Forum de Jeu de Rôle et de Grande Stratégie amateur |
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| [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! | |
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+7Beregil Ilthanir hgh23 LuciusLanda Maraud Maitre Chêne Silvio007 11 participants | |
Auteur | Message |
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labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Jeu 31 Oct - 0:06 | |
| Je parle pour le duc de Normandie
Malgré la dureté de ses mots, le duc de Vexin touche juste. Aveuglé par ma soif de colère et de vengeance, j'ai prêché la guerre contre le Vermandois sans plus de réflexion. Je rectifie donc ma position : si le duc Eudes de Vermandois se repend, paye une lourde indemnité au roi Lothaire, livre son boucher de mercenaires-bandit et jure de ne plus se battre que pour la gloire de son seigneur et le prestige de son royaume, nous nous retirerons et ne sèmerons pas la mort et la désolation sur ses terres. |
| | | Ilthanir
Messages : 160 Date d'inscription : 21/05/2019 Localisation : Empire Carolingien
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Jeu 31 Oct - 0:50 | |
| Le duc du Poitou, ne parlant pas au nom du conseil de Régence répond au Vexin. Ce dernier a décidé de se retirer des affaires du Royaume et vient aujourd'hui produire des réclamations et des critiques à l'égard des Grands. Il n'a pour l'instant, jamais été annoncé que le conseil de Régence n'entretenait pas des correspondances avec l'Aquitaine afin que ce territoire ne retourne pas dans le Royaume de Francie à terme. Toute inquiètude concernant une éventuelle scission du Royaume est légitime. Mais peut-être aurait-il mieux valu attendre une déclaration officielle du conseil de Régence. Elle aura lieu dès que les échanges se seront terminés avec l'Aquitaine. |
| | | labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Jeu 31 Oct - 22:27 | |
| Tour 10 - Été 943 - Cartes:
QU'ILS VIENNENT ME CHERCHER, LA FRANCIE C'EST MOI !, Raoul II du Vexin depuis sa forteresse de Calais.L'expédition punitive du Conseil de Régence :Comme annoncé au début de l'été, les ducs, de Poitou, de Bourgogne et de Normandie accompagnèrent l'ost royal mené par le comte de Champagne afin de punir le traître Vermandois pour ses félonies. L'énorme armée se rassembla à Compiègne avant de faire route faire Saint-Quentin, la capitale vermandoise. Le duc Eudes, sachant que ses ennemis étaient en chemin, avait fait rassembler un maximum de provision entre les murs de sa capitale ainsi que de Reims, et avait divisé son armée entre ses deux cités afin de les défendre. Il ne s'attendait cependant pas à voir débarquer une horde aussi importante de guerriers à sa porte. A perte de vue, des milliers et des milliers de soldats s'étendaient dans les champs, apportant avec eux béliers et armes de siège en tout genre. En effet, les assaillants ne souhaitaient pas poser un siège qu'ils savaient qu'il serait long et pénible, les murs de la capitale vermandoise étant épais et les greniers pleins à craquer. Sous la directive du Comte de Champagne, des onagres furent montés ; Hugues le Noir lui, avait entamé la construction de hautes tours de siège ; Guillaume de Longue Épée avait fait tailler des flèches, assembler des échelles et monter des béliers ; Guillaume du Poitou enfin avait emporté avec lui des scorpions et des arbalètes montées en tout genre : au bout de 4 semaines, tout était prêt pour lancer l'assaut des murs. Une pluie de projectiles réveilla les défenseurs de la cité au premières lueurs du jour. Les morts furent nombreux chez les civils qui ne purent se mettre à l’abri dans les souterrains des églises et les caves des maisons. Rapidement, les arbalétriers du duc Eudes répondirent aux volée adverses, parvenant même à enflammer quelques pièces d'équipement parisiennes. Petit à petit, les assiégeants plaçaient leurs échelles et leurs tours contre les murailles, et la porte principale subissait les assauts répétés des béliers normands. Les défenseurs, bien qu'en très net infériorité numérique, disposaient de l'avantage de la hauteur et faisaient pleuvoir la mort sur leurs ennemis. Pour chacun de leur hommes qui tombait, deux autres suivaient en face. Après plusieurs heures d'âpres assauts, les murs tombèrent finalement aux mains des assaillants, les défenseurs ne pouvant pas couvrir l'intégralité des brèches ouvertes. Se repliant dans les rues intérieures, les défenseurs déplacèrent les combats en zone urbaine. Les rues furent bientôt rouges du sang des combattants des deux camps. Au détour d'une place, la garde du duc Eudes se heurta à celle de son Némésis Hugues le Noir de Bourgogne, composé d'une escadre germaines envoyée par le roi Otton en guise de récompense pour l'aide bourguignonne au Danemark. Les deux hommes, n'écoutant que leurs rage et leur soif de vengeance, se ruèrent l'un sur l'autre bien décidés à en découdre. Eudes, plus jeune et moins fatigué par les combats, réussit à prendre l'ascendant et à porter un coup quasi-fatal à Hugues, qui força ce dernier à évacuer la place, grièvement blessé. Malheureusement pour le vainqueur, ce dernier n'avait cependant pas le temps de fêter son triomphe, il lui fallait se replier avec ses hommes au cœur du donjon du château, dernier rempart encore aux mains des défenseurs. Malgré une résistance héroïque, les troupes vermandoise ne purent tenir bien longtemps, et les derniers défenseurs finirent par se rendre, acculés et éreintés. Le duc Eudes et son père Herbert furent mis aux arrêts, et la ville saisie au nom du roi. Immédiatement après l'annonce de la capture de son maître, Raoul "le Maraud" prit en charge la défense de Reims, dernier bastion vermandois encore libre. La non-bataille du Vexin :En parallèle de l'assaut de Saint-Quentin, Hugues le Grand avait fait route vers le Vexin, outragé par les dires du duc Raoul II. Il avait monté une puissant armée, bien décidé à en découdre. Les plans de son ennemi étaient cependant bien différents. Se doutant que quelqu'un viendrait l'attaquer, Raoul II avait rassemblé son armée dans son château de Calais, au nord de ses terres, abandonnant le reste de son duché. Hugues de Grand s'empara donc facilement des fortifications laissées à l'abandon, se proclama d'ors et déjà seigneur de ces contrés. La gloire du roi Raymond Ier :Loin de tous les tumultes du nord, le tout nouveau roi d'Aquitaine organisait banquets sur banquets à Toulouse. Ayant ré-affirmé son droit de suzeraineté sur le duché de Gascogne, l'avenir paraissait clair et glorieux pour le roi Raymond Ier. Plusieurs seigneurs européens furent invités au couronnement, mais peu firent le déplacement cependant... |
| | | labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Ven 1 Nov - 15:38 | |
| Mode d'emploi pour la rédaction de l'épilogue du MV :
Vous devez écrire un paragraphe pour chaque temporalité : à court, moyen et long terme. Il n'y a pas de limite de taille, plus c'est complet, plus ça me facilite la rédaction du tour final. Il y aura possibilité de mini-tour afin de laisser de la flexibilité. |
| | | labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Dim 3 Nov - 0:06 | |
| Épilogue
Court terme :
Début de l'automne 943, Reims. Raoul "le Maraud", désormais maître des dernières troupes du duchés de Vermandois, relisait pour la 6e fois la courte missive que lui avait envoyé le duc Eudes avant de se faire capturer. "Raoul, je n'ai qu'un dernier ordre à te donner, en vertu de la dette à vie que tu as envers moi : brûle tout, brise ce royaume qui a abandonné ma famille, et plonge ces terres dans un chaos comme la Francie n'en a jamais connu". Le Maraud relu une dernière fois le texte, puis le jeta dans le feu de cheminée qui éclairait faiblement la pièce. Il se leva, enfila son armure, et quitta la bibliothèque de la citadelle de Reims. Il savait ce qu'il avait à faire.
Les forces coalisées du roi avaient passé quelques jours à Saint Quentin. La région était désormais pacifié, et les membres de la famille du duc Eudes était tous les fers aux pieds. Hugues le Noir avait été rapatrié en urgence en Bourgogne, ses blessures ne lui permettant pas de mener ses troupes au combat. Cette tâche fut confié à son second et fidèle ami Gilbert de Chalon. Après ces quelques jours de repos, l'armée fit marche en direction de Reims, laissant une légère garnison dans la capitale vermandois afin de contrer les éventuelles poches de résistance encore présentes. Tout ne se passa cependant pas comme prévu...
Le Maraud en effet, se sachant dominé en cas de d'assaut sur Reims, avait pris l'intégralité de son armée afin de faire route faire Compiègne, là où résidait le jeune roi Lothaire, laissant de ce fait Reims sans protection. Les armées loyalistes se lancèrent à sa poursuite, mais ils accusaient 3 jours de retard sur l'armée vermandoise, ce qui s'avéra fatal pour la suite. L'ost vermandois, une fois aux porte d'une Compiègne peu défendue, s'élança le plus vite possible à l'assaut des murs de la cité. Quand les renforts royaux arrivèrent, les combats faisaient déjà rage dans les rues, et le donjon du roi était sous grand siège. Pénétrant dans la ville, l'avant garde du duc du Poitou et du comte de Champagne se rua vers la citadelle, bien décidé à planter la tête du Maraud au bout d'une pique. C'est la que le drame se produisit. Le faquin, qui avait un but bien précis, avait déjà avec une petite troupe escaladé les murs et pénétré dans les couloirs du donjon. Ressortant par la porte principal, le capitaine vermandois tenait entre ses mains un bien macabre colis. La tête du jeune Lothaire pendant par les cheveux à la main du Maraud, ce dernier hurlant que le roi était mort de sa main en pleurant pour sa vie. Horrifié et plein de haine à la fois, les soldats des deux camps redoublèrent de hargne, entretenant le carnage pendant encore plusieurs heures. Finalement, les rebelles furent massacrés et, au terme d'un duel épique, le Maraud se vida de ses tripes dans les rues de Compiègne, mortellement atteint par la lame d'un duc du Poitou meurtri. Malgré la victoire, les vainqueurs n'avaient pas le cœur à faire la fête, le poids du deuil étant beaucoup trop lourd à porter...
Pendant ce temps au nord, les forces de Paris et du Vexin se faisaient face près de la forteresse de Gisors. Malgré l'accord négocié parmi le Conseil de Régence qui devait mettre fin à la guerre entre Paris et le Vexin, la paix n'était pas à l'ordre du jour. Raoul du Vexin ne voulait en effet pas céder face au duc de Paris sans se battre, et il comptait bien "châtier cet orgueilleux" d'Hugues qui avait osé l'envahir en traître. Une trêve fut cependant trouvée lorsque le duc de Normandie revint de Compiègne avec son armée et annonça la funeste nouvelle de la mort du roi. Un conseil extraordinaire fut appelé à Paris pour l'occasion afin de discuter du futur du royaume, Lothaire n'ayant pas laissé d'héritier légitime direct...
Loin de là, au sud, l'ambiance était tout autre. Le roi Raymond d'Aquitaine fêtait toujours sa victoire, et se réjouissait en secret de voir que son règne était pour le moment totalement éclipsé par les problèmes du nord. Le souverain en avait également profité pour contacter les barons et comtes ibériques, afin de planifier la reconquête des terres de la péninsule sous domination musulmane. Plusieurs personnages importants répondirent à son appel, le plus puissant étant non moins que le roi des Asturies lui-même... |
| | | labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Dim 3 Nov - 23:29 | |
| ÉpilogueMoyen Terme :- Carte:
La nouvelle de la mort du jeune Lothaire se répandit comme une trainée de poudre dans tout le royaume. Les plus puissants seigneurs de Francie se rassemblèrent à Paris afin de discuter de la succession au trône vacant, et même les rois d'Aquitaine et de Germanie vinrent, bien qu'ils ne furent pas invités officiellement mais personne ne se sentait de leur fermer la porte. Les deux rois se présentèrent donc en tant qu'observateurs neutres, ne prenant donc que peu part aux discussions et se contentant d'observer. Le premier à prendre la parole fut le duc du Poitou, qui prônait la constitution d'un nouveau Conseil de Régence composé de tous les ducs du royaume. Cette idée fut soutenu par le tout nouveau duc de Bourgogne Gilbert de Chalon, qui avait endossé ce rôle quelques jours plus tôt après la mort d'Hugues le Noir des suites de ses blessures. Le duc de Paris, lui, trouvait qu'en tant que Duc des Francs, il devrait avoir un rôle prédominant dans la gestion d'un Conseil. Évidemment, son rival de le duc de Normandie s'opposait à lui, arguant qu'ayant été l'ancien Régent du Royaume sous feu Louis IV, ce rôle lui revenait plus qu'à Hugues le Grand. Le duc du Vexin pour sa part garda le silence, toujours fidèle à son serment de ne pas suivre les idées des ducs qu'il considérait comme des pleutres et des traître. Un baron naïf souleva le fait que, si l'on suivait la ligne de succession carolingienne, l'héritier le plus direct se trouvait être Herbert de Vermandois, mais cette idée fut balayée aussi vite qu'elle fut apportée. Finalement, aucune solution acceptable ne fut trouvée, et au bout de 3 semaines de discussions houleuses et tendues, un vague traité fut ratifié, promettant que les ducs se retrouveraient d'ici 1 an pour trancher définitivement sur la question, en se laissant le temps de trouver une solution chacuns de leurs côtés. La trêve entre les ducs de Vexin et de Paris ne survécu pas à la fin du sommet de Paris, et les hostilités reprirent rapidement. Le duc de Normandie, se sachant tenu par un serment avec son ami Raoul du Vexin, prit les armes à ses côtés contre le duc des Francs, au grand désarroi de ce dernier qui pensait la neutralité de Guillaume de Longue Épée acquise grâce à moult cadeaux et tributs. Fou de rage, Hugues le Grand tenta de vaincre les coalisés rapidement, mais il se rendit compte que ses forces n'étaient pas assez nombreuses pour l'emporter à coup sûr. Le duc du Poitou fut sollicité par son allié parisien, ce le plaça dans un position très inconfortable : d'un côté, les liens du mariage l'unissait au duc de Paris ; de l'autre, la Normandie avait toujours été un allié et un soutien de taille pour le Poitou. Ne s'engageant pas officiellement, Guillaume de Poitou envoya des fonds aux parisiens mais ne consenti pas à envoyer ses troupes. Cette décision porta un coup dur à Hugues le Grand, qui fut forcé de se replier au nord afin de rassembler ses forces. Les normando-vexinois, voyant leur ennemi reculer, en profitèrent pour porter le conflit en terres parisiennes, et posèrent le siège aux portes de Blois. La bataille fut terrible, les parisiens étant moins nombreux mais en terrain connu ce qui leur permit d'infliger de lourds dégâts à l'armée coalisée tout en blessant mortellement Raoul du Vexin pendant la bataille, sans pour autant accorder la victoire au duc de Paris. Les deux camps s'étant épuisés dans le conflit, une paix fut signée au désavantage du duc de Paris : ce dernier devait renoncer à toutes possessions et revendication sur le Vexin, et devait céder Blois et ses alentours à la Normandie. En échange, les normands versèrent une petite somme d'argent en compensation, et Guillaume de Longue Épée jura qu'il ne revendiquerait aucune des autres possessions parisiennes. Parallèlement à ça, le duché du Vermandois fut séparé en deux : Reims retrouva son indépendance avec à sa tête son ancien archevêque, et le comté du Vermandois fut remis à un seigneurs de la région fidèle au Conseil de Régence. La paix était enfin revenue en Francie. Au sud, le roi d'Aquitaine avait rassemblé son armée et avait commencé sa reconquête de la péninsule ibérique. Ayant obtenu la fidélité du comte de Barcelone sur la route, il apporta son soutien au roi des Asturies contre les seigneurs musulmans. Aucune bataille n'avait encore eu lieu, mais les armées n'allaient pas tarder à se mettre en route. La Gascogne de son côté avait suivi son roi tout en développant un "mercenariat ducal", proposant les services d'une unités de soldats vétérans au service de Sanche Garcie. |
| | | labtecldlc
Messages : 501 Date d'inscription : 13/12/2017
| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! Lun 4 Nov - 15:38 | |
| Lucius gagne le titre de Alfred Deyfus pour s'être fait bolosser par tout le monde alors qu'il n'avait rien fait. Ilthanir gagne le titre de Luke Skywalker le fortuné pour être la seule personne à avoir œuvré pour le bien commun tout le long du MV tout en s'en mettant plein les poches. Beregil gagne le titre de Caliméro le bourgeois pour s'être plaint de sa situation économique alors qu'il était 3e au classement, ainsi que le titre de Jean Moulin le chanceux pour avoir réussi à infiltrer ses saboteurs chez tout le monde pour finalement se faire attraper à la fin, dans l’indifférence générale. Aedhr gagne le titre de Saroumane pour avoir presque réussi à faire son business dans se faire punir par le reste du monde. Psammétique gagne le titre de Fidel Castro, pour avoir insulté tout le monde mais s'être fait protéger par son gros copain Normand. Hgh gagne le titre de Patrick Balkany pour ne pas avoir payé ses impôts à la frontière poitevine. Enfin, Temud gagne le titre de Rockefeller Ier, pour avoir été pété de thune et avoir créé son royaume OKLM. |
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| Sujet: Re: [Rififi 3] Rififi Lo Vult ! | |
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