Avènement des Princes 2 - La rencontre des deux mondes

Janvier 1515. L'Europe vit dans une période de grand changement. Le Nouveau Monde dont on ramène les ressources les plus précieuses est la proie de l'ambition des puissances européennes, désireuses de se tailler la plus belle part d'un butin qui semble sans fin. Constantinople a été reprise des mains des Ottomans en 1510 suite à la Croisade lancée par le Pape Jules II. Pour la première fois depuis soixante ans, la Rome de l'Orient est de nouveau chrétienne. L'Empire byzantin renaît de ses cendres, bien que son assise soit instable. De manière tout à fait spectaculaire et inattendue, l'Ancien Monde et le Nouveau Monde émergent conjointement, attisant l'appétit des ambitieux qui se rêvent un destin plus grand que celui qu'on leur a promis. L'heure du Prince qui parviendra à dominer le monde est arrivée. Mais qui ? Qui ?!

CARTE EUROPE :

Spoiler:

CARTE DES AMERIQUES :

Spoiler:

FACTIONS :

Grosses factions :

Royaume de France – Louis XII, le roi sage et modéré, est mort. François 1er vient d’être couronné et certains disent qu’il est bien plus ambitieux que ne l’était son cousin. La volonté du jeune roi de venger les affronts faits à la France durant les guerres d’Italie et de la Ligue de Cambrais est plus que d’actualité. On dit que son regard se porte avec insistance sur le Duché de Milan, par vengeance mais aussi par droit : il est un descendant des Visconti, ancienne famille régnante de la ville. (Labtec)

Saint-Empire romain – Le Saint-Empire, sous la houlette de Maximilien 1er, n’a jamais semblé aussi cohérent et redoutable. Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que cet état de fait pourrait ne pas durer : on se demande si le jeune Charles, petit-fils de l’Empereur, pourra maintenir cette unité, surtout avec une France guettant le moindre signe de faiblesse pour prendre le dessus sur son vieux rival. (Aedhr)

Empire Ottoman – Sélim 1er a promis de venger l’affront que lui a causé le « roitelet de Montferrat ». Si les Ottomans ont en effet subi un véritable camouflet en perdant Constantinople, il n’en reste pas moins que la Sublime Porte demeure la puissance la plus crainte en Europe. L’Empire a toutes les cartes en main pour reprendre sa marche en avant, d’autant plus qu’avant la prise de Constantinople, Raguse et Zagreb étaient tombées dans son escarcelle. La Chrétienté a peur ! (Hgh)

Royaume d’Espagne – Isabelle de Castille n’est plus, mais Ferdinand d’Aragon demeure : l’esprit des Rois catholiques vit encore. Légèrement en retrait par rapport au Saint-Empire et à la France, l’Espagne n’en reste pas moins le troisième royaume le plus puissant du continent. De plus, les Espagnols ont pris un large train d’avance sur les autres en ce qui concerne le Nouveau Monde. Bien aidé par son vassal deux-sicilien, l’Espagne peut-elle devenir la puissance dominante en Europe ? (Wadou)

Royaume d’Angleterre – Gouvernée par un jeune roi possédant un très fort caractère, Henri VIII Tudor, l’Angleterre s’est légèrement repliée sur elle-même depuis sa récente défaite lors d’une énième bataille dans la Guerre de la Ligue de Cambrai. Ayant pris un temps le parti du Saint-Empire, les cartes sont rebattues depuis la mort du roi de France, Louis XII. Il se dit qu’Henri VIII et François 1er pourraient fort bien s’entendre. (Endwars)

Moyennes factions :

Royaume de Romagne – Certains disent que la véritable tête pensante de l’Italie, on la trouve en son cœur : la Romagne. Parti de presque rien, Astorre 1er s’est constitué le royaume le plus puissant de toute l’Italie. Au bord du gouffre lors de la Guerre des Deux-Papes où quasiment toutes les puissances septentrionales s’étaient liguées contre lui, le Royaume de Romagne en est pourtant sorti auréolé d’une victoire morale malgré la perte de certaines terres. Depuis, la paix règne, mais pour combien de temps encore ? (Firias)

Duché de Milan – Ludovic Sforza, l’homme qui a fait de Milan la deuxième plus grande puissance d’Italie, est mort. François II Sforza a pris la suite en s’efforçant d’honorer l’héritage de son père. Il se sait grandement aimé de ses sujets, ces derniers voyant les Sforza comme les sauveurs de la cité. Vassal privilégié du Saint-Empire, le Duché de Milan demeure craint par tous ses voisins, ce qui explique sûrement la relative paix observée en Italie depuis une quinzaine d’années. (Kevin13)

République de Venise – Il a fallu du temps à la Sérénissime pour se relever des tourments qui l’avaient frappés durant la fin du siècle dernier. Elle s’en est cependant fort bien remis, bien qu’elle a perdu du territoire au profit de l’Empire Ottoman. Forte de sa flotte marchande inégalée – ou presque -, Venise se voit toujours comme l’une des puissances les plus riches d’Europe, attirant comme toujours les convoitises de ses voisins plus hardis. (Marvailh)

Royaume de Naples – Ce royaume fut en la possession de la famille d’Aragon jusqu’en 1494, moment choisi par Charles VIII pour s’en emparer. Maintenant pacifié depuis vingt ans, la France l’a volontairement laissé indépendant, tout en le vassalisant, consciente de la difficulté à administrer des possessions en Italie. Confié en récompense pour ses exploits militaires lors des Guerres d’Italie à l’ancienne famille régnante de Saluces, il jouit d’une position centrale en Italie, dans tous les sens du terme. (Arzgluf)

Royaume des Deux-Siciles – Anciennement connu sous le nom du Duché de Palerme, le Royaume des Deux-Siciles s’est constitué grâce à la résilience de Ferdinand 1er d’Aragon, ancien roi de Naples. Ayant manœuvré habilement, ce dernier a réussi à se voir déléguer la gestion de la Sardaigne par l’Espagne en échange de sa vassalisation, renforçant encore plus un territoire déjà fort riche grâce à la Sicile. Géré par Ferdinand III, dit le Navigateur, les Deux-Siciles s’avèrent être une puissance commerciale apte à concurrencer Gênes et Venise. (Silvio007)

Royaume du Portugal – Concurrent direct de son gros voisin espagnol, le Portugal n’a aucune raison de rougir. La richesse apportée par son commerce et les ressources apportées du Nouveau Monde ont considérablement renfloué les caisses d’un royaume gouverné par un souverain de grand talent : Manuel 1er le Fortuné. La puissance lusitanienne a vocation à changer l’ordre des choses sur la péninsule. (Dodo)

Petites factions :

Duché de Piémont-Savoie – Issu de l’unification des anciens marquisats de Saluces et de Montferrat avec le potentat de feue Blanche de Montferrat, ce tout nouveau duché a été placé entre les mains de la famille princière savoyarde par Louis XII. Ayant changé d’allégeance au tout début du siècle, passant dans la sphère d’influence de la Couronne de France, le duché est bien géré par le « bon » Charles II. Sa position stratégique entre la France et le Saint-Empire en fait un allié de poids pour François 1er.

République de Gênes – Gênes est à l’Ouest ce que Venise est à l’Est : une république marchande fort prospère. Cependant, à l’inverse de sa rivale, Gênes a su montrer les dents et se défendre contre ses agresseurs lorsqu’il le fallait, réhaussant de la sorte considérablement son prestige dans la péninsule. Dirigée par le légendaire amiral Doria, devenu doge depuis la mort de Paolo Fregoso, la Superbe porte fort bien son surnom.

Empire Byzantin- Guillaume IX de Montferrat avait un rêve : reprendre Constantinople et rebâtir l’Empire qui appartenait aux Paléologues. Parti en 1510 à la tête d’une formidable armée croisée, il a réussi à reprendre la ville et à sécuriser la région alentour. Couronné sous le nom de Constantin XII, son pouvoir est fragile tant il paraît presque impossible qu’il puisse s’opposer à la puissance d’un Empire Ottoman terriblement revanchard. Mais qui sait ? Il y a peu, Constantinople semblait inatteignable. (Beregil)

Royaume de Hongrie – La Hongrie est un royaume paisible et essentiellement rural. La noblesse domine assez largement la vie politique du pays, au détriment du roi Vladislas II qui tente malgré tout de changer cet état de fait. Connue pour ses qualités martiales, la Hongrie peut compter sur sa cavalerie et son gigantesque territoire pour se prémunir des invasions extérieures. (Maraud)

Sultanat Mamelouk - L’heure de gloire des Mamelouks semble être loin derrière eux, tant la dynastie des Burjites a fait du tort au sultanat qu’elle gouverne. Gangrénés par des luttes de pouvoir intestines, la plus récente ayant mené Al-Achraf Qânsûh Al-Ghûrî à la tête du sultanat en 1501, les Mamelouks ont cependant une occasion en or de relever la tête : les Ottomans ont fait preuve de faiblesse en perdant Constantinople. Le regard de l’Empire est tourné vers l’Europe, pourquoi ne pas en profiter ? (Temudhun)


Factions non-jouables (au début du jeu tout du moins) :

Royaume de Pologne-Lituanie – Depuis l’union de Vilnius, conclue à l’été 1499, le Royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie se sont fortement rapprochés afin de former un grand Etat puissant et redouté par tous ses voisins. Attaché à l’idée de ne pas se mêler des affaires d’Europe occidentale, ils regardent d’un œil curieux la reprise de Constantinople par les forces de la Chrétienté.

Etats pontificaux – La Papauté connaît une forte période de stabilité depuis la fin de la Guerre des deux papes. Ayant compris que la quête du pouvoir temporel mènerait probablement le Saint-Siège à sa perte, les différents pontifes qui ont succédé à Alexandre VI se sont efforcés de ne jouer qu’un rôle purement spirituel. Cependant, Léon X sait ô combien son influence sur les princes chrétiens est grande, ceux-ci étant toujours désireux de jouir de ses faveurs « divines ».

Sultanat hafside de Tunis

Royaume zianide de Tlemcen

Sultanat watasside

RÈGLES :

RÈGLES GÉNÉRALES:

DIPLOMATIE:

ECONOMIE:

MILITAIRE:

PERSONNAGES:

EMPIRE BYZANTIN §

La France

Ferdinand d’Aragon est prêt à prendre du service. Sa quête pour une Espagne première puissance européenne, et donc du monde, est nécessaire.

La perfide Albion plus connue sous le nom d'Angleterre

Sultanat Mamelouk.

Empire Ottoman

Coucou Constantinople

Duché de Milan. Je me dois de faire honneur à ce que j'ai légué !

Le Portugal pour pouvoir fuir à l'étranger !

Royaume des Deux-Siciles

Saint-Empire Romain

Naples

Romagne

Hongrie

Comme il l'avait fait lors de la précédente croisade, le roi de Naples se joindra à cette nouvelle croisade pour protéger Constantinople et soutenir son ami et allié Constantin XII.

François de Valois, roi de France mais avant tout serviteur du Tout Puissant, participera à l'effort de la croisade en soutien à Constantin XII en lui apportant une aide militaire. J'appelle également tous les souverains d'Europe à suivre cet appel et à combattre les mécréants. Deus lo Vult !

L'émissaire de la Sublime Porte s'amuse que le Roi de France s'empresse d'apporter son soutien à Constantin XII si peu de temps après avoir tenté de monnayer sa non-participation à son entreprise désespérée et anachronique.
Nous espérons que les Royaumes voisins à la France proposeront un bon prix lorsque le roitelet Francois Ier tentera de leur vendre son Royaume. À moins que seule sa foi puisse être vendue.

La Serenissima répondra bien sûr à l'appel de la croisade. Elle fournira un soutien financier, matériel et religieux. Deus lo Vult.

Il n'y a que quelques années que les royaumes du Portugal, de Castille et d'Aragon, ont repoussé la vermine mahométane hors des terres ibériques qu'ils avaient volées.
La vermine alors s'unifia, sous la bannière au croissant de ceux qui avaient mis à bas le Roi des Grecs. Mais d'Italie vint une lumière glorieuse qui cherchait à bannir les ténèbres du paganisme, et de nouveau, Constantin siégea sur le trône de Grèce, comme au temps de nos pères, comme au temps de nos ancêtres.

Aujourd'hui, Constantin est menacé par des hordes païennes, comme le Portugal autrefois était menacé.
Aujourd'hui, Sa Sainteté le Pape appelle à une croisade contre l'Ennemi.


Le Portugal n'a jamais cessé, et ne cessera jamais, de soutenir une glorieuse Reconquista au nom de la foi, et au nom du Pape dont nul chrétien ne saurait ignorer les commandements sans s'enfoncer dans l'immondice de l'hérésie.
La chrétienté fait battre nos coeurs, et fera un jour battre celui du monde, ainsi que le Pape l'a déclaré. La Croisade n'est que la suite logique de l'universalité de la Foi.

Ainsi a parlé Manuel Ier de Portugal et des Algarves, duc de Guinée et de la conquête, de la navigation et du commerce d'Ethiopie, d'Arabie, de Perse et d'Inde par la grâce de Dieu.



Post Scriptum : Ainsi que l'a fait remarquer l'ambassadeur français, l'annonce n'était certes pas assez claire. De fait, le Portugal participera à la Croisade.

Que nous répondrons à l'appel lancé par notre souverain pontife Léon X et Constantin XII, seigneur de Byzance pour défendre cette cité millénaire qu'est Constantinople et que nous enjoignons nos peuples et vassaux à faire de même. A cette fin, humaine et morale se portera à l'encontre de l'envahisseur mahométan, nos forces régulières participeront également sous notre étendard à l'extension de la Chrétienté.


Que Charles de Habsburg, héritier de notre maison et de nos titres, Duc de Bourgogne, nous secondera dans cette entreprise afin d'y apprendre les valeurs chrétiennes nécessaires à la réussite d'un monarque. Que cette croisade soit pour lui une leçon qui pourra bénéficier, à son accession au trône, à l'Europe toute entière.


Que nous répudions les propositions Ottomanes de trahisons envers la Chrétienté, ses propositions de soumettre nos frères Hongrois et abjurons quiconque s'étant rendu coupables de monnayer sa foi.

Sa Majesté Sélim Ier, Sultan Ottoman et Commandeur des Croyants, entérine les accords d'amitié et commerciaux entre son Frère le Sultan de Tunis et lui-même. Puisse l'union des musulmans tenir éloignées du Dar al-Islam les mains avides des Infidèles.