir à toucher Sablios. Heureusement les défenses de son vaisseau avaient considérablement affaibli le rayon. Croyant à une attaque de plus grande envergure, le Dieu du Temps ordonna la retraite.

Spoiler:

 
C’est donc seul et caché que Mursu (Arkantos) assista à la rencontre du Ca-liche (hgh) et de la Gangrène (Marv). C’est le Ca-liche qui prit les devants avant que sa capitale ne soit rasée : portant le Masque, il arriva devant la Gangrène : « Soumets-toi à moi perfide créature ! » Et le Masque fit son office. La Gangrène, bien que c'est difficile à imaginer, se prosterna devant le Calife. « Bien, sur les fesses et donne la patte maintenant ». La Gangrène se releva et un son affreux sortit de sa bouche : « Non ». Apparemment l'effet du masque avait déjà pris fin. « Oups » fit le Ca-liche.
 
Bien mal engagé, le Ca-liche tenta néanmoins : « Gangrène ! Allions-nous ensemble contre les Dieux ! Leur folie a détruit le monde, et nous devons les faire payer ! J’ai une armée de morts-vivants, prête à l’attaque, contre laquelle personne ne peut rien !
- C’est une bonne idée, petite chose morte. »
Les deux discutèrent ainsi cibles et stratégies, et décidèrent d’exterminer Sablios (Maraud) et d’aller le chercher au Domaine des Dieux. Mursu (Arkantos) qui écoutait aux portes (lol), partit en toute hâte pour prévenir ses frères.

La Dernière Bataille

Tout le monde au Domaine était sur le pied de guerre. Le Domaine s’était vidé mais les Grands avaient toujours quelques fidèles qui étaient prêts à se battre pour la cité éternelle. Melkor (Endwars) se recouvrit de runes et d’enchantements destinés à le rendre invulnérable. Mursu (Arkantos) se forgea une nouvelle Lance de Morphée et rétablit le dôme de protection brisé par la chute de la cité volante de Sablios (Maraud) lors de l’arrivée de Lornar. Sablios (Maraud) fit réparer son vaisseau spatial et y ajouter quantité de lasers pour accueillir dignement les assaillants.
 
En avant, la Gangrène (Marv) protégeait l’armée des morts d’une attaque à distance. Dès qu’ils furent à portée, Sablios (Maraud) ordonna de commencer le pilonnage. Le Ca-liche (hgh) utilisa sa puissante magie pour détourner les lasers.
Regardant la scène depuis une mare magique qui leur montrait les évènements, Broccolini (Tem) et Daddy Kong (Tem) étaient d’accord : c’était le bon moment. Daddy Kong se téléporta où il avait caché la Boîte de Pandore et l’ouvrit.

Spoiler:

Un mal antédiluvien s’échappa de la boîte : tous les maux possibles et imaginables se déversèrent sur la Terre. Les hommes et les morts devenaient fous. Le Soleil brûlait encore plus fort. Des gens mourraient en quelques minutes de maladies affreuses et brutales. Malgré le soleil qui brillait, la terre devint froide comme la glace. Sablios (Maraud) utilisa ses pouvoirs pour créer une stase temporelle dans son vaisseau, empêchant les éléments extérieurs d’influer ceux qui étaient à l’intérieur, sauvegardant ainsi son équipage. Ce ne fut pas le cas des autres. Les vivants étaient devant fous et commençaient à se battre entre eux : entre membres de chaque armée, et entre les armées. Au milieu de ce chaos, Melkor (Endwars) leva bien haut le bras : « Même si le monde s’effondre, et qu’il est peuplé de fous, le Domaine des Dieux tiendra toujours ! VOUS NE PASSEZ PAS ! Épée du Vide ! MELKOR’S BLACK ! » Le Dieu lança l’incroyable puissance du Vide contre tous ceux qui menaçaient son Domaine. La vague d’énergie faucha le gros de l’armée morte-vivante (l’autre partie étant protégée par la Gangrène). La liche et le monstre du Vide subirent l’assaut de plein fouet, la Gangrène tituba.

Spoiler:

 
De l’autre côté du monde, Mandragore rassemblait tout le monde alors que les cieux s’obscurcissaient alors que l’énergie de la Boîte de Pandore allait arriver vers eux. Alors que le monde était secoué par un gigantesque tremblement de terre, Daddy Kong (Silvio) revint sur place : « Nous faisons aujourd’hui nos adieux à ce monde en ruine et en accueillons un nouveau ! » Mandragore n’a pu rassembler que 20 000 personnes environ quand le Dieu de la Téléportation téléporta le campement, ses enfants et son frère Broccolini (Tem) sur leur nouveau monde, loin de ce chaos primordial.
 
Melkor (Endwars) était invulnérable, usant de la force de sa gravité, il soumettait tous ses ennemis. Il ricanait sur le champ de bataille, scandant « DOMAINE DES DIEUX ETERNEL ! DOMAINE DES DIEUX INVINCIBLE ! » La Gangrène (Marv) ne pouvait rien faire contre lui, Chaîne, le demi-dieu de l’Enfermement, parvint à enfermer le Ca-liche blessé par Melkor dans ses chaînes, fermant sa bouche et l’empêchant d’incanter ses obscurs sortilèges. Mursu (Arkantos) avec sa lance, endormait ses adversaires et combattait les morts. L’avantage semblait être du côté du Domaine.
 
Mais Sablios (Maraud) avait une meilleure vue sur ce qu’il se passait : ce n’était pas un tremblement de terre de plus, c’était la FIN. La terre se craquelait, la lave remontait des abysses. Les immenses murailles du Domaine des Dieux se fracturaient… Prenant les anneaux de transport, Sablios (Maraud) alla au milieu du champ de bataille : « MELKOR ! MELKOR ! Il faut partir ! Tout de suite !
- Lâche ! Tu es la honte des Grands ! DOMAINE DES DIEUX ETERNEL ! DOMAINE DES DIEUX INVINCIBLE ! Nous allons gagner ! » Dépité, Sablios (Maraud) retourna en son vaisseau et voyait le monde qui tombait en miettes. « Et merde, perdu pour perdu ! » Le Dieu du Temps ordonna qu’on lâche la bombe électrique sur Mursu (Arkantos). Un gigantesque éclair s’abattit sur le Dieu des Portes, qui ne pensait pas que sa fin viendrait de son ami. « Tes Domaines vivront en moi, Mursu ! »

Spoiler:

 
« Picard, sortez-nous de ce merdier. » Le capitaine reprit les commandes et le vaisseau s’éleva et disparut. Des geysers de feu éventraient le champ de bataille. Loin de là, le phylactère du Ca-liche (hgh) fondait dans la lave en fusion et son corps immortel s’éteignit avec lui. Morts et vivants brûlaient. Le sol s’ouvrit sous Chaîne et il tomba dans une fosse de magma. Melkor (Endwars) utilisa ses gatlings divins et tirait, sans discontinuer sur la Gangrène alors qu’elle ne pouvait rien lui faire. Finalement, le Monstre du Vide tomba. Les murailles du Domaine se brisaient. Triomphant, seul, le Dieu de la Terre scanda : « DOMAINE DES DIEUX ETERNEL ! DOMAINE DES DIEUX INVINCIBLE ! La Terre est mon Domaine, elle ne peut pas me faire de mal ! Je suis invulnérable ! » Le supervolcan sous le Domaine explosa. Melkor virevoltait entre suie, magma et cendres incandescentes : « Domai… des… » Il fut enseveli par le magma. C’était LA FIN.

Spoiler:

L’Ultime Traîtrise

Les gens téléportés par Daddy Kong (Silvio) ouvrirent les yeux. Ils se trouvaient dans une immense clairière parsemée d’arbres fruitiers. Leurs pieds nus foulaient une herbe verte et douce. Les enfants se roulaient par terre de plaisir, les adultes cueillaient des fruits délicieux et sucrés. Tout le monde pleurait de joie. Trouver un nouvel Éden après avoir vécu des épreuves si difficiles… C’est inimaginable. Ils remercièrent leurs dieux, les authentiques dieux et créateurs de ce monde : Daddy Kong (Silvio) et Broccolini (Tem). « Nous avons fait quelque chose de bien aujourd’hui mon frère. » fit le Dieu Végétal. L’autre hocha la tête.
 
L’humanité sauvée se reconstruisait. Il y avait aussi là quelques Étranges sauvée de la catastrophe. Des villes s’érigeaient, les gens se dispersaient sur la (petite) planète. Tout le monde était heureux. Même s’ils n’étaient pas tout-puissants comme Seti, les deux dieux trouvaient toujours moyen d’utiliser leurs pouvoirs pour résoudre les difficultés de leur nouveau monde. Un temple qui accueillit le Calice des Cent et Huit Vies permettait aux habitants d’avoir force et santé tout au long de leur vie.
 
Si au départ Broccolini (Tem) était un peu méfiant vis-à-vis de son frère, ils s’étaient toujours fait confiance et tout se passait bien. Ils étaient forts comme jamais, priés de tous, sans personne pour venir contrarier leurs beaux projets. Un jour, Broccolini (Tem) se tenait en haut d’une colline pour observer la nouvelle ville qui commençait à s’ériger, en commençant par le temple des deux Dieux Jumeaux. « Je savais que je te trouverais ici, fit la voix de Daddy Kong qui s’approchait derrière lui. (Il avait arrêté de se téléporter vu qu’il n’y avait plus ni urgence ni menace, et savourait le plaisir de la marche.)
- Je suis assez content de voir cette fourmilière humaine grandir selon nos volontés. Ils nous respectent, nous, la nature et les animaux… C’est vraiment un bel endroit.
- Je suis d’accord, mon frère. Tu sais, je suis heureux de partager tous les âges à venir avec toi, fit-il en le prenant par les épaules.
- Moi aussi, mon frère, d’ailleurs je pensais que pfffffffffffarggggggggggggggggggghhh »
Daddy Kong (Silvio) venait de planter son Épée Funeste, qu’il venait de téléporter dans sa main dans les tripes de son jumeau. Il la retira. Un froid mordant s’empara du Dieu Végétal, qui tomba à genoux, se tenant le ventre. « Pourquoi ? Pourquoi ?...
- Tous nos frères sont sûrement morts. Il ne reste plus que nous deux. La Prophétie doit s’accomplir. L’un de nous doit redevenir Seti. J’ai décidé que ce serait moi, avant que tu ne te dises la même chose.
- Mais… Nous aurions pu diriger ce monde pour l’éternité… ensemble… C’est comme cela que j’avais vu les choses, fit tout bas le Dieu Végétal, pleurant de douleur, comme de tristesse.
- Oui, répondit Daddy Kong mélancoliquement. Nous aurions pu. » Ainsi s’éteignit Broccolini (Tem).
L’USS Enterprise voguait sans but. Après les évènements de la Dernière Bataille, où Sablios (Maraud) avait lancé sa bombe sur son frère Mursu, le Dieu du Temps était davantage craint que vénéré par son équipage. Ils sillonnaient l’espace, en quête d’un autre monde. Le vaisseau était lent, mais grâce à la stase temporelle, personne ne mourrait de vieillesse ni n’avait faim ou soif, comme sur l’ancienne cité volante. Le Dieu du Temps avait offert à son équipage une éternité d’ennui, parsemé de beaux moments quand ils passaient près d’une nébuleuse ou d’une étoile naissante. Les beautés de l’Espace rassérénaient l’équipage dans sa routine moribonde. Le capitaine Picard essayait tant bien que mal de maintenir le moral mais l’évidence les frappait tous de plein fouet : il n’y avait pas d’autre monde. Ils étaient seuls.
Grâce au sort de dissimulation sur le nouveau monde des Dieux Jumeaux, jamais le vaisseau ne put les trouver. Jamais.
 
Parfois, Sablios (Maraud) s’enfermait longuement dans sa cabine. Il rêvait d’autres âges, des âges meilleurs, où il vivait avec ses frères et sœurs, et que malgré les difficultés, c’était une existence exaltante. Parfois même, il avait l’impression d’avoir des bribes de la vie d’avant, en tant que Seti, et d'autre chose ? Dans cette sorte de transe et de sommeil, le Dieu du Temps trompait l’ennui.
 
Puis une fois, quand il émergea de sa cabine, les couloirs du vaisseau étaient déserts, et obscurs. La faible lumière verte de secours donnait un aspect inquiétant à l’intérieur. Le bout des couloirs était plongé dans les ténèbres. « Il y a quelqu’un ? » Il n’entendit que son écho. Il se mit en route vers le centre de commande. Il y a toujours quelqu’un au centre de commande. S’il y a une panne quelque part, il pourrait la réparer. Ses pas résonnaient sinistrement dans les murs. « Picard ? Capitaine, qu’est-ce que c’est que ce merdier ? » Derrière lui, il avait l’impression que les ténèbres engloutissaient les lumières vertes. Est-ce qu’il était entrain de faire un cauchemar ?
 
Enfin, il arriva au poste de commande. Il était vide lui aussi. Sablios commençait à ventiler, à paniquer. C’était impossible. Il s’approcha de la baie vitrée d’où son équipage regardait d’habitude les merveilles de l’espace. C’était vide, noir. Pas une étoile à l’horizon. Les consoles de commande étaient désactivées. Il utilisa son pouvoir de l’Électricité pour les rallumer : « ERREUR Système non connecté » affichait l’écran, clignotant rouge. Le Dieu appuya sur les boutons, essaya de maîtriser le vaisseau grâce à ses pouvoirs, sans succès.
 
« Tu as l’air bien seul, Enfant de Seti. » fit une voix sifflante et caverneuse. Sablios se retourna vivement : le siège du capitaine Picard était occupé par une silhouette humanoïde sinistre, entièrement noire. Seuls ses deux yeux blancs permettaient d’identifier sa présence. Les vapeurs ténébreuses qui émanaient de lui semblaient couper les sorties de la pièce. Sur ses genoux, ce qui avait la forme d’un livre épais, entièrement noir lui aussi. « Qui êtes-vous ? Où est mon équipage ? lui lança le Dieu avec plus d’aplomb qu’il ne l’aurait cru possible.
- Tu as dormi longtemps. Ton équipage est retourné au Vide. Ils étaient las de ce voyage sans but.
- Lornar ???!!
- Non, je suis Phobos, Mage et Gardien du Vide. Le grand frère de Lornar.
- Que me voulez-vous ? Pourquoi êtes-vous ici ? Vous venez terminer ce que votre stupide frère n’a pu finir ? » La chose poussa une sorte de râle. Est-ce de la colère ou de la tristesse ?
- Le contraire en réalité. Mais le résultat sera le même, pour toi, en tout cas. Pourquoi je suis ici ? Pour m’assurer que la Prophétie s’accomplisse.
- Comment ? La Prophétie ? Sans le Lien, c’est impossible ! Et je dois déjà être le dernier en vie, et je ne suis pas devenu Seti pour autant !
- Sais-tu, Enfant de Seti, que la Prophétie s’est déjà réalisée deux fois ? Ton parent était le 3^e Seti. Et, continua Phobos devant un Sablios interloqué, c’est là que Lornar, mon petit frère, le Maître du Vide entre en jeu. Vois-tu, le Vide ne peut exister sans la Réalité à laquelle il s’oppose. Mais Lornar a toujours refusé de l’entendre : il allait conquérir la Réalité, et faire triompher le Vide. Seti et ses Enfants créent la Réalité, Lornar veut la détruire. Si Seti est bien plus forte, iel est aussi plus fragile. Alors il a attendu qu’iel commette l’Erreur et se divise. La première fois, il est arrivé trop tard et la Prophétie s’était accompli ; la deuxième fois, tous les Enfants de Seti s’étaient unis contre lui et l’avaient vaincu, et la Prophétie s’était accompli, une deuxième fois.
- Je suis l’Enfant d’un autre Enfant de Seti… qui avait affronté et vaincu Lornar… Mais comment cela peut-il être possible ? Lornar était contre nous !
- C’est là que j’entre en jeu. Un monde sans Lornar aurait permis au nouveau Seti de détruire le Vide, ce qui est intolérable. Mais quand la Prophétie s’accomplit, et que le monde se replie sur le nouveau Dieu Absolu, une énergie fantastique se dégage. J’ai pris une partie de cette énergie pour ressusciter mon adorable petit frère et empêcher le Vide de périr.
- Alors vous allez faire de moi le nouveau Seti afin de ressusciter votre frère ?
- Tu es un peu en retard sur le dernier de tes frères. Il est plus proche de l’Éveil que toi. Non, toi, tu dois juste disparaître. » La créature tendit de longs doigts vaporeux vers Sablios et le Livre qu’il avait sur les genoux s’anima d’une lueur violacée. Des chaînes noires vinrent soumettre le Dieu du Temps. A sa grande surprise, il n’arrivait pas à utiliser sa puissance divine. Il ne pouvait pas remonter le temps. Fixant le Livre, ses yeux s’écarquillèrent : « C’est vous… C’est vous qui avez donné son Livre Maudit à Sergos…
- Oui, je pensais qu’en donnant un fragment de ma Magie du Vide à l’un d’entre vous, vous auriez soit accompli la Prophétie plus rapidement, soit faciliter la tâche à mon frère en corrompant l’un d’entre vous. Mais je me suis trompé. C’est une erreur que je ne referai pas la prochaine fois.
- Alors, Sergos ne me mentait pas, il était possédé ?
- Adieu, Enfant de Seti. » Et les chaînes emmenèrent Sablios dans les limbes du Vide. L’USS Enterprise disparut.
 
Loin, très loin de là, Daddy Kong (Silvio) se sentait étrange. Les cicatrices du Lien en lui se refermaient, il sentait le monde, l’Univers en lui… Une montée de puissance faramineuse. Il devint immense et attrapa de ses bras les coins du monde, de l’Espace, de l’Immensité, et de ses jambes et replia, acquérant une énergie cosmique. Mais Phobos était là, et prit sa part.

Spoiler:

 

Vous auriez pu avoir votre propre Avalanche

Dès le début du MV, je voulais bien faire comprendre que les humains avaient, eux aussi, la possibilité de devenir des dieux en tuant des joueurs. Je voulais donc voir un humain « menaçant » quelque part.
Avalanche n’est effectivement pas une création d’Archus (Aedhr), pas directement du moins. Dans le tour 1, j’ai donc inséré l’idée du cimepierre, en partant de l’idée d’un guerrier béni de deux dieux avait taillé une arme légendaire, attendant que quelqu’un s’en empare :

Citation :

Un jour néanmoins, Apalanche tendit une embuscade à Guchu. Il n’y eût aucun survivant. Quand on découvrit les cadavres, Guchu était couvert de blessures étranges et s’était vidé de son sang ; Apalanche portait un étrange objet ainsi que les traces de coups de Guchu et avait tous les os brisés.

Mais personne n’a fait la moindre enquête dessus. Du coup, j’ai construit Avalanche à partir de ça avec des mecs de l’endroit où s’est déposé l’arme, chez les Hommes des Plaines. Et là, tour 2, tout le monde fait plein de trucs au même endroit, me donnant moult opportunités de lui forger sa légende, laissant quelques gueules cassées derrière lui.

L’inespéré dieu Avalanche

Avalanche avait seulement deux objectifs : le principal, protéger sa tribu (qui s’est agrandi au fil des âges) et le deuxième, devenir plus fort pour pouvoir protéger sa tribu. Esprit shônen ultra bas du front. C’était un protecteur (je voulais juste qu’il protège sa zone), et c’est pour ça qu’il n’est pas parti chasser le Sergos (Serguei) avec Josée (labetc) et Archus (Aedhr).
 
Au tour 3, je pensais vraiment que tout le monde allait lui rétamer la gueule. Mais là encore, d’incroyables opportunités ont tout changé : Varbereth (Marv) et Amaruq (Dodo) ont affamé sa tribu par la famine et l’Hiver, et quand Archus, son dieu d’attache, lui explique que c’est à cause du dieu de l’Hiver, forcément le bougre va parcourir le monde pour lui casser sa gueule, et sauver ses protégés.
 
Des mini-tours tous plus absurdes les uns que les autres lui ont permis d’arriver à sa destination. Il aurait dû mourir en affrontant Varberth, Mursu (Arkantos), Sablios (Maraud) et Totor (hgh) qui le pourchassaient mais Mursu avait piégé le sac de Totor, laissant Sablios tout seul contre lui et le Dieu de la Guerre.
Dans le gros gros combat, Archus (Aedhr) qui le guidait, avait clairement préféré attendre le bon moment, et visait précisément Amaruq (Dodo). Je me suis donc retrouvé avec un Avalanche devenu dieu.
 
Mais quand il est revenu, la famine avait tué tout le monde, rendant son combat insignifiant. Il a fait une dépression et s’est laissé tuer par Sablios au tour 4.

Lornar, sa venue, ses pouvoirs

Soyons francs : je prévoyais l’arrivée d’un monstre sacré ennemi de tous les dieux très tôt dans le MV, mais je ne voulais pas nécessairement le dégainer. En fait, à cause de l’invulnérabilité, tout le monde faisait sa vie dans son coin en faisant un peu chier les autres. Or, moi je ne voulais pas une redite de Anges & Démons, je voulais des putains de guerre divine. Je me suis donc dit que l’une des tâches de mon monstre sacré serait de casser l’invulnérabilité de tous les dieux, donc le Lien. Sergos (Serguei) m’avait littéralement servi l’histoire de Lornar sur un plateau et je m’en suis emparé, parce que je trouvais ça beaucoup trop cool.
 
L’arrivée d’un ennemi aussi puissant nécessitait un peu de foreshadowing de mon côté pour « préparer » les joueurs.
Au tour 3, j’ai envoyé Régice (PNJ) dans le geyser de sable de Sablios (Maraud) (le but initial du geyser c’était de piéger des dieux et les envoyer dans l’espace, ce qui a failé glorieusement) pour qu’il aille dans l’espace et soit repéré par Lornar.
Au tour 4, j’écris un paragraphe sur le Vide, Régice (labtec) revient métamorphosé par le Vide et sait que le Titan arrive. Dans ses stats, Sergos (Serguei) voit son Livre qui commence à dégénérer.
Tour 5… Je prévoyais encore de plus gros indices ce tour et une arrivée au suivant, quand Sablios (Maraud) note dans ses actions qu’il cherche ce fameux Titan du vide « qui squatte mon Domaine de l’Espace » et construit sa cité orbitale temporelle… C’était trop voyant pour lui, et j’ai accéléré la venue de Lornar d’un tour. A son arrivée, convaincu d’une hallucination de son Livre, Sergos (Serguei) l’attaque… et se prend une branlée :

Spoiler:

 
Je voulais qu’il soit tuable en un tour s’il y avait l’union sacrée contre lui. Ce qui n’a bien sûr pas été le cas.
Dès son arrivée, j’avais fixé les pouvoirs de Lornar (pour m’éviter de lui donner des avantages parce que je l’aimais bien, c’était un peu mon perso).
Il avait des pouvoirs passifs :

• Immuable : Tous les effets qui l’affectent retournent au Vide et durent seulement quelques minutes (ce pouvoir a fait avorté nombre de tentatives)
  
• Force du Vide : A chaque tour où son Domaine s’étendait, Lornar gagnait 500 PV (donc 1000 PV à son arrivé, 1500 au 2^e tour, et 2000 au 3^e)
  
• Incurable : Il ne régénère jamais ses PVs (bien que la force du Vide le fasse un peu mouahahahaha)
  

Et une série de pouvoirs actifs qu’il ne pouvait utiliser qu’une fois à chaque tour :

• Épée du Vide (VANTABLACK) : grosse AOE devant lui
  
• Flèche du Vide (DARKEST LINE) : petite attaque laser en ligne droite (équivalent au sort Foudre dans D&D #Firielle)
  
• Lance du Vide (SOMBROSCUR) : mono-cible, dégâts maximums
  
• Prison du Vide (CRISTALITE) : paralysie, bloque tout ce qui est dans le champ d’action de ce sort
  
• Armée du Vide (WHITE WALKERS) : invocation de chair à canon pour occuper des assaillants
  

J’avais prévu ces éléments pour contrer des stratégies précises sans pouvoir remédier à tout. Par exemple, si tout le monde se pointait devant lui, il pouvait faire son Épée du Vide et dégager tout le monde. Le pire scénario pour lui c’était des petits groupes de 2-3 dieux qui s’enchaînaient, il n’aurait pas pu gérer.

Qui lui en a mis le plus dans la gueule ?

Alors les dégâts ne correspondent pas nécessairement à la puissance investie, il y a aussi le jugement du MJ dans le lot.
Tour 5
Sergos qui se dresse seul : 20
Tour 6
Archus & Yurika s’unissent contre lui : 200
Bombe stellaire : 400
Varbereth : 180 (grosse PD investie, et arc de foudre)
Totor & Daddy Kong armuré chevauchant Nargazim (couverts par Varberth) : 70 (les deux dieux avaient investi pas du tout assez de puissance pour un tel combat)
Tour 7
Totor (avec Archus) : 50 (ils auraient mettre le quadruple facilement sans le backstab éhonté de Broccolini (Tem) puis Daddy Kong (Silvio)
Laser de Broccolini (tuant aussi Archus) : 40
Tsunami de Totor : 0 (contré par Lornar)
Sergos chevauchant Ophis avec son équipement de la Fin des Temps : 150 (en un seul coup, ensuite envoyé par le fond avec la gravité de Melkor (Endwars)
Super-bombe stellaire : 500 (coup fatal)

De l’efficacité de Mursu

Outre avoir emprisonné Varbereth (Marv) et Totor (hgh) dans un sac, avoir rendu muet la moitié de l’Empire de Stilia, la plus grande contribution de Mursu (Arkantos) est aussi celui qui a essayé de « fermer » la Porte du Vide en y investissant toute sa puissance… C’était insuffisant mais ça a marché.
Et en cela, sa réussite est plus grande que les quelques dieux qui ont cotisé à Médecins du Monde en tentant d’évacuer les populations sur le chemin de Lornar. Un quart du monde, dont le Domaine des Dieux, doit sa survie à Mursu : sur cette carte, toute les zones en vert auraient été dans la zone de Vide s’il n’était pas intervenu. Bon, certes, ça n’a duré que deux tours, et tout le monde est mort à la fin, mais quand même !
 
Mursu, héros incompris.

Sablios et Sergos

Parce que le monde a le droit de savoir ce qu’il s’est passé dans le vaisseau de Sablios (Maraud) : l’un des meilleurs moments du MV pour moi.

Spoiler:

Josée & Régice (Labtec)

Membre fondateur du Domaine des Dieux dont l’écho s’est longtemps ressenti durant le MV, Josée a foncé tête baissée dans les conflits, même quand elle sentait que c’était un piège.
Jouant ensuite (Dark) Régice de retour de son voyage stellaire, le golem de cristal a contribué à la création de la Horde Anatine anti-dieux, a manipulé dans l’ombre beaucoup de choses, et a eu au final une plus plus grande importance que son petit statut aurait pu le laisser supposer.
Pour son Josée incroyablement bourrin, rentre dedans, courageux et suicidaire, je donne à Labtec le titre de RAMBO.
Pour son Régice multi-traître : une fois les dieux en faisant avancer la cause de Lornar, puis Lornar en avouant ses crimes, puis les dieux en le rejoignant et en divulgant des informations, puis Lornar en sauvant son oncle Archus, je lui donne aussi le titre de LOKI.

Spoiler:

Amaruq (Dodo)

Impitoyable Loup de l’Hiver, Souverain des Glaciers, il s’est allié avec son ennemi Varbereth (Marv) de qui il a eu deux enfants, Anigaak et Solstice. De ses pouvoirs, il a ravagé le Peuple des Plaines pour venger son fils. Il a défendu chèrement sa peau contre ses assassins.
Pour son Hiver intransigeant et son palais au milieu des glaciers, je donne à Dodo le titre de la Déesse de l’Hiver des Royaumes Oubliés, AURIL.

Spoiler:

Yurika (MKI)

Paisible Déesse des Fleurs et agresseuse sexuelle « en même temps », Yurika a imposé ses fleurs dans le monde entier, étendant lentement mais sûrement son influence et ses pouvoirs, ayant une emprise sur une très grande part de l’humanité via ses Raflaises. De ses viols est né un fils, Bulbon. Elle est morte en pariant sur des propriétés du Vide qui n’étaient pas les bonnes, mais après bien éraflé Lornar.
Pour ses champs de fleurs psychotropes qui pouvaient tout faire, je donne à MKI le titre de DRESSEUSE DE RAFLESIA. Pour la contamination mondiale de ces fleurs, jusqu’en haut des glaciers, je lui donne aussi le titre de RAFLAISOVIRUS.

Spoiler:

Archus (Aedhr)

Dieu des Hommes des Plaines, le Dieu de la Guerre a vaincu son ennemi le Loup de l’Hiver à l’aide de son fidèle Avalanche. Néanmoins, il ne s’est jamais remis de la destruction de son peuple d’attache, tentant quelques éléments de ci de là, sans pouvoir à proposer quelque chose de conséquent. Il a infligé de belles blessures à Lornar, mais c’est totalement fait latté la gueule.
Pour son Dieu guerrier et terrible, créant une culture entière à son image, je donne à Aedhr le titre de CONAN LE BARBARE.

Spoiler:

Totor & le Ca-Liche (hgh)

Dieu de la Mort, donc forcément omniprésent, initiateur du Fléau mort-vivant, fondateur de l’Empire de Stilia, guerrier sur les premières lignes du champ de bataille, Totor n’a pas à rougir de ses actions. Il a fait parti de ceux qui ont eu le plus d’influence sur les hommes.
Calife puis Ca-liche, il a tué de sang froid un Sergos réincarné, s’alliant à la Gangrène, il a menacé jusqu’à la fin du monde le Domaine des Dieux.
Pour son dieu jusqu’au-boutiste, mortel fanatique (huhu), je donne à hgh le titre de HADES.

Spoiler:

Varbereth & la Gangrène (Marv)

Déesse de la Fertilité, elle a fondé le Royaume Vekhin qu’elle a bichonné au travers des âges. Elle est parti au combat sur un tyrannosaure géant, Vali. Elle a failli affronter Avalanche, a fait mal à Lornar puis s’est fait trahir par le vil Sergos.
Pour sa déesse du Vekhin, chouchoutant son peuple et sa culture forgée par le temps, en lançant conversions et implantations chez les autres, je donne à Marv le titre de NETANYAHOU.

Spoiler:

Sergos & Tanis (Serguei)

Dieu des Cauchemars, le Monstre, le Noir, Sergos a eu d’innombrables noms et est l’équivalent du croque-mitaine, presque plus effrayant que la Mort elle-même. Dieu ayant vécu les bas les plus profonds et les hauts les plus glorieux, Sergos est LE glorion du MV. Corrompu par la puissance fantastique à sa portée, il est devenu un monstre, un monstre triomphant.
Il poussa le vice jusqu’à se préparer un corps de rechange en cas de mort, Tanis, qu’il put faire monter grâce à ses artefacts. Malheureusement, le Ca-liche mit un terme précoce à ses projets de vengeance de sa demi-mort par Sablios (Maraud).
Pour sa folie incroyable tout le long du MV, pour le Mal qu’il a brillamment incarné, je donne à Serguei le titre de BARBEBLEUE (version Fate Zero). Pour ses actions menés en posant sans cesse ses couilles sur la table, « si ça passe pas je meurs », je le décore de la médaille du YOLO.

Spoiler:

Mursu (Arkantos)

Dieu discret, mais toujours à l’œuvre pour la défense du Domaine des Dieux, on lui doit la fourberie du sac d’âmes, d’avoir rendu muet l’Empire de Stilia, et d’avoir sauvé une partie du monde. Sinon il a baisé et a eu deux gosses : Chaîne et Louxor. Pourtant, c’était clairement le maillon faible des 4 Grands, assez peu écouté…
Pour ses actions qui rataient une fois sur deux, ses petites blagues, ses initiatives qui avaient le mérite d’essayer, mais sans jamais réussir à vraiment se démarquer, je donne à Arkantos le titre de RADAGAST.

Spoiler:

Melkor (Endwars)

Une fois arrivé au Domaine des Dieux, Melkor n’en a plus jamais bougé. Défenseur infatigable du domaine, levant des armées de golems, paranoïaque, toujours sur le qui-vive, c’est lui qui a satellisé les royaumes autour du Domaine en états fantoches à son service. Créateur des bombes stellaires avec Broccolini (Tem), il est aussi le père de la Fin du Monde… Il est mort en défendant le Domaine en pleine apocalypse.
Pour sa défense triomphante du Domaine, pour n’avoir considéré Lornar comme menace, non pas du monde, mais du Domaine, je donne à Endwars le titre du PROTECTEUR (The Boys).
Pour ses murs, ses humeurs changeantes et son abnégation irrationnelle alors que tout était perdu, je lui donne aussi le titre de TRUMP.

Spoiler:

Broccolini (Temudh)

Fondateur de l’alliance la plus forte du MV avec Daddy Kong (Silvio), Broccolini a sculpté ses terres à son image : végétations, forêts, fidèles végétaux, arbres-moines… Sur la fin, grâce à son Livre Infini, il a pu répondre à chaque question qu’il se posait, son laser lui permettait de tuer à distance. Alors avoir floué tout le monde et être arrivé sur un nouveau monde, il se fait trahir par son allié le plus intime.
Pour sa badassitude, ses artefacts très puissants mais subtils, ses bonnes réflexions, et son aspect gentille courgette qui cachait la pire des plantes carnivores, je donne à Temudh le titre de BERTOLT (SNK).

Spoiler:

Sablios (Maraud)

Prince de Perse, Dieu du Temps, vainqueur d’Avalanche, ingénieur militaire, centrale électrique, pilote de l’USS Enterprise, Sablios était surtout complètement frappé du bocal. A chaque âge, il changeait presque complètement de stratégie, partant dans des idées toutes plus délirantes les unes que les autres : le geyser (à la base un piège pour propulser les dieux dans l’espace et les empêcher de revenir), sa cité volante (qui n’a servi à rien à part attirer Lornar), ses tanks alors que le reste du monde retournait à l’Âge de pierre (dont les servants ont été aspirés dans l’épée et l’armure de Sergos).
C’est aussi le dieu qui avait le plus de cartes en main à cause de cette folie, et les options qu’il a eu lui ont permis d’accéder au n°2. Il est mort de la main de Phobos, mais en connaissant toute la vérité…
Pour avoir joué un dieu qui a beaucoup trop de fois dit « lol je reboote » (ce qui était très frustrant en tant que MJ) et avoir floué beaucoup de dieux grâce à ce pouvoir, je lui donne le titre de DIAVOLO (JoJo). Pour son obstination à construire l’USS Enterprise de ses rêves, je lui décerne aussi le titre de PICARD.

Spoiler:

Daddy Kong (Silvio)

Gredin, expérimentateur génétique, Daddy Kong a toujours cherché à repousser plus loin ses pouvoirs de dieu : intelligence, téléportation, création, résistance… Dieu sans foi ni loi, assassin opportuniste de Totor en plein combat contre Lornar, il est l’initiateur de la Boîte de Pandore, qui a accéléré la Fin du Monde, et le créateur du nouveau monde. Il a eu des relations compliquées avec son fils Mandragore dont la marque s’est senti sur le monde des hommes.
Mais surtout, Daddy Kong est devenu le nouveau Seti. C’est le gagnant.
Pour son dieu dont la puissance devenait de plus en plus grande, pour son duo avec Broccolini dont il avait le leadership, je donne à Silvio le titre de REINER (SNK). Pour avoir crée un Domaine de la Pestilence, je lui remets le titre de PERYITE (Anges & Démons). Enfin, pour avoir, dès le tour 1, crée des anitaux, ou des végémaux, les avoir fait copuler pour « voir », je lui remets enfin le titre de SILVIO.

Spoiler:

Fab for Fabulous !

Fab for fabric of swagg

Ce post a pour but de faire un point sur la technique du MV ainsi que sur ses succès et échecs. Il n’y a plus aucune info « croustillante » ici, juste des remarques qui pourraient servir à d’autres meujeus et à mon moi du futur. Vous pouvez passer votre chemin.
Si vous aimez basher gratuitement, vous êtes le bienvenu par contre !

Technique & logiciels du MV

Règles écrites sur Word
Livret mis en forme sur InDesign (pour les kikoo-livrets)
Cartes réalisées sur Azgaar's Fantasy Map Generator (il s’agit clairement du PDLM tant attendu, j’invite tout le monde à l’essayer)
Modifications de certaines cartes sur Photoshop (chemin de Lornar, réhabilitation de Mursu)
Cartes hébergées sur NoelShack
Tours rédigés sur Word, intégré sur le forum puis remise en forme par le BBCode

Ce qui a très mal marché

Très fatigant pour le MJ de devoir gérer l’intégralité des devis pour les joueurs. Au départ, j’avais prévu un simple système d’échelle (inclus dans les règles) où selon l’importance de l’évènement, le prix était clair. Cela me permettait aussi de savoir quel niveau de badassitude attendaient de quelles actions. Mon travail de MJ était donc seulement de mettre l’action dans une catégorie si on me demandait.
Mais les joueurs ont vite fait des actions hybrides chelous, m’obligeant à sortir du « cadre ». Et une fois sorti du cadre, impossible d’y retourner.
J’avais préparé vers le tour 3 le système maître qui j’espérais allait résoudre mes problèmes. Je l’ai testé et il a très mal marché : il donnait des résultats parfois aberrants, déconnecté de ce qui avait été fait avant. Pour des raisons d’équité, des actions similaires (même à des tours différents) devaient jouer relativement dans la même cour. Je l’ai donc laissé tomber aussi. Un tel système maître aussi dû être mis en place dès le départ du MV pour éviter les mauvaises surprises. Il aurait dû rester caché le temps de l’ajuster pour être remis aux joueurs.

Système maître:

Au final, c’est le « pifomètre échelonné » du MJ qui a été utilisé, en essayant de rester cohérent entre les joueurs, en me basant sur le système d’échelle. J’étais plus à 10 ou 20 près… Le problème (je m’en suis rendu compte après coup), c’est l’inflation des prix. Vu que les dieux avaient de plus en plus de puissance à dépenser, j’augmentais sans le vouloir le prix de certaines actions. Il est clair que la même action a coûté 50 PD au début et 80-100 à la fin…
 
Les dieux sont devenus tellement broken. A la fin du MV les dieux avaient tellement de puissance (c’était le but) que les effets qu’ils engendraient étaient tous (volontairement) démesurés. Les derniers tours ont été une tannée à arbitrer entre quelle malédiction et action totalement vénère était la plus apocalyptique. La partie aurait pu commencer avec un seul Domaine pour démarrer plus petit.
 
Échec de la Contestation et de la Réclamation. La Contestation a été utilisée une fois (Brocoolini > Josée) ; la Réclamation trois fois (Josée > Sergos ; Sergos > Josée ; Amaruq > Archus). C’est totalement un échec, ces deux éléments de gameplay n’ayant pas du tout fait ce que j’espérais d’eux, à savoir créer des conflits entre les joueurs, source de guerres divines.

Ce qui a mal marché

La sacralisation. Beaucoup de gens l’ont utilisée (je suis content), parfois quand ils n’avaient pas d’idées de domaines à créer. Ma plus surprise est d’avoir vu des gens continuer à sacraliser après la chute du Lien, alors que ça ne servait plus à rien. Néanmoins, entre les sacraliseurs et les fondateurs de domaine, le fossé s’est vite élargi en terme de PD. Créer un Domaine était risqué (à cause de la Contestation et de la Réclamation) donc ça valait le coup. Avec le recul, je me dis que Sacraliser aurait aussi dû augmenter la PD max, mais moins que la Création (genre 10 contre 25).
 
Guerres divines inexistantes. L’objet du MV c’était les guerres divines, et il y en a eu très peu (tour 2, apogée tour 3, après tout le monde s’est cash calmé). Tout le monde restait tranquille dans son coin et vivait sa best life, ce qui était pas du tout le projet. Il faudrait rajouter une mécanique incitatrice pour les guerres divines (mais là tout de suite aucune idée).
 
Être un poisson rouge et oublier des trucs. Durant tout ce MV, j’avais tout en tête et certaines choses en sont sorties. Mais aussi de la tête de certains joueurs, à ce que j’ai vu. Adieu Bernard, le fils de Totor et de Sablios. Adieu Solstice qui est juste morte avec la fin du monde. Pour éviter cet écueil, il faudrait ajouter une catégorie « Ressources » dans les stats qui résume l’ensemble des objets divins, des demis-dieux et humains « spéciaux » qui sont disponibles pour chacun.

Ce qui a moyen marché

La téléportation. Elle a été utilisé mais pas à outrance. C’était assez compliqué de la gérer lors des combats. C’était une porte de secours pour éviter que les joueurs ne tombent dès le tour 1 (sans elle, Sergos serait mort au tour 2) mais ça leur donnait presque une invincibilité de fait. D’où le fait qu’elle dégage avec Lornar.

L’étendue d’un domaine. Pour certains, ce n’est pas clair c’est quoi un domaine. A ce problème, j’ai choisi l’unité des définitions à travers le site CNRTL. Normalement, dans les règles, plus un domaine est précis, moins il coûte cher à utiliser (Pluie contre Eau par exemple) mais plus il est réducteur. Au final, c’était trop compliqué à gérer de mon côté. On est alors arrivé à des domaines comme les Éléments chimiques ou l’Atome, sur lesquelles j’aurai clairement dû mettre mon veto. (Et aussi sur celui des Agressions sexuelles putain).
 

Le tribunal des Dieux n’a pas eu l’effet escompté. Sollicité à 5 reprises (1 contestation + 3 réclamation + 1 affectation du Domaine d’un dieu mort). Pour moi c’est problématique parce que TOUS les conflits sont passés devant le Tribunal, ce qui n’était clairement pas le but. Par ailleurs, beaucoup de gens ont oubliés de voter à plusieurs reprises. Exemple : à la mort d’Amaruq, le Domaine de l’Hiver devait être affecté par le Tribunal. Une seule personne a fait campagne : Daddy Kong. Personne d’autre n’a voté, même pas pour lui-même… Je constate un manque d’intérêt de cette mécanique. Autrement, il aurait fallu que le Tribunal soit plus exceptionnel, avec par exemple la possibilité de l’invoquer une seule fois de tout le MV. Ou autre mécanisme de dés-incitation.
 
Proposition : les enfants de deux dieux sont des dieux. Ça aurait pu être fun de « rajouter » des Enfants de Seti qui puissent gagner la partie en PNJ, ou servir de reroll à des joueurs morts. Mais alors ils auraient dû être « libres », ce que leurs parents auraient mal supporté, ça correspondait pas du tout à l’ambiance battle royale que je cherchais, et ça aurait été du taf.

Ce qui a bien marché

Les blessures. Je suis assez content sur les blessures. Elles ont fait leur taf, à savoir niveler la PD vers le bas, obliger à en utiliser pour se guérir, elles m’ont aussi donné une idée de l’état d’un dieu dans les combats.
 
Système de combat. Il n’y a jamais eu de système de combat, tout s’est fait par le pouvoir du drama, décidé par le MJ : et j’en suis très content, ça aurait été moins épique, fun je pense, pour les joueurs et moins plaisant pour moi. Mon prototype était bancal mais le voilà pour la postérité.

Prototype de combat:

Ce qui a très marché

C’était épique et ça a généré beaucoup de hype. Et forcément ça le MJ aime, ça réchauffe son petit cœur et lui donne envie de continuer.
 
Grosse créativité des joueurs. Mon plus grand plaisir du MV a été de voir chaque joueur vivre sa best life, inventer des trucs (souvent daubés) mais toujours très swag ou rigolos, créant des tours très riches et très engageants de mon côté de MJ (sinon chaque tour ne ferait pas 8 pages non plus). Et c’est cool parce que c’est ce que je voulais voir.
 
Travail en commun des joueurs. Plusieurs alliances longues (Daddy Kong & Brocoolini, le Domaine des Dieux), d’autres ponctuelles (le bloc autour de Sergos, des baises (ffs) pour faire des demis-dieux, les unions pour bolosser Avalanche). Là aussi c’est ce que je voulais voir.
 
Mini-tours de sueur. Voir la sueur perler sur le front des joueurs n’a pas de prix. Par ailleurs je pense que les joueurs ont apprécié d’avoir le choix dans certaines circonstances où tout peut changer… C’était long à faire, mais jamais chiants.
 
Lornar. Je suis EXTREMEMENT content de comment mon gros boss a retourné la partie, il m’a permis de casser, avec une justification RP, des règles qui me semblaient bancales, il a forcé à la fois la coopération et la compétition. Par contre j’aurais dû appuyer que celui qui le vaincrait hériterait de son domaine du Vide. Il a aussi permis aux dieux de faire autre chose de défoncer le monde et les humains putain.

Mon avis sur deux points :

La liste des ressources : Putain oui, direct.

L'appel au tribunal : J'aurais mis que celui qui en appelle au tribunal doit offrir le sacrifice d'un de ses domaines (celui qui fait le plus le lien avec le domaine objet du litige), si celui qui fait la demande au tribunal est débouté il perd également celui qu'il a offert en sacrifice au tribunal au lieu de le récupérer. Ainsi, en appeler au tribunal = risque de perdre 1 domaine en plus de celui qui est contesté/revendiqué.
L'un des joueurs risque donc le domaine réclamé et l'autre le domaine sacrifié.
Ou quelque chose du genre, c'est clair que dans les premiers tours c'est super chaud de perdre deux domaines, mais passé le tour 5 c'était plus aussi impactant.

Enfin, une idée perso sur les dieux, leurs alliances, les sous-dieux PNJ, les héros :
J'aurai inclus comme une mécanique de jeu un système de Panthéon. Genre au départ il y a juste notre dieu à nous, puis, au fur et à mesure des conflits, alliances, baises, ces panthéons s'étoffent, se rejoignent, voire se mêlent totalement.
Je vois ces panthéons comme un truc vraiment mécanique, avec des rôles et des liens bien précis à définir, genre tu as un rôle ce serait : "Père (ou mère) de tous : Ce dieu est le roi des dieux du panthéon". Ce serait une vraie hiérarchie bien claire et nette avec plusieurs échelons, pour grimper dans les échelons il faut avoir plus de puissance divine que le mec au dessus.
Un exemple : https://www.noelshack.com/2020-47-7-1606055760-1-copie.png
Dans l'exemple, je ne décris aucune règle, tout simplement parce que j'y ai pas réfléchi. Mais il me semble qu'un système dans ce genre permettrait une coopération ET une compétition entre joueurs, les panthéons seraient alors des sources de points massives qu'il faudrait améliorer progressivement pour débloquer, rôles, pouvoirs, et influence.
Un dieu pourrait être dans plusieurs panthéons (genre cet enfoiré de Sergos aurait très bien pu être le "Mal Incarné" de plusieurs panthéons. Il était puissant et crédible = plus de conversions pour le panthéon.) ainsi, il peut aussi juste récolter des points de puissance partout et se foutre de ce qu'il se passe dans un panthéon. Par contre, ce système empêche pas mal un joueur de s'en sortir solo.
En outre, dans l'exemple, je n'ai pas ajouté l'immense complexité qui découle du cerveau malade des joueurs, demis-dieux de partout, alliances, contre alliances etc ...
Le système peut être exigeant à gérer mais je pense que ça serait aussi des bonnes doses de fun et que ça solutionnerait les problèmes de guerres divines en rendant le tout plus dynamique (Les rapports de force changeant à quasiment tous les tours, sauf au moment ou plusieurs dieux sécurisent suffisamment leur place et en sont contents)