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 [ADP2] Avènement des Princes 2

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Aedhr
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeJeu 25 Fév - 22:29

La Romagne réserve tous les mercenaires avec qui elle avait un contrat.
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hgh23
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hgh23


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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Fév - 0:00

Comme prévu dans le contrat signé avec les condotierre, la Sérénissime prolonge l'accord qui la lit avec ses mercenaires (Régiment suisse I et les Estradiots italiens).

Elle a également entamé des discussions avec les Estradiots italiens II pour les faire passer sous ses bannières jusqu'à la fin du conflit avec la Romagne.
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Fabian_
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Fév - 0:41

Urbino réserve le 3e regiment de gardes suisses.
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Silvio007

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Fév - 2:53

La Sicile réserve le régiment Gascon I
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Endwars

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Fév - 8:56

Nous rappelons les paroles de notre Roi qui vise les régiments mercenaires dont les contrats arrivent à échéance
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Aedhr
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 28 Fév - 9:45

Je réserve Suisse II, Gascons II, Allemands I et II, Gascons III.
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SergueiBorav
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SergueiBorav


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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 4:43

Rome, novembre 1513




[ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 0_Chambre_de_Rapha%C3%ABl_-_L%27Incendie_du_Borgo_%281%29
L'incendie de Faenza, 1513, réalisé par Raphaël sur commande du pape Alexandre VII, dans le fond de l'image on aperçoit ce dernier maudissant la Romagne



Devant les appartement du Saint Père, au cœur des palais de Rome, affalé sur une chaise et le pourpre en désordre, le cardinal Farnese dormait, les mains pleines de papiers. Infatigable travailleur et homme d'état, il avait emporté du travail lors de sa visite quotidienne sur le lit du pape. Mais personne n'est vraiment infatigable, et le sommeil l'avait finalement vaincu.

Il avait indubitablement vieilli, ses cheveux se faisaient grisonnants, son front se ridait. Des mois de zèle et la mort de son ami et mentor, le cardinal Giulliano Della Rovere, avaient rattrapé le corps du jeune cardinal qui aurait bien eu besoin de repos, mais il n'en prenait pas.

Les portes s'ouvrent, laissant sortir une foule de docteurs et de prélats.

"Comment va t'il ?" demanda le cardinal, encore ensommeillé.
"Hélas, trois fois hélas", répliqua un médecin.
"Comme un nouveau-né, c'est une grippe Ottomane, rien de bien méchant", s'exclama un autre.
"Et moi je vous répète que c'est une effusion de la bile et qu'une bonne saignée suffirait à …" commença un troisième avant d'être interrompu par ses confrères.
"Une saignée ? Et après quoi ? Une attaque de Wisigoths ?"
"Insupportable charlatan, retournez à votre moyen âge !"
"Saigner le saint père COMME UN VULGAIRE GROS PORC C'EST CA ? C'EST CA QUE VOUS VOULEZ INSINUER ?"
"AVOUEZ ! Combien vous obtiendrez pour une fiole de son sang sur le marché des reliques, crapule ! Vendu !"

Le cardinal n'avait pas le temps pour grand chose, mais encore moins pour écouter piailler des incompétents. Il s'approcha d'Anders van Wesel, venu spécialement du Saint Empire pour ausculter le souverain Pontife, le seul en qui il avait une relative confiance.

"Alors monsieur ?" demanda t'il.
"C'est fini je le crains. Sa Sainteté est au plus mal." soupira le médecin.

Le ton du spécialiste était aussi irrémédiable que le diagnostic, Alexandre VII était mourant. La nouvelle fit un choc au cardinal Farnese qui n'avait pas encore réalisé le dramatique état du pape.

"Combien de temps a t'il ?"
"Quelques mois je dirais … un an tout au plus."
"Seigneur, que cela est court."
"C'est un grand homme, il nous manquera à tous. Reposez vous Votre Excellence, vous avez le teint cireux et des cernes immenses." déclara Anders van Wesel avant de quitter le couloir.

Resté seul, Farnese pris une inspiration, et entra dans la chambre. Partout l'odeur de la maladie et des inefficaces remèdes sensés la contrer, camphre, encens divers, poudres et onguents. L'atmosphère était difficilement respirable. Au centre, le lit Pontifical n'était plus gardé que par un garde Suisse et un valet de chambre. Le cardinal s'approcha du chevet. Le mourant était conscient et lui parla d'une voix tremblante, les yeux mi-clos :

"Farnese … des nouvelles ?"
"Quelques unes votre sainteté, possiblement des négociations."
"Parfait … parfait … et de nos généraux et alliés en Romagne ?"

"Tout va bien" dit simplement Farnese, n'ayant pas la force d'accabler le pape de nouvelles sans importance sur la gestion des terres conquises et des mouvements de troupes.
"Très bien … je suis fatigué, pourriez vous faire venir ce cher Giuliano, j'aimerais me confesser à lui."
"Je … vous voulez vous confesser au cardinal Della Rovere ? Mais votre Sainteté …" Farnese ne parvenait pas à garder une voix claire. " … vous n'ignorez pas que le cardinal Della Rovere n'est plus parmi nous …"
"Oui je … c'est vrai … il est en France pour saluer le roi Louis, je me souviens, je l'y ai envoyé …"
"Non, je voulais dire qu'il est mort, en héros, devant les murs de Faenza."
"De … quoi parlez vous ? Est ce que le vice chancelier Della Rovere a été mis au courant ?"


Le pape était en plein délire, la maladie et les fièvres avaient encore progressé. Pourtant Farnese avait besoin de réponses.

"Votre Sainteté, à propos des négociations, quel est votre avis."
"Je … quelles négociations … je suis fatigué Farnese, nous verrons ça bientôt, dès que j'irais mieux."
"Soit, reposez vous." le cardinal se leva et s'apprêtait à sortir, puis il se retourna.
"Je peux entendre votre confession si vous le souhaitez ?"
"Non … merci Farnese, je préfère que ce soit Giuliano, pouvez vous lui dire de venir ? Ne le prenez pas mal mais la honte ne se confie que de la bouche d'un vieux pécheur à une oreille de vieux pécheur. Je crains que vous n'ayez pas encore assez péché pour entendre la confession d'un pape."
un petit rire le fit tousser.
"Je … oui votre Sainteté."

Le Cardinal quitta respectueusement les appartements et se rendit aux appartements de l'un de ses confrères, à quelques rues de la.

"C'est le cardinal Farnese, ouvrez je vous prie" dit-il, toquant à la porte.

Un valet ouvrit et le mena à son maître. Le cardinal Leonardo Grosso Della Rovere buvait du vin en lisant des missives. Il accueillit son visiteur chaleureusement.

"Comment va t'il ?" demanda l'hôte.
"Très mal, c'est probablement la fin. C'est pour cela que je viens. Sa Sainteté voudrait se confesser au cardinal Della Rovere."
"J'ignorais que j'étais aussi estimé par notre très Saint Père."
"Hélas, il parlait de votre grand oncle Giuliano."
"Ah … je vois."
"Pouvez vous lui rendre ce service ? Vous ressemblez beaucoup à votre grand oncle, il vous suffira d'être annoncé, il ouvre à peine les yeux."
"Je m'y rend de ce pas."
"Parfait, merci Leonardo, par ailleurs nous avons terminé de recruter vos troupes, je vous préviens dès que vous pourrez en prendre le commandement et vous mettre en marche."
"J'ai hâte."
déclara cette jeune version du défunt cardinal Giuliano Della Rovere. "Nous les ferons payer."
"J'aurais dit que nous rendrons justice, mais votre idée me plait mieux." sourit tristement le cardinal Farnese.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 10:40

[ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Stval-10
Scène des exécutions des corses dissidents aux pieds d'Ajaccio par les forces génoises revanchardes

Andrea Doria observait les murailles d'Ajaccio depuis une petite butte à trois ou quatre kilomètres de la capitale corse. Alors même qu'il avait laissé ses navires faire le blocus total de la Corse et avait posé pied à terre depuis deux semaines, il n'arrivait pas à se faire à l'odeur de la charogne en putréfaction qui imprégnait l'île qu'il considérait autrefois comme le joyau des possession génoises.

"Quel gâchis..." pensa-t-il tout haut.
"Que dîtes-vous, sire ?" lui demanda son commandant des arquebusiers Oberto Cattaneo Lazzari qui était à côté de lui en train d'étudier des vieilles cartes de la région.
"Quel gâchis de faire souffrir ainsi ce que je considérais il y a encore deux mois comme mon peuple. Je sais que ce qu'ils ont fait à la population génoise est impardonnable, mais était-ce vraiment nécessaire ?"
"Sire, vous connaissez la propension à la violence de Franceschetto Cybo, lui et ses cavaliers sont efficaces mais les moyens employés sont rarement propres."

Les deux hommes regardèrent vers l'intéressé en contrebas. Le général organisait avec zèle les troupes génoises qui rassemblaient les populations corses dans des granges, dans le but de faire céder les maigres défenseurs de la capitale et ainsi les pousser à ouvrir les portes.

"Oberto, reprit Andrea Doria, fais porter cette missive au gouvernement corse et à leurs nouveaux suzerains pontificaux. Il faut mettre fin à cette barbarie, la vengeance ne nous mènera qu'à plus de morts."

Andrea Doria a écrit:
A l'intention de Giovan Paolo di Leca et de son nouveau suzerain autoproclamé Sa Sainteté Alexandre VII,
Il semble clair sur la Corse ne souhaite pas faire amende honorable de son parjure envers son suzerain légitime, la République de Gênes. La Superbe consent donc à transférer sa suzeraineté sur la Corse vers les États Pontificaux, sous les conditions suivantes :
  - La Corse achètera sa liberté pour une somme à négocier entre les trois partis concernés,
  - Sa Sainteté Alexandre VII lèvera l'excommunication injuste qui a frappé Gênes alors qu'elle venait juste d'être incendiée et qu'elle se battait pour défendre les intérêts papaux et de leurs alliés.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 12:30

[ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 164pf111

La veille, devant la capitale de Romagne. Astorre 1er aux côtés de ses commandants.


Devant Faenza, un spectacle lugubre se dressait devant Astorre Manfredi. Encore souffrant d’une balle dans le mollet, il devait pratiquer sa monture avec moins d’aisance qu’à son habitude et se franchit un chemin au sommet d’une colline surplombant la capitale. Cette même colline qui avait vu une bataille similaire entre les forces de Cesare Borgia et celle qu’on appelait alors la Lionne de Romagne. Lui, était encore bien trop jeune pour avoir assisté à ce massacre, il avait seulement le souvenir de Machiavel l’accompagnant dans les salles les plus fortifiées de la cité romagnole. Aujourd’hui, c’est probablement sa famille que l’on avait dû accompagner dans ces salles. C’est à cela qu’il pensait, à cela et à la mine renfrognée de ses hommes qui le saluait sur sa route. Bientôt un an qu’ils se battaient pour lui, ils étaient certes fatigués, pour certains blessés mais ils restaient fiers. Ceux qui avaient survécus jusqu’ici n’étaient plus les conscrits d’alors et l’expérience acquise se lisait jusque dans leurs gestes.

Le bourdonnement sourd de ses pensées s’effaça peu à peu pour laisser place à la voix du commandant degli Oddi : « … comptés 8.000 morts, il nous reste encore à dénombrer les blessés et le reste des prisonniers. »
Astorre 1er reprit ses esprits : « Bien. Enfermez ceux qui peuvent l’être, enterrez les autres. Maintenant, faites quérir un messager, le Roi de France sera sans doute heureux de la nouvelle. Après tout, c’est bien pour son bonheur que ces hommes s’apprêtent à nourrir les vers. »
Malatesta profita de cette dernière phrase pour s’esclaffer : « Moi qui pensais que le Roi de Romagne en personne charmerait leurs âmes et se délecterait de leurs chairs, du moins c’est probablement ce que nous entendrons dans peu de temps. »  
Le Roi ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, ce vieux Malatesta n’avait certes pas la grâce et la noblesse de son comparse degli Oddi, mais son esprit retord l’avait sorti de bien des situations. « C’est probablement ce qu’ils diront de moi, et peut être bien de vous ma foi. Après tout, n’obéissez-vous pas à un parjure de l’église, excommunié deux fois maintenant ? »
Degli Oddi, l’air aussi sérieux et sévère qu’à son habitude s’exclama : « Pour vous sire, je traverserais les sept cercles de l’enfer afin de venir à bout des engeances qui règnent sur notre église. »
« Et je vous en remercie, mais quel Roi serais-je si je vous demandais de braver la mort et la ruine pour mon simple sourire. » répondit Manfredi.

Cette discussion les avait bientôt menés jusqu’au sommet de la colline en question, les deux généraux, encore tâchés de sang, masquaient toutefois difficilement la vue qui se dressait devant le Roi et son Royaume. D’innombrables corps gisaient au loin, d’autres boitant jusqu’aux camps montés à la hâte par les forces papales. A l’opposé, un spectacle plus rassurant consistait en un alignement de tentes postées autour des quartiers généraux du Roi avec, de chaque côté, les tentes personnelles des seigneurs Soderini, d’Este et de François II, son commandant en chef. En voyant flotter leurs étendards, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la fierté. Il avait sans doute, en comptant ces trois maisons, le soutien des nobles les plus loyaux d’Italie, ce qui n’était pas peu dire aux vues des incessants retournement de situation et d’allégeance que connaissait la péninsule.

Écoutant d’une oreille la conversation entre ses commandants, Manfredi les coupa soudainement : « Qu’on fasse porter un deuxième message au Roi de France, l’heure de la paix est peut-être venue, nous ne tirerons définitivement rien de bon de cette situation. »
Degli Oddi s’exclama : « Sire, vos ennemis ne cesseront de vous combattre et de vous mépriser tant que vous respirez, nous ne pouvons leur offrir ce répit. Ils n’ont pas encore accepté qu’une humble seigneurie comme celle de Faenza, devienne le Royaume qu’il est actuellement. Ils chercheront sans cesse votre ruine. »
« Quelle est la devise du Royaume commandant ? » le coupa Astorre.
« Vers les sommets par des chemins étroits, sire… » lui répondit le noble commandant.
« C’est bien cela, la route vers le plus haut des cols est encore sinueuse mon ami, et nul doute que nos ennemis veilleront à la rendre plus étroite encore. Mais je vous promets bien une chose, c’est que nous sortirons grandis de cette épopée, qu’enfin la Romagne pourra vivre à l’abri du danger. Si une paix dans nos termes ne le permet pas, alors vous connaissez ma détermination. Je ne cesserais de me battre tant que nos enfants ne seront pas assurés d’un avenir plus sûr. »

S'arrêtant un instant, son regard porté vers le palais royal, le Roi de Romagne avait repris tout son sérieux, le souffle de la bataille s'était interrompu et il était maintenant temps de reprendre le cours de la guerre.

« Convoquez les commandants au palais, si paix il doit y avoir, paix il y aura, mais j'exige que le Royaume soit prêt à toute éventualité, en route messeigneurs.» affirma-t-il, avant de partir vers sa capitale.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 16:53

"Que ce passe t'il ?" hurla Farnese.
"Des cauchemars, allez vite le rejoindre." répondit un cardinal.

Alors qu'il approchait de la chambre, Alessandro Farnese entendait de plus en plus clairement les cris de terreur du pape. Le cardinal entra, s'approcha du lit et prit la main du souverain pontife.

"Allons votre Sainteté, c'est moi, c'est Alessandro, reposez vous, c'était un mauvais rêve."
"Je l'ai vu ! C'était lui, il engloutissait tout ! C'est un démon, je l'ai vu il me guettait depuis mon placard."
"Il n'est pas la, j'ai regardé partout, buvez cela et rendormez vous." dit calmement Farnese en faisant boire au souverain pontife un verre d'opiacées.

Les drogues firent leur effet, la guerre, la propagande pontificale et la maladie avaient achevé d'obscurcir l'esprit d'Alexandre VII. Il voyait Astorre Manfredi partout désormais. Farnese se releva et pris le chemin de la porte. Puis ... il entendit un grincement. S'approcha du placard, moins serein qu'il ne l'aurait souhaité et en ouvrit grand les portes. Les ténèbres et rien de plus.

S'en voulant à lui même, il fit semblant de prendre un linge qui traînait la pour sauver un peu la face et sortit.

Le rêve du pape ce soir la :
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Emileen

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 20:10

Pier Soderini observe Florence depuis le toit del Duomo. Elle lui offre une vue imprenable sur la ville aux couleurs chatoyantes. Dorée par le soleil couchant, la cité semble illuminée.
Il se rappela, non sans fierté, le jour où les florentins l’ont choisi pour devenir leur guide, rêvant d’une réelle stabilité mais surtout d’une identité : la république de Florence. Tout ce que leur avait offert Laurent et ce pourquoi ils l’avaient tant aimé.
Comment faire pour égaler un tel homme ? Pier se souvenait encore des liesses que provoquaient la simple apparition du Magnifique. Ce jeune et bel homme qui avait donné sa vie à la prospérité et l’opulence d’une cité devenue la ville des Fleurs, se parant de la crème des esprits affutés et de la beauté des plus grandes œuvres
Les épaules de l’homme s’affaissèrent. Que leur avait-il offert ? Que leur avait-il promit ?
La révélation cruelle meurtrit Soderini dans sa chair : et si la guerre avait eu lieu au sein de sa ville ? Tous ces trésors si chers aux yeux de ses habitants anéantis, pillés, brisés au nom de la Romagne. Est-ce que sa propre amitié envers Astorre Manfredi, dont il ne pouvait que reconnaître le courage et le talent, valait pour autant que l’on sacrifiât la merveilleuse Florence ?
Il en était incapable. S’il savait à quel point il lui serait douloureux de refuser son aide à un si grand Roi, mais, qu’était-ce à côté du jugement de ceux qu’il avait juré de protéger ?
Le gonfalonier appela l’un de ses ambassadeurs et lui remit une lettre scellée par son sceau.
« Moi, Pier Soderini, accepte la proposition de sa Sainteté le Pape Alexandre VII. Je me constitue personnellement otage et laisse à mon frère Francesco, le soin d’administrer la seigneurie de Florence. Je rappelle qu’il a été convenu que l’on lui restituerait Arezzo et que l’on déclarerait son Indépendance. »
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LuciusLanda
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 21:43

Louis XII a écrit:
Nous, Louis XII, roi de France, duc de Milan, annonçons que nous n'abandonnerons jamais nos alliés et amis italiens.

Le roi de Romagne, notre gendre, confronté à l'alliance de potentats belliqueux et avides de le voir tomber, aigris et jaloux de sa réussite et de ses visions de grandeur, doit savoir qu'il est maintenant de notre famille et que les responsabilités qui nous incombent en ce sens ne seront jamais bafouées. Il n'a pas hésité à nous aider pour réaliser notre légitime entreprise milanaise. En ce sens, qu'il sache que tant que nous vivrons, il trouvera en nous le plus fidèle des alliés.

Désireux de voir les combats cesser pour le bien des peuples d'Italie, nous avions engagé des négociations pour permettre à chacun de panser ses plaies et vivre dans une paix appelée par les voeux de tous. Nous étions prêts à renoncer à nos prétentions milanaises, pas à n'importe quel prix bien entendu, pour que cela soit réalisable. Aujourd'hui à la vue de la situation à laquelle nous sommes confrontés, il n'en est plus question.

Le dessein destructeur des ennemis de la Romagne est insupportable. La défense des intérêts de "l'ami milanais" n'était de toute évidence qu'un prétexte pour éradiquer l'homme qui les avait supplantés quelques années auparavant.

Sachez, Seigneur Sforza, que nous avons de l'estime pour vous. Votre vaillance et votre habileté à vous défendre est admirable. Mais nous vous détruirons. Aujourd'hui, plus question de paix ou de solution pacifique. Vous périrez, votre famille sera éradiquée, il ne restera plus rien de votre héritage quand nous en aurons fini.

L'infamie florentine est un véritable déchirement pour notre coeur : cette ville amie, que nous avons protégé depuis des décennies, avec qui nous avions entretenu une relation étroite de confiance et de fidélité, a trahi. Une trahison au-delà de toutes mesures. Soderini, vous subirez le sort que vous méritez quand nous en aurons terminé avec les Sforza. Que les Florentins sachent que ceux qui suivront ces imbéciles subiront le même destin. Il fut un temps où Florence était la terre d'hommes de grandes valeurs. Ceux qui le demeurent seront récompensés lorsque nous en aurons fini avec les impuissants qui ont corrompu les vertus naturelles de cette illustre cité.

Enfin, roi de Naples, Michelantonio, vous, le fils de notre grand ami Ludovico, êtes prié de nous venir en aide. Soyez digne de la grandeur de votre père. Jusque-là, nous vous avons attendu. Il est temps, sans tarder, de montrer que vous êtes de nos amis, comme la famille de Saluces l'a toujours prouvé.

Il est décidément fort regrettable de devoir en arriver là.
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Emileen

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 22:07

Missive de Pier Soderini à Astorre Manfredi, Roi de Romagne.

Florence n'avait nulle intention belliqueuse envers ses anciens alliés.  Elle avait pour objet de se retirer du conflit opposant la Romagne et la Coalition.
Cependant, devant la volonté véhémente de la faire reconnaître comme une ennemie de la France, Florence a décidé de donner entière satisfaction à Louis XII. Ainsi elle demande à devenir le vassal de la Coalition afin de mettre fin à une guerre initiée par la France en usant de son vassal, la Romagne.
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeLun 1 Mar - 23:53

Raguse ne se porte plus acquéreuse d'une licence commerciale.


Dernière édition par Ilthanir le Ven 12 Mar - 17:33, édité 1 fois
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kevin13
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeMar 2 Mar - 0:07

Massimiliano I Sforza Duc de Milan a écrit:

Au Roi de France Louis XII, Milan est mienne et le restera, la Romagne est en cendres et se reduit de mois en mois.

L'aide à l'ami milanais passe par la reduction du pouvoir d'Astore Manfredi, ce qui a été refusé. Vous voulez prendre Milan ? Vous n'y parviendrez pas, la forteresse du nord tiendra tous les assauts comme elle l'a toujours fait. Nous vous attendons.

Quand a l'aide que vous fournissez à la Romagne tant qu'il vous reste un souffle de vie... nous allons nous occupé de résoudre ce problème également.
Et puisque vous souhaitez la destruction de notre lignée, vous risquez fort de voir la vôtre disparaître vous qui en êtes le dernier représentant.

À bientôt sur le champ de bataille.
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Endwars

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeMar 2 Mar - 15:53

Assisse dans la salle du trône de Mantoue, Isabelle d’Este regardait nerveusement la dépêche qu’elle venait de recevoir de son mari, Francesco…
Les nouvelles n’étaient pas celles qu’elle espérait… Giovanni qui observait la scène avec peur… Il connaissait l’intelligence de sa belle-sœur. Une intelligence glaciale qui allait de pair avec la beauté qui émanait d’elle.

Les nouvelles de mon frère ne sont pas celles que tu espérais Isabelle ?

Non… Elles sont pires et les ordres de mon mari, notre seigneur son clair… elle tend le papier à son beau-frère qui devient blême.

Mon frère a-t-il perdu la raison ? Veut-il condamner sa famille en agissant ainsi ?

Non, fait donc placarder l’annonce dans la ville. Le peuple de Mantoue doit savoir.


Placard lu dans tout Mantoue a écrit:
« Moi, Francesco II de Gonzaga, Seigneur de Mantoue et de Modène, par ma parole suivante annonce renier les liens qui me liaient à Astorre Manfredi, Roi d’un Royaume dont nous n’avons jamais voulu et qui afin de punir notre famille nous renia nos droits sur les terres Ferrare afin de les donner à un homme qui n’avait nul droit dessus.
Nous renions un homme qui afin de vouloir la paix, a voulu vendre les citoyens de Romagne au Doge de Venise afin de pouvoir obtenir la paix.
Il est coupable de n’avoir écouté ces conseillers, préférant sauver une ville que d’écraser nos anciens ennemis. Coupable de vendre l’Italie à des étrangers afin de pouvoir régner.
Par ces actes, Astorre s’est rendu coupable de trahison envers le Marquisat et reniant les droits féodaux qui nous liaient, ces derniers ne sont plus. Mantoue retrouve par cette action son indépendance et son titre de Duché que cet homme nous avait renié.
Puisse le peuple de Mantoue vivre en paix pour les siècles à venir

Francesco II, Ducato di Mantova
»
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeMar 2 Mar - 17:15

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Pula, 1513

Une petite troupe de cavalerie avance vers la porte principale de la ville. Au centre du peloton, se tient un jeune homme, les traits tirés, mais le regard déterminé. A sa droite, un homme tient fermement un drapeau blanc, symbole de trêve et de négociation. Le groupe finit enfin par s’arrêter, à 200 mètres de la ville, pour se mettre hors de portée d’éventuelles arquebuses. Le porte-drapeau s’avance, plante l'étendard à 50 mètres de la porte principale, puis recule rejoindre ses compagnons.

Le temps passe, mais les portes de la ville restent fermées. Aucun bruit n’émane de la cité. Les chevaux piaffent d’impatience, et les hommes commencent également à devenir nerveux face à l’attente. Le jeune chef lève la main en signe d’autorité :

“ Arrêtez de vous agiter ! Ils nous font simplement attendre pour nous montrer qu’il nous est impossible de leur imposer notre emploi du temps.”
Une heure supplémentaire passa avant que finalement, une délégation vénitienne sorte de la ville. Son meneur, Andrea Gritti militaire, négociateur et espion de la Sérénissime.

Le dialogue s’ouvrit ainsi :

"Amiral Gritti, c’est un véritable honneur d’être en votre présence
Signore Bona, ne perdons pas de temps, soyez direct, je n’ai pas une seconde à perdre avec les gens de votre espèce
Comme vous le souhaitez, nous acceptons vos termes concernant la paix entre Raguse et Venise, nous vous prions de les exposer publiquement devant témoins
Les voici :
Spoiler:

Le général ragusain se mit à réfléchir puis déclara : "Bien, tout me semble en ordre. Raguse remplira ses obligations.
Venise fera de même, comme elle l’a toujours fait, elle !"


Tournant le dos à son interlocuteur, pour lui signifier son mépris, Andrea Gritti repartit vers Pula avec la délégation vénitienne.

Le regard dans le vide pendant un temps, le frère du recteur tourna finalement sa tête vers le Sud et dit : “ Passons à la suite désormais”. Son regard se perdit ensuite vers l’Est : “ Les ottomans sont impliqués avec la Ville, espérons qu’elle tombe avant qu’ils nous demandent de l’aide.”
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Beregil
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Mar - 16:38

Giovanni Giorgio Paléologue, marquis de Nice a écrit:
A Ferdinand II, roi de Sicile

La guerre est une chose terrible et j'ai conscience que nous sommes aujourd'hui, pour ce conflit politique, dans des camps opposés. Bien des stratégies sont déployées par les uns et les autres, comme cela fut montré à Milan, à Faenza, à Mantoue, à Venise ou encore à Florence. Il est certains princes qui sont prêts à tout pour parvenir à la victoire. Par instinct de survie ? Par ambition personnelle ? Par souhait de protéger leurs citoyens ? Qui suis-je pour juger de leurs motivations ?

Au-delà de ce conflit matériel, il en est un plus grand. Vous n'êtes pas sans savoir l'engagement de mon frère pour la Croisade, pour la défense de la Chrétienté, et la lutte qu'il mène depuis trois ans à Constantinople. Son combat est un acte de foi au service de Dieu, l'exécution de la volonté de notre Seigneur. La Chrétienté a besoin d'être protégée des Sarrasins, car leur pression se fait de plus en plus sentir en Hongrie et à Venise.

Vous n'êtes pas non plus sans savoir mon propre engagement, béni par Sa Sainteté le Pape, pour faire parvenir aux croisés les ressources nécessaires à poursuivre leur saint combat. Depuis un an maintenant, l'essentiel des ressources de mon marquisat y est consacré.

Roi de Sicile, vous contrôlez actuellement l'essentiel de mes terres. Vous contrôlez ma capitale, qui est la plus grande et la plus riche de mes cités, et par cela, vous contrôlez l'essentiel de mes moyens. Je ne vous en porte aucune rancoeur, car c'est là un évènement que j'attendais au vu de la guerre qui nous oppose. Mais je vous prie, je vous implore de vous souvenir que ces terres que vous contrôlez à Nice et tout autour sont destinées, depuis un an et pour encore bien des années, à approvisionner autant que possible la Croisade.

De grâce, ne détruisez ni ne pillez mes terres et mes cités.

De grâce, ne portez aucune atteinte à mes citoyens dès l'instant où il n'y a plus de soldat pour se battre.

De grâce, si vous tirez quelques revenus du contrôle de mes terres, considérez l'idée, une fois cette guerre finie, de les reverser pour la Croisade.

Ne laissons pas les passions animant les rivalités politiques en cours occulter la cause plus grande qui nous appelle. La Chrétienté est menacée. La Croisade est notre bouclier à tous contre les invasions venues de l'Orient. N'anéantissons pas aujourd'hui les ressources qui seront nécessaires demain pour assurer notre défense.

J'ai conscience que mon appel pourra paraître inattendu, et même déplacé dans le contexte présent. Mais Sa Sainteté soutient depuis toujours ma démarche au profit de la Croisade et je ne doute pas un seul instant qu'il comprendra et approuvera ma présente demande.

Giovanni Giorgio Paléologue
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Mar - 17:39

Sombre et fatigué, le cardinal Farnese, penché sur son bureau, compulse les missives et les dossiers en cours. Les lettres viennent de France, de Sienne, d'Espagne, d'Angleterre et de divers potentats italiens. Tous débutent de la même manière, ils sont éplorés par l'état de santé d'Alexandre VII, promettent milles cérémonies et dix fois plus d'hommages et de libations, toujours plus de regrets et de phrases pompeuses alors que la moitié des expéditeurs est en guerre contre les états pontificaux et l'autre moitié n'a offert aucune aide …

Farnese sait comment les arcanes du trône pontifical fonctionnent, il rédige un montant dans les marges des parchemins et envoie le tout à ses copieurs pour qu'ils rédigent les réponses. De petites mains rédigent pour lui, ce que lui même rédige pour le pape. Et il serait bien sot de penser que ses propres copieurs ne délèguent pas eux même une partie de leur travail à d'autres. Ainsi va l'administration, ainsi va l'Église. Rien de surprenant à ce que les thèses hérétiques prolifèrent en cette époque.

Le cardinal se penche sur une feuille vide et y écrit une lettre pontificale pour résumer les autres :

Citation :
Nomination de Raphaele Petrucci, chanoine de Sienne et protonotaire apostolique.
Nomination de Cuthbert Tunstall, évêque de Londres
Nomination d'Adrien Gouffier de Boisy, évêque de Coutances
Nomination d'Antoine Bohier, archevêque de Bourges
Nomination d'Enrique de Cardona, évêque de Barcelone
Nomination de García de Loaysa y Mendoza, évêque d'Osma
Nomination de Giovanni Cardondelet, archevêque de Palerme, sous réserve que les ducats arrivent cette fois ci.
Nomination d'Evangelista Tornefranza, évêque de Catanzaro, sous réserve que les ducats arrivent cette fois ci
Nomination d'Antonio la Legname, archevêque de Messine
Nomination d'Afonso de Portugal, évêque d'Idana

La liste semblait prête, les postes étaient vendus et à bon prix, Farnese se sentait comme un marchand de poisson ... mais un qui vient de rentrer un bon bénéfices. Les ducats apaisent facilement les tourments théologiques d'un homme et Farnese n'a jamais été dupe du fonctionnement de l'administration pontificale.

"Vous avez terminé votre excellence ?", demande un serviteur.
"Mmmmoui, prenez la pile sur le bureau, ce sont des réponses à copier, vous trouverez mes mentions en marge. L'autre lettre est en train de sécher, vous pouvez la prendre dans quelques minutes."
"Bien votre Excellence."


Farnese se retourne et sort de la pièce, toujours en pleine réflexion sur la place d'un homme dans l'administration de la Foi et sur son propre rôle, "A qui, ou à quoi va ma foi ?" se demande t-il ... la réponse lui vient, il retourne à son bureau.

"Juste un petit ajout et ce sera bon" dit il au serviteur.

Citation :
Nomination de Franciotto Orsini, diacre de Terni
Nomination de Guillermo de Viterbe, général de l'ordre des Augustins
Nomination d'Andrea Cybo, évêque de Terracina, Priverno e Sezze

Satisfait, le cardinal repose sa plume, quitte à en vendre les postes comme des produits au marché, quelques cardinaux supplémentaires pour les états pontificaux ne feront pas de mal dans les temps à venir.

Farnese dormit comme un innocent ce soir la, sa Foi toute entière tournée vers les États du Pape et son souverain, le mourant Alexandre VII.
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Mar - 19:01

Un homme entre dans une maison à moitié en ruine de l'est de Milan, l'endroit sert visiblement de quartier général. Il tient sous le bras un paquet de missive et s'approche de Massimiliano Sforza, le Duc, l'air fatigué, le teint pâle penché sur des cartes.

"Des nouvelles de la Romagne Monseigneur, Mantoue et Florence nous ont rejoint, le Diable Manfredi leur est apparu tel qu'il était vraiment et ils cherchent dorénavant la repentance."

"Bien.. Bien... Merci de ces nouvelles Galeazzo."

Charles de Lannoy silencieux observaient la scène depuis un coin de la pièce. Il avait participer à de nombreuses escarmouches et malgré son expérience martiale il exprimait un certain respect pour l'audace du jeune Duc.

"Charles, Vous qui avez vu nombre de bataille, pensez vous la victoire encore possible ? Ce Gaston de Foix, je le connais peu mais il est un adversaire des plus redoutables, dites m'en plus."

"Seigneur Sforza, Gaston de Foix est un des meilleurs général de notre temps. Il marquera notre époque tel Alexandre ou Hannibal, soyez en assuré. La victoire est loin d'être acquise, certes, mais la férocité dont vous autres Milanais faites preuves me laisse croire que vous avez vos chances. De plus, ayez foi en nos amis et alliés, les Vénitiens se sont montrer tout autant valeureux que vos troupes, les troupes pontificales sont en train de faire plier la Romagne. La guerre est engagé dans un sens plus favorable qu'il n'y paraitrait de prime abord."


Le jeune Duc, le lionceau comme on commençait à le surnommer en référence à sa parenté avec Catherine Sforza, marqua un temps de pause, resta pensif quelques secondes et se tourna vers son fougeux général.

"Galeazzo, comme je suis triste de la tournure des évènements. La menace française planait depuis un moment sur notre duché déjà, couplé à l'ambition Romagnole, c'était un défi dont je devais me montrer digne... Ai je seulement atteint la cheville de mon ancêtre Ludovic ? Lui qui a négocié une paix outrageusement arrangeante alors que notre cité était sous le siège et que nos troupes étaient réduites au plus bas..."

"Monseigneur, vous faites tout pour vous montrer digne... Je crains malheureusement qu la situation de votre aïeul fut bien plus simple, il a su tiré parti des divisions de ses ennemis là où nous faisons face à une alliance plus soudée."

Nouvelle pause

"J'ai vu bien peu d'été... J’espérais en voir bien d'autres et faire prospérer ma cité. J'ai perdu mon frère, mon peuple, la moitié de ma ville et bientôt la tête... Il ne me reste plus grand chose... Peut être l'espoir, ou la rage de vaincre. Je ne sais pas exactement...

Assez bavassé, il faut se concentrer sur la bataille à venir. Une idée me vient d'ailleurs.
Je compte envoyer un message à ce seigneur Gaston de Foix. Trouvez moi un messager Galeazzo."


Massimiliano sforza a écrit:

Seigneur Gaston de Foix.

Vous êtes un adversaire des plus redoutables, vous servez un roi puissant mais dont l'ambition pourrait vous coûter cher.
Cependant je ne m'adresse pas à vous pour me plaindre. J'ai hâte de vous retrouver ce soir dans les rues de Milan pour continuer le combat. C'est une lutte à mort que je mène, j'espère que vous en êtes conscient. Cependant, vous êtes actuellement chez moi, et en tant qu'hôte je vous invite à prendre un verre d'une bouteille de ce vin bordelais caché dans un coffre au fond de mes caves. Je le gardais pour une occasion spéciale. Mes noces peut être. Comme à l'heure qu'il est le prochain sacrement que je risque de recevoir n'est pas celui du mariage je vous prie de bien vouloir accepter ce cadeaux, d'égal à égal.

Repaissez vous ce soir, car notre bataille prochaine sera probablement la dernière.

Massimiliano Ier Sforza, Duc de Milan, votre hôte.
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LuciusLanda
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeSam 13 Mar - 21:50

TOUR 4 - JANVIER 1514

[ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Telech10
La mort, rien d'autre que la mort

Musique du tour:

Carte :


La mort et le chaos frappent Milan

La situation paraissait presque inextricable en Lombardie. Les troupes de Gaston de Foix et des vassaux français étaient parvenues à prendre une majeure partie de la capitale milanaise, malgré le plan très ingénieux du duc Sforza (Tonkar) qui avait poussé, pendant un temps, ses ennemis dans leurs retranchements. Cependant, malgré l’appui des Vénitiens (Hgh) et de la population de Milan tout entière, les Français avaient réussi à prendre la forteresse et tenaient d’une main de fer la partie est de la ville. Les deux armées se regardaient férocement derrière les barricades et les bastions qui avaient été bâtis à la va-vite ; des escarmouches et actes de sabotage étaient bien perpétrés par les soldats milanais, mais cela n’était pas de taille à inquiéter réellement les envahisseurs.

Gaston de Foix, les généraux de Bayard (Temudhun) et Masséna (Beregil) multipliaient les conseils de guerre afin de convenir de la marche à suivre, sachant que le roi de France les pressait de tenir, le temps que ses troupes, celles du maréchal de Trivulce et les mercenaires aux ordres de la Savoie se mettent en marche vers Milan afin de prendre en tenaille leurs ennemis. Cependant, dans le camp d’en face, on n’était pas en reste : il fallait se sortir de l’asphyxie imposée par la présence française en Lombardie. En concertation avec les Vénitiens, il fut décidé que la meilleure marche à suivre était la suivante : les troupes milanaises continueraient à demeurer dans la cité, retenant les Français, les harcelant afin qu’ils ne se rendent pas compte des manœuvres audacieuses que le reste de la coalition du nord allait tenter. En effet, on savait que 8.000 soldats impériaux étaient enfin arrivés à Bergame, sous le commandement du duc Guillaume IV de Bavière, afin de se porter au secours des Sforza. Mais au lieu de se précipiter, comme les Français pouvaient s’y attendre, à Milan pour livrer bataille aux troupes de Gaston de Foix, on tabla sur le fait qu’il était nécessaire de frapper ailleurs : il fallait reprendre les villes conquises par les Français et, surtout, tenter de s’emparer de la personne du roi de France. Prendre en otage Louis XII, c’était mettre fin à la guerre tout en infligeant un camouflet monumental au monarque le plus puissant d’Europe. Les chances étaient faibles, mais Massimiliano Sforza (Tonkar) croyait en la Fortune : cela se ferait ou il n’y aurait pas de lendemain.

Les troupes impériales adjointe d’un régiment vénitien prirent donc la route de Varèse pour assiéger la ville et essayer de la prendre le plus rapidement possible. Plus au sud, le marquis de Parme (Kevin.A), aidé dans sa tâche par Bartolomeo d’Alviano (Hgh), prirent quant à eux la route de Pavie dans l’optique de mettre la main sur le roi de France.
Alors qu’elles parvenaient à quelques dizaines de kilomètres de la ville, les troupes parmeso-vénitiennes furent confrontées à ce qu’elles n’attendaient pas : une impressionnante armée en marche. En effet, le roi de France et le duc de Piémont-Savoie (Temudhun) avaient joint leurs forces pour marcher vers l’est afin de conquérir les dernières places fortes milanaises ; de nombreux mercenaires composaient leur armée. Quand les deux armées s’aperçurent, il était trop tard pour reculer et échafauder un autre plan, d’autant plus que le marquis de Parme était connu pour ne pas faire dans la dentelle et pour ne reculer devant aucun danger, aussi important soit-il. La lutte s’engagea. Plus au nord, quelques jours auparavant, Varèse était tombée rapidement, les Français l’ayant complètement dégarnie pour que les hommes de Trivulce fassent jonction avec leur roi. Le général vénitien dût faire un choix quant à la suite des opérations : d’autant plus qu’il savait à présent que deux combats capitaux allaient sous peu avoir lieu. Rejoindre Milan et les Sforza, qui seraient dans une situation périlleuse dès le moment où les troupes à l’intérieur de la ville se rendraient compte du stratagème ennemi, ou fondre sur Pavie afin de tenter de prendre la personne du roi ? Le choix était cornélien mais nécessaire : ordre fut donné de partir vers le sud, Milan devrait tenir seule.

Gaston de Foix n’était pas stupide, quand il vit que les messagers du roi de France n’arrivaient plus, il comprit. Se coordonnant avec ses alliés, il ordonna qu’on sorte de la ville pour venir au secours du roi de France, sa sécurité, plus que la prise de cette ville, était l’objectif prioritaire. On cessa de faire canonner la cité – qui n’était plus à vrai dire qu’un véritable champ de ruines – et on lança l’assaut contre les Milanais. Le duc Sforza (Tonkar) prit conscience que les Français savaient : il était le seul rempart capable de freiner leur avancée. Partir signifiait perdre la ville mais se sauver et espérer la victoire de ses alliés ; rester impliquait de tout perdre, les troupes françaises étant bien plus conséquentes, mais également de résister et causer des dommages considérables. Le duc se retira dans ce qui lui servait de centre de commandement pour prendre une décision. Il se remémora tout ce que son père lui avait appris, le plaisir et la fierté qu’il avait eu à gouverner un duché si splendide. L’histoire de sa famille, l’amour de ses congénères, la perte de son frère. Tout lui revint. Il sortit de son mutisme et annonça à ses commandants, un sourire mélancolique aux lèvres : « Mon père n’a jamais fléchi. Il n’a jamais cessé de se battre pour Milan, même lorsque l’obscurité gagnait nos terres. Mon frère n’a pas eu peur de perdre sa vie pour préserver notre ville de l’assaut du démon Manfredi. Je ne reculerai pas. Jamais. Les Sforza sont Milan, et cela à jamais. Je n’ai jamais eu peur de mourir, ce n’est pas aujourd’hui que cela changera. Puisse notre sacrifice permettre la réussite de l’entreprise de nos alliés. En ordre de bataille ! Les Français se sont approchés de l’Enfer en venant ici, envoyons-les dans la tombe pour de bon ! ». Devant le courage et le charisme du jeune Sforza, personne n’émit la moindre objection, bien au contraire. Émus, prêts à tout, ils suivraient leur seigneur jusqu’au bout.

À l’ouest, près de Pavie, la bataille faisait rage et tournait irrémédiablement à l’avantage des Franco-Savoyards. Les mercenaires étaient trop forts, trop expérimentés, trop frais, ils enfonçaient les lignes du terrible marquis de Parme (Kevin.A), pratiquement à l’agonie. Le roi de France, à l’écart du combat, jubilait de voir que ces pathétiques Italiens avaient eu l’outrecuidance de tenter de s’en prendre à lui et qu’ils se faisaient punir pour leur insolence. Désirant parachever son succès, il se décida même à entrer dans le combat : il fit charger sa garde personnelle, composée de centaines de gens d’armes pour écraser une bonne fois pour toutes ses ennemis. Dans le feu de l’action, il n’entendit même pas l’alerte qui avait été donnée par le duc Charles de Savoie (Temudhun), terrifié devant ce qu’il voyait : les Impériaux et les Vénitiens qui avaient pris Varèse étaient enfin arrivés. Au bord du gouffre, leurs amis reprirent courage et résistèrent comme des diables pendant que les Français étaient pris en tenaille. La débandade changea de camp, la garde du roi tenta de l’exfiltrer mais sa suffisance lui avait coûté beaucoup trop cher : D’Alviano (Hgh) et Rossi (Kevin.A) lui mirent la main dessus. Plus loin, lui-même aux prises avec les soldats autrichiens, le duc de Savoie s’en rendit compte mais il était trop tard, il ne pouvait plus rien faire : «C’est impossible ! Tout est perdu, retraite ! Retraite ! ». Les forces savoyardes, bien appuyées par les mercenaires, parvinrent à s’extirper du bourbier pour faire route vers l’est, vers Milan. Le roi était pris. Le roi était pris … Cette nouvelle secouerait l’Italie tout entière. Elle ébranlerait le monde.

Mais loin du triomphe de Pavie, à Milan, les choses étaient beaucoup plus tragiques. Les Français, menés par la peur de ce qu’il pourrait advenir à leur roi, se battaient comme la machine implacable qu’ils avaient toujours été dans les esprits italiens. Gaston de Foix et Bayard, conjointement à la tête de leurs hommes, massacraient les braves qui osaient se mettre en travers de leur chemin. Les Milanais, courageux, héroïques - comme toujours - ne pouvaient cette fois-ci rien face à la fureur et l’impitoyabilité des soldats ultramontains. Le régiment personnel de Massimiliano Sforza (Tonkar) se trouva en fin de compte aux prises avec la troupe de Gaston de Foix, des hommes qu’il avait lui-même choisi et entraîné. Ce qui devait arriver depuis le début de l’affrontement se produisit : le général français se retrouva en face-à-face avec le duc. De Foix n’était pas comme ces arrogants qui étaient pléthore en Italie, il était un chevalier, il respectait la bravoure et l’honneur, il estimait son impétueux ennemi ; mais le jeune Sforza était en travers de sa route. Ce dernier ne recula pas une seule fois, il se battit comme un lion. Il savait que cela ne pourrait suffire, pas contre cet adversaire-là, mais fléchir était interdit. Sur la terre de ses ancêtres, il mourut comme le prince qu’il avait rêvé d’être. On retrouva « cinq blessures sur le devant, dont une fatale au niveau du cœur » . Avec sa mort, l’armée milanaise, en charpie, se replia vers Bergame. Les Français filèrent vers l’ouest, à la rencontre espérée d’un roi qui ne viendrait pas.

Milan était française. Sforza était mort. Le roi était pris. Gagner, perdre, cela ne voulait plus dire grand-chose ici. Le chaos et la mort, rien d’autre.


La bataille décisive au sud de la Romagne, l’ultime trahison

Le roi de Romagne (Aedhr) avait essuyé des défaites terribles ces derniers temps, mais jamais sur le plan militaire où il demeurait presqu’invaincu. La défection florentine (Emileen) puis celle de Mantoue (Endwars) avaient été ses seuls véritables camouflets. Sa rage fut sans commune mesure quand il avait appris ces trahisons : comment ses vassaux, à qui il promettait une gloire éternelle avaient-ils pu le lâcher comme cela ? Dans son esprit, la victoire était certaine, alors pourquoi abandonner si près du but ? En vérité, pour tout le monde, il n’était pas compliqué de comprendre la décision des anciens vassaux romagnols : la guerre, toujours, le coût que cela entraînait, la possibilité de tout perdre pour un conflit qui, dans les faits, leur était étranger. Mais pour Astorre Ier, cela ne se passerait pas comme ça : il vaincrait ses ennemis une bonne fois pour toutes et irait ensuite châtier les impudents qui lui avaient lâchement tourné le dos.

Quoiqu’il en soit, la bataille qui allait décider du sort de cette guerre était proche. Le pape (Serguei) avait fini par réunir tous ses alliés pour tenter d’abattre le monstre romagnol. On se réunissait sur les terres nouvellement conquises par Cesare Borgia, son bras armé chèrement acquis mais fort efficace. Outre les quelques 25.000 hommes réunis par les États pontificaux, Florence et Urbino (Fabian), les troupes du duché des Pouilles (Maraud) et les forces mantouanes portaient l’armée papale à environ 35.000 hommes. Par ailleurs, et à la surprise d’Alexandre VII qui n’en attendait pas tant, le roi de Naples (Psammétique) avait mobilisé plus de 15.000 hommes qu’il comptait mettre au service de la cause coalisée, au nom de l’accord secret qu’il avait entériné avec le roi de Sicile (Silvio) et le Très-Saint Père. Inutile de dire que cette trahison napolitaine, qui dans les faits montrait bien que ce royaume rompait définitivement son ancienne attache à la France, allait forcément changer la donne.

Ce fut donc une gigantesque armée forte de 50.000 hommes qui, à l’orée de l’année 1514, prit la route pour frapper au cœur de la Romagne. Elle avançait prudemment, voulant éviter tous les traquenards que pourrait lui tendre l’ennemi. Mais rapidement, les éclaireurs pontificaux vinrent annoncer à Borgia que les troupes de Manfredi étaient également en marche, venant à leur rencontre. La bataille aurait lieu quoiqu’il en coûte, aucun des belligérants ne souhaitant reculer, pas cette fois-ci : l’issue de ce conflit allait se jouer maintenant et ici. L’armée romagnole était moins importante, malgré ses presque 35.000 hommes, et semblait fatiguée. Les mois de guerre avaient prise sur elle, les combats et les déplacements furent pléthore et les hommes ne chômèrent pas. Le duc de Toscane jubilait intérieurement : il ne voyait pas comment, à première vue, la victoire pourrait échapper aux forces pontificales. Le nombre, la fraîcheur et, plus important, lui-même étaient de leur côté. Cette journée sonnerait le glas de celui qui avait fait trembler l’Italie. Ce dernier demeurait cependant serein, sûr de lui et volontiers moqueur face aux certitudes de ses ennemis. Il avait confiance, comme toujours, en son destin.

La canonnade commença. Les armées avançaient au pas l’une vers l’autre, prêtes au grand choc initial qui promettrait mort et désolation. La boucherie pouvait débuter. Les mercenaires engagés par la Romagne lui permirent dans un premier temps de tenir le choc avant que ses troupes régulières, fatiguées mais rompues désormais au combat, n’entrent à leur tour dans la partie. Malgré tout cela, il parut assez évident que l’avantage tournait irrémédiablement dans le sens des troupes coalisées. Elles étaient trop importantes et trop heureuses de mettre à bas l’ogre romagnol, galvanisées par les discours du pape et la Curie, pour plier. Le commandement pontifical en était maintenant sûr : la Romagne allait tomber pour de bon. Les généraux s’imaginaient déjà en train de fondre sur Faenza, prendre le palais et se partager les restes de cet immense royaume pour leur propre profit. Toutefois, ils semblaient oublier une chose, pourtant rappelée par un dicton populaire qui était né à partir du moment où les Manfredi s’étaient arrogé la place de premiers potentats d’Italie : « Méfiez-vous du Manfredi que vous pouvez voir, mais méfiez-vous encore plus du Manfredi qui est caché dans le placard ! ».

À l’instant où le combat semblait pencher du côté de l’Église, des coups de sifflet retentirent à la gauche et à la droite des forces pontificales : le marquis de Mantoue (Endwars) et le roi de Naples (Psammétique) ordonnèrent à leurs hommes de se retourner directement contre ceux qui étaient encore leurs alliés une minute auparavant. « Pour le roi ! Pour Astorre ! Pour la Romagne » hurla Francesco II Gonzaga. Et non, Mantoue n’avait pas trahi, elle n’avait fait que suivre les ordres de son diabolique maître. Quant à Naples, elle avait vu là une trop belle opportunité de rappeler qu’elle n’était pas une nation faire-valoir ou de seconde zone. Astorre Ier (Aedhr), à la tête de ses troupes, ne put s’empêcher de rire devant la stupeur adverse : il savait que c’était terminé pour ses ennemis. Le combat, d’une quasi-victoire pontificale, tourna complètement : la boucherie fut totale et les hommes du pape se firent disperser par la force irrépressible d’une armée romagnole maintenant inarrêtable.  Cesare Borgia éructait, plein de haine, alors qu’il était pris en plein cœur de cet indicible marasme. La gloire était si proche il y a encore un moment qu’il avait pu la sentir entre ses doigts. S’il ne devait pas l’avoir, alors personne ne l’aurait : surtout pas l’Autre.

Ni une ni deux, il décida qu’il devait tuer la cause de toute cette pagaille. Au détriment de toute logique, et sans que personne ne puisse le suivre, il se rua à la rencontre du roi de Romagne qui se battait à quelques encablures de là. Ne laissant pas le temps à la garde romagnole de protéger son roi, il l’engagea en combat singulier. Les épées s’entrechoquèrent et le duel fut à la hauteur de la réputation des deux duellistes. Aucun ne prit le dessus, jusqu’au moment où Astorre asséna un coup qui mit à terre le duc de Toscane, blessé à l’aine. Riant aux éclats, provoquant son ennemi, il lui laissa le temps de se relever pour « l’abattre comme il avait abattu son chien catalan de père ». Le combat reprit, mais la fureur du blessé finit par défaire les parades du roi de Romagne qui se retrouva acculé et désarmé. Hors de lui, ne rigolant plus du tout, il sortit sa célèbre dague – celle-là même qui avait servi à tuer Francesco Sforza – et il fondit sur Borgia, lui-même chancelant après tous ses efforts et le sang qu’il perdait abondamment. Alors qu’il allait lui porter le coup fatal, Astorre Manfredi stoppa soudainement son geste, se reculant de plusieurs mètres, le regard voilé, les sourcils froncés. Un filet de sang coulait doucement de sa bouche. Borgia, étendu au sol, proche de l’évanouissement, prit le temps de le regarder une dernière fois et sourit, l’invitant à regarder plus bas : le roi de Romagne avait les entrailles à l’air libre, l’épée brisée du duc de Toscane lui avait complètement ouvert le ventre dans un dernier mouvement vicieux. « Le roi est blessé ! Faites venir le médecin ! » crièrent ses fidèles qui ne purent mettre la main sur Borgia, lui-même évacué par ses hommes. Astorre s’effondra et fut directement confié aux meilleurs chirurgiens qui l’emmenèrent à Arezzo, qui avait été reprise par l’armée romagnole. Son pronostic vital était fort mal engagé. On ne savait pas s’il pourrait se remettre, et les chances penchaient beaucoup plus vers le mauvais que vers le bon.

Malgré tout, la victoire était romagnole. La gigantesque armée pontificale était décimée, la débandade était totale. Comment le pape allait pouvoir s’en remettre quand il l’apprendrait ? D’autant plus que les troupes napolitaines (Psammétique) se rapprochaient dangereusement de la Ville Éternelle. Michelantonio de Saluces avait vraiment bien caché son coup.


Le siège de Rome : la disparition d’un Très grand

Après la victoire contre les forces coalisées, le roi de Naples (Psammétique) fit route au plus vite vers Rome. Il savait qu’il lui fallait profiter du momentum qu’il avait acquis récemment : la ville devait être sans défense, au mieux quelques troupes pontificales avaient pu se retrancher à l’intérieur après la défaite. Les troupes napolitaines mirent donc le siège sur la ville et canonnèrent sans attendre le Château Saint-Ange où la grande majorité des cardinaux et le pape (Serguei) étaient retranchés.

La garde suisse pontificale, la troupe d’élite du Saint-Siège, avait réussi à refluer dans la ville après la débâcle et avait bastionné la ville au maximum pour éviter que l’armée de Naples puisse la prendre d’assaut rapidement. Par le fait, elle n’y parvint pas. Cependant, elle pilla les quartiers isolés et les alentours de la ville qui n’étaient pas protégés : moult argents et œuvres d’art furent ainsi dérobés. Par ailleurs, certains cardinaux habitant en périphérie n’étaient pas parvenus à se replier dans la cité vaticane à temps, et ils furent attrapés par les assaillants : on dénombra quatre prélats parmi les otages, dont deux romains.

La ville était donc sous tension, mais au Château Saint-Ange, la situation était encore plus préoccupante à cause des boulets qui percutaient ses épaisses murailles, mais surtout à cause de la santé déclinante du pape. Ce dernier, depuis des mois, avait senti ses forces s’amenuiser. Toute la Curie l’avait remarqué, le cardinal Farnese, nommé vice-chancelier, servait ses derniers mois de véritable garde-malade pour le Très Saint-Père. Dans un de ses rares moments de lucidité, alors qu’il semblait reprendre du poil de la bête, on finit par annoncer au pape ce qui s’était passé en Romagne : la coalition avait été vaincue, l’armée était en déroute, éparpillée un peu partout. Le duc de Toscane était dans le coma, durement blessé lors de son duel avec le roi de Romagne. Ce dernier semblait dans une situation encore plus critique et les plus enthousiastes disaient que ses jours étaient comptés.

Force est de constater qu’à l’annonce de ces événements, le pape retomba faible dans ses draps et se mit à dormir. Pendant des jours, il ne se réveilla pas, suant et délirant dans des rêves qui avaient tout l’air d’être d’horribles cauchemars. Soudain, le 28 décembre 1513, il se réveilla en sursaut et appela Farnese auprès de lui : il devait lui dire quelque chose de très important. Le vice-chancelier accourut à son chevet, juste à temps pour que le pape lui susurre à l’oreille des choses qui semblèrent le troubler atrocement. Une fois cela fait, il s’effondra dans son lit en marmonnant sans cesse la même chose : « Je le vois, il est là, devant moi. Pitié Seigneur, aidez-moi, il me regarde, aidez-moi, par pitié … Seigneur, prenez-moi avec vous, le repos ne doit pas être une torture éternelle. Mon dieu … Mon dieu … Mon dieu … ». Il finit par ne plus rien dire. Alexandre VII était mort.


L’attaque sicilienne continue, la Corse de nouveau libre

Au nord, les troupes siciliennes (Silvio) continuaient leur entreprise niçoise. En effet, les mois précédents, les hommes de Fabrizio Colonna étaient parvenus à prendre la capitale du marquis Paléologue – constamment parti en expédition commerciale, et délaissant totalement sa jeune marquise pourtant enceinte ! – et s’étaient mis à pacifier la ville qui, de toute façon, avait été vidée de la plupart de ses richesses. La quasi-totalité des notables et autres grandes familles niçoises avaient par ailleurs quitté la ville pour se réfugier dans leurs demeures à la campagne. Bref, la pacification ne fut pas difficile, d’autant plus que les Siciliens, étonnamment, se montrèrent fort courtois avec la populace et firent marcher les commerces de la ville – surtout le bordel -, ce qui contribua à rendre la situation tenable et les citoyens dociles.

Avant d’entreprendre la suite de sa campagne, le général sicilien attendit les renforts promis par Palerme, notamment les mercenaires gascons qui avaient été recrutés par le roi Ferdinand. Une fois ces derniers arrivés, les Siciliens mirent le cap sur Saluces pour continuer leur dessein d’asphyxier le petit – mais riche - vassal de la Savoie. La ville était défendue par une garnison fraîchement recrutée, prête à en découdre. Malheureusement, ils ne purent rien face aux assaillants qui en quelques mois parvinrent à prendre la ville. Le marquisat de Nice, à ce rythme-là, finirait par se sicilianiser de plus en plus. « Halte aux pouilleux » était devenu le crédo privilégié des hautes sphères niçoises. Ces dernières pressaient de plus en plus le marquis à s’intéresser à leurs problèmes au lieu de nager dans l’or qu’il ramenait de ses expéditions – ils étaient bien ingrats tant ils en profitaient mais peut-être n’avait-il pas tort ?


Plus au sud, en Corse, le bonheur fut grand quand le comte di Leca (Dodo) annonça que l’île avait été libérée par les « glorieuses troupes de libération » ! Les Génois avaient été renvoyés manu militari sur leurs bateaux, vaincus par la toute-puissance guerrière corse ! Les habitants de l’île jubilaient ; les plus perspicaces savaient quant à eux très bien que les Génois étaient repartis d’eux-mêmes, dépités devant l’aridité à laquelle ils étaient confrontés et le manque de richesse à piller. Doria (Labtec) avait ordonné la retraite mais continuait à mettre le blocus sur l’île avec sa puissante flotte.



Dernière édition par LuciusLanda le Ven 26 Mar - 18:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Mar - 17:07

Les États pontificaux réservent les mercenaires gascons 1, 2 et 3 les mercenaires suisses 1,2 et 3, les mercenaires allemands 1 et 2 et les estradiots italiens 1 et 2 pour un total de 295.000 ducats et ce pour un tour.

--- Changement de règles donc invalide, mais je laisse ce message comme un sombre avertissement !!! ---
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Mar - 22:58

"Pourquoi seigneur? Pourquoi ces prélats et ces évêques sont enchaînés?" 

-"et bien mon cher ami, ils obéissent au pape voilà tout. Venez je vais vous présenter quelqu'un. Ce jeune garçon est le cardinal d'este il est officiellement a la tête de notre sainte église Ferraraise, écoutez le"

"La Sainte Église Ferraraise indépendante de l'autorité papale désire la liberté religieuse dans le duché de Ferrare. Alfonso 1 er d'Este  approuve cette initiative de nos autorités religieuses locales. L'excommunication prend ainsi fin. Personne ne devra plus obéir à ces papes qui passent leur temps à enculer des jeunes filles et s'occuper des affaires internes de nos états. Dieu puisse guider nos pas." - première déclaration du cardinal d'Este
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Mar - 23:30

Dans les couloirs du palais de Lucques, le cardinal Farnese, vice-chancelier de l'Église règlait encore les derniers détails des accords avec la Romagne quand il reçut la nouvelle. Un messager l'approcha.

"Votre Excellence, une missive pour vous, elle émane de Ferrare"
"Ah, merci.", le cardinal prit la missive, elle provenait certainement de ses envoyés sur place devant enquêter sur les rumeurs d'hérésie qui se répandaient.

Le cardinal ouvrit la missive et au fur et à mesure de la lecture ses yeux s'exorbitaient. Sainte Église Ferraraise ? Le pape encule des jeunes filles ? L'excommunication prend fin ?

"Mais que ?" demanda Farnese hébété. Il relut la lettre.
Puis une troisième fois.

Il fit quérir l'un de ses assistants, ils lurent la lettre à deux, une deuxième fois la encore. Puis il en trouvèrent un autre, il lut, il rit, provoquant un rire chez le cardinal également qui ne put s'en empêcher. Un quatrième assistant vint, puis un membre de la délégation Milanaise. Tout le monde listait la lettre ... et au fur et à mesure, les petits sourires de la quatrième lecture se transformèrent en éclats de rires de l'assemblée.

Le groupe de rieurs se rendit dans les appartements de la délégation vénitienne, ils leur lurent la lettre et ce fut l'apogée, tout le monde rit de bon coeur et en ces temps de guerre et de tristesse c'était fort bienvenu. C'est comme si, par ce rire collectif, les coalisés assemblés expurgeaient toute la pression et les souffrances psychologiques qu'ils avaient accumulées depuis le début.

Farnese, les yeux en larmes et épuisés de rire dormit comme un bébé ce soir la, pour la première fois depuis longtemps, Le lendemain il marchait dans les couloirs pour se rendre aux conférences en croisant ça et la des groupes de rieurs. Il était en retard, tant pis.

Les portes s'ouvrirent, à l'intérieur personne ne riait, les envoyés français et Romagnols semblaient même très mal à l'aise. Farnese confirma les rumeurs, leur lut la lettre, leur fit passer.

"Alors ?" demanda t'il en s'asseyant nonchalamment dans son fauteuil, "que comptez vous faire ?"
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MessageSujet: Re: [ADP2] Avènement des Princes 2    [ADP2] Avènement des Princes 2  - Page 3 Icon_minitimeDim 14 Mar - 23:38

Finalement, après avoir encore ri quelques temps, Farnese transmit cette lettre aux représentants de Ferrare :

Citation :
Le prochain pape attendra votre repentance sincère à genoux devant son siège à Rome quand vous aurez fini de vous excuser auprès du roi Louis XII et du roi de Romagne.

Enfin, une autre missive en direction de la Romagne, avant même la fin des négociations de paix, qu'il confia aux envoyés Romagnols et à la reine mais qui s'adressait au roi Astorre Ier, même si rien ne garantissait qu'elle lui parvienne à temps ou qu'il soit possible qu'il la lise ou en écoute la lecture :

Citation :
Votre altesse, les négociations sont en cours et devraient mener à une paix, en conséquence de quoi et au nom de notre Très Sainte Église Catholique Apostolique et Romaine, je lève céans l'excommunication prononcée contre vous, ainsi que celle du Duc de Piémont et du marquis de Mantoue. Remettez vous vite Astorre Manfredi ou allez en paix, le royaume des cieux vous sera ouvert.

Espérons qu'il n'envahisse pas celui ci … murmura Farnese en terminant sa lettre.

"En gage de bonne volonté" dit il en la remettant.
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