[Rififi 3] Rififi Lo Vult !

"Il a fait chaud cet été dans le Royaume de Francie, et pas uniquement à cause de la météo !", aurait dit l'évêque de Poitiers.

Cartes:

La félonie des Grands du Royaume :

Au grand désarrois du roi Louis IV, l'excommunication du Comte Eudes de Vermandois n'eut pas du tout l'effet escompté, bien au contraire. Le Comte Eudes s'était proclamé en sédition contre le roi et ne comptait pas se laisser faire sans se battre. Ce dernier, sachant que les armées du roi ne tarderaient pas à venir le chercher, mis très rapidement fin au siège de Reims afin de rapatrier son armées sur ses terres. Pendant plusieurs semaines les soldats du Vermandois, se sachant en infériorité numérique face au roi, mirent en place une technique de guérilla, harcelant les troupes royale sans jamais les engager. Ce n'est qu'une fois Louis aux portes de Saint-Quentin, la capitale du comté, que le comte Eudes dut se résoudre à faire face directement à son ennemi. Les forces du Duc du Vexin avaient rejointes celles du roi, dépassant largement en nombre les forces vermandoises. Alors qu'Eudes de Vermandois s’apprêtait à sonner le replis derrière les murs de la ville, son salut se fit entendre au loin. Sans déclaration de guerre et en total surprise, une armée coalisée des ducs de Paris, d'Aquitaine et de Gascogne se présentèrent afin de soutenir les assiégés. Les forces étaient désormais en nette faveur des coalisés, ce qui ne fit pas pour autant flancher le roi. "Mes loyaux vassaux me soutiendront", auraient dit Louis.

La bataille de Saint-Quentin :

Les deux armées se firent face pendant de longues minutes, aucun des deux camps ne souhaitant lancer l'assaut. Cette hésitation permit aux maigres forces de l'évêque de Reims de rejoindre le camp royal. Malheureusement pour le roi, il dut se rendre à l'évidence que les ducs de Normandie, du Poitou et de Bourgogne ne viendrait pas à son secours. Résigné et déçu, le souverain lança l'assaut, et envoya ses archers décocher les premières salves. Pendant 10 minutes les tireurs échangèrent leurs traits meurtriers, faisant pleuvoir la mort sur l'infanterie légère des deux camps. Rapidement après, le Hugues de Paris prit l'initiative de lancer ses hommes à l'assaut, les plus aguerris de l'armée coalisée. Son exemple fut rapidement suivi par ses alliés, et tous les soldats se jetèrent à l'assaut. La bataille était sanglante, aucun des deux camps ne souhaitant reculer d'un pied. La force du nombre des coalisés prit cependant rapidement l'avantage sur les armées loyalistes, qui commencèrent à perdre du terrain. Profitant d'une faille dans le flanc gauche de l'ennemi, la cavalerie parisienne chargea directement dans le dos de l'infanterie d'élite du roi, provocant un chaos parmi les loyalistes. Le Comte Eudes de Vermandois, saisissant sa chance, ordonna une percée audacieuse à ses troupes au centre. L'objectif était la capture du roi Louis par tous les moyens, peu importe les pertes. C'était sans compter sur les forces d'élite d'élite du cousin du roi, Aethelwold de Kent, qui firent barrage in-extremis aux assaillants. Repoussant l'élite du Vermandois, les saxons permirent au roi de Francie de quitter le champ d'une bataille qu'il savait perdue. Tout en sonnant la retraite, le roi fit route au triple-galop en direction de Compiègne, bientôt suivi par le duc du Vexin. La victoire était pour les coalisés, malgré d'importantes pertes.
Souhaitant profiter de cet avantage, le duc de Paris se lança sans attendre dans le siège de la capitale royale, accompagné du duc Sanché de Gascogne. Le Comte de Vermandois repris la direction de Reims, souhaitant mettre un terme à ce que son père avait commencé. Enfin, le duc d'Aquitaine fut chargé de mettre le siège à la forteresse de Gisors, la capitale du duché.

L'opportunisme du jarl de Normandie :

Loin des tumultes et des batailles, le jarl Guillaume Longue-Epée avait ses propres plans. Sachant que les armées iraient probablement se battre près du Vermandois, ce dernier lança ses armées piller la campagne de son voisin, le duc de Paris. Alors que les rapines étaient fructueuses, les éclaireurs du jarl lui signalèrent que les forteresses frontalières d'Alençon et de Dreux avaient été laissé presque sans garnison ! Saisissant cette chance inespérée, les troupes normandes se jetèrent à l'assaut des faibles défenseurs, les taillant rapidement en pièce. Les villes et les régions voisinent furent rapidement pacifiées, et le jarl se proclama seigneur de ses nouvelles terres prisent aux séparatistes.
Guillaume en profita également pour récupérer l'ancien duc de Vermandois parti en exil dans un monastère en Normandie et l'invita dans sa cour comme conseiller et homme d'église.

Autres informations :
En Bourgogne et dans le Poitou, loin de la guerre et des batailles, l'économie est florissante et les gens sont heureux. C'est loin d'être le cas en Gascogne, qui a été victime de son côté d'un important raid vikings. Les sauvages du nord ont pu allègrement piller une région presque totalement vide de défenseurs, et ont passé l'été au chaud sur les agréables plages gasconnes.

Sanche Garcie, Duc de Gascogne, offre aux défenseurs de Compiègne la possibilité de donner leur reddition. Nul mal ne leur sera fait s'il venait à déposer les armes devant le Duc de Paris et lui-même.

Par ailleurs, il souhaite éclairer les Leudes du Royaume sur les raisons de son intervention contre Louis. Celui-ci a prouvé aux yeux de tous que seul son pouvoir personnel l'intéressait, au mépris des coutumes du royaume et des privilèges des seigneurs en leur domaine. Le laisser ainsi retirer un titre de Duc ouvrait la porte à la remise en cause des titres de chacun d'entre-nous.

C'est pourquoi nous réclamons la destitution de Louis IV et l'élection d'un nouveau roi par les Leudes du Royaume dans le cadre d'une assemblée extraordinaire.

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Par ailleurs, Sanche Garcie fait savoir en son domaine que les barbares vikings seront vigoureusement combattus et que des mesures de protection seront prises pour que jamais plus les terres gasconnes ne soient la cibles des païens.

Eudes de Vermandois tient à saluer la clairvoyance des Grands du Royaume s'étant soulevé contre la tyrannie de Louis IV d'Outremer. Comme le veut la coutume, la défaite du supposé Roi permet de réclamer son abdication au profit d'un seigneur plus valeureux et plus sage.

Considérant Dieu de notre côté pour nous avoir donné la victoire, nous réclamons par ailleurs le retour en son sein du légitime Duc de Vermandois, Herbert II, des mains du Duc de Normandie.

Enfin, nous sommes prêts à parlementer avec les autorités rémoises afin que justice soit enfin rendue et que mon frère puisse accéder à ses fonctions légitimes.

Les défenseurs de Compiègne n'ouvriront pas les portes aux lâches qui se sont rebellés contre le roi sans déclaration de guerre préalable alors que celui-ci allait punir un traître excommunié. Ils n'ouvriront qu'à la demande du roi légitime Louis IV.
Les défenseurs de Reims n'ouvriront les portes que si l'indépendance de leur évêché leur sera garantie. La ville est bien défendue, et elle peut tenir de long mois avec ses provisions le temps que des alliés lui viennent en aide.

Le Duc Guillaume de Poitou est attristé de voir que le Duc Sanche de Gascogne ne lui a pas réglé la dette qu'il lui devait. Dans sa grande mensuétude, Guillaume a tout de même permis aux gascons de traverser sans heurts son territoire. Cependant, si ces derniers souhaitent rentrer chez eux, ils devront dorénavant payer le double de la somme convenue. Sans celà, les forces Poitevines seront malheureusement obligées d'aller chercher elles-mêmes l'argent dûs.

Le roi Louis IV, par ses décisions arbitraires et inconstantes, a rompu avec l'équilibre qui permettait la bonne tenue du royaume. Il est revenu, sans raison apparente, sur l'honneur dont il avait gratifié Hugues le Grand en lui retirant le titre de duc des Francs. Et enfin, il n'a pas su rendre justice de manière satisfaisante, organisant un procès dont tous les pairs du royaume ont pu voir l'étrange déroulement et le verdict pour le moins surprenant.

Malgré toute l'amitié que Hugues le Noir a pour Louis d'Outremer, il n'était pas possible de laisser le royaume continuer à péricliter de cette façon. Aussi, lorsque le roi, défait militairement sur ses terres, se présenta aux portes du château de Bourgogne, le duc Hugues le Noir dut prendre la difficile décision de le faire mettre aux arrêts.

Aujourd'hui, le duc de Bourgogne, qui n'a pas pris part à la guerre qui ébranle actuellement le royaume, souhaite qu'une trêve soit mise en place afin de permettre à tous les grands vassaux du royaume de se réunir. Il faut procéder à la déposition de Louis IV d'Outremer et à l'élection d'un nouveau roi.

Hugues le Noir se porte candidat à cette élection et espère pouvoir, avec son règne, mettre fin aux crises actuelles et faire revenir la paix et la sérénité dans le royaume.

Alors que dans le château, la fidèle garde du roi, composé des derniers seigneurs fidèles aux rois se battent contre les forces du traitre duc de Bourgogne, le dernier des carolingiens écrit à la va vite des lettres qu'il envoie à ses derniers fidèles.

"Mes chers amis, c'est dans ces heures sombres que je vous demande de continuer à vous battre pour votre Royaume. Si mon rêve de restaurer l'empire de mes ancêtres a été brisé par les nombreux traitres, je refuses de servir de Romulus Augustule aux Goths qui se disent Ducs en ce monde. Je demande à mon amis le pape d'excommunier les traitres qui se sont alliés à un ennemi de la foi chrétienne. Je leur retire tous leurs droits à se dire Ducs ou Comtes. Je confie aux comtes censés être sous leurs ordres le droit de revendiquer leurs terres pour restaurer le royaume. Je confie au Duc et Prince de Normandie la régence de mon royaume en attendant de pouvoir transmettre la couronne royale à mon fils Lothaire. J'espère de tout corps que lui, le Duc de Normandie, le Duc du Vexin et l'Archevêque de Reims sauront sauver la face de notre royaume.

Sachez chez amis, que je reste Louis VI et que je reste un guerrier. Je ne servirais pas de trophée à qu que ce soit et je caches à jamais mes atours royaux avant de mourir l'épée à la main.

Que Dieu nous garde des ces fous et de la folie qui les ont atteint."

Le Jarl chassait dans les forêts de Caen lorsqu'un messager lui vient lui remettre une missive.

Le sceaux du Roi Louis d'Outremer était alors présent dessus. Le Roi, part la dite missive, nommait le Jarl régent du pouvoir Carolingien. Les complots qui se tramaient dans l'ombre n'avait fait que renforcer la confiance du Roi envers les normands et la fidélité au serment qui les animaient.

Bien.... la situation devait être des plus critique pour que le Roi nomme un homme du nord comme régent de son royaume...
Ainsi que la parole de Louis soit respecter, nous défendrons les droits de son fils face aux francs et aux ennemies du jeune Lothaire.

Quelques instant plus tard, un autre messager arriva portant la lettre du Duc de Bourgogne. Le visage du Jarl ne trahit aucune émotion tandis que l’émissaire était sur son ordre mis aux fers.


Nous respecterons cette trêve si les sièges entamé par les rebelles cessent de manière immédiates, et que le corps du Roi soit enterré en vertu de son rang dans l'Abbaye de Saint-Denis.

Nous appelons aussi les différents nobles a cessé cette folie et respecter les serments de protections envers leurs terres... la Gascogne a été ravagé parce que son seigneur a préféré trahir et envoyer son armée par delà la Loire. Le Royaume a assez souffert comme cela. Que la paix du Roi règne a nouveau...

Sanche Garcie n'a jamais convenu avec le Duc du Poitou d'un quelconque paiement dans le cadre de sa défense des coutumes du Royaume. Nous espérons qu'il ne s'agit pas d'une tentative de profiter de la situation dans laquelle se trouve la Gascogne. À moins que vous puissiez en apporter la preuve ?

Vue la situation actuelle et le lourd tribut payé par la Gascogne alors que ses hommes se battaient pour préserver les droits naturels des Grands, nous en appelons à ces derniers et au futur roi pour trancher cette situation.

Par respect pour feu notre Bon Roi Louis IV et afin de se soumettre à la trêve du royaume, le duc du Poitou ne punira pas son voisin gascon. Cependant, si UN SEUL soldat gascon est aperçu sur le territoire poitevin la saison prochaine, nous prendrons ça pour une agression et la Gascogne sera mise à feu et à sang une nouvelle fois.

Eudes de Vermandois, dirigeant du duché du Vermandois en l'absence de son père Herbert II, donne son aval entier à la vision politique du Duc Hugues le Noir de Bourgogne. Afin d'éviter tout conflit à venir avec le Duché de Paris, nous refusons toute prétention sur le Duché d'Anjou précédemment donnée par Louis IV d'Outremer.

Par la même, nous accédons à l'ensemble des demandes du Duc de Bourgogne et le pensons digne de la prétention royale, il pourra compter sur la voix du Vermandois.

Nous serons neutre quant au respect de la loi franque et nous rangerons à l'avis général si les pairs estiment que le duché de Bourgogne pourra, ou non, rester aux mains d'Hugues le Noir si il accède à la fonction royale.

Enfin, nous ajoutons une demande concernant l'accès à la fonction royale. Nous pensons qu'elle doit se faire par l'avis des pairs du Royaume et non pas sur un ordre dynastique. Nous pensons donc qu'il est dans l'intérêt du Royaume que la Francie devienne une monarchie élective. Là encore, nous nous rangerons à l'avis des pairs sur la question.

Dans cet esprit nous ne reconnaissons par Lothaire comme notre Roi, ni le Duc de Normandie comme le Régent et le prions de se soumettre à la volonté de la majorité.

Hugues, duc de Paris et des Francs, annonce qu'un accord a été trouvé avec le duc de Normandie afin que cesse le siège de Compiègne et qu'une trêve, dans l'intérêt du Royaume, a été conclue. En contrepartie, le duc de Normandie s'est engagé à restituer les terres du duché de Paris actuellement occupées par ses forces.

De plus, nous attendons avec impatience la réunion des Pairs qui permettra l'élection d'un nouveau suzerain. Nous nous inscrivons en ce sens dans la continuité de l'esprit promu par le duc de Bourgogne et le duc de Vermandois. Puisse la paix régner sur la Francie à nouveau.

Raymond III de Toulouse, comte de Toulouse et duc d'Aquitaine, se range à l'avis de ses compagnons d'arme et à celui du duc de Bourgogne Hugues le Noir : Le précédent suzerain a fait preuve de son incompétence diplomatique et de sa tendance à abuser de l'arbitraire lors de la dernière réunion des Grands. Nous avons pris les armes pour déposer ce souverain tyrannique et le voir remplacer par un juste, aussi ne lui reconnaissons-nous pas la capacité de nommer son héritier à la fonction royale ni son régent. Nous souhaitons une trêve à condition que tous les partis s'accordent pour procéder à l'élection du nouveau souverain et reconnaître comme légitime celui qui sera désigné par l'assemblée des Grands du royaume. Nous enjoignons en premier lieu le comte du Vexin à accepter ces conditions, en échange de quoi nous nous engageons à lever le présent siège que nous lui faisons endurer. Bien entendu, il devra s'engager à ne pas reprendre les armes pour s'opposer à notre faction dans le conflit actuel et à reconnaître le souverain élu par les Grands.

Raoul II du Vexin se range sur la position du Duc de Normandie et Régent du Royaume.
Les seigneurs coalisés contre le Roi qu'ils avaient fait peuvent ils expliquer pourquoi la lutte contre une tyrannie les amène à assaillir dans sa demeure un seigneur soucieux d'équilibre dans les règlements du royaume ?

Sanche Garcie, comte et duc de Gascogne, lèvera le siège de Compiègne à l'instar de Hugues de Paris dans le cas où le Duc de Normandie renonce à la guerre. Ceci dans l'intérêt supérieur du Royaume et afin que la réunion de Paris puisse se tenir en toute quiétude.

Après les errements de Louis IV et alors que les païens nordiques se permettent d'attaquer les côtes du Royaume, nous avons besoin d'être unis.

Guillaume Longue Epée, Prince des Normands, Régent du Royaume et Jarl de Normandie reconnait l’accord mais rappel que ce dernier se retrouvera caduc si les forces qui assiègent Gisors et Reims ne lèvent pas le camp immédiatement.

Nous notons qu’après avoir montrer ces qualités de traitre, le Duc de Bourgogne convoite la couronne royale revenant de droit à l’héritier légitime du Royaume, Lothaire.
Nous appelons donc les Grands du Royaume a prêté serment au jeune Lothaire afin de montrer aux rebelles que l’héritier légitime est ainsi soutenu par les nobles.

Si l’hérétique du Vermandois refuse de libérer Reims de la pression qu’il exerce sur cette dernière, nous viendrons lui rappeler pourquoi Charles le Simple nous a confié la garde de la Normandie. Nous appelons aussi le Pape à étendre l’excommunication sur tout seigneur qui soutiendra le siège de l’Archevêque de Reims.

Le Duc d’Aquitaine aime parler de l’incompétence de Louis d’Outremer, alors que vos serments vous liaient à lui. La trahison est un acte abject qui ne prouve que la félonie dont vous avez fait preuve afin de prendre le pouvoir. Aussi, si ce dernier s’exprime ainsi contre notre ami le Duc de Vexin, reniant à ce derniers ces droits de grand et pillant ces terres pendant qu’il l’assiège. Vos méthodes sont indignes d’un seigneur, pire quand vous soutenez un hérétique et un assassin.

Le Duc Guillaume de Poitou restera neutre pendant la crise actuelle. Peu lui chaut de l'identité du roi, mais sachez que s'il faut voter, sa voix ira traditionnellement à l'héritier légitime, Lothaire fils de feu Louis IV. En dehors de ça, toutes les armées (sauf celles du Duc de Gascogne) seront autorisés à traverser les terres poitevines afin de ne pas violer la neutralité ni favoriser un camp dans ce conflit.

En réponse au comte du Vexin, nous répondrons simplement que vous avez choisi votre camp et que vous ne pouvez dès lors nous reprocher de vous traiter comme tout membre de la faction adverse. Vous nous avez fait face les armes à la main, il est normal que nous vous répliquions de même. Souhaiteriez-vous un traitement préférentiel comparé à celui que vous considérez comme votre souverain ?

Quant au jarl de Normandie, il déforme nos propos sciemment puisque nous les avions déjà clarifié lors de correspondance privé. Si nous avons bien exigé du comte de Vexin qu'il reconnaisse le résultat du vote pour les élections royales en échange de la trêve, nous n'avons en aucun cas demandé qu'il soit exclu de ce vote. Il y a sa place comme chacun d'entre nous, mais il serait absurde que le vote ait lieu si une partie des électeurs a l'intention de n'en tenir compte que si son favori est élu.
Par ailleurs, les liens vassaliques vont à double sens. Louis d'Outre-Mer a trahit son vassal Hugues de Paris en lui retirant sans justification valable le titre de duc des Francs, et à nos yeux un suzerain qui trahit l'un de ses vassaux est traître à tous ses vassaux. Le lien vassalique a donc été brisé par l'amont, le seul déshonneur que nous reconnaissons est celui d'avoir attaqué sans déclaration préalable mais nous ne pouvions nous permettre d'avertir l'ennemi de notre intention au risque de lui accorder la victoire et de lui permettre d'exercer sa tyrannie sur tout le royaume.

Nous nous réjouissons que les tensions entre Poitevins et Gascons ne soient plus d'actualité. Les Ducs ont trouvé un accord et Sanche Garcie indemnisera bien le Duc du Poitou pour avoir fait transiter ses armées par ses terres.

Également, les armées gasconnes pourront transiter sur le territoire poitevin lors de la saison prochaine.

Le Duc Guillaume de Poitou confirme la déclaration du Duc Sanche de Gascogne.

Nous, Hugues, duc des Francs et de Paris, déclarons, après la grande rencontre des pairs, nous ranger derrière la candidature du duc de Bourgogne. A la vue de ses qualités, de ses accomplissements et de son ambition à régner sur un royaume pacifié, il nous est apparu nécessaire d'embrasser son parti.

Les négociations entreprises par mes pairs avec le duc de Normandie et le comte de Vexin ayant échoué, et ce malgré nos accords conclus avec le duc de Normandie, nous soutiendrons dans leurs actions les seigneurs ayant permis le renversement du roi fou.

Raymond III de Toulouse, comte de Toulouse et duc d'Aquitaine se rallie à la déclaration du duc Hugues de Paris. Désormais, nous sommes vassal du roi Hugues Ier de France et lui prêtons serment de loyauté et de fidélité. Puisse-t-il par son règne faire la démonstration de la justesse de notre choix.

Nous Guillaume de Longue Epée, Prince des Normands, Jarl de Normandie et régent de Lothaire III, sommes attristés par les paroles des grands. Nous avons tendu la main de paix que vous avez rejetés par la faute d'un hérétique. Puis Dieu vous pardonnez quand vous serez devant lui, car maintenant, vous êtes des rebelles et des parjures.

« Et les hordes barbares de Normandie déferlèrent sur nos lignes, les murs de bouclier ne tenant que grâce à la ferveur de nos hommes envers leur roi », Evêque de Paris Gauthier Ier, an de grâce 940.


L’échec de la discussion des Pairs :


L’assaut de Reims :


L’audace de Guillaume de Longue Epée et la bataille de Gisors :


L’invasion avortée de la Normandie et la bataille de Compiègne :


Autres nouvelles de la saison :