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 Les Chroniques d'Alcuin

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Endwars

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 31 Juil - 21:18

Moi Irène, Basileus du Basileía Rhômaíôn et moi Constantin Synbasileus, ratifiont l'accord avec le Khan des Bulgares
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Berlioz

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Aoû - 20:30

Le roi des Danes annonce une alliance matrimoniale avec le royaume lombard. Nous sommes très heureux de ce mariage qui apportera paix et prospérité à nos deux nations.
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeDim 1 Aoû - 20:48

Le Royaume d'Austrasie annonce garantir l'indépendance du Royaume des Danes.
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 21:43

Le Royaume de Neustrie annonce le mariage du prince Charles avec la princesse Vanma de Carentanie. Ce mariage s'accompagne de l'entrée de ces terres dans le giron de la foi catholique, où il sera procédé à Rome au baptême de son roi, Cacatius par le Pape. De plus, dans ce contexte euphorique, il annonce également l'établissement d'une alliance avec le Royaume de Bretagne.

Le Royaume Pippinide annonce l'établissement d'une alliance militaire avec le Duché de Corse.
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Silvio007

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 22:17

Le Roi Lombard est fier de pouvoir confirmer le mariage de lui-même et de la sublime princesse Dane, ainsi que le mariage de l'une de ses soeurs avec Pépin, l'héritier du bon roi Charles. Une déclaration d'alliance est également assortie à ces mariages.

Mais ce n'est pas tout puisqu'il annonce également officiellement se convertir au catholicisme, et que le Pape le baptisera en personne afin de le bénir et entrer dans le troupeau de Dieu. Il espère ainsi également que Sa Sainteté pourra bénir et officialiser les unions citées plus haut.

Il rajoute également qu'une de ses splendides princesse et soeur est toujours disponible pour un mariage, avis aux intéressés.
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Berlioz

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Aoû - 11:33

Le roi des Danes annonce un pacte de non-agression d'une durée de 2 tours avec le royaume de Saxe. Puisse la paix préserver la stabilité de nos terres.
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Aoû - 15:22

Pépin l'Oiseau de proie: Je suis heureux de pouvoir annoncer au monde chrétien ainsi qu'à mes frères le mariage de notre soeur Gisèle avec le fils du roi de Saxe Wittekind, Wigbert. L'indomptable monarque sera dès lors baptisé par le Pape à Rome au cours de la saison à venir et son royaume entrera dans le giron de la vraie foi!
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Aoû - 15:59

Le Roi Charles, fils aîné de Pépin le Bref annonce ne pas donner son consentement au mariage entre sa soeur Gisele et le fils du Roi des Saxons. Les Saxons ayant tenté à de multiples reprises d'envahir et de piller le royaume Franc. Nous n'approuvons donc pas le comportement de notre cadet qui a décidé de ne pas consulter le chef de famille. Par conséquent, nous déclarons qu'il n'y aura pas de mariage entre notre famille, et nos ennemis héréditaires. Nous invtons la princesse Gisele à se rendre à Aachen, sous notre protection pour éviter tout mariage avec un chef barbare plutôt qu'avec un honnête Prince Chrétien.
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Aoû - 16:34

Gisèle: Mon cher frère, votre sollicitude me touche, mais j'ai moi même consenti à ce mariage afin que la paix puisse régner entre chrétiens. Qui plus est, du haut de mes 23 printemps je pense être à même d'être suffisamment mature pour décider (avec la bénédiction du Pape, qui plus est) qui je peux, ou non, épouser. Voilà précisément pourquoi j'ai préféré demeurer aux côtés de Pépin qui a toujours compris ma position étant donné son accession au trône à un très jeune âge. Je ne sais que trop que votre vision de "consulter le chef de famille" n'est autre qu'une façon détournée de me dire ce que j'ai à faire ou non. Le fait que vous insinuiez que Pépin ait pu me forcer au mariage est véritablement outrancier et ne mérite que mon mépris envers vous. Pépin comprend néanmoins votre réaction étant donné que ce mariage pouvait laisser à penser un mariage forcé. Cependant après avoir rencontré Wigbert, il s'est avéré que nous nous sommes tout de suite plu, voyez vous vraiment le mal en cela? Si véritablement vous ne teniez qu'à mon bonheur et ma protection, comme vous le suggérez, vous auriez au moins fait l'effort de me demander si...par tout hasard...j'étais consentante vis à vis de ce mariage, vous ne pensez pas?
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Aoû - 17:00

Si vous avez consenti à ce mariage, soit. Vous avez choisi de vous marier au fils de l'homme qui a massacré des hommes de notre Royaume. Vous avez choisi de vous marier au fils de l'homme qui a pillé nos terres. Vous avez choisi de vous marier au fils de l'homme qui a cherché nuire à l'héritage laissé par notre père. Si vous souhaitez vous acoquiner avec pareil criminel, c'est votre choix. Mais ne mettez plus jamais un pied dans notre Royaume. Vous n'êtes à partir d'aujourd'hui plus ma sœur. Partez donc rejoindre votre mari pillard, ennemi de notre peuple. Vivez votre vie en compagnie de nos ennemis héréditaires.
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Aoû - 17:50

Gisèle: Cela ne changera pas grand-chose. Vous n'existiez déjà plus pour moi depuis un moment, dès lors je suis d'accord, conservons ces relations.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Aoû - 1:52

(Parce que je viens de me rendre compte que je l'ai pas fais): Le roi de Saxe confirme le pacte de non-agression envers le royaume des Danes.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Aoû - 14:38

Moi Arigis II le Conquérant de Bénévent, est heureux d'annoncer les fiançailles de ma fille la magnifique princesse Theoderada avec le fougueux roi Aurelio des Asturies !
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Aoû - 22:53

CHRONIQUES D'ALCUIN, VOLUME 1, PRINTEMPS 781:

Mars 781:

La grande Dame et le poète:

Un jour lors du commencement de la rédaction de mes chroniques, survint un évènement qui boulversa la suite de celle-ci. J'étais, comme d'habitude au palais de Charles à recevoir un marchand d'une contrée lointaine, et à écouter ses rumeurs au détour d'une balade, lorsque je croisai le chemin de la femme que je pourrais aisément qualifier de "la plus digne" et "la plus noble" que pouvait receler ce temple de la sagesse. Voilà les seuls qualificatifs qui peuvent me venir à l'esprit lorsqu'il s'agit de décrire la grande Dame qu'est la reine Berthe, mère de mon protecteur. Celle-ci, remarquant les parchemins entre mes mains, me demanda ce qu'il en était. Grande érudite et surtout passionnée de lectures comtemporaines, la reine mère montra alors un intérêt flatteur vis à vis de mon oeuvre et me demanda comme faveur d'en être la première lectrice. Ne pouvant refuser un aussi infime privilège à une telle amie, je lui proposai qu'avant chaque fin de saison, je lui soumettes régulièrement mes chroniques afin qu'elle puisse me faire savoir ce qu'elle peut en penser. Il s'est avéré que Berthe pouvait certes, se montrer intransigeante, mais être également d'une élégance rare vis à vis de ce qu'elle avait à dire concernant les évènements qui pouvaient se dérouler dans notre monde... Bertrade de Laon est plus connue pour son surnom "les grands pieds" que pour cette naturelle noblesse et dignité...Sachant que de ses propres mots, elle ne chausse "à peine qu'une petite pointure de 43"...c'est du gâchis.

Le Jeu des Rois:

"In nomine patri et filii et spiritu sancti...Par la Gloire de Dieu, et par l'acte de baptême, comme a pu le faire notre Seigneur Jésus-Christ envers Saint Jean le Baptiste, vous êtes à présent le bienvenu dans le Royaume de Dieu et Saint Pierre accueillera votre âme en adéquation avec vos actes, mon fils". Les mots du Pape Adrien (Beregil) résonnaient au sein de l'immense édifice religieux romain pendant que deux évêques discutaient fort peu discrètement au premier rang:
"Sa Sainteté ne s'est pas moqué de ses invités,processions,célébrations,rénovations... et pas que de cet édifice! Il a massivement investi dans tout le pays pour conserver la beauté du paysage...Les familles royales vont revenir avec pleins de beaux souvenirs en tête.
-Sa Sainteté a en effet effectué un bon investissement...et en si peu de temps.
-Voilà qui est malgré tout particulièrement soporifique...Combien de temps pensez-vous que cela risque de durer encore...?
-Hélas, nous n'en sommes quasiment qu'au début...
-Comment!? Mais...cela fait déjà deux heures! Et une dizaine de personnes ont déjà été baptisées! Comment est-ce possible!? L'ensemble de la noblesse païenne a-t-elle décidé de se convertir à la foi catholique au même moment!?
-Précisément.
-"Précisément"? Voulez-vous dire...?
-Oui, la majorité des contrées païennes ont décidé de se convertir au même moment.
-Mais, commen-
-"Est-ce possible?" Nul ne le sait, même si je dois bien avouer que j'ai ma petite théorie...
-Vraiment?Et quelle es-"

Par dessus ce dialogue peut-on alors entendre le Pape hausser la voix en visant d'un regard inquisiteur les deux malotrus un peu trop bruyant: "IN NOMINE PATRI ET FILII ET SPIRITU SANCTI...!"
Les deux évêques, surpris, se tinrent un instant, avant de reprendre un peu plus discrètement:
-Il semblerait que la roue tourne, Charles est semble-t-il, celui qui est à l'initiative de ce mouvement. Voyez-vous, il a négocié la conversion du roi Adalgis de Lombardie, ce qui lui a fait gagner des points auprès de sa Sainteté. Lorsque les autres frères eurent vent de cette entreprise, ils décidèrent de copier leur aîné...
-Par jalousie?
-Non je dirais plus qu'ils ont commencé à se rendre compte de ce que ce genre de choses impliquait...la création d'alliances.
-Et?
-Êtes-vous donc aveugle!? Il est évident que les fils du Bref vont finir par s'écharper, ce n'est plus qu'une question de temps! Vous verrez...bientôt...le monde changera, le fils du Bref qui gagnera le trône de l'Empire Franc deviendra le maître des contrées catholiques. En attendant, il semblerait que Pépin ait une légère avance...
-Dans tous les cas, voilà qui devrait ravir Sa Sainteté!
-Pour les nouvelles brebis placée sous sa protection...?
-Plutôt pour sa dîme qui va fortement grossir, HA HA HA!"

Le rire gras des évêques ne passa pas inaperçu, et bientôt, leurs yeux croisa le regard assassin du Pape qui leur fit cesser immédiatement leurs plaisanteries douteuses et leurs gloussements ridicules.
A la fin de la journée de cérémonies, le Sage, le Trompe-la-Mort et l'Oiseau de Proie se retrouvèrent pour une discussion fraternelle, ce qui n'avait lieu que trop rarement, Charles (Ilthanir) commença:
-Voilà longtemps que nous n'étions pas réuni, tous les trois...
-Trouvez vous cela vraiment surprenant?
Rétorqua Carloman.
-Il faut dire que cela tourne inlassablement à la dispute...c'est exténuant à la longue...Nous savons que nous sommes en rivalité, mais surtout...nous savons, qu'un jour, l'un de nous détruira les autres. Poursuivit Pépin.
-Nous en sommes donc réduits à cela? Nous haïr jusqu'à nous détruire? Répondit Carloman,agacé.
-C'est parce que tout le monde sait que nous allons nous entretuer que je ne cherche pas particulièrement à ce que l'on se retrouve tous les trois pour se cajoler entre frères...Un jour deux d'entre nous mourrons... probablement de la main du troisième. Et je ne tiens pas à ce que ce soit moi. Nos mariages et les conversions ont configuré nos alliances, et pour l'instant je n'ai qu'une seule chose à dire mes frères..."Echec",mes frères, "Echec" car je suis d'ores et déjà bien mieux placé que vous dans cette partie...
Ainsi se termina une courte discussion mais incroyablement lourde de sens qui amena à cette seule conclusion: Le Jeu des Rois venait enfin de commencer...et il était certain, qu'il se finirait dans le sang...

La marche funeste de la Horde:

Pendant ce temps, à l'est, la Guerre civile se propageait dans l'ensemble de l'Empire Byzantin... Et il était certain que celle-ci tournait au net avantage du camp anatolien et d'Irène. Le mariage entre l'héritier du Khagan Mangis, Turgis (hgh23) et l'Impératrice Irène avait été annoncé. Les Avars avaient négocié avec les Polanes,les Bulgares et les Carentaniens. Mangis avait de quoi sourire, en effet l'entièreté du monde orthodoxe semblait être de son côté. Une telle sagacité politique était rare venant d'un homme des steppes, mais cela était payant. L'Empire Avar était et demeurait une puissance loin d'être négligeable avec laquelle il était intéressant de négocier. Mais cette apparente tranquillité et nouvelle paix s'accompagnait de devoirs. Devoirs qu'il se fit un plaisir d'accomplir. "Intimidez les rebelles, et Byzance vous le rendra", voilà les consignes que Mangis reçu en échange du mariage de son héritier avec Irène d'Anatolie. "Préparez vos arcs! Vous partez!"  ordonna le Khagan arborant un grand sourire. Il envoya en campagne son fils Turgis, ainsi que le leude Urya. L'objectif était simple: piller la campagne de l'Hellade, effrayer les rebelles pour les inciter à se rendre. La Horde Avar marcha pendant des jours et attaqua rapidement tous les villages grecs environnant, les paysans furent terrifiés, les champs saccagés et les fermes ravagées. Ainsi le nom et les actes de cette Horde finirent par parvenir aux oreilles de Christophore, alors régent de la région, mais le mal était déjà fait... Le temps de communiquer l'information au chef rebelle et pour lui d'envoyer des hommes contrer cette attaque, la Horde était déjà venue chercher refuge au sein de la cité de Constantinople. L'entreprise ne fut, cependant, pas forcément très payante pour les Avars, ceux-ci s'étant contentés de piller les fermes, les petits villages et la campagne, en évitant soigneusement tout affrontement à proximité des villes. Ils revinrent avec quelques deniers, et un peu de nourriture. Malgré tout, peu lui importait, car le Khagan avait ainsi fait comprendre qu'il existait, et qu'il avait rempli sa part du marché qu'il avait conclu avec Irène... Les habitants de l'Hellade, eux, n'avaient pas fini de maudire le nom de Mangis.

Et il se fut à un cheveu qu'ils ne soient pas les seuls. En effet, les Avars avaient envoyé le reste de leurs troupes attaquer discrètement la campagne Tchécomorave et surtout aux alentours de Oujgorod, là où Ratjmir,roi Tchécomorave, était présent en position défensive, redoutant une attaque carentanienne ou Avar. Suite aux alliances contractées par ses voisins, aux nouvelles conversions et surtout au manque de communication envers les Dyarques, le roi, rusé, était devenu suspicieux. Certaines mauvaises langues le traitaient même de paranoïaque. Mais à l'approche de l'armée Avar plus nombreuse, Ratjmir fut convaincu du bienfondé de sa prudence "exagérée" et envoya un message à l'ensemble des armées pour les prévenir d'une attaque. La formidable mobilité des Tchécomoraves permit à l'ensemble du corps d'armée d'arriver en quelques jours sur les lieux de l'attaque, et de poursuivre l'armée alors inconnue qui les attaquait. Surpris pendant leur attaque, les armées du Khagan vinrent une armée tchécomorave furieuse commencer à fondre sur eux. Découvert et en infériorité numérique, le Khagan décida de replier ses troupes dans ses terres en espérant que les Tchécomoraves n'abandonnent la poursuite à leur frontière. Fort heureusement pour les Avars ce fut le cas, les Tchécomoraves ayant prévu une armée défensive et non offensive, il leur manquait des engins de siège pour tenter de s'emparer de villes Avar. Les armées du Khagan furent indemnes, mais il avait été découvert, et il devait à présent gérer un ennemi nouveau...

Avril 781:

Le retour du Viking:

L'homme qui fut autrefois le terrible pirate Kleïric (Berlioz) se prélassait dans son récent trône et se contentait depuis longtemps de regarder les deniers tomber et s'accumuler grâce au monopole commercial qu'il avait gagné par son savoir-faire. Il s'était imposé sur les Mers du Nord et de la Manche. Maintenant qu'il était converti au catholiscisme, il savait qu'il n'aurait pas véritablement d'ennemis autour de lui tant qu'il savait intelligemment gérer ses voisins. Qui plus est, la conversion récente de Wittekind, son alliance avec le Sage ainsi que le mariage de sa fille Raye, avec le roi Adalgis de Lombardie lui assurait un avenir plutôt rayonnant. Toutefois, sa fille lui manquait. Tout le monde entendait régulièrement les reproches qu'elle lui faisait:
"Père, vous devenez oisif! Où est votre esprit combattif? Où est votre soif d'aventures? De conquêtes et de pillages!?".
Le roi Dane se surprit à crier tout haut :
"Ma fille avait raison! Nous ne pouvons nous permettre de végéter! Nous devons montrer que nous sommes de grands guerriers! AGNAR!
-Oui, père?
-Prépare les langskips! Cela fait trop longtemps que nous restons ici à rouiller sur nos céans! Je m'occupe de la flotte commerciale, toi, va montrer au monde que nous existons!
-Mais père...comment?
-Envoie les hommes en Bretagne! Il ne devrait pas nous attendre là-bas!
-Mais...ce sont des chrétiens, comme nous!?
-Oui mais ils sont riches!
-Très bien...comme il vous plaira."

Ainsi, Agnar alla avec une flotte de langskips qu'il nomma les Vents d'Aarhus ,voguer vers les côtes bretonnes et arriva aux abords de Quimper. La surprise fut totale, le royaume ne s'attendant pas à être attaqué. Les navires marchands amarrés au port furent pillés pour ensuite être brûlés. Une bonne vingtaine de navires furent ainsi victime des exactions des Danes. Mais plus que les richesses récupérées, c'est surtout la fièvre du combat qui revigora les guerriers à présent ressucités... En témoignent les mots d'Agnar: "Bon sang les gars! Ca faisait des années qu'on s'est pas autant marrés! Je commence à mieux comprendre Père!".
C'est ainsi qu'Agnar rentra au pays fier de lui, avec de nouvelles richesses. Cependant nul doute que cette attaque ne restera pas sans conséquences, après tout, un chrétien en attaquait un autre, et un allié d'un franc, en attaquait un autre...

Le mariage de l'Usurpatrice:

Dans sa volonté de vouloir réunir et imposer ses vues sur l'Empire Byzantin, l'autoproclamée Impératrice Irène (Endwars), souhaitait obtenir le soutien des pays orthodoxes. L'un des principaux étant l'Empire Avar (hgh23). Il lui fallait donc le convaincre pour pouvoir mater rapidement la rébellion et écraser Christophore. Mangis qui disposait déjà de nombreux alliés, Polanes,Carentaniens, entre autres...Il paraissait donc être le choix idéal. C'est ainsi qu'il fut décidé que l'Impératrice et le Darkhan Turgis se marierait. La cérémonie fut sobre, et surtout rapide. En effet les partisans d'Irène craignaient que Christophore en profite pour lancer une attaque surprise contre l'Anatolie dans l'euphorie de la cérémonie. Le peuple anatolien était en liesse car il savait que ce mariage constituait un clou supplémentaire dans le cercueil de Christophore. La reine anatolienne en profita pour lancer un discours: "Mon cher beau-frère, Christophore, ne semble pas comprendre que son entêtement à diviser l'Empire, ne fait que le rendre davantage vulnérable, sujet aux tensions entre royaumes orthodoxes! Lorsque l'on déclenche une guerre civile, il n'y a pas que le pays où elle est déclenchée qui en est affecté mais également les autres autours! Que ce jour faste, vous prouve, oh mon peuple, que je prends en considération ce genre de problématiques! Le rapace Christophore, qui ne pensait qu'à renverser mon fils, l'Empereur, n'aura pas réussi à retourner les orthodoxes contre moi! JE SUIS celle qui garantira la sécurité et la stabilité de l'Empire! JE SUIS celle qui le guidera vers une ère de paix et de prospérité jamais atteinte! Le futur Empereur apprend son rôle à l'heure où je vous parle, et je compte bien lui céder un Empire plus fort que jamais! Que ce message parvienne à Christophore, car je sais que des traîtres à notre cause écouteront! Si vous ne pensez qu'au bien de l'Empire, comme vous le proclamez, soumettez-vous donc! Vous êtes à présent encerclés, les royaumes orthodoxes ont décidé de rallier ma cause. Si vous consentez à cela, je vous promets que vous serez traité en vertu de votre rang et je vous promets qu'il vous sera attribué un poste qui vous permettrait de servir l'Empire comme il a toujours été de votre volonté!". Les réactions de la foule suite à ce discours enflammé, furent, il semblerait, étrangement assez mitigées, car celle-ci demeura silencieuse. Après tout, le peuple sentait bien que ce message ne lui était finalement, pas vraiment adressé. Ainsi, la foule se contenta d'applaudir en silence mais la nouvelle de ce mariage avait provoqué une ambiance visiblement tendue dans toute l'Anatolie...

L'appel du Sarde:

Artulf (LuciusLanda) faisait ce qu'il savait faire de mieux...à savoir faire la fête toute la journée avec un calice rempli de son meilleur vin à la main. Tarmor vint lui parler en aparté:
"Mon Prince...ils sont arrivés.
-Aah! PAR-FAIT! Allons à la salle du trône voulez-vous?
-Entendu."

Alors que le prince autoproclamé se dirigeait vers la salle du trône, les femmes présentes à la réception donnée par le Négociant, se retournèrent tous sur son passage, toutes, lâchant des soupirs d'envie. On pouvait entendre murmurer: "Mon Dieu, il est vraiment aussi beau que riche...". Une fois arrivés à la salle du trône, Tarmor profita qu'il soit seul avec le prince pour déballer le paquet soigneusement emballé dans un linge et dit:
"Voilà le portrait de vos prétendantes, issues de la noblesse Sarde.
-D'accord voyons voir...Celle-la est..oh...non! Celle-la...est maigre comme un clou et a le teint tellement pâle, on dirait qu'elle s'apprête à décéder! Celle-la est hideuse! Et la dernière...OH,SEIGNEUR! Mais ce monstre est-il seulement humain!?...et féminin!? C'est une catastrophe, pas une seule prétendante sarde ne vaut le coup! Comment vais-je faire pour assurer le futur de cette principauté si les seuls femmes sardes disponibles font honte à la laideur même!?
-Si je puis me permettre...
-C'est une catastrophe, une CATASTROPHE vous dis-je!
-Mon Prince...
-Cela ne va pas du tout, c'est...
-MON PRINCE!
-Oh...Pardonne-moi Tarmor, mais cela me tourmente tellement!
-Et c'est pour cela que j'ai peut-être une idée...Pourquoi se contenter des prétendantes sardes? Pourquoi ne pas voir les femmes des autres royaumes du continent? Après tout, vous avez tout pour vous. Vous êtes le parti le plus beau et le plus riche du continent! Vous seriez surpris de voir les joyaux de beauté que l'on peut trouver par delà la Méditerranée!
-Un GENIE, mon bon Tarmor, tu es un GE-NIE! Prends des notes s'il te plaît! "A l'intention de tous les princes du continent. Moi, Artulf le Négociant, propose que vous me présentiez vos prétendantes à un mariage! La famille de celle que j'épouserai recevra la somme de 100 000 deniers en dot. De la part du plus beau et du plus riche parti de tout le continent: Artulf le Négociant".
-Monseigneur est généreux
-Si avec ça, je ne trouve pas de promise...Fais faire des copies de ce message et transmets les à nos messagers! Qu'ils trouvent au plus vite leurs destinataires!
-Ce sera fait, Monseigneur!"

Dans le mois qui suivit, les princes reçurent les uns après les autres l'appel du Sarde et la légende dit que le seul mot qui leur vint à la bouche à sa lecture fut: "COMBIEN!?"

Mai 781:

Le nouveau joyau de culture du monde chrétien :

Le roi Adalgis (Silvio007) était parvenu à se forger une situation confortable au sein de la péninsule, notamment grâce à son mariage ainsi que ceux de ses nombreuses soeurs. Cela lui permit d'ailleurs de concentrer son budget sur l'amélioration des infrastructures de son royaume. Routes, églises, école d'arts, sculptures, exposition à la cour du palais à l'avenir rénové...voilà les première préoccupation du monarque. Ainsi un message fut lancé à l'ensemble des artistes du continent pour que ceux-ci soient accueillis au sein du royaume pour participer aux différents chantiers entrepris dans la région, mais également à l'intention du Royaume Pippinide et du Duché de Corse pour leur faire savoir que le Royaume Lombard pourrait bien devenir une excellente alternative de route de transit de marchandises depuis la perte de la Méditerranée. Adalgis et son royaume, semblent s'être ainsi très vite adaptés au mode de vie à la chrétienne et semble avoir renoué avec ses racines romaines. Il s'employa également à déployer ses troupes dans le royaume afin d'assurer des défilés militaires partout dans le royaume pour le plaisir des petits et grands, mais également pour assurer la sécurité en éliminant bandits de grands chemins et autres malandrin, ce qui assura la sécurité des routes. Adalgis s'est ainsi posé en véritable mécène du continent et il semble qu'il souhaite, du haut du balcon de sa suite royale, voir aux côtés de sa superbe épouse Dane, voir son royaume prospérer comme jamais. Le moins que l'on puisse dire, est qu'il est en excellente voie pour y parvenir.

Le prince et son mentor:

"Plus fort! Plus de nerfs! Allez, c'est mou tout ça! Voulez-vous devenir un roi guerrier comme votre père, oui ou non?
-Oui!
-Alors arrêtez d'hésiter et frappez! Allez, encore!
-AAH! HA!
-Ah! C'est déjà mieux! Pour être un bon guerrier, il ne faut pas se battre avec son cerveau! Ce qui doit vous guider dans la bataille, c'est votre coeur et vos tripes, jeune Pépin!
-HAAAA! PRENDS CA!
-OOF! Ha ha ha! Et bien! Enfin! Vous faites d'indéniables progrès! Bientôt je suis convaincu que vous serez aussi fort et aussi sage que votre père.
-Je vous remercie. J'ai hâte d'être à demain.
-Je crains que cela ne soit pas possible, je pars ce soir pour une mission qui m'a été confié par votre père,je ne serai pas de retour avant un petit moment.
-Oh...
-Mais ne vous relâchez pas! Continuez votre entrainement, car je verrai immédiatement si vous avez regressé...
-Compris..."

Un homme observait toute la scène de loin, dicrètement, ne voulant pas l'interrompre. Mais visiblement pas assez, car Garinulf (Ilthanir)le remarqua et ajouta:
"Ce sera tout pour aujourd'hui, vous pouvez disposer, la leçon est terminée"
Avant de se retirer, Charles interpella son fils:
"Demain, tu t'entraineras avec moi
-Euh...Entendu"

Une fois son fils parti, Charles demanda à Garinulf:
"Sois honnête, comment se débrouille-t-il?
-Il apprend, il est loin d'être un cas désespéré, il écoute, il retient, il s'améliore. Cela prendra du temps, mais je suis persuadé qu'il fera un excellent roi doublé d'un très bon guerrier...Tâchez si vous le pouvez de continuer l'entraînement avec lui, ainsi ça ne pourra aller que plus vite.
-Tu sais que je risque d'être plus souple que toi
-Qui sait? ça pourrait potentiellement marcher...même si je n'y crois pas vraiment. Maintenant mon Roi si vous me permettez de me retirer, j'ai des préparatifs encore à faire par rapport à la mission que vous m'avez confié.
-Bien entendu"

Charles ne voulait pas se l'avouer, mais n'importe qui ayant vu son sourire à ce moment, pouvait y voir une chose qu'il n'arborait que rarement: de la fierté.

La fin d'une guerre...:

Les nouvelles à l'Est laisser à envisager un dénouement dans la guerre excellent du côté anatolien. Les royaumes orthodoxes voisins à l'Empire Byzantin s'étaient en majorité alliés aux côtés d'Irène dans cette guerre civile. Néanmoins avec tous ces éléments, un dénouement rapide du conflit était à envisager. Avec un rapport de forces absolument inégal en faveur de l'Anatolie, la fin s'annonçait proche. C'est pourquoi le Patriarche, Paul se rendit discrètement à Thessalonique pour tenter de faire changer d'avis Christophore. Après lui avoir transmis la dernière offre d'Irène, il entra dans une colère noire:
"Curoplate!? CUROPLATE!? MOI!? AI-Je donc la tête d'un vulgaire planton bon à parader en armure!? Le pire est que je suis certain que cette vipère pense qu'il s'agit là d'une offre excellente...HA! L'idiote!
-Je sais...il semblerait que l'Usurpatrice ait du mal à demeurer raisonnable...Néanmoins, elle n'a pas tort sur un point: militairement, vous ne pouvez pas tenir la distance.
-Je ne le sais que trop bien! Mais, bon sang... c'est rageant!
-Il faudrait que vous vous rendiez à l'évidence, elle a gagné cette guerre.
-...Non, cette bataille. Elle a gagné cette bataille. Elle a sous-estimé un aspect important de cette guerre...un aspect que je compte bien exploiter!
-Ah...?
-Oui, dites à l'Usurpatrice que je suis disposé à me rendre. Qu'elle vienne à Tessalonique, avec ses hommes. Et...dites moi ce que vous souhaiteriez en tant que Patriarche si vous aviez le choix...
-Je ne suis pas sûr de comprendre...
-Faites moi confiance..."

Une fois le message arrivé entre les mains d'Irène (Endwars), la reine ordonna que l'ensemble des troupes terrestres prévues pour le siège d'Ainos soient redirigées vers Thessalonique et attendent son arrivée. La Reine anatolienne fit apprêter un cortège pour que le peuple puisse savoir qui arrive: la prochaine Impératrice byzantine! Accompagnée de son nouveau mari Turgis (hgh23) qui assurait sa sécurité, elle voyageait avec excès et ostentation. Une fois arrivée devant Thessalonique, la régente descendit de sa chaise à porteur afin de toiser du regard l'adversaire qui constituait une épine dans son flanc depuis déjà trop longtemps. Elle vit alors Christophore et ses partisans les mains en l'air. Celui-ci arbora alors un sourire narquois et commença à parler:
"Oh reine Irène, vous avez gagné. Je me rends. Comme vous le souhaitiez. Je vois que vous êtes venu avec votre nouveau mari...c'est opportun, car je connais des gens qui souhaiteront probablement lui parler...après tout, c'est lui qui s'est amusé à ravager les campagnes de l'Hellade, non? Et sur votre ordre qui plus est mmh? Allons! Inutile de faire semblant! Personne n'est dupe que ce soit ici...ou en Anatolie d'ailleurs. Ne vous étonnez pas, si,à Constantinople, vous n'êtes plus regardé de la même manière, ma chère. C'est ce qu'il en coûte de prendre les gens pour des fournisseurs de revenus sur pattes... Félicitations ma chère, vous avez votre Empire réunifié...mais avec une population byzantine qui vous déteste et au courant de vos crimes envers sa population...Vous l'avez, de plus, prise pour une idiote. Un Avar qui vient se réfugier à Constantinople après des attaques sur les campagnes grecques!? Et vous pensiez sérieusement qu'il n'y aurait aucune conséquences!? Le Patriarche et la population byzantine ont tous deux appris la nouvelle. Vous devez être la pire reine que l'empire Byzantin ait pu connaître..."
La foule de l'Hellade enragée, comprit enfin les manigances auxquelles la reine Irène s'eut abaissé pour soumettre son ennemi, en envoyant un barbare semer la terreur parmi la population, en évitant soigneusement les villes et ainsi une perte de revenus pour la reine en cas de reddition de Christophore. Ce mouvement tactique maladroit aurait eu ainsi de grandes conséquences pour la Reine qui maintenant officiellement aux mains de l'Empire Byzantin à nouveau unifié, doit faire face à une population qui lui est majoritairement défavorable. Tuer Christophore ou l'écarter définitivement ferait de lui, à présent, un martyr. Il était devenu celui qui était le vengeur et le défenseur du peuple, celui qui était son favori. Il revenait à présent à Irène de trouver un moyen de remettre le peuple de son côté tout en conservant les terres de l'Hellade à nouveau acquises. Ce n'est que lorsqu'elle prit conscience de la situation extrêmement délicate dans laquelle elle semblait s'être mise, qu'une nouvelle encore plus sombre émise de la voix hurlante et essoufflée d'un messager parvint à tous ceux présents aux portes de Thessalonique:

"LAISSEZ...LAISSEZ MOI PASSER! LAISSEZ MOI PASSER! Seigneur Christophore! T...Tar...Tarente et Palerme sont attaquées!"

...le début d'une autre:

A la faveur de la nuit, un rendez-vous, a lieu au sein du palais de Bénévent. Arigis (labtecldlc) recevait deux silhouettes encapuchonnées. Et prononça ces mots:
"Bien...c'est très bien...alors...je suppose que nous avons un accord à présent, mmh?
-Oui, en effet Duc...nous ferons de notre mieux.
-Dans une semaine alors, même jour, à la faveur de la nuit.
-Très bien.
-Vous pouvez disposer"

Un mystérieux rendez-vous fut ainsi pris une semaine plus tard, quelque part à la faveur de la nuit. Quelques jours plus tard, Arigis II du de Bénévent, avait planifié sa campagne. Rien ne pourrait l'arrêter, le plan était parfait. Sapeurs, épéistes, archers, tous loyaux à leur duc. Tarente et Palerme seraient ses cibles. Trop longtemps la Sicile avait été aux mains des Byzantins. Trop longtemps ces deux citées étaient hors de portée et le narguaient. Il était temps que cela change, toutes les circonstances étaient en sa faveur. Les troupes seraient plus nombreuses. C'était certain! Avec tous les troubles à l'Est, il était plus que probable que l'ensemble des troupes de l'Hellade soient assignées à des citées plus proches de Constantinople, son ennemi principal. Mais pour combien de temps!? Non, impossible d'attendre plus longtemps, l'occasion est bien trop belle...et ne se représenterait probablement jamais...Non, il fallait agir tout de suite. Et puis...s'il le fallait, il lui restait une dernière carte à jouer... Et c'est ainsi qu'Arigis monta en peu de temps la plus grande armée qu'il put et la sépara en deux pour faire tomber le plus vite possible ses objectifs. Il se pressa avec le leude Bernagis pour attaquer Tarente, tandis que Romuald allait faire ses preuves en s'attaquant sans renforts à Palerme, pendant que le leude Ferano allait attaquer et repousser les navires de guerre qui se risqueraient à s'aventurer auprès des côtes siciliennes. A l'arrivée de l'armée bénéventienne, 6 jours plus tard, le premier réflexe des miliciens de la cité fut tout de même de fermer les portes face au duc. Après tout, une armée qui arborait les armoiries d'un duché catholique n'était certainement pas la bienvenue...Le duc attendit alors la nuit tombée pour brandir une étoffe blanche et engager des pourparlers avec la personne la plus intelligente de la milice, à savoir, un gringalet qui savait à peu près lire...:
"Allons mon brave, soyez raisonnable! Vous aimez votre cité, moi l'argent qu'elle contient! Je ne souhaite nullement brutaliser les habitants, ce n'est pas mon intention, mais si vous m'y forcez...nous devrons employer la force et franchement...ni vous ni moi ne voulons cela! De toute façon, même si vous décidez de résister je peux vous parier que les portes s'ouvriront...
-Mais de quoi parlez-vous enfin!?
-C'est simple, je suis sûr que si je porte mon regard sur les portes de votre chère cité...celles-ci finiront par s'ouvrir. Car voyez-vous, ceci est plus qu'une conquête...c'est notre destin."

Avec ces mots, les portes commencèrent à s'ouvrir comme par magie. Le capitaine de la milice vociférait:
"Mais que faites-vous imbéciles!? Ils vont entrer!"
Et en effet, ils entrèrent, et la légende de l'homme qui faisait ouvrir les portes des cités ennemies d'un seul regard, était née.
Quant à Romuald, guidant ses troupes sur le siège de Palerme, il fit montre d'une brutalité suffisamment marquante pour intimider les défenseurs miliciens de la cité. Il fit fabriquer rapidement des trébuchets pour s'attaquer aux murailles. Les quelques projectiles atteignant les murailles firent rapidement plier les pauvres hères qui avaient entendu parler depuis, de "l'Homme qui faisait tomber les cités d'un seul regard". Il est certain qu'Arigis n'avait rien d'un sorcier, il devait forcément y avoir une explication plausible, mais aux yeux de miliciens analphabètes et superstitieux, il était plus facile de conclure à une cause magique et à la puissance divine guidant les pas d'Arigis. Lorsqu'il fut rapporté à son beau-frère, Pépin, les circonstances de la prise de Tarente et de Palerme, on entendit ceci de sa bouche:
"Une cité prise en un regard...? HA HA HA ce sacré renard! Voilà bien quelqu'un digne de ma famille!"
Quoi qu'il en soit, combattant animé d'une puissance divine ou guerrier stratège bien mortel, la nouvelle de ces conquêtes eurent tôt faits d'arriver aux oreilles des dirigeants orthodoxes comme catholiques. Nul doute qu'une guerre d'un nouveau genre risquait de se déclencher...Une guerre...qui pourrait bien changer la face de notre monde à jamais.


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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 20:28

Voici la liste des leudes DISPONIBLES pour ce tour:

Leudes:

Nom: Serlav Origine:Enclave Serbe
Nom: Heweralda Origine:Royaume de Polanie
Nom: Lorulf Origine:Royaume Pippinide-Leudesamium avec Wittekind du Royaume de Saxe
Nom: Jarrig Origine:Khanat Bulgare
Nom: Renaurd Origine:Royaume Pippinide-Leudesamium avec Wittekind du Royaume de Saxe
Nom: Barig Origine:Khanat Bulgare
Nom: Fulgar Origine:Royaume des Danes                        
Nom: Aymeric Origine:Royaume de Bretagne
Nom: Bartholomé  Origine: Duché de Corse
Nom: Serelio  Origine:Royaume renaissant des Asturies
Nom: Hannav Origine:Enclave Serbe
Nom: Donagis Origine:Duché de Bénévent-Leudesamium avec Arigis du Duché de Bénévent
Nom: Guaranis Origine:Royaume Lombard
Nom: Hamelon Origine:Duché de Bavière
Nom: Herrenous Origine:Carentanie
Nom: Basemir Origine:Dyarchie tchécomorave
Nom: Bobysl Origine:Duché de Poméranie
Nom: Eliov Origine:Royaume de Polanie
Nom: Danekand Origine:Royaume de Saxe
Nom: Briand Origine:Royaume d'Austrasie
Nom: Rouille  Origine:Royaume de Neustrie
Nom: Guesclard Origine:Royaume Pippinide
Nom: Hugin Origine:Khanat Bulgare
Nom: Maukul Origine:Empire Avar
Nom: Raaf Origine:Royaume des Danes
Nom: Loïc Origine:Royaume de Bretagne
Nom: José Origine: Duché de Corse
Nom: Galtero Origine:Royaume renaissant des Asturies
Nom: Rolav Origine:Enclave Serbe
Nom: Rodolfo Origine:Duché de Bénévent-Leudesamium avec Arigis du Duché de Bénévent
Nom: Guido Origine:Royaume Lombard
Nom: Acelon Origine:Duché de Bavière
Nom: Gibbus Origine:Carentanie
Nom: Cristimir Origine:Dyarchie tchécomorave
Nom: Makald Origine:Duché de Poméranie
Nom: Yvanov Origine:Royaume de Polanie
Nom: Bassewind Origine:Royaume de Saxe
Nom: Gilbert Origine:Royaume d'Austrasie
Nom: Gerurd Origine:Royaume de Neustrie
Nom: Robert Origine:Royaume Pippinide
Nom: Jassig Origine:Khanat Bulgare
Nom: Balianis Origine:Empire Avar

Partisans:

Nom: Armiphore Origine:Empire Byzantin-Foedus avec l'Empire Byzantin
Nom: Adrinos Origine:Empire Byzantin
Nom: Audrhime Origine:Empire Byzantin-Foedus avec l'Empire Byzantin
Nom: Eudophore Origine:Empire Byzantin


Dernière édition par Ozymandias le Lun 23 Aoû - 14:32, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 21:49

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Berlioz

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 22:36

Moi, Kleïric, roi des Danes, suis enchanté d'annoncer le mariage de mon fils Agnar avec la belle Valnia de Carantanie. Par cette alliance matrimoniale, nous espérons que la paix pourra régner sur nos deux nations et que la prospérité soit garantie par cette dernière.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Aoû - 15:14

Caszko: Moi, Caszko, roi de Polanie a la joie de vous annoncer le mariage de ma fille Miszka avec Kroum du Khanat Bulgare.
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Endwars

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Aoû - 20:16

Constantinople, en l’an 6281, par la grâce de Dieu.


Irène l’Athénienne se trouvait pensive dans la salle du trône du Méga Palátion. Constantin se trouvait proche d’elle, observant sa mère qui l’éduquait à sa future fonction.
Mère… ? Vous me semblez fort préoccupée depuis que mon oncle s’est soumis à votre jugement. Est-ce dû à l’agression sur nos terres par les barbares du Bénévent ?

L’Impératrice sorti de sa torpeur, la paix interne était plus importante que son orgueil, elle se devait de laisser un Empire puissant pour son fils et que la lignée de son mari perdure dans le temps. Devant-elle, sur une longue table servant lors des conseils, la chrysobulle qu’elle avait fait rédiger par le protoasekretis de la chancellerie impériale. Elle y apposa le sceau impérial qui est désormais le sien.

Chrysobulle de l'an 6281:

Non mon fils, c'est l'avenir qui se déroule devant toi et ta dynastie

Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Paleol10
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labtecldlc

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Aoû - 22:02

La Régente Irène de l'empire byzantin ayant refusé toutes nos propositions de paix concernant la résolution du conflit des villes italiennes sous notre contrôle, nous nous voyons dans l'obligation de lui déclarer officiellement la guerre. La chienne d'Athènes, en plus de nous faire perdre notre temps en promesses vaines, a clairement exprimé qu'elle souhaitait apporter la mort et la désolation aux populations du sud de l'Italie et de la Sicile.

Tarente et Palerme ont en effet été prise sans qu'aucune goûte de sang ne soit versée, mais les armée byzantines ont vraisemblablement l'air de vouloir qu'il coule pour assouvir leurs pulsions démoniaques. Mais après tout, est-ce surprenant de la part de personnes qui lâchent sur leurs propres sujets des barbares des steppes avec pour objectif affirmé de piller leurs terres. Irène nous avait bien proposé de faire la même chose, après tout. Nous seront le rempart du monde civilisé contre la barbarie byzantine qui menace de s'abattre sur nous.
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LuciusLanda
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeMar 24 Aoû - 15:19

La Principauté de Sardaigne annonce officiellement le mariage du prince Artulf et de la duchesse Vominia de Poméranie.

Qu'il est bon d'être riche !
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Beregil
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Aoû - 16:37

Arigis du Bénévent a agi en vrai fidèle, propageant la parole du Christ et ramenant, tel un loyal chien de berger, bon nombre de brebis égarées au sein du troupeau. Cet homme est bon et il ne fait aucun doute que son innocence et sa foi lui ouvriront les portes du Paradis.

Mais il est pour l'heure chargé de protéger le troupeau, faible et vulnérable, face à la vilainie et à la brutalité des barbares et des perfides qui les utilisent pour arriver à leurs fins. Il doit se dresser contre ces loups enragés qui veulent détruire les champs, brûler les chaumières et dévorer les nourrissons. Il a repoussé l'obscurantisme des fausses croyances hors de la péninsule, et doit maintenant protéger ce royaume nouvellement acquis.

Et si, dans six mois, il a su protéger efficacement son troupeau, alors il pourra s'en revenir à Rome pour être couronné roi des Deux-Siciles.

- Sa Sainteté le Pape Adrien Ier
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Aoû - 17:03

Le Royaume d'Austrasie annonce la conclusion d'une alliance défensive avec la Carantanie.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Sep - 18:21

CHRONIQUES D'ALCUIN VOLUME 1, ETE 781:


Carte

Juin 781:

Byzance prête pour la guerre:

En mai 781, la situation byzantine paraissait absolument cataclysmique. Irène (Endwars) avait gagné la guerre civile et remporté l'Empire. Cependant dans un ultime acte de défi à l'Usurpatrice, Christophore était parvenu à convaincre le Patriarche et la population de l'Hellade qu'Irène avait sciemment envoyé son futur mari ravager la campagne grecque et cibler principalement des paysans innocents. Les réactions du peuple byzantin en général ne se firent pas attendre. La version de Christophore fut rapidement le tour de l'Anatolie... un peu trop rapidement pour laisser penser à autre chose qu'une action guidée par un ennemi de l'Athénienne. Et parmi les nouvelles désastreuses qui s'accumulaient, la prise de Tarente et de Palerme par l'ambitieux Arigis fut celle qui ajouta un énième clou au cercueil Byzantin. Malgré tout, Irène le savait, l'heure n'était pas à se morfondre. Il fallait agir, négocier, et remonter immédiatement en selle avant que le cheval bénéventien ne la piétine. Par d'habile négociations elle parvint à convaincre le Patriarche d'user de son influence afin de calmer la population Anatolienne, mais surtout à convaincre Christophore de ranger définitivement les armes et calmer la population de l'Hellade pour se concentrer sur le nouvel ennemi catholique. Le cheval fougueux qu'est le Conquérant devait être dompté...Et dans un simple ordre, elle comptait bien l'entendre ainsi: "Préparez les troupes! Vous partez en guerre! Nous brûlerons ce coquelet de Duc! Je vengerai cet affront!"

La résolution de Charles:

L'esprit de Charles (Ilthanir) était préoccupé par les paroles de l'Oiseau de Proie (MarvailhCanmore), prononcées la saison précédente, lors des cérémonies de baptêmes et de conversions organisées par le Pape: "Un jour deux d'entre nous mourrons et probablement par la main du troisième..." La réaction de Carloman à ces paroles, ne laissait aucun doute. La naïveté crasse dont il avait fait preuve démontrait clairement qu'il n'avait aucune idée de la complexité de la situation dans laquelle lui et ses frères se trouvaient. Charles avait compris que Pépin  risquait à tout moment d'entreprendre un mouvement bien plus offensif que de se contenter de convertir des pays à la foi catholique tout en s'en faisant des alliés. Qui plus est, de part sa situation géographique, Charles se retrouvait complètement encerclé face à ses frères. La Bavière à l'est, dont le duc Tassilon était certes son cousin, mais également celui de ses frères, n'allait probablement pas bouger  dans cette guerre fratrcide sans une bonne raison. La Neustrie à l'Ouest, terre de son frère lui étant ouvertement rival. La Lombardie au Sud alliée à Charles mais également à Carloman. Et enfin la Saxe, nouvel allié de Pépin...Non, s'il ne voulait pas perdre ce jeu des Rois, il fallait éviter tout risque d'alliance entre Pépin et Carloman. Il fallait frapper le plus vite possible. Charles pris une résolution terrible: son cadet, le Trompe-la-Mort devait à présent la trouver...C'est ainsi qu'il ordonna: "Scellez mon cheval! Nous marchons sur Paris!"

Le serment de la femme bafouée:

Par une chaude journée d'été, un espion délivre un parchemin à son seigneur.
"Oh...Oh là...ça...ça ne va vraiment pas lui faire plaisir..." évoqua tout haut le seigneur à la lecture de celui-ci.
-Monseigneur? Je sais que c'est une mauvaise nouvelle mais je pense qu'elle va s'en remettre...Non?
-S'"en remettre", oui. En rester là...non! Ha! On voit assurément que vous ne la connaissez pas!
-En ce cas...si vous me permettez une suggestion...peut-être pouvez-vous simplement...ne pas le lui dire...?
-NE PAS LE LUI DIRE!? Si c'est pour me donner des suggestions aussi stupides, vous pouvez vous les garder! Que pensez-vous qu'il se passera si je ne le lui en parle pas!? Elle sera furieuse, oui...mais cette fois contre moi! Non, non...je n'ai pas le choix! Il faut que je lui en parle...A présent, laissez moi, et faites la venir...Heeem et pourtant tout laissait présager qu'il s'agirait d'une bonne journée..."
L'espion se retira et c'est un véritable joyau de beauté qui entra dans la salle du trône.
"Monseigneur.
-Pas de ça avec moi, tu fais partie de ma famille...Je t'ai fais venir car...hem. Je pense qu'il vaut mieux que tu lises ce parchemin par toi même."
A la lecture du parchemin, le visage de la femme se crispa en un visage de haine avant qu'elle ne hurle: "IL M'A DELAISSÉ...!? POUR ELLE!?
-Ecoute, je comprends mais essaye de te calm...
-ME CALMER!?ME CALMER!? Hors de question! Elle me l'a volé! Et je ne laisserai pas cela impuni! J'aurai sa tête! Et je te jure qu'avec ou sans ton aide, un jour je verrai son pays BRÛLER!
-Allons, pas de décisions incons...
-Ma décision est prise. Tu es avec moi...ou contre moi.
-Nous ne pouvons nous permettre...
-Dans ce cas ce sera sans toi. Mais j'aurai ma vengeance!
-Heem...Je sais qu'il est inutile de tenter de t'arrêter quand tu es comme ça. Je ne t'en empêcherai pas mais je ne pourrai pas t'aider officiellement.
-Ne t'inquiète pas pour ça. J'ai déjà mon plan..."

Ainsi la mystérieuse princesse bafouée se lançait à présent dans une croisade vengeresse...Il faut croire qu'un pays risque fort de brûler à l'avenir...

Le calme...:

Arigis (labtecldlc) se tenait sur la plage à l'extérieur de Tarente, et les sapeurs étaient tout à leur travail:

"Plus vite allez! Il faut absolument que ce soit prêt. Sans cela nous sommes perdus!"

Les fortifications de fortune en bois qui s'érigeaient le long de l'ensemble des plages bénéventiennes semblaient pouvoir s'écrouler à la moindre brise un peu forte. Toutefois contrairement à ce que leur apparence pouvait laisser à penser, elles étaient très solides. Arigis avait parfaitement conscience que la riposte byzantine allait arriver dans le ou les mois à venir. Mais peu importe! Cela empêcherait bien les byzantins de débarquer facilement. Il fallait les ralentir, mettre des obstacles, les fatiguer. Après tout, son adversaire n'était pas n'importe qui, c'étaient les Byzantins...l'armée qui a conquis le monde autrefois. Après avoir autorisé l'évacuation de ceux qui ne souhaitaient pas rester dans les villes nouvellement conquises, il concentrait à présent ses efforts sur la préparation de la bataille à venir. Ceux-ci n'étaient pas spécialement nombreux, le coup d'éclat du Duc et le fait d'avoir conquis sans endommager les points névralgiques locaux avait véritablement subjugué la population. Assez pour se laisser convaincre sans trop de résistance. Et Arigis avait tout prévu. Après la terre, les coeurs! Il investit pour réparer ce qui avait été endommagé par son attaque et améliorer le confort de la population sicilienne. La population, notamment, de Palerme, d'abord sceptique finit par accepter le nouveau Duc, l'argent aidant. "La guerre, la guerre, la guerre!" Le coeur d'Arigis battait en rythme à ces mots. "La guerre, la guerre, la guerre!" Il fallait que celui de la population en fasse de même:

"Il y a un mois, je venais à Tarente pour la conquérir. Je venais conquérir cette terre, et vous étiez inquiets quant à ma victoire...Je souhaitais vous montrer que je suis un homme d'honneur, que je vous traiterai avec respect. Vous étiez dubitatifs, mais j'ai tenu parole! J'ai tenu cette promesse! Et auprès de vous, j'en tiens une autre, ici et maintenant! Je défendrai cette ville et je vous défendrai! Je puis vous assurer que je donnerai ma vie pour vous protéger s'il le faut! Irène de Byzance n'obtiendra pas ces terres tant que je me battrai! Et je souhaites me battre à vos côtés! Ensemble, nous parviendrons à la victoire!"

Un lourd silence se faisait entendre dans l'assistance, lorsque soudain... une voix se fit entendre:

"Et nous nous battrons avec vous!
-Oui nous nous battrons!
-Pas question qu'une folle furieuse prenne le contrôle de nos terres!
-Di...dites nous ce que vous voulez que l'on fasse!
-Aidons du mieux qu'on peut! Ensemble on peut le faire!
-Prenez des outils les gars on va aider les bâtisseurs! Ces défenses ne vont pas se faire toutes seules, que nos bras leur soit utile!
-Je peux faire la vigie moi! Si je vois un bateau avec...un aigle c'est ça?
-Un aigle à deux têtes! Idiot!
-Oui, bon, ben dans ce cas je crierai!
-Et il faudra que vous mangiez aussi, je passe aux fourneaux!
-Je prépare les tonneaux de vin...bah quoi, la guerre, ça nous empêche pas de boire...? Si...?
-HA HA HA HA HA!"

La foule riait aux éclats. La plus grande menace que Tarente ait pu connaitre allait s'abattre sur elle, mais la population riait. Un gigantesque vent de solidarité souffla subitement dans la ville. Les habitants se mobilisèrent, les bâtisseurs du Duc, médusés vinrent les menuisiers, les charpentiers et les forgerons de la ville travailler avec eux. Des chants commencèrent à être entonnés sur toute la plage:
"A mort la vile Athénienne!
Construisons toutes ces barrières!
On l'attends tous! Qu'elle s'amène!
On lui bott'ra le derrière!"

Le Conquérant, arborait un sourire, amusé. Lui qui voulait conquérir le coeur des tarentiens, il sembla soudainement que c'est eux qui conquirent le sien. Tel fut pris qui croyait prendre...
Plein de confiance, il prononça ces mots :
"Oh mon fils...nous tiendrons. Mais je t'en prie...reviens nous victorieux... L'avenir du Bénévent en dépend...et je sais qu'il vaincra!"

La Lombardie, nouveau brasier de culture mondial:

Adalgis (Silvio007) continua à développer la culture de son Royaume, il investit sans compter pour attirer toujours plus d'artistes et certains pays répondirent à l'appel. C'est ainsi qu'un certain Leidrade, homme de lettres de Lyon, promis à un grand avenir fut séduit par les opportunités que laissait le roi lombard aux artistes. Pépin (MarvailhCanmore) n'eut pas à insister longtemps pour convaincre celui ci de faire découvrir la culture pippinide aux lombards avec d'autres artistes. De même pour Adrien 1er (Beregil), qui envoya de son côté d'autres artistes dont Paulin d'Aquilée, grammairiste, homme d'église et d'érudition réputé et respecté pour promouvoir la culture catholique dans le Royaume Lombard. Les différentes cultures commençaient à être Le Royaume était devenu un véritable paradis pour les yeux, et Pépin fils du Sage et sa nouvelle femme, Désirée, en visite à Milan en eurent ainsi pleins les yeux. Notamment grâce à une nouveauté unique dans le monde chrétien...une exposition d'animaux exotiques fournis par des dresseurs du monde entier, payés rubis sur l'ongle. Le moine et grammairiste Angilbert, envoyé par Charles le Sage (Ilthanir) pour promouvoir la culture austrasienne, expliquait à l'adolescent ce qu'il voyait : un tigre blanc venu des confins de l'Empire Slave, des cobras venant du califat Omeyyade,des crocodiles venant de l'émirat Egyptien, des scorpions venant de l'Emirat du Désert, des lions de l'Emirat Marocain et des éléphants de l'Emirat Tahertien. Les gens influaient, et venaient simplement pour visiter le pays, voir le roi Adalgis, qui tenait à rester proche de son peuple. Les chantiers engagés à la saison précédente commençaient à avoir de l'allure, les écrivains, les peintres et les poètes étaient tous en train de composer leurs plus belles oeuvres...Tout n'était que culture dans le monde Lombard. Et le brassement de personnes commençaient à faire comprendre une chose à tous les pays catholiques: La Lombardie était l'endroit qui allait potentiellement remplacer à l'avenir la plateforme de circulation des marchandises qu'était la Méditerranée avant d'être prise par les Arabes. Et Adalgis en avait bien conscience et lança un appel à ses voisins pour que des envoyés viennent visiter Milan,Turin, Gênes ou Florence, pour les convaincre de la sécurité nouvellement acquise du royaume. Il déclara:
"Bientôt, je suis sûr que tout le monde commercera en passant par mon royaume!" et il était certain que beaucoup suivraient.

Juillet 781:

L'évasion:

Les troupes de Charles avaient plantés le siège devant Paris et la princesse Vanma se promenait dans le château lorsque Terricus, leude provenant de Carentanie, vint à elle et lui chuchota: "Il faut qu'on parle votre Majesté et loin des oreilles de votre mari ou du Roi."
J'ai ici un message de votre père. Alors qu'elle lisait le message son visage blêmit et demanda:
"C'est...c'est sûr?
-Il semblerait...pour tout vous dire...votre père m'a donné,ainsi qu'aux leudes venant de Bretagne une forte somme d'argent, pour vous y aider...
-Mais...s'il l'apprend...!
-Il nous exécutera tous...mais c'est pour votre bien...et le leur...
-Mais...
-Princesse...croyez moi. Ca va très mal finir. Le Roi n'est...plus lui même. La majorité des leudes et moi même...nous sommes mis d'accord. Il est trop faible. Il ne tiendra pas face à ses frères. Mieux vaut éviter d'être avec le maillon faible maintenant que les frères sont sur le point de s'écharper...Et ILS pourraient être blessés voire tués...
-Je...Très bien... puisqu'il le faut.
-Vous devrez les mettre en sécurité...mais surtout...vous devrez allez le voir. C'est le seul moyen d'assurer leur sécurité.
-Mais...! Et si jamais...!
-Cacatius a confiance en sa fille, tu es intelligente, tu sais parler, tu sauras le convaincre. Prépare toi maintenant! Tu les sauveras tous les deux... il le sait."

Vanma alla chercher à la nuit tombée les deux personnes dont elle devait assurer la sécurité: la reine Gerberge et son mari, le jeune prince Charles, pendant que les leudes firent diversion auprès des gardes pour garantir l'évasion. Elle convainquit Gerberge que c'était la seule chose à faire, et admettant que son mari n'était plus lui même et inquiète pour la sécurité de son enfant...les trois s'enfuirent par bateau le long de la seine à la faveur de la lune.

Leçon carentanienne de pragmatisme:

"Il est temps" prononça le chef carentanien. "Amenez les!". Un peu plus tard les leudes provenant de Neustrie de la cour carentanienne furent traînés par les hommes de Chietmar devant Cacatius.
"Qu'avons...qu'avons nous fait pour mériter pareil traitement...? N'avons nous pas été loyaux envers vous? N'êtes vous pas alliés avec la Neustrie...?
-Nous sommes en guerre. Survivre est notre responsabilité. Dorénavant, vous la compromettez. Le roi neustrien est faible et ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il ne périsse par la main de l'un de ses frères, plus forts.
-Mais...! Vous pourriez aller l'aider! Vous pourriez...!
-Assez! Vous m'agacez...vous et votre crasse naïveté! Pensez-vous sérieusement que nous pourrions arriver à temps pour aider le roi neustrien en cas de problèmes? Surtout contre son frère Charles? Il redirigerait une partie suffisante de ses troupes immédiatement contre nous, ou demanderait même à la Lombardie, que sais-je...Quant à Pépin, il nous enverrait immédiatement les Saxons sur le dos. Vous savez que je dis vrai... Nous sommes forts, nous sommes courageux. Mais nous ne sommes pas stupides. Alors... nous vous garderons prisonniers...jusqu'à ce soit terminé. Ensuite...
-Ensuite...?
-Rien. Vous pourrez rester si vous le souhaitez et nous vous indemniserons, ou rejoindre un nouveau seigneur, si le coeur vous en dit, lorsque vous ne serez plus une menace. Je vous en prie, coopérez. Nous ne souhaitons pas votre mort.
-Mais ce n'est pas parce que nous sommes neustriens que nous avons prêté serment envers Carloman!
-Mais vous auriez eu des scrupules à l'attaquer non? Ne me dites pas que risquer de ravager votre propre foyer ne vous aurait pas fait hésiter ne serait-ce qu'un instant?
-Je...
-"...dois bien l'admettre"? N'est-ce pas ce que vous étiez sur le point de dire? Alors vous comprenez notre position. Restez calme, je détesterais...avoir du sang sur mes habits de cour."

Le chef carentanien montrait ainsi un aspect beaucoup plus glaçant de sa personnalité. Il était froid, stoïque à leur détresse et à leur incompréhension, mais pas insensible. Il ne voulait pas les tuer. Les pauvres ne lui avaient rien fait. Mais la guerre amène malheureusement son lot de pragmatisme...

Une entrevue avec le Sage:

La famille du Trompe-la-Mort s'était enfui du frère carolingien à moitié fou. Il était trop tard à présent, ils ne pouvaient plus faire machine arrière. Ils s'étaient enfui du monstre dont l'esprit avait été empoisonné par la paranoïa. Mais s'ils revenaient par regret, qui sait ce qu'il pourrait lui faire...non pas "lui"..."leur", elle ne devait pas penser qu'à elle, son père lui avait envoyé des ordres. Elle était loyale envers son nouveau mari, certes, mais aussi envers son père elle lui obéirait. "Je vous protègerai...Je vous le jure" ne cessait-elle de répéter constamment à son mari et à sa belle-mère. Mais les ordres stipulaient ceci: "Détermine le sort de votre mari avec le Sage. Essayez de le convaincre de le laisser en vie. Trop de morts vont déjà résulter de cette trahison.". Oui les Carentaniens avaient trahis la Neustrie...mais pour leur survie. Et celle de tous les alliés de Carloman. "Que sa folie ne nous entraîne pas avec lui!" disait le parchemin. C'est ainsi que Vanma se présenta à son ancien ennemi, le Sage (Ilthanir), qui tout comme ses leudes, était médusés de constater qu'elle s'était présentée à lui avec son mari et sa belle-mère. Après une discussion, Charles eu l'air surpris et sourit...un plan venait d'être formé.

Les renards du Désert:

Romuald (labtecldlc) et Ferano étaient à Palerme à attendre.

"Nos "invités" devraient bientôt être là...
-C'est fou tout de même...
-Je sais, mais je suis sûr que Père sait ce qu'il fait
-Espérons-le...mais je lui fais moi aussi confiance."

Soudain, une armada de navires de guerre accosta à Palerme.
"Humpf...vous devez être les catholiques que l'ont doit escorter en Méditerranée...
-En effet.
-Non.
-Comment ça, non?
-Non, là, comme ça, ça ne sera pas possible.
-Que voulez-vous dire...!? Vous vous êtes mis d'accord avec mon père...!
-Allons,allons...du calme, ce ne sera pas possible si vous êtes habillés comme ça,c'est ça que j'essaye de vous faire comprendre.
-Qu'ont nos tenues?
-Et bien elles sont typiquement chrétiennes! Et puis vous avez de beaux bateaux de transport avec un sublime pavillon de votre pays. C'est très joli...tellement que ça en devient aussi visible qu'un phare dans la nuit... Et vous risquez d'attirer les ennuis comme une flamme,les papillons de nuit...Et ces papillons de nuit peuvent brûler nos navires comme du petit bois. On va se faire tuer avec votre négligence...Heem heureusement que notre Emir avait prévu le coup...bon...vous allez être des marchands. Vos troupes se cachent dans les cales et vous mettez ça. Il va falloir cacher vos visages aussi, si quelqu'un devient un peu trop méfiant et s'approche. Logiquement ces eaux nous appartiennent mais on ne sait jamais si on croise les Byzantins... Voyez vous ça...on dirait presque de vrais Arabes...
-C'est vrai?
-Absolument pas! HA HA HA! Allons, allons, ne faites pas cette tête, ce n'était qu'une petite plaisanterie! Mettez vos navires au milieu, officiellement, nous serons un convoi qui protège des marchands se dirigeant vers le Califat...Compris?
-Très bien
-Oh et si jamais quelqu'un s'approche faites comme les sages lorsqu'ils ne savent rien...taisez vous et laissez moi parler!"

Sur ces mots, le convoi se mit en route et quelques semaines en Méditerranée plus tard, ils firent une rencontre inquiétante: Une armada byzantine vint à les croiser.

Le convoi s'arrêta, et Ferano commença à paniquer:
"Pourquoi s'arrêtent-ils?
-Ferano, du calme!
-Une barque vient! Ils vont nous découvrir c'est sûr!
-Ferano, tout va bien se passer, laisse faire le commandant Arabe!
-Mon Dieu...mais...sur la barque...? C'est Christophore!?
-Détends toi,il n'y a aucune raison qu'ils nous repèrent! Nous sommes des marchands arabes, ils ne sont pas alliés avec les Arabes, je suis sûr que le commandant va les envoyer paître rapidement!
-Il est proche...Quelle malheur...il a fallu qu'on croise l'armée qui vient envahir le Bénévent...
-Ne fais rien d'inconsidéré. Nous avons une mission, rappelle toi. Fais comme moi. Croise les bras et montre que tu n'as pas l'air content de le voir.
-D'...D'accord..."

Le commandant du convoi éluda facilement et rapidement les questions du Général Byzantin et lorsque celui-ci fut suffisamment éloigné, l'Arabe leur cria: 
"Aussi collant qu'une mouche sur du miel, hein? Ha ha ha!". 

La ruse avait fonctionné, il n'y a pas à dire, les Arabes sont vraiment des renards dont il faudra se méfier à l'avenir...

Quand Cerbère devint Orthos:

Charles (Ilthanir) voulait en finir au plus vite avec son frère. Qui sait...? Si l'Oiseau de Proie apprenait pour l'attaque de Charles...peut être celui-ci en profiterait pour le contrer sous prétexte de sauver son frère...ou pire, envahir l'Austrasie pendant qu'elle est quasiment sans défense? Non. Il fallait en finir, et maintenant. Maintenant il avait un atout, un atout qu'il compte bien utiliser. Il s'avança sur son cheval avec un drapeau blanc, et demanda à parlementer avec son frère. Carloman l'air fou, s'approcha des remparts et commença à parler:
"Je t'écoute, "mon frère", si je puis encore t'appeler ainsi.
-Carloman j'ai entendu dire que ta famille avait disparu...
-...
-Et bien ne t'inquiète plus mon frère, ils sont là, avec moi, et ils vont bien."

Gerberge et Charles de Neustrie s'avancèrent aux côtés du Sage.

"MONSTRE! Tu as osé les enlever! Ta bassesse n'a donc aucune limite!?
-Pas enlevés, recueillis. Ils sont partis d'eux mêmes Carloman...ils avaient peur de toi...ils estiment que tu n'es plus toi même depuis une dizaine d'années, depuis...
-DEPUIS QUE TU M'AS EMPOISONNÉ SALE CHIEN!
-JAMAIS JE NE FERAI UNE CHOSE PAREILLE,ET TU LE SAIS!
-Peu importe! Tu ne t'en sortiras pas comme ça! Je viens les récupérer!
-Allez vous mettre à l'abri avec Vanma! Il va attaquer!"

La reine exilée et son fils courèrent vers le campement se mettre à l'abri, tandis que Charles battit le rappel de ses troupes: "Préparez vous! Laissez le sortir!"

Carloman sortit avec son leude de confiance, Hortanlf et ceux-ci commencèrent à charger les positions de Charles lorsqu'une voix les interrompit:

"Fermez les portes! Encerclez le!". 

Les portes du château de Paris se fermèrent, lui coupant par la même occasion toute voie de repli. Devant celles-ci, des milliers de soldats qui lui barraient la route. Les leudes carentaniens et bretons accueillis par Carloman, avaient exécuté les ordres de Cacatius et de Charles qui les avaient très grassement payés. Carloman avait encore une fois été trahi. Ils commencèrent à encercler dangereusement les troupes du Trompe-la-Mort avec l'aide de celles de Charles. Face à autant d'hommes les quelques 9000 hommes du roi et de son fidèle leude, n'étaient pas de taille face à l'armée coalisée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes. "Tentez une percée!", voilà un ordre qu'il allait amèrement regretter. Les troupes bien plus nombreuses frappaient avec verve les fantassins désespérés, mais loyaux. Le carnage fut innommable... tous les soldats furent massacrés...Seuls Hortanlf et le Roi avait sciemment été laissés en vie sur ordre de Charles. Plus de percée possible, pas d'échappatoire, le Trompe-la-Mort et Hortanlf ne pouvaient qu'attendre la mort. Carloman jeta son épée à terre et Hortanlf, loyal à son seigneur, en fit de même, et à moitié fou il provoqua Charles en tendant les bras et dit:
"Vas-y vise juste et frappe fort!
-Ca suffit mon frère. C'est terminé.
-Je suis en vie! Ça ne le sera jamais!
-L'homme qui tue son frère doit être puni par Dieu
-Ha...ha ha...HA HA HA HA HA HA HA!...HA! ha...haaa...Qu'est ce que tu vas faire de moi alors?
-Pour l'instant tu es mon prisonnier ainsi qu'Hortanlf. J'aurais épargné tes hommes si tu n'avais pas chercher à lutter désespérément.
-HA HA HA HA HA! Voilà une ironie à mourir de rire, mon frère!
-Il est évident que les intrigues de la Cour t'ont rendu complètement fou. Emmenez-le et faites en sorte que sa femme et son fils évitent de le voir ainsi!"

Le roi prisonnier fut emmené à l'écart. Le Sage alla voir Gerberge, son fils et Vanma:


"Vous avez tenu parole. Maintenant, à moi de tenir la mienne. Gerberge, Vanma, je vous laisse continuer votre voyage, voilà un sauf-conduit qui vous permettra de voyager sereinement en terre austrasienne. Je gardes Charles le temps qu'il acquitte de sa partie de notre accord."

Gerberge fit des adieux déchirants à son fils et fondit en larmes. Vanma tint délicatement sa tête entre ses mains lui disant: 

"Gerberge, regardez-moi...Regardez moi, Gerberge!...il est en vie! Il est en vie et il le restera. Mon peuple, votre frère, le Pape, tous se soulèveront s'il manque à sa parole. Je vous le promets! Il est en vie! Vous le retrouverez un jour et c'est tout ce qui compte! Venez...nous avons encore du chemin à faire..."

C'est ainsi que Charles remporta la Neustrie, et que de trois frères en compétition pour le trône de l'Empire Carolingien, il n'en resta plus que deux...

Une absence remarquée:

Adrien 1er (Beregil), avait déjà reçu, le mois précédent, le Sarde (LuciusLanda) et sa femme, qui avait accepté de se convertir. Il leur avait accordé sa bénédiction pour leur mariage ainsi qu'au Lombard (Silvio007), sa femme et sa soeur et son mari. Fort heureusement, le mal de poignet qui l'avait taraudé au cours de la saison précédente, avait maintenant complètement disparu. Cependant, il se fit la réflexion suivante: "Il me semblait que l'héritier Dane et la princesse Valnia étaient sensés passer pour une bénédiction...surtout que le Dane devait renforcer les armées du Bénévent la prochaine saison...Il a dû être retardé...J'espère qu'Arigis pourra bénéficier de renforts..."

...avant la tempête de flammes:

Un mois était passé depuis que les Tarentiens avaient décidé de tout faire pour aider Arigis à défendre la ville. Les fortifications étaient achevées grâce aux travail incroyable réalisé partout dans le Bénévent. Les tarentiens attendaient et aidaient pour la vigie. Le duc vint voir son leude Rodolfo  pour lui faire part d'une chose, une idée qui pourrait fortement aider.
"C'est...tu penses que ça peut marcher?
-Ca ne peut pas faire de mal, il y aurait peut-être quelques ajustements à faire...mais oui, ça peut être vraiment efficace!
-...En espérant que l'ennemi tombe dans le panneau..."

Alors que tous se hâtaient pour concrétiser au plus vite l'idée du Duc, le temps passait, et tous sentaient que la grande bataille de Tarente approchait. C'est à la fin du mois de juillet que l'on entendit une voix retentir:
"Ils...ILS ARRIVENT! Une énorme armada!
-Très bien! Vous savez tous ce que vous avez à faire! Ne prenez pas de risques inutiles! C'est pour vous que nous nous battons! Attendez mon signal!
-Attendez...Ils ne s'arrêtent pas?"

L'armée Byzantine souhaitait trouver un endroit peu défendu pour débarquer facilement et massivement, mais, constatant l'omniprésence de fortifications de bois partout sur les plages du Bénévent, ils décidèrent de se concentrer sur leur objectif principal: Tarente

Ainsi deux semaines après qu'ils aient été aperçu, l'armée impériale menée par le curopalate Christophore revint enfin sur les lieux et vit immédiatement une formation de navires de guerre devant la plage:
"Général, nous sommes plus nombreux qu'eux! Profitons-en et fondons sur ces navires pour les surprendre!
-Pas si vite...Je suis certain qu'il s'agit d'un piège...c'est trop...parfait...je m'attends à des renforts qui vont débarquer pendant que nous nous attaquons à eux...agissons avec prudence...Envoyez 40 navires de feu grégeois les attaquer! Que 40 autres restent un peu en retrait pour protéger les attaquants! Les partisans restent à mes côtés!
-Oui, général!"

L'attaque fut lancée et la vigie de Tarente criait:
"Monseigneur! Seuls une partie de leur flotte vogue vers les navires de guerre!
-Et leurs navires de transport...?
-Aucun!
-...Balancez quand même les torches et coupez les cordes!"

Arigis avait eu l'idée d'entreposer un maximum de poix dans des tonneaux sur ses navires de guerre afin de les convertir en brulôts. Rodolfo avait eu l'idée d'attacher les navires les uns aux autres pour que ceux-ci évitent de dériver et de manquer l'ennemi. Lorsque Christophore lança ses navires de feu grégeois à l'assaut des brulôts...ceux ci voguèrent à vive allure droit sur leur assaillants. Surpris par la manoeuvre, les navires byzantins n'eurent pas le temps de barrer suffisamment vite pour éviter le choc avec les brasiers mouvants, la réaction en chaine provoquée par l'embrasement des différents combustibles fut ravageuse pour tous les navires s'étant approchés.

Christophore, paniqué, beuglait ses ordres tel un taureau enragé:

"Manoeuvrez les navires! Vite! Evitez les brûlots restants! Il faut absolument limiter ce carnage!".

Parmi les navires envoyés en première et seconde ligne par Christophore, seul 10 d'entre eux purent, par miracle, rejoindre les autres encore entiers...Les cris des marins brûlant vifs hanteraient à coups sûrs, encore longtemps les esprits des participants de cette escarmouche... Et il fallait maintenant, pour Christophore, attendre que le feu ne se dissipe pour tenter une autre attaque. Arigis du haut des fortifications du littoral tarentien, toisait à présent son ennemi à travers les flammes du carnage, Christophore en faisait de même. Patience, le temps que le feu  ne s'étouffe. Patience, le temps que la mer tarentienne soit praticable. Patience, le temps que les deux camps soient prêts...

Août 781:

Tout pour le Seigneur!:

Artulf (LuciusLanda), sautillait partout et ne semblait pas tenir en place et était comme surexcité lorsqu'il vit Tarmor:

"Oh mon bon Tarmor! Regarde! REGARDE! Tous ces nouveaux chantiers! Faisons-en le tour tu veux bien!?...Cagliari sera superbe! SU-PERBE te dis-je!
-Oui, oui, je regarde...
-Ici...! Une future bibliothèque! Où les gens pourront se divertir en lisant toute la journée!
-Mais...ne craignez-vous pas que cela ne devienne une temple de la paresse, si les gens se divertissent au lieu de travailler...?
-Comment...?...Mais non! Mais non! Ils pourront compulser les plus grands ouvrages religieux copiés et se rapprocher du Seigneur! Et cela donnera du travail aux copistes... Et regarde! Ici...! Une maison de plaisir!
-Une maison de plaisir!? VOUS!? Vous allez tolérer un lieu de perdition et de débauche dans votre Principauté!?
-Mon bon Tarmor, même les femmes de petites vertues et les âmes esseulées ont parfois besoin de "charité chrétienne"...
-Moui...si vous le dites...
-Et là! Une énorme salle de banquet, où mes invités, habitants et moi même pourront manger toute la journée ce qu'ils souhaitent! Tu imagines si ça avait été déjà construit quand j'ai épousé Vominia?...Quelle fête ça aurait donné!
-Mais mon Prince...!? De la gloutonnerie maintenant!?
-Mais non, mais non...c'est juste une salle pour mieux respecter les repas dominicaux...ne vois pas le mal partout voyons! Ah, là...! Un énorme établissement de jeux!
-Pas de jeux d'argent...?
-Evidemment que si! Il faut bien que l'argent à destination des pauvres provienne de quelque part, non!? Gagner plus d'argent, pour en donner plus aux pauvres!
-Heeeem...si vous le dites
-Ah! AH! Oh là la...regarde...LE CLOU DU SPECTACLE! UNE BASILIQUE COMME PERSONNE N'EN A JAMAIS VU! Alors tiens toi bien...100 mètres de haut! 3 étages pour trois fois plus de pèlerins et de fidèles. Et un toit...UN TOIT...! QUI SE PERD DANS LE CIEL...!
-Mon prince puis-je vous demander pourquoi le bâtiment luit autant...!?
-Cela provient probablement du marbre blanc...
-DU MARBRE BLANC!?VOUS VOULEZ CONSTRUIRE UNE BASILIQUE DE PLUS DE 100 METRES DE HAUT EN MARBRE BLANC!?
-Et pourquoi pas!
-Mais les habitants de Cagliari ne vont plus dormir de la nuit! Sans parler du message incroyablement orgueilleux que ça envoie!
-Roooh l'orgueil tout de suite...non, c'est pour que les fidèles se sentent plus proche du Seigneur quand ils prient...Voilà tout! Et puis ça damera le pion à ce fanfaron de Lombard! Toujours à se pavaner là, avec sa "culture"! Moi aussi je peux le faire!
-Et maintenant l'envie...il n'en manque plus qu'un et le compte est bon...
-RAAAAH! TARMOR! Je t'ai déjà dis cent fois de bien vouloir CESSER DE MARMONNER ET DE GROMMELER! OH JE VAIS PRENDRE L'AIR! CA VA ME DETENDRE!" Lança Artulf avant de partir, furibond.
"...et la colère à présent...bon...et bien on les a tous faits en quelques heures...j'en connais un qui devra se confesser prochainement s'il veut vraiment "Tout faire pour le Seigneur"..."

Retrouvailles:

A la frontière entre le royaume Lombard et l'Austrasie, des cris se font entendre. Une jeune femme en tenue de combat houspille un garde (Silvio007):

"MAIS VOUS ALLEZ NOUS LAISSER PASSER OUI!? PUISQU'ON VOUS DIT QU'ON EST LA POUR AIDER ARAGOS DU BONAVINT!"

Un homme se tient à ses côtés, c'est Agnar (Berlioz):
"Euh... "Arigis" du "Bénévent" ma valkyrie...
-Oui! Oui! Mais sa Sainteté nous attend, on voudrait se marier solennellement avec sa bénédiction! Et cet...IDIOT!... ne veut pas nous laisser passer! Malgré le fait que ma belle-soeur soit mariée au Roi!
-J'AI ENTENDU!
-ENCORE HEUREUX QUE VOUS AYEZ ENTENDU, BOUGRE D'ANE!
-Valnia,ma chérie, je t'en prie...ça ne nous mènera à rien...
-Voilà un mois que vous et votre armée campez à la frontière et faites le planton mais je ne changerai pas d'avis, VOUS NE PASSEREZ PAS! J'AI DES ORDRES!
-RAAAH! MAIS C'EST PAS VRAI!?"

Vanma et Gerberge, grâce au sauf-conduit de Charles se retrouvèrent également à la frontière entre l'Austrasie et la Lombardie. Attirée par le vacarme, elle s'écria: "Je connais cette voix...!". Elle courut rejoindre sa soeur avec Gerberge et la prit dans ses bras:
"VALNIA! Qu'est ce que tu fais là!?
-Vanma..? C'est toi? Mais tu devrais être...!?
-En Neustrie...oui...c'est une longue histoire...mais pour faire court, le royaume est tombé. Charles l'a pris.Et je raccompagne la princesse Lombarde, Gerberge, chez elle...La pauvre a perdu son mari et son fils...
-Ils sont...!?
-Non!Non...Carloman est prisonnier et mon mari sera otage tant qu'il ne prêtera pas serment devant le pape. Quant à Gerberge...et bien...Père souhaite qu'elle soit rendue à son frère Adalgis,le Roi. Et toi...?
-On devait se retrouver ici pour ensuite aller se faire bénir par le Pape à Rome mais...on a dû faire ça en dehors des règles, étant donné que CET IMBECILE NE VEUT PAS NOUS LAISSER PASSER!
-J'AI ENCORE ENTENDU!
-J'ESPERE BIEN, ÂNE BATÉ!
-Ha ha ha...oh là...je vois que tu as laissé ta patience et ta diplomatie au placard aujourd'hui...laisse moi faire, tu veux bien,Valnia?"

Vanma s'approcha du garde-frontière avec Gerberge, encore encapuchonnée:
"Dis-moi, quels sont tes ordres exactement?
-Grmpf...Je dois empêcher toute personne de traverser la frontière pour allez vers le Sud...
-Ah...Appelle ton capitaine pour moi tu veux bien...?
-...Hmpf...Au moins vous êtes polie...Mais il vous dira la même chose.
-S'il te plait...?
-Vico. Sentinelle Vico...à votre service Madame! si je puis me permettre, vous avez beau avoir le même visage que CE DÉMON, vous êtes bien plus charmante!
-LE DÉMON EST BIEN PLACÉ POUR T'ENVOYER AU DIABLE!
-J'AI TOUJOURS ENTENDU!
-C'EST LÀ LE BUT, BOURRIQUE!
-Vil flatteur...Vico...s'il vous plait...
-Bon...puisque c'est demandé aussi gentiment..."

Ce n'est nul autre que le leude Handigis en personne qui vient à la demande de la sentinelle:
"Oui qu'est-ce que vous...OH NON PAS ENCORE VOUS!?
-Si je puis me permettre, Monseigneur, elle a le même visage mais elle vient d'arriver...
-Oh! Sa jumelle...
-Elle est gentille, ELLE!
-J'AI ENTENDU MOI AUSSI!
-C'ETAIT VOLONTAIRE, BECASSE!
-Vico...et si vous arrêtiez les noms d'oiseaux deux minutes et que vous m'expliquiez ce qu'elle veut...
-"Elle" a quelque chose à vous montrer. Je pense que ça vous fera changer d'avis quant au fait de ne vouloir laisser passer ni ma soeur, ni moi...
-Oh vraiment?"

A ce moment, Vanma abaissa la capuche pour révéler le visage de Gerberge à Handigis:
"Princesse Gerberge!?Mais...! Comment est-ce possible!?
-Ooooh...donc vous la reconnaissez... vous allez me dire qu'elle aussi ne peut pas passer...?
-Je...
-Maintenant écoutez moi bien. Je ne sais pas à quoi joue le Roi à ne pas laisser passer ses alliés, mais maintenant vous nous laissez passer. TOUS. Et vous pourrez escorter la princesse jusqu'à Milan. Sinon nous "accueillerons gracieusement" Gerberge en Carentanie où elle sera vraisemblablement mieux traitée. Cette offre expire très vite. Me suis-je bien fait comprendre...?
-Tsk!
-On fait quoi Monseigneur...?
-Je ne pense pas que nous ayons le choix... Nous ne pouvons attaquer des protégés Charles...encore moins sur ses terres! Et pas sans l'accord du Roi... Et nous ne pouvons pas non plus risquer que la princesse devienne une otage de la Carentanie! Adalgis aurait ma tête! Ça va...vous avez gagnez, que tout le monde se prépare, vous pouvez passer!"

Ainsi les Danes purent passer la frontière et le Bénévent eu sa chance d'obtenir ses renforts lors de la prochaine saison, comme convenu...

Imperatus aut Deus:

Le feu provoqué par la bataille maritime s'était éteint et les débris empêchant de naviguer vers la plage étaient à présent déblayés. Il fallait tout dégager rapidement pour s'assurer que le débarquement était à nouveau possible. Débarquer ailleurs signifiait détruire les fortifications, préparer à nouveau les troupes pour un voyage terrestre, et les fatiguer en les faisant voyager encore. Non...cette guerre n'avait que trop durer, l'Empire avait été exsangue, il fallait une victoire pour que ses habitants aient quelque chose qui leur redonne espoir: Une défaite contre les catholiques serait idéale pour cela. Christophore (Endwars) fulminait à présent:

"MAIS QUE FAITES-VOUS!? Cela fait des semaines que vous êtes sur ça!
-Général, je vous prie de bien vouloir comprendre que rendre navigable à nouveau ces eaux après un tel carnage impliquant autant de navires détruits et de corps brûlés prend beaucoup de temps...Surtout en eaux aussi peu profondes! Si du combustible est encore intact, il pourrait soudainement s'embraser et endommager nos navires! Nos troupes pourraient finir comme ces pauvres diables! C'est presque terminé, dans quelques heures, nous pourront détruire les fortifications de la plage.
-..."

Arigis (labtecldlc) jubilait intérieurement et esquissait un sourire narquois à la vue du général byzantin vociférant à en perdre la voix. Vue qu'il savourait tranquillement depuis les fortifications de fortune du littoral.

"Gagner du temps. C'est tout se qu'il faut. Gagner du temps. Encore et toujours. Pour toi, Romuald. Pour que tu nous apportes la victoire..."

Et du temps, il en avait gagné beaucoup. Enormément même. Un mois que les navires byzantins se cassaient les dents à s'attaquer à Tarente. Des semaines que Christophore et ses hommes nettoyaient prudemment les eaux des déchets de l'escarmouche précédente pour rendre possible le débarquement... Encore un grain de sable, et un autre... Bientôt, Arigis saurait si Romuald a réussi.
Mais avant cela...fini de gagner du temps. Les byzantins avaient enfin finis et les dromons arrivaient à toute voile vers la plage.

"EVACUEZ TOUS! VERS LA VILLE!"

Arigis rejoignit son armée, fin prête depuis longtemps:

"Préparez vous, en formation! Nous avons le temps qu'ils détruisent tout ça et qu'ils accostent! Allez! Allez!"

Le général hurlait: "ENFIN!BRÛLEZ MOI TOUT ÇA!"

Les dispositifs à feu grégeois crachèrent leurs flammes comme jamais et les fortifications de bois flambèrent enfin. Mais peu importait pour Arigis...Elles avaient bien servi.

"Préparez-vous! Habitants de Tarente! Restez derrière les remparts! Ne prenez pas de risques inutiles!"

Les habitants s'enfuirent à toutes jambes se réfugier en sécurité et les bateaux de transports commençaient à dévoiler leur contenu, les dromons protégeant leurs flancs de toute attaque. Le Duc avait tout fait pour limiter le nombre d'assaillants à affronter. Il avait choisi la plage pour éviter que les sapeurs ennemis ne puissent se mettre au travail. 500 hommes de moins pour Christophore.

"NOUS DEVONS TENIR!TARENTE COMPTE SUR NOUS!LE PAPE COMPTE SUR NOUS!DIEU COMPTE SUR NOUS!A MON SIGNAL NOUS CHARGERONS ET LEUR MONTRERONS QUE NOTRE FOI NE SAURAIT ÊTRE ÉBRANLÉE!"

Le rapport des forces terrestres était pour ainsi dire quasi équilibré: Arigis alignait une armée impressionnante de 12000 hommes en armes dont 8000 archers et 2000 cavaliers. Du côté de Christophore, 15000 fantassins dont 3000 archers et 3000 cavaliers dont 500 archers. Mais Arigis avait un très léger avantage, et il le savait:Le débarquement des troupes. Il avait son armée déjà prête et en formation tandis que le général byzantin devait faire débarquer ses troupes pendant l'assaut. Voilà...l'ultime planification d'Arigis allait être mis en oeuvre:

"POUR LA GLOIRE DE DIEU! POUR LA GLOIRE DU PAPE!
-POUR LA GLOIRE DU CONQUÉRANT! Hurlèrent ses hommes à l'unisson.
-Attendez...ATTENDEZ...CHAAAAARGEEEEEZ!"

Pour éviter que les navires de feu grégeois ne fassent feu, Arigis eu l'idée de laisser débarquer une partie des hommes de Christophore avant de charger. Faire feu dans ses conditions aurait brûlé les hommes des deux camps. Néanmoins, ceux-ci protégeant les flancs. Il ne restait qu'une solution: la charge de front. C'est lorsque les premiers 1250 cavaliers de la division des "Scholes d'Orient" guidée par le partisan Amalotos furent débarqués, qu'Arigis, et le leude Donagis les chargèrent avec 2000 cavaliers. Amalotos dut tenir seul,en grande infériorité numérique, le temps que les autres troupes débarquent. Face à eux les cavaliers chargèrent et encerclèrent Amalotos et ses hommes et surtout les 8000 archers déjà déployés du Conquérant ne restaient pas sans rien faire et criblaient de leurs flèches ravageuses, les cavaliers et chevaux de l'ennemi.  Rapidement, un certain nombre de cavaliers périrent. Avant qu'Amalotos n'eut la possibilité de sérieusement répliquer, le reste des combattants au corps à corps chargeait à son tour.

"PLUS VITE! PLUS VITE! NOUS NE TIENDRONS PAS! NOUS NE TIENDRONS PAS LON...Urk!"


C'est à ce moment qu'une flèche meurtrière atteignit à la gorge l'héroïque partisan. Suffocant par le manque d'air, il jeta un dernier regard sur les navires de transport pour voir une dernière image avant de rendre l'âme: Les troupes avaient réussi en grande partie à débarquer.
-Enfin...En...fin... dit-il dans un dernier effort. La perte d'Amalotos signifiait une sombre nouvelle pour l'armée impériale qui perdait ici la majorité de sa cavalerie, pour contrer la charge dévastatrice du Duc. Mais à présent les 12 000 épéistes étaient parvenus à se mettre en formation sur la plage et Christophore beuglait:

"BOUCLIERS! BOU-CLI-EEEEERS! REPOUSSEZ LES! REPOUSSEZ MOI TOUT ÇA!"

Le Duc ne profitait désormais plus de l'effet de charge, il ne pouvait compter que sur ses troupes 15 000 contre 14 000, c'est possible! Mais il ne disposait que d'un faible nombre de combattants de corps à corps à pied pour les contrer. Avec les cavaliers, ils se massèrent pour tenter d'empêcher la sortie des archers des navires.

"ILS SONT TROP NOMBREUX! ON NE POURRA PAS LES EMPÊCHER DE SORTIR LONGTEMPS ENCORE!
-TENEZ! TENEZ AUSSI LONGTEMPS QUE VOUS LE POURREZ!"

Cependant les archers, indemnes, continuaient de tirer, encore et encore et encore. Salve après salve, après salve, les hommes de Christophore chutèrent les uns après les autres et surtout les 500 cavaliers restant, en sous nombre face aux 2000 cavaliers encore debout. Mais rien n'y fit, les archers de Christophore parvinrent enfin à s'extirper des navires. Mais le carnage fut monstrueux. Les hommes continuaient de tomber les uns après les autres, tandis que les hommes d'Arigis tombaient par-ci, par là, mais soudain...le drame.

Atteint par une flèche, le cheval du Duc se cambra et il fit une mauvaise chute. Alors qu'il gisait inconscient, Rodolfo cria: "UN CERCLE DE DEFENSE! IL FAUT PROTÉGER SA SEIGNEURIE!!!Mon Duc, réveillez vous! ARIGIS! REVEILLEZ-VOUS!"

Les habitants de Tarente assistaient impuissant à la scène, sur les remparts les visages étaient sombres...en larmes. Lorsqu'une voix, timide, se fit entendre:
"-Arigiiiiis, Fléau de l'Impératrice...
Puis deux, trois, et bientôt toute la ville chantait:
-ARIGIIIIS! FLEAU DE L'IMPÉRATRICE!
ARIGIIIIIS! QUE LES PERES VOUDRAIENT COMME FILS!
ARIGIIIIIS! CRAIGNEZ DONC LE CONQUERANT!
ARIGIIIIIS! QUI VIVRA ETERNELLEMENT!"

Rodolfo était médusé par le pouvoir qu'avait pu avoir cet homme sur la population et Christophore dit tout haut: "Alors ce qu'Héliatos avait vu était vrai...Ils l'aident...Ils l'aident vraiment..."
"-Monseigneur, écoutez! Ils...ils chantent pour vous! Ils croient en vous! Je vous en prie, ne les abandonnez pas!
-Aargh...Et ils me cassent les oreilles...
-OH...OH MON DIEU... VITE! LE DUC EST EN VIE! IL FAUT BATTRE EN RETRAITE! QU'ON LE SOIGNE!"

La retraite fut immédiatement sonnée, les 8000 archers et les désormais 3000 fantassins et 1500 cavaliers couvraient la retraite du Duc encore sonné et les archers byzantins profitèrent d'une salve pour tirer encore quelques hommes. Et ce fut la cavalerie d'Arigis qui fut la plus touchée, puisqu'elle perdit pas moins de 500 cavaliers supplémentaires, couvrant héroïquement la fuite des fantassins. Christophore avait gagné...Mais les pertes étaient innombrables. A la fin de la bataille, toute la cavalerie byzantine était réduite à néant, et 4000 fantassins avaient été tués et surtout, il avait perdu Amalotos qui avait permis cette victoire en demi-teinte. Ainsi la bataille de Tarente fit pas moins de 2000 morts du côté d'Arigis grâce à la précision et l'endurance de ses archers, et 5750 morts pour Christophore. L'armée impériale avait gagné...mais à quel prix? Cependant nul doute qu'il n'en restera pas là car il lui reste tout de même 11 000 hommes et des sapeurs pour tenter de prendre la cité. 11 000? non. 11 000 moins un. En tout cas, son esprit. Car, peu après la bataille, le général byzantin, reçut un message:

"Non...! NON! Qu'est-ce que je vais faire...qu'est ce que je dois faire...?"

La disparition d'une Sainte:

Anthousa (Endwars/semi-PNJ) gérait la ville de Thessalonique en attendant le retour de son frère, le curopalate de Byzance, lorsqu'un serviteur entra dans la pièce et lui remit un message.
"Ma Dame...c'est pour vous." Lorsqu'elle lut le contenu de celui-ci, son visage d'habitude si serein, si paisible, blêmit:
"QUI VOUS A DONNÉ ÇA!? PARLEZ!
-Je...je ne sais pas madame! Il ne m'a rien dit, il avait l'air d'un messager ordinaire!
-C'est impossible! Pas avec ce qu'il y a d'écrit! Ça ne peut pas...!"
Soudain, une foule gigantesque se groupa à l'extérieur du domaine: "A mort l'Athénienne! A mort Christophore! Ce lâche qui la sert! Qu'il brûle en enfer! Pfeu! A mort les serviteurs de l'Usurpatrice!"

Anthousa écrivit un message à la hâte sur un morceau de parchemin et le remit au serviteur:

"Je pars! Et vous aussi! Je ne peux pas rester, faites remettre ceci le plus vite possible à mon frère, c'est vital! Vous avez compris!? Faites attention à la foule!
-O...Où allez-vous!?
-Je...je ne peux le dire, elle me traquerait!
-Qui..!?
-Qui d'autre que la reine!? Je vous en prie, faites-le!"

Anthousa se camoufla et partit de la ville. Le Bénévent avait envoyé des agents dissimulés dans les réfugiés de l'Hellade pour monter la population contre son nouveau maître... Cependant, il semblerait qu'elle ne soit partie pour une toute autre raison...

La croisière panique:

Un leude est à bord d'un navire de transport civil en route vers Constantinople. Il savoure un instant de repos autour d'un jeu d'argent dans la cale avec d'autres voyageurs. Ceux-ci ne sont que trop rares en cette période troublée:
"Eeeet...je gagne encore! HA HA HA! Allez, faites moi voir la couleur de vos deniers...!
-OOOH...! C'est pas possible!? Trois fois de suite!?
-Ha ha ha... que voulez-vous? Comme dit le proverbe, "Heureux au jeu, malheureux en amour!" et je suis TRES malheureux en am..."
Soudain, une, puis deux personnes courent rapidement vers le pont:
"Et bien! Ceux là ont l'air pressés!"
D'autres encore plus nombreux, se pressent à leur tour. C'est à ce moment qu'il se décide enfin à aller voir ce qu'il se passe sur le pont.

Une vision effroyable se tenait devant lui: Des corps de soldats, pendus, tout le long des remparts de la ville...

Quo Vadis Imperator?:

Le convoi arabe qui escortait le Bénévent, arriva en mer Egée:

"Il vaut mieux que nous nous séparions là, étrangers dit le commandant Yassim Tahib. En venant avec vous en mer Egée, nous serions plus suceptibles d'attirer l'attention des Byzantins. Au revoir...et...que votre dieu vous apporte la bonne fortune dont vous avez besoin.
-Commandant...merci.
-Vous auriez fait de bons contrebandiers!
-C'est vrai?
-Non! Absolument pas! HA HA HA! Adieu!"

Il était à présent temps de s'atteler à leur mission. Romuald se remémorait les ordres de son père avant le départ:
"Va, mon fils...Je tiendrai ici. Toi, va à Constantinople, prends la ville et surtout, captures Constantin! Sinon, nous serons perdu! Tu es notre meilleure chance!"

Une voix vint à le tirer de ses pensées: "On y est ! Constantinople!"
Ils arrivèrent bientôt aux portes de la ville et virent plusieurs gardes à leur poste. Romuald dit tout haut: "Nous pourrions tenter d'utiliser nos déguisements de marchands, nous faufiler à la nuit tombée et..."

Il fut interrompu par un bruit métallique puis un cri d'agonie. Ferano venait de lancer une hachette en plein dans le torse d'un garde. Il le regardait d'un air interloqué: "Bah quoi?".Les troupes du Bénévent en profitèrent pour sortir en masse tels des lions hors de leur cage et se ruer à l'intérieur de la ville, les portes, toujours ouverte. Romuald haussa les épaules: "Ou bien nous pouvons nous contenter de planter une hache dans le torse d'un pauvre hère et d'hurler comme des brutes!"

Les barbares catholiques du Bénévent se ruèrent sur le Palais impérial. La cité, n'avait quasiment pas de troupes pour la défendre... Seul le leude Urya qui disposait d'une armée entièrement composée de cavaliers se trouvait dans les écuries impériales et dut se battre à pied, à l'intérieur, pour protéger tant bien que mal l'Athénienne et son enfant...saisis de panique par la vitesse de l'attaque. Personne ne s'attendait à une attaque sur Constantinople.  Les hommes d'Urya, courageux mais non habitués à se battre à pied n'eurent aucune chance et les 1250 hommes furent massacrés jusqu'au dernier par plus de 7000 hommes expérimentés au combat à pied. Ils épargnèrent néanmoins le leude, l'Athénienne et son fils...et une scène glaçante se produisit sous les yeux effarés des nouveaux otages: Romuald s'assit sur le trône de Constantinople...Un barbare catholique a pris Byzance. Et il prononça ces terribles mots: "Pendez les corps aux remparts. Il est temps d'annoncer qu'il y a un nouveau maître ici..."


Le départ pour la mission Sainte:

Le dernier soir du mois d'Août, Adrien 1er (Beregil) est réveillé en pleine nuit par une voix:

"...teté...Sainteté...Votre Sainteté.
-Winigise?
-Votre Sainteté, je vous prie de bien vouloir me pardonner ce réveil abrupt, mais...vous m'aviez demandé de vous prévenir immédiatement après qu'ils soient arrivés.
-Vous voulez dire que...?
-Oui, ils sont là. Essouflés, mais ils sont là."

Ne comprenant pas tout, le Pape s'habilla rapidement et alla les voir. Devant lui se tenaient, semblant exténués le Dane Agnar (Berlioz) et sa "nouvelle épouse", la princesse Valnia.

"Votre...votre Sainteté...nous...pfiou!...nous venons vous voir pour...
-Allons, allons... prenez donc le temps de récupérer votre souffle ma chère enfant...Qui plus est je sais pourquoi vous veniez me voir. Ne vous inquiétez pas...Et même si vous êtes en retard je vous en prie, recevez ma bénédiction pour votre campagne"

Le Saint-Père bénit une première fois les deux tourtereaux.

"Et celle-ci pour votre mariage...!
-Snif...Snif...WAAAAAH HA HA! AAAH HA HA!"

Devant les yeux médusés du Pape, Valnia venait littéralement de craquer et de fondre en larmes.

"Votre Sainteté...Je vous prie de bien vouloir lui pardonner... La pauvre a eu une saison éprouvante..."
Agnar expliqua toute l'histoire au Saint-Père qui fut fort surpris par celle-ci:

"Oh oui je comprends mieux...alors vous n'avez pas vraiment réussi à vous marier dans les règles...Très bien...Winigise! Malthise! Vous serez nos témoins!
-Des témoins?
-Et bien, oui! Pour votre mariage, Agnar! Pour quoi d'autre?
-Et faites entrer vos hommes, ils s'assieront dans l'assistance. Ce n'est pas très conventionnel, mais étant donné la situation..."

C'est ainsi que par une célébration improvisée, au beau milieu de la nuit, que le Pape en personne maria Agnar et la princesse carentanienne. Ils sortirent de la cérémonie sous les "Vivat!" des soldats. Le lendemain, ils se remettraient en route pour prêter main forte aux troupes d'Arigis du Bénévent. Que voilà une touche charmante, dans une saison si violente...


Dernière édition par Ozymandias le Lun 25 Oct - 16:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Sep - 11:35

Le Duché du Bénévent annonce la paix suivante avec l'Empire Byzantin :

- Les possessions du Bénévent en Italie et en Sicile sont reconnues légitimes par l'Empire Byzantin qui renonce à les revendiquer,
- L'Empire Byzantin jure sur ses reliques les plus sacrés qu'il n'attaquera plus le Bénévent à l'avenir,
- Constantinople est restituée en l'état à l'Empire Byzantin,
- La paix est signée et les armées des deux camps sont autorisées à rentrer chez elles sans commettre de pillage et en toute sécurité.

Nous profitons de cette déclaration pour proclamer la fondation du Royaume des Deux Sicile sous le règne du roi Arigis Ier "l'Unificateur". Son fils Romuald "le Lion" recevra le titre de Duc du Bénévent du fait de l'accession de son père au titre de roi.
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