1er Mars - 31 Mai 280
Carte Carte casesLa Brittonie en train de mettre sa noblesse au pas.
La grogne au sein de la noblesse contre le régent roturier prenait de plus en plus d'ampleur. La raison, l'absence de réponse à leur pétition qu’ils considèrent être du mépris. Certains n'hésitaient plus à parler ouvertement de rébellion. Prenant conscience qu'il fallait agir, le régent et le roi décidèrent de mettre en place une série de mesures afin d'éviter toute tentative de la noblesse de prendre les armes contre leur souverain. Tout d'abord, de nombreux bastions furent construits sur le territoire. Certaines villes clés furent garnies de défenses afin d'éviter qu’une rébellion armée ne puisse les prendre, mais également, pour montrer à tous que le Roi avait toujours le contrôle de ses terres. Dans un second temps, des troupes furent levées et envoyées aux quatre coins du Royaume pour impressionner l'aristocratie locale et pour chasser les bandits qui pullulaient en cette période de troubles. La noblesse commençait enfin à comprendre que se rebeller ne serait peut-être pas si facile. Le roi Angus lui-même prit la tête d’un régiment de cavalerie pour assurer la paix du Roi, en chassant des bandits au niveau d’Oxfort.
Le Stelfist, 2 mariages et un quasi-enterrement
Le duché de Stelfist, vassal de la Brittonie, s'était amusé à jouer à un jeu dangereux. Les Stelfists peuvent être décrits comme une famille déloyale et sans scrupules. Ils se rapprochèrent dans un premier temps des Vanbois, histoire de garantir leur sécurité. Puis acceptèrent un mariage avec les Suéviens. Leur départ du Royaume paraissait être le dénouement logique de leurs manigances, et rien ne semblait pouvoir l’arrêter. C’était sans compter sur le talent politique du Roi qui proposa au Dirigeant Stelfist un mariage entre sa soeur et l’héritier du Stelfist. Ne pouvant espérer un mariage plus prestigieux, les Stelfist acceptèrent joyeusement. Tout du moins, le chef de famille et l'héritier acceptèrent joyeusement. Ni la fille, ni le frère cadet ne voulaient de cette union. L'une car elle préférait que ses enfants obtiennent le Stelfist en plus de la Suèvie en héritage, et l'autre, car il voyait là une opportunité de récupérer le duché au détriment de son frère en soutenant sa sœur.
Pour calmer le jeu, le chef de la maison Stelfist décida de coloniser une île au Nord du duché, et d'en accorder la propriété foncière à son fils cadet, créant ainsi la maison mineure Stelfist-Lancastre. Il envoya ensuite ce dernier en Poménie, au banquet de Kolberg. Pour éviter des conflits avec son futur gendre, il envoya également son héritier patrouiller avec la flotte Stelfist le long de la côte nord afin de se prémunir de toute attaque pirate.
Suite à ces événements, deux invités de marque arrivèrent au Stelfist, la sœur du Roi Angus, promise à l'héritier du Stelfist, et Ragor Swedes, l'héritier suévien, promis à la fille du Duc. Le mariage Swedes-Stelfist fut célébré immédiatement. La fête était particulièrement fastueuse et réussie. Jusqu'au moment où Gwalchaved de Stelfist (le duc) s'effondra sur sa table. Un silence assourdissant s’installa dans la salle. Le duc fut immédiatement emporté dans sa chambre pour être soigné. Les troupes Stelfist barrèrent les portes. Il ne s'agissait peut-être que d'un malaise, mais vu la situation actuelle en Brittonie, une tentative d'empoisonnement était tout aussi probable. Le Duc est désormais dans le coma. Tout le monde sait très bien ce qui va désormais se passer. Une terrible guerre fratricide. Stelfist contre Stelfist-Lancastre. D’autant plus que l’héritier Stelfist ayant appris la nouvelle, vient de revenir à la maison.
Le Lys piétiné
Swedes avait tranché, il était enfin venu l’heure de faire payer aux brittons leur félonie. Ses tentatives diplomatiques pour s’agrandir ayant échoué, il se décida à passer à la méthode forte. Armant une partie non négligeable de la population de son royaume, il se mit en marche avec un objectif en tête : Londaris. Son armée passa par Karlsborg, et entra en Brittonie. Elle fut immédiatement repérée et l’information fut transmise. Swedes s’en moquait, seul son objectif avait de l’importance. Il fit passer ses troupes le long des montagnes pour éviter de devoir faire un grand détour. Le terrain difficile le ralentit considérablement. Une petite escarmouche eut lieu avec des éclaireurs brittons, mais rien de nature à l’inquiéter. Cet obstacle franchi, il se trouva en vue de Londaris.
Le régiment présent à Lobourg apprenant la nouvelle de l’arrivée de Swedes, se mit tout de suite à avancer à marche forcée pour arriver le plus rapidement possible à la capitale. Des éclaireurs à cheval furent également envoyés pour prévenir toutes les troupes qui se rendaient à l’Est afin de leur dire de revenir vers la capitale. Certaines troupes finirent par arriver peu de temps avant Swedes. C’est donc une garnison de 21 000 hommes qui tenaient la capitale. En face, l’armée de Swedes comptait près de 47 000 hommes et 50 canons.
L’armée suévienne, épuisée, mais toujours motivée, ne prit même pas la peine de creuser des tranchées pour limiter ses pertes, le but étant de prendre la capitale le plus vite possible. Swedes jouait contre-la-montre.
Les canons pilonnèrent tout de suite les murs de la capitale, se concentrant sur les points faibles afin de réaliser rapidement une percée dans les murs. Après deux jours de bombardement, un pan du mur ouest s’effondra. Le signal fut lancé, et l’assaut commença.
Les troupes brittones arrangèrent des lignes de piquiers pour bloquer l’infanterie suévienne au niveau de la brèche. Ces derniers envoyèrent leurs mousquetaires afin de faire feu à courte portée pour ravager les rangs des défenseurs, avant que des fantassins armés d’épées à deux mains chargent les survivants. Un furieux corps à corps se produisit entre les deux camps. Des deux côtés, l'héroïsme fut la norme. La brèche ne tomba pas, malgré les pertes, les brittons se refusaient à reculer. Swedes, observant le blocage de la situation, commença à s’impatienter, il envoya alors ses meilleures troupes pour décider du sort de la bataille. Si les brittons continuèrent de résister du mieux possible, ils finirent par perdre pied face aux deux régiments d'élite suéviens. Et ils furent forcés de se replier sur une deuxième enceinte fortifiée. Le même manège recommença, l’artillerie suévienne pillona les points faibles jusqu’à la création d’une brèche dans les murs, puis les vagues d’assauts se succédaient jusqu’à ce que les troupes brittones se replient. Finalement, toute la ville tomba, il ne resta plus que le palais pour résister. Les deux armées étaient à bout de force. Seule une centaine de défenseurs étaient encore en vie. Une dernière charge fut décidée, et les troupes suéviennes repartirent à l’assaut. En face, leurs ennemis se battaient comme des lions, et ils préférèrent mourir que de se rendre. Les troupes suéviennes finirent par les exterminer, les uns après les autres. Dès que la boucherie fut terminée, Swedes se décida à entrer dans le palais. Il donna l’ordre de fouiller tous les étages afin de trouver la famille royale et le régent. C’est ce dernier qu’ils finirent par trouver, caché dans les latrines. Il fut amené devant Swedes :
“Où est la famille royale, vil pleutre ?
Le Roi est à Oxfort pour chasser des bandits, la princesse à Stelfist, et le prince à Prévalitane.
Quoi !? Aucun n’est ici ?
Non sire.”
Swedes, sous le coup de la colère, égorgea le régent. Puis il ordonna la mise à sac de la ville. Tous les drapeaux de la ville furent également décrochés, il les entassa en un paquet, et les fit piétiner par son cheval.
Suite à cela, le Roi de Suévie rédigea une lettre à la famille Vanbois : “ Moi, Ulrik Swedes, Roi de Suèvie, vous annonce que la régence est à vous.” signé : “ Celui qui a piétiné le Lys”
Des pirates dans les eaux méloniennes, ne pas prendre de risques, ça rapporte aussi
Durant le début du printemps 280, La Mélonie et la Florentie furent étrangement calmes, le commerce et les affaires courantes suivaient leur cours. Mais, en avril, le port de la Mélonie se tut brusquement, plus aucun navire n'arrivait dans les docks. Au début, les habitants mirent ça sur le compte d’une tempête. Mais au bout d’une semaine, toujours rien. Le phénomène parut inexplicable jusqu’à ce qu’un navire marchand dans un état qui le rapprochait plus d’une épave que d’un bateau ne réussisse à s’échouer dans le port de Mélano. La nouvelle qu’il rapporta était inquiétante, une escadre pirate s’amusait à capturer tous les navires qui faisaient voile vers Mélano. Furieux, Sesar Autnihilo, le duc de Mélano décida d’envoyer sa propre flotte contre les pirates. Après un bref affrontement, les pirates partirent, ils avaient déjà amassé un butin conséquent, et ne souhaitaient pas le perdre en jouant avec le destin. Nul doute que cet événement coûta fort cher au duché de Mélano.
L’Arthorie, entente cordiale ou cocotte-minute ?
L’Ancien royaume d’Arthor fut, pendant les 3 derniers mois, probablement la région la moins agitée de tout le continent. Les princes locaux investirent principalement dans leur économie. Des événements importants se produisirent néanmoins dans chacun des Etats. Au Zlatibor, une sainte inquisition fut mise sur pied afin de lutter contre de potentielles hérésies, il se raconte que deux “sorcières” et trois “païens” furent brûlés en place publique à la grande joie de la populace. La Priznénie quant à elle, ouvrit une route commerciale avec Prévalitane, les deux parties en tirent des bénéfices importants. L’Ours de Priznan se mit également à taxer les routes commerciales passant par les terres païennes au nom de la sécurité des caravanes. L’Ours serait-il devenu un vendeur de tapis ? Finalement, la Rasina leva une sainte armée avec la bénédiction du patriarche et la fit patrouiller le long de ses frontières, attrapant quelques marauds et autres bandits.
L’Empire s’étend !
Soucieux d’améliorer son prestige, L’Empereur-Dieu décida de lancer une expédition militaire. Comme la dernière fois, sa cible fut les terres païennes. Et c’est sur le village de Bud que se porta son courroux. Son frère, le général Dastan prit la tête de 10 000 hommes et écrasa facilement les païens locaux, puis occupa leur village. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’une armée plus nombreuse que la sienne était à proximité et qu’elle comptait bien lui reprendre ce tas de boue. Cette armée dont personne ne sait vraiment d’où elle venait, se mit en marche pour Bud, se préparant à livrer bataille. Qu’elle ne fut pas sa déception lorsqu’elle se rendit compte que le village avait été abandonné. Les troupes de l’Empereur-Dieu étaient déjà parties. Leurs traces partaient vers le Nord.
Les terres sauvages païennes en ébullition
Un navire s’amarra discrètement dans le petit port de Prévalitane, un homme encapuchonné en descendit et le bateau repartit immédiatement. L’homme se rendit dans une auberge du quartier le plus mal famé de la ville (probablement l’équivalent d’un quartier riche dans la plupart des cités). Apercevant un homme avec un tatouage en forme de “virgule”, il s’installa à sa table et eut une courte discussion avec lui. Suite à cela, l’encapuchonné lui remit une somme importante et partit.
Transylav, une semaine plus tard
Plusieurs chariots arrivèrent dans le village. A l’intérieur, des caisses entières de fusils, de poudre et de balles. Le jeune chef du village, un certain Damir Erceg fit un discours enflammé à son peuple :
“Mes frères, j’ai réussi à nous obtenir de l’armement moderne, avec lui, nous n’avons plus rien à craindre des vultistes, zoroènistes, djinnistes… Je vous annonce que nous allons réunir les tribus locales, et de là, nous lancerons le plus grand raid de l’histoire de notre peuple !”
Suite à ces paroles, de nombreux païens rejoignirent le village pour aller piller des incroyants. C’est près de 15 000 hommes, équipés de fusils, épées et armures qui se déversèrent sur l’Osroènie, massacrant ou transformant en esclaves la population locale. Leur objectif final ne fut pas des moindres, la ville de Babylon. Les païens lancèrent un assaut massif sur la ville sans défense, la pillant le plus possible et emportant autant d’habitants qu’ils le pouvaient pour les transformer en esclaves. Cependant, la longue route pour se rendre dans la cité fit qu’ils n’eurent pas le temps de tout prendre et de réduire absolument tous les habitants en esclavage. Une fois leur raid effectué, ils refirent le chemin en sens inverse. Leur arrière garde, qui était la plus chargée en butin, se traînait sur les derniers kilomètres. Et ce fut là leur erreur fatale. Arrivant de Bud, près de 10 000 Osroèniens en furie leur tombèrent dessus, massacrant de nombreux païens avant que ces derniers n’abandonnent leur butin sur place et se sauvent (seulement l'arrière-garde). Certes, les Osroèniens étaient arrivés trop tard pour empêcher le raid, mais au moins ils avaient vengé leur population. Ils libérèrent de nombreux captifs et récupérèrent une partie du butin, qu’ils ramenèrent à Babylon.
La Bataille des frontières
Le sultan avait décidé de mener des troupes de cavalerie à sa frontière avec l’Osroènie afin de patrouiller et ainsi d’éviter toute incursion sur son territoire. Lorsqu’il vit que l’Oroènie avait eu la même idée, il fut pris d’une envie irrésistible de se battre. L’affrontement Akar - Droco eut enfin lieu. L’empereur Dieu disposait avec lui d’une armée impressionnante, environ 20 000 hommes, dont 5 000 Immortels. Néanmoins les autres régiments n’étaient que des milices. En face, Droco disposait de 3 000 cavaliers dont 1000 vétérans et 5 000 fantassins. La bataille s’engagea rapidement, les deux protagonistes voulant tester leur adversaire. Akar prit la décision intelligente de mettre ses immortels en arrière de son dispositif, pour limiter la fuite de ses miliciens. De son côté, Droco prit l’initiative de l’attaque. Ses cavaliers tirèrent au pistolet à bout portant en direction des miliciens, ces derniers n’ayant pas d’armes à feu, ils ne purent riposter. Un flottement se produisit dans leurs rangs, et la cavalerie se lança dans une charge dévastatrice. Les miliciens commencèrent à flancher, et ce fut aux immortels de tenir. Leur discipline et leur équipement leur permit de se retirer en bon ordre, ils furent aidés dans cette manœuvre par la tombée de la nuit. Le soir venu, l’empereur Dieu clama à ses troupes qu’elles avaient gagné car l’ennemi n’avait pas envahi le territoire Osroène. De leur côté, les décadiens décidèrent d’en rester là avec cette bataille des frontières. Chacun se pose la question de savoir quelles seront les conséquences de cet affrontement. Une nouvelle guerre ?
Le conflit colonial entre les deux colonies bérusiennes. Les alliances c'est plus ou moins un code.
L’empire Bérusien avait laissé deux colonies à proximité du continent. Le Slanir, et le Valentar. Tout le monde se demandait si l’une allait tenter de prendre l’ascendant sur l’autre. Étonnamment, une alliance fut proclamée entre les deux. Pour autant, très vite un conflit d’intérêt se produisit. Les deux se décidèrent de coloniser la même île, celle qui justement, se trouvait entre leurs deux territoires. Alors que l’expédition du Valentar était prête à un partage, ce n’était pas du tout le cas de celle de Slanir. Cette dernière envoya un régiment et une escadre pour proclamer l’île comme territoire de Slanir. Lorsque les colons du Valentar arrivèrent, ils furent rapidement bloqués par les navires de guerre de leur “allié”. Une négociation se produisit alors entre les deux parties :
“Moi, général Artrus, parlant au nom du consul Cornelius de Valentar et invoquant l’alliance entre nos deux colonies, je vous demande de nous donner accès à la partie Est de l’île.
Moi, capitaine Globus, parlant au nom du consul Arcanius, je me vois dans l’interdiction de vous donner accès à l’île, à moins que vous n’acceptiez de payer la somme de 45 000 PO.
Mais c’est scandaleux capitaine, nous sommes alliés, et l’île est bien assez grande pour deux.
J’ai des ordres, général.”
Ainsi, l’expédition de Valentar fut forcée de retourner à Coblentor sans avoir pu établir un village.
Le Banquet de Kolberg, lieu de débauche et de mendicité
Alexei Vandenmar était un homme heureux, il venait de marier sa fille chérie avec le puissant empereur d’Osroènie. Bien que sa petite princesse était déjà partie chez son Dieu-époux, il se décida tout de même à organiser une fête. De nombreux invités de marque étaient présents. Un des fils du Duc de Stelfist, un envoyé de la principauté de Priznénie, l’héritier du Vanbois, un des fils du prince de Baden, et surtout, le patriarche lui-même. Ce dernier s’amusait comme un fou, buvant tout son saoul, se goinfrant comme un cochon de concours et pinçant les fesses des serveuses. L’envoyé de Priznénie tentait de récupérer de l’argent pour son entreprise de conversion des païens et vantait la piété de son prince. L’héritier du duché de Vanbois flirtait avec les filles des nobles locaux, mettant en avant son habileté martiale…. La fête battait son plein. Mais comme toujours, cela ne pouvait durer. A un moment, des bruits sourds et des hurlements se firent entendre, provenant de l’extérieur du palais. Un messager essoufflé et trempé entra en trombe : “ Mon prince, nous sommes attaqués, l’armée hessoise vient de passer la frontière !”
La fuite des pirates, comme quoi, il est possible de se sauver, même avec une jambe de bois
Avilda la rouge se décida à fêter sa nomination en tant que cheffe des pirates en allant mettre à sac une ville et ainsi rapporter or et esclaves à revendre à son quartier général. Elle choisit rapidement sa cible, la ville de Dantz, tout au Nord-Est du continent. Alors que la capitaine pirate naviguait tranquillement, elle aperçut au détour d’une île, un spectacle qui la glaça. Deux escadres Ostseniennes remplies à ras bord de troupes, se dirigeaient vers elle. Avilda venait, par malchance, de tomber sur une flotte d’invasion qui se dirigeait vers la Poménie. Sachant très bien que ses chances de succès étaient très minces face à un ennemi possédant une telle supériorité numérique, elle joua des courants marins pour les prendre de vitesse et retourner dans son antre. Ses hommes étaient mécontents, mais au moins, ils étaient en vie. La “Reine” des pirates venait de connaître son plus gros échec, reste à savoir quelles en seront les conséquences.
La Blitzkrieg Ostseno-Hessoise
Le prince de fer ne se satisfaisait pas de la division actuelle de l’Alémanie. Il entreprit deux actions, la première fut l’envoi d’une missive à son allié le Ostsen, lui demandant de lui envoyer des renforts. La seconde fut de mettre son armée en marche en direction de la Poménie. Arrivé à la frontière, le prince Lauden eut deux choix, soit marcher vers Kolberg et essayer de prendre la capitale, soit marcher vers le Sud et s’emparer de Stet, une riche ville côtière. Finalement, apprenant la nouvelle de la présence du patriarche à un banquet à Kolberg, il se décida de ne pas tenter l’outrage à Vult, et choisit la direction du Sud. Après une longue marche, il arriva en vue de la ville. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il se rendit compte que près de 11 000 Poméniens étaient présents pour défendre la cité. Sa propre armée était composée de 28 000 hommes et 100 canons. N’apercevant pas d’artillerie dans le camp Poménien, il plaça ses hommes en formation défensive, et commença le pilonnage pour forcer son ennemi à attaquer. Les poméniens, bombardés par une centaine de canons, étaient fauchés comme les blés. N’ayant pas le choix, ils lancèrent un assaut. Ils se placèrent en ordre mince pour compenser leur infériorité numérique. Malgré le feu ennemi, ces hommes avancèrent puis chargèrent les troupes hessoises. Les deux camps tirèrent une salve de mousquets avant le contact. Très rapidement, malgré leur bravoure, les poméniens commencèrent à reculer sous la pression hessoise. Leurs ennemis étaient tout simplement trop nombreux. La cavalerie poménienne fut littéralement écrasée par une cavalerie hessoise trois fois supérieure en nombre. La cavalerie hessoise, voyant ses adversaires montés s’enfuir, attaqua les flancs et l’arrière de la ligne poménienne, qui craqua. Certains résistèrent plus que les autres et permirent de couvrir la retraite. Les autres se débandèrent et se mirent à courir vers la ville, qu’ils pensaient naïvement être leur salut. Lorsqu’ils arrivèrent en ville, ce fut pour se retrouver mis en joue par près de 10 000 Ostséniens et 40 navires de guerre. Ces derniers, après une très légère poursuite des pirates avaient décidé de rejoindre leurs alliés Hessois. Les Ostséniens remirent tout de suite les clés de la ville entre les mains des Hessois. La bataille était terminée, l’alliance Hesse-Ostsen l’avait emporté.
Loin au Sud, le Prince du Baden apprit toutes ces nouvelles. Il était fou de rage, lui qui voulait réaliser un partage équitable de la Poménie avait été pris de vitesse par le Prince de la Hesse. Il ordonna la mobilisation de son armée, il aurait sa part de la Poménie, peu importe qui se mettrait en travers de son chemin.
Rumeurs :
Un marchand priznénien cherchant à vendre des phallus sculptés aurait été refusé à l’entrée de la ville de Beauclair, ce brave commerçant indiquant que son seul but était de faire connaître l’art païen. Brandissant un phallus sous le nez du garde pour tenter de l’amadouer, il ne reçut qu’un coup de poing ganté pour sa peine.
Un duel pour la domination d’une tribu aurait eu lieu dans les terres sauvages païennes. Le chef vaincu était sûrement trop vieux et a été défié par un homme plus jeune. Les jeunes sont plus susceptibles de mener des actions téméraires pour prouver leur valeur, la situation doit donc être surveillée avec attention.
Deux guildes des explorateurs ont été construites, les nouveaux continents n’ont jamais été aussi proches.
Une certaine “Compagnie occidentale navale” aurait vu le jour. Personne ne sait pour autant de qui il s’agit.
Slanir a distribué de la nourriture à sa population, c’est la création d’une soupe populaire.
Le cardinal de Rasina aurait prononcé des discours haineux envers les païens, mais en l’absence de financement, peu de conversions ont été notées au sein du Grand-duché.
Le Valentar se lance dans le commerce de tartes aux pommes.
Sujet: Re: Chroniques d'Alnethya, chapitre 1 : Chaos post-Rébellion 
Dim 12 Déc - 13:39
