Doctrine & Politique

Chine : Dans l’Empire du Milieu, les évènements tournent largement en défaveur des Boxers depuis les multiples interventions de l’armée impériale épaulée par des corps expéditionnaires américains et quelques troupes allemandes. De ce fait, le gouvernement rétablit son autorité sur toute la côte-est chinoise et établit par la même occasion de nouvelles mesures anti-occidentales notamment sur le style vestimentaire et architectural, ainsi le port du chapeau melon devenu interdit sous peine de mort est en totale régression. Cependant, malgré les réussites du gouvernement, la signature du traité d’Haikou appelé par le peuple « honteux traité » lui fait perdre la face, et humilie profondément les chinois.

Japon : Au pays du soleil levant, un élément cristallise les passions, la levée d’une souscription nationale qui provoque l’incompréhension de la population et développe une certaine conscience dans les milieux populaires qui poussent certaines franges à s’apparenter aux différents courants marxistes critiquant la nouvelle hiérarchisation de la population par le gouvernement. La souscription s’annonce comme un échec retentissant et la méfiance du peuple vis-à-vis des élites dirigeantes n’inaugure rien de bon. On voit cependant apparaître un fort sentiment patriotique et national au Japon suite à de nouvelles réformes judiciaires et éducatives prônant la force de la nation, et c’est également dans cet esprit qu’une nationalisation des compagnies de trains et la création d'une compagnie d'état a vu le jour. A l’étranger, l’Empire du Japon n’est pas inactif et voit son influence accroître dans sa périphérie, notamment en Corée où l’influence japonaise devient forte, si ce n’est omniprésente.

Royaume-Uni : Un coup de tonnerre dans la manche, c’est ce qu’a provoqué le passage de la flotte allemande dans les eaux britanniques, la Navy ayant pourtant reçu l’ordre de ne faire passer aucun navire allemand sans le règlement d’une somme convenue. L’amiral en charge de l’opération craignant l’accident diplomatique a bloqué une grande partie de la flotte, laissant tout de même passer quelque navires qui avaient pour direction la Chine. Les nationalistes britanniques furent les premier à réagir et somment les autorités allemandes à régler le paiement et répandent par la même occasion de larges idées germanophobes dans la population. Le gouvernement n’a pas encore réagi, occupé pour l’instant à renouveler l’intérêt dans les colonies en valorisant leurs ressources, de même, il effectue de nombreux investissements au Maroc. Pour parfaire ses ambitions, le gouvernement a récemment nommé un brillant économiste à la tête du ministère des finances. Le conflit contre les Boers en Afrique du Sud s’est soldé par une victoire anglaise suite à l’envoi de nouveaux renforts, les républiques Boers ont capitulés sans conditions, laissant de nouvelles opportunités aux Britanniques.

France : C’est davantage la promotion de la population coloniale avec la Légion Etrangère qui occupe le gouvernement français et son conseil des ministres de plus en plus peuplé. En effet, suite à de nouvelles réformes fournissant des logements et l’accélération de l’accès à la nationalité française aux Légionnaires, on voit apparaître davantage d’effectifs dans leurs rangs et quelques vagues d’immigrations en France, les nationalistes dénonçant évidemment ces méthodes. Les nombreuses recherches dans l’armement ainsi qu’un renforcement de la marine plutôt conséquent orientent la France vers la voie militaire et en font une force plus que de redoutable.

Allemagne : Outre-Rhin, la réaction face au blocus maritime de la Navy est également très mal perçu par la population où des élans d’anglophobies recueillent de nombreux partisans. En effet, c’st suite à des accords de non-agression et l’envoi en Chine d’une expédition visant à sauvegarder les intérêts occidentaux dans les concessions que survient la décision anglaise, laissant une marque de trahison dans l’opinion publique allemand. Pour autant, le gouvernement continue ses investissements à l’étranger et multiplie les accords avec sa société de chemin de fer publique, commençant les travaux pour la ligne avec l’Empire Ottoman et le Maroc. Un renforcement de la flotte militaire a également été décidé par l’Etat-Major pour qui l’intervention en Chine n’a pas eu l’effet escompté où seulement une légère partie du contingent de base est arrivé sur place du fait des blocages opérés par la flotte Britannique.

Autriche-Hongrie : La vente de l’Istrie et du Trentin est vue comme une trahison nationale, accompagné par les décisions d’accorder davantage de libertés aux nationalités minoritaires, l’Empereur est rapidement vu comme un traître à la nation à la solde des étrangers et voit ainsi apparaître dans tout l’Empire et notamment en Hongrie de violentes révoltes nationalistes qui réclament la destitution de l’Empereur. De nombreuses franges de l’armées se joignent aux révoltes et guidés par le général Von Zettler occupent Vienne et renversent l’Empereur. Imposant un gouvernement nationaliste provisoire calmant les appétits révolutionnaires. Il a pour effet presque directe la critique vive des milieux de gauches et notamment des marxistes. Le nationalisme devient un aspect primordial en Autriche-Hongrie qui voit se développer en son sein de nombreux courants fascistes. La stabilité du pays est très basse et le moindre incident risque de faire basculer le pays en guerre civile, la population elle est dans l’attente de décisions fortes de la part de ce gouvernement qui est pour le moment très peu légitime.

Italie : Plus au sud, la réunification des territoires irrédentes et l’unification de Saint-Marin n’a pas eu les effets escomptés, la population appréhende notamment les suites de la révolution en Autriche-Hongrie et se demande également combien à coûté les manœuvres d’achats. En effet, le gouvernement a décidé récemment d’une campagne d’obligation de fonds qui a eu un effet plus que moyen et a débouché sur un mécontentement général de la part des milieux ouvriers et populaires, accentués dans les milieux socialistes par la prise forcée de Saint-Marin. Les conservateurs et nationalistes, heureux au début de l’année avec la récupération de nouveaux territoires nationaux ont cependant eu des nouvelles inquiétantes à l’étranger. En effet, la hausse parti fascistes en Suisse a eu pour effet l’agression systématique de nombreux ressortissants italiens qui ont conduites à un intervention militaire italienne qui a rapidement été bloquée par l’armée suisse, de même en Ethiopie, des escarmouches caractérisées ont déclenchés des opérations militaires de la part de l’Italie qui, sur la route d'Adoua a été forcé à la retraite, subissant une défaite avec de lourdes pertes dans les deux camps. Ces évènements ont eu pour incidence la montée des mouvements et partis fascistes en Italie.

Portugal : Dans la lancée des autres pays européens, le Portugal s’intéresse de plus en plus à ses colonies en les valorisant et permettant de nombreuses vagues d’immigration qui améliorent l’économie locale, le tout sous contrôle du gouvernement. Les nombreuses réformes sociales sont également bien reçues par la population mais provoque la grogne des conservateurs. En terme de recherche, le Portugal a d’ailleurs fait la découverte d’une particule inédite qui couvre ses scientifiques de gloire et donnent un aux scientifiques étrangers un certain intérêt pour le Portugal.

Espagne : Des réformes économiques ainsi qu’une industrialisation en marche poussent l’Espagne à retrouver sa place dans le concert des nations. Elle adopte une politique économie de plus en plus profitable et aidée par la France réforme même son armée à l’aide de techniques audacieuses. Cependant, la fin des privilèges militaires aux nobles ainsi que la cessation du Sahara Occidental au Maroc pousse les milieux ultra-conservateur à la colère.

Pays-Bas : Le Pays-Bas voit un léger regain économique suite aux accords d’union économique signés avec la Belgique mais subit la fureur des nationalistes qui ne désespéraient pas de voir un jour la Belgique comme une province du Royaume.

Belgique : A l’instar de son voisin néerlandais, la Belgique connait également un regain économique suite aux accords d’union économique et s’exporte également à l’étranger en investissant au Maroc. Le Roi Belge cependant défraye la chronique suite aux malversations commises au Congo ce qui provoque la colère de la population locale et déprécie l’image du Roi vis-à-vis des Belges.

Suède : C’est la montée de nombreux partis fascistes accélérés par une opinion publique de plus en faveur du nationalisme scandinave qui est à l’ordre du jour, plutôt suivie par le gouvernement qui sécurise ses frontières avec la Russie et revalorise son Industrie. On voit également apparaître des milices fascistes dans le pays.

Danemark : L’essor économique danois voit une légère hausse de son commerce, ainsi qu’un développement accru de la pêche dans la Baltique, ses recherches en termes de porte-conteneur ont cependant dû être abandonnées suite à un manque de résultat.

Russie : La Russie voit ses nombreux investissements industriels, porter ses fruits avec une légère hausse économique du pays ainsi que le développement et la valorisation de son immense territoire et de son paysage culturel qui donne une bonne promotion du pays à l’étranger. On note également un renforcement de la frontière sino-russe.

Maroc : Le pays s’ouvre au monde et conclut beaucoup d’accord avec les étrangers qui ont pour effet une modernisation spectaculaire du pays mais également la colère des conservateurs et des religieux du fait de l’ouverture très brutal au monde extérieur. La récupération du Sahara espagnol ainsi que la marche triomphal vers le sud sont des succès salués par les nationalistes. Quelques scandales financiers ont provoqués des rumeurs, légères cependant, de tractations douteuses avec la France. On a vu également apparaître des tensions au sujet de lignes de chemin de fer allemandes sabotées.

Empire Ottoman : L’ouverture au monde est également de mise et l’homme malade de l’Europe se remet grâce à des réformes audacieuses. On voit par ailleurs une hausse considérable de son économie et un engouement relatif de la population pour la démocratie.

Etats-Unis : La création d’un nouveau parti, le National Reform Party fait des émules dans la sphère politique du pays. Ce parti voit ses bases électorales monter en flèches dans le Sud du pays ainsi que l’adhésion de certaines personnalités comme Théodore Roosevelt. Le gouvernement n’est pas en reste et décide d’investir et de réformer l’agriculture qui devient un secteur en plein boom. Le pays rachète également les droits du canal de Panama et s’entretient avec la Colombie pour reprendre le projet. Des accords avec le Mexique signés par le gouvernement envoient de nombreux officiers au pays voisin pour former les cadres de l’armée mexicaine.

Mexique : Des accords militaires ont été signés avec les Etats-Unis pour fortifier l’armée mexicaine, concernant notamment de l’équipement militaire et la formation d’officiers. On voit apparaître une légère industrialisation, toujours dans l’ombre de son voisin américain cependant.

Colombie : Le gouvernement a signé la création d’une confédération des Etats Bolivariens avec l’Equateur et le Vénézuela, dans la lignée du libérateur Sud-Américain Simon Bolivar.