Chroniques d'Alnethya, chapitre 1 : Chaos post-Rébellion

Inter-Tour :

31 Novembre 280



Carte

La fin de la Brittonie

La mort du Roi Angus Valkirk (MARV) entraîna une crise de succession au sein du puissant Royaume de Brittonie. Deux prétendants s’affrontaient, chacun disposant de ses propres partisans. Le candidat légitime, couronné seulement une poignée de semaines auparavant, Arthur Valkirk-Toussaint (EMILEEN), frère cadet d’Angus. A la fois premier dans la ligne de succession, et futur père, il était le candidat idéal pour succéder à son frère. Le deuxième candidat était, son benjamin, Lambert Valkirk (MARV), 2ème dans la ligne de succession, mais jouissant d’un certain prestige du fait de sa prise de l’île de Zventaor. L'avantage pour le moment, c'est bien Arthur (EMILEEN) qui le tenait, grâce à son couronnement et au fait qu'il tenait la capitale.


Deux éléments vinrent entraver la prise de pouvoir du candidat couronné. La présence de l’héritière de Prévalitane (EMILEEN) à Londaris, donnant l’image d’un Roi-pantin dont les ficelles seraient tirées par le comté.  Ce détail fut d’ailleurs une excuse parfaite pour une noblesse anglienne qui, depuis la perte du Stelfist, s’estimait de plus en plus marginalisée au fur et à mesure que la partie Sud du Royaume (donc la Francie) prenait de plus en plus d’importance au sein de la Brittonie. Arthur n’obtint donc pas le soutien escompté de la part des nobles du Nord du pays, même la capitale, Londaris, n’était pas entièrement derrière lui. Le second élément est le changement de nom. Beaucoup ne le voyait plus vraiment comme un Valkirk. Il appartenait désormais à une branche noble différente à cause de son mariage matrilinéaire. Pour ces nobles là, Arthur n'était plus vraiment éligible à la succession brittone.


Une division réelle était présente entre les deux frères. L’un soutenu par Prévalitane et la Francie (EMILEEN), l’autre soutenu par l’Anglie, et la Suèvie (LABTEC) (qui voyait d’un mauvais œil le renforcement de la Brittonie avec l’intégration de Prévalitane en son sein). La guerre civile était sur le point d’éclater lorsque Ulrik Swedes (LABTEC) se déclara prêt à servir de médiateur pour éviter un conflit armé entre les deux prétendants. En effet, le Roi de Suévie (LABTEC) ne voulait absolument pas d’un chaos à sa frontière Sud. Désormais plus puissant que la Brittonie, il n’avait aucun intérêt à voir le Royaume s’effondrer. Il invita également le duc de Vanbois (OZYMANDIAS) à la négociation, après tout, ce dernier était concerné vu qu’il s’agissait de son Royaume.


La tentative de conciliation tourna rapidement à la foire d’empoigne entre  Gareth Vanbois (OZYMANDIAS) et Lambert Valkirk (MARV). Visiblement, le prétendant au trône aurait demandé au Duc d’attaquer et de prendre Prévalitane (EMILEEN) pour lui, ce que Gareth aurait refusé, arguant des raisons financières et le fait que Prévalitane était son allié. Plusieurs fois, le Roi de Suèvie (LABTEC) dût interrompre les négociations pour permettre à tous les participants de reprendre leur calme. Gareth finit par énoncer qu’il resterait neutre en cas de conflit, mais qu’il prendrait son indépendance si jamais les politiques du Roi ne lui convenaient pas.


Après cette échauffourée, Arthur proposa à son jeune frère la restitution de toutes les villes de la Brittonie, à l’exception de la capitale, en échange d’un serment d’allégeance. Ce que le jeune frère refusa. Les offres et les contre-offres s’enchaînèrent pendant des heures, de même que les menaces. Jusqu’à ce qu’une solution fut enfin trouvée, la seule envisageable pour éviter un conflit. La fin du royaume de Brittonie, qui se diviserait en ses deux composantes historiques, l’Anglie et la Francie. Lambert obtint Londaris, l’ancienne capitale de la Brittonie, ainsi les villes de Leers et Oxfort, devenant ainsi Roi d’Anglie (MARV). Arthur obtint les villes de Orléas et Prédeleau, de même que la suzeraineté sur le Vanbois, il devint ainsi Roi de Francie (EMILEEN). Le comté de Prévalitane fut agrégé à cet ensemble, perdant son indépendance, mais devenant également le centre du nouveau royaume. Les observateurs se demandent déjà qui dirigera réellement la Francie.

La conclusion de l’accord fut assortie d’un pacte de non-agression entre les deux nouveaux royaumes.


Infos supplémentaires :

Marv joue désormais Lambert Valkirk, Roi d’Anglie.
Emileen joue à la fois Alessia Toussaint, la comtesse de Prévalitane, et Arthur Valkirk-Toussaint, le Roi de Francie.
Ozymandias est désormais le vassal d’Emileen.


Il est possible de reconstruire un village à partir du Tour 4.

Toutes les femmes mariées depuis le Tour 1 accoucheront durant le Tour 4, ce qui concerne, Labtec, Silvio, Hgh, Serguei, Emileen, Kitana.

Inter-Tour 2 :

Décembre 280

Carte

Le Contexte

Les soldats de l’Empereur-Dieu rentrent tout juste de la campagne contre la Rasina, ils n’ont laissé derrière eux que des ruines fumantes. Au milieu de leur colonne, une longue file d’hommes, de femmes et d’enfants les suit, pieds et mains entravés par de longues chaînes. Dès qu’un esclave s’effondre, un soldat le sort de la ligne, puis l’exécute. Sur les flancs de l’armée en marche, les cavaliers qui ont rasé Artyom et Talusk, chantent en coeur le nouvel hymne de leurs régiments :

“ Nous sommes les hommes des troupes d’assaut.
Braves soldats de l’Osroènie.
Demain brandissant nos drapeaux.
Dans des ruines nous défilerons.
Nous n’avons pas seulement des armes.
Le diable marche avec nous.
Ah, ah, ah, ah, ah, ah ! Nous aurons des esclaves.
Et ils nous emboîteront le pas.”

Ces soldats, qui ont massacré sans le moindre dilemme moral, des milliers de civils désarmés, ont été rebaptisés les doigts d’Akkar. Ils gravèrent même un petit aigle surplombant un crâne humain sur leur selle, leur nouveau symbole régimentaire. La colonne infernale finit par atteindre la capitale, Osroènopolis, où elle est acclamée par la population. Les esclaves quant à eux sont vendus sur le marché. Les hommes sont envoyés dans les champs et les carrières. Leur force les destine naturellement vers les métiers les plus durs physiquement, dans lesquels leur espérance de vie est limitée. Pour les femmes, les plus chanceuses sont achetés pour servir de gouvernantes ou de serviteuses domestiques. Les moins chanceuses se retrouvent dans les bordels ou harem des nobles et commerçants Osroèniens. Les enfants ont eux aussi, des destins bien différents selon leurs acheteurs. Certains sont achetés pour être adoptés, les autres servent à ramoner les cheminées, ou à explorer les boyaux des mines.  

C’est dans cette ambiance d’explosion de joie au sein de la capitale, qu’Akkar se décide à contacter le sultan Droco Tajeni, afin de conclure une trêve. Bien que victorieux sur le front de l’Ouest, l’Empereur Dieu ne souhaite pas s’enliser dans une guerre sur le Front de l’Est. Il sait très bien que sa victoire face aux arthoriens est surtout liée à l’imprudence de ses ennemis, et que les décado-alémans, eux, seraient bien plus prudents. Scellant sa missive, il la confie à un garde qui a pour mission de la remettre au sultan, en mains propres. Puis, il se mit à attendre la réponse.

De son côté, Droco se tient devant la forteresse de Rhinosos, attendant vainement de bonnes nouvelles après trois mois particulièrement catastrophiques. La coalition de l’Ouest s’était retirée de la guerre, les Alémans, au Nord, n’avaient pas réussi à prendre Babylon. Le seul succès notable avait été le sac de Basra, qui était de son fait. C’était la troisième fois qu’il mouchait l’Empereur-Dieu, d’abord en l’emportant lors de la bataille des frontières, puis par la prise d’Isapan, et finalement, avec le pillage de Basra. Le Sultan peut se targuer d’être le seul à avoir battu Akkar. Il fut néanmoins surpris lorsqu’il reçut une missive de ce dernier lui énonçant une proposition de trêve. Après une courte réflexion, Droco se décida à jouer le tout pour le tout :

“ Akkar, tout nous oppose, je vous propose de régler notre conflit en une seule bataille. Que le meilleur gagne.”

Défié, l’Empereur-Dieu n’eut d’autre choix que d’accepter. Il en appela donc à tous ses régiments pour se mettre en route en direction de l’armée décadienne. La Victoire ou la mort !

Les préparatifs

Sachant très bien que l’affrontement serait décisif, les deux camps mirent des moyens considérables pour écraser leur adversaire. L’Empereur-Dieu prit deux décisions importantes, la première, de fournir de l’équipement à ses troupes expérimentées afin de disposer de vétérans prêts à l’emploi. La seconde, une proclamation dans toutes les villes et villages de son Empire, annonçant que tous ceux qui se battraient pour l’Empereur-Dieu auraient une place au paradis, à Oen ( emmenés par  Akkar-Psychopompos). C’est tout une foule de volontaires qui se présenta, certains se mutilèrent même en gravant des aigles directement sur leur peau avec des couteaux. Bien que la valeur militaire  de ces gueux soit contestable, ils n’en suivirent pas moins leur empereur. Akkar réunit ensuite toutes ses forces en un grand ost. Pas loin de 16 régiments se mirent à la suivre,  4 autres ) Rhinosos attendaient son ordre pour traverser et dérouiller du décadien et finalement, 2 étaient embarqués sur des navires à proximité de la forteresse, mais suffisamment éloignés pour ne pas être repérables.

De son côté, le sultan Tajeni dispose de seulement 14 régiments, mais il a un avantage, celui d’avoir toutes ses forces regroupaient au même endroit. Bien conscient de son infériorité numérique face à l’Empereur Dieu, il se dit que sa meilleure chance de l’emporter était de la jouer fourbe. Et il n’y manqua pas. Tout d’abord, il ordonna la création d’une multitude de pièges à base de pieux, trous et autres joyeusetés. Puis, il demanda à son espion qui était infiltré depuis plus de 6 mois dans Rhinosos, d’empoisonner les sources d’eau afin de mettre hors combat une partie des forces adverses présentes dans la forteresse. L’agent, vu que sa présence était assez ancienne, réussit à réaliser sa mission et à s’enfuir sans se faire repérer. C’est près 5000 qui furent trop malades pour ne serait-ce que porter les armes. Les 15 000 hommes restants n’étaient pas au mieux de leur forme, mais tout de même capables de se battre. Le dernier moyen que le sultan avait trouvé pour neutraliser les renforts ennemis était de détruire le pont de Rhinosos. Il confia cette mission à son fils Khaled.  Khaled, pour le décrire simplement, était pendant longtemps, le pire fils du sultan. Un vrai bon à rien. Mais la volonté du chef des décadiens de le mettre toujours en première ligne lors des combats, et de lui faire réaliser des missions ardues, transforma cet incompétent notoire en un agent non seulement utile, mais également fiable. Accompagné d’une poignée d’hommes de confiance, Khaled se déguisa en soldat Osroènien (grâce aux uniformes récupérés à Basra) pour s’infiltrer à proximité de la forteresse. Il exécuta discrètement les gardes en faction autour du pont, installa une grande quantité de poudre, et alluma une longue mèche avant de repartir au triple galop avec ses hommes. Il réussit à détruire le pont sans se faire repérer, et sans perdre un seul homme.

La bataille


Commandants impliqués :

Osroèniens                         Décadiens

Akkar Osrè                          Droco Tajeni
Dastan Osrè                        Aslan Tajeni
Xerok  Osrè                         Khaled Tajeni
                                             Pendir Erceg



Le lendemain matin, l’Empereur-Dieu se mit enfin en marche en direction de son ennemi. Il traversa le pont à proximité d’Osroènopolis, et se rendit au lieu de bataille indiqué. Une fois arrivé, il ne vit en face de lui que 11 régiments décadiens. L’infanterie sur deux lignes, la cavalerie sur les flancs, et l’artillerie en hauteur sur un petit talus. Suivant la tactique de son ennemi, il fit mettre son infanterie sur deux lignes, avec ses meilleures troupes en seconde ligne, et sa cavalerie sur ses flancs. Devant son armée se tenait la bande de gueux qu’il avait récupérée auparavant. Voyant l’armée ennemie attendre patiemment, il prit l’initiative de l’offensive. Plaçant ses hommes d’armes en une formation serrée, l’ost se mit à avancer. Et ils tombèrent dans le premier piège, les troupes irrégulières s’enfoncèrent dans le sol et finirent empalés sur les pieux savamment disposés par les décadiens. Les cris des blessés et des mourants emplirent l’air. Pour ne rien arranger, il était impossible de passer le piège sans faire un long détour. L’Empereur-Dieu prit dès lors la décision qu’il estimait s’imposer. Il demanda à ses fantassins de la première ligne de pousser les irréguliers dans les trous et sur les pieux pour boucher les différents pièges. Permettant ainsi à l’armée de passer plus rapidement. Suite à ça les canons furent placés et entamèrent un feu nourri pour fracasser la formation adverse, l’artillerie décadienne fit de même. C’est sous les boulets que la première ligne d’infanterie Osroènienne se mit en position devant les rangs ennemis, un vif échange de coups de feu eut lieu, 7-8 salves furent tirées, mais sans résultat probant. Akkar ordonna l’assaut. Ses troupes se mirent à charger sur l’infanterie adverse, et s’en suivit un violent corps à corps. Le centre décadien se mit à reculer devant la pression infligée par osroèniens, plus nombreux. Mais le recul fut lent, les décadiens tenaient bien leur position, et ils vendaient chèrement leur peau, en particulier un régiment de mercenaires vétérans recruté à peine 3 mois auparavant. Ils tinrent également particulièrement bien grâce à l’énergie et au charisme de leur chef, Khaled.

Devant l’attaque des impériaux, Droco se décida à ne pas envoyer sa réserve pour permettre d’arrêter l’ennemi, voir de retourner la situation au centre. Il avait un plan bien précis, et pour cela, il lui fallait pousser Akkar à la faute. De plus, le sultan n’avait aucune envie de dégarnir ses ailes alors même que les osroèniens avaient une supériorité numérique. En bref, il décida de ne rien faire.

Agacé par la résistance héroïque du centre décadien, Akkar ordonna à sa cavalerie d’attaquer les flancs ennemis, certain que le centre ennemi craquerait vite, une fois que sa cavalerie aurait engagé l’adversaire.  Mais il fit là une erreur…

En effet, c’est l’erreur qu’attendait Droco depuis le début de la bataille. Voyant les doigts d’Akkar partir pour écraser les flancs de son centre, il se décida à envoyer sa seconde ligne pour couvrir ses soldats déjà engagés. La seconde ligne à la fois plus nombreuse, et uniquement composée de solides vétérans réussit à surprendre les cavaliers. Ces derniers durent encaisser un choc particulièrement rude, mais plutôt que de se sauver, ils se battirent avec bravoure, tout en étant en mauvaise posture, et en subissant de lourdes pertes. Pour soutenir son centre, Droco envoya également une partie de sa cavalerie, 2 régiments commandés par Pendir Erceg, le fils de Demir Erceg, ancien “Roi” de Transylav. Le centre se stabilisa enfin,  même s’il continuait de reculer très lentement, les forces étant désormais plus ou moins égales. Finalement, Droco envoya sa cavalerie d’élite, qu’il avait caché depuis le début de la bataille sur les flancs ennemis.

Sa situation devenant critique, l’Empereur-Dieu se décida à envoyer lui aussi sa réserve pour contenir cette folle charge de cavalerie qui menaçait de détruire son armée. Il confia cette mission au glorieux Dastan, l’homme qui avait terrassé le dirigeant de la Principauté du Baden en duel. Dastan et ses vétérans tinrent bon face à l’ennemi, ils réussirent même à prendre le dessus. Au même moment, Akkar apprit la destruction du pont qui ralentissait ses renforts. Xerok, son amiral et fidèle frère lui proposa une solution, couler ses navires pour fabriquer un pont de fortune afin de permettre aux renforts de traverser le plus rapidement possible. l’Empereur répondit au messager qui avait transmis ce plan : “ Qu'il le fasse au nom de tout ce qui est sacré ! Nous avons un besoin urgent de ces renforts !”.

De son côté, Droco commençait à perdre patience, le centre était plutôt stable, mais il perdait du terrain, la cavalerie ennemie piétinait face à Aslan et son infanterie, et lui-même n’arrivait pas à avancer et avait de lourdes pertes face à Dastan et ses vétérans. Il analysa rapidement la situation et se rendit compte qu’il n’avait que 2 solutions. Une charge directe sur Dastan pour tenter de le tuer en duel. Chose très risquée, Dastan était probablement le meilleur combattant de tout le continent. Ou alors, reculer pour en finir avec la cavalerie adverse, et ainsi débloquer les troupes d’Aslan. Il opta pour la seconde solution, se désengageant rapidement, il fonça sur la cavalerie impériale, qui, déjà rudement traitée par Aslan, n’eut d’autre choix que de sortir du champ de bataille pour éviter de perdre ses drapeaux.

Akkar commit là sa plus grosse erreur de la bataille, plutôt que d’envoyer Dastan pour terminer le centre adverse, il se décida à le laisser souffler. Alors qu’il aurait pu finir la bataille dans l’heure, celle-ci se prolongea, et cette fois, la supériorité numérique était du côté des décadiens.

Ces derniers, après avoir éliminé la cavalerie osroènienne, se jetèrent entièrement sur les forces de Dastan. Une véritable lutte entre vétérans se produisit. L’avantage décadien commençait vraiment à peser, au centre, les Osroèniens, qui poussaient depuis près de 8h désormais, se retrouvaient pour la première fois, à reculer. Lentement certes, mais ils reculaient. Après tant d’efforts et de sacrifices, ces braves étaient désormais au bord de la rupture. En face, les décadiens, même s’ils avançaient, n’étaient pas spécialement dans un meilleur état, mais ils gagnaient du terrain, donc ils ne craquaient pas. Sur les flancs, une sorte d’équilibre entre les deux armées se produisit, aucune n’avançait. L’avenir des deux puissances se jouait désormais au centre de la bataille. Des milliers de cadavres jonchaient le sol, c’était épée contre épée. Khaled et Pendir se battaient côte à côte, tailladant à droite et à gauche dans les rangs impériaux, tranchant des têtes, éventrant malgré les armures… Depuis sa position, Akkar se rendait compte que ses chances de victoire commençaient sérieusement à devenir faibles. Et c’est à ce moment qu’un cor sonna.

Près de 25 000 renforts Osroèniens chargèrent le centre ennemi en hurlant : “ POUR L'EMPEREUR-DIEU". Les décadiens se battirent du mieux qu’ils purent, mais face à cet afflux de troupes plus ou moins fraîches (beaucoup étaient tout de même malades), ils ne purent que défendre leurs vies et reculer. Tentant le tout pour le tout, le brave Pendir fonça sur l’amiral Xerok, qui commandait les renforts. Les deux combattants étaient de même niveau, mais Xerok était bien plus frais, n’ayant pas combattu de la journée, alors que le païen s’était battu depuis le matin.  C’est la seule manière d’expliquer pourquoi Pendir n’arriva même pas à blesser son ennemi avant de mourir. Xerok n’en fit qu’une bouchée. A sa mort, le centre décadien se replia, même Khaled fut incapable de retenir ses hommes.

Droco, voyant la bataille sur le point d’être perdue, tenta le tout pour le tout, il chargea avec ses fils et ses hommes restants pour tenter de tuer les commandants Osroèniens. Une décision qui sera lourde de conséquences. Dastan et Xerok s’interposèrent pour empêcher les troupes ennemies de s’approcher de leur Empereur. Un duel éclata rapidement entre Khaled et Dastan. Très vite, le décadien se rendit compte qu’il ne faisait pas le poids. Après avoir été blessé deux fois, en seulement deux passes d’armes, il s’écarta lentement de son adversaire, puis se mit à genoux et pria : “ Oh Décado, Saint prophète, guidez-moi vers le paradis et le Dieu unique, car j’arrive sous peu.” Il se releva, prit son épée, et mourut comme un homme, face au meilleur duelliste d’Alnethya. Aslan tenta également de tuer à Akkar, mais lui, se trouva bloqué par Xerok. Les deux combattants étaient du même niveau, et Aslan, contrairement à Pendir n’était pas spécialement fatigué. Un duel entre les deux champions s’engagea. Lame contre lame. Aslan lança la première attaque, qui fut habilement paré par Xerok qui contre-attaqua quasiment immédiatement avec une attaque de taille, blessant légèrement son adversaire à l’épaule. Ne se démontant pas, Aslan riposta par une rapide attaque d’estoc, qui fut déviée par l’armure de Xerok. Ce dernier relança une attaque de taille, et entailla profondément le biceps de son adversaire. Fou de colère après ces deux blessures, Aslan feinta, et réussit à toucher la jambe de son adversaire. Pendant près de 5 minutes, les deux combattants se tournèrent autour, et s’attaquèrent mutuellement, se couvrant d’entailles. Jusqu’à ce qu’un moment d’inattention de la part d’Aslan lui coûte la victoire. La lame de Xerok s’enfonça dans l’épaule de son bras d’épée. Xerok se préparait à le terminer, lorsque Droco, apercevant la scène de loin, lança son cheval au galop pour foncer sur le commandant Osroènien. Ce dernier, se jeta d’un bond hors de la trajectoire du cheval. Droco récupéra son fils, le mit en croupe, sonna deux fois de son cor pour ordonner le repli, et emmena son fils et ses troupes survivantes loin du champ de bataille.


Bilan des morts :

Pendir Erceg
Khaled Tajeni

Blessé :

Aslan Tajeni

Tours Alnethya

1er Décembre - 28 Février 280 - 281

Carte Alnethya

Carte Soliste

La Bataille de Ventam, le retour de Du Guesclin ?

Coupés de leur empereur, bloqués sur un continent lointain, complètement isolés et sans possibilité de faire marche arrière, la situation semble sans espoir pour le corps expéditionnaire des colonies. Pourtant, plutôt que de se lamenter, les soldats se motivèrent pour aller de l’avant. Très rapidement, une réunion eut lieu entre les différents chefs de l’armée (ENDWARS, KANGLE). Une priorité fut décidée, le rétablissement des communications avec l’Empereur Aurélien (PNJ). Pour mener à bien cet objectif, ils devaient à tout prix prendre la ville de Ventam, dans le Nord de Soliste. Cette position stratégique leur permettrait de pouvoir rétablir les communications avec Aurélien. Les coloniaux, ne voulant pas perdre trop d’hommes face à la garnison conséquente de la ville, se mirent rapidement d’accord pour prendre la Cité par la ruse. Luther Arcanius (ENDWARS) déguisa une dizaine d’hommes de ses hommes en paysans locaux et les fit poursuivre par d’autres de ses troupes, à proximité de Ventam. Devant cette  situation, une partie de la garde de la ville effectua une sortie pour mettre en fuite les assaillants. Après quelques échanges de tirs, ces derniers opèrent une retraite rapide, les soldats déguisés par contre, réussirent à entrer sans problèmes dans la Cité. Le commandant de la garnison les interrogea, voulant tout savoir sur les forces ennemies dans la région. Les faux paysans mentirent allègrement, prétendant que l’armée ennemie était immense, mais qu’elle se dirigeait vers Vernator, la capitale, et donc que Ventam ne risquait rien. La garnison envoya immédiatement un messager pour la capitale, mais ne se mit pas en alerte, assurée qu’aucune menace ne pesait sur elle. Quelle erreur… De nuit, les “commandos” de Luther Arcanius (ENDWARS) égorgèrent discrètement les gardes en faction au niveau des portes. Tout semblait bien se dérouler, jusqu’à ce qu’un soldat, qui était parti uriner, ne revienne. Comprenant ce qui était en train de se passer, il sonna l’alarme. Les coloniaux infiltrés réussirent à ouvrir les portes de la ville, laissant passer des milliers de soldats prêts à écraser tous leurs ennemis. Une bataille furieuse s’en suivit au sein de la Cité.  Les défenseurs se battaient à 1 contre 3, après avoir perdu la première ceinture de murs, ils levèrent le drapeau blanc de la négociation. Très rapidement, ils s’accordèrent sur les termes de leur reddition :

La garnison de la ville est épargnée
Les possessions des individus sont garanties
Les autorités restent en place
Aurélien est reconnu comme l’Empereur légitime

Profitant de la prise de la ville, des messages furent immédiatement envoyés à l’Empereur Aurélien, reste à savoir quelle est la situation au Sud.


Le déshonneur d’Ulrik Swedes

Le Roi de Suèvie (LABTEC), est considéré comme l’un des hommes les plus honorables du continent, c’est pourquoi, lorsque le Prince de Hesse (FABIAN) signa un pacte de non agression avec lui, il ne se méfia pas d’une quelconque fourberie. Ce fut une erreur de sa part. Visiblement, Swedes avait bien changé ces derniers temps, la rancune avait définitivement enterré son honneur. Car à peine le PNA signé, près de 14 régiments suéviens passèrent la frontière. Voyant une telle armée, un cavalier partit de la forteresse de Koenigsen, et se rendit directement à Bandenburg pour prévenir le prince. Ce dernier, après une hésitation initiale, fit préparer la défense de sa capitale, comptant sur ses très nombreux vétérans, et troupes expérimentées pour emporter la décision. La forteresse n’arrêta pas longtemps les troupes de Swedes (d’ailleurs commandées par son fils et héritier). L’absence de garnison fit que dès que le pilonnage permit d’éventrer l’un des murs, les soldats rentrèrent dans la forteresse, y placèrent leur drapeau capturèrent les derniers soldats présents sur place. Puis, Ragor (LABTEC) et ses troupes se mirent en route pour la capitale de la Hesse. S’attendant à une victoire facile, comme à Londaris, ils furent surpris de trouver, dans les murs de la ville, une telle force. Car l’armée hessoise était suffisamment nombreuse pour empêcher toute prise directe de la ville. Les hommes de Suévie ayant tout de même parcouru une grosse distance, et face à la certitude qu’il leur faudrait un long siège et des renforts pour prendre la capitale adverse, établirent un camp et commencèrent le pilonnage. Ragor Swedes, cherchant tout de même un peu d’action, envoya sa cavalerie pour razzier Dantz. Ce fut un échec, un régiment d’infanterie se tenait dans la ville, prêt à la défendre, la cavalerie fut mise en fuite. La situation semble relever du bourbier en Hesse. A voir comment les suéviens s’en sortiront. D’autant plus, que l’armée du Baden, débarrassée de la menace sur sa frontière Sud, commence à remonter vers le Nord afin d’avoir son mot à dire dans cette histoire.

Les deux Rois s’affirment


Le Roi Lambert Valkirk (MARV) ne resta pas inactif durant les mois ayant suivi sa prise de pouvoir. Se décidant à poursuivre les objectifs de son frère aîné, il envoya sa cavalerie pour attaquer les païens de Lolska, cette fois, ces derniers n'eurent pas le temps de fuir, et un rude combat s'engagea. Le nombre aidant, les troupes angloises l'emportèrent et récupèrent un butin conséquent. Avertie, une grosse armée païenne se rendit à Lolska, pour trouver le village désert.

La deuxième décision du Roi Lambert, fut de ne pas rendre la ville de Zeventaor, malgré l'accord de paix avec Slanir. Reste à savoir si cette action restera sans conséquences.


Une grande tournée de la part du nouveau Roi, Arthur Valkirk-Toussaint (EMILEEN) eut lieu dans toute la Francie, il se raconte le peuple l’adore, lui et sa femme. Les nobles attendent de le voir réellement dirigé avant de se faire un avis. Cependant, il constitua rapidement une puissante armée capable de repousser les attaques de ses ennemis. Que ce soit au Nord, ou au Sud.



La vengeance est un plat qui se mange chaud

La Comtesse de Prévalitane (EMILEEN) n’a que très peu apprécié la contrebande mise en place par l’Arthorie lors des 3 derniers mois. Elle  annonça devant son conseil, qu’elle comptait prendre des mesures pour se venger. Organiser elle-même une vente massive de marchandises “illégales” en Arthorie (SILVIO). Ne voulant pas s’abaisser à des productions vulgaires tel que les phallus païens, elle donna l’ordre de sculpter des statues de l’Empereur-Dieu Akkar (SERGUEI), avec l’inscription : “ Je bénis vos maisons”. L’opération fonctionna très bien au début, il faut dire, il ne s’agissait pas de contrebande vu qu’aucune marchandise n’était bannie en Arthorie. Ces braves sauvages aimaient beaucoup les statuettes jusqu’à ce que l’un d’eux, vétéran de la bataille de la Rasina se rende compte qu’il s’agissait d’Akkar. Toutes les statuettes furent détruites par le feu suite à cela.

Dans le même temps, à Beauclair, on brûla tous les phallus restants, et on fit défiler avec de faux seins pour accroître l’humiliation, tous les marchands castrés qui avaient osé enfreindre l’interdiction.

Les “hommes aux voiles noires” ou les Florentiens, qui sont les pires ennemis des Méloniens ?

Désormais sûr de sa victoire, le Duc de Mélano (LUCIUS) est heureux, ses troupes ont réussi, au cours des trois derniers mois, à s’emparer d’une partie non négligeable de la Florentie (AETHWULF), alors même que l’armée rivale était ailleurs. Il était désormais temps pour lui d’en finir avec la famille Firano. Réunissant à la fois ses troupes (auxquelles il adjoint des renforts) et les “soldats aux voiles noires”, il marcha en direction de Firazano, la capitale. Ses troupes subirent durant le trajet, de nombreuses attaques sur leurs arrières de la part d’un régiment de cavalerie mercenaire de Florentie. Rien de nature à trop inquiéter ses hommes. Finalement en vue de la Cité, il fit construire un camp de siège, laissant tout de même des unités pour couvrir ses arrières au cas où. En réalité, ce campement  n’était qu’un leurre. Sesare Autnihillo n’avait nulle intention de réaliser un siège et un assaut sanglant. Comme tout bon méridional, il préférait faire usage de ruse. Infiltrée depuis près d’un an, une espionne mélonienne était présente dans la capitale adverse et avait creusé son trou grâce à l’énorme magot qui lui était envoyé tous les trois mois par son Duc. Elle ouvrit discrètement une petite poterne durant la nuit, permettant ainsi à un petit commando mélonien de s’infiltrer dans la ville et d’ouvrir les portes. Une bataille colossale se déroula dans la capitale Florentienne. Mais malgré leur résistance héroïque, l’énorme supériorité numérique des Méloniens joua contre eux. La bataille était un affrontement dans lequel les florentiens se battirent à 1 contre 3, et même le support de troupes en dehors de la ville ne les sauva pas. Le Duc Sesare (LUCIUS) exulta de sa victoire face à son ennemi centenaire. Sa joie ne fut cependant que de courte durée, car les “hommes aux voiles noires” décidèrent de piller la ville, et affront suprême, déposèrent leurs bannières sur les murs de la Capitale, annonçant clairement qu’ils en prenaient possession en leur nom. Fou furieux, Sesare réagit immédiatement, il rassembla ses troupes, et marcha sur le meneur de cette armée, il lui fit une offre que l’on ne refuse pas, 160 000 pièces d’or contre son départ et l’arrêt des pillages, sinon, ses troupes passeraient tous les mercenaires au fil de l’épée. Le chef mercenaire accepta, sachant très bien qu’il n’avait pas le choix.

Une autre armée fut envoyée au même moment à Napala. Composée d'encore plus de régiments que le contingent présent à Firazano, la ville tomba rapidement.

La Florentie (AETHWULF) semble réellement au bord du gouffre, elle ne dispose désormais plus que d’un village, son seul espoir, sa duchesse semble avoir disparue, sûrement se cache-t-elle quelque part dans Firazano ou à Napala.

La vengeance peut aussi être un plat qui se mange froid

Son premier objectif accompli, Vladimir Varic (SILVIO) se tourna désormais vers une nouvelle cible, son appétit de conquêtes n’avait visiblement aucune limite. Accompagné de son fidèle second et chef des armées, le brave Artyom Slavisc (KEVIN.A), il se décida à venger un massacre qui avait eu lieu près de 280 ans auparavant. C’est son fils, Ivan, qui eut l’honneur de réaliser cette mission. Rassemblant une énorme flotte de près de 220 navires de guerre et faisant embarquer presque l’équivalent d’un corps d’armée, Vladimir Varic s’apprêtait à réaliser le plus gros débarquement militaire de l’histoire de l’Arthorie. Il trouva sur sa route 2 escadres de Slanir (ENDWARS) qu’il mit rapidement en fuite, à 40 navires contre 220, les impériaux savaient très bien qu’ils ne faisaient pas le poids. Une fois à proximité de l’île, Vladimir divisa sa flotte en trois groupes distincts, le but étant de s’emparer des trois villes de l’île. A aucun moment, ils ne trouvèrent la moindre force armée pour leur résister. Le 1er Janvier 281, ils exterminèrent toute la population de l’île. Personne n’en réchappa, à part ceux qui furent récupérés pour servir comme esclaves. La réputation de l’Arthorie serait potentiellement extrêmement dégradée auprès de tous les vultistes après ce massacre horrible. Mais peut-être qu'il n’a pas à se soucier des conséquences.

Akkar n'est pas fourbe, il décide de ce qui est juste

Particulièrement heureux de sa victoire contre les décadiens, l’Empereur Dieu (SERGUEI) s’apprêtait à fêter la chose. Mais, en fait, non. Akkar décida qu’il était impossible de faire confiance aux hommes du désert, et il se lança donc à la poursuite de leur armée.

Les décadiens (HGH), de leur côté, attendaient patiemment côté la signature d’une paix avec l’Osroènie. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’une partie de l’arrière garde se fit poursuivre par une foule d’Osroèniens. Droco pesta, comprenant immédiatement que l’Empereur-Dieu cherchait à en finir avec lui. Il fit retraiter son armée, sachant très bien que face à l’armée ennemie au complet, il ne pouvait rien faire. Il divisa ses troupes en deux corps, le premier comprenant son infanterie, s’enferma dans la forteresse d’Anassam. Le second, comprenant sa cavalerie, se dispersa et harcela l’infanterie adverse, qui n’avait désormais plus qu’un léger filet de cavaliers pour les protéger. La guérilla décadienne fit mal aux Osroèniens, mais accompagnés de leur Dieu, et du glorieux Dastan, ils continuèrent à avancer, jusqu’à mettre le siège devant la puissante forteresse d’Anassam. Largement supérieurs numériquement à leur ennemi retranché, ils lancèrent l’assaut après une courte préparation d’artillerie visant à ouvrir une brèche dans les murs. Les décadiens, bien que non commandés, se battirent comme des lions, connaissant la réputation d’exterminateur d’Akkar. Ils savaient très bien que leur famille se tenait à quelques dizaines de kms de là, à Mecca, et ils ne voulaient pas qu’elles subissent le même sort que les rasiniens. Les pertes des deux camps furent une fois de plus effroyables. Mais l’Empereur-Dieu finit par s’emparer de la forteresse. Ses troupes, trop épuisées, après avoir marché jusqu’au champ de bataille, s’être battus dans une gigantesque bataille rangée contre les décadiens, puis avoir marché jusqu’à Anassam et finalement, avoir attaqué la forteresse s’arrêtèrent là.

Sur la rive Ouest du Seimar, une armée tenta de passer pour piller Akarabad, mais Akkar, suspectant une attaque arthorienne alors que lui-même était occupé à l’Est, avait décidé de casser le pont et d’y placer sa flotte pour éviter tout passage.

Requiem for a pirate

Les pirates (BERLIOZ) étaient désormais tous unifiés sous le règne d’Avilda la rouge, elle ordonna d’attaquer massivement tout une multitude de cibles. La première, c’était le village de Valfleuri, en Vanbois. La ville, non défendue, commença à être pillée, mais les troupes du Duc, patrouillant dans le coin, y mirent rapidement bon ordre.

La seconde escadre, celle de Glarick Storve, attaqua la ville de Vernor, de façon étrangement synchronisée avec les troupes de l’Arthorie. Ce raid fut également un grand succès.

Les trois autres escadres, sous les ordres d’Avilda la rouge, firent voile vers Tunis, mais là, la cible ne fut pas aussi facile à atteindre. Dotée d’un bastion et d’une bonne garnison, les différents assauts des pirates se révélèrent infructueux. Quelques-uns râlèrent devant l’absence de butin, mais on leur rappela rapidement l’énorme fruit des précédentes rapines. Cependant, alors que les pirates retournaient à leur base, ils découvrirent un spectacle auquel ils ne s’attendaient pas. 6 escadres du Ostsen (KITANA), et deux régiments de vétérans avaient capturé leur quartier général. S’emparant de ce fait, d’une partie non négligeable de leurs richesses. Comble de l’humiliation, les Ostseniens construisirent un village à l’emplacement du QG pirate désormais rasé. La flotte Ostsen engagea ensuite les pirates, et les mit rapidement en fuite, avec pertes et fracas. Il semblerait que la mer Est soit de nouveau sécurisée.

Sous les palmiers, les colons

Loin du tumulte d’Alnethya, la colonisation et l’exploration furent réalisées à marche forcée sur le nouveau continent. De plus en plus de Princes prirent l’initiative de s’installer sur la nouvelle terre. Les paysans voulant partir ne manquaient pas, après tout, la guerre était omniprésente sur Alnethya, à part à Prévalitane, toutes les zones avaient été touchées à un moment ou à un autre au cours de l’année 280. Il ne s’agissait désormais plus d’établir de simples comptoirs, mais de véritables villages et villes émergèrent, sorties de nul part. De plus, des explorateurs furent envoyés pour découvrir et posséder chaque arpent de terre qu’ils pouvaient trouver. Les premiers villages des natifs furent découverts et les relations semblent plutôt cordiales. Le Wygnancy (KOYO) aurait converti le premier village de sauvages, à la plus grande joie du Patriarche. De plus, des ressources de luxe auraient été découvertes par au moins deux pays différents.

Arthor marche de nouveau parmi nous

Pest, 1er Janvier 281,

Partout, des hommes en armes, certains portaient des armures en peau, cuir ou acier. Des dizaines et des dizaines de milliers de soldats étaient réunis dans toute la ville. Jamais, autant de païens ne s’étaient retrouvés au même endroit. Tous les grands chefs étaient présents, chaque village, chaque tribu était représentée. Et au centre, devant le temple, un homme gigantesque se tenait fièrement, avec à sa droite, un vieux prêtre. Cet homme, c’est Vladimir Varic, l’Ours de Priznan (SILVIO). Le prêtre prononça les mots suivants : “ Vladimir Varic, Roi d’Arthorie, je te couronne Haut-Roi des Païens, que notre peuple soit désormais complètement uni sous ta poigne de fer.” Et ainsi, par cet acte, Vladimir Varic annonça publiquement sa foi païenne. Il prit la parole : “ Il y a 281 ans, très précisément, les Bérusiens vinrent sur nos terres et massacrèrent notre peuple. Aujourd’hui, je fais de même avec les leurs. Nous sommes leurs égaux, je ne porterai donc pas le titre de Roi ou de Haut-Roi, notre Etat est désormais l’égal du leur, je serai donc votre Empereur ! J’annonce la création de l’Empire d’Arthorie !” Les païens hurlèrent de joie en entendant ses propos. Il continua par un plus long discours, avant d’offrir à ses fidèles serviteurs, le banquet qu’ils méritaient. A la table des chefs, un serveur bien particulier amenait les assiettes et remplissait les coupes. Un nain roux, habillé en femme, la barbe rasée. Il s’agissait de Zalvar Zarenic, l’ancien roi du Zlatibor. Vladimir Varic n’avait pas hésité à le faire enlever pour l’obliger à devenir son serveur attitré, ultime humiliation à un pauvre Roi qui avait déjà tout perdu.

Cette déclaration unifia les terres païennes et l’Arthorie en un seul ensemble, mais ne se fit pas sans heurts. Malgré les conversions massives opérées durant les 3 derniers mois, une partie de la population du Zlatibor rejeta complètement la Foi de leur nouvel Empereur. Certains se rebellèrent, mais devant les troupes arthoriennes, majoritairement issues de Priznénie, ils ne purent rien faire. Les autres, choisirent la route de l’exil, pour rejoindre ceux qui étaient déjà partis, vers le Sud.


La Main de Dieu est morte

Lorsque l’annonce de Vladimir Varic se produisit, une onde de choc déferla sur Firazano, le siège du patriarche. La foule en colère marcha pour réclamer des comptes au Patriarche. Ce dernier, déjà bien affaibli en interne par les différents scandales, et l’opposition de plus en plus de membres du clergé à sa politque, se décida à tenter de rattraper le coup comme il le pouvait. Il se mit sur le balcon de son palais, et se lança dans un discours. Cependant, ce n’est pas des paroles dont le peuple avait soif, mais de sang. Alors qu’il parlait, une balle de pistolet atteignit le dirigeant religieux en pleine tête. Son corps bascula de la balustrade du balcon, et il tomba dans la meute assoiffée de sang. La garde du Duc de Mélonie tenta bien d’intervenir (bien tard, certes), mais elle ne retrouva qu’un amas de chair sanguinolent à la place de ce qui avait été autrefois le patriarche. Sesar Autnihillo (LUCIUS) en profita pour envoyer ses troupes garantir la protection du palais patriarcal, tout en proposant un nom pour le prochain chef religieux. Reste à savoir si son candidat sera choisi.


Rumeurs :


De nombreux enfants sont nés parmi les familles nobles dirigeantes des différentes factions.

La Rasina commence lentement mais sûrement à récupérer. De nombreux colons priznéniens et païens se sont installés sur les terres de la Principauté.

De nombreux zlatiboriens se sont rendus sur le nouveau continent.

Un nouveau patriarche va être élu prochainement