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 [ADP2] Avènement des Princes 2

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Dodo
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Dodo


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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeLun 22 Mar - 21:23

Le Comte de Corse tient solennellement à féliciter Urbain VII pour son élection au trône de Saint-Pierre, et salue le retour de la paix en Italie et la signature du traité de Lucques.
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Aethwulf

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeLun 22 Mar - 21:27

Ferrare annonce sa réconciliation sincère avec le trone de Saint Pierre et le représentant de dieu sur terre notre sainte père Urbain VIi
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SergueiBorav
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SergueiBorav


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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeLun 22 Mar - 22:37

Urbain VII n'était pas resté inactif après sa fructueuse rencontre avec le duc d'Este. Toutefois, il n'était pas reparu publiquement depuis son discours, le jour de son élection. Certains l'accusaient d'avoir volé son poste, d'autres de s'être trouvé la par hasard ... la ruse et la chance, personne ne devient pape sans l'une de ces deux fortunes. Urbain VII a toutefois le mérite d'avoir les deux en même temps.

Il replaça sa tiare et se reprit un instant. Moins de Farnese, plus d'Urbain se dit il en lui même. C'était l'heure d'un autre discours lors des commémorations de l'eucharistie ...
Le peuple attendait ... depuis qu'il avait parlé de Croisade il ne s'était rien passé et la tension montait. La croisade ? Aventures surannées depuis longtemps l'apanage des puissants et des riches, servant des dessins aussi variés que ne le sont appétits humains et pour reprendre une cité qui avait justement été la cible de l'une d'entre elle ...

Sa Sainteté parut. A ses côtés se trouvait non pas le protodiacre ou un cardinal, mais Cesare Borgia, duc de Toscane.

"Peuple de Rome et vous troupeau des chrétiens, entendez mon appel car c'est celui de vos frères esclaves des ennemis de Dieu."

Murmures, le bal était ouvert.

"Tout d'abord, je voudrais vous annoncer que l'Église a un vice chancelier, en la personne de son Excellence le cardinal de Carvajal. Et d'un Camerlingue, le cardinal de Briçonnet. Mais ce n'est pas tout ..."

Les murmures enflent.

"Je convoque, en la bonne ville de Ferrare, les évêques, cardinaux et représentants de notre Sainte Mère l'Église pour un concile. L'ennemi est aux portes de la chrétienté et y assemble ses armées. Dieu ne nous pardonnera jamais l'échec si nos vices, péchés et ambitions mortelles nous aveuglent au point de ne pas réaliser ceci. Nos pères ont repris Jérusalem, nous pouvons sauver la Sainte ville de Constantinople des griffes du sultan !

Car tant que je serais son représentant sur Terre, les volontés de Dieu s'accompliront, j'ai entendu le repentir sincère du duc d'Este et sa plaidoirie pour le cardinal d'Este. Et comme notre Seigneur pardonne nos nombreux péchés, j'ai pardonné les errements du duc et du Cardinal.

Mieux encore, lui et moi, avons fait la solennelle promesse devant dieu, de porter la croix, de n'avoir nul repos et de ne ranger nos épées qu'une fois le danger complètement écarté de Constantinople et des terres chrétiennes.

Pour continuer cette oeuvre de paix et de foi qui anime nos pays depuis le traité avec le roi Louis XII, ici et maintenant je décréte la paix de Dieu pour tous les chrétiens. Il n'y a qu'une seule guerre et toute nos forces doivent converger vers celle ci : la guerre contre l'empire turc."

La foule exulte, de joie, de terreur, certains sont inquiets.

"N'ayez pas peur, chers enfants, n'ayez pas peur. Car je renouvelle ici et maintenant la promesse faite par mon prédécesseur, le grand Urbain II : toute personne, qu'il soit riche ou pauvre, humble ou grand, vertueux ou dans le péché, qu'il réside dans les plus beaux palais ou dans la plus misérable cabane ... toute personne, qui prendra la croix et entreprendra ce périlleux voyage rejoindra les justes au royaume de Dieu et rachètera tout ses péchés.

Je convoque, à Ferrare, dans un mois, tous les évêques, cardinaux et prélats qui pourront s'y rendre pour un concile afin de répandre cet appel a la Sainte Croisade.
Je convoque tous les souverains, nobles et les representants d'Italie et d'Europe, à Ferrare, pour une rencontre des chefs chrétiens, telle qu'il n'y en eut plus depuis les assemblees des antiques tribus d'Israël.
Enfin, nous proposons au grand roi Astorre Manfredi de Romagne d'accepter la lourde charge de diriger les armées des chrétiens a la guerre. Accepte, toi qui est roi, de devenir l'humble capitaine des armées du Christ.

Comme ma voix est Sa voix, acceptez, peuple chrétien aimé de Dieu, que votre épée soit Son épée, que votre bras soit Son bras et que Sa volonté soit faite !"
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeLun 22 Mar - 23:39

Le Recteur Antonio Bona annonce féliciter le pape Urbain VII pour son élection. Nous déclarons dès aujourd'hui nous libérer de notre vassalité envers l'Empire Ottoman, et rejoindre la Croisade pour repousser la mortifère religion musulmane loin de nos terres. Que les infidèles cèdent devant la toute puissance du Saint-Siège. Antonio Bona, Chevalier du Christ, sera en première ligne pour affronter la menace turque. Nous demandons également à tout bon chrétien de nous rejoindre, Raguse est à l'avant-garde dans cette croisade, ne la laissait pas seule face à l'ennemi.
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SergueiBorav
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 24 Mar - 19:21

Le Duc de Mantoue quittait la salle du trône, comme beaucoup d'autres avant lui, il venait de prêter serment de participer à la Croisade et avait été absous de toutes ses fautes et péchés. Un cardinal Petrucci qui agissait comme témoin ce jour la s'approcha du saint père.

"Votre Sainteté, pourquoi faites vous cela ?" demanda le jeune siennois.
"Les serments ?" demanda le pape.
"Oui, quel est l'objectif ?"
"Et bien, à obtenir d'eux une totale coopération dans la grande entreprise que nous poursuivons." répondit Urbain VII, un peu décontenancé.
"Oui mais ... vous y gagnez quoi ?"
"Y gagn ... mais rien ?"
"Ah ?"
"..."
"..."
"..."
"Mais bon sang qu'est ce que c'est que ces questions Petrucci ? Je ne comprends pas ce que vous essayer de savoir !"
demanda le Pape.
"Et bien, il prêtent serment d'accord, mais je ne comprends pas pourquoi vous ... aaaaah ! Vous compter les attaquer pendant qu'ils sont tous au loin c'est ça ?"
"Mais ... mais non, il n'en est absolument pas question cardinal !!!"
"Ah ... vous allez les rançonner ?"
"En pleine Croisade, mais vous êtes complètement fou ?"
"J'essaie de comprendre votre sainteté, ils ont prêté serment, mais vous avez l'air d'y croire et je voudrais savoir pourquoi ..."
demanda piteusement le cardinal Petrucci.
"Petrucci, vous savez qu'un serment vous engage, c'est une promesse qu'ils honoreront."
"..."
"..."
"Mais pourquoi ils l'honoreraient ? Je ne saisis pas."
"Parce que c'est ce que font les gens, ils promettent et honorent ensuite leurs promesses."
"Ce n'est pas ce que j'ai appris, mon grand-père disait qu'une promesse ne servait qu'à tromper l'adversaire, s'ils vous promettent des choses c'est que vous êtes l'adversaire du coup."
"Vous êtes jeune Petrucci, et apprenez en ce cas que votre grand père était une très mauvaise école de l'honneur et de la Foi"
"Merci Votre Sainteté."
"Ce n'était pas un compliment Petrucci."
"Ah ..."
"Voyez vous, ce serment n'est pas uniquement prêté à moi, le souverain pontife, je ne suis qu'un homme et on peut flouer un homme. C'est un serment personnel qu'ils font entre leur conscience et Dieu."
"Du coup Dieu est leur adversaire ?"
"Cessez ! Votre grand père était une ordure sans âme et, pour l'avoir rencontré, un tout jeune homme comme vous ne devrait pas le prendre pour exemple ! Non, les gens bien, voyez vous, honorent leurs serments et particulièrement leurs serments envers Dieu, je ne suis qu'un vaisseau, une liaison directe entre notre Seigneur et son troupeau."
"Vous êtes un vaisseau ?"
"..."
"Un galion ?"
"Assez de leçons pour aujourd'hui Petrucci. Prenez plutôt une plume, j'ai quelques décisions à faire savoir à l'Italie."


Citation :
Nous, Urbain VII, souverain Pontife de la Très Sainte Église Catholique par la grâce de Dieu, déclarons que le cardinal Ascanio Sforza est céans défroqué de ses titres et délié de ses obligations envers nous, avec l'accord de la curie, pour qu'il puisse prendre les rênes du duché de Milan.

En outre, nous annonçons la nomination du cardinal Guillaume Briçonnet comme vice-chancelier de l'Église. Et du cardinal Bernardino Lopez de Carvajal comme Camerlingue. Par ailleurs, s'ils l'acceptent, nous élevons Astorre Manfredi, roi de Romagne au poste de Capitaine Général de l'Église et Cesare Borgia, duc de Toscane, au poste de Capitaine Général de la Garde Pontife.

Puisse Dieu nous venir en aide dans les combats à venir, avec son aide nous serons victorieux.

Urbain VII signa, ordonna de répandre les nouvelles et d'envoyer des copies aux dirigeants italiens et quitta le trône.

"Je vais me reposer un peu" dit Urbain VII en s'étirant.
"Bien votre Sainteté"
"Et Petrucci, je prierais pour vous."
"Merci Votre Sainteté, c'est aimable !"
"Aimable ?! ... Je prierais avec acharnement soyez en sur."
dit il, levant les yeux au ciel et en quittant la pièce, le pauvre gosse n'avait que 15 ans après tout. Un gamin.
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Dodo
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 24 Mar - 21:20

Négligemment appuyé aux remparts du château de Cinarca, bâti par ses ancêtres en haut d'un éperon rocheux, le comte Giovan Paolo contemplait les eaux sombres du golfe de Sagone. Les génois n'y bombardaient généralement rien depuis leurs navires ; trop pauvre, trop isolé. Leurs maraudes avaient lieu plus au nord, à Ajaccio.

A ses côtés, Dumènicu, le capitaine de la garde de Cinarca -derrière ce titre se cachait en vérité un poste de simple surveillant pour ce qui n'était guère plus qu'une tour épuisée par les années- continuait de lister les nouvelles en provenance d'Italie, que les Génois laissaient passer. Le Comte n'écoutait pas ; il n'avait pas besoin, à vrai dire, et il recevait des nouvelles constantes par le réseau de secrétaires qui veillaient sur l'île. Il voulait simplement faire plaisir au vieil homme, qui avait été son maître d'armes au manoir de Cristinacce. A combien d'années cela remontait-il ? Quarante, cinquante ans ?

Que d'évènements depuis que les pièves l'avaient confirmé comme comte de Corse ! Tour à tour fidèle allié des génois, héraut de l'indépendance, allié de nouveau, indépendantiste à nouveau, il n'avait cessé de s'adapter à une politique toujours changeante. Parfois exilé, parfois maître de la Corse, il était aujourd'hui celui qui avait provoqué les nouvelles incursions génoises.
Et, songea-t-il avec un sourire en coin, il serait celui qui en libèrerait la Corse, une fois de plus. Il leva la main pour interrompre le vieux soldat, qui se lançait dans un long détail des forces génoises au large de l'île.

- Dumènicu. Merci pour vos conseils avisés, mon vieil ami, mais je voudrais que vous transmettiez deux lettres, très sobres, à mes secrétaires. Ils les feront connaître à l'Italie.

Citation :
Moi, Giovan Paolo di Leca, Comte de Corse par la Grâce du Seigneur, de Notre Dame et de Saint François, fais savoir à toute la chrétienté que j'enverrai autant d'hommes que possible à la Croisade. Si je suis aujourd'hui sénescent, mon fils, Anto Paolo di Leca, me retrouvera à Rome où nous prêterons serment sur notre foi, moi de soutenir la Croisade, et lui d'y participer l'arme à la main.
Dans ce voyage, j'amènerai au Très Saint Père de nouveaux hommes pour recréer la Garde Corse, brave et héroïque, qu'il guidera naturellement à sa guise.

Dieu le veut.

Citation :
Moi, Giovan Paolo di Leca, Comte de Corse par la Grâce du Seigneur, de Notre Dame et de Saint François, confirmé à ce titre par les pièves de mon pays, déclare en ce jour que la Corse ne pliera plus le genou, et qu'elle est à compter de maintenant libre et indépendante.

Tandis que Gênes réclame de l'or pour, comme ils le disent si honteusement, acheter la liberté de la Corse, tandis que les tensions menacent de s'embraser une fois de plus, je fais serment de garantir la liberté de mon île et de ses habitants. Seuls des Corses pourront, à compter d'aujourd'hui, gouverner les Corses.
Tout ce que fera la Corse, à compter d'aujourd'hui, sera un choix libre de son Comte. Nul suzerain ne lui intime de participer à la Croisade, sinon le Seigneur.

Et personne ne viendra plus jamais extorquer quoique ce soit à la Corse. J'en fais le serment solennel.


Le vieux soldat avait tout noté, loyalement, le front plissé sous la concentration. Il hocha finalement la tête, puis interrogea du regard le Comte. Ce dernier, avec un sourire aux lèvres, poursuivit.

- Oh. Et vous allez envoyer une lettre à Rinuccio...
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labtecldlc

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 10:13

Giovan Paolo di Leca étant la pire teigne d'Italie, la République de Gênes le délie de son serment de vassalité envers elle et souhaite ne plus jamais entendre parler de cette fosse à purin qu'est la Corse.
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Kevin.A




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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeJeu 25 Mar - 10:56

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Duché De Parme


Le Duc Rossi annonce participer à la croisade et se battre pour la gloire de Dieu et pour notre très saint Père ! La victoire ou la mort pour le Christ est la plus glorieuse qui puisse !
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Fabian_
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeVen 26 Mar - 18:36

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LuciusLanda
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMar 30 Mar - 0:17

TOUR 5 - MAI 1514

[ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Mendia12
À Rome, une comédie devint vite populaire : « Astorre, ou l’histoire du roi cul-de-jatte ». On se mit, sous forme de jeu, à courser les infirmes qui mendiaient dans la ville aux sons de « Borgia juste derrière toi, haha »  

Musique du tour:

Carte :


Le Concile de Ferrare, une Italie apaisée ?

La première crise à laquelle Alessandro Farnèse (SergueiBorav), connu maintenant sous le nom d’Urbain VII, se confronta fut celle de la toute-nouvelle Église catholique ferraraise. En effet, alors que la guerre de Milan se finissait, le cardinal d’Este (Aethwulf) – avec un sens du timing remarquable - avait déclaré que Ferrare se détachait de ses obligations auprès de la Sainte Église romaine et qu’elle allait suivre la voie tracée par son propre clergé. En somme, les d’Este avaient décidé qu’ils « allaient chier sur les bottes du vieillard gâteux » qui occupait la chaire pontificale à ce moment-là. Cependant, ils ne pouvaient pas prévoir que seulement quelques jours après leur coup de panache, deux choses allaient advenir : Alexandre VII et la guerre qui embrasait toute l’Italie s’étaient tous deux éteints.

Farnèse, même avant de devenir pape, en sa qualité de vice-chancelier, leur somma de se rétracter et ordonna au cardinal d’Este de venir s’excuser à genoux à Rome pour son impudence. Si le vassal romagnol tergiversa quelque peu, il finit bon gré mal gré par se plier aux volontés de la Curie. L’Église catholique ferraraise finit donc par disparaître aussi vite qu’elle était apparue et les d’Este avaient considérablement entaché leur réputation aux yeux de la Chrétienté. Inutile de dire dès lors que la surprise fut grande lorsque le nouveau pape annonça qu’il allait réunir un gigantesque concile en la ville de Ferrare, dans l’optique de préparer la croisade. C’était là un appel du pied de la part d’Urbain VII qui se voulait à la fois pape conciliateur et en même temps un peu farceur.

En ce sens, le suzerain romagnol (Aedhr) fit donc comprendre à son vassal (Aethwulf) qu’il serait de bon ton d’organiser un événement remarquable afin d’effacer quelque peu l’infamie qui avait été accolée à son nom. Force est de constater que le conseil fut largement entendu par le duc de Ferrare qui ne lésina pas sur les moyens pour préparer un concile absolument somptueux : appartements d’un luxe inouï pour loger tous les envoyés, mets délicats, vins délicieux, joutes spectaculaires, bals endiablés, pièces de théâtre joués par des comédiens de grand renom, défilés militaires sous la bannière croisée, foire gigantesque qui accueillait les marchands de toute l’Europe. Honnêtement, on en oubliait presque – voire complètement – que cette réunion des puissants d’Italie était avant tout destinée à préparer l’entreprise la plus sainte qui soit pour la Chrétienté. Mais la guerre avait touché toute l’Italie, et un peu d’amusement et de joie ne pouvait faire de mal à personne : cela faisait des années qu’on n’avait pas vu un tel événement en Italie. Les chroniqueurs s’accordèrent tous pour dire que les fêtes de Rome du temps de l’intronisation d’Alexandre VII n’avaient pas atteint ce niveau-là de réjouissances. Certains se plurent parfois à remarquer qu’au moins « avec le vieux Carafa, on avait eu le droit aux chèvres et aux Corses », ce à quoi les autres leur répondaient « pitié, plus jamais ça ».

La nouvelle trahison contre Lucques, la soif de puissance encore et toujours

Si l’Italie semblait relativement apaisée grâce à la réussite des négociations générales qui avaient suivi la capture du roi de France et la mort du duc Sforza (Tonkar), certains potentats ne se résolvaient pas à la laisser jouir d’un repos pourtant bien mérité. En effet, le gonfalonier Soderini (Emileen) et le doge Doria (Labtec) se mirent à conspirer pour abattre une des cités les plus neutres et pacifiques de la péninsule : Lucques. Ironie de l’histoire, ils décidèrent conjointement d’attaquer la ville qui avait été synonyme pour tous les autres de la fin d’un conflit meurtrier, puisque c’est dans son palais communal que la paix italienne avait été signée.

Avides de pouvoir et d’argent, les deux alliés secrets mirent donc en branle leurs armées vers la capitale de la République de Lucques, sachant pertinemment pourtant qu’elle était sous protectorat impérial. L’entreprise était sommes toutes assez incompréhensible, ne promettant, si elle réussissait, qu’une récompense à très court terme pour les envahisseurs. La situation en Italie était claire : tout le monde avait la tête à la croisade qui ne saurait tarder selon les informations circulant dans les cours. Le pape Urbain VII (SergueiBorav) avait lui-même indiqué que c’était sa préoccupation principale en accédant au trône de Saint-Pierre. En ce sens, il avait proclamé la paix de Dieu et ne cessait d’œuvrer pour recevoir les serments d’allégeance des puissances d’Italie afin de se préparer optimalement pour le moment venu. Le cardinal d’Arsago (Beregil) et le cardinal Sforza (Tonkar) lui avaient d’ailleurs annoncé que Lucques s’était engagée à verser une somme considérable pour aider les Croisés. Mais cela n’empêcha pas le dessein mortifère géno-florentin de se mettre en place.

9.000 Génois prirent donc la route de Lucques par le nord pendant que les près de 7.000 Florentins firent de même mais en venant du sud. L’objectif était simple : prendre la ville en tenailles, canonner au maximum les murailles avant de la prendre d’assaut au plus vite en espérant qu’elle ne recevrait aucun secours. Il était vrai que le plan était sommaire mais efficace, aucun casus belli, aucune raison de se battre face à une petite république éternellement neutre, les assiégés n’avaient aucune raison de penser qu’ils pourraient subir le courroux de leurs ambitieux voisins. Cependant, les assaillants oubliaient un petit détail : à quelques 250 kilomètres au nord de Lucques se trouvaient Charles de Lannoy et quelques 8.000 soldats autrichiens qui avaient auparavant été envoyés par l’Empereur Maximilien pour venir en aide aux Milanais. Ils n’avaient presque pas combattu, la guerre s’étant terminée au moment où ils étaient entrés dans la mêlée, mais leur concours très précieux avait permis la prise du roi Louis XII à Pavie.

Dans tous les cas, si la ville toscane avait immédiatement envoyé des messagers prévenir les Impériaux de l’invasion qu’elle subissait, ces derniers ne pourraient pas agir dans l’immédiat, d’autant plus que la stratégie des assaillants reposait essentiellement sur leur célérité à agir. Ainsi, le combat était d’avance déséquilibré : les assiégeants étaient trois fois plus nombreux que les troupes lucquoises. Malgré les hautes et puissantes fortifications de la ville, les assiégés ne purent lutter lorsque les soldats de Gênes et de Florence prirent la ville d’assaut après que les bombardes eurent fait leur œuvre. L’offensive fut une véritable boucherie de part et d’autre. Mais bien que les pertes fussent bien plus conséquentes du côté des agresseurs, ils finirent tout de même par prendre la ville grâce à leur nombre et au génie militaire du doge Doria (Labtec), qui n’avait pas son pareil pour inspirer ses hommes et les poussait à se dépasser.

Les forces de Gênes et de Florence prirent également en otage les dirigeants de la République de Lucques. Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, les envahisseurs décidèrent de mettre le cap sur Pise, plus à l’ouest, la deuxième grande ville de la petite république. Cependant, on stoppa net cette initiative lorsqu’un des éclaireurs florentins vint à la rencontre de ses généraux : les Impériaux avaient rejoint la cité pisane et s’y étaient placés en garnison. Ils attendaient la missive de l’Empereur avant d’engager toute action belliqueuse, mais Charles de Lannoy connaissait fort bien le caractère du vieil empereur. « Il doit fulminer de rage. Cette histoire est loin d’être finie » . Il ne se trompait pas.

Le retour d’Astorre d’entre les morts

Une fois la paix signée, la Romagne (Aedhr) se mit finalement à panser ses plaies après les batailles qui avaient ravagé une large partie de son territoire. Les villes occupées par les forces pontificales furent rendues et seule Florence (Emileen) disparut du spectre politique du puissant royaume d’Italie du centre, pour se faire remplacer bien vite par la République de Sienne, l’antre des Petrucci, qui avait accepté de se vassaliser.

Cependant, dans l’esprit de tous les Romagnols, une seule chose avait de l’importance : le sort de leur roi bien-aimé. Il était presque touchant de voir à quel point les sujets du roi de Romagne étaient attachés à leur souverain, surtout lorsqu’on mettait cet amour en comparaison de la haine et de la crainte qui étaient celles de tous les autres potentats d’Italie. Quoi qu’il en soit, Astorre Ier était mourant, gravement touché au ventre, il avait perdu beaucoup de sang, et il ne s’était jamais réveillé depuis que Borgia l’avait terrassé sur le champ de bataille. Les médecins les plus expérimentés d’Italie, grassement payés par la reine Bianca Riario Manfredi, avaient accouru à son chevet pour tenter de voir s’ils pouvaient faire quelque chose pour le « diable de Faenza ». S’ils priaient tous, dans un premier temps et en secret, pour le voir mourir, les lames acérées des gardes du corps du roi et la menace de voir leurs familles réduites en cendre les firent redoubler d’effort pour le sauver. Après quelques semaines de coma, alors que l’espoir semblait perdu et qu’on préparait déjà le jeune Galeotto à monter sur le trône, le roi finit par se réveiller. Les célébrations furent pléthore et endiablées dans toute la Romagne, l’Antéchrist avait encore survécu ! Avec lui, rien n’était impossible et l’avenir redevenait soudainement radieux. On entendait déjà les claquements de dents effrayés et les couinements apeurés du côté de Rome et de Venise.

Toutefois, le peuple ne savait pas que quelque chose avait changé au réveil d’Astorre : il ne serait plus jamais le même. Physiquement, il était infirme : il n’avait plus la force de se déplacer seul, des porteurs devaient le transporter d’une pièce à l’autre. Inutile de dire que le grand épéiste et homme d’action qui avait voltigé sur les champs de bataille ne pourrait plus jamais reprendre ce rôle. Néanmoins, son intellect et son caractère demeuraient inchangé. Il comprit rapidement que son règne allait devoir prendre une nouvelle tournure. Mais heureux d’en avoir réchappé, il prit le bras de sa femme pour la faire s’asseoir près de lui et lui murmura avec un sourire malin : « Il faut bien leur laisser une petite chance, n’est-ce pas, sinon à quoi bon ? ». Ils se mirent à rire tous les deux de bon cœur, toujours aussi amoureux, toujours aussi inquiétants.

Préparatifs pour la croisade, investissements culturels et autres nouvelles

En Romagne, la réputation du « roi qui chiait de l’or » (Aedhr) fut définitivement entérinée lorsqu’on apprit qu’une gigantesque Académie royale militaire de Faenza fut construite en quelques mois. La célérité des ouvriers fut remarquable, et la nouvelle avait de quoi inquiété les Italiens. Seule l’Académie de Parme (Kevin.A), qui fut achevée à peu près à la même époque, avait de quoi rivaliser avec celle de la Romagne.

Dans l’optique de reconstruire son marquisat qui avait durement souffert des invasions parmesanes, François II Gonzagua (Endwars) investit une grosse somme d’argent dans un concours artistique afin de rameuter des architectes de talent pour rénover la ville de Modène. Le succès fut au rendez-vous : en même temps, tout était à refaire ...

À Pavie, laissée sous le contrôle du Duché de Parme (Kevin.A) en vertu du traité de Lucques, on vit une grande tension apparaître dans la ville. La population avait déjà beaucoup de rancœur contre son nouveau maître, vu l’attachement qu’elle avait pour la famille Sforza (Tonkar) qui avait toujours traité la ville avec bienveillance, mais l’apparition d’agitateurs milanais et de contre-agitateurs parmesans n’arrangea vraiment pas les choses. Malgré l’action du duc Rossi, peu des pro-milanais purent être arrêtés et on vit un exode de la plupart des notables de la ville vers les terres du duché de Milan.

Dans la lagune, le doge Loredan (Hgh) profita de la paix pour continuer son investissement massif dans la rénovation du grand Arsenal. Par ailleurs, fait notable qui attrista toute la haute société vénitienne, la reine douairière de Naples (Psammétique) fut finalement relâchée. On raconta que son départ arracha de lourds sanglots au cardinal de Médicis, étayant encore plus les sales rumeurs qui circulaient autour de « leur amitié ». Cependant, le plus surprenant pour tous les chroniqueurs italiens fut d’apprendre que son bateau n’accosta par sur les côtes des Abruzzes mais fit route vers l’est. « Ibiza ? » murmura-t-elle avec espoir.

Du côté des Alpes, l’Université de Médecine et d’Anatomie fut également achevée. Le duc de Savoie (Temudhun) pouvait se targuer de cette avancée spectaculaire, cet établissement étant unique en Italie. Mais l'aboutissement de ce projet fut d'une certaine manière éclipsé par la création - à la vitesse romagnole - de la superbe Académie navale de Nice (Beregil), de loin la meilleure de la péninsule.

Fastueuses célébrations à Palerme où le roi Ferdinand (Silvio) décida de célébrer les « incroyables réussites de la Sicile » dans la guerre qui venait d’avoir lieu. Si certains se demandaient bien ce qu’ils avaient pu réussir en allant envahir le marquisat de Nice (Beregil), hormis l’obtention d’un comptoir commercial à Savone, personne ne cracha sur le fait de pouvoir faire la fête pendant des jours et des jours. « Le roi est bon ! Le roi est bon ! Gepetto fait péter le limoncello bordel !».

Plus au nord, sur les terres de Naples, le roi Michelantonio Ier (Psammétique) relâcha les cardinaux qu’il détenait en leur fournissant un mot d’excuse pour leurs souverains respectifs. Plus inquiétant, on nota dans la région des Abruzzes des troubles notables parmi l’administration et les hautes sphères : la sicilianisation croissante qui s’était opérée au sud n’était pas du genre à plaire aux anciens affidés français. Ils se demandaient comment Ludovico I réagirait s’il voyait ce que son fils avait fait de son prospère royaume.

En Corse, tout va bien. On célébrait la victoire sur ces « tocards de Génois ». Les di Leca (Dodo) étaient fiers de leur nouvelle indépendance et ne cessaient de s’en targuer, à raison pour la quasi-totalité de leurs sujets. On annonça de plus qu’une nouvelle garde corse allait être créée pour remplacer celle qui avait péri en même temps que l’ancien – et glorieux – cardinal della Rovere (Serguei).

Enfin, sur les terres de la république de Raguse (Ilthanir), on mit en route tous les différents préparatifs qui devaient permettre une efficace défense contre la probable invasion ottomane qui allait suivre la trahison des Bona au serment d’obéissance qui les liait à la Sublime Porte. Fortifications améliorées, recrutements de mercenaires venant de la péninsule, incarcération de tous les musulmans se trouvant sur le territoire, autodafés de corans autrefois vendus sur le marché. Antonio « Tourne-Casaque » Bona ne chômait pas.

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 31 Mar - 21:37

Leonardo Loredan, Doge de Venise, annonce que la Sérénissime se portera au secours de tout Croisé attaqué sur ses terres tant que Constantinople ne sera pas sécurisée et la Croisade achevée. Malgré ce que peut en penser Urbain VII, qui semble ne jurer que par l'argent qui parvient en ses palais en nous tenant éloigné de la préparation de la Croisade, nous ne laisserons aucun profiteur ou autre sodomite s'enrichir au dépend de serviteurs de la Foi.
_________________________________________________________________________________________________________

Leonardo Loredan, Doge de Venise, espère humblement que les Génois accepteront de se soumettre aux exigences de l'Empereur du Saint-Empire et restitueront les familles lucquoises en leurs biens et leurs possessions.

Le Cardinal de Médicis se félicite quant à lui d'avoir entendu qu'une partie des citoyens de la Ville de Florence n'ont pas oublié le sens de la mesure et tentent de convaincre Pier Soderini de renoncer à sa folle entreprise. Il est heureux de voir que le soucis de Paix et de Prospérité qu'a toujours eu Laurent le Magnifique perdure dans notre belle Cité.
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 31 Mar - 21:46

La république de Raguse annonce le recrutement des Estradiots italiens I pour un montant de 20.000 ducats.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 31 Mar - 22:06

La République de Raguse annonce la nomination d'un Ambassadeur au sein de la République Sérénissime de Venise, afin de maintenir la paix entre nos deux peuples.

La République proclame également avoir recruté des mercenaires romagnols et une flotte vénitienne afin de défendre ses terres.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeVen 2 Avr - 23:59

Gênes accepte l'ultimatum impérial - pour la deuxième fois en 1 an - et libèrera la cité de Lucques en lui donnant 20 000 ducats pour se faire pardonner de sa méchanceté. Le malin a pris le contrôle de tous les soldats génois, les poussant à se parjurer en agressant un frère catholique. C'est la vie.

Que la paix règne entre tous les italiens, et que nous partions tous en croisades parce que C'EST LA VOLONTÉ DE DIEU §§§
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMar 6 Avr - 17:18

Missive de Monseigneur Jérôme de Capitani d'Arsago, légat du pape pour la coordination italienne de la croisade:
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 7 Avr - 8:52

Le Duc, Francesco II di Mantova est heureux d'annoncé le mariage de son fils Frederico avec Isadora Calasetta. De grandes fêtes sont annoncés dans les villes de Mantova et Modena pour fêter la naissance d'une nouvelle union et l'avenir du Duché.
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LuciusLanda
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Avr - 0:36

TOUR 6 - SEPTEMBRE 1514

[ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 A1aff010
La paix, partout, ou presque.  

Musique du tour:

Carte :


Le renforcement de Raguse en prévision de la vengeance ottomane

Alors que la menace ottomane se faisait de plus en plus pressante dans l’esprit des dirigeants de la République de Raguse, un gros contrat fut scellé entre la puissance dalmate (Ilthanir), la république de Venise (Hgh) et le royaume de Romagne (Aedhr). L’objectif était simple : renforcer ce qui s’avérait être le premier rempart de la chrétienté contre l’ennemi mahométan. Il est vrai que la trahison ragusienne, qui s’était engagée dans la Croisade à venir lutter contre la Sublime Porte si croisade il devait y avoir, obligeait le recteur Bona à la plus grande vigilance.

En ce sens, le dirigeant de Raguse – outre son étrange décision de faire rapatrier tous les porcs autour de sa capitale pour servir de filet de protection ( ?) – engagea une bonne partie des troupes de la Romagne en qualité de mercenaires. Les bonnes relations entre les deux nations avaient beaucoup joué pour la réussite de cet accord. Plus étonnement, la dernière partie de cet engagement tripartite fut assurée par la Sérénissime. Alors que les deux républiques les plus orientales de la péninsule étaient encore en guerre il y a quelques mois, elles étaient tout de même parvenues à s’entendre pour que les bateaux vénitiens transportent les troupes de la Romagne.

Ce magnifique exercice de logistique et de coordination fut réalisé avec brio. Raguse était prête à recevoir les Ottomans. Mais ils ne vinrent jamais et la manœuvre sembla finalement inutile. Quel dommage ! Pour une fois que la compétence était à l’œuvre dans ce marasme italien !


Bons baisers des Abruzzes

Le royaume de Naples (Psammétique) était, politiquement, dans une bien mauvaise posture depuis de très nombreux mois. Son inconsistance et sa volonté de demeurer neutre alors que la guerre faisait rage au nord entre les coalisés italiens et les forces pro-françaises, puis son entrée en guerre par une trahison contre le pape qu’il avait pourtant officieusement soutenu, avait rendu la marge de manœuvre napolitaine encore plus ténue. Finalement, on pouvait résumer sa situation de cette manière : peu d’alliés, hormis la Romagne, et beaucoup d’inimitiés, dont une Sicile (Silvio) aux aguets et des États pontificaux (Serguei) à la réputation gloutonne.

Par ailleurs, son rapprochement contre-nature avec l’ennemi héréditaire durant quelques mois – via notamment une « sicilianisation » de son administration -, avait échaudé les familles nobles de Campanie et des Abruzzes qui avaient constamment prouvé leur loyauté à la famille de Saluces, et, presque plus encore, à la France. Pas étonnant, dès lors, qu’on dénombra de nombreuses tensions sur le territoire du royaume de Michelantonio Ier.

Par la suite, des agitateurs, envoyés par deux puissances extérieures, s’étaient attaqués au vassal de Naples : le duché des Abruzzes. Jouant sur la colère des locaux contre l’action de Michelantonio, ces espions incitèrent les Abruzzais à se révolter contre le pouvoir de leur suzerain. La sécession fut proche pendant un long moment. Néanmoins, contrairement à ce qu’il avait habitué l’Italie, le roi de Naples prit le taureau par les cornes et n’hésita pas, cette fois-ci, à agir avec célérité : il investit des sommes monumentales dans la constitution d’un réseau de contre-espionnage diablement efficace.

Rapidement, les résultats se firent sentir : les agitateurs furent obligés de fuir et la sérénité parvint à gagner de nouveau la région (on amorça également un rapprochement politique en promettant le mariage du roi avec une héritière de la famille ducale). Les agents napolitains parvinrent même à mettre la main sur certaines preuves accablantes contre ces espions étrangers : on retrouva notamment un document fichtrement compromettant pour la sécurité et la réputation du roi Michelantonio. Ce papier, en étant trouvé avant qu’il puisse circuler, révéla qui était à l’origine de la plupart des troubles qui émaillaient le royaume : la Sicile (Silvio). Qui pouvait se targuer d’être étonné ? C’était somme toute fort logique.

Autres nouvelles

Comme convenu avec l’Empereur, les officiels lucquois et l’ensemble des potentats italiens qui s’étaient dressés contre l’invasion de Lucques – la Romagne (Aedhr) en tête -, les républiques de Gênes (Labtec) et de Florence (Emileen) se retirèrent de la ville et versèrent un tribut pour dédommager les agressés. Moult quolibets se firent entendre, à l’adresse des Génois tout particulièrement, les citoyens se gaussant de voir les assaillants rentrer « la queue entre les jambes ». On était heureux de voir se confirmer la réputation d’intouchabilité de la petite ville toscane. Néanmoins, hormis le bas peuple, toutes les personnes sensées avaient conscience que leur salut n’avait jamais été entre leurs mains et ne le serait probablement jamais. Mais en attendant de voir l’hypothétique mort de la liberté lucquoise se produire, on ne pouvait en vouloir à ces joyeux fêtards de se réjouir d’avoir, une nouvelle fois, vaincu l’adversité.

À Mantoue, le mariage entre Federico Gonzaga (Endwars), fils héritier du marquis Francesco II, et la troisième fille du duc de Sardaigne (Alexandrepillou), Isadora Calasetta, fut célébré en grandes pompes. Les festivités furent superbes, bien que moins opulentes que celles du concile de Ferrare de mai, et les chroniqueurs purent noter la présence de nombreux invités de renom dont la reine Bianca Riario Manfredi (Aedhr) et le duc de Ferrare (Aethwulf). L’amour parvint par triompher dans cette contrée qui avait durement été touché par la guerre.
De l’autre côté de la mer Adriatique, l’amour ne triompha pas des masses puisqu’on apprit que la nouvelle femme du recteur Bona (Ilthanir) s’était fait sauvagement violer plusieurs fois par un mari trop enthousiaste. Sont-ce là des exemples de bons chrétiens ? Absolument pas répondent les Italiens en chœur.

En Lombardie, fin – officielle - des tensions entre Milan (Tonkar) et Parme (Kevin.A). Les agitateurs se sont bien cachés durant ces derniers mois ; il faut dire que la politique du duc Rossi n’est pas pour encourager ces pratiques subversives. Entre les incitations à la délation, les démonstrations de force, l’exposition – de manière pédagogique – à la population de ce qui pourrait arriver à toute personne sapant son autorité sur ses terres, les Parmesans se tiennent au pas.

À Rome, les armées du duc Rossi (Kevin.A) (encore lui) ont défilé dans les rues de la ville pour exposer à la face du monde la toute-puissance des soldats du duché. Si le pape (Serguei) fut ravi de ce spectacle – surtout de la petite mise en scène où les Parmesans prêtèrent tous serment d’une même voix pour la Croisade -, les enfants pleurèrent abondamment et ne dormirent pas pendant des jours. À la décharge des mouflets, ces soldats auraient pu parfaitement illustrer certaines des scènes se situant dans les cercles des Enfers de la Divine Comédie de Dante.  

En Sardaigne (Alexandrepillou), outre les jouissances liées aux épousailles de la fille du duc, on vit apparaître les premières fondations d’une académie navale. Logique compte tenu de l’appétence des Sardes pour les arts de la navigation, cette académie devrait, à terme, rivaliser avec celle de Nice (Beregil). Cependant, alors qu’on se gargarisait dans la mer tyrrhénienne de ces réussites et de ces espérances, inutile de dire que la nouvelle de la finalisation du projet de refondation et d’agrandissement de l’Arsenal de Venise (Hgh) vint rappeler qui était le véritable maître des mers en Italie.

À Gênes (Labtec), avec le retour des troupes du général Doria depuis Lucques, la morosité ambiante était à son comble. Dans l’optique de réconforter un peu ses citoyens, le doge ordonna l’organisation de fêtes un peu partout dans la ville. On picola abondamment aux frais de la Superbe. Certaines mauvaises langues dirent que c’était peut-être le meilleur investissement de la République depuis bien longtemps.  

Sur les terres des d’Este (Aethwulf), la première université exclusivement consacrée à la géographie et la cartographie a été achevée. Singulière obsession que celle du duc de Ferrare mais les avantages pourraient se révéler surprenants.

À Turin, le constat est implacable : malgré sa volonté de plaire à sa femme par sa belle plume, le duc de Savoie (Temudhun) est véritablement un poète à chier.

Enfin, à l’est, le ciel est sombre. Depuis de nombreuses semaines, plus une seule nouvelle ne parvient de la Grèce. Le marquis de Nice (Beregil), pourtant habitué à recevoir des informations régulières de la part de son frère et des chevaliers de Rhodes - qui servent d’éclaireurs et d’informateurs pour les Croisés italiens -, est fort inquiet, conscient que le silence ne peut qu’être synonyme de malheur. L’heure est-elle venue ? Est-il déjà trop tard ?



Dernière édition par LuciusLanda le Dim 11 Avr - 11:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Avr - 1:38

Andrea Gritti, Amiral de la République Sérénissime de Venise, a le bonheur d'annoncer le mariage de sa fille, Serafina Gritti, avec le Duc de Parme, Filippo Maria Rossi. Que la Fortune favorise cette union.

A cet effet, la République Sérénissime de Venise annonce avoir contracté une alliance avec la famille régnante de la cité parmesane.
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Kevin.A




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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeDim 11 Avr - 2:09

Duché de Parme
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Le duc de Parme annonce ainsi l'unité indéfectible du Duché avec la République de Venise !


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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMar 13 Avr - 14:44

- "Monseigneur, un navire de l'Ordre de Saint-Jean vient d'accoster au port. Le capitaine a sollicité une entrevue avec vous, et il a insisté sur l'urgence ..."
- "Inutile d'en dire davantage, faites le entrer. Voilà plusieurs semaines que j'attends des nouvelles de l'Est, et cela ne me dit rien qui vaille."


Giovanni Giorgio Paléologue, marquis de Nice, se massa les tempes. Les mots du cardinal d'Arsago étaient encore gravés dans son esprit. "Les Ottomans sondent leurs vassaux, ils doivent rassembler leurs forces tout autant que nous rassemblons celles de la Chrétienté". Il avait dit cela il y a huit ou neuf mois maintenant, mais rien d'autre n'était venu ensuite.

Le chevalier se présenta dans l'encadrement de la porte et fut annoncé par un majordome. Hugues de Planac. Il avait l'air fatigué, et malgré son pourpoint d'apparat, sa démarche claudicante trahissait une blessure récente et encore douloureuse.

- "Que Dieu soit loué pour vous avoir mené jusqu'ici, chevalier", commença le marquis. "Soyez le bienvenu à Nice. Apportez-vous quelques nouvelles de l'Est ?"
- "Oui monseigneur. Sur ordre du grand maître Fabrizio del Carretto, je me suis rendu le mois dernier à Constantinople, non sans mal car les Ottomans ont récemment déployé d'importantes escadres pour tenter de mettre fin à toute liaison maritime avec les croisés. Votre frère m'a confié cette lettre et il m'a fallu combattre pour vous la délivrer."

Le chevalier tira une missive de son gant et la présenta au marquis. Elle était scellée de l'aigle bicéphale des Paléologue.

- "Constantinople appelle à l'aide", dit le chevalier Hugues la gorge serrée.

Constantin XII, empereur byzantin a écrit:
Mon frère,

Je n'ai pu t'écrire ces dernières semaines tant les choses vont à vau-l'eau par ici. Nous manquons cruellement de temps et je n'arrête pas une seule seconde de vaquer à droite et à gauche, pour parer à tous les problèmes qui se sont soudainement mis à nous assaillir.

Tu te souviens bien que je t'avais dit que les choses étaient stables par ici, que les Ottomans ne se faisaient plus voir et nous laissaient tranquilles. Depuis que nous avions repris Constantinople et les terres adjacentes, c'était en tout cas comme cela que ça se passait. Mais beaucoup de choses ont changé et je n'ai pu te prévenir plus tôt, me reposant sur l'espoir que les chevaliers de Rhodes pourraient t'informer mieux et plus librement qu'il m'en était permis. Malheureusement, un de leurs représentants est parvenu jusqu'à notre cour et nous a bien exposé que nos problèmes avaient été les leurs, qu'il leur avait été impossible de faire mieux que nous et qu'il n'avait pu exposer à l'Occident la réalité de nos situations … Situations qui sont devenues les mêmes, à présent. Alors, je t'écris, la mort dans l'âme, et vais te décrire ce à quoi nous sommes confrontés.

Je sais que leur grand-maître avait pu t'indiquer que des mouvements avaient lieu au loin, en Anatolie et au Proche-Orient, que des rumeurs bruissaient sur la levée et le rassemblement d'une grande armée en Turquie. Pour être honnête, nous n'y croyions pas trop, puisque de l'autre côté du Bosphore, comme sur les mers, les Ottomans ne firent jamais quoique ce soit contre nous, bien au contraire. Nos marchands circulaient librement, nos navires ne subissaient jamais la moindre contrariété, les relations avec les gouverneurs mahométans limitrophes étaient de plus en plus cordiales, comme si notre présence à Constantinople était un état de fait, une réalité acceptée par ceux que nous avions défait au nom de notre Seigneur. L'esprit de revanche des Ottomans devait bien être fort présent dans leurs esprits, nous le savions, mais les années avançant, aucun geste hostile ne se faisant, nous pensions que les choses allaient demeurer telles qu'elles étaient. Je dois bien le dire aujourd'hui, il ne faut vraiment pas prendre ses désirs pour des réalités.

En réalité, les Ottomans attendaient simplement que nous devenions mous et replets, contents de notre petite situation et de "notre grande victoire sur l'ennemi de la Chrétienté". C'est précisément ce qui a commencé à arriver, et c'est précisément ce qu'ils voulaient. Vous, en Italie, étiez circonspects face à cette passivité ottomane, sûrs qu'il se tramait quelque chose. Nous, en contact direct avec eux, nous ne voyions rien, nous ne voulions surtout pas y croire, mais c'est bien vous qui aviez raison. Ils nous attaquent.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, mon frère, nous allons sûrement périr : leur armée est sans-mesure avec ce que nous pouvions imaginer. Du jour au lendemain, de Constantinople, l'horizon s'est retrouvé couvert d'une activité inouïe. Je ne peux te dire avec précision ce à quoi nous sommes confrontés, mais à vue d'œil, plusieurs centaines de milliers d'hommes et des centaines de navires. Ils veulent nous détruire, nous les héritiers byzantins, mais je crains qu'ils ne souhaitent pas s'arrêter là une fois qu'ils auront repris notre ville sacrée. L'Italie, l'Occident, sont leurs prochaines cibles.

Nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre aide pour faire face, pour croire que nous n'avons pas bâti ce rêve en vain. Je sais que, sous ton impulsion, les Italiens se sont préparés depuis plusieurs années maintenant à cette éventualité. Je ne pourrais jamais te louer plus pour ton bon sens. Je t'en prie : convaincs le pape et les autres seigneurs d'Italie de venir à notre rescousse. Aidez-nous, aidez-nous à vaincre.

Quoi qu'il en soit, je demeurerai à Constantinople et ne reculerai pas, tu le sais bien. "Les Paléologue vivront ou mourront à Constantinople" comme on le disait dans notre famille. J'ai foi en ce crédo et je m'y tiendrai. Mais j'ai peur, terriblement peur.

Adieu mon frère, puisse Dieu avoir pitié de nous.

Après la lecture de la lettre, un silence lourd s'abattit dans la pièce. Les conseillers du marquis et les notables niçois échangèrent des regards, quoiqu'aucun n'osa émettre un son. Plusieurs centaines de milliers d'hommes ? Des centaines de navires ? Il n'y avait pas eu de telles forces mobilisées en Italie lors de la terrible guerre italienne de 1512-1514. Cette seule idée suffit à faire blêmir une importante frange de la cour.

- "Et l'Italie répondra", clama finalement le marquis. "Rassemblez les Italiens. Faites envoyer immédiatement des missives à Sa Sainteté, au roi Astorre, au roi Ferdinand et au duc Sforza. Prévenez Monseigneur d'Arsago pour qu'il avertisse les autres doges et princes. L'heure est venue, seigneurs d'Italie. Vous avez prêté serment. Respectez le ! Pour la Croisade et la guerre !" Se tournant ensuite vers ses officiers, il regarda le premier d'entre eux, son général, vétéran du siège de Milan. "Masséna, sur combien d'hommes puis-je compter ?"
- "Au moins huit mille, et ils ont déjà vu l'Enfer et en sont revenus. Ce sont des braves, monseigneur", répondit-il en se mettant au garde-à-vous.
- "Quid de vos équipages, amiral ?" interrogea le marquis en se tournant vers son jeune officier, le dernier venu dans son état-major.
- "Vingt galéasses de guerre sont à quai, et dix mille marins et soldats ont d'ores et déjà achevé leur formation. A défaut d'être nombreuse, notre flotte est parmi les plus avancées d'Italie", répondit sobrement Valentino Cavaleiro.
- "Qu'ils se tiennent prêts à larguer les amarres, et qu'ils aient assez de vivres pour voguer jusqu'en mer Egée. Toutes les forces du Marquisat doivent pouvoir partir dans la quinzaine. Nous ne pouvons nous permettre d'attendre davantage."

La salle bruissa soudainement d'agitation. Les officiers sortirent en hâte vers les quartiers de garnison. Les conseillers firent convoquer les scribes du palais pour rédiger les missives. Les ecclésiastiques étaient déjà en train de prier pour la réussite de la Croisade. Quant à Giovanni Giorgio Paléologue, il pouvait sentir son coeur bondir dans sa poitrine. Le moment tant attendu était enfin là.

- "Les Paléologue vivront ou mourront à Constantinople" murmura-t-il pour lui-même.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 14 Avr - 0:15

Comme vous l'a exposé Beregil, le prochain tour sera celui de la Croisade (en l'occurrence la Dixième Croisade).

En effet, la situation à Constantinople devient intenable et vous allez devoir partir- ou pas - au secours de l'Empire byzantin. Pour rappel, ce dernier a été refondé suite à la Neuvième Croisade qui s'est déroulée à la toute fin d'ADP 1, dans l'épilogue ; elle avait permis au marquis de Montferrat, dernier membre d'importance de la famille Paléologue, de monter sur le trône byzantin. Cette Croisade-ci est un event prévu de très longue date. Pour être honnête, je l'avais imaginé avant le lancement officiel du MV sans savoir quand elle se déroulerait, mais il m'est rapidement apparu qu'il serait intéressant de la faire au T7, quand les 2/3 du MV seraient déjà derrière nous.

Je vais donc vous expliquer succinctement comment cela va se passer :


Citation :
Règles de la Croisade

La Croisade est donc un event hors map. Cependant, elle est partie prenante du MV et aura un réel impact sur la suite de jeu pour tous les participants. En effet, elle n'est pas là pour faire jolie et contenter les rêves monomaniaques de Beregil (quoique), elle a un réel intérêt RP pour tous les joueurs. Selon ce qu'il va s'y passer, la situation en Italie va grandement évoluer (en bien comme en mal).

Les joueurs ont la liberté totale de répondre ou pas à l'appel de la Croisade. Toutefois, si vous refusez d'y participer, notez bien que vous ne pourrez pas profiter de l'absence de vos camarades italiens pour vous repaître de leurs terres dégarnies : les actions des joueurs non-participants seront tout simplement gelées. Le seul intérêt à ne pas y aller repose dans le fait que vous êtes sûrs de ne rien y perdre (argents, troupes, persos). Mais vous n'y gagnerez rien non plus.
Enfin, avant de passer à l'event dans ses détails, sachez que ce T7 fera l'objet d'un bond dans le temps qui permettra d'adapter la situation du MV en fonction de la réussite de la Croisade.

Cette Croisade va donc se dérouler sur quatre différents fronts. Ceux-ci seront des events dans l'event. Vous devrez y faire face en même temps. En ce sens, il est TRES TRES important que vous vous organisiez comme jamais pour glorieuser partout. Je dis bien partout parce que, en effet, la réussite globale de la Croisade dépendra totalement de la réussite de ces quatre events distincts : si vous les remportez tous, à vous la gloire éternelle et les récompenses en conséquence. Si vous n'en réussissez que 3 sur 4, les choses vont être forcément plus compliquées, et ainsi de suite. Vous comprenez bien la musique.

Pour pimenter la chose, vous n'avez que des informations très superficielles du camp d'en face : vous savez qu'ils sont plusieurs centaines de milliers et qu'ils ont des centaines de bateaux. Point. Cependant, vous savez, car je l'ai dit à Beregil et au pape, quelle somme de ducats vous devez acquérir pour vous préparer au mieux à la Croisade. Atteindre cette somme est absolument nécessaire pour faciliter votre logistique sur le terrain. Si vous ne l'atteignez pas, vous aurez des malus directs sur le champ de bataille.

Les quatre events sont les suivants :

- Le Siège de Constantinople : les Ottomans ont passé le détroit et se dirigent vers la capitale byzantine. Le gros de leur armée se trouve sur ce terrain d'action. C'est l'EVENT PRINCIPAL mais sa réussite dépend entièrement du succès des autres.
- Une bataille navale en Mer Egée : les Chevaliers de Rhodes vous attendent pour les aider à vaincre les centaines de navires de guerre ottomans qui bloquent toute possibilité de renfort à Constantinople par la mer.
- L'offensive sur les terres de Raguse : alors que les combats font rage partout, les Ottomans ont débarqué deux armées dans l'actuelle Roumanie, au nord du Danube. Une de ces armées se dirige vers Raguse pour l'écraser. La manœuvre a pour but de profiter de la faiblesse de la péninsule qui ne peut porter secours aux Byzantins sans se découvrir (et pour se venger de ces tas de merde de faux-catholiques).
- Une bataille terrestre contre l'armée de secours ottomane à Sofia : cette deuxième armée débarquée plus au nord a pour objectif de venir prendre en tenailles les forces chrétiennes qui bataillent à Constantinople.

Il faut que vous compreniez que vos armées, flottes, personnages, seront à dispatcher partout sur ces fronts : une fois qu'un élément est assigné sur un front, il ne pourra plus en bouger. C'est en cela que votre organisation est primordiale. Elle est d'autant plus compliquée que vous n'avez pas d'idée de ce que vous allez trouver en face, mais vous pouvez essayer d'anticiper les choses.

Vous avez jusqu'au dimanche 25 avril 21h pour m'envoyer les actions de cette croisade. Ceux qui ne veulent pas y participer n'auront pas à m'envoyer d'actions. Chaque joueur devra m'indiquer sur quel(s) event(s) il se trouve et avec quelles unités. Concernant les plans à suivre, chacun pourra m'indiquer personnellement ce qu'il fait, mais les chefs pourront m'envoyer des plans globaux pour que je sois sûr de bien traiter les actions.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeVen 16 Avr - 11:29

Sa Sainteté le pape annonce le défrocage de l'évêque Bernardo Rossi, sur sa propre demande.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Avr - 12:38

Raguse annonce rompre son contrat avec les Estradiots italiens I.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Avr - 9:20

Le Royaume de Romagne réserve la totalité des mercenaires suisses et allemands.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitimeVen 23 Avr - 10:03

Le cardinal d'Arsago, légat du pape pour la coordination italienne de la croisade, annonce avoir conclu un contrat de recrutement pour les trois régiments gascons et les deux estradiots italiens.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 5 Icon_minitime

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