ADC IV - La Conquête d'Esserem

Compagnon ! Aujourd'hui le sang va couler pour venger celui de nos frères versé par ces sauvages d'outre mer ! Gardez à l'esprit que nos ancêtres nous regardent et veillent sur nous, alors soyez en digne, mais ne soyez pas trop prompt à partir les rejoindre, car ça fera des sabres en mains dans la mêlée, mais aussi de nouveaux frères à venger, n'oubliez pas que ces sauvages dévorent volontiers la chair humaine ! Restez brave, fort, et digne aux regards de nos ancêtres ! A présent, trêve de parole et laissons le sabre s'exprimer !

Entendant le discours du capitaine namtho porter par dessus-le ressac des vagues, Haldlat pointe un doigt accusateur vers ce dernier et lance avec toute la verve et la pertinence qui le caractérise "Copieur !"

Lançant pas dessus le fracas des vagues sur la coque et les cris féroces des guerriers se préparant au combat, le capitaine Namthô lance à son tour "Rho ça va, l'idée de faire un discours m'est venu tout seul ! "

Le 18 novembre 1296, le Glododlul Tiracal et le Thuyen Namtho se sont affrontés :

Les deux navires, le Thuyen Namtho et le Glododlul Tiracal s'avancent l'un vers l'autre, lentement mais surement, la zaluque des Tiracals est plus rapide, moins solide, mais dispose de plus de canons, en revanche le navire Namtho est modifié pour coller aux besoins de ce peuple très nombreux, l'équipage y est plus nombreux que sur une zaluque normale.

Les deux batiments se croisent, aucun tir d'artillerie ne retentit, seule la verve du capitaine Tiracal qui encourage son équipage brisent le silence pesant qui s'est installé sur la mer.
Soudain des tirs de mousquets fusent du navire Namtho, quelques membres d'équipage sont touchés, le capitaine Tiracal se couche pour éviter les tirs, bien lui en a pris puisqu'il était la cible principale du bord adervse, il écope tout de même d'une balle dans l'épaule qu'il se retire lui même et jette sur le pont en éclatant d'un grand rire.
Sur les deux ponts on s'affaire, les Namtho du coté de leurs canons, les Tiracals sur le pont ou les tirs de mousquet Namtho leur font subir quelques morts supplémentaires.

Les deux navires s'éloignent, puis se refont face, biens préparés cette fois et bien décidés à faire rendre gorge à l'ennemi, les Namtho se mettent en position pour un tir d'artillerie alors que les Tiracals s'affairent sur le pont.

L'explosion des tirs est terrifiante, le capitaine Namtho dirige lui même la manoeuvre et ordonne de viser le pont, les canons Tiracals et le bastingage vole en éclats causant une dizaine de morts à l'équipage ennemi, le médecin du bord parvient à sauver 4 blessés de la mort. Le navire Tiracal se précipite sur son adversaire et lui lance des grappins. Les deux navires sont pratiquement bord à bord quand les Tiracals entendent TSONG THYAAAAAAAN ! Ce qui en langue Namtho signifie FEUUUUUUU ! Les fourbes avaient préparé un deuxième tir frontal qui cause de lourds dégats à l'équipage Tiracal, 12 morts et encore 5 blessés sauvés par le medecin, les rangs des Tiracals sont clairsemés, mais rien ne pourra les empècher de lancer l'abordage qu'ils préparent.

Les Tiracals s'élancent, leur capitaine en tête, ils montent à l'assaut de la coque ennemie et parviennent sur le pont, la présence du capitaine les enhardit et l'abordage a été bien préparé, les combats sont durs, les deux équipages combattent à mort, finalement celui ci tourne au désavantage des Tiracals qui causent pourtant plus de dégats chez l'adversaire qu'ils n'en subissent, leur nombre est trop réduit. Ils laissent une vingtaine de morts sur le pont ennemi et près de 45 Namthos étripés avant de lacher les grappins et de s'éloigner prudemment.

Les deux navires se jaugent à bonne distance, mais le combat semble inégal, les Tiracals ont eu beaucoup de pertes, même si leur abordage fut meurtrier.

Le Glododlul manoeuvre habilement et profite de sa vitesse pour s'élancer vers le large et rallier ses colonies, le Thuyen sent bien que sa vitesse ne lui permettra pas de rattraper le navire Tiracal, il ne se prive pas cependant d'ordonner un tir de mitraille sur le pont adverse qui tue 6 membres d'équipage. Le Namtho fait annuler l'abordage ordonné et commences les réparations à bord.

Règles des combats navals :

Spoiler:

Victoire !

SergueiBorav a écrit:

[...] il écope tout de même d'une balle dans l'épaule qu'il se retire lui même et jette sur le pont en éclatant d'un grand rire.

Juste avant d'arriver hors de portée de voix, Haldlat se dresse sur le bastingage arrière et agite son bras blessé en signe d'au revoir, le valide lui servant à éponger le sang qui coule de son épaule. "C'était très rigolo les copains ! On remet ça quand vous voulez !"

Le 26 novembre 1296, le Vestoehn Sjok et le Nyesta Koba Voyac se sont rencontrés au large des colonies Sjokes.

Le temps était mauvais et les deux navires balottaient dans les vagues. Les manoeuvres étaient malaisées, aussi, quand le Voestoehn Sjok tenta un virement de bord pour se placer en position de tir, les Voyac du Nyesta Koba prirent la décision de se coller bord à bord, annulant les mouvements ennemis et diminuant la vitesse des deux navires.
Dès qu'ils furent côte à côte, les cannonniers firent leur travail et dans un bruit assourdissant la mitraille balaya le pont Sjok et des tirs rasant pulvérisèrent la coque Voyacque, les dégats sont considérables sur les deux batiments, beaucoup de morts du coté des Sjoks et de lourds dégats à la coque pour les Voyacs.
Du coté des artilleurs on s'agite beaucoup pendant que le médecin Sjok sort en pleine bataille et en pleine tempète pour soigner les blessés, près de 17 marins sjokes sont jetés à la mer perforés de part en part, seulement 3 morts du coté des Voyacs !
Le temps s'aggrave encore, les vagues sont gigantesques !

Les deux navires se séparent à petite allure, se perdant de vue quand ils sont dans le creux des vagues, mettant à profit une longue expérience maritime pour ne pas sombrer. Le capitaine du Nyesta Koba monte sur le chateau avant et harangue ses hommes : "En route pour affronter Fafner !" hurle t'il, et tous les hommes de reprendre : "FAFNER ! FAFNER !" en brandissant le poing dans la tempète !
Les navires se rapprochent et font feu ! La mitraille ravage les deux ponts, causant de lourdes pertes des deux cotés, le chateau avant du Nyesta Koba est pris pour cible et plusieurs plombs atteignent le torse et le bras gauche du capitaine Voyac qui ne survivera pas à ses blessures, le moral décroit, mais son dernier discours retentit dans la mémoire de tous les marins, ils feront rendre gorge à ces raclures de Sjoks !

Soudain, stupeur, une deuxième bordée de tirs vient perforer la coque Voyacque, des tirs rasants agrandissent encore la voie d'eau qui s'y développait, les dégats sont lourds, très lourds.

Au total, 15 marins sjoks sont morts, 18 voyacs dont le capitaine sont morts, et toujours cette voie d'eau qui menace l'équipage Voyac, pour autant, rien n'est perdu, ils ont assez de hargne pour tenter de vaincre leur ennemi !

Les deux navires sont maintenant à quelques encablures, les sjoks gardent la même stratégie, ils effectuent un tir rasant qui vient se briser sur la coque ennemie, le Nyesta Koba est envahi d'eau et perd de la vitesse et du tirant d'eau. Les Voyacs sont aux abois, mais, sublimés par le sacrifice héroique de leur capitaine décident d'une manoeuvre audacieuse, ils changent de bord et se précipitent sur le navire ennemi avec la ferme intention de venir s'écraser dessus, déja les marins montent sur le pont et sortent leurs coutelas, "FAFNER FAFNER !!!"
Le Vestoehn est désemparé, l'expérience et l'habileté des cannonnier leur permet de réarmer et de faire feu une dernière fois sur le navire ennemi a dix mètres de distance, cette fois ci la cale s'ouvre en deux, le Nyesta Koba prend l'eau de toute part mais parvient au contact dans le creux d'une vague, les grappins sont lancés et les marins Voyacs se ruent à l'assaut du navire ennemi sachant qu'ils ne pourront plus fuir avec le Nyesta Koba maintenant devenu la possession des flots.
Les combats font rage sur le ponton du Vestoehn, les deux équipages s'entretuent, le capitaine Sjok vient personnellement à bout de trois voyacs qu'il sabre sans attendre, mais il ne peut que contempler son équipage se faire trucider sur le pont, le sang ruisselle, un bon nombre de marins est emporté par les vagues et se noie, retranché sur le chateau arrière, il se rend pour éviter aux 27 marins survivants de son équipage de mourir inutilement.

Les Voyacs victorieux plantent le sabre de leur capitaine défunt et englouti dans le grand mat, enferment leurs prisonniers et fuient les lieux du combat pour rallier la métropole.
Dans la furie de la tempète, le Nyesta Koba coule définitivement, emportant un valeureux capitaine et près de 73 de leurs marins dans les profondeurs. De leur coté les Sjoks ont perdu 101 de leurs compagnons et voguent maintenant vers les prisons du grand patriarche, prisonnier de leur propre batiment.

Un marin contemple, tenant un bout entre ses mains, le naufrage de son ancien batiment et de son capitaine héroique et alors que ses compagnons débarassent le ponts des corps agonisants dans une scène macabre et que la tempète semble se calmer laissant place au calme de la nuit profonde d'Esserem, il murmure d'une voix mélancolique : "Putain de merde on leur a bien mis dans le cul à ces cons !"

Ils ont dis que cette terre était leur. Mensonge.
Ils ont dis que nous serions détruits. Mensonge.
Ils ont dis que nous ne pourrions étendre le Règne de Svyta parmi les nations. Mensonge.
Ils ont dis que nous ne pourrions proclamer la Bonne-Nouvelle aux pauvres. Mensonge.
Ils ont dis que nous ne pourrions accueillir le pauvre qui pleure et qui peine. Mensonge.

Aujourd'hui ils ne disent plus rien. Aujourd'hui ils sont dans les eaux et dans nos geoles.

Gloire à Svaty.

Proclamez sa puissance.
Au fils et à la fille, aux grands et aux petits, aux générations qui n'ont pas encore vu le jour.
A celui qui le connait et à celui qui l'ignore.
Proclamez sa puissance.

Nuy Guoi Daï-lyh Quophu tient à féliciter les svanti pour leur éclatante victoire face à ces sauvages en peau de phoque ! Elle tient aussi à souligner que n'importe quel barbare, qu'il soit en peau de phoque de jaguar ou en manteau de plume trouvera destin similaire, comme l'ont prouvé en ce jour deux grandes civilisations méridionales. Elle tient à féliciter Doï Thàngh Chyen Xô-daï, pour sa victoire éclatante en ce jour, elle attend avec impatience le retour du victorieux capitaine pour le féliciter plus humainement que par la voix épistolaire.

Moi, Lok Jack Daniel's, Vice roi des colonies de la confédérations Loka.
Tiens a féliciter les lokas pour leurs exploits, et avoir rivalisé avec les pays dit "civilisé".
Quant aux Tyrranniennes, nous tenons à les informer que nous n'avons aucunement désiré prendre l'emplacement actuel ou nous nous trouvons seul, le dieu des vents nous a guidé jusqu'ici!
Nous aimerons rebaptiser la première colonie et capitale, NewCasteloo, en l'honneur des terres perdu sur la confédération.
Nous adressons aussi un message de paix a tout les nouveaux arrivant sur le continent, nous prions pour que ces nouvelles terres ne soient pas source de conflit mais de paix.

D'ar Tyran Vaeros tient à rassurer Lock Jack Daniel's, les vents ont choisi notre emplacement ! Il n'y aura donc aucun conflit entre nos deux peuple pour ce simple emplacement.

Pourquoi mes plus proches voisins sont le fourbes aedhr et le scatophiles silvio ?!
Pourquoi ai je si peu de chance !

Flavien Tropaf explorateur pour le compte de l'empire et de l'empereur Kevinglaf trouve bien suspect la façon dont son navire à été saboté, il croyait pouvoir voir des amis dans les Jowifeuh, ce n'est donc pas le cas. Ceci n'est pas une accusation direct, il se peut que ce soit un moyen détourné d'une autre faction pour nous monter l'un contre l'autre. En tout cas l'explorateur Kevinglaf tient à envoyer un message en ces termes à l'explorateur Jowifeuh: "Pute !"

Pardonnez ma méconnaissance des différents peuples de votre continent, mais il me semblait que la notion même d'un "ami jowiffeuh" était contradictoire.

Non, c'est ça ira, ça nous permettra de prendre les sauvages par derrière !

Yaval Ehoud est déçu par la vulgarité de son ami Kevinglaf. Il peut l'assurer qu'il n'est pas à l'origine de cet odieux sabotage, et pense d'ailleurs que ce sont les autorisés Menesks qui en sont responsables. Non contents de nous voler, ils ont surement voulu affliger nos équipages au point de leur faire perdre espoir en ce nouveau-monde, qui se trouve être terre de richesse, de fertilité et, je l'espère, de paix.

Comme les Meneks l'ont promis aux émissaires de notre bon Roi, le souverain d'Ivrit, j'attends le remboursement de l'amende injustement imposée à l'expédition que je menais.