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 Les Chroniques d'Alcuin

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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 12 Oct - 0:35

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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMer 20 Oct - 23:56

CHRONIQUES D'ALCUIN VOLUME 1, Hiver 781:

La Sainte Carte!

Décembre 781:

Prescience ou divagations ?:

Charles (Ilthanir) alla voir son frère en cellule lorsque le garde lui avait révélé ce que le Trompe-la-Mort avait hurlé. Il demeurait toutefois inquiet de la véracité de certaines allégations tenues par ce dernier. Les prédictions demeuraient somme toute cryptiques...néanmoins passé un certain symbolisme intempestif, il s'est avéré qu'une part de vrai se dissimulait dans celles-ci... "Les chiens de l'Enfer s'empareront de l'âme du neveu du Bref"... Des chiens, utilisés par la Saxe pour assassiner Tassilon...Etait-ce une coïncidence? Quant à "La Horde attaquera à nouveau la Bête à deux têtes"... Il faisait très certainement référence à l'attaque des Avars sur les dyarques. La dernière prédiction inquiétait néanmoins Charles au plus haut point: "D'ici la fin de l'année prochaine, lorsque leur conflit explosera...de la famille ou de la créature mythique, les disciples de la Croix devront choisir leur camp!"  N'était-ce là que pure coïncidence? Telle une conjoncture hasardeuse des planètes? Ou bien Dieu donnait-il au Monde un nouveau prophète, un nouvel Oracle par lequel transiterait à présent l'omniscience du Seigneur? Et si c'était effectivement le cas...Il lui fallait en avoir le cœur net et il se décida à ôter le bâillon qui empêchait le roi déchu d'hurler à pleins poumons:

"MON FRERE! HA! TU AIMES A CE POINT ME VOIR SOUFFRIR!?
-Que vois-tu?
-Oooh... alors le très pieux et honnête Charles, s'en va consulter un oracle...? Voilà qui est plus païen que chrétien, tu ne penses pas? Ha ha ha...
-Contente toi. De me dire ce que tu vois.
-Oooh alors tu accordes du crédit à ce que je peux dire? Qu'en penserait sa Sainteté?
-Tu ne vois rien. Tu t'amuses avec les gens, je m'en vais.
-CA VA! ça va... si un homme ne peut même plus taquiner son frère...
-Vas-tu continuer à parler en énigmes?
-Je ne dis...que ce que je vois. Et il s'avère que ces images ont parfois un fond de vérité
-...pour la deuxième fois...Que vois-tu?

Un sourire narquois se profila alors sur le visage du cadet du Bref et il commença à parler:

La plus grande famille connue sera prête à se déchaîner contre celui qui vient de les trahir s'il n'agit pas rapidement, ce qui risque de sauver une autre famille de la perdition.


Des serments de toutes sortes sont en passe d'être prononcés, mais ceux qui s'apprêtent à le faire ont-ils seulement la moindre idée de ce à quoi ils s'engagent?


Une princesse sera tiraillée entre deux fidélités, le choix qu'elle fera sera celui qu'elle estime être le plus juste.


Le Diamant saura faire parler de lui, le Monde en sera à jamais changé mais celui ci est aussi coupant que magnifique. Et il se pourrait que même les Dragons puissent s'y couper un jour...


Les Innocents seront sacrifiés sur l'autel de l'Honneur et de la Vengeance.

-Et...pour...la fin de l'année à venir?

Un autre sourire, carnassier, cette fois-ci, arbora le visage du nouvel oracle:

-Le Monde brûlera si les hommes n'agissent pas. La famille et la créature mythique en seront la cause. Azraël y trouvera là l'occasion de déployer ses ailes d'ébène et d'accomplir sa funeste tâche...La Mort, la Guerre,la Peste, la Faim...Les Cavaliers sortiront pour une chevauchée que seuls ceux qui seront dans le bon camp épargnera...Mais...il n'est pas trop tard.
-Comment l'en empêcher!?
-Je ne suis qu'un messager, et voilà le message que j'avais à délivrer. A présent, laisse moi. Ta seule présence me fatigue."

Le Sage eut envie de rétorquer quelque chose, mais il était conscient que cela demeurait peine perdue: Carloman ne prononcerait plus un mot. Il repartit alors avec plus de questions qu'il n'avait véritablement obtenu de réponses. Mais cette dernière prédiction...lui glaçait indubitablement le sang..."Un an...si les hommes n'agissent pas...Espérons que les paroles de mon frère ne trouvent aucun fond de vérité..."  réfléchissait-il à haute voix.

La peste martiale et maritale:

La mort de Tassilon, duc de Bavière, fut une tragédie qui secoua le monde catholique. Des décisions extrêmes furent prises et des serments de vengeance prononcés. Cela eut pour conséquence de propager les flammes de la guerre sur l'ensemble des territoires carolingiens ainsi que de leurs alliés. Une guerre monumentale s'apprêtait alors à être livrée. Charles put accroitre son influence en se faisant proclamer régent à la place de Thédo qui pourra monter sur son trône dans deux ans. Ainsi nombreux sont les pays papistes à être soudainement entrés en guerre de par les jeux d'alliances: Charles bien entendu, d'un côté, avec son royaume d'Austrasie étendu, ainsi que ses alliés étant plus ou moins impliqués: la Lombardie, la Bretagne, la Carentanie et le Royaume des Danes. Et Pépin et les Saxons, de l'autre avec également leurs alliés: Le Royaume des Deux-siciles, la Corse et le Royaume renaissant des Asturies. Le rapport de forces semblait indubitablement tourner à la faveur du camp de Charles étant donné qu'il avait de par ses nouvelles conquêtes, plus de commandants que son frère.

Cependant Arigis (labtecldlc), ayant hésité quelque peu avant de se prononcer, se décida toutefois à finalement aller attaquer la Lombardie malgré son alliance avec elle de par son mariage avec la belle Adalberge. Néanmoins, une scène des plus tragique se déroula une fois isolée d'Arigis et ses hommes: Adalberge manda le plus rapidement possible un scribe afin de faire écrire un message:

"-Vous m'avez demandé?
-Oui prenez place et hâtez vous.
-Très bien.
-Ecrivez: "A l'intention de mon frère, Adalgis, roi des Lombards. Soyez prévenu que mon époux fait marcher à l'heure qu'il est ses armées contre vous. Il...
-Ma reine!?
-ECRIVEZ!"

L'Unificateur avait en effet mis sa femme dans une situation des plus délicates. Loyale envers la mémoire de son père ainsi qu'envers son époux, elle ne pouvait supporter de voir l'ambition dévorante de ce dernier l'engager à tenter d'aller écraser sa belle-famille. Imaginer son frère périr sans que celui ci n'ait commis un quelconque acte répréhensible, l'anéantissait. La volonté de feu son père Didier de conserver la paix entre son Royaume et celui des Deux-siciles par son mariage avec Arigis avait ainsi été bafouée.

"Mon époux, Arigis...je vous en prie...pardonnez moi...mais vous m'en demandez trop en restant impassible face à votre ambition démesurée" prononça-t-elle à haute voix avant de s'effondrer en sanglots. Elle donna l'ordre de porter le message le plus rapidement possible à son frère et fit disparaître le scribe un moment le temps que son époux parte en campagne. Nul doute que tout cela risque de finir en drame...

Janvier 782:

Le Saint Père et les chevaliers:

Le Pape Adrien (Beregil) était à Naples en visite dans la ville qu'il venait d'acquérir en échange de Ravenne lorsque Ranulf vint lui parler:

"Votre Sainteté, c'est fait.
-"C'est"? Attendez, vous parlez de...?
-Oui, les quartiers généraux que vous avez financé sont en construction. Bientôt, des Ordres pourront s'y établir.
-Parfait
-Les travaux sont plutôt ambitieux
-Certes, mais il faut bien cela pour que l'oeuvre de Dieu soit accomplie par ceux qui le servent.
-En effet
-Qui plus est, nous avons déjà des idées pour qui pourra les commander. Bientôt, les ennemis du Seigneur pourraient bien trembler de peur face à nous!"

Le subterfuge:

Les Saxons avaient entendu parler de l'attaque généralisée sur le pays menée par la coalition du roi Charles et de ses alliés mais n'avaient aucune réelle idée de combien de troupes avaient été envoyées pour soutenir l'assaut, Wittekind ayant déduit l'attaque par l'impossibilité de communiquer avec ses hommes. Peut-être avaient-ils déjà péri? Peut-être que les autres villes étaient déjà tombées et que Charles réservait "le meilleur pour la fin", Liubice, la capitale, pour "le dessert"... L'espoir s'échappait peu à peu à mesure que le temps passait. "Personne n'est encore venu attaquer la capitale...pourquoi? Peut-être devrais-je venir au renfort de mes hommes?" A peine eut-il finit cette réflexion qu'une sentinelle hurla:

"DES HOMMES! DES HOMMES AUX REMPARTS! ILS...ILS PORTENT NOS COULEURS!
-Comment!?"

Le Roi de Saxe courut à toutes jambes pour constater qu'effectivement une large armée saxonne s'avançait vers les remparts. Une fois arrivée, deux hommes sortirent de la foule, escortant un prisonnier:

-Nous sommes les renforts! Salzgitter et Dresde ont été attaqués, nous avons vaincu les hommes sur place. Agnar (Berlioz)le prince Dane est tombé, c'est une grande victoire! En ce qui concerne Prague et Brno...Nous avons tenté de les aider mais... ils sont trop nombreux. Ce n'est qu'une question de temps avant que la coalition ne vienne ici! Néanmoins nous avons ici une prise de valeur!
-Qui est-ce?
-La princesse Valnia du Royaume des Danes! L'idiote a tenté de venger son mari, mais... nous avons tué ses hommes facilement, elle fera une otage de choix!

Le Saxon, particulièrement heureux à l'annonce de cette nouvelle, examina la prisonnière de loin et vit qu'elle avait un sac sur la tête:

-Et où sont vos commandants?
-Ils...ils sont morts, je le crains, Monseigneur...l'attaque de cette garce a été fulgurante et Kleïric et elle en ont profité pour les viser. Nous accomplissons là leurs derniers ordres...
-Vous vous êtes bien battus! Entrez que je vois à quoi elle ressemble!


Les soldats prirent donc refuge derrière les remparts et Wittekind demanda à examiner la prisonnière:
-Il semblerait que vous ne l'avez pas blessé, je suis certain que Cacatius paiera une énorme rançon pour le retour de sa fille...Mais d'abord, ôtons lui ce capu...Mais qu'est ce que!?
-MAINTENANT!"

Lorsque Wittekind ôta le capuchon, il tomba nez à nez avec un casque recouvrant intégralement le visage de la prisonnière. La mise en scène était parfaite, l'attaque soudaine et surtout le rapport de forces complètement défavorable à Wittekind et ses hommes. Le Roi qui défendait seul sa capitale avait décidé d'envoyer l'ensemble de ses commandants à la défense du territoire. Le voilà donc qui affronte 10 000 hommes avec seulement la moitié. Le carnage fut sans précédent et l'intégralité des hommes de Wittekind ont été balayées en quelques heures. Une fois les guerriers Saxons massacrés jusqu'au dernier, le Roi Saxon fut fait prisonnier ainsi que son fils. Quant à Gisèle, la soeur de Charles, elle demeura retenue à Liubice. Les troupes de cette mystérieuse guerrière en armure hurlèrent à tout rompre "VIVE LA GENERALE! VIVE LA GENERALE!". Mais d'un seul geste de sa main tous se tinrent et elle donna ses ordres:

"Non, non! C'était un plan de Kleïric. C'est à lui que devraient aller les louanges. Grâce à lui, vous n'avez pas eu à vous battre. Allez chercher Agnar! Dites lui que la ville est déjà prise, qu'il envoie les troupes à un endroit où il sera plus utile!"

Ainsi tomba Liubice, capitale de la Saxe, nul doute que le Royaume n'allait pas tarder à connaître une fin semblable dans les temps à venir. L'identité de la générale demeure néanmoins inconnue, mais nul doute mais une chose est sûre...Il semblerait que les astuces des pirates peuvent servir à la guerre...

Une Méditerranée fréquentée:

Il semblerait qu'en ce mois de février, les eaux de la Méditerranée ont été particulièrement fréquentées. En effet, des navires de feu grégeois arborant l'Aigle bicéphale (Endwars) ont été aperçus en mer, à côtoyer les eaux proches du Royaume des Deux-siciles. Qui plus est des navires Arabes ont patrouillés en masse aux alentours de l'île de Sardaigne. Nul doute que le Sarde (Luciuslanda) a voulu s'assurer que personne ne commette l'impensable et l'attaque...

Un frère attaque et l'autre contre-attaque:

L'Oiseau de proie (Marvailh Canmore) avait tout mis en place afin de venir au secours de son allié saxon. Sa réaction se fit pas attendre, son plan était audacieux. Il envoya en nombre ses hommes à l'assaut des remparts austrasiens et plusieurs villes se retrouvèrent assiégées assez rapidement. En quelques semaines les troupes d'assaut commençaient à établir des sièges à Nantes, Caen, Orléans et Dijon. L'attaque fulgurante de Pépin a surpris le Royaume d'Austrasie qui semblait ne pas avoir mis de troupes dans ces villes...Cependant... ce n'était que pour mieux charger en masse les troupes de Pépin. En effet, Charles (Ilthanir) avait de son côté, battu le rappel de ses troupes ainsi que celles de ses alliés et ô combien elles furent nombreuses! Ce n'est pas moins de 20 commandants du côté de la coalition austrasienne qui en affrontèrent 10 du côté de celle Pippinide. Les armées austrasiennes pourchassèrent pendant des semaines les troupes pippinides, jusqu'à ce qu'elles s'arrêtent toutes non loin d'Orléans. Le Sage voulait envoyer un message clair à son frère. Il était le plus fort, et nul besoin de stratagèmes pour le prouver: c'était en bataille rangée qu'il comptait l'affronter, c'était en bataille rangée qu'il comptait en finir avec son frère, c'était en bataille rangée qu'il comptait en finir...

La morsure du Dragon noir:

Dmitri regardait le message qui lui était destiné: "Si vous souhaitez récupérer la Poméranie, ne serait-ce qu'en partie, c'est le moment d'agir. Son protecteur n'a jamais été aussi vulnérable qu'à présent...". Il savait de qui ce message provenait, et cela l'enrageait particulièrement:

"Alors c'est comme ça...? Tsk! Tu ne m'as jamais écouté, tu ne m'as jamais obéi...Mais j'ai besoin de toi, j'en suis bien conscient...Et tu es loin d'être stupide. Très bien...tu veux que j'attaque Bomirysl!? Soit! Après tout, je n'ai rien à perdre... Qu'on apprête mon cheval! Je mènerai l'attaque!"

Le Dragon noir comptait bien montrer de quel métal il était fait. Il envoya une partie de ses troupes déferler sur la Poméranie et c'est ainsi que quelques semaines plus tard, Dmitri mettait le siège sur Danzig et Leslau. Le coup porté par l'Empereur fut rude, étant donné que le Duc était à présent prisonnier de sa propre capitale... Et les troupes de l'Empereur étaient en supériorité numérique...

Février 782:

L'élan brisé de l'Unificateur:

Inconscient de la trahison de son épouse, Arigis (labtecldlc) était arrivé près de la capitale lombarde afin de l'assiéger comme il se doit. C'est avec une détermination sans faille et l'air triomphant qu'il s'approcha des remparts avec ses troupes. A sa surprise, il constata alors que les troupes lombardes étaient prêtes à en découdre sur les remparts de Milan. C'est confiant et souriant qu'Adalgis leur roi se plaça au devant d'eux. Arigis prit alors la parole:

"Au nom du Christ, moi, Arigis, l'Unificateur, Roi des Deux-siciles vient pour arrêter votre félonie! J'ai ici la preuve que vous complotez avec nos ennemis Byzantins afin d'obtenir leurs navires à votre compte! Oui, frères catholiques! Rendez-vous compte! Nous avons été trahis! Trahis par notre famille, trahis par notre sang, trahis par l'homme que j'estime le plus au monde! Mais qui n'a pas hésité à me tourner le dos lorsque j'avais le plus besoin de lui! Qui m'a planté un poignard dans le dos en stoppant la marche de nos alliés alors que nous sommes attaqués par les diables grecs et leur reine, la démone Irène! Vous qui avez créé la Ligue de Dieu dans le seul but d'accroître votre prestige et votre pouvoir! Dans le seul but d'aller vous en prendre à nos frères! Il est temps pour vous de payer pour vos actes! Si vous avez une once de courage et de piété, épargnez la population de Milan et venez m'affronter en dehors de ces murs!"

Un long silence assourdissant parcouru les abords de Milan, puis, Adalgis rompit par des applaudissements sarcastiques:

"Oooh quelle flamme, quelle passion! On y croirait presque! Une vraie tragédie eschyléenne! Oh non vraiment, vous méritez toute l'admiration de vos contemporains! Et après, on dit que les soldats ne font jamais de bons acteurs...quel gâchis, une si prometteuse carrière ruinée par les aléas de la vie...Sauf que...vous comme moi savons que ce document est un faux. Bon évidemment je le sais parce que je n'ai absolument rien fais de ce qui peut être inscrit dessus...et surtout parce que j'ai moi même ceci"

Adalgis sortit alors le message envoyé par sa soeur deux mois plus tôt:

"A l'intention de mon frère, Adalgis roi des Lombards. Sachez que mon époux fait marcher ses armées contre vous. Il est déterminé à réduire notre patrie à néant. Il vous fera savoir qu'un de ses hommes de confiance a trouvé une preuve de vos "méfaits" en arborant un vélin avec les plus ignobles des accusations contre vous. Mais n'ayez crainte, mon frère, il ne sera pas dit que je laisserai la mémoire de notre père et l'honneur de notre famille être souillé ainsi. C'est pourquoi j'ai personnellement fait accompagné l'homme à l'origine de cette "découverte" auprès de sa Sainteté pour qu'il puisse tirer cette affaire au clair. En attendant tâchez de préparer vos défenses et tenez le plus longtemps possible.


Votre dévouée soeur,


Adalberge


PS: Dites à mon époux que je suis navré mais je ne pouvais me résoudre à laisser se dérouler une telle tragédie"

Arigis, sonné, ne pouvait en croire ses oreilles: sa propre femme l'avait trahi. Ne se laissant pas démonter il poursuivit néanmoins avec ses accusations:

"Osez dire que vous n'avez jamais pactisé avec les orthodoxes pour des navires de feu grégeois!
-Oh je vous en prie! Et où est donc cette flotte si redoutable!? Où sont ces navires dont la rumeur persistante ne saurait cesser de siffler dans mes oreilles!? Voilà des rumeurs qui persistent, mais persistence ne saurait signifier existence!
-Vous avez également empêché nos alliés de traverser vos terres pour nous aider contre nos ennemis!
-Et j'ai déjà proposé d'en expliquer la raison. Auriez vous donc la mémoire sélective? Avez vous oublié que devant le Pape en personne, je proposais de m'expliquer quand à ce regrettable incident? Mais soit! Puisque vous souhaitez déterrer des histoires passées...Sachez que nous avons un cimetière des célébrités. Un cimetière où nous avons enterré trois Kleïric, quatre Agnar, et même une maraudeuse ayant eu le culot de se faire passer pour ma femme, il y a de cela à peine deux saisons. Les Danes sont valeureux, fiers et de grands combattants, mais ils ont hélas tendance à continuer à s'habiller comme des bandits. Qui plus est, ils ne nous avaient pas prévenus qu'ils allaient traverser notre territoire, et les voilà qui débarquent en nombre à notre frontière en pleine visite de Pépin d'Austrasie, fils d'un des hommes les plus puissant de l'Ouest, pour demander à traverser nos terres sans même nous en aviser!? Personnellement je tiens à protéger ma famille et ma belle-famille et à donner une bonne image de mes terres. Imaginez l'humiliation que j'aurai subi si des gueux se faisant passer pour ma belle-famille en profitaient pour lâchement piller mes terres. Comment aurais-je pu montrer que mon pays est purger de tous les marauds qui peuvent le peupler si j'en laisse continuellement en entrer!? Je pensais ne plus avoir à m'en défendre, mais apparemment la confiance que vous m'accordez a tendance à être retirée au moindre prétexte et selon votre bonne volonté. Venez donc, si vous y tenez tant, mais, de grâce, n'utilisez pas de faux prétextes pour faire valoir vos ambitions. Si vous souhaitez vous emparer de mon royaume en violation de toutes les coutumes entre papistes civilisés, assumez cette décision et ne vous cachez pas derrière un bout de papier. Traitez moi de lâche si vous le souhaitez, mais je préfère me cacher derrière des murailles que derrière un vulgaire torchon sans valeur! Je ne vacillerai pas face à une boutade aussi grossière. Je n'ai pour ma part, absolument rien à prouver...contrairement à vous. Déguerpissez ou attaquez, je m'en fiche, simplement, ayez conscience que vous ne tiendrez probablement pas longtemps car nous sommes prêts à vous recevoir. Qui plus est, sachez que ma reine est en ce moment même en train de contacter nos alliés pour nous aider."

L'Unificateur ne savait plus quoi dire, mais il savait toutefois qu'il ne voulait pas mener un siège long et douloureux, surtout s'il risquait autant... Il décida d'annoncer le repli et repartit sous les quolibets de ses adversaires. Il n'est pas à douter qu'Arigis et son beau-frère en viennent tous les deux à s'expliquer rapidement...

Le défi des Braves:

Voilà une semaine que les troupes des deux camps se toisaient et la tension continuait incessamment de monter. Charles (Ilthanir) attendait impatiemment que ses ennemis réalisent un mouvement. Soudain un drapeau blanc était brandi par Aurelio, Roi des Asturies et le duc Wingis de Corse qui vinrent à la rencontre du Sage. Aurelio se contenta de prononcer ces mots:

"Dans deux jours, à l'aube.
-Entendu. Mais vous n'êtes pas obligés de mourir bêtement, vous pouvez toujours vous rendre.

Aurelio sourit et répondit:

-Cette proposition vous honore et permettez moi de vous la retourner."

Charles, ne trouva que ceci à répondre: "Quel culot...". Mais en son âme...comment ne pas respecter une telle bravoure? Voilà qui ne manquait pas de panache! Malgré leur grande infériorité numérique, les troupes de l'Oiseau de Proie (Marvailh Canmore) ne comptaient pas abandonner aussi facilement. Cependant, il demeurait déçu: "Mon frère n'est pas présent...la guerre risque donc de durer..." Néanmoins il savait qu'il risquait fortement de l'emporter. Malgré tout un autre évènement imprévu le troublait... La reine Raye avait atteint le campement de Charles et avait demandé une assistance de la part du Royaume d'Austrasie. Sa réponse fut sans appel: "Si Pépin tombe, Arigis n'aura plus d'alliés et alors nous pourrions nous en occuper plus facilement". Cette réponse l'avait convaincu et elle et ses hommes étaient prêts à participer à la bataille à venir. Deux jours plus tard, l'heure de l'affrontement avait sonné, les deux camps organisèrent leurs formations. Le rapport de force était édifiant: La coalition austrasienne disposait de pas moins de 93 500 hommes face à la coalition pippinide qui comptait de son côté 37 000 hommes. Peu importe, quitte à partir, les alliés de l'Oiseau de Proie préféraient partir l'arme à la main plutôt que de s'enfuir comme des lâches.

Malgré le surnombre de leurs ennemis, les troupes pippinides n'hésitèrent pas à charger dans une ultime course.

"Faisons leur honneur! Ne les décevez pas! CHARGEZ!"

La violence du choc entre les deux armées fut effroyable, mais le sourire ne quittait cependant pas le visage des soldats: Une belle mort les attendait et cela les réjouissait. Après tout...quel guerrier souhaiterait réellement mourir dans son lit à un âge où l'on devient impotent quand il peut le faire au nom d'une cause noble et en défendant ses idéaux?

L'affrontement augmentait en intensité à mesure que les minutes passaient et les troupes pippinides offraient une extraordinaire résistance...Jusqu'à ce qu'un bruit se fit retentir.

Véritable trompette de l'Apocalypse, le cor des Sauveurs des neiges menés par le prince Dane, Agnar (Berlioz),sonna le tournant d'une bataille déjà à l'avantage du Sage. A la tête de 27 500 hommes et prenant rapidement à revers les troupes d'assaut restantes de l'Oiseau de Proie, ceux-ci furent complètement encerclées en quelques minutes. Les coalisés pippinides résistèrent vaillamment mais, il fallait se rendre à l'évidence...s'ils continuaient, ils allaient mourir inutilement. C'est le coeur lourd que Wingise et Aurelio lâchèrent leur épée, après avoir échangé un dernier regard. Les maigres survivants en firent de même.

En fin de compte seul le Duc corse, son commandant, le Roi Aurelio et son garde du corps furent épargnés et faits prisonniers par Charles. Le bilan était terrible... L'entièreté des troupes d'assaut du benjamin du Bref furent réduites à néant, mais grâce à leur extraordinaire ténacité, ils emportèrent avec eux 20 000 soldats de la coalition austrasienne. Il fallait maintenant porter rapidement la guerre en terre pippinide...

Un Khanat en perdition:

Telerig jouissait jusqu'ici d'une position extrêmement favorable à l'Est. Son mariage avec la princesse Polane, Miszka lui avait permis de potentiellement disposer d'une force militaire suffisamment imposante pour potentiellement rivaliser avec celles de l'Empire Byzantin...mais il était devenu passif. Bien trop passif selon son peuple qui, de rage, exprima son mécontentement envers le Khan fainéant. "Nul doute que cette soudaine ire populaire devait être l'oeuvre de quelqu'un agissant dans l'ombre" pensait le Bulgare. Mais en attendant un autre problème allait occuper son esprit. En effet, une large armée byzantine (Endwars) effectuait des mouvements suspects à sa frontière...

L'Oiseau de Proie coincé en son Nid:

Charles (Ilthanir) avait compris qu'il ne pouvait se payer le luxe de fêter une victoire qui n'était que partielle. Le prédateur avait été blessé par le chasseur, et la bête blessée allait lécher ses plaies et se réfugier dans sa tanière. Le seul moyen d'abattre le prédateur qu'est Pépin (Marvailh Canmore) était de le couper de toute voie de repli. Sans cela, cette guerre ne serait que lasse et pèserait sur le moral de tous. Ainsi, dans une mobilisation générale, Charles donna l'ordre d'assiégier plusieurs villes pippinides: Bordeaux, Valence et surtout Lyon, la capitale où le plus gros de la coalition austrasienne était massée. Les jours s'annonçaient sombres pour l'Oiseau de Proie...

La colère du Calife:

Alors qu'Abdallah savourait un repas dont les odeurs enivrerait le plus fin des gourmets, un serviteur s'agenouilla devant lui:

"Mon...monseigneur
-J'espère que tu as une excellente raison d'interrompre mon repas...à moins que tu ne souhaites que je te dévores toi aussi...
-...
-Détends toi, je plaisantes! Je ne suis pas un ogre...on m'a affublé de bien des atrocités mais pas encore celle ci...
-J-Je crains néanmoins votre colère, ô g-grand Calife.
-Allons bon...et pourquoi?
-Et bien...il...il n'a pas respecté sa promesse
-Comment?
-J-je dis qu'il n'a pas respect-
-J'AI ENTENDU! CE CHIEN D'ADORATEUR DE PAPISTE! IL VA COMPRENDRE CE QU'IL EN COUTE DE SE MOQUER DE MOI!
-J-!"

Le Calife reprit soudainement une apparence sereine et repris:

"Il semblerait que certaines personnes aient besoin d'une bonne leçon pour leur faire comprendre qu'il faut respecter sa parole..."

Puis, avec un léger sourire, il ajouta avec une froideur jusque là inégalée:

"Oh...et tu avais raison de craindre ma colère. GARDES! Faites-le exécuter." 


Le pauvre hère fut emmené, hurlant de détresse que le Calife ait pitié de lui, mais tous ceux présents dans la pièce s'étaient résignés et lui souhaitaient plutôt qu'Allah ait pitié de son âme...Abdallah ajouta sur un ton monotone:

"Je déteste les oiseaux de mauvaise augure..."
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeSam 23 Oct - 21:34

Adrien 1er, Saint Père et berger pour ses brebis:


C'est avec la plus grande des frayeurs qu'Adalberge, reine du Royaume des Deux-Siciles, a décidé de trahir son mari de la pire des manières en rompant les vœux sacrés que je lui avais moi-même fait prononcer...Néanmoins, par égard pour le fait qu'elle ait risqué son âme et sa vie, j'ai pu avoir l'occasion d'écouter le témoin qu'elle faisait valoir pour dénoncer les actes et selon elle, "l'erreur de son mari". Et ce que j'ai pu entendre est pour le moins troublant. En effet l'accusation envers son mari est extrêmement grave. Celui ci est accusé d'avoir rompu le serment qui le liait à son frère de la Ligue de Dieu, son propre beau-frère et ce, en se basant uniquement sur des faits rapportés sur un document dont la provenance paraît plus que douteuse. Document qui l'accuse d'une trahison ignoble, celle de conspiration avec les byzantins et surtout, SURTOUT, de détournement de la mission la plus sacrée qu'est celle de la Ligue de Dieu! L'affaire étant suffisamment grave, une enquête devrait être menée...cependant le temps a pu couler et donner l'occasion au roi Adalgis de potentiellement dissimuler les preuves des faits qui lui sont reprochés. Et étant donné qu'il est inconcevable de faire témoigner un orthodoxe sous serment pour lui demander de dénoncer ou innocenter un catholique...celle ci ne mènerait vraisemblablement pas à des résultats satisfaisants.

C'est en considération de tous ces faits, et surtout avec le coeur lourd, que je promulgue la bulle suivante qui, j'ose l'espérer, constituera un cas qui demeura exceptionnel:

"Nous, très Saint Père, Adrien 1er, ordonnons la chose suivante: 

I)Parce que la justice des hommes est parfois inutilisable pour régler les litiges, la justice de Dieu se doit de la suppléer. Dans ce cas précis, où elle semble être le seul recours: 

Proclamons la tenue d'un duel entre le roi Arigis, l'Unificateur, du Royaume des Deux-Siciles et le roi Adalgis, roi des Lombards, représentant d'Adalberge, Reine des Deux-Siciles, sa soeur, dont l'issue sera déterminée seule par la volonté de notre Seigneur à tous.

II)Parce que l'esprit n'est parfois pas de la même trempe que le corps et qu'il convient de s'assurer que le duel soit le plus loyal possible: 

Autorisons l'intervention d'un champion issu du pays des deux duellistes.

III)Parce que les voies du Seigneur demeurent impénétrables et que ces règles, elles, sont intransigeantes:

Proclamons que le duel sera terminé dans l'un des trois cas suivants:

-Si l'un des duellistes est occis par son adversaire

-Si l'un des duellistes prononce les mots suivants: "Je me rends", avouant de facto sa culpabilité

-Si l'un des duellistes est mis hors de combat pour une quelconque raison

IV)Parce qu'il convient de porter le fardeau qu'est la force de ses convictions:

Proclamons que les représentants des parties perdantes ainsi seront condamnées à être exécutées. 

Pour rappel:

-Adalgis roi des Lombards, sera condamné à la pendaison. Adalberge reine des Deux-Siciles sera condamnée à être tondue, à avoir la langue tranchée et à être brûlée vive pour le faux témoignage qu'elle aura portée. Rivogis page du Roi des Deux-Siciles de son état sera condamné à avoir la langue tranchée et à être pendu pour avoir porté un faux témoignage. Voilà les sentences qui seront prononcées à leur encontre en cas de défaite de leur partie.

-Arigis roi des Deux-Siciles pour la partie d'Arigis, roi des Deux-Siciles sera condamné à avoir les mains et la langue tranchée avant d'être pendu pour avoir porté un faux témoignage et avoir forgé et utilisé un faux document pour accuser son frère de foi injustement.

V)Parce que la tenue d'un duel se doit de régler définitivement le litige:

Ordonnons que les autres enjeux de ce duel devront être déterminés par les parties avant le début de celui-ci. Dans cet esprit celles-ci sont invitées à se manifester pour les faire valoir.

VI)Parce que pour que la volonté de Dieu soit respectée, il convient de s'assurer de la bonne exécution de la sentence qui résultera de ce duel:

Proclamons que la sentence sera assurée par les différents membres de la Ligue de Dieu n'étant pas parties en ce litige ainsi que par moi-même après avoir prêté serment: 

Adrien 1er, Pape et régent des Etats Pontificaux, Cacatius de Carentanie, Ratjmir et Morislav de la Dyarchie Tchécomorave. 

VII)Parce qu'il convient de s'assurer de respecter la volonté de Dieu:

Proclamons que les parties, leurs représentants et leurs champions devront prêter serment de respecter le résultat du duel et d'accepter et de se plier à la sentence conséquente à celui-ci."

Ainsi le Saint Père, représentant la volonté de Dieu en notre monde a parlé. Nous attendons des parties que celles-ci prêtent serment céans.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 0:27

Moi Arigis roi des Deux Siciles jure devant Dieu et Sa Sainteté Adrien Ier de respecter les règles de ce jugement. J'annonce également - même si ça n'arrivera pas car ma cause est juste - que mon fils en personne se chargera lui-même de me trancher les mains et la langue afin de racheter partiellement le déshonneur sur sa famille.
Ainsi ai-je parlé
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 0:35

Adrien 1er, Adalgis et les autres parties liées à l'affaire: Nous prêtons serment de tout faire pour que justice puisse être rendue sans obstacles ni faiblesses et de nous en remettre en la volonté de Dieu.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 12:07

ADDENDUM DES CHRONIQUES D'ALCUIN, HIVER 781:


Février 782:


Dies Irae:


Les accusations gravissimes de l'Unificateur (labtecldlc) étaient remontées, par le plan du roi Lombard, jusqu'aux oreilles du Pape. Estimant l'affaire délicate et urgente, il décida qu'il fallait qu'elle soit réglée rapidement. Il en appela alors au jugement de Dieu: Un duel à mort entre les deux parties ou leurs champions. Des milliers de personnes se regroupèrent afin de tenter de trouver une bonne place pour assister à cet évènement sans précédent. Lorsque le moment de se présenter devant le Saint Père pour se battre fut venu, Arigis se présenta lui même, tandis qu'Adalgis, n'étant pas particulièrement taillé pour le maniement des armes, il se fit représenter par un de ses leudes, le colossal et brutal Raimondo. Cela ne manqua pas de faire esquisser un sourire narquois au roi sicilien, pensant que la lâcheté d'Adalgis ne l'étonnait même plus. 

Après avoir présenté leurs respects au Pape, les duellistes prirent place et Arigis dégaina son épée, et Raimondo une hache de bataille des plus imposante. Le géant esquissait un sourire, se disant que le combat serait facile, mais c'était sans compter la détermination du sicilien. Là où le géant tablait sur sa force, l'Unificateur se reposait sur sa vitesse et son agilité pour contrer son adversaire. Le choc produit par les armes fut terrible, les deux combattants se rendaient coup pour coup. Alors que l'issue semblait incertaine, Raimondo fut soudain pris d'une rage terrible, agacé de ne pouvoir en terminer rapidement. Il abattit sa hache à multiples reprises sur un Arigis qui parait ces coups d'une violence inouïe du mieux qu'il le pouvait. Au bout du cinquième coup, l'Unificateur à genoux, l'épée levée, pris un coup de hache dans le casque, poussant un cri de douleur effroyable. Le sicilien en fut renversé et tomba face contre terre, l'épée à la main. Raimondo s'approcha alors pour en finir avec son adversaire. Il leva haut sa hache...mais soudain, dans un sursaut, Arigis se saisit de son épée, la planta dans le ventre de son adversaire et la fit glisser jusqu'au menton d'un coup sec. Adalberge et son frère, enchaînés pour prévenir toute tentative de fuite, étaient horrifiés, car ils savaient que leur heure était venue. Néanmoins, lorsque l'Unificateur tenta de se relever pour clamer sa victoire, il chancela, balbutia: "J'ai ga...j'ai gagn..." s'écroulant à nouveau sur le sol pour ne plus se remettre debout. Un lourd silence gagna l'assistance, après tout une question demeurait: "Qui avait triomphé?". 


C'est alors que le Pape brisa le mutisme ambiant et dit: 


"Les deux combattants étant mis hors de combat, Dieu a démontré que personne n'avait raison dans ce litige. J'ordonne à présent qu'on remette Arigis sur pieds pour que les sentences puissent être exécutées"


Quelques heures plus tard, c'est un Unificateur dont le visage était couvert de bandages pour contenir l'hémorragie qui fut amené pour être exécuté. Les différentes sentences furent appliquées les unes après les autres, mais quand vint le tour du sicilien, une voix s'éleva dans la foule. C'était Romuald, le Lion, prince sicilien:

"Je vais le faire! Mon père me l'a fait promettre, et il n'est pas dit que j'y dérogerai!"


Le Pape et le bourreau, échangèrent un regard vraisemblablement gêné, et le Saint Père hocha la tête. Le bourreau remit sa hache au prince qui procéda à l'exécution de son propre père, sous le regard choqué de la foule. Il se saisit d'une dague et commença par trancher la langue de son père pour ne pas avoir à entendre les cris d'agonie paternels qui lui auraient été insupportables... Puis prenant la hache tendue par le bourreau, il s'attela à respecter la promesse qu'il avait fait à l'Unificateur. A chaque main tranchée, Romuald s'arrêtait un instant, avant qu'il ne laisse le bourreau pendre son père.

L'Italie ce jour là perdit une grande partie de sa noblesse, et un royaume demeurait à présent sans dirigeant viable, l'héritier au trône étant trop jeune. Le royaume Lombard allait devoir trouver une nouveau régent...
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 18:34

Romuald Ier des Deux Siciles est heureux de pouvoir annoncer qu'une solution a été trouvé concernant la régence du royaume de Lombardie. En effet, elle sera confiée au Deux Siciles et sera scellée par le mariage entre Romuald et Raye. Que la paix, l'amour et la piété des enfants du Seigneur supplantent les querelles et les blasphèmes des parents égarés !
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 18:36

Le roi des Danes est heureux de voir que la paix et la raison l'emportent sur les armes en cette période troublée. Puissions-nous connaître la prospérité et que les Deux-Siciles soient emplis de richesses à l'occasion de leur mariage avec ma fille, Raye.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 18:54

Wittekind, roi des Saxons: "Nous, Wittekind, Roi des Saxons faisons la proclamation suivante:

Au vu de la situation dans laquelle est mon royaume, de la mort tragique de mon fils et pour épargner davantage de souffrances inutiles à mes hommes et à ma famille, nous prenons la lourde décision d'abdiquer et signons à présent le traité de Liubice qui contient les dispositions suivantes:

-Ma femme, Geva ne saura faire l'objet de maltraitance ou de cruauté et sera épargnée

-Mes commandants et soldats devront déposer les armes et les unités saxonnes combattantes restantes devront être démantelées.

-Les villes de Liubice et Salzgitter seront sous la gouvernance de Kleïric du Royaume des Danes, celles de Prague et Dresde à Charles du Royaume d'Austrasie et enfin Brno et Preslav, à Cacatius de Carentanie

Cela sera ma dernière déclaration en tant que Roi de Saxe."

Wittekind et Cacatius signent le traité.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeDim 24 Oct - 19:12

Charles, Roi d'Austrasie et de Neustrie signe le traité
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeLun 25 Oct - 13:49

Charles, Roi d'Austrasie et de Neustrie, annonce qu'il libérera le Roi Aurélio des Asturies sans autre contrepartie que celle de prêter serment de ne plus porter les armes contre nous ou nos gens. Toute personne s'attaquant à lui pendant qu'il cherche à regagner ses terres, subira notre courroux.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeLun 25 Oct - 23:52

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Oct - 12:14

Voici la liste des leudes DISPONIBLES pour ce tour:

Leudes:

Nom: Serlav Origine:Enclave Serbe
Nom:Jewera Origine: Royaume de Polanie
Nom: Pierrard Origine:Royaume Pippinide
Nom:Riarig Origine:Khanat Bulgare
Nom:Enrin Origine:Khanat Bulgare
Nom:Lothar Origine: Royaume des Danes                       
Nom:Donoë Origine:Royaume de Bretagne
Nom: Bartholomé  Origine: Duché de Corse
Nom: Serelio  Origine:Royaume renaissant des Asturies
Nom: Hannav Origine:Enclave Serbe
Nom:Claudio Origine:Royaume des Deux-Siciles-Leudesamium avec Romuald du Royaume des Deux-Siciles
Nom: Guaranis Origine:Royaume Lombard (à considérer comme venant du Royaume des Deux-Siciles)--Leudesamium avec Romuald du Royaume des Deux-Siciles
Nom: Manulf Origine:Duché de Bavière (à considérer comme venant du Royaume d'Austrasie)
Nom: Blomar Origine:Carentanie
Nom: Basemir Origine:Dyarchie tchécomorave
Nom: Bobysl Origine:Duché de Poméranie
Nom: Eliov Origine:Royaume de Polanie
Nom: Dragar Origine:Royaume des Danes
Nom:Baumert Origine:Royaume d'Austrasie
Nom:Grebert Origine:Royaume d'Austrasie
Nom: Maukul Origine:Empire Avar
Nom: Manmar Origine:Royaume des Danes
Nom: Terwalec Origine: Royaume de Bretagne
Nom: José Origine: Duché de Corse
Nom: Galtero Origine:Royaume renaissant des Asturies
Nom: Rolav Origine:Enclave Serbe
Nom: Luciano Origine: Duché du Bénévent-Leudesamium avec Romuald du Royaume des Deux-Siciles
Nom: Guido Origine:Royaume Lombard
Nom: Arthor Origine: Royaume d'Austrasie (anciennement Duché de Bavière)
Nom: Henricus Origine: Carentanie
Nom: Cristimir Origine:Dyarchie tchécomorave
Nom: Makald Origine:Duché de Poméranie
Nom: Yvanov Origine:Royaume de Polanie
Nom: Bassewind Origine:Royaume de Saxe
Nom: Bertrand Origine:Royaume d'Austrasie
Nom: Tristan Origine: Royaume d'Austrasie
Nom: Robert Origine:Royaume Pippinide
Nom: Balianis Origine:Empire Avar

Partisan:

Nom: Adrianos Origine: Empire Byzantin-Payé par l'Impératrice Irène de l'Empire Byzantin
Nom: Myrmidos Origine: Empire Byzantin
Nom: Marius    Origine: Empire Byzantin
Nom: Flavius    Origine: Empire Byzantin-Payé par l'Impératrice Irène de l'Empire Byzantin


Dernière édition par Ozymandias le Jeu 4 Nov - 18:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Oct - 12:41

Moi Romuald des Deux-Siciles et régent de Lombardie, annonce qu'en vertu de mon mariage, j'ai décidé d'adopter Didier, le jeune fils de ma future femme Raye. Par la même, j'en fait un enfant légitime et qui le sera autant que ceux destinés à naître dans le futur !

J'en profite également pour lancer une invitation au bon Calife Abdallah de l'Empire arabe. On m'a rapporté qu'il était fort en colère depuis que feu mon père aurait brisé une promesse lors de ses querelles avec mon oncle. Je tiens à rappeler que les pêchés du père ne sont pas ceux du fils, aussi le calife peut si il le souhaite venir partager un divin banquet à Bénévent en ma compagnie afin de lui rappeler mon amitié malgré les différents théologiques qui nous séparent.

Et si jamais malgré tout il refuserait mon invitation ainsi que l'hospitalité italienne, qu'il sache que les menaces ont un impact, et qu'avoir insulté de chien mon défunt père ne sera pas oublié.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Oct - 13:53

Abdallah 1er, Grand calife des Omeyyades: Nous vous avons entendu, et parce que les péchés du père ne devraient s'appliquer au fils, nous sommes disposés à accepter cette invitation à l'apaisement. Puisse votre avenir devenir serein.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 26 Oct - 16:44

Charles, Roi d'Austrasie et de Neustrie, annonce, à la demande de la noblesse bavaroise, la vassalisation du duché de Bavière afin de le protéger de ses éventuels ennemis. La mort du tuteur de Thedo nous a prouvé que seul nous, sommes capables de protéger l'héritage de notre cousin Tassilon.

Nous annonçons également, confier aux bons soins du Prince de Sardaigne, le duc de Corse. Malrabert quant à lui, sera livré au Roi des Danes.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeLun 8 Nov - 18:42

La Sainte Carte



CHRONIQUES D'ALCUIN, VOLUME 2, PRINTEMPS 782:


Mars 782:


Pythie en devenir?:


La pâleur de la lune se frayait avec peine un chemin à travers les ténèbres insondables recouvrant la cellule de Carloman. Isolé et ignoré, le Trompe-la-Mort énonçait toutefois, comme à chaque saison, ses "prophéties" plus funestes les unes que les autres. Calmement il énonçait à voix haute ce qu'il voyait: la douleur, la peine, l'inquiétude...et la mort. Macabre destinée réitérée ad vitam aeternam, le messager comprenait enfin le fardeau qui pesait sur les épaules de celui qui ne pouvait qu'avoir raison. Mélancolique et neurasthénique, le roi déchu ne pouvait s'empêcher de ressasser ses visions de cauchemar, au grand dam de ses geôliers:


"Même si le Saint un jour n'est plus, un autre le remplacera, car tant qu'il existe des croyants, la Foi demeurera éternelle. Prêtre ou Prince, il leur faudra bien un nouveau guide


-Le Chien enragé finit donc par être maîtrisé...par des animaux bien plus féroces que lui


-Je n'étais pas finalement celui qui méritait le surnom de Trompe-la-Mort, il semblerait que quelqu'un soit bien plus doué que moi pour cela...Qui sait? Peut-être l'appellera-t-on "le Phénix"?


-Le Dragon noir tentera d'écraser le Diamant mais se coupera sur celui-ci. Son frère, le Dragon Blanc viendra l'aider sûrement.


-La famine appelle la révolte, la révolte appelle un sacrifice, le sacrifice appelle le sang...Sang qu'il faut verser comme tribut aux assoiffés pour les calmer.


-Le Pantin sera visé par l'Assassin, mais le Marionnettiste qui le contrôle le savait. Après tout, n'est-ce pas plus simple lorsqu'il contrôle aussi l'Assassin…"


Et bien sûr, la plus menaçante de toutes…:


"La Famille contre la créature mythique...les hommes n'ont plus beaucoup de temps...Lorsque leurs deux champions se dévoileront, il sera trop tard...La guerre enflammera notre monde…"


Le temps des Hommes semble compté...si l'on en croit ce nouvel oracle.


Un moment d'hésitation:


Le Saint Père était dans sa chambre à se remémorer les évènements atroces ayant eu lieu à la fin de l'hiver dernier: Une conspiration odieuse, un duel insoutenable à regarder, un frère et une sœur exécutés en même temps, un fils qui aide à l'exécution de son propre père au nom de l'honneur...Eschyle n'aurait pu écrire tel scénario tant il paraissait invraisemblable… Autant de nobles morts...en moins d'une journée...la colère de Dieu avait décidément été implacable en ce jour funeste.


Mais c'est une inquiétude plus grande encore qui troublait Adrien 1er. Il fixa longuement un coffret en bois posé sur sa table de nuit. "C'est...Est-ce vraiment la solution?" pensa-t-il. "Que Dieu me pardonne...mais ai-je vraiment le choix?" dit-il tout haut avant d'ouvrir le coffret.


Trois pierres d'un noir éclatant y étaient soigneusement disposées. Il en saisit une, la plaça à côté du bureau et commença à écrire sur un morceau de parchemin. Lorsqu'il eut terminé, il plaça le parchemin sur le rebord de sa fenêtre tout en plaçant la pierre dessus. Puis il partit se coucher.
Ce n'est que plus tard, dans la nuit, qu'une silhouette encapuchonnée vint à le tirer de son sommeil. Cependant...le Saint-Père semblait le connaître car il ne paniqua pas à sa vue, il se contenta de lui dire:


"Est-ce réalisable?
-Oui...mais, êtes vous bien sûr que c'est cela que vous souhaitez?
-...Oui, c'est ce que je vous demande
-Alors ce sera fait.
-Je vous en remercie."


La silhouette disparut tout aussi mystérieusement qu'elle ne fut apparue… et le Saint Père semblait là y avoir perdu en sainteté…


Le Sage s'impatiente:


Voilà que presque un mois s'est écoulé depuis la bataille d'Orléans qui avait vu Charles (Ilthanir) et la coalition austrasienne, triompher des armées de son frère cadet, Pépin (MarvailhCanmore). Cependant il était à présent face à un problème. L'Oiseau de Proie et ses leudes s'étaient allègrement retranchés derrière les épaisses murailles des différentes cités qui défendaient l'ensemble du Royaume Pippinide. Et cet oiseau ne semblait pas vouloir sortir de son nid. Cette situation mettait les nerfs de Charles à rude épreuve, mais plutôt que de craquer et s'énerver, il préféra prendre la situation avec humour.


Et une idée lui vint à l'esprit...Se procurant des vêtements féminins, il en fit un paquet qu'il chargea sur un trébuchet. Les hommes du Sage étaient médusés et commencèrent à se dire, tout en observant le comportement pour le moins étrange du monarque, que la folie commençait à le frapper. Les catapulter par dessus les remparts de la cité de Lyon, demeure de Pépin, il hurla:


"Puisque tu sembles vouloir rester à la maison à la place de ta femme, mon cher frère, je me suis dit qu'il te fallait la tenue adéquate! Tu m'excuseras si je t'ai envoyé autant de robes! Je ne connaissais ni ta taille, ni ta couleur préférée!"


Les hommes du Sage n'en croyaient pas leurs yeux et ne purent se retenir de rire. Il en avait bien besoin face à des murailles qui ne semblaient pas vouloir fléchir. Charles multipliait les railleries à l'encontre de son cadet.


Il invita un paysan à rentrer chez lui à Lyon tout en lui versant une somme absolument faramineuse tout en lui souhaitant bonne chance et des affaires prospères dans sa cité qui allait bientôt tomber.


Enfin, un joueur de cor fut assigné au "sape du moral de l'ennemi". Sa mission? Avec une garde réduite le protégeant, jouer jour et nuit à côté des remparts pour empêcher les habitants de Lyon de dormir… et ça semblait plutôt bien marcher. Les défenseurs tirant régulièrement toute sorte de projectiles de natures diverses et variées dans un seul but: "arrêter le carnage". Car selon les rumeurs qui m'ont été transmises par les marchands, il semblerait que le Sage avait poussé le vice jusqu'à engager un homme qui ne savait absolument pas jouer du cor…


Que ce siège s'annonce long...


Un Avar croit-il au paradis?


Les Avars (hgh23) avaient tentés une guerre d'épuisement à l'encontre de leurs voisins Tchécomoraves. Et le fiasco était total, n'ayant pas amené d'engins de siège, et les dyarques refusant obstinément d'affronter les Avars en plaine, Mangis ne savait plus quoi faire, il pensait à un plan de bataille pour tenter de redresser la situation...sans savoir que celui-ci serait le dernier. L'Empereur Avar s'était depuis un moment reclus dans sa tente, trop honteux d'affronter le regard de déception qu'aurait pu lui porter ses hommes. Il était en train d'apprécier son repas quand, d'un coup, une odeur intenable se fit sentir...Une odeur...de brûlé! Le feu avait été mis à sa tente et il se propageait à la vitesse de l'éclair. Il fallait fuir! Il réagit suffisamment vite et sortit de la tente...pour entendre un bruit de lame.


"Mon ventre...qu'est-ce que...j'ai mal…" dit-il.


Lorsqu'il baissa les yeux, il constata qu'un poignard était fiché dans son abdomen. Le sang coulait abondamment et un homme au visage dissimulé par une étoffe se montra:


"Comme je vous comprends...à choisir entre le feu ou une lame...j'aurai moi aussi choisi la lame...moins douloureux, et plus rapide...même si vous n'aviez pas conscience du choix qui vous incombait...Permettez moi...de mettre fin à vos souffrances…"


L'inconnu plongea alors la lame dans la gorge du Khagan...avant de le projeter d'un violent coup de pied dans le tissu enflammé. Nul n'aurait pu survivre à cela...le Khagan était mort, et son corps...carbonisé et méconnaissable.


Un avant goût de l'Enfer venait de lui être offert…


Le prince et le pauvre:


Un homme sur le quai d'Olbia scrute l'horizon et fixe un navire prêt à accoster. C'est Artulf, le Négociant (Luciuslanda). Il semble impatient de recevoir un invité très spécial. Lorsque le navire arriva enfin, c'est le duc déchu de Corse, Wingis qui en sortit. Celui-ci, suite à sa défaite à Orléans face aux forces de Charles, avait été épargné et fait prisonnier. Dans un geste d'amitié et de fraternité, le Sage avait décidé de le livrer au Prince de Sardaigne qui devait à présent déterminer son sort. Le projet du Prince était simple: faire en sorte que la Corse soit assimilée à sa principauté et faire en sorte que le duc de Corse accepte de devenir son subordonné…:


"Aaaah! Wingis! Cher Wingis! Mais quel plaisir de vous voir!
-Plaisir qui n'est pas réellement partagé, croyez moi
-...Allons, allons, j'ai bien conscience que les circonstances sont loin d'être...idéales. Mais tâchons de rester courtois et civilisés l'un envers l'autre, voulez-vous?
-Dois-je comprendre que vous souhaitez que je sois poli avec le bourreau avant mon passage à l'échafaud?
-Moi? Vous exécuter!? Grands dieux! Mais quelle folie cela serait! Un homme d'une telle habileté, d'une telle bravoure et d'une telle compétence? Exécuté comme un vulgaire bandit? Pah! Non, non! Nous sommes entre hommes d'honneur et entre personnes intelligentes, vous savez comme moi que vous exécuter ne me mènerait absolument nul part. Et puis, me permettrai-je de vous faire remarquer que si quelqu'un avait eu la moindre volonté de vous faire exécuter, pléthores d'occasions ont pu se présenter jusqu'à présent? Vous seriez mort depuis longtemps si telle était l'intention de qui que ce soit.
-...Alors…? Puis je vous demander ce que vous attendez de moi?
-Venez avec moi, vous allez vite comprendre. Permettez moi de vous montrer les merveilles qui ornent mon île. Ici...la cathédrale d'Olbia dont la construction sera bientôt terminée…"


Le Prince joua les guides pour son "hôte" pendant un bon moment avant que celui-ci, excédé ne finisse par l'interrompre:


"Et où voulez-vous en venir au juste!? Pourquoi me montrer tout cela?
-Toujours prompt à vouloir aller au but à ce que je vois...Très bien. Permettez que je m'explique en ce cas. Vous pourriez avoir tout cela chez vous.
-Pardon!?
-Vous m'avez bien entendu. J'ai dis que vous pourriez avoir tout ce que vous venez de voir...chez vous. Les bâtiments sublimes, les gens heureux de vivre… Je souhaite transformer le vulgaire caillou qui vous sert de chez vous en sublime joyau.
-Comment osez vous!?
-Oh, je vous en prie! Nous savons tous les deux que vos dernières actions à l'encontre de Charles vous ont complètement ruiné. Vous avez misé sur le mauvais cheval, votre duché, déjà fort peu opulent à la base, risque à l'avenir de ne devenir que l'ombre de lui même. Il ne sera que le reliquat de sa gloire passée! TOUT CE QUE VOUS AVEZ BÂTI! Tout ce que vous avez pu bâtir, sera noyé dans la haine que votre peuple vous portera pour avoir parié votre avenir sur un homme qui n'avait, au final, que faire de vous...Je vous propose...de mettre la Corse sous mon protectorat. De l'assimiler à mon royaume. Je vous promets une chose: Je transformerai ce morceau de charbon que vous avez pu choyer toutes ces années en un diamant éternel que...et je le souhaite plus que tout, vous continuerez tout autant à choyer jusqu'à votre trépas.
-Vous voulez dire…!?
-Oui, je veux que vous continuiez à gouverner la Corse...pour mon compte. J'ose espérer que vous accepterez. Vous méritez la paix et votre pays, un futur radieux. Alors? Accepterez vous enfin de renoncer à vous résigner à mourir? Accepterez vous enfin...à commencer à bâtir un avenir pour votre pays?
-...Très bien...J'accepte"
-Merveilleux! Vous m'en voyez ravi!"


Enrobée de belles paroles, le Négociant venait de proposer au duc de Corse de devenir son subordonné: proposition qui fut acceptée avec joie par le Duc déchu.


Décidément, la flagornerie et le luxe avaient encore de beaux jours devant eux…


Avril 782:


Une retraite chaotique:


Le nouvel officier en charge de l'armée Avar dans la Dyarchie Tchécomorave, Evenis (Hgh23) avait hérité d'une position plus que précaire. Il était en territoire ennemi, sans possibilités de s'en prendre à quelque point névralgique par l'absence de sapeurs, et des ennemis qui ne semblent pas un seul instant déterminés à sortir de leurs forteresses. Pour couronner le tout, le corps calciné du Khagan venait d'être retrouvé non loin de l'emplacement de sa tente avec un poignard dans la gorge. Et le Darkhan qui va lui succéder n'est pas présent parmi l'armée, mais à Constantinople. Le constat était amer: cette campagne qui avait décidément très mal commencé ne pouvait se terminer guère mieux. Les combats qui auraient à être menés seraient particulièrement délicats, la supériorité numérique des Avars n'étant plus qu'un lointain souvenir. Une seule solution: la retraite. Une retraite, oui, mais il fallait s'organiser. Et malheureusement organiser les Avars semblait aussi facile que de tenter de regrouper un groupe de volailles dont la tête venait d'être ôtée…


Le remue-ménage occasionné par la réaction Avar à l'annonce de la nouvelle de l'assassinat du Khagan avait donné les indices suffisant pour faire comprendre aux Dyarques le départ imminent de l'armée ennemie pour leur patrie. Eux? Partir? Aussi facilement, après nous avoir torturé par leur présence insupportable, depuis déjà 6 mois? Après une seconde attaque, signe d'un acharnement injustifié envers leur peuple? Non. Pas question. Pas question qu'ils se contentent de fuir maintenant qu'ils ont subi cette attaque. Pas question qu'ils s'écrasent. Ils tenaient là l'occasion de leur revanche. Et ils allaient la saisir... Leur formidable mobilité pouvait porter un coup redoutable à l'armée fuyante, celle-ci n'étant pas préparée à une attaque tchécomorave, elle serait surprise et surtout attaquée sur leur terrain... "Les Avars n'auraient jamais du camper en face de nous s'ils voulaient fuir..." se dit tout haut Ratjmir avant d'ordonner une attaque totale sur l'armée en retraite. Après tout, il ne sera pas dit que les Dyarques n'ont pas le sens des convenances en saluant une dernière fois leurs invités... Le rapport de forces était extrêmement équilibré puisque les Avars avaient alignés 12 500 hommes dont 2500 cavaliers contre...15 000 pour les Dyarques. Mais les Avars étaient plus occupés à fuir qu'à combattre. L'attaque fut fulgurante, la mobilité des troupes tchécomoraves faisant leur réputation. L'infanterie Avar fut attaquée par l'arrière, provoquant leur stupéfaction. La désorganisation de la Horde se fit payée très chère. En effet les cavaliers mis à l'avant pour jouer les éclaireurs ne furent prévenus que lorsque l'attaque avait déjà bien commencé. L'intervention de la cavalerie Avar fut toutefois décisive pour repousser les dyarques. Néanmoins...5000 hommes furent emportés avant que la fuite face aux cavaliers ne fut décidée. Les dyarques avaient eu leur revanche, ils savaient les Avars suffisamment touchés pour qu'ils ne se décident pas à revenir avant un moment. Mais ils ne comptaient certainement pas en rester là. Cette retraite ne serait que temporaire...


Et puis...une information avait fuité concernant le responsable de cet assassinat qui avait également pu motiver l'ordre de repli d'Evenis: les commanditaires de l'assassinat du Khagan auraient été les Bulgares, souhaitant contenter leur peuple avec une attaque des Avars. Il leur fallait donc se replier pour organiser une revanche après avoir prévenu le Darkhan de leurs méfaits.


La Horde pouvait à présent reprendre sa route vers la vengeance...


La réconciliation:


La situation du Lion (labtecldlc) avait remarquablement évolué en quelques semaines. En effet le Royaume Lombard avait été attaqué, un complot avait ouvertement été dénoncé, et une promesse avait été rompue. Le duel judiciaire qui eut lieu entre l'Unificateur et Adalgis eut pour effet de décimer la noblesse lombarde. Si bien qu'en mourant, le sicilien avait réussi à parachever son rêve de toujours: unifier la péninsule italienne sous la coupe de sa dynastie. Le Lion était parvenu à prendre le contrôle du Royaume Lombard en épousant la veuve d'Adalgis et en reconnaissant publiquement son enfant issu de son premier mariage. Les menaces étaient quasiment toutes écartées: les Lombards n'en sont plus une, le Pape non plus. Il n'en restait qu'une... les Arabes. Et c'est en sachant que les péchés du père avaient été effacés avec sa mort, qu'il planifia une réconciliation avec ses anciens partenaires. Romuald avait donc pris le temps de recevoir comme il se le devait l'émissaire Arabe envoyé par Abdallah...Et qu'elle ne fut pas sa surprise...lorsqu'il lui fut annoncé un nom qu'il connaissait que trop bien: Yassim Tahib, l'homme même qui l'avait aidé à prendre Constantinople 9 mois plus tôt.


"Mais...? Lui? Un simple commandant!? Emissaire d'Abdallah?".


Néanmoins il fut particulièrement surpris lorsque son invité se présenta à la fête donnée en son honneur. Ses habits étaient particulièrement luxueux...bien trop luxueux pour un simple commandant. Mais Romuald attribua cela au fait que les Arabes ont les moyens de choyer les hommes qui servent la Famille Omeyyade. Son invité le tira rapidement de ses pensées:


"Surpris de me voir?
-Et bien je...
-Inutile de répondre, je sais que vous l'êtes. Le Calife a estimé bon de vous honorer de ma présence pour se faire pardonner du fait qu'il ne puisse pas venir lui-même. Mais je ne me suis jamais vraiment présenté: Yassim Tahib...grand Emir du Désert...et dorénavant Grand Vizir de la Famille Omeyyade, pour vous servir!
-"Grand Vizir"?
-Oh! Vous n'êtes pas au courant? Mon plan pour vous aider à prendre Constantinople a fait grand bruit auprès de notre Calife...Il a été pour le moins impressionné que ça ait marché! Ha ha ha!"


Le Lion ne pouvait en croire ses oreilles... L'homme qui l'avait aidé sur les flots de la mer Méditerranée, cet homme à demi fagoté comme un bandit, était en réalité un Emir et non content de cette information, le jeune roi lui avait permis sans vraiment le savoir de se démarquer des autres et de gagner la course pour le poste de Vizir:


"Mais alors...quand vous avez parlé avec les Byzantins sur le navire, vous auriez pu...!?
-Mourir? Bah! Quel intérêt de vivre si on ne fait que se cacher de la mort?
-Mais pourquoi?
-Je voulais voir de quoi vous autres siciliens étaient faits...et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu...Et puis, vous avez parfaitement joué votre rôle!
-Je...je ne sais quoi dire...
-Et bien...pour commencer, peut-être..."bienvenue"? Si je puis me permettre? C'est pas si mal pour respecter les convenances avec un invité de marque? Même si c'est la première fois que vous recevez un Vizir...
-Bien sûr! Bienvenue! Bienvenue! Tant que vous serez ici, vous serez comme chez vous!
-Aaah et bien, voilà qui fait plaisir à entendre!"


Romuald était très surpris de la tournure des évènements, néanmoins, il savait que la présence de cet invité de marque à son banquet n'était pas le fruit du hasard. Néanmoins cela le rassurait, festoyer auprès de quelqu'un qu'il connaissait lui mettait du baume au cœur. Il pouvait à présent se concentrer à bâtir un futur radieux pour toute la péninsule...


"J'ai appris pour la mort de votre père...Mais également pour les circonstances de sa mort. Votre père est mort avec honneur...que vous lui avez rendu en vous acquittant de votre promesse. Il était allé loin, en ne respectant pas la promesse qu'il avait faite à notre Calife, vous savez...Mais sachez que ce dernier est rassuré de constater que vous les respectez à l'inverse de votre père. La confiance et l'honneur sont des choses qui se perdent de nos jours...J'ai également appris pour votre mariage et pour le fils que vous avez adopté.
-Décidément, vous avez appris beaucoup de choses...
-HA! Vous n'imaginez même pas ce que les vents du désert peuvent me rapporter chaque jour...Puis-je vous demander où est votre épouse?
-Mon épouse...n'est pas une femme qui peut se contenter de pouponner. Elle est forte, et a besoin qu'on lui confie des hommes, qu'elle combatte.
-C'est effectivement ce que j'ai pu entendre dire...
-Si tout va bien...elle devrait être de retour bientôt. Mais je vous en prie, profitez de mon hospitalité."


L'armée du Royaume des Deux-Siciles avait en effet fort à faire et en bon monarque, Romuald avait décidé de recevoir lui-même son hôte. Sans savoir qu'il allait recevoir quelqu'un qui le considérait comme un ami. Mais il s'avèrera que sa femme ne rentrera pas aussi vite que prévu...


Et un subterfuge pour rien...:


La population de Stettin vivait des jours difficiles. Mais l'espoir était permis. En effet, l'Empereur Slave avait certes, attaqué la Poméranie, mais il menait l'attaque avec une troupe plutôt réduite, ce qui permettait aux courageux hommes de Bomirysl de tenir. Pour ne rien arranger, le climat rude du début du mois d'avril n'augurait pas une bonne récolte à venir. Le printemps était venu...mais le climat propice à la récolte tardait. Ainsi des bûcherons étaient régulièrement envoyés pour ravitailler la ville en bois de chauffage. Des hommes sortent de la ville, ils portent des haches. Ils abattent un arbre, des hommes les saisissent. Ces soldats nouvellement déguisés se présentent aux portes de la ville qui s'ouvrent sans même aucune vérification... Tiens...C'est inhabituel...Mais qu'importe, les portes sont ouvertes: voilà le principal. Les soldats déguisés entrent et font un constat implacable: aucune troupe ne défend la ville, seuls des miliciens peu futés peinaient à faire en sorte que la ville fonctionne correctement...Le signal est donné comme prévue et la mystérieuse générale flanquée de son armure à couleur de l'obsidienne entra en force avec le prince Agnar (Berlioz) dans la ville...pour constater que personne ne la défendait vraiment... Les troupes exultaient tandis que la générale, elle, restait de marbre:


"Souriez un peu! Nous avons pris la ville!
-Nous avons pris une ville vide de troupes et ce n'est pas normal...A moins que...! Oh non! Il faut absolument que l'on parte! MAINTENANT!"


Laissant un leude s'occuper de la ville, les troupes se pressèrent vers leur nouvelle destination. La prise de la ville était pourtant une bonne nouvelle...même si la générale pressentait la survenance d'une tragédie potentielle...


La gifle:


Voilà de nombreuses années que l'Empire Slave n'avait pas montré l'aspiration de partir en nouvelle campagne militaire. La campagne à l'encontre de la Poméranie était toutefois à ses yeux nécessaire. Sa protectrice, la Saxe allait être attaquée, et si ce n'était lui, c'eut été quelqu'un d'autre qui, par la suite aurait fini par l'envahir. Et puis...elle, le lui avait demandé. Chose qu'il ne pouvait décemment pas lui refuser... Le Dragon Noir avait décidé d'attaquer la Poméranie avec une force réduite. Après tout, lui les Poméraniens pouvaient lever potentiellement beaucoup d'hommes. Mais il était certain que les catholiques allaient l'attaquer peu après la Saxe si ce n'est en même temps, et il comptait bien sur cela. Qui plus est, elle, semblait avoir un plan bien précis en tête, alors pourquoi douter d'elle? "Attaquer avec le nombre d'hommes que vous pourrez lever pour cela et qui vous sembleront nécessaires" Voilà les consignes qu'elle lui avait envoyé. Et puis rien ne semblait pouvoir se mettre en travers de son chemin...Oh comme il avait tort...Alors qu'elles menaient le siège face à la capitale poméranienne, les armées de Dmitri furent attaquées par les renforts envoyés des trois autres points névralgiques pour aider leur Duc en cas d'attaque... Le rapport de forces était au léger avantage des troupes poméraniennes puisque les Slaves alignaient 17 500 hommes dont 1750 cavaliers et 250 sapeurs face à 21 000 hommes dont 1000 cavaliers. L'attaque poméranienne fut fulgurante, les troupes attaquant le Slave étaient disciplinées et sans pitié et l'effet de surprise fit son œuvre, avec les renforts constitués de 15750 chargèrent les troupes sur les flancs et l'arrière des Slaves. L'armée de Dmitri ne fut sauvée que par l'intervention de sa cavalerie quasiment deux fois plus nombreuses que celle de la Poméranie. C'est alors que Bomirysl, Duc de Poméranie se décida à rejoindre ses hommes dans la bataille en sortant de la cité et en chargeant de front l'armée Slave. Les mâchoires poméraniennes comptaient bien engloutir d'un coup, le Dragon Noir.


Mais ce dernier, était certes venu avec une troupe réduite, mais une troupe qui comportait l'un de ses plus grand atout: Sergueï. Sergueï, surnommé "le Maître d'Armes" était l'homme de confiance de Dmitri et agissait même en tant que son garde du corps. C'était un véritable champion au combat et ses talents de bretteur étaient reconnus dans tout l'Empire. L'homme avait compris que la situation n'était, certes, pas bonne, mais loin d'être désespérée. Il fallait faire une percée et tenter de faire réduire le nombre de soldats en face de lui. L'un des moyens les plus simples était de couper la tête du serpent. Cibler et éliminer un officier gérant les hommes poméraniens permettrait de créer un mouvement de panique et ferait s'enfuir une partie de l'armée, ce qui pourrait laisser l'occasion de réaliser une percée. Et une occasion se présenta rapidement lorsque Théobald, leude poméranien, qui était d'un naturel brave, voyant le général Slave se dresser devant lui, n'hésita pas une seconde à le charger avec sa lance. Le courageux leude n'hésitait pas une seconde à répéter ses assauts qui étaient repoussés sans cesse et sans réelle difficulté par Sergueï. Le Maître d'Armes décida d'honorer la bravoure de son adversaire en ne retenant plus ses coups contre lui. Moulinant son épée et virevoltant autour de Théobald, il fit par abattre son arme pour lui trancher net la main portant sa lance après avoir esquivé un énième coup de sa part. Le pauvre leude tomba à genoux, paniqué à la vue de son bras mutilé. C'est alors que le Slave saisit les cheveux du poméranien...et abattit une fois de plus son épée pour lui trancher la tête. Une fois fait, il la brandit, hurla en direction des hommes du leude vaincu, et la projeta dans leur direction. Cela eut l'effet escompté.


Les hommes de Théobald pris de panique, s'enfuirent à la vue de la tête tranchée de leur commandant. Les armées de Dmitri avaient, certes, perdus des hommes, mais ce furent bien les poméraniens qui en perdirent le plus avec ce revers: pas moins de 2000 hommes pour les Slaves contre 5250 qui s'enfuirent, pris de panique. Il fallait, cependant empêcher maintenant le Duc de se réfugier à nouveau derrière les remparts de sa capitale et c'est ainsi qu'il fut ordonné par le Maître d'Armes de se regrouper de telle sorte à se positionner entre les remparts de Danzig et les armées poméraniennes. Lorsque la manœuvre fut effectuée, le repli fut sonné du côté poméranien. Mais il était hors de question pour les fiers poméraniens de laisser leur capitale entre les mains du Dragon Noir. Et c'est bien sur cela que Sergueï comptait en ordonnant le changement de position des armées Slaves. Les deux camps se toiseraient alors, attendant une nouvelle attaque... Certes les Slaves avaient gagné, mais Dmitri était véritablement furieux. Il en avait, après tout, réchappé de très peu...et la situation était loin d'être idéale.


Son orgueil avait bien failli lui coûter la vie...et il le savait...


Festin rouge:


L'Empire Byzantin (Endwars) s'était particulièrement bien remis de ses déboires passés grâce à la réaction prompte de son impératrice. Elle avait passé les deux dernières saisons à redonner ses lettres de noblesse à l'Empire et surtout à lui assurer une stabilité nouvelle. Pour fêter cela dignement, l'Impératrice ordonna la tenue d'un banquet des plus fastueux. La famille d'Irène était invitée et bien sûr, son mari et son fils. Lorsque la fête battait son plein, un serviteur chuchota quelque chose à l'Impératrice qui vint à troubler légèrement les festivités et l'obligea à s'isoler un instant. Lorsqu'elle revint, un messager Avar l'accompagnait et, Irène visiblement agacé interloqua Turgis (hgh23):


"Cet homme a un message à vous transmettre semblerait-il, mais il refuse net de me le confier"


Le Darkhan visiblement bien éméché regardait d'un air ahuri son épouse tout en disant:


"Et...Et bien...qu'...qu'il parle..."


Le messager commença à prendre la parole:


"Votre père...m'envoie TUER CE MORVEUX! MORT A L'IMPERATRICE ET A SON ENGEANCE!"


Tout à coup, il se saisit de son épée et bondit en direction du fils de l'Impératrice, prêt à le tuer. Ce n'est que par l'intervention du Stratège Impérial, Constantin Sarantapechos, qu'il put garder sa tête sur les épaules. Irène, mortifiée et outrée demanda à ce qu' on se saisisse de l'impudent qui avait osé s'attaquer à son fils. Turgis, quant à lui, avait bien du mal à comprendre ce qu'il se passait et titubait tout en essayant de reprendre ses esprits.


Lorsque Sarantapechos, l'oncle de l'Impératrice eut l'occasion d'interroger le prisonnier, celui-ci fit une révélation des plus glaçante:


"L'Empereur Avar convoite votre trône depuis votre mariage avec son fils...il vous veut morte ainsi que votre rejeton pour qu'il puisse briguer le trône impérial! Si j'avais réussi, les Avars seraient à présent les maîtres de l'Est!"


Irène ordonna immédiatement qu'on se saisisse également de Turgis, ainsi que des troupes qu'il commande pour trahison. Le Darkhan, quant à lui, ne comprenait toujours pas ce qu'il se passait...Lorsque le Stratège s'apprêtait à ordonner l'exécution de Turgis, Irène l'arrêta immédiatement et avec un sourire diabolique dit: "J'ai une bien meilleure idée".


Un vent de changement profond se levait dans l'Est...


La fuite:


Un homme habillé de loques marche nerveusement dans les rues de la ville de Lyon. Cependant, il n'est pas n'importe qui...c'est Dantebert (MarvailhCanmore), évêque pippinide qui accompagne une femme tentant de passer incognito:


"Ma Reine, je vous en prie, dépêchons nous
-Avez vous une idée de ce que c'est que de voyager en étant enceinte de 8 mois!?
-Je...Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses mais il nous faut absolument nous hâter!"


L'oiseau de Proie avait compris que ce siège risquait d'indubitablement mal tourner. Il avait donc demandé à l'évêque de bien vouloir faire en sorte de mettre la reine et son fils à l'abri des combats. Avec une certaine réticence, Dantebert accepta. Ce dernier réfléchissait à voix haute à présent:


"Aller vers l'Est ici...puis un peu plus au Sud...et...ah! Voilà! La poterne doit être là! Je vous en prie, Majesté, restez bien près de moi!
-C'est sombre et crasseux!
-C'est à dire que le principe d'un passage secret Majesté...est tout de même qu'il doive demeurer secret...
-Hmpf!
-Prenez ma main si vous avez peur de vous perdre...
-Moui, j'ai peur...mais pas spécialement de me perdre!
-Tant que vous me faites confiance et faites bien ce que je vous dis, tout ira bien."


L'homme d'église emprunta le passage secret pendant un long moment avant de se retrouver en dehors des limites de la ville:


"Quelle chance! Ici, au moins, les soldats du Sage n'ont pas l'air d'être présents en nombre. Nous devrions pouvoir passer discrètement...
-Pfiou! Pfiou! Je...je n'en peux plus! C'était interminable et avec des gros rats, beurk!
-Voyons...le Roi m'avait dit..."Allez ensuite vers le Sud, pour vous repérer facilement, les portes principales de la ville sont orientées vers le Nord"...donc...il faut aller...par là!
-Pfiou! Pfiou! Hé mais ça tombe bien! Une carriole va dans cette direction!
-Ma Reine!? Non mais que faites...!
-YOUHOU! YOUHOU! HE VOUS! OUI VOUS LA AVEC LE CHARIOT!
-Oh misère...
-ARRETEZ VOUS, JE VOUS PRIE!"


La Reine, visiblement peu encline à vouloir marcher plus longtemps...venait littéralement d'hurler à une charrette pour lui demander de s'arrêter...Fort heureusement il s'agissait d'un marchand itinérant en voyage pour vendre sa marchandise:


"Oh là! On a pas idée d'hurler après les gens comme ça! Mais qu'est ce que vous voulez!?
-Et bien nous venons de sortir de la ville par le pass...
-Euuh ce que ma femme tente de vous dire, c'est que nous venons de loin pour trouver refuge dans Lyon mais nous nous sommes retrouvés face à une ville assiégée!
-Votre femme!? Beurk! Plutôt mou...!
-Je t'en prie ma chérie! Un peu de patience...
-C'est vrai que votre femme est plus grosse qu'un Roi fainéant! Mais qu'est ce qui vous a pris de la faire voyager dans cet état!? Bon... Vous voulez aller où?
-Vers le Sud...?
-Et bah! On peut dire que vous êtes vernis tous les deux. C'est là que je vais! Je suis pas un monstre, je vais pas laisser une femme enceinte mourir dans le froid...Allez...montez à côté de moi! Quant à vous, vous monterez à l'arrière! Il doit bien encore y avoir une petite place!
-OH MERCI! SI JE N'ETAIS PAS UNE FEMME DE MA CONDITION, JE VOUS EMBRASSERAI!
-Quoi...?
-Euh, ce qu'elle veut dire, c'est que si elle n'était pas malade, elle vous embrasserait, la pauvre a peur d'être contagieuse...
-Ah! Oui...bon ben... Installez vous, qu'on se mette en route! Et si vous voulez m'acheter quelque chose, comme vous m'êtes sympathiques, je vous ferai un prix d'ami! De toute façon, dans ces conditions, impossible de vendre quoi que ce soit ici...
-Ah? Et qu'est ce que vous vendez?
-Des reliques! J'ai là des vrais clous de la Croix du Christ! Ça vous intéresse?
-Oh misère..."


La Reine Alechise et l'évêque Dantebert étaient ainsi tous deux partis pour le Sud pour trouver refuge, loin des affres de la guerre...


Mai 782:


Le chasseur de Dragon:


Le mois dernier, la légendaire invincibilité du Dragon Noir avait, pendant un bref instant, vacillé. Dmitri avait été sérieusement mis en difficulté et ce ne fut que par la présence salvatrice de son champion Sergueï, qu'il put s'en tirer remarquablement bien, car le nombre de troupes de part et d'autres était redevenu a peu près équilibré. Les poméraniens avaient également essuyés un sérieux revers, étant donné qu'ils ne pouvaient plus se réfugier à l'intérieur de leur capitale, ni l'abandonner sans risquer de la perdre. Et surtout, surtout... les innombrables ressources de l'Empire Slave lui permettraient de revenir avec le double, voire le triple de troupes, juste pour s'assurer de leur perte. Ils avaient donc opté pour l'établissement d'un campement hors de portée des archers slaves, mais suffisamment proche pour les empêcher de s'enfuir. Quant aux Slaves, la situation était devenue précaire. Ce mouvement empêchait certes, les poméraniens d'entrer dans leur capitale, mais il les empêchait également de se replier ou de battre en retraite... Le dragon était rentré de lui même dans une cage qui lui devenait insupportable. Mais Sergueï avait raison, il fallait tenir. Après tout, le plan qui avait été élaboré supposait qu'ils n'étaient pas les seuls à attaquer... c'est ainsi que les ordres étaient simples. Attendre que les poméraniens fassent le premier pas, et en profiter pour en massacrer le plus grand nombre possible, en attendant les renforts ou en s'enfuyant. La guerre des nerfs durait déjà depuis un mois entre les deux armées, chacune se toisant jusqu'à ce que l'une des deux finisse par craquer et attaque l'autre. Et le duc poméranien Bomirysl se décida enfin à passer à l'action. Après tout, c'était là leur meilleure chance d'en finir avec la menace Slave. Et puis le duc se mettait à rêver "Si l'Empereur Slave meurt, nous pourrions profiter du chaos ambiant pour se tailler un territoire respectable chez eux!". Le poméranien avait pris sa décision, il était temps de passer à l'attaque, que son rêve puisse se concrétiser! Que le Dragon Noir fasse ses prières, il était d'en finir!


Le duc lança ses troupes dans un assaut décisif. Les deux armées s'entrechoquèrent et les hommes tombaient régulièrement de part et d'autres. Et surtout, surtout, les poméraniens avaient compris la leçon: éviter un maximum Sergueï, ne pas l'affronter en combat singulier et le déborder. Les forces luttaient boucliers à boucliers quand soudain, un cor retentit. Dmitri cria: "AH! ENFIN LES VOILA!". En effet, c'était là le signal de l'arrivée en renforts des troupes d'assaut de Stettin et Köslin. Avec Agnar et Kleïric à leur tête (Berlioz), les innombrables troupes allaient maintenant pouvoir se déchaîner contre les assaillants poméraniens.


Le rapport des forces en présence s'en trouvait fondamentalement bouleversé. La générale slave accompagnant Agnar, ayant constaté l'absence de défenseurs dans la ville de Stettin, avait compris que ceux-ci avaient dû être envoyés en renforts contre les troupes réduites de Dmitri. Elle avait demandé avec Agnar, de réunir toutes les troupes dont ils disposaient pour les envoyer directement sur le Duc. C'est presque 50 000 hommes qui vinrent à la rescousse du Dragon Noir. Chargeant directement les flancs de Bomirysl, la coalition Dano-Slave fracassèrent sans difficultés les formations disciplinées de l'armée poméranienne. Les soldats poméraniens s'écroulèrent les uns après les autres, jusqu'à ce que Bomirysl invective la Générale:


"Je ne manque pas de courage! Comme tu le vois je n'ai pas peur de la mort et je ne cherche pas à fuir lorsque je suis aux portes de l'Enfer! Peux-tu en dire autant!? Je te tuerai sale garce!"


La force de conviction du Duc était exemplaire et par respect, les combats cessèrent pour qu'il puisse continuer:


"Même si je dois mourir, je veux avoir la tête de la chienne qui aura brisé mes ambitions. Je ne connaîtrai le repos que lorsque je t'aurais tué!"


Sergueï fit mine d'approcher pour châtier l'impudent qui osait parler ainsi à la Générale des Crocs. Mais d'un geste de la main, elle l'arrêta et dit:


"Non. Celui là est pour moi. Voyons si sa lame est aussi affûtée que sa langue...Et puis, je veux personnellement lui trancher la tête..."


Une arène de fortune se forma et les soldats devinrent spectateurs. Le Duc fendit l'air de sa hache à plusieurs reprises. Ce à quoi, la guerrière répondit en faisant montre d'une agilité absolument déconcertante. Telle une feuille soufflée par le vent, elle semblait littéralement léviter pour esquiver les coups portés par son adversaire. Elle couplait à la brutalité de ses coups, la grâce et l'élégance. Elle ne cessait d'esquiver sans aucune difficulté les coups portés par le Duc. Une guerrière hors pair, voilà le qualificatif qui pouvait seoir à une telle démonstration de maîtrise de ses épées et d'habileté martiale. Elle semblait danser des pas mortels, semblant hypnotiser son adversaire, jusqu'au moment où elle se déciderait à frapper...Et il arriva. Sans même comprendre ce qui lui arrivait, le Duc se retrouva avec une épée fichée sans son thorax. Avant que dans un ultime mouvement d'une élégance inégalée, son adversaire lui trancha la tête d'un coup. Le Duc était mort, ses hommes, horrifiés. Quel genre de monstre pouvait tuer d'une manière aussi implacable tout en ayant l'impression de voir une dance? C'est sur une danse macabre que s'acheva le destin de la Poméranie. La mort du Duc sonnait en effet la fin de la bataille. Dmitri ordonna immédiatement que l'ensemble des soldats ennemis soient passés par le fil de l'épée. Nul poméranien n'en réchappa...La colère du Dragon Noir fut terrible...et ses ennemis n'en furent pas les seuls victimes. Hurlant face à la Générale, Dmitri proféra des mots d'une sévérité immense:


"Regarde! REGARDE CE CARNAGE! J'ai failli y passer moi aussi! Nous aurions pu régler cela de manière moins brutale, et plus facile, mais nooon...il fallait absolument que tu attaques maintenant! Il te fallait absolument ta vengeance! Nous avons perdu des hommes inutilement et pourquoi!?
-Tu vas quand même récupérer Danzig et Leslau...
-JE ME FICHES BIEN DE CES VILLES! Tu peux bien les garder! Surtout si ma générale fait n'importe quoi! Tu ne peux pas penser qu'à toi!
-Mais tu pourrais toi aussi penser à moi, à mon honneur!
-Ce n'est qu'une question d'orgueil! Nous aurions pu attendre! Nous aurions pu nous organiser mieux que ça! Tu as décidé d'attaquer de ton côté et de me prévenir, une fois que c'était fait! Que se serait-il passé si je n'était pas venu!? Cela ne te ressemble pas!
-Nous nous en serions sorti sans toi...
-MAIS AVEC QUELLES CONSEQUENCES!? Si tu avais été blessée ou tuée, les Arabes en aurait profité! Et tu le sais! Tu as pris des décisions qu'il ne t'appartenait pas de prendre! Tu as joué avec notre avenir! Assez de tes plans! Ne compte plus sur moi à l'avenir! Tu es seule... Je ne viendrai t'aider que lorsque tu seras attaquée.
-Non...je ne suis pas seule...
-Tu sais très bien ce que je veux dire. Dorénavant, ne compte plus sur moi et tu as intérêt à te présenter avec tes hommes quand je te le demanderai. Je te laisse conserver tes privilèges et prérogatives...mais tu demeures ma vassale
-Très bien...mon Empereur"


La discussion avait été particulièrement houleuse et la Générale ne semblait pas être particulièrement ravie de cet échange. Dmitri avait de quoi fulminer, il avait tout de même perdu 15 000 hommes pour un plan qui aurait pu être un peu mieux préparé...


Se voulant réconfortant Sergueï s'avança vers elle:


"Impressionnant...ce duel...je savais que l'élève avait dépassé le maître depuis un moment, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point là...
-Je ne suis pas d'humeur pour une autre leçon de mon ancien maître d'armes...
-Doucement...je ne suis pas là pour te sermonner. Tu dois bien admettre que tu as peut être un tout petit peu exagéré? Tu l'as forcé à venir, il était évident qu'il n'allait pas être ravi...
-Il aurait dû me soutenir dès le début.
-Oui, peut être...mais personne n'a envie que vous vous brouilliez. Laisse lui le temps de se calmer, d'oublier. Je suis certain qu'il reviendra plus apaisé par la suite.
-Peut être bien...en attendant j'ai encore une chose à faire!"


Elle se saisit alors de la tête de Bomirysl et la lança à un de ses lieutenants en disant:


"Vous savez ce que vous avez à faire..."


Triste fin, pour celui qui se voyait déjà chasser le Dragon Noir...


Panem et sanguinem:


Telerig risquant la rébellion avait utilisé une somme colossale pour rétablir un semblant de paix à son Khanat. Mais il savait que cette "soudaine rébellion" ne saurait être le fruit du hasard. Intuition qui se confirma le jour où il reçut un message dont le contenu lui provoqua un souffle glacial le long de son échine...:


"Le Khagan Mangis est mort, il a été assassiné...et la rumeur prétend que le peuple Bulgare est responsable..."


Aucun doute, il n'avait absolument aucun intérêt à commanditer l'assassinat d'un tel allié...et surtout il n'avait de toute façon pas ordonné sa mort, il s'en serait souvenu. Qui plus est, il réfléchit à voix haute:


"Mon peuple devient mécontent subitement...les troupes byzantines se massent à mes frontières...l'Avar est violemment et soudainement assassiné...et voilà que maintenant je suis désigné comme responsable? Non, ce n'est pas un hasard. Quelqu'un se joue de nous... Mon peuple me réclame en plus de les nourrir, de faire couler le sang? Très bien, alors il est grand temps que le sang coule...Rassemblez les hommes! Et envoyez un message aux Polanes! Il est temps que le sang coule...On veut me montrer en monstre!? Je m'en vais leur montrer, ce qu'est un véritable monstre!"


Les sauvages bulgares avaient été rendus incontrôlables, et maintenant, ils réclamaient à leur Khan, suffisamment de sang pour les apaiser. Hors de question qu'il finisse assassiné comme l'Avar, il mourra l'arme à la main. Il était à présent décidé: le sang coulera.


Telerig était prêt à pulvériser quiconque n'était ni Polane, ni Bulgare et sur son chemin...et ce sont les infortunés Avars qui en payèrent le douloureux prix. En effet ayant été mise en difficulté, le corps d'armée avar envoyé pour mater les tchécomoraves, étaient régulièrement poursuivi par les dyarques, particulièrement revanchard. Ceux ci venaient de franchir la frontière dyarque et étaient à nouveau attaqués.


Lorsque les armées des dyarques virent l'énorme coalition polano-bulgare, ils surent qu'ils ne pourraient vraisemblablement pas faire face et abandonnèrent la poursuite, tout en rentrant chez eux. Evenis (hgh23) fut sur le coup soulagé criant:


"Les Bulgares ont décidé d'intervenir et de nous sauver, quelle chance!"


Mais...il déchanta très vite lorsque les Bulgares et les Polanes foncèrent droit sur les Avars le prenant par surprise. Les Bulgares furent sans pitié... le sang devait couler, et il coula à torrent. Seule Vilroth, concubine de l'Empereur Avar put échapper au carnage pour aller se réfugier plus au Sud...
Il faut dire que le rapport de forces était absolument sans pitié pour les Avars... La coalition alignait pas moins de 49250 hommes contre 7500 déjà durement touchés... Les Avars avaient été trahis par un nombre incalculable de personnes. L'armée Avar se trouvait soit capturée, soit tuée. L'avenir du pays s'annonçait particulièrement sombre...


Telerig était satisfait, le peuple Bulgare avait obtenu du pain et du sang. Cependant il n'était pas dupe, il savait que quelqu'un cherchait à le faire tomber, et ce n'était pas les Avars. Néanmoins, nul doute que les Bulgares seraient considérés comme étant à craindre à l'avenir...


Le périple vengeur:


L'impératrice byzantine (Endwars) avait décidé de montrer au monde qu'on ne pouvait pas se moquer d'elle impunément. C'est ainsi qu'elle ordonna une grande campagne en terres Avar pour soumettre cet impétueux peuple, une bonne fois pour toute. Son plan était simple: partout la rumeur de la mort du Khagan pouvait se faire entendre, et celle-ci désignait les Bulgares comme les coupables de ce forfait. Alors il était impossible pour les Avars qu'ils soient au courant de la capture de leur Darkhan (hgh23). Elle n'avait donc qu'à faire en sorte d'exiger la reddition des points névralgiques avars en échange de la vie du Darkhan. C'est ainsi que Turgis était ouvertement humilié et placé devant la gigantesque armée pour inciter les Avars à se rendre...sans savoir encore que les armées Avars venaient de se faire annihiler... Quelle ne fut pas la surprise des hommes d'Irène lorsque ceux-ci constatèrent qu'aucune troupe ne gardait les villes qui étaient l'objet du chantage de l'Impératrice... Les villes d'Orhis, Ras,Skopje et Vidin se soumirent sans autre forme de procès à l'armée byzantine voyant le Darkhan enchaîné. Cependant la surprise sera totale lorsque le cortège s'arrêtera à Belgrade: car ce ne fut pas un vulgaire paysan qui se fera voir...ni même un soldat avar...


L'Impératrice n'avait certainement pas prévu ce cas de figure...


"C'est comme le cheval...":


Une belle femme aux cheveux de blé trépigne d'impatience. Ses hachettes sont prêtes, à n'importe quel moment elle sait qu'elle va bientôt arriver à destination, et elle ne souhaite pas décevoir son mari. Le roi des Deux-Siciles (labtecldlc) savait que sa femme se languissait de partir à nouveau à l'aventure. Il lui avait donc confié une mission pendant qu'il recevrait l'émissaire Arabe:


"Va en terre Avar, et pille autant que tu le souhaites, concentres-toi sur Zara et Belgrade. Mes hommes t'accompagneront."


Ainsi elle était en route pour Belgrade et non, elle ne souhaitait pas décevoir son mari...même si au fond d'elle, elle savait pertinemment qu'il l'envoyait là bas pour son plaisir à elle. Combattre, piller, occire. Voilà ce qui lui manquait depuis qu'Adalgis l'avait épousé. La bataille d'Orléans avait pu lui donner l'occasion de combattre enfin après un moment de paix qui n'était que trop long pour elle... Combattre, piller, occire. Ces mots résonnaient en elle telle une symphonie rythmant sa vie. Peu importe le nombre d'enfants qu'elle porterait, peu importe les convenances, ce sont ces actes qui étaient pour elle toute sa vie. Lorsque soudain:


"Les voilà! Les remparts de Belgrade!"


Enfin elle allait pouvoir montrer ce dont elle était capable. L'armée sicilienne était absolument gigantesque, Romuald souhaitant s'assurer que sa femme n'ait pas à souffrir ou périr. Les hommes mobilisés pour Zara allaient sans aucun doute, prendre rapidement la ville. Telle une enfant devant un étal de sucreries, elle pressa les hommes pour qu'ils installent au plus vite les engins de siège. Soudain...une femme se montra en haut des remparts, c'était Vilroth (hgh23) qui venait de parvenir à trouver refuge dans les murailles de la cité... Paniquée à la vue de l'immense armée, elle ne savait pas quoi faire. Et lorsque Raye menaça de pulvériser les remparts pour ensuite massacrer tout le monde sans pitié si on refusait de la laisser entrer...les portes, enfin, s'ouvrirent... Vilroth savait pertinemment que les renforts ne pouvaient pas arriver...les armées du Khagan avaient été attaquées en traître par leurs alliés et elle n'avait pas eu le temps de faire envoyer un message au Darkhan. Elle se disait donc que sa seule chance était de négocier la reddition de la cité contre sa vie ainsi que celle des habitants:


"Je vous en prie, ne tuez pas les habitants de Belgrade, nous avons fait ce que vous désiriez!"


Raye, fut choquée de constater qu'il n'y avait plus, dans la grande capitale Avar, que des civils ainsi qu'une milice réduite pour la défendre. Vilroth continua:


"Mon mari a été tué, mais mon fils est le mari de l'Impératrice Irène, je suis sûr qu'il négociera avec vous une rançon pour ma restitution!"


Le visage de Raye, blêmit...:


"Vous...vous n'êtes donc pas au courant? La rumeur récente raconte que votre fils... aurait été capturé par l'Impératrice. Les Avars sont considérés comme persona non grata auprès des Byzantins..."


L'ancienne concubine de l'Empereur s'effondra dans une crise de nerfs et de larmes...c'était la fin. Ça ne pouvait être que la fin. Le Khagan mort, l'armée anéantie, l'héritier capturé...c'était...fini. Quand tout à coup:


"Une armée gigantesque approche!"


Elle ne pouvait pas être une armée alliée, personne ne savait que les siciliens attaquaient les terres Avars, et plus personne ne pouvait les aider. Raye ordonna à l'armée de se réfugier le plus vite possible à l'intérieur de la cité et de fermer les portes. Lorsque l'armée en question arriva...l'oriflamme de l'aigle à deux têtes pouvait être vu. Les Byzantins étaient devant les portes de la ville (Endwars), et Héliatos, qui était aux commandes de celle-ci vint déclarer ceci:


"Habitants de Belgrade! Comme vous pourrez le constater, nous tenons votre Prince! Nous savons également que votre Khagan est mort! Rendez-vous, ou la lignée de Mangis s'arrêtera ici! Rendez-vous, ou nous prendrons la cité par la force et vous serez châtiés comme notre Impératrice l'exige! Sachez que Skopje, Orhid,Ras et Vidin ont déjà rendu les armes! Coopérez ou mourrez!"


La Reine Sicilienne se montra alors aux remparts:


"Cette cité appartient dorénavant au Royaume des Deux-Siciles, si vous la voulez, je vous conseille de négocier cela avec mon mari!"


Héliatos, hébété, ne savait comment réagir et n'osa pas attaquer sans qu'un ordre impérial ne fut donné.


Devant les siciliens qui ricanaient devant la réponse de Raye, celle-ci se contenta de hausser les épaules avec un petit sourire narquois avant d'ajouter tout haut:


"L'aventure et comment faire la guerre, c'est comme le cheval, ça ne s'oublie pas..."


Habuimus Papam:


Le Pape Adrien 1er était tout à son travail, dans son bureau, lorsqu'un serviteur vint à lui:


"Votre Sainteté...c'est fait, a priori.
-...Très bien. Je n'ose croire que j'en suis arrivé là..."


Le serviteur partit et le Saint-Père continua son travail jusqu'à l'heure du dîner. Lorsqu'il descendit les escaliers pour aller manger, il sentit quelqu'un le pousser et il dégringola dans les escaliers en pierre. Les bruits de craquements que produisait le corps du Pape à chaque marche qu'il heurta étaient absolument effroyables. Lorsqu'il fut arrivé au terme de sa chute, c'est les yeux ouverts qu'il s'écroula par terre. L'assassin se pencha sur le corps sans vie du plus saint des rois et dit:


"Décidément, ces derniers mois, j'ai eu beaucoup de travail...Il paraît mort...mais bon...on ne sait jamais. Mieux vaut s'en assurer..."


Oui...l'assassin du Khagan Mangis venait à nouveau de frapper, et il sortit un poignard pour le ficher dans le cou d'Adrien.


"Voilà, là, il n'a pas pu survivre à ça."


Nul doute que cet acte aura des répercussions terribles... Le Pape est mort, il faudra un nouveau Pape. Il allait falloir s'organiser pour réunir l'Ecclésia et élire un nouveau Pape...Encore des batailles d'influence à venir...


Le plus horrible des cadeaux:


La princesse Sarde Vominia (Luciuslanda) venait de donner naissance à son enfant, Pie. Ainsi il fut décidé d'organiser une grande célébration au sein du royaume pour fêter l'évènement. Les nobles de Sardaigne mais également de Corse avait donc décidé d'offrir des cadeaux à la mère ainsi qu'à son nouveau né. Il y en eut de toutes sortes, et tous avaient montré leur volonté de participer à la fête. La princesse passa l'une des plus belles journées de sa vie. Enfin...jusqu'au soir où un serviteur lui transmit un paquet offert par un inconnu. Curieuse, la princesse l'ouvrit...pour y découvrir des linges rouges enveloppant quelque chose et conservé par du sel.


"Mais qu'est ce que c'est...?"


Lorsqu'elle défit les linges, et vit la chose enveloppée...elle poussa un hurlement d'effroi. La chose qu'on lui avait offerte...était la tête tranchée de son frère, le Duc Bomirysl. Avec, était tombé un mot :


"Votre patrie est dans le même état, Sorcière. Vivez donc heureuse maintenant, avec le mari que vous m'avez volé."


Ne jamais sous-estimer la rancune d'une femme bafouée...
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Ozymandias

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 1:18

Voici la liste des leudes DISPONIBLES pour ce tour:

Leudes:

Nom: Serlav Origine:Enclave Serbe
Nom:Jewera Origine: Royaume de Polanie
Nom: Pierrard Origine:Royaume Pippinide
Nom:Riarig Origine:Khanat Bulgare-Leudesamium avec Caszko, roi de Polanie
Nom:Enrin Origine:Khanat Bulgare
Nom:Lothar Origine: Royaume des Danes                       
Nom:Donoë Origine:Royaume de Bretagne
Nom: Bartholomé  Origine: Duché de Corse
Nom: Serelio  Origine:Royaume renaissant des Asturies
Nom: Hannav Origine:Enclave Serbe
Nom: Manigoldo Origine: Empire d'Italie
Nom: Armani Origine: Empire d'Italie
Nom: Manulf Origine:Duché de Bavière (à considérer comme venant du Royaume d'Austrasie)
Nom: Blomar Origine:Carentanie
Nom: Basemir Origine:Dyarchie tchécomorave
Nom: Bobysl Origine:Duché de Poméranie
Nom: Eliov Origine:Royaume de Polanie
Nom: Dragar Origine:Royaume des Danes
Nom:Baumert Origine:Royaume d'Austrasie
Nom:Grebert Origine:Royaume d'Austrasie
Nom: Maukul Origine:Empire Avar
Nom: Manmar Origine:Royaume des Danes
Nom: Terwalec Origine: Royaume de Bretagne
Nom: José Origine: Duché de Corse
Nom: Galtero Origine:Royaume renaissant des Asturies
Nom: Rolav Origine:Enclave Serbe
Nom: Murano Origine:Empire d'Italie
Nom: Guido Origine:Royaume Lombard
Nom: Arthor Origine: Royaume d'Austrasie (anciennement Duché de Bavière)
Nom: Henricus Origine: Carentanie
Nom: Cristimir Origine:Dyarchie tchécomorave
Nom: Makald Origine:Duché de Poméranie
Nom: Yvanov Origine:Royaume de Polanie
Nom: Bassewind Origine:Royaume de Saxe
Nom: Bertrand Origine:Royaume d'Austrasie
Nom: Tristan Origine: Royaume d'Austrasie
Nom: Robert Origine:Royaume Pippinide
Nom: Balianis Origine:Empire Avar

Partisan:

Nom: Achillos Origine: Empire Byzantin-Foedus avec l'Impératrice Irène de l'Empire Byzantin
Nom: Myrmidos Origine: Empire Byzantin-Foedus avec l'Impératrice Irène de l'Empire Byzantin

Nom: Marius    Origine: Empire Byzantin-Foedus avec l'Impératrice Irène de l'Empire Byzantin
Nom: Janus Origine: Empire Byzantin-Foedus avec l'Impératrice Irène de l'Empire Byzantin



Dernière édition par Ozymandias le Jeu 18 Nov - 16:17, édité 1 fois
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labtecldlc

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 14:06

L'empereur Romuald d'Italie annonce que la ville de Belgrade sera rétrocédée à l'impératrice Irène de Byzance en échange de la signature d'un accord de libre accès militaire à travers tout l'empire byzantin.
En cadeau avec Belgrade, sa majesté l'impératrice trouvera enchaînée dans les donjons de la ville l'ancienne impératrice consort des avars.
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LuciusLanda
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 14:38

L'homme le plus pieux du monde est mort. Ce décès est un drame terrible pour la Chrétienté tant le Pape était le meilleur des hommes et le plus fidèle serviteur du Seigneur.

Moi, Artulf, dévot parmi les dévots, je me suis efforcé ma vie durant de suivre l'exemple du Christ, consacrant mon existence, ma fortune et mes ingénieuses idées à faire rayonner son nom. Aujourd'hui, un vide est à combler. Avec la mort de sa Sainteté, et sans aucune contestation possible, je suis l'homme le plus pieux du monde ! Je dois marcher dans les traces de mon défunt mentor ! Le pape, c'est moi !
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 14:55

Nous, Roi Charles d'Austrasie et de Neustrie annonçons soutenir le prince Artulf comme candidat. Nous annonçons mettre une prime de 25 000 deniers sur la tête de l'assassin du pape. Nous le voulons vivant.


Dernière édition par Ilthanir le Mar 9 Nov - 14:57, édité 1 fois
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labtecldlc

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 14:57

Pietro évêque d'Italie se présente également à cette élection afin de faire honneur au Saint Siège, lui qui est un homme très pieux et versé dans le spirituel et le théologique depuis des années.
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Endwars

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 20:21

Héliatos sortait de la tente impériale, l'Impératrice avait donné ces instructions tandis qu'un Sicilien repartait vers Belgrade. Il se dirigea vers la troupe stationnée à proximité de la ville. Cette paix sauvegardée était à l'avantage de l'Empire mais il ne savait comment prendre l'acceptation d'un passage sur le territoire impérial concédé aux Siciliens.

SOLDAT DE L'EMPIRE, HETAIREAI AUJOURD'HUI EST UN GRAND JOUR POUR L'EMPIRE, LA PANNONIE EST A NOUVEAU DANS LE GIRON DE L'EMPIRE ROMAIN. AUJOURD'HUI BELGRADE EST A NOUVEAU NOTRE ! HETAIREAI EN MARCHE !!!

Alors que le tumulte des soldats répondant à leur commandant vibrait dans l'air, Irène regardait la missive qu'un messager venait de lui ramener de l'Ouest par-delà les Alpes, en provenance de l'ancienne Gaule. Regardant son fils, le Constantin. Un sourire se dessina sur son visage.

Mon fils, te souviens tu de ta leçon d'il y a quelque temps, avant que le tumulte de la trahison des Avars ne nous amène ici?

Oui mère, nous parlions de l'importance dynastique face aux grandes familles et de jouer avec elles afin qu'elles se disputent l'Os de pouvoir que l'Empereur consens à leur laisser.

Le sourire d'Irène devient alors presque carnassier face à la réponse de son fils.

Et bien mon fils, je t'annonce que tu vas prochainement être toi-même marier à la sœur du Roi des Francs, Gisèle. Ce mariage est un événement que tout l'Empire devra célébrer et tu devras montrer ton pouvoir naissant aux grandes familles.
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Berlioz

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 21:32

Le Royaume des Danes annonce avoir conclu avec l'Empire d'Italie une alliance militaire. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur de fidèles alliés et de bons catholiques en ces temps si troublés.
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Ilthanir

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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Alcuin   Les Chroniques d'Alcuin - Page 4 Icon_minitimeMar 9 Nov - 21:35

Chère Gisèle, je compatis à ton deuil, je n'aimais pas le peuple de ton époux, mais malgré nos différents, je pense qu'il est temps de faire la paix entre nous. Il est venu le temps de faire ton deuil, dès que tu seras prête, j'aimerais te proposer un mariage avec le futur empereur byzantin, Constantin VI, c'est un jeune homme plein de bravoure et de bon sens, en plus d'être le meilleur parti que l'on puisse trouver sur cette terre. Ton mariage ne se déroulera pas tout de suite, je te laisse le temps de pleurer ton défunt époux.

Nous, Charles, roi d'Austrasie et de Neustrie, confirmons le futur mariage de Gisèle, princesse des francs et notre soeur, avec le futur empereur byzantin Constantin VI.
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