[ADP2] Avènement des Princes 2

Si vous trouvez ce qui est écrit différent de ce que vous connaissez de l'Histoire, c'est normal. La géopolitique de la Renaissance a été assez largement modifiée lors du MV précédent, en tout cas en Italie.

C'est pourquoi il peut être intéressant pour vous de lire - au moins rapidement - le récapitulatif du précédent MV, dans lequel vous trouverez toutes les informations nécessaires à la compréhension de l'Italie d'ADP : https://pays-virtuel.forumgratuit.org/t805-avenements-des-princes-recapitulatif

PS : le précédent ADP2, centré sur l'Europe et la Méditerranée, était une erreur industrielle. Merci de l'effacer de vos mémoires.

"Mon royaume contre du sable !"

"Chacune des factions peut avoir un véritable impact sur le jeu politique italien. Même les petites factions ont le pouvoir, si elles sont assez habiles, de jouer un rôle de premier plan". Voilà ce que j'avais écrit lors de la présentation d'ADP. Puisse l'exemple de Faenza rester dans toutes les têtes.

Par ailleurs, gardez en tête que la puissance des factions repose essentiellement sur le déroulé d'ADP. Elle n'est qu'un simple indicateur pour vous situer.


Grosses factions :

Royaume de Romagne : Astorre Ier montra bien qu'il était l'homme le plus dangereux de la péninsule. Bien que très jeune, il parvint, habilement conseillé, à constituer son propre royaume en unifiant la Romagne. Craint de tous, son expansion fut stoppée par les forces conjointes de la Ligue Lombarde, et il se résigna à donner son siège d'électeur du Saint-Empire au duc de Milan. Depuis ce temps, il a continué à mettre au pas ses très nombreux sujets. Subjugués par sa grande puissance, la plupart le servent avec zèle. Mais certaines des anciennes cités autrefois indépendantes se remémorent avec émotion le temps où elles prenaient part aux jeux de pouvoir. (Aedhr)  

République de Venise : Les guerres d'Italie ne furent pas de tout repos pour la Sérénissime. Les tentatives du Doge Barbarigo pour déstabiliser la péninsule et se tailler une part du festin furent très souvent couronnées d'insuccès. Malgré tout, son infinie richesse et l'administration efficace de Leonardo Loredan lui permirent de s'en remettre assez rapidement. Cependant, Venise, plus que jamais, est en proie à la menace ottomane et ce malgré la constitution d'un État chrétien à Constantinople. Les Vénitiens gardent en tête que les raids musulmans encouragés autrefois par la Romagne ne furent stoppés qu'avec moult peines. Mal considérée par les potentats de la péninsule, Venise demeure tout de même incontournable lorsqu'il s'agit de la diplomatie. (Hgh23)

Duché de Milan : L'héritage laissé par Ludovico Sforza à son fils Maximilien était considérable. Sous sa houlette, Milan est devenu le symbole de la résistance italienne face aux intrusions des barbares. En contribuant grandement à freiner les rêves de grandeur du roi de Romagne et avec l'aide du Saint-Siège, le duc Sforza permit à l'Italie de connaître une période de paix bienvenue. Désormais mort, certains énoncent que des aventuriers se verraient prêts à tester l'insubmersibilité proverbiale de la Milan des Sforza. Grand électeur du Saint-Empire, Milan semble toutefois avoir toutes les cartes en main pour assurer son glorieux avenir. (Kevin13)

Royaume de Sicile : Les années de paix bénéficièrent grandement au royaume de Sicile. Ferdinand II, qui en prit la succession, s'efforça par ses tractations et sa gestion à retrouver la puissance aragonaise de la période précédant l'invasion française, au temps où elle possédait Naples. L'ajout de la Sardaigne à ses possessions, permit à la royauté sicilienne de rayonner à nouveau comme elle l'espérait. Mais cela coûta cher aux Aragon de Palerme qui payèrent une somme substantielle à l'Espagne. Les relations avec Naples demeurent compliquées, bien que l'action du pape a permis à la paix d'août 1497 de ne pas être brisée. (Silvio)

Royaume de Naples : En récompense de ses actions militaires de renom lors des guerres d'Italie, Ludovic II de Saluces avait été placé en 1504 sur le trône de Naples par Louis XII. Cependant, il avait été formalisé que lorsque la branche principale de Saluces s'éteindrait, la puissante Naples reviendrait dans l'escarcelle du roi de France. Considéré comme l'un des plus grands hommes de guerre d'Italie, les gens ne s'étaient pas formalisés plus que ça de voir un si petit seigneur récompensé d'une si grande façon ; le pape y avait même apporté son soutien. Aujourd'hui, les choses ont changé : Michelantonio Ier, qui a succédé à son père, ne jouit pas du même prestige, loin s'en faut. Par ailleurs, le jeune roi demeure célibataire et sans enfants, obscurcissant la pérennité de la maison de Saluces. (Ozymandias)  

République de Gênes : La fin des guerres d'Italie permit à l'Italie de constater que Gênes avait repris son rôle de puissance majeure. Les intrusions étrangères permirent à la Superbe de reprendre la place qui était la sienne encore quelques décennies auparavant, lorsqu'elle n'était pas sous l'influence milanaise. Depuis 1494, la marche en avant génoise fut spectaculaire et inattendue pour ses rivales. Empire maritime consolidé, conquête de Sienne, les succès furent pléthore. Aujourd'hui, cependant, demeurent des incertitudes : Sienne est restée calme depuis l'échec cuisant de son magnifique Pandolfo Petrucci. Mais pour combien de temps encore ? Le spectre vénitien, jaloux de la réussite de son ennemi intime, plane également sur la florissante cité ligure. (Labtec)


Moyennes factions :

États pontificaux : Depuis la fin de la Guerre des Deux-Papes, les États Pontificaux furent cantonnés à demeurer ce que les grandes puissances avaient toujours souhaité qu'ils demeurent : un État à vocation spirituelle. Pie III, conscient qu'il détenait sa position par l'action armée des grands d'Italie, se contenta de suivre cette voie. Il oeuvra efficacement tout au long de son pontificat pour que l'Italie soit pacifiée. Au fur et à mesure du temps, il se détacha de l'emprise de ses bienfaiteurs et se comporta comme un souverain pontife indépendant et médiateur. Rome prospéra grandement pendant cette période, les familles patriciennes en étant les premières bénéficiaires. Le conclave approchant, la Ville gagne en agitation. La possibilité de voir un pape romain être élu pourrait remettre en cause la Concorde si salutaire. (Serguei)

Duché de Piémont-Savoie : Charles-Jean-Amédée de Savoie est aujourd'hui unanimement considéré comme l'un des plus grands ducs que la Savoie ait connu. Bien que les gens aient eu tendance à oublier que c'est sa mère et régente, Blanche de Montferrat, qui le conseilla habilement et pris les grandes décisions, on retient que c'est sous son règne que la Savoie s'est substantiellement agrandi et renforcé. En effet, les marquisats de Saluces et de Montferrat entrèrent en sa possession respectivement en 1502 et en 1511. Marié à Marguerite de Valois, petite cousine du roi de France, le duc de Savoie jouit d'un soutien très puissant, qui semble sans aucune mesure en Italie. (Temudhun)

Duché d'Urbino : Lors de la guerre qui opposa la Romagne à l'ensemble de la Ligue Lombarde, le sort d'Urbino fut scellé. Autrefois deuxième grande puissance de Romagne sous la coupe des Montefeltro, elle périclita avec l'avénement du petit duc Francesco-Maria della Rovere, que les plus moqueurs surnommèrent le Geignard. Rattaché au royaume de Naples par le traité de paix, il est inutile de dire, tant tout le monde le sait, qu'Urbino n'a jamais cessé de rester proche du Royaume voisin, se souvenant qu'à ses côtés elle ne cessa jamais de prospérer. La nouvelle de la mort de "son" pape a causé un grand chagrin, tant Pie III est célébré et adulé dans le duché. (Fabian)

Duché de Ferrare : En dépeçant ce duché, le roi de Romagne commit peut être l'une de ses rares erreurs. En effet, en réduisant au silence la famille d'Este, Astorre Ier vit les sujets de Ferrare se rebellait par de multiples actes par à son impérialisme. Surpris par l'audace et la fidélité de ces impudents, il comprit qu'il ne se ferait obéir par la violence. Il rappela Alfonso d'Este et lui rendit le duché de Ferrare, ou ce qu'il en possédait, en échange de sa soumission absolue. Ancien passage obligé entre l'Italie du Nord et les États Pontificaux, le grand duché n'est plus ce qu'il fut, mais demeure une puissance considérable servant les intérêts de la dynastie Manfredi. (Aethwulf)

Duché des Pouilles : Terres parmi les plus importantes du Royaume de Sicile, elles sont demeurées sous la domination aragonaise suite à la paix de 1497 qui a séparé le royaume de Naples entre Français et Aragonais. Le duché est aux mains de la famille Orsini del Balzo, cousine de la famille Orsini de Rome, qui y a été réintroduite au début du XVIe siècle par les Aragonais de Palerme. C'est un territoire non seulement important pour la Sicile mais aussi pour l'Italie puisque le duché des Pouilles est le territoire péninsulaire se retrouvant aux prises directes avec les Ottomans, d'où son nombre élevé de forteresses et sa grande réputation martiale. (Maraud)

République de Raguse : L'iconoclaste République de Raguse continue à intriguer les chroniqueurs de la péninsule. Bien que considérée comme l'adversaire mortel de Venise, à l'instar de Gênes, cela fait pourtant des décennies que Raguse n'a plus rien tenté contre sa puissante voisine. République vassale de l'Empire ottoman, elle demeure autonome, bien qu'obligée de verser un lourd tribut à la Sublime Porte contre sa protection. Loin des conflits qui ont émaillé la vie italienne à la fin du XVe siècle, Raguse a joui d'une certaine tranquillité pour prospérer, au point qu'elle serait bientôt proche de concurrencer l'ennemi lagunaire. C'est en tout cas ce que les marchands ragusains se plaisent à raconter. (Ilthanir)

Seigneurie de Florence : La fin du règne des Médicis causa tant de dommages à la Seigneurie qu'on en oublia même les grands faits de Cosimo et Lorenzo, en ne se souvenant que de l'infamie amenée par Piero sur la cité toscane. L'effondrement de sa puissance fut complété par l'annexion pure et simple de Florence au Royaume de Romagne. Pier Soderini fut élu gonfalonier à vie et, bien qu'au service des Manfredi de Faenza, s'efforça de gommer les fautes de l'infâme Médicis pour rendre à Florence la place qui était la sienne. Aujourd'hui, Florence se relève, retrouvant chaque jour un peu plus la splendeur qui était la sienne avant sa chute. Pôle commercial, artistique et culturel, elle rayonne, mais la Romagne veille aux grains, pour que sa riche vache à lait demeure obéissante. (Emileen)


Petites factions :

République de Lucques : Dans ce panel de grandes puissances que connaît l'Italie en 1512, Lucques est probablement la plus surprenante de toutes. Bien qu'occupant un territoire exigu, cette oligarchie est passée entre les mailles des filets de ses gros voisins, qui ont sagement évité de l'envahir lorsque vint le temps des conquêtes et des guerres intra-péninsulaires. Petite, Lucques est pourtant largement reconnue comme l'une des villes les plus riches d'Italie : elle est l'un des plus importants centres bancaires de la péninsule, de ceux qui peuvent faire et défaire les princes. Jouissant de la protection du Saint-Empire, au prix de ducats sonnants et trébuchants, elle se sait être une anomalie avec qui les grands doivent composer.

Duché de Sardaigne : Par rapport au reste de l'Italie, la Sardaigne demeure une région ô combien particulière. Influencée par les multiples cultures qui ont émaillé l'histoire de l'île, la Sardaigne subit l'influence aragonaise depuis près d'un siècle. Passée sous l'égide des Aragon de Palerme, l'île se veut très fortement autonome, bien qu'obéissante. Ses richesses contribuent à son attractivité et permettent de ce fait à la Sardaigne de pouvoir se payer le luxe de faire peur aux puissances maritimes, commercialement ou militairement. (Alexandrepilou)

Duché des Abruzzes : Lors du traité de 1497, la grande région côtière des Abruzzes resta entre les mains du Royaume de Naples et des Français. Aujourd'hui, ce duché est l'un des plus importants du Royaume. Fidèle à la maison de Saluces, la région est l'exemple-même de la réussite du mélange entre Français et Italiens. Accolé à son puissant voisin d'Urbino, ce duché est d'une solidité sans faille ; l'Aquila, la foi de ses habitants et ses forteresses en font une place capitale pour la survie du Royaume de Naples.

Marquisat de Nice : Fidèlement soumise à la maison de Savoie depuis 1388, si l'on oublie l'intermède salucien qui ne dura que quelques années, Nice est la ville la plus florissante et au développement le plus rapide de tout le duché. Sa situation idéale, entre Provence et Italie, fait d'elle une puissance de choix au service des ambitions du duc Charles-Jean-Amédée. Cependant, sa prospérité exponentielle n'a pas tardé à inquiéter la cour de Turin. Dans cette optique, le duc a érigé la ville en marquisat et en a confié la charge à l'un des plus grands nobles de la Savoie : Giovanni Giorgio Paléologue, frère de Constantin XII, seigneur de Constantinople. Il se sait scruté, quand l'on connait les exploits de son frère. (Beregil)

Marquisat de Parme : Confiée en récompense à la famille Rossi pour ses services durant la guerre contre la Romagne, le marquisat de Parme a pour lui d'être le bras armé de Milan, géré avec fermeté par le marquis Filippo-Maria Rossi, condottiere de métier avant d'accéder au pouvoir. Ville frontière de la Romagne, elle est finalement au carrefour des grandes puissances qui pourraient menacer l'intégrité du territoire du duché de Milan. Autonomes mais fidèles aux Sforza à qui ils doivent beaucoup, les Rossi sont des uomi nuovi prêts à tout pour marquer leur temps. (KevinA)

Marquisat de Mantoue : François II de Mantoue est l'un des chefs de guerre les plus respectés et les plus craints de toute l'Italie. Alors que Mantoue était encore indépendante, il parvint même, par ses succès, à se faire nommer duc par l'Empereur Maximilien. Mais tout cela est du passé, la puissance romagnole ayant fait plier le fier Gonzaga, comme tous les autres, mais avec moins de dommages. Aujourd'hui, Mantoue demeure l'une des cités les plus importantes du Royaume de Romagne. Astorre Ier a fait de François II le capitaine général des troupes de Romagne, pour s'assurer de sa soumission et lui prouver son admiration. En bon soldat, François II a su reconnaître la supériorité de son nouveau maître. D'autres ont sûrement un avis différent. (Endwars)

Comté de Corse : Alors que le pouvoir féodal perdait du crédit en Corse et que la République de Gênes pensait de plus en plus à supprimer les prérogatives de la famille feudataire, les di Leca, au profit d'un gouverneur nommé, l'invasion de la Corse par Sienne en 1494 changea complètement les plans de la Superbe. En effet, la résistance et les soulèvements orchestrés par le comte de Corse permirent en grande partie à la population de l'île de tenir en attendant les renforts génois. Ces faits d'armes furent récompensés par le Doge qui entérina tout projet de remettre en cause le pouvoir des di Leca. La Corse peut être compliquée à gérer, mais elle n'en demeure pas moins un allié fidèle. (Dodo)

Seigneurie de Brescia : La Seigneurie de Brescia, assujettie à Venise, est l'une des villes les plus riches de toute la Lombardie. Faisant partie des "Domaines de la Terre Ferme", elle est la grande ville la plus à l'Ouest de Venise, demeurant cependant assez proche du vaisseau amiral, et donc la forteresse la plus proche de l'ennemi héréditaire milanais. Tout en étant un des fers de lance principaux de la Sérénissime, la Seigneurie de Brescia demeure respectée et à la fois convoitée par les plus gros potentats pour sa position hautement stratégique et ses possessions.

Seigneurie de Padoue : Padoue est l'un des plus gros centres culturels humanistes d'Italie. Sous contrôle vénitien depuis le début du XVe siècle, elle est l'une des villes les plus importantes de la République. Comme toutes les grandes villes de Terre Ferme, elle jouit des fonds de la capitale et sa contribution à l'effort militaire de la Sérénissime n'est plus à prouver. Cependant, elle joue principalement un rôle majeur en matière culturelle et scientifique grâce à sa célébrissime université. Loin des prérogatives papales qui chapeautent habituellement les grandes universités, celle de Padoue est le phare du savoir au nord de l'Italie.

Seigneurie de Sienne : L'époque du légendaire Pandolfo Petrucci semblait loin pour les habitants de la glorieuse Sienne. Le Magnifique gouverna la ville comme personne n'eut pu le faire, mais sa quête de gloire et son appétit sans bornes causèrent sa ruine finale et sa mort. Sienne, passée depuis sous le contrôle génois, reste une des villes les plus riches et les plus puissantes d'Italie. Gênes a depuis oeuvré pour cadenasser les potentielles volontés de rébellion siennoises. Cela marcha un long moment, la ville continuant à se tenir tranquille. Les dernières élections priorales ont cependant favorisé un certain Borghese Petrucci, et ce malgré les interventions de la Superbe. L'inquiétude est grande dans les bureaux du Doge Doria.

Le MV commence par la mort de Pie III, pape depuis plus de 15 ans qui était auparavant l'évêque d'Urbino. Les cardinaux vont donc se réunir afin d'en élire un nouveau.

Le nouveau pape est élu à la majorité des 2/3 et le vote se fait via MP Discord. Certains d'entre-vous posséderont le vote d'un certain nombre de cardinaux que vous contrôlez (car ils sont de votre faction ou parce qu'ils sont exilés chez vous). Tout l'objectif de cet event est donc de diplomater en secret pour s'assurer ou donner les votes qui permettront au candidat de votre choix d'être élu. Les votes seront nominatifs, vous saurez donc qui a voté pour qui.

Le joueur qui joue les États pontificaux possèdera également le vote de plusieurs cardinaux faisant partie des grandes familles romaines. Il pourra de cette manière influer pour déterminer quel candidat il souhaite voir monter sur le trône.

Une fois un candidat élu, selon sa sphère d'influence, son orientation politique, son appartenance nationale, son tempérament, le RP du joueur des États pontificaux serait forcément très dirigé, d'où l'extrême importance de ce conclave.

Ex : si le cardinal élu vient de Romagne, la politique pontificale sera forcément, au moins dans un premier temps, très orientée pour la réussite des entreprises romagnoles.
Idem s'il s'agit d'un cardinal espagnol, français etc etc. Vous comprenez l'idée.

Les cardinaux étrangers seront joués par le MJ. Vous pourrez interagir avec eux via MP, mais n'oubliez pas qu'ils serviront avant tout les intérêts de leurs souverains. Il faudra être convaincant.

Par ailleurs, deux postes seront à pourvoir dans l'administration pontificale : le vice-chancelier et le camerlingue. Chacun des candidats à l'obtention du trône pontifical pourra se servir de ces arguments pour convaincre les autres lors des négociations. Ces postes, qui seront assignés aux cardinaux désignés par le pape élu, offriront un bonus financier aux joueurs qui contrôlent ces cardinaux (ce seront des personnages dans vos stats). Les bonus seront de 20 000 ducats dans le cas du vice-chancelier et de 15 000 ducats dans le cas du camerlingue.

Composition en janvier 1514 (entre parenthèses, son affiliation) :

- Raffaele Riario-Sansoni (Rome)
- Alessandro Farnese (Rome)
- Marco Cornaro (Rome)
- Pompeo Colonna (Rome)
- Leonardo Grosso della Rovere (Rome)
- Franciotto Orsini (Rome)
- Guillermo de Viterbe (Rome)
- Andrea Cybo (Rome)
- Ascanio Sforza (Milan)
- Cesare Sforza (Milan)
- Achille Grassi (Romagne)
- Adriano di Castello (Romagne)
- Pietro Accolti (Romagne)
- Giovanni Manfredi (Romagne)
- Domenico Grimani (Venise)
- Giovanni de Médicis (Venise)
- Antonio Contarini (Venise)
- Gerolamo Querini (Venise)
- Giovanni Matteo Gilberti (Venise)
- Niccolò Fieschi (Gênes)
- Bandinello Sauli (Gênes)
- Filippo Pallavicini (Corse)
- Luigi d'Aragon (Sicile)
- Tomás de Vio (Sicile)
- Giovanni Cardondelet (Sicile)
- Evangelista Tornefranza (Sicile)
- Antonio la Legname (Sicile)
- Giovani Giacomo Castiglione (Pouilles)
- Federico di Sanseverino (Naples)
- Federico de Saluces (Naples)
- Claude de Seyssel (Savoie)
- Jérôme de Capitani d'Arsago (Nice)
- Francesco Soderini (Florence)
- Alfonso Petrucci (Sienne)
- Raphaele Petruci (Sienne)
- Sigismondo Gonzaga (Mantoue)
- Ippolito d'Este (Ferrare)
- Antonio Trombetta (Urbino)
- Amanieu d'Albret (France)
- Guillaume Briçonnet (France)
- Adrien Gouffier de Boisy (France)
- Antoine Bohier (France)
- René de Prie (France)
- Philippe de Luxembourg (France)
- Francisco de Remolins (Espagne)
- Jaume Serra I Cau (Espagne)
- Pedro Luis Borgia (Espagne)
- Bernardino Lopez de Carvajal (Espagne)
- Enrique de Cardona (Espagne)
- García de Loaysa y Mendoza (Espagne)
- Afonso de Portugal (Portugal)
- Mavro Vetranović (Raguse)
- Matthaüs Lang (Saint-Empire)
- Cuthbert Tunstall (Angleterre)
- Mattheus Schiner (Suisse)

Ce MV est la suite d'ADP. Le premier MV avait plutôt bien tourné mais son système de règles m'avait prouvé qu'il restait des choses à améliorer, en particulier dans les volets économique et militaire. En ce sens, les règles seront un mélange entre celles d'ADP et celles de GOT de Beregil qui sont à mes yeux les plus adaptées à ce type de MV.

Chaque tour doit durer initialement 4 mois. Cependant, dans le cas où une guerre tenace venait à s'installer, je me réserve le droit de changer cet ordre de grandeur pour le rendre plus court et plus adapté à la situation. Il est possible également, si le MV tient dans la longueur, que des bonds dans le temps soit envisagés.

C'est un MV où la place des personnages sera très importante. Si vous souhaitez réussir vos actions, il vous faudra la plupart du temps les confier à l'un de vos personnages.

C’est à mon sens la partie la plus importante et la plus intéressante de ce MV.

La diplomatie, encore plus à cette époque, est capitale pour pouvoir entreprendre vos desseins. Chacun de vos mouvements diplomatiques aura un impact sur la réussite de vos actions et le contentement de vos sujets. Les peuples italiens de l’époque sont fortement impétueux, vous devez donc prendre en compte qu’ils pourront vous aduler si votre diplomatie est glorieuse et profitable pour eux, comme ils pourront vous détester si vous faites n’importe quoi. C’est une époque où on est capable de partir en guerre parce qu’un châtelain est revenu sur sa décision d’épouser la fille d’un grand seigneur.

J’insiste également pour que la diplomatie (autre que les accords secrets) se fasse sur le forum, ou en tout cas que vous exposiez à la face de tous vos accords et choix diplomatiques. Pacte de non-agression, alliance défensive, mariage entre vos familles, dites-le et faites des belles déclarations qui raviront les cours si raffinées de cette Italie renaissante.

Vous disposerez dans vos stats de plusieurs personnages : un principal, qui sera le chef de famille, et d'autres secondaires, issus de votre famille, de votre entourage ou de vos serviteurs.

Chaque personnage se verra associer des traits qui donneront des indications sur sa personnalité, ses compétences et ses défauts. Il n'y aura pas de liste exhaustive de ces traits. Vous devrez garder à l'esprit que ces divers éléments pourront interférer avec le déroulement des missions que vous donnerez au personnage. Les traits ne sont pas définitifs, ils pourront être gagnés ou perdus suivant le déroulement des choses.

Les personnages ont également un niveau de commandement, matérialisé par un nombre de * allant de 0 à 5. Cela représente le nombre de compagnies ou d'escadres que le personnage est en mesure de commander.

Pratiquement toutes vos actions, pour être efficaces, devront se baser sur vos personnages. Vous pourrez leur donner à chaque tour des missions, que ce soit partir infiltrer une région voisine, être ambassadeur auprès d'une famille noble, diriger des troupes, etc etc. Vous êtes totalement libres pour déterminer quelles missions vous voulez que chacun de vos personnages accomplisse, et de quels moyens vous lui confiez pour réussir. Si vous n'en attribuez pas, alors le personnage se débrouillera avec ce qu'il trouvera.

Les personnages que vous avez dans vos stats sont ceux capables d'effectuer des missions pour vous. Il se peut que vous ayez d'autres personnages dans votre famille, mais qui ne sont pas en âge ou en capacité d'être vos "proches agents". Ils restent tout de même disponibles pour des mariages par exemple. N'hésitez pas à venir me demander en cas de besoin.

La mort de vos personnages ne signifiera toutefois pas forcément la fin de votre aventure. Vous pourrez recevoir de nouveaux personnages, soit via des events, soit si vous en cherchez un activement.

Par ailleurs, nous sommes dans un MV où la diplomatie et la politique sont l'essence-même du jeu. En ce sens, les mariages et l'usage de vos personnages pour nouer des alliances sont primordiaux. Cependant, notez bien, que dans le cas où il y a un mariage, les deux personnages ne pourront rester dans leurs cours respectives et, bien souvent, ce sera au personnage féminin de suivre son mari pour s'installer avec lui dans sa ville.

Économie :

Chacune des factions partira avec un trésor initial qui dépendra de la puissance de votre faction, de ses spécificités et de ce qu'elle a connu lors d'ADP.

Vous n'aurez qu'un faible contrôle sur le développement économique de vos terres, ces dernières étant déjà fort prospères et la situation économique étant stable. Il n'est donc pas possible d'investir dans l'économie pour l'améliorer à la manière d'un MV traditionnel.

Chaque localité va percevoir régulièrement des revenus sous forme de ducats qui correspondent aux taxes, à la production et aux revenus commerciaux de la cité et du comté autour de la ville. A chaque tour, cela pourra varier à la hausse ou à la baisse selon une dose d'aléatoire, selon si vous attribuez des personnages à l'administration locale, et selon les évènements du tour précédent (guerre, pillages, blocus, épidémies, etc). Il n'y a pas de mécanique pour investir afin de l'améliorer, mais vous pouvez limiter les risques de baisse en vous assurant que vos régions ne sont pas infestées de brigands et pillés par des déserteurs ou des fauteurs de troubles.

Cependant, vous pouvez essayer de trouver ponctuellement des manières d'aider votre économie. Vous pouvez être inventifs, mais dites vous bien que ça donnera un effet ponctuel, que ça n'aura pas forcément de retour ou qu'ils ne seront pas forcément positifs, et que je serai seul juge de vos démarches. Prenez en compte la situation et l'histoire de votre faction et les spécificités de vos régions.

Ex : une république marchande souhaite intervenir sur ses possessions et ses comptoirs pour dégager de nouveaux bénéfices ou étendre ses comptoirs, cela peut marcher.
Une principauté sans accès à la mer veut se lancer dans le commerce avec l'Orient et rivaliser avec les cités qui en ont fait leur crédo depuis des siècles, ça semble peu réalisable.

Aventures commerciales :

Le Nouveau Monde a été découvert et, mine de rien, ça peut rapporter sa mère. Le Portugal (donc moi) vend des licences annuelles pour partir vers les Amériques afin de tenter de faire fortune. Êtes-vous prêts à prendre ce risque ? Si oui, ça peut vous rapporter gros.

- La licence coûte un tarif fixe : 100 000 ducats. En vous acquittant de cette somme, vous gagnez un droit d'entrée à la mécanique commerciale pour 1 an (soit 3 tours).
- Une fois la licence payée, on peut armer une expédition par tour (il faut payer pour équiper le navire, engager les marins, prévoir les fonds d'achat des marchandises) et lui attribuer un personnage qui devra diriger l'opération.
- L'expédition est menée en un tour et rapporte donc ses bénéfices au tour suivant son départ.

Tout le devenir de l'expédition se jouera par la suite aux dés.

- Il existe un risque que l'expédition ne revienne jamais à hauteur de 10%.
- En ce qui concerne la rentabilité des expéditions, il y a plusieurs possibilités (parce que même si c'était souvent de gros succès commerciaux, la vie en mer est risquée).
Vous avez 15% de chance de ne récupérer qu'une partie de votre mise (75%).
Vous avez 20% de chance de récupérer votre mise (100%).
Vous avez 25% de chance de récupérer une belle plus-value sur la somme investie (150%)
Vous avec 30% de chance de récupérer le double de la somme investie (200%).;

- Il y aura 3 types d'expédition, avec un coup fixe : la petite expédition (qui vous coûtera 50.000 ducats), la moyenne expédition (qui vous coûtera 80.000 ducats) et la grosse expédition (qui vous coûtera 120.000 ducats). Votre gain dépendra du prix payé pour l'expédition (la licence ne compte pas) et c'est sur cette base que je calculerai vos revenus.
Vous n'avez le droit qu'à une grosse expédition/an (justifions-le par les complexités de la logistique). Pour le reste vous faites comme vous voulez : plus vous investissez plus vous pouvez gagnez gros, mais ça peut être plus risqué.

- Il existe une influence de certains traits de votre personnage sur les risques et bénéfices des expéditions (amiral, courageux : bien / peureux, idiot : pas bien).

- Il n'y a que 5 licences accordés/an. Les premiers arrivés sont les premiers servis.

Gestion des villes et gouverneur :

Dans vos stats, vous verrez les villes qui sont sous votre domination directe. Pour chacune de ces villes, il sera spécifié son degré de soumission duquel dépend son allégeance pour vous.

Il y aura 5 degrés différents, du plus bas au plus haut :
- "En rébellion"
- "Agitation"
- "Calme plat"
- "Fidélité"
- "Absolue loyauté "

Si votre ville a le degré "En rébellion", il est trop tard pour vous : vous devrez combattre pour la soumettre à nouveau.
Si votre ville a le degré "Agitation", il vous est possible de remédier à ses troubles par l'usage de l'or ou en plaçant une garnison/gouverneur.

Les villes qui sont en rébellion ne vous rapportent plus d'argent.

Vous le comprenez donc, faire obéir ces villes est capital pour la pérennité de votre faction. Le moyen le plus facile de se prémunir des possibles tensions, c'est en plaçant l'un de vos personnages en tant que gouverneur d'une de ses villes.

Chacun des joueurs peut corrompre et créer des tensions à l'intérieur des villes d'autres joueurs, pour cela il devra payer et user d'un de ses personnages pour créer le désordre. Plus la somme est importante, plus le désordre fonctionne. Notez cependant bien ceci : si un gouverneur est en place, il est impossible de faire entrer la ville en rébellion, au maximum vous pourrez créer l'agitation. Par ailleurs, une ville qui est en "Absolue loyauté" sera extrêmement dure à corrompre. Enfin, si la somme d'argent n'est pas suffisante, le personnage envoyé par le joueur pour créer la discorde a une chance de se faire attraper.

Forteresses :

Chaque ville sera dotée d'une forteresse. Cette dernière, si elle est occupée par une garnison, permettra aux assiégés de se défendre efficacement contre un assaut. En soit, tant que la forteresse tient, la ville tient.

Les forteresses auront un niveau allant de 1 à 4 qui indiquent la capacité de la forteresse à tenir un siège sans se rendre. Chaque niveau correspond à un tour de provisions, permettant à la garnison de survivre sans recevoir de renforts. L'amélioration d'un niveau vous coûtera 20 000 ducats.

La forteresse n'empêche aucunement les assaillants de tenter de prendre la ville, ils peuvent partir à l'assaut. Cependant, ils devront obligatoirement avoir dans leurs troupes une compagnie ayant le trait "Artillerie".

Notez bien qu'à l'expiration du nombre de tours équivalant au niveau de la forteresse, la forteresse se rendra aux assiégés qui prendront la ville.

Ex : si un joueur A fait le siège sur une ville d'un joueur B ayant une forteresse de niveau 2, le joueur A pourra attendre 2 tours avant que la ville ne se rende. Si à l'expiration de ce délai, les renforts ne viennent pas ou une armée du joueur B n'a pu briser le siège, alors la ville du joueur B tombera dans les mains du joueur A.

Le joueur assiégé peut tenter une sortie pour briser le siège s'il le souhaite. Ce faisant, s'il perd, la forteresse tombera, peu importe son niveau.

Politique culturelle :

Nous sommes à la Renaissance italienne : le pouvoir se gagne aussi bien sur les champs de bataille que dans l'esprit des peuplades italiques.

La politique culturelle est importante dans votre gestion. En effet, les penseurs, artistes et universités sont pléthore en Italie et jouent un rôle très important dans la diffusion des idées politiques et humanistes.

Vous devez prendre en compte le fait qu'investir dans la construction ou le développement d'une université, d'un grand foyer culturel, dans le recrutement d'artistes, est capital si vous souhaitez marquer les esprits. C'est là une façon d'influer sur le jeu politique en cours.

Un joueur possédant une politique culturelle florissante et influente aura la possibilité de recevoir dans ses stats des opportunités et/ou des personnages qui pourront lui permettre de renforcer sa faction. Réussite de complots, élargissement de la sphère d'influence, création de tensions chez les ennemis, boosts économiques, la politique culturelle a tout son intérêt dans le MV.

Les différents degrés d'influence culturelle (du plus bas au plus haut) : "Dérisoire", "Normale", "Importante" et "Illustre".

Par ailleurs, libre à vous de faire les changements politiques que vous souhaitez dans vos factions. Attention à le faire correctement, que cela puisse être bien accepté par vos populations.

Règles militaires générales :

La guerre se fait à l'aide de COMPAGNIES (pour la guerre terrestre) et d'ESCADRES (pour la guerre navale).

Les compagnies terrestres pourront être soit de l'infanterie (dans ce cas elles seront de 2 000 hommes) ou de la cavalerie (dans ce cas elles seront de 500 cavaliers). Une escadre équivaut à 10 navires.
Le coût d'achat initial est de 7 500 ducats, et l'entretien vous en coutera le double, soit 15 000 ducats pour une unité d'infanterie ou de cavalerie.
Le coût d'achat initial est de 10 000 ducats, et l'entretien vous coutera 15 000 ducats pour une escadre de 10 navires.

Chacune de ces compagnies ou escadres ne partira avec aucun trait initialement, mais elles pourront en acquérir au fur et à mesure des batailles.

Cependant, dans le cas des compagnies d'infanterie, il est possible de les spécialiser à l'achat.
En effet, en recrutant une compagnie d'infanterie, vous pourrez la spécialiser en "Arquebusiers" pour 10 000 ducats au lieu de 7 500. L'entretien passera donc de 15 000 à 20 000.
De la même manière, vous pourrez la spécialiser en achetant le trait "Artillerie", ce qui permettra à la compagnie de contenir des canons et bombardes, pour 12 500 ducats au lieu de 7 500. L'entretien passera à 25 000 ducats au lieu de 15 000.  

Ces achats de trait ont un coût mais sont grandement intéressants d'un point de vue militaire. Une compagnie qui possèdera le trait "Arquebusiers" possèdera un avantage certain lors des batailles en plaine, en particulier si elle est jointe à une armée comportant des unités d'infanterie classique. Une compagnie qui possèdera de l'artillerie aura un avantage important lors des sièges, puisque seule une armée possédant une unité d'artillerie pourra tenter de lancer un assaut sur une ville possédant une forteresse.

Ces compagnies et escadres, en plus des traits qu'elles pourront acheter ou acquérir au fil du temps, auront un niveau d'expérience qui influera sur leur force et leur faculté à se battre. Ces niveaux iront de 1 à 4 : Conscrits, Réguliers, Vétérans et Troupes d'élites. Ce niveau d'expérience évoluera avec le nombre de batailles et l'ancienneté de la compagnie. Cependant, retenez bien que ce niveau d'expérience ne fait pas de vos troupes des surhommes pouvant vaincre seuls une armée de conscrits.

Ex : une compagnie de niveau 4 ne vaincra pas une armée de 4 compagnies de niveau 1. Cela peut se produire, mais les circonstances de la bataille devront vraiment être particulières.

Les compagnies et les escadres devront être placées sous les ordres d'un personnage (appelé Commandant) pour être pleinement efficaces. Une compagnie ou une escadre sans commandant ne pourra pas quitter votre territoire ou celui d'un allié, aura une réactivité en campagne limitée, sera moins efficace à la bataille, et pourra potentiellement se dissoudre, devenir rebelle ou passer à l'ennemi si elle s'estime trop isolée ou au contraire trop stratégique.

Les compagnies et les escadres auront une valeur de combativité exprimée en %, qui baissera au fil des campagnes, des batailles et des mésaventures/sabotages. La combativité remontera progressivement quand la compagnie ou l'escadre restera au repos, l'idéal étant de stationner dans une grande ville ou une capitale.

Quand vous recrutez une escadre ou une compagnie, elles arriveront dès leur recrutement dans votre capitale. Vous commencerez à payer leur entretien à partir du tour suivant.

NB : si vous démobilisez une compagnie ou une escadre, vous la perdez, elle et ses caractéristiques, pour de bon.

NB2 : vous pouvez démobiliser une compagnie partout sur vos territoires lorsque vous êtes en paix.

NB3 : vous ne pouvez démobiliser une compagnie que dans votre capitale lorsque vous êtes en guerre.

Déplacement de troupes/personnages :

A marche normale, vos Personnages/Compagnies/Escadres peuvent intervenir dans la région où elles se trouvent OU se déplacer dans une région voisine et agir.

A marche forcée, vos Personnages/Compagnies/Escadres peuvent se rendre jusqu'à une région supplémentaire, donc aller à deux régions de leur point de départ, mais cela aura un impact notable sur la combativité.

Dans le déroulement d'un tour, les plus rapides à agir et se mouvoir sont, du plus rapide au moins rapide : un personnage > une Compagnie/Escadre isolée > une armée/flotte de plusieurs Compagnies/Escadres.

Plus une armée/flotte sera importante, plus elle aura du mal à rattraper une troupe plus petite juste en lui courant derrière.

Certaines compagnies auront des avantages et des inconvénients. Une compagnie de cavalerie pourra s'enfuir ou rattraper l'ennemi plus facilement (en plus de toute autre effet directement dans la bataille). Une compagnie d'infanterie ayant le trait "Artillerie" ne pourra jamais avancer à marche forcée.

Par ailleurs, pour le transport des troupes par voie maritime : une escadre peut transporter une compagnie. Le déplacement des troupes par voie maritime se fera sur cette base : une flotte en Mer Adriatique (ou en Mer Tyrrhénienne) peut se déplacer sur toute cette mer en un tour.

Ex : Flotte de Sicile qui se trouve en Mer Tyrrhénienne peut faire débarquer ses troupes à Gênes en un tour. Si elle veut les faire débarquer à Venise : deux tours.

Les personnages et les transferts de fond via bateau peuvent se faire sans escadre, mais au risque de se faire intercepter. Ce genre de déplacement peut se faire sur toute la carte en un tour.

Quand une ville est conquise, il faut attendre un tour d'occupation, permettant la pacification, pour percevoir les revenus inhérents à cette ville.

Mercenaires :

En Italie, le système militaire de la Renaissance repose essentiellement sur le recrutement de condottieri (des seigneurs de guerre mercenaires). Ces mercenaires, qui sont de véritables experts militaires, acceptent de se mettre au service de n’importe quel maître en échange d’une substantielle paye.

Leurs effectifs et leur expérience seront variables, allant du condottiere italien médiocre aux redoutables bataillons gascons et suisses. Elles auront toujours avec elles les personnages nécessaires pour diriger leurs troupes, donc pas besoin de leur assigner de commandants. Quant au contrat (nombre de tours engagés), vous pouvez le négocier avec eux. Gare à vous si vous êtes mauvais payeur !

Liste :

- Régiment gascon I : Vétérans pour 25.000 ducats/tour
- Régiment gascon II : Vétérans, Arquebusiers pour 30.000 ducats/tour
- Régiment gascon III : Vétérans, Artillerie pour 35.000 ducats/tour

- Régiment suisse I : Troupes d'élites pour 30.000 ducats/tour
- Régiment suisse II : Troupes d'élites pour 30.000 ducats/tour
- Régiment suisse III : Troupes d'élites, Artillerie pour 40.000 ducats/tour

- Régiment allemand I : Vétérans pour 25.000 ducats/tour
- Régiment allemand II : Troupes d'élites, Arquebusiers pour 35.000 ducats/tour

- Estradiots italiens I : Vétérans, Cavalerie pour 20.000 ducats/tour
- Estradiots italiens II : Troupes d'élites, Cavalerie pour 25.000 ducats/tour