Le Nord ou Nilfgaard ?! (2) - NON 2

La Redania prévient ses voisins belliqueux qu'aucune troupe n'est autorisée à passer par la forteresse de Hagge pour aller en direction de Flotsam depuis l'ouest sans avoir préalablement demandé l'autorisation.

Nous sommes pleinement conscients de l'amitié qui lie les peuples de Téméria et de Vergen, notre escarmouche n'étant le résultat que d'un coup monté de la part de Henselt qui a manigancé en sous-main pour créer une incompréhension entre nos deux armées. Que nos alliés se remettent vite de la perte de leur roi.

Vive le Nord

Tout était assez paisible dans le palais seigneurial de Vergen, la population n'osait pas bouger par crainte de la réputation du roi de Kaedwen et les hommes valides qui auraient du servir dans les armées de la ville ont été réduit au silence. Un jeune homme, la petite vingtaine s'approche d'un Henselt victorieux.Roderick de Daevon tenait en sa main une missive.

"Mon Roi, un message intercepté de Verg... Flotsam."

Le Souverain se saisit du parchemin, le lut calmement et quand il l'eut fini il rit à gorge déployée.

"Que... Que dit il ?" Interrogea le loyal serviteur.

"C'est à pisser de rire ! C'est un parchemin qui parle de.. " Il s'interrompit, parcouru par des rires incontrolables. "Pfiou. Un parchemin qui parle de l'Ultime alliance entre les elfes, les nains et les hommes pour faire tomber le seigneur du mal que je suis. MOI un seigneur du mal. Vous y croyez vous ?!" S'esclaffa-t-il à moitié.

Sabrina restait imperturbable, Roderick, lui, semblait inquiet.

"Bien, plus sérieusement, cette lettre est destinée à Talgar, Verden, Boderog et dit que les forces de la Lyrie, de la Temerie, de Cintra, Des nains de Mahakam et des elfes il crache par terre s'unissent pour porter secours au pathétique roi Maelik et reprendre la cité de Vergen."

"Mais mon Roi, ne devrions nous pas nous inquiéter ? Cela peut représenter une armée conséquente tout de même."

"Qu'importe combien de rats s'unissent jeune Roderick, le loup finit toujours par triompher."

"Henselt, il est vrai que tu es féroce et habile au combat mais peut être devrais tu prendre des mesures." interrompit Sabrina.

Le conquérant ne releva pas le manque de respect de la sorcière et resta pensif un instant.

"Peut être devrions nous prévenir votre ami Radovid mon Roi ?"

"Radovid ? S'il se trame quelque chose dans le nord, crois moi qu'il était au courant avant même que les commanditaires dudit complot ne l'ourdissent. Non, laissez le en paix il a d'autre affaire à régler. Apportez moi plume et parchemins... Non faites venir un scribe." Comme à son habitude, Henselt parlait et l'Histoire, elle, s'écrivait.

Missive de Vergen a écrit:

A tous les gestionnaires de villes, les diplomates et autres administrateurs, ceci est une demande officielle de reddition. Que vos portes soient ouvertes si une troupe de Kaedwen venait à s'en approcher, rendez vous comme Vergen et Cain et nous serons magnanime envers vous comme nous l'avons été pour ces villes.

Vous n'êtes pas responsable de la décision de vos suzerains.
Ils vous ont probablement prévenu que j'étais un monstre de la pire espèce, un être assoiffé de sang que rien n'arrête, qui mange des bébés le matin et des vierges le soir et que même les sorceleurs les mieux payés ne peuvent pas vaincre.
J'aimerais être le monstre qu'ils souhaitent que je sois... Malheureusement pour vous je suis pire que ça. Si vous vous opposez à moi vous subirez mon courroux, vos enfants seront brulés vifs, vos femmes écartelés et les hommes pendu à vos remparts et vos fenêtres. Derrière moi ne restera plus que mort et désolation et les nécrophages n'auront même pas de quoi se nourrir.

Nous n'avons plus rien à conquérir, le Pontar était notre ultime frontière tout le reste m'importe peu. A vous de choisir pour vos cités entre villes florissantes et cendres amères.

Gaffron de Novigrad: L'Ordre annonce avoir trouvé un accord avec le roi Henselt en ce qui concerne l'implantation de ses installations dans le territoire du Kaedwen.

Gaffron de Novigrad: L'Ordre annonce être arrivé à un accord avec Cintra pour implémenter ses installations dans son territoire.

Carte:

Le vice-roi de Velhad, seul contre tous

Latarka (Temudh) et Skellige (hgh23) l'avaient annoncé : ils uniraient leurs forces pour faire tomber le vice-roi de Velhad (PNJ), ce général impérial usurpateur de multiples couronnes dans la région. Ils reçurent l'assistance – planifiée ou pas ? – des forces militaires de Talgar (Fabian_), qui franchirent la frontière Est du Velhad et mirent le siège sur le fort impérial protégeant les environs. Mais sans équipements lourds, les remparts ne furent pas menacés.

Le jeune roi Tancrède Thyssen (Temudhun) rassembla autour de lui de nombreux contingents volontaires, ainsi que des armes de siège. Embarquant à bord d'une large flotte d'une soixantaine de navires, cet ost vogua rapidement jusqu'à Pont Vanis. Les armes de siège furent débarqués, tandis que le roi continua son périple naval avec six mille hommes jusqu'à débarquer à Lan Exceter pour y mettre le siège.

A l'extrémité Ouest de la péninsule, les escadres de Skellige (hgh23), renforcées pour dépasser la centaine de vaisseaux, filèrent sur la ville de Poviss. Usant d'un artefact magique, une potion très spéciale qui fut lancée sur un pan de muraille du Fort côtier local, une brèche fut créée dans les défenses. L'assaut prit les défenseurs totalement par surprise, et malgré des effectifs terrestres équivalents, les brigades de Skellige, appuyées par un gigantesque ours sauvage, se saisirent rapidement de la localité.

Pendant tout ce temps, le vice-roi de Velhad, Okkert var Roleof (PNJ), n'était pas resté inactif. A la tête d'une armée de onze mille hommes, des vétérans de l'armée nilfgaardienne d'occupation, il termina sa marche sur Pont-Vanis et arriva dans la ville avant que les rebelles ne parviennent à faire chuter le Fort côtier. A trois contre un, avec des vétérans contre des conscrits, la bataille tourna vite au massacre. Les soldats nilfgaardiens poursuivirent les partisans du roi Tancrède (Temudhun) dans les ruelles, dans les maisons, jusque dans les caves, et réprimèrent dans le sang toute contestation.

La situation du Velhad (PNJ) était donc incertaine. L'armée du vice-roi est impressionnante et probablement en mesure d'écraser chaque opposant séparément, mais pourra-t-elle couvrir tout le territoire ?

La chevauchée de Henselt : la Cinquième guerre d'Aedirn

Le roi Henselt (Tonkar) a tenu à ce que tout le monde soit informé de ses intentions : il va faire la guerre, et quiconque lui résistera sera massacré sans aucune pitié. Ayant eu vent de l'Ultime Alliance des Hommes, des Nains et des Elfes pour l'arrêter dans le Pontar, il décida de ne pas les attendre. Rassemblant toutes ses forces, dont six mille cavaliers de l'élite kaedwenienne, il quitta Vergen vers le Sud pour se rendre en Aedirn. Il laissa dernière lui deux brigades d'infanterie, commandées par un de ses plus loyaux chevaliers, afin de défendre Vergen.

Henselt (Tonkar) se pressa pour rejoindre Gulet, qui se rendit sans résistance – les soldats de la localité ayant été appelés au Sud pour rejoindre l'armée d'Anséis de Lyrie (PNJ). Puis il marcha vers Vengerberg, devant laquelle était en train de se déployer l'armée lyrienne. Le combat s'annonçait colossal. L'Ogre du Nord (Tonkar) alignait vingt mille hommes, tandis que le jeune héros (PNJ) avait rassemblé quarante mille combattants issus de Lyria, de Rivia et d'Aedirn. Henselt (Tonkar) s'appuyait sur sa sorcière, Sabrina Glevissig, ainsi que sur une jeune générale qui commanderait son infanterie. Anséis de Lyrie (PNJ) avait pris la tête du centre de son armée pour inspirer les troupes, tandis que la cavalerie – deux fois moins nombreuse que sa rivale kaedwenienne – fut confiée à un général nilfgaardien dépêché par le prétendant Ardal aep Dahy. La reine, Olga de Rierbrune (Berlioz), accompagnait son époux, quoi qu'elle veilla à toujours rester dans son ombre, sachant à quel point il était important qu'il soit vu par ses soldats en toutes circonstances.

La bataille s'engagea avec l'avancée des deux lignes d'infanterie. Celle de Kaedwen (Tonkar) s'était étirée pour tenter d'égaler la longueur de sa rivale au détriment de sa profondeur. Le choc des formations montra rapidement l'avantage lyrien : le poids du nombre était écrasant, et en seulement quelques minutes, la ligne kaedwenienne se contracta. Le centre fut enfoncé par Anséis de Lyrie (PNJ), qui scinda l'armée ennemie en deux, tandis que sur chaque extrémité de la bataille des brigades lyriennes opéraient des débordements. La commandante kaedwenienne, malgré son jeune âge, tenta de son mieux pour encourager ses troupes et retarder une déroute qui semblait inévitable. Mais elle ne pouvait être partout à la fois, et lorsque la cavalerie lyrienne, menée par le général nilfgaardien, fit une attaque de flanc, les rangs kaedweniens se disloquèrent et les pertes furent terribles.

Henselt (Tonkar) ordonna alors la charge. La deuxième partie de son plan. Sabrina Glevissig rejoignit le flanc en décomposition et usa de sa magie pour refermer les blessures des mourants et ôter toute peur des soldats hésitants. Elle sauva provisoirement la ligne de bataille, quoique les Lyriens soient toujours en train de la presser, de la déborder et d'opérer un encerclement lent et étouffant. Mais en même temps, l'armée lyrienne était désormais totalement aux prises avec les restes de l'infanterie kaedwenienne, il ne restait guère de réserves. Henselt en profita et lança toute sa cavalerie vers le centre de la mêlée, là où Anséis de Lyrie (PNJ) menait ses troupes. Les chevaliers de Lyria et de Rivia s'interposèrent pour protéger leur roi, mais Sabrina Glevissig concentra ses forces pour faire flotter de nombreux petits objets – des cailloux, des dagues, des armes, des écus, des heaumes, bref, tout ce qu'elle trouva autour d'elle –, les chauffa à blanc, et fit pleuvoir ces projectiles incandescends en direction du jeune héros. Le chaos gagna la garde royale, dont de nombreux chevaliers furent tués par ce sortilège, et l'Ogre (Tonkar) plongea dans cette brèche avec la puissance d'un fleuve en crue. Les chevaliers kaedweniens, combattants d'élites, balayèrent le centre lyrien et le firent refluer vers l'arrière.

Et au milieu de cette retraite, la reine Olga de Rierbrune portait le corps de son époux sur son cheval. Anséis de Lyrie (PNJ), blessé à plusieurs reprises au cours de la bataille, avait finalement été atteint d'un coup mortel pendant l'engagement avec la cavalerie kaedwenienne.

La nouvelle de la mort du jeune roi se répandit très rapidement dans les rangs. Cela renforça la détermination de l'infanterie de Henselt (Tonkar), et amena à des défections dans les rangs lyriens. Les premières brigades à cesser le combat furent les dix mille soldats de Vengerberg, qui se replièrent vers la cité, amenant avec eux la brigade de siège de Gulet. Voyant cela, les dix mille hommes d'Adelsberg hésitèrent puis rompirent le combat à leur tour, suivant la même voie. Le général nilfgaardien, à la tête de la cavalerie de Rivia, tenta bien de les rattraper et de les ramener au combat, mais il n'y parvint pas. Il ordonna alors un repli du reste de l'armée vers Vengerberg, talonné par Henselt (Tonkar) et sa cavalerie sabrant les fuyards.

Cependant, une fois les brigades aedirniennes à l'abri, les portes de Vengerberg furent fermées au nez et à la barbe du général impérial. Les nobles annoncèrent leur intention de se rendre au roi Henselt pour obtenir sa clémence, et refusaient donc de subir un siège pour sauver les troupes de Lyria et de Rivia. Médusé, le général impérial décida vite de ne pas rester entre le marteau et l'enclume et de fuir vers le Sud. Mais la route la plus courte par le pont de Vengerberg lui fut coupée lorsque Sabrina Glevissig transforma les pierres de l'édifice en sable, empêchant la traversée du fleuve et obligeant de marcher bien plus au Sud-Est pour rejoindre le pont de Lyria.

L'infanterie lyrienne, ne parvenant pas à semer la cavalerie kaedwenienne, fut finalement abandonnée par le général impérial et se rendit à ses poursuivants. Henselt (Tonkar), quant à lui, exigea des nobles de Vengerberg la remise symbolique des clés de la ville, en échange de quoi aucun pillage ne fut fait ni ici ni à Gulet, et les soldats aedirniens mis à l'abri ne furent pas exécutés.

La contre-attaque de l'Ultime Alliance

En parallèle à la bataille de Vengerberg, les coalisés se rassemblèrent sur les flancs de cette guerre. Des brigades elfiques Scoia'tael (Ilthanir) menées par Iorveth traversèrent Aedirn en longeant les montagnes de l'Est et entrèrent au Pontar, isolant la cité de Vergen en s'attaquant aux axes routiers et en massacrant les villages humains ayant collaboré avec Henselt (Tonkar). Mille cavaliers elfes poussèrent même jusqu'en Kaedwen et frappèrent Ban Ard. Aux cris de "Justice pour Flotsam ! Justice pour Findabair !", ils tuèrent sans distinction hommes, femmes et enfants. Et lorsqu'ils tombèrent sur des agents de l'Ordre de la Rose Ardente en train de construire un temple, ils leur réservèrent un sort terrible, les écorchant vifs, salant leurs plaies, les écartelants et les traînants avec leurs chevaux dans les rues de la cité. Les cavaliers finirent par quitter les lieux, chargés de butin.

Du côté de Bruberg et de Flotsam, plus de vingt mille soldats nains furent déployés par l'Ancien Brouver (Tavish). Une moitié s'attela, avec l'aide d'un ingénieur venu de Cintra, à construire un pont entre Bruberg et Vergen, tandis que l'autre partie rejoignit le roi Maelik (Berlioz) et ses huit mille hommes. Des renforts devaient apparemment venir de Téméria (Endwars), mais ils n'arrivèrent finalement jamais.

Une fois le pont achevé, ces forces coalisées rejoignirent Iorveth (Ilthanir) et ses dix mille Scoia'tael. L'Ultime Alliance était alors en position de force avec quarante mille combattants devant Vergen, soit dix fois plus que la garnison laissée par Henselt (Tonkar). Mais il y eut un problème.

Un problème de taille.

Avant de quitter Vergen, Henselt (Tonkar) avait ordonné la destruction du Palais seigneurial pour que soit construit un Bastion.

Et les seules armes de siège prévues par l'Ultime Alliance furent celles d'Anséis de Lyrie (PNJ), qui fut finalement retenu à Vengerberg par les évènements que vous connaissez désormais.

Ne pouvant pas passer à l'assaut, l'Ultime Alliance établit un camp de siège, au moins pour couper la voie de repli de Henselt (Tonkar). La routine s'installa après une semaine ou deux, quoi que les tensions montèrent en flèche entre Iorveth (Ilthanir), massacrant toujours plus d'humains dans les environs, et Maelik (Berlioz), qui s'insurgeait de voir ses alliés tuer son peuple.

Après quinze jours, Maelik (Berlioz) fut retrouvé mort dans sa tente, visiblement empoisonné. Ses troupes se dispersèrent immédiatement, et quelques brigades naines (Tavish) allèrent sans tarder sécuriser Flotsam.

La Temeria, terre de chaos

La mort du roi Foltest, l'invasion éclair par la Redania et la poussée surprise de Verden avaient mis la Temeria (Endwars) sans dessus dessous. Des accords avaient toutefois été trouvés pour stabiliser un peu la situation diplomatique, et les conseillers royaux Vernon Roche et Keira Metz s'attelèrent à rétablir l'ordre. Plusieurs brigades furent affectées à des patrouilles dans le royaume sous le commandement du chef des Stries Bleues, tandis que la sorcière se rendit à Vizima avec deux brigades pour en reprendre le contrôle.

Ce que personne n'avait prévu, c'est que si Radovid (Labtec) quitta bien la région avec l'essentiel de son armée, une de ses commandantes resta un moment sur place avec une forte troupe ... Pour piller autant que possible les villes devant être rendues à la Temeria. Quand les officiers témériens en furent informés, Vernon Roche rassembla sous ses ordres toutes les troupes possibles, soit presque vingt-cinq mille hommes, afin de sécuriser le royaume. Pour former cet ost, il fut contraint de détourner les troupes qui devaient partir vers Flotsam afin de rejoindre l'Ultime Alliance.

Avec près de trois fois plus d'hommes que la commandante rédanienne, Vernon Roche reprit Bredo, Vizima, Maribor puis Carreas. Mais n'ayant pratiquement aucun cavalier, à l'inverse de son adversaire, il ne lui fut pas possible de rattraper et d'engager les pillards rédaniens. Il ne put pas non plus marcher sur les forteresses rédaniennes gardant le Pontar, car les vassaux de la Temeria devaient se rassembler sous peu pour désigner un nouveau roi.

Après des débats somme toute rapides, la plupart des vassaux arrivèrent à une même conclusion : il fallait à tout prix stabiliser les frontières du royaume plutôt que de se lancer de manière timorée dans des guerres lointaines comme celle contre Kaedwen. Et pour prendre la défense de la Temeria en ces heures sombres, tous les regards se sont portés vers un général renommé, ayant longtemps accompagné Foltest dans ses guerres en tant que Connétable royal : Jan Natalis. Il fut unanimement appelé à monter sur le trône, non pas pour marcher dans les pas de Foltest qu'il avait servi, mais pour incarner de la raison, de la mesure, du pragmatisme et de la stabilité.

Radovid V le va-t-en-guerre

Pendant que les villes témériennes étaient mises à sac par l'arrière-garde rédanienne, Radovid V (Labtec) quitta la Temeria avec son armée de près de vingt mille hommes. Mais il ne rentra pas en Redania. A la place, sitôt le pont de Carreas passé, il bifurqua vers l'Est en direction des montagnes.

Il fit gravir à son armée des cols et des sentiers escarpés. Le vent et le froid causèrent de nombreuses engelures, et de nombreux soldats s'endormirent sur le côté du chemin pour ne jamais se réveiller. Radovid s'obstina, chercha des passages, des cols cachés, il ordonna même à son ingénieur personnel de créer artificiellement un passage. Mais il avait face à lui une muraille infranchissable : les montagnes de Mahakam (Tavish).

Fulminant suite à cet échec, le roi de Redania (Labtec) ne se laissa pas abattre. Surtout lorsque la rumeur du déploiement d'une large armée naine à Vergen. Il changea finalement de plan et marcha directement sur Colkanam, la forteresse centrale des Nains (Tavish) et la clé pour atteindre la capitale. Ayant repéré la venue de l'armée rédanienne, la garnison locale avait appelé des renforts de Courageville, mais cela ne suffit pas. Une fois que les armes de siège rédaniennes brisèrent les portes de la cité, l'armée humaine déborda les six mille défenseurs nains et captura la ville – au prix de pertes importantes.

Profitant de cette victoire, Radovid laissa une garnison dans la forteresse et marcha avec le reste de ses troupes sur Mahakam, le coeur du pouvoir nain dans le Nord. Il y trouva une cité non défendue, mais vidée d'une partie notable de ses habitants : l'Ancien Brouver (Tavish) ayant appris l'attaque de Colkanam, il avait ordonné l'évacuation d'autant de Nains que possible, ainsi que du trésor royal.

La prise de Mahakam par Radovid était un coup terrible, une première de mémoire de Nain. Mais au moins beaucoup de familles étaient en sécurité, pour le moment.

Nouvelles diverses:

Le Roi Henselt est prêt à offrir une prime de 50 000 écus au général qui réduira en cendres Derlano Sente et/ou Dol Blathanna en premier. Le fruit et l'usufruit du pillage vous est laissé. 10 000 écus supplémentaires sont offert pour chaque personnalité Elfe. Une prime de 50 000 écus est placée sur la tête de Iorveth. Les elfes seront éradiqués une bonne fois pour toute.

Iorveth annonce que tout humain qui s'approche d'une ville elfe sauf pour délivrer la tête d'Henselt sera exécuté. Tout Dhoine qui amènera la tête d'Henselt touchera la somme de 100 000 florins.

Radovid V de Rédania fait l'annonce suivante à l'intention de tous les souverains du Nord :

Le traité de Mahakam stipule :

- La paix est proclamée entre la Rédania, Kaedwen et les nains de Mahakam,

- Flotsam est annexée par la Rédania afin de protéger les humains qui y vivent en majorité, Mahakam et Colkanam seront rendus aux nains de Mahakam sans qu'aucun pillage n'y soit effectué par les forces d'occupation rédanienne, pareil pour Flotsam avec les armées naines,

- La Rédania verse un tribut de 60 000 florins aux nains de Mahakam,

- Kaedwen et la Rédania s'engagent à ne plus mettre les pieds sur les terres de Mahakam, ni à lui porter préjudice d'une manière ou d'une autre. Les nains de Mahakam s'engage à faire de même avec les terres de Kaedwen et de la Rédania,

- Les nains de Mahakam reconnaissent les frontières de Kaedwen comme étant légitimes et officielles.

Caché dans ses montagnes, l'Ancien Brouver ratifie tout de même ce traité.

Un Émissaire d'Henselt ratifie de le traité en excusant l'absence de son Roi conquérant qui avait encore fort à faire en Aedirn.

Le vice-roi de Velhad fait ses adieux ...

Malgré sa reprise en main ferme de Pont Vanis, le vice-roi Okkert var Roleof (PNJ) était face à une situation inextriquable. En bataille rangée, nul ne pouvait espérer le vaincre parmi les assaillants venus de Latarka (Temudh) ou de Skellige (hgh23). Mais ses ennemis avaient pris respectivement Lan Exceter et Poviss, et les fortifications que le vice-roi avait fait établir sur place ... Fortifications que l'armée de Velhad (PNJ) ne pouvait espérer vaincre, car elle était dépourvue d'armes de siège.

Le vice-roi (PNJ) était donc bloqué. Ses ennemis pouvaient panser leurs plaies et se préparer à l'étouffer en prenant ses dernières places fortes, tandis que lui était condamné à tenir les murailles de Pont Vanis. Le général impérial rassembla finalement ses officiers et leur fit un discours.

"Je suis fier de vous et de vos hommes. Vous vous êtes tous bien battus pour maintenir l'autorité du Nilfgaard sur cette terre de sauvages. Vous avez fait trembler les seigneurs locaux et aucun d'eux n'ose aujourd'hui nous affronter directement. Ils doivent user de malices et s'allier à leurs ennemis pour pouvoir espérer nous faire tomber. Mais je refuse cela. Je refuse que notre épopée s'arrête ici, maintenant et comme cela. Le Nilfgaard compte sur nous, sur chacun de nous, alors continuons le combat là où il se mène. J'ai fait rassembler les escadres. Partons au Sud. Au Sud !"

Immédiatement après, l'armée du Velhad (PNJ) monta à bord des navires qui patientaient dans la rade, sous la protection des tourelles du bastion. Et les escadres prirent le large. Vers le Sud.

Jan Natalis, nouvel homme fort de la Temeria

Après des mois de guerres, de pillages et de massacres, la Temeria (PNJ) reprenait espoir. Espoir en son nouveau roi. Jan Natalis, autrefois Connétable du Roi Foltest, avait été désigné par les vassaux du royaume, pratiquement à l'unanimité, pour assumer le rôle ô combien difficile de s'asseoir sur le trône de Vizima.

Toute la noblesse retint son souffle lors de la première séance du Conseil royal. Quelle allait donc être la toute première décision du Roi Jan Ier ? Quel allait être le premier sujet brûlant dont il allait se saisir ? Après bien des secondes de silence, le roi s'exprima, et ses mots glacèrent le sang de l'assemblée fébrile.

"Avant toute autre chose, il nous faut regarder la réalité en face. Les caisses du Royaume sont vides au point que le château devra être vendu si une solution n'est pas immédiatement trouvée. Et la seule solution possible consiste à démobiliser l'intégralité de l'armée royale, après avoir payé à chaque soldat son dû. La Temeria sera vulnérable, mais pas davantage qu'en gardant ce gigantesque ost dans lequel prolifère la maladie et la désobéissance par manque de logistique et par manque de paie. Et une fois que nos finances seront rétablies, alors nous rétablirons l'honneur et la puissance de la Temeria."

Le pari du Roi Jan Ier (PNJ) était des plus osés. Et s'il y avait eu le moindre autre noble en Témérie prêt à endosser le rôle de roi, Natalis aurait été immédiatement renversé. Mais étonnamment, le pari fut gagnant. Nul n'attaqua le Royaume malgré cette vulnérabilité totale, et après quelques mois, les coffres de Vizima étaient de nouveau correctement remplis.

Mahakam panse ses plaies

L'Ancien Brouver (Tavish), encore sous le choc de la perte de sa cité suite à l'intrusion rédanienne, accepta rapidement un traité rétablissant les Nains dans leurs terres ancestrales. L'armée rédanienne (Labtec) se replia, et reçut la ville de Flotsam en tribut.

Les armées naines furent rappelées de leur siège désormais vain contre Vergen. Douze mille soldats, commandés par le général Golen Bolt (Tavish), bifurquèrent vers Adelsberg. Une fois aux portes de la ville, ils envoyèrent un ultimatum aux notables et à la population : les humains avaient une journée et une nuit pour quitter la ville, et au petit matin, l'armée de Mahakam entrerait et tuerait quiconque n'est pas nain. L'armée de la cité étant encore retenue à Vengerberg, un exode massif s'improvisa, et les habitants abandonnèrent derrière eux la plupart de leurs biens et de leurs richesses.

Le reste des soldats nains, commandés par Barclay Els (Tavish), traversa les montagnes vers le Sud. L'ost établit des campements à l'Est du territoire elfe de Derlano Sente (Ilthanir), à proximité des ponts menant à Rierbrune ou à Rivia.

La résurrection du Royaume d'Aedirn

La Lyrie n'étant plus, Henselt (Tonkar) confirma son accord avec les notables de Vengerberg et de Gulet (PNJ). Il proclama le rétablissement de la couronne d'Aedirn, qu'il confia à Samuel d'Avergnac (Berlioz), un ancien agent du Service Secret Aedirnien de l'époque du roi Demavend III. Si le titre officiel était bien celui d'un roi, il fut énoncé clairement que celui-ci serait "sous protection" du roi de Kaedwen (Tonkar).

Pendant que le nouveau roi (Berlioz) consultait les notables locaux pour rétablir des institutions, Henselt (Tonkar), lui, s'en retourna à ses deux premières activités favorites : faire la guerre, et tuer des elfes. Une vaste armée constituée des troupes de Vengerberg, d'Adelsberg et de Cain, soit plus de vingt-cinq mille hommes, se dirigea vers Vergen pour lever le siège de la cité. Un second ost de douze mille fantassins et artilleurs kaedwenniens marcha au Sud-Est pour traverser le pont menant à Lyria (PNJ) et Dol Blathanna (Ilthanir). Enfin, Henselt (Tonkar) lui-même prit la tête de pratiquement toute sa cavalerie et longea les montagnes du Nord-Est pour suivre le chemin des Elfes.

La percée de Iorveth

Le siège de Vergen était un échec. Mais cela fut loin de perturber Iorveth (Ilthanir). A la tête de onze mille de ses Scoia'tael, il traversa le pont menant sur les terres de Kaedwen (Tonkar) et divisa ses forces. Une moitié marcha sur Ban Gearn, l'autre vers Ban Ard.

L'avant-garde de la troupe Scoia'tael (Ilthanir) tomba sur deux brigades de chevaliers kaedweniens (Tonkar) qui patrouillaient pour éviter des incursions. Mais la rapidité et la ruse des cavaliers elfes l'emporta sur l'expérience des chevaliers, ceux-ci étant trop lourds pour pouvoir contrer les stratégies de harcèlement.

Une fois ces escarmouches finies et les cavaliers humains (Tonkar) en fuite, les Elfes purent poursuivre leurs plans. Ban Gearn et Ban Ard furent mises à sac, un dixième des habitants furent trainés dans les rues par des chevaux au galop avant d'être pendus, et de nombreux villages et hameaux furent détruits. Jusqu'à ce que des nuages se lèvent au Sud ...

Le courroux de l'Ogre

Suivant les traces des Elfes depuis Vergen, Henselt (Tonkar) fulminait en découvrant les atrocités commises sur ses terres. Il déploya son impressionnante armée de presque quarante mille hommes pour former une nasse de laquelle nul Elfe ne pourrait lui échapper. Ban Gearn fut libérée sans combat, les Scoia'tael se repliant à Ban Ard pour retrouver Iorveth (Ilthanir). Le seigneur de guerre elfe tenta des ruses pour éviter le combat, essaya de cacher ses traces, dispersant même son infanterie pour semer le chaos et espérer s'enfuir. Mais une fois arrivé sur la rive du Pontar, il fut acculé par Henselt (Tonkar) et ses cavaliers d'élite. L'Elfe (Ilthanir) vendit chèrement sa peau, tirant toutes ses flèches empoisonnées pour emporter autant d'Humains que possible avec lui, mais finit par être blessé et capturé alors qu'il tentait de se suicider en se jetant dans les eaux tumultueuses du fleuve. Henselt (Tonkar) le fit amener devant lui, et l'Ogre lui fit subir mille sévices avant de lui donner le coup de grâce.

La détermination des Elfes : La victoire ou la mort !

L'ost kaedwenien (Tonkar) envoyé depuis Vengerberg vers le Sud traversa le pont menant en Lyrie (PNJ) et dans l'Enclave Elfe (Ilthanir). Mais alors que les officiers échangeaient les dernières informations avant de se séparer, les uns pour partir à l'Est éradiquer les Elfes, les autres pour partir à l'Ouest soumettre Lyria au Royaume d'Aedirn (Berlioz), une pluie de flèches s'abattit sur l'ost. Chaque seconde, des dizaines d'hommes d'armes et d'artilleurs humains tombaient sous les projectiles des Scoia'tael embusqués. Et lorsque les rangs kaedweniens furent suffisamment clairsemés, Reya Pansalla (Ilthanir), la commandante en second des Scoia'tael, ordonna la charge. Huit mille Elfes assoiffés de vengeance et luttant pour leur survie se précipitèrent en hurlant sur les Humains totalement désorganisés. Le carnage ne laissa aucun survivant parmi les soldats de Henselt, et les Elfes rentrèrent victorieux à Dol Blathanna.

Cependant, durant les semaines suivantes, plusieurs nouvelles portèrent de durs coups au moral de l'Enclave. D'abord, le destin funeste de Iorveth fut révélé, et força Reya Pansalla (Ilthanir) à s'improviser nouvelle commandante des Scoia'tael. Mais surtout, il fut rapporté que Derlano Sente, la ville elfe de l'Ouest, avait été frappé par une terrible épidémie. Une large partie de la population était morte en quelques semaines, malgré les tentatives des guérisseurs nains accompagnant l'armée stationnée près des ponts. Suite à cet évènement, les Nains de Mahakam (Tavish) prirent le contrôle de Derlano Sente et des rares Elfes qui n'étaient pas morts et n'avaient pas fui vers Dol Blathanna.

La survie du peuple elfique ne tenait plus qu'à un fil. Si Dol Blathanna venait à tomber, il ne resterait plus rien de cette race ancienne.

Le massacre de Poviss

Les troupes de Skellige (hgh23) qui avaient pris Poviss prirent un moment de réflexion et arrivèrent à la conclusion suivante : c'pas not'guerre capitaine. La plupart des commandants, escadres et troupes reprirent donc le large en direction du Sud, pendant que l'arrière-garde se livra à une destruction totale des symboles de pouvoir de Poviss. Tous les nobles et bourgeois de la ville furent exécutés. Le bastion qui dominait le port fut saboté et ses tours jetées dans l'océan. Durant plus d'un mois, six mille hommes et des marins rassemblèrent autant de butin que possible, triant le meilleur pour l'embarquer sur leurs navires et jetant à l'eau ce qu'ils ne pouvaient prendre.

Quand les navires furent à deux doigts de chavirer sous le poids des richesses, Oddo Pentrom (hgh23), qui avait supervisé ces opérations, ordonna de lever l'ancre et de repartir vers Skellige.

La conclusion de la guerre de l'Extrême-Nord : La chute de Velhad

Le roi Tancrède Thyssen de Latarka (Temudh) et le général Ryup Dekke de Talgar (Fabian) étaient parvenus à un accord pour porter l'estocade finale aux soldats défendant Velhad, la capitale du vice-roi (PNJ). Pour cela, ils devaient d'abord faire tomber le fort impérial protégeant l'accès à la ville, assiégé par l'armée de Talgar (Fabian). Cette dernière n'ayant pas d'armes de siège, elle ne pouvait rien faire face aux fortifications, et avait donc besoin du renfort de l'armée de Latarka (Temudh) se trouvant à Lan Exceter.

Le jeune roi Tancrède (Temudh) rassembla donc ses forces, les quelques brigades talgariennes qui l'avaient aidé à prendre Lan Exceter, ainsi que Lisa Kaella, la sorcière soutenant le camp des Indépendantistes Nordiens, afin d'attaquer le fort impérial par l'Ouest pendant que le roi de Talgar (Fabian) poursuivait le siège à l'Est. Une fois sur place, la situation était telle qu'on pouvait s'y attendre dans le cas d'un siège sans armes de siège : c'était le calme plat.

Très rapidement, l'armée de Latarka (Temudh) et ses auxiliaires talgariens (Fabian) se mirent en place. Les catapultes commencèrent à faire pleuvoir des projectiles pour endommager les murailles, mais ce fut la sorcière Lisa Kaella qui créa une brèche : en usant de sa magie, elle créa un séïsme localisé qui fit s'effondrer le corps de garde Est et une partie des murailles alentours. L'infanterie coalisée se jeta alors dans ces ouvertures et pénétra dans le fort pour engager le combat.

Mais un cor de guerre sonna dans le fort, et un autre lui répondit dans les collines avoisinantes, ainsi qu'un troisième se trouvant chez les auxiliaires talgariens qui accompagnaient l'armée de Latarka. Le général Ryup Dekke (Fabian) fit alors son apparition avec sa cavalerie et initia une charge générale ... Contre l'ost du roi Tancrède (Temudh). La trahison de Talgar fut complète lorsque la garnison de Velhad (PNJ) combattit côte à côte avec l'armée du général Ryup Dekke (Fabian) pour encercler et massacrer toute l'armée du jeune roi (Temudh). Ce dernier se battit avec honneur et détermination, ralliant aussi souvent que nécessaire ses hommes en un carré défensif de plus en plus réduit, mais il finit par tomber, cerné par les corps de sa garde royale.

Après cette félonie, le commandant du fort impérial de Velhad (PNJ) remis les clés au général Ryup Dekke (Fabian). Le fort comme la capitale du vice-roi (PNJ) lui furent livrés, et la localité de Lan Exceter se rallia également, considérant que la guerre était finie.

L'alliance du Roi et du Général

Le Général Pesio Garrich de Boderog (PNJ) s'était fait discret jusqu'à présent. Il s'était contenté de savourer son influence sur ce petit territoire, et surtout de renforcer considérablement les défenses de ses forteresses. Il faudrait bien de l'audace pour tenter de venir l'en déloger !

Probablement pour cette raison, le roi Rainfarn de Cintra (Aedhr) approcha le Général (PNJ) et lui fit une offre : en échange d'une vassalisation à Cintra, il lui donnerait le titre de Marquis, organiserait un mariage avec une noble dame de haut rang issue de la noblesse de Cintra, et l'aiderait dans le futur à étendre ses Marches.

Le Général ne fit guère de secret autour de cette négociation. Il approcha son voisin le roi de Verden (Silvio007) pour lui en faire part et lui laisser l'opportunité de surenchérir, mais ne fut pas convaincu de la contre-proposition.

La proposition de Cintra (Aedhr) fut donc acceptée. Les échanges diplomatiques se multiplièrent donc entre Boderog et Cintra pour les préparatifs de ces évènements, de la même manière que les missives fusèrent entre les seigneurs soutenant les Indépendantistes Nordiens.

Rapidement, les rois de Verden (Silvio) et de Skellige (hgh23) établirent un plan d'action pour riposter à cela. Il n'était pas question de laisser Cintra (Aedhr) s'étendre davantage sans réagir. Pendant qu'une terrible tempête agitait les flots entre Skellige, Verden et Cintra, les Indépendantistes rassemblèrent plus de cent cinquante navires. Quand ce fut fait, la météo s'apaisa soudainement, et l'armada s'élança sur les côtes de Cintra. Le roi de Verden (Silvio) leva également de nombreuses troupes, mais les conserva pour défendre ses positions.

Pendant des jours, les navires indépendantistes cherchèrent à confronter la flotte du roi Rainfarn (Aedhr). Mais en vain. Aucun navire ne se présenta face à eux. Les amiraux de Skellige (hgh23) et de Verden (Silvio) tentèrent alors d'aller piller les ports de Cintra, Attre et Plixe de Mar, mais ils rentrèrent à chaque fois bredouille après être tombés sur d'importantes garnisons.

De dépit, l'armada se rabattit sur les navires marchands qui pouvaient encore aller et venir entre le Nord et le reste de l'Empire. Les flots au large de Cintra étaient désormais sous blocus.

Le grand retournement des intérêts de Radovid

Après avoir saigné la Temeria (PNJ), après avoir bousculé Mahakam (Tavish), Radovid (Labtec) chercha un nouveau projet. Et il le trouva. Rappelant son armée des montagnes naines, et sans lui accorder de temps de repos, il l'envoya rejoindre les ports de la Redania pour embarquer dans une flotte flambant neuve. Les navires partirent pour le Nord-Ouest et arrivèrent par le Sud à Morska et Latarka (Temudh).

Avec plusieurs milliers d'hommes et des armes de siège, les quelques forces laissées par le roi Tancrède Thyssen (Temudh) en garnison ne firent pas le poids, et les deux cités tombèrent. Morska ne résista pas une journée, tandis que le drapeau rédanien ne flotta sur Latarka qu'après une semaine de combats de rue.

... Mais ce n'était en fait qu'un au-revoir.

Après quelques semaines de navigation discrète, le vice-roi de Velhad (PNJ) arrivait enfin à destination. Au Sud. Il remercia chalereusement les capitaines qui ont assuré son escorte en mer et les laissa repartir, tandis que lui scinda ses troupes et débarqua.

Il trouva face à lui des villes sans défenses et sans défenseurs. La première tomba sans combat. La seconde le toisa de haut du haut de son imposant bastion, aussi il s'en détourna. Il eut le temps de rejoinre une troisième et de la prendre.

Faisant son petit chemin, le vice-roi Okkert var Roleof (PNJ) avait pris sa revanche. Skellige avait traversé l'océan pour le poignarder, il avait traversé l'océan pour poignarder Skellige en retour. Et désormais, Svorlag et Tor Gvalch'ca était à lui.

Un souverain, une assassine et un assassin entrent dans la salle du trône ...

Le souverain, confortablement installé dans son trône, écoutait les rapports s'enchaîner. La situation devenait critique, le Nord tout entier s'embrasait et était en train de plonger dans la guerre civile. La bascule était là. Il n'était plus question de petits litiges territoriaux ou de rivalités anciennes. Il était question de domination, d'anéantissement, de victoire coûte que coûte. Les anciennes alliances étaient broyées, brisées par la machine infernale de la guerre civile qui faisait trembler le Nilfgaard. Et aujourd'hui, cette guerre frappait à la porte de ce souverain.

Sa porte, justement, s'ouvrait et se fermait presque continuellement. Il y avait toujours des arrivants avec de nouveaux messages, des dignitaires venus faire quelques propositions diplomatiques, et à l'inverse il fallait bien évacuer ceux qui avaient déjà été entendus pour dégager de la place.

La porte s'ouvrit à nouveau. Les gardes se tournèrent vers l'arrivant pour contrôler son motif de visite. Mais ils ne purent lui dire un mot, car leur gorge se serra sous l'effet de quelque gaz et ils s'effondrèrent au sol en suffoquant. L'homme attrapa dans une poche de sa cape plusieurs petites fioles contenant un liquide d'un vert vif et les jeta à plusieurs endroits dans la salle, généralement devant des attroupements de notables ou de gardes, et sitôt qu'elles se brisèrent, des dizaines de personnes s'asphyxièrent. Attrapant deux petites arbalètes de poing, l'assassin visa les gardes qui se tenaient devant le trône et décocha plusieurs carreaux. Chacun d'eux produisit une petite détonation à l'impact et forma un trou béant d'une dizaine de centimètres dans l'armure et le corps des malheureux. Puis, une fois le chemin dégagé, il pointa ses deux armes en direction du souverain. Il s'était passé moins de dix secondes depuis l'ouverture des portes.

Deux carreaux explosifs traversèrent la salle en sifflant. Mais quelqu'un se dressa sur leur trajectoire, bousculant le souverain pour le protéger, et avec son épée, le protecteur dévia les deux projectiles. De sa main libre, il jeta le souverain hors du trône, le faisant rouler derrière les corps des gardes mutilés pour le mettre à couvert, puis il bondit pour éviter une nouvelle salve de carreaux. Il fit une roulade en avant et se réceptionna en faisant une combinaison étrange avec sa main libre. L'homme aux arbalètes eut soudain le regard vide et cessa de tirer. Il se contenta de rester immobile, un peu chancelant, les deux bras tendus en avant avec ses armes, alors que le protecteur fit les derniers mètres les séparant. Et d'un moulinet précis de son épée, le protecteur trancha les deux mains de l'assassin.

Le Général Pesio Garrich de Boderog (PNJ) était sauf.

Nouvelles diverses:

Le roi Radovid observait l'océan depuis le balcon de la chambre royale du palais de Latarka. Après avoir passé plusieurs jours à réfléchir, sa décision était prise. Convainquant des dizaines de scribes et messagers, il fit en sorte de faire parvenir l'annonce suivante à tous les seigneurs du Nord. Il savait que son choix aurait des répercussions énormes, mais les nordiens devaient être sauvés :

Moi Radovid V roi de Redania et de Latarka, m'apprête à changer la face du Nord. Pendant longtemps j'ai guerroyé pour la gloire d'un Prince sudiste dont je ne connais rien. J'ai fait tomber la toute puissante Temeria, j'ai conquis l'imprenable bastion de Mahakam, et je me suis rendu maître des mers. La guerre de succession du Nilfgaard ne fait qu'apporter la mort et la désolation sur le Nord, et celà doit cesser. Aussi, j'annonce que la Redania ne se battre plus pour un seigneurs du sud, et que nous lutterons pour la suprématie du Nord (aka je rejoins le camp des Indépendantistes) !
Aussi, j'annonce la fondation de l'Empire de la Flamme Éternelle. Sous la protection de Sa Lumière et de Sa Chaleur, nous ferons rayonner notre puissance et notre influence jusqu'à la contrée la plus méridionale du monde ! J'ai déjà reçu le soutien de plusieurs royaumes indépendants qui souhaitent intégrer l'Empire et bénéficier de sa protection, aussi les laisserais-je exprimer leur volonté en réponse à cette missive. J'appelle tout le Nord à se ranger sous la bannière Éternelle, car ensemble nous vaincrons !
J'annonce également que par extension, l'Ordre de la Rose Ardente sera désormais considéré comme Ordre de Chevalier Saint en récompense de sa foi et de tous les bienfaits qu'il accomplit au quotidien.
Vive l'empereur Radovid Ier de la Maison Éternelle, vive le Nord libre !

Les clans de Skellige a toujours défendu l'indépendance du Nord vis-à-vis des princes et empereurs sudiers. Svanrige Tuirseach, roi des clans, n'aura plus de repos tant que les forces et représentants de Nilfgaard n'auront pas tous été chassés de ces terres que tous chérissent.

Force est de constater, désormais, que la voie la plus sûre pour les partisans du Nord est de suivre les pas de la Rédanie. Par la terre et la mer, Radovid V s'en est érigé comme la force majeure et il est bel et bon qu'un tel souverain se saisisse de la défense de nos intérêts à tous. Les clans de Skellige se rangeront sous la bannière Eternelle.

Le Roi Selten, fervent défenseur de la cause indépendantiste depuis les débuts de la guerre civile, et au vu de la félonie du Général de Boderog et des agissements de Cintra à nos frontières, annonce avec fierté rejoindre l'Empire de la Flamme Eternelle, et y apportera toute la Chaleur qu'il pourra prodiguer. Il est d'ailleurs extrêmement fier et heureux que sa propre Lumière a pu servir de phare à l'ex-Royaume Rédanien, permettant ainsi à la cause indépendantiste de recevoir un nouveau soutien de taille.

Puisse les Impériaux se voir honorés de leur purification prochaine

L'Empire de la Flamme Éternelle est fier de pouvoir annoncer que la Vice-Royauté de Velhad rejoint son foyer protecteur. La vice-royauté de Kovir et Poviss est restauré sous la direction d'Okkert var Roleof qui y officiera sous l'autorité et au nom de l'Empereur Éternel.
Que la Flamme illumine notre chemin et brûle le cœur de nos ennemis !

La paix est signée entre les vassaux de l'Empire de la Flamme Éternelle et le Royaume de Cintra. De ce fait, le blocus commercial des côtes cintrienne est terminée.
Nous en profitons pour préciser qu'avec l'intégration du Velhad au sein de l'empire, les territoires insulaires occupés sont bien évidemment restitué à Skellige.

Moi Henselt, Roi de Kaedwen est fier d'annoncé après des semaines de négociations que nous sommes parvenu à un accord.
En effet, les ambassadeurs du Prince Voorhis, le Roi Ian 1er de Temeria et moi même avons conclu un pacte dont les termes sont les suivants:

-Le Roi Ian 1er de Temeria se rallie à la cause du Prince Voorhis.
-Le Prince Voorhis absout le parjure de la Temeria.
-Le Royaume de Kaedwen et le Royaume de Temeria scelle une alliance défensive, jurant de se porter assistance mutuelle en cas d'opération hostile à l'égard de l'un ou l'autre des partis.

Le Vice-Roi de Velhad confirme son allégeance à l'Empire de la Flamme Eternelle et son changement de couronne pour abandonner celle de Velhad au profit de celle de Kovir & Poviss.

Le roi Jan Natalis de Témérie confirme apporter son soutien au Prince Morvran Voorhis, ainsi que l'alliance défensive unissant son royaume au roi Henselt de Kaedwen.

Le Royaume d'Aedirn annonce avoir trouvé un accord reconnaissant les frontières entre Cintra et nous même. Nous reconnaissons la prise de Scalla et Rivia par le royaume de Cintra et ce dernier reconnait l'autorité d'Aedirn sur les anciennes terres de la Lyrie. Les deux parties s'engagent à conclure un pacte de non-agression d'une année pour stabiliser la région. Gloire à la paix.

Le Royaume de Cintra annonce les nouvelles diplomatiques suivantes:

- Nous annonçons le renouvellement de notre alliance défensive avec le Roi Jan Natalis de Téméria. Puisse nos pays fonder ensemble la sécurité et la stabilité dont nos peuples ont besoin.

- Nous annonçons la ratification du traité d'Aedirn, reconnaissant les frontières légitimes du Royaume de Cintra et d'Aedirn, avec la signature d'un Pacte de Non-Agression d'une durée d'un an, afin d'apaiser cette région troublée par la guerre.

- Nous annonçons la signature d'une paix entre le Royaume de Redania et ses vassaux d'un côté, et le Royaume de Cintra de l'autre.

La fin des hostilités à l'Ouest

L'émergence de l'Empire de la Flamme Eternelle, sous l'autorité de Radovid V (Labtec), mit un coup d'arrêt aux guerres en cours sur la côte. La vassalisation immédiate des Royaumes de Verden (Silvio) et Skellige (hgh23) ont amené le roi de Cintra (Aedhr) et le vice-roi de Velhad (PNJ) à rafitier des accords de paix. Le premier pour établir une paix blanche avec ses deux "voisins". Le second pour intégrer le Royaume de Redania (Labtec) en qualité de vice-roi de Kovir & Poviss. Cela réglait au passage le conflit dans l'archipel de Skellige (hgh23), le vice-roi devant quitter sans délai et sans dégâts les localités qu'il occupait sur place.

La tension fut néanmoins palpable dans toute la région. Le roi Jan Ier de Téméria (PNJ) avait mobilisé des forces pour patrouiller dans ses localités frontalières. La même chose avait été décidée à Mahakam (Tavish), à Cintra (Aedhr), ainsi qu'à Verden (Silvio) et à Skellige (hgh23). Ces deux derniers royaumes reçurent d'ailleurs l'appui d'armées et de flottes venues de Redania (Labtec) afin de les aider à stabiliser la situation.

La destinée du Vice-Roi

Après son coup d'éclat dans l'archipel de Skellige, le Vice-Roi de Velhad (PNJ) négocia un accord de paix avec l'empereur Radovid V (Labtec). En échange de sa vassalisation au Royaume de Redania (Labtec) et à la restitution des deux îles prises à Skellige (hgh23), il serait placé sous la protection de Radovid V (Labtec), conforté comme Vice-Roi de Kovir & Poviss, et recevrait une généreuse contribution financière.

Ayant accepté l'accord, le Vice-Roi (PNJ) laissa derrière lui les deux villes insulaires dont il s'était saisi - il n'avait de toute façon plus de troupes pour pouvoir les maintenir sous son autorité. Il embarqua sur son navire de guerre et se dirigea vers le Nord afin de rallier sa nouvelle couronne.

Mais sitôt avait-il levé l'ancre qu'une très violente tempête se déchaina sur le vaisseau. Sa vitesse d'apparition et sa brutalité ne laissaient guère la place au doute : elle n'était pas d'origine naturelle. Bien des marins furent emportés par les vagues et le vents, tombant dans les eaux déchainées pour ne plus jamais réapparaître. Un des mâts se brisa sous la force des éléments. Le navire prit l'eau, abondamment. Mais il s'en sortit. Echappant au mur de nuages noirs et aux vagues impressionnantes, il retrouva la protection du soleil sur des eaux plus calmes ...

... Jusqu'à se faire prendre en chasse par une flotte entière de navires de Skellige (hgh23). Guettant depuis l'extérieur de la tempête, les navires insulaires et leurs équipages aguerris se précipitèrent sur l'embarcation chancelante. La dernière voile fut embrasée par une volée de flèches enflammées et de pots de poix. Les prédateurs se rapprochaient de leur proie, brandissant leurs armes et hurlant les pires menaces à l'encontre du Vice-Roi (PNJ). Celui-ci garda sa contenance. Haranguant son escorte, il leur dit que cette attaque était une ignominie et qu'elle ne resterait pas impunie. Ses hommes d'armes devaient emporter avec eux autant de pirates de Skellige que possible !

Un premier navire se présenta pour l'abordage. Un second le suivit rapidement sur l'autre flanc du navire-amiral isolé. Les assaillants bondirent par dessus le bastingage et un corps-à-corps sanglant commença. D'un côté des marins aguerris assoiffés de vengeance. De l'autre, des gardes royaux déterminés à faire payer cher chaque pas des attaquants sur ce bateau endommagé.

Le Vice-Roi (PNJ) ne resta pas inactif et donna de sa personne. S'il n'était pas le meilleur des duellistes, il avait la rage d'une bête acculée. Malgré plusieurs blessures, il ne lâcha pas son arme et continua le combat. Jusqu'à ce qu'une série de sonneries de cors de brume vint interrompre la mêlée ...

Les guetteurs de Skellige hurlèrent :"La flotte rédanienne !". Et en effet, la flotte de Novigrad (Labtec), battant double pavillon - Empire de la Flamme Eternelle et Royaume de Redania -, était en train de s'élancer à pleine vitesse vers l'affrontement. Ses équipages étaient armés et avaient des ordres clairs. Sitôt à portée des premiers navires de Skellige (hgh23), des volées de flèches furent tirées pour disperser les navires insulaires. Et un ordre fut hurlé par quelques portes-voix : le Vice-Roi de Kovir & Poviss était sous la protection de Radovid V (Labtec), et quiconque attenterait à sa vie le paierait de la sienne.

Le désordre fut grand dans la flotte de Skellige (hgh23). La plupart des navires ne cherchèrent pas le combat avec la flotte rédanienne (Labtec) et se replièrent. Mais l'un des navires d'abordages refusa de partir, étant à deux doigts de se saisir du Vice-Roi (PNJ). Bien mal lui en pris, car la venue des Rédaniens (Labtec) raviva la détermination de la garde royale, et les derniers assaillants présents sur le navire-amiral furent capturés ou tués.

Le Vice-Roi (PNJ) put alors embarquer sur un navire rédanien qui le mena jusqu'à Latarka. Mais il ne put pas aller plus loin ...

Le trouble de Kovir & Poviss

Loin au Nord, une autre bataille se jouait. Le général impérial de Talgar (Fabian), ne souhaitant pas s'arrêter sur la prise de Velhad et de Lan Exceter, rassembla ses forces et poursuivit son avancée. Il entra sur les terres du Vice-Roi (PNJ), assiégea Pont Vaniss et emporta rapidement le Bastion grâce à sa supériorité numérique. Il dépêcha une troupe à Poviss et la ville se rendit sans combattre.

La situation intrigua beaucoup d'observateurs et de nobles. Tout le monde retient pour le moment son souffle. La soumission du Vice-Roi (PNJ) à la Redania (Labtec) était de notoriété publique. De ce fait, l'attaque de Talgar (Fabian) était vu par beaucoup comme une déclaration de guerre à la Redania (Labtec). A moins que Radovid V (Labtec) ne ferme les yeux sur cette audace comme il l'avait fait lorsque les généraux impériaux de Talgar (Fabian) et Velhad (PNJ) s'étaient arrogés ces terres il y a un an ?

En tout cas, si guerre il devait y avoir entre la Redania (Labtec) et Talgar (Fabian), elle risquerait de plonger tout le Nord dans le chaos par le jeu des alliances ...

A Gors Velen, les efforts conjugués de deux rois pour s'imposer à la noblesse locale

Le Roi Selten (Silvio) était en difficulté à Gors Velen. Les nobles n'avaient guère apprécié l'annexion de la ville et semblaient toujours loyaux à la Temeria (PNJ). De plus, le roi de Verden (Silvio) avait tenté précédemment d'user de la carotte et du bâton, courtisant l'aristocratie locale en façade tout en envoyant un marchand manipulateur afin de mettre sur la paille plusieurs de ces familles nobles. Et cela n'avait pas été du goût desdits nobles. Si Selten (Silvio) n'avait pas prévu avec lui une armée entière pour occuper Gors Velen, il était possible que la ville se soit insurgée au cours des derniers mois.

L'approche changea après ce constat. Recevant l'appui des Services Secrets Rédaniens (Labtec), le roi Selten (Silvio/PNJ) opta pour une répression politique. Indimidation, sabotage, enlèvement, les méthodes avaient passé un cap. L'heure n'était plus aux courbettes mais aux couteaux sous la gorge. Et les corps commencèrent à s'empiler dans les ruelles sombres, dans les fossés autour de la ville, ou même sur des grandes places. Les meurtres avaient lieu de nuit, et si les premiers furent quelque peu dissimulés, les suivants furent exhibés, laissés à la vue de tous pour que le message d'horreur se répande au petit matin.

Sauf que ces corps n'étaient pas ceux des nobles de Gors Velen ou de leurs agents. C'étaient ceux des membres des Services Secrets Rédaniens (Labtec) venus sur place, ou quelques officiers du Roi Selten (Silvio/PNJ). Et si chaque jour les notables se présentaient de manière très protocolaire aux audiences du roi de Verden (Silvio/PNJ), leur message était clair : ils ont des moyens et ne se laisseront pas faire, quel que soit le degré de violence nécessaire.

L'Ordre de la Rose Ardente poursuit son implantation

Tiraillé entre ses engagements passés et l'émergence de l'Empire de la Flamme Eternelle (Labtec), l'Ordre de la Rose Ardente (Ozy) décida de jouer sur les deux tableaux. Il développa ses infrastructures déjà existantes dans le Royaume de Cintra (Aedhr) et marqua publiquement sa collaboration avec le roi, tout autant qu'il accompagna Radovid V (Labtec) dans la pacification de ses nouvelles conquêtes à Latarka et Morska. Il semble toutefois qu'on retrouve le plus de temples et les plus grands d'entre eux à Cintra (Aedhr) et dans ses nouveaux territoires rattachés d'Angren, de Boderog et de Rivia. La Redania (Labtec) serait-elle en train de perdre sa relation privilégiée avec l'Ordre (Ozy) ? En tout cas, cela commence à causer des remous dans les temples et casernes de l'Ordre en Redania. Ces communautés ne voient guère Cintra et le Nilfgaard comme des amis ou des alliés, et préfèrent de loin la posture adoptée par le Roi Radovid V (Labtec).

De nombreuses foules ont également été rassemblées dans des localités de Kaedwen (Tonkar) suite à la venue de prêcheurs de l'Ordre (Ozy). La thématique de "brûler les monstres, les Elfes et les Nains" étant déjà bien ancrée, le public apprécia ces rassemblements.

L'Ancien Brouver solidifie son emprise et ses frontières

Après la débâcle de la guerre contre le Roi Henselt (Tonkar), l'Ancien Brouver (Tavish) se focalisa sur ses valeurs traditionnelles : assurer la sécurité des montagnes de Mahakam et consolider ses prises récentes. Adelsberg et Derlano Sente furent définitivement inscrites comme colonies naines maintenant qu'elles ont été vidées de tous leurs occupants précédents. La seconde fut d'ailleurs renommée Passe-Parakam pour effacer toute trace de l'occupation elfique de la région.

Une riche marchande nilfgaardienne devint d'ailleurs assez rapidement une intermédiaire incontournable dans le commerce de Mahakam (Tavish), mettant sur la paille la plupart de ses rivaux qui occupaient traditionnellement la place.

La nouvelle offensive de Henselt

Après la mort de Iorveth (Ilthanir), Henselt (Tonkar) fulmina en apprenant sur son armée envoyée à Dol Blathanna avait été détruite par les Scoia'tael (Ilthanir). Il leva une nouvelle armée à Vergen et reçut l'appui de son nouvel "allié" d'Aedirn (Berlioz), l'armée de Vengerberg se joignant à la colonne qui marchait vers le Sud.

Mais lorsque ces forces combinées, dirigées par nul autre que Henselt (Tonkar) lui-même, arrivèrent à Dol Blathanna, elles trouvèrent une cité fantôme. Tous les Elfes (Ilthanir) étaient partis, emportant avec eux ce qu'ils pouvaient, et abandonnant ce qui devait rester sur place. Mécontent de ne pouvoir faire couler le sang de cette maudite engeance, Henselt (Tonkar) pris néanmoins possession de la localité.

Le Dernier Voyage

Un peu avant, Filivandrel et Reya Pansalla, les deux derniers dirigeants de l'Enclave Elfe (Ilthanir), avaient procédé à l'évacuation de leur sanctuaire. Une impressionnante force regroupant les derniers Scoia'tael du Nord, soit près de seize mille Elfes, escortèrent un large convoi de civils vers l'Ouest. Traversant aussi rapidement que possible la région lyrienne, la colonne fut accueillie par les Nains de Mahakam (Tavish) qui leur laissèrent libre accès à leurs routes et leurs cols. Traversant les montagnes, passant au Sud près de Passe-Parakam, les Elfes arrivèrent aux frontières du Royaume de Cintra (Aedhr), devant les murailles de Rierbrune. De là, après quelques négociations avec les généraux humains défendant les lieux, ils furent escortés par un ost royal à travers Angren, jusqu'aux montagnes menant au Royaume de Nazair, plus au Sud.

Quel que soit le futur du peuple elfique, il n'est en tout cas pas au Nord. Les persécutions soutenues du Roi Henselt (Tonkar) et l'influence grandissante de la Flamme Eternelle (Ozy, Labtec) étaient la preuve que les Elfes (Ilthanir) auraient été tôt ou tard exterminés s'ils s'étaient acharnés à défendre Dol Blathanna.

Ils vont désormais devoir se trouver un nouveau sanctuaire, un nouveau protecteur, au sein de ce royaume déchiré par la guerre civile impériale. Ce ne serait pas chose facile, mais l'adversité fait partie du quotidien des Elfes depuis bien longtemps.

Jan Natalis annonce avoir trouvé un accord avec le Royaume de Verden permettant le retour de Gors Velen au sein du Royaume de Temeria.

Au vu de ses récents agissements allant à l'encontre de la volonté de l'Empereur Éternel, l'archipel de Skellige et tous ses habitants se voient libérés de leur serment de vassalité qu'ils ont de toute façon bafoué avec l'attaque d'un navire arborant le pavillon impérial.

De ce fait, ils sont considérés comme des traîtres et ne doivent pas s'approcher des côtés de l'empire sous peine de se faire couler par le fond sans ménagement.