Esprits et Primordiaux, réveillés par la Voix, se mirent à explorer leurs alentours. Certains dieux œuvrent en solitaires, d’autres trouvèrent rapidement des frères et des sœurs. Ils choisirent de travailler ensemble avec des succès… différents.
La Trinité du Chaos
Les premiers à se rencontrer furent
Ayéva (Emileen) et
Sartoris (Silvio) qui réfléchirent au sens à tirer de ces humains : ils étaient faibles et leur vie était absurdement courte… La réponse était simple : il fallait les mettre au pas. Une fois cette certitude partagée, arriva
Marxengels (Maraud) le dieu bicéphale, qui après s’être présenté, s’exclama : « Je vais vous aider !
- Mais on ne se connaît pas, et tu ne connais pas nos projets !
- M’en fous, je suis le Dieu de la Solidarité. Faut que j’aide quelqu’un. C’est ma mission. Ce sera vous. » Ainsi commença leur aventure.
Sartoris (Silvio) commença par enseigner la violence aux hommes d’une manière simple : en les massacrant jusqu’à ce qu’ils le vénèrent dans la terreur. Certains de ces massacres étaient liés à des pactes vengeurs faits avec des humains par le biais d’une étrange amulette. Ceux qui avaient noué ce pacte étaient marqués de runes étranges : la marque du dieu gravée dans leur chair et leur esprit.
Pendant ce temps,
Ayéva (Emileen) commençait une épopée similaire. Exhortant les hommes à se battre pour leur désir, la déesse leur apprit le goût du sang.
Marxengels (Maraud) enseigna qu’ils devaient se révolter contre l’exploitation des chefs de tribu. La structure clanique vola en éclats dans un déluge de colère. La rayonnante Déesse du Courage amenait à elle les hommes et les femmes les plus forts, déterminés et prêts à tuer pour son bon plaisir.
La naissance de la folie
Ces choisis furent rejoints par les marqués de
Sartoris (Silvio). Ces gens-là, la Déesse les emmena dans les cimes glacées du monde : ce voyage serait leur épreuve, leur dit-elle. « Une fois au sommet, vous deviendrez des Élus, et vous serez loués à jamais. ». Galvanisés, ils prirent la route dans ce territoire hostile de froid, de neige et de vent.
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Rapidement, certains abandonnèrent sans eau ni nourriture. Les plus faibles, déjà, tombèrent. Alors, l’un d’eux dit : « Nous n’arriverons à rien ainsi. Le fort mange le faible. Littéralement. Vous avez soif ? Nous boirons le sang chaud de ceux qui n’y arriveront pas. Vous avez faim ? Nous mangerons leur chair. Vous avez froid ? Nous dormirons dans leurs entrailles fumantes. » Contraints par une déesse exigeante d’un côté et des étendues de gel de l’autre, l’ignoble prit forme, et l’expédition s’entredévora.
Arrivés au terme de leur voyage, à ce qui leur semblait être le sommet du monde,
Sartoris (Silvio) les attendait, il avait préparé un immense festin de mammouth. Il exigea que l’on tue quelqu’un pour en profiter. L’humain qui avait émis l’idée tua une fois de plus sans hésiter. La légende raconte qu’il ne toucha pas aux plats. Tous ceux qui avaient survécu, moins d’une dizaine, devinrent les Élus. Les deux dieux leur expliquèrent leur dogme et fondèrent leur religion : la Sainte Inquisition de la Théocratie Humaine (la SITH).
Lorsque les Élus descendirent de la montagne, soutenus cette fois par les deux dieux, et retournèrent dans leurs tribus, ils prêchèrent le cannibalisme et la violence, partout, pour tout.
Marxengels (Maraud) voulut leur apprendre l’écriture. Les meilleurs étaient tués et dévorés par ceux qui ne supportaient pas que d’autres qu’eux aient l’attention du dieu. De l’enseignement du Dieu de l’Écriture, ils ne retinrent que les
cailloux de la rancune : des cailloux tranchants, sur lequel on met un impact pour chaque personne tuée avec.
Le Dieu de la Solidarité était d’ailleurs ravi de ce déferlement de violence : « OUI ! Brisez les chaînes du prolétariat préhistorique ! Révolution permanente ! Mangez les riches ! »
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La Trinité de la Taïga
D’autres dieux émergèrent sur l’ile du sud-ouest, très proches les uns des autres : il s’agissait de
Apanout (Marv),
Shigir (Arkantos) et
Librici (hgh). Ils se rencontrèrent rapidement et décidèrent d’œuvrer de concert, mais ils prirent un chemin radicalement différent de la Trinité du Chaos.
Apanout (Marv) se manifesta la première. Apparaissant aux chasseurs, les menant vers des proies, ou au contraire en les perdant dans les bois, la déesse de la chasse leur apprit le respect dû à l’animal chassé ; les dangers de la chasse, car revenir bredouille n’est pas ce qui pourrait arriver de pire ; mais aussi à se dépasser pour gagner face aux bêtes sauvages.
Ensuite, apparut
Librici (hgh) : il créa un bosquet en plein cœur de l’île, un lieu où les arbres ne perdaient jamais leurs feuilles et où les animaux pouvaient se reposer loin des chasseurs. Ce cadre idyllique était un paisible sanctuaire et ceux qui troublaient sa paix recevaient le cruel châtiment du dieu, « manger les pissenlits par la racine » était une expression particulière quand elle venait du dieu de la Forêt. Mais c’était aussi un dieu bienveillant, qui apparaissait aux malades pour leur montrer les herbes médicinales pour guérir de leurs maux.
Enfin, c’est
Shigir (Arkantos) qui fit son entrée. Ses deux compagnons étaient bienveillants, dans certaines limites ; lui c’était l’inverse. Dieu de l’Hiver, il apparaît quand la saison froide commence et brame à la lisière des campements pour annoncer que l’hiver prend ses droits. Dieu des Tempêtes, il est une force destructrice, craint pour ses cyclones et ses calamités. Lorsque les éléments s’abattent avec violence et font ployer les humains, ils se rappellent l’un de ses commandements les plus terribles : sacrifier une vierge pour apaiser sa fureur. Les sacrifices restent très rares, mais marquants.
Mais le Dieu de l’Hiver a aussi une autre face : quand l’Hiver est à son paroxysme, le dieu terrible et sinistre rejoint le bosquet de son ami
Librici (hgh), il a sur son dos une hotte blanche, faite de la peau du premier phoque chassé par
Apanout. Lorsqu’un enfant se présente à lui, celui-ci doit mettre son bras dans la hotte : il le ressort soit avec un cadeau (un morceau de viande, des légumes, une sculpture) ; soit il ne le ressort pas, certains enfants voyant leurs petits camarades être dévorés vivants par la hotte, sous le regard sardonique du dieu : « Tu as été un vilain petit garçon, on dirait. Allez, suivant. »
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Pour autant,
Shigir est aussi le Dieu qui protège : du froid, des cataclysmes, des pieds froids dans le lit.
La Meute des fidèles espère rejoindre le Senkheb à leur mort, dans le ciel, et rejoindre les dieux, et la Grande Chasse éternelle aux côtés d’
Apanout (Marv).Ce savant mélange de bienveillance et de malveillance provoque l’émulation des humains, qui gagnent en force et apprennent à connaître leur environnement. Le bosquet de
Librici devient un important lieu de passage et de dévouement aux dieux, entraînant la création de liens entre tribus dans un environnement apaisé.
Les Grands Cairns
Dans le grand désert de l’est, des tribus survivaient péniblement dans ce milieu hostile. Certaines, égarés, n’en trouvaient plus la sortie et voyaient leur fin arriver. A chaque fois, ils crurent leur dernière heure arriver, puis la tempête de sable qui fonçait sur eux se posa avec douceur. Des murmures : « Je suis
Aljabal (Serguei), la Déesse du Désert, et je vous protègerai. » La Déesse aide tous les hommes qui rentrent et se perdent dans le désert, et tous ceux qui y vivent. Les bédouins se mirent à prier cet esprit bienveillant.
Un jour, la déesse parla encore :
« Je suis le désert. Les dunes se déplacent sous le vent. Voulez-vous être des grains de sable ou le vent ? » Ces étranges paroles hantèrent les chamans. Puis d’un coup d’un seul, toutes les tribus se mirent à ramasser les grosses pierres qu’elles trouvaient et à les empiler. Ces premiers cairns indiquaient la trace d’un passage. Ces cairns menaient les uns aux autres, et dans un effort involontaire mais collectif, ces monticules de pierre servaient de balises aux nomades. Bientôt, les tribus du désert nouèrent contact. Marqué par la bienveillance de la déesse, ils érigèrent plusieurs hauts monticules au centre du désert : les Grands Cairns. Lieu de passage et de pèlerinage, c’est le point de repère névralgique du désert. Grâce à tous ces repères, les tribus traversèrent le désert du sud au nord : un exploit. Les terres fertiles des deux côtés pouvaient être reliés, en traversant les terres d’un dieu bon à qui on a érigé le premier monument de l’histoire.
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Le Dieu limpide
Au nord-ouest, dans l’archipel, se réveilla
Eru Ilúvatar (Endwars). Contrairement à ses frères et sœurs, lui marchait sur les rivières et sur les mers. Aux humains qu’il croisait, il leur disait de le vénérer. Les femmes le trouvaient beau avec ses humains humides. Les hommes le craignaient car il noyait ceux qui le défiaient.
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Dieu des inondations et des sécheresses, le dieu était craint. En conséquence, sur les côtes, on implorait sa clémence, et on le priait pour sa merci. Néanmoins, en dehors des berges des rivières et des côtes, ça ne prenait pas. Que pouvait un dieu de l’Eau loin de toute étendue aquatique ?
Ce fut néanmoins suffisant, car les zones ciblées par le dieu étaient densément peuplées, le nombre de ses fidèles était grand.
L’Ami des voyageurs, et le Malveillant
Dans les steppes du nord-ouest se réveilla
Alfasthun (Lucius). Suffisamment éloigné d’
Eru Ilúvatar (Endwars) et de la Trinité du Chaos, il traça sa propre voie. Il voyagea de par le continent, et malgré son allure austère, sa légende grandit car il était de bonne augure pour ceux qui le croisaient. Il partageait son repas au coin du feu, et avait des herbes médicinales pour les malades. C’était l’ami des voyageurs. Les tribus nomades le priaient chaque fois qu’ils pliaient bagage.
S’entichant d’une humaine à la vie courte, elle lui donna un enfant,
Krehzul. C’était un homme à la peau et aux habits sombres. Parfois, il voyageait avec son père. Si l’ami des voyageurs était toujours de bonne augure, le voir avec lui tempérait cette bonne fortune. On raconte que ceux qui le croisent seul n’arrivent pas au terme de leur voyage. Certains chamans le considèrent comme l’antithèse d’
Alfasthun (Lucius) : l’incarnation de la malchance, celui qui emmène les gens dans leur dernier voyage.
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La belle et cruelle montagne
Au centre exact du monde, les tribus montagnardes vivaient dans ce décor rude mais magnifique. Le dieu aux deux visages
Môman (kevin13) apparut alors à quatre aventuriers et les subjugua de la puissance du Père de la montagne ; il apparut à quatre autres personnes effrayées et leur dit de ne pas craindre la montagne, car c’était une bonne mère. Enfin, à une dernière personne, il montra ses deux faces, les deux extrêmes, qu’incarnait le dieu.
Ces Élus furent appelés les Neuf, et celui qui connaissait les deux visages de
Môman fut appelé le Premier. Quand l’un d’eux trépassait,
Môman choisissait un remplaçant. Ainsi, les Neuf, élus du dieu, incitaient à la fois à craindre et à aimer la montagne. La présence régulière du dieu qui choisit ses Élus faisait se rencontrer les tribus des montagnes et les unit dans la foi à
Môman.
- Spoiler:
Super-buisson
Dans la grande plaine du nord-est,
Lautada (Berlioz) s’adonna aux boutures. Usant de magie pour créer un buisson magique qui ne se vidait jamais de ses baies, la déesse se demanda ensuite quoi faire de sa merveilleuse invention. Il décida de faire une tournée à son buisson, pour que chaque homme puisse le voir et l’aimer. Elle prit alors son buisson sur son dos et partit en voyage.
Les choses se déroulaient comme cela : d’abord
Lautada arrivait dans une nouvelle tribu, et était considéré dans un mélange de crainte et de respect vu son apparence. Elle déposait son buisson au centre de la tribu puis disait : « Bonjour, vous avez vu mon buisson ? Il est beau mon buisson hein ?
- Heu…
- Non mais allez-y, goûtez les baies elles sont délicieuses vous verrez, fait la déesse en remplissant sa main de framboises et de mûres avant de les tendre aux chasseurs-cueilleurs. »
Après une hésitation, certains goûtèrent et… trouvèrent cela excellent ! Toute la tribu faisait alors le plein de petits fruits, les enfants s’en gavaient jusqu’à en avoir la goutte. Devant ce miracle, les tribus priaient et étaient reconnaissantes pour les bienfaits de la déesse.
- Vous avez vu, il est bien mon buisson ?
- Oui oui, il est extraordinaire, magique ! Restez avec nous !
- Une autre fois peut-être, je dois aller montrer mon buisson à tout le monde !
Mais le dieu vaquait sans prendre de notes et revenait de temps en temps aux mêmes endroits et s’implanta sans vraiment le vouloir comme dieu de la Fertilité dans une vaste région, car
Lautada promenait son buisson magique même en plein hiver.
- Spoiler:
Rock star
En Extrême-Orient,
Kumuluk (Ilthanir) possédait quelques tribus fidèles et vivait au milieu d’elles. Mais elles n’étaient pas très pieuses… Alors le dieu de la Musique décida de mettre les petits plats (c’est quoi des plats ?) dans les grands : il rassembla trois tribus et se produisit en concert devant pas moins de 50 hommes préhistoriques mal peignées (c’est quoi concert ? c’est quoi peigné ?). Equipé seulement de quelques cailloux creux et de peaux tendues,
Kumuluk (Ilthanir) déploya son grand pouvoir : et les choses que maniait le Dieu produisaient un son impossible à produire avec ces objets. La mélodie était douce, soyeuse. L’hymne enflait, les rochers et les arbres aux alentours semblaient émettre leurs propres sonorités. Des sons secs et métalliques s’associaient à des notes légères et boisées, dans une splendide harmonie. Le public, bouche bée, écoutait et ressentait dans sa chair pendant toute la durée de la performance, avant que le dieu, épuisé, ne cesse sa symphonie. Comme une bulle qui éclate, l’illusion disparut et la réalité, qui apparaissait soudain plus morne, reprit place.
« Haha ! Alors ça vous en bouche un coin les bouseux hein ?
- Incroyable, s’exclama le chef d’un des groupes ! Les esprits vous ont aidé à faire jolis bruits ! Vous parlez aux esprits ?
- Non, mais en fait je suis un esprit, je suis le Dieu de la musique hein
- Vous pouvez recommencer ?
- Eh bien non, dit le dieu qui avait mis toute sa puissance divine dans cette performance, pas avant un bout de temps parce…
- Oui oui vous avez trop sollicités les esprits !
- Non mais…
- Devenez notre grand chaman !
- … je suis un Dieu… fit
Kumuluk d’une voix de plus en plus faible et dépitée.
- Si vous parlez aux esprits, remplacez-moi en tant que chef de la tribu ! On aura besoin de vous pour savoir avenir !
- Oué d’accord, je peux coucher avec ta femme alors ? fit le dieu d’un air provocateur
- Elle n’aime pas trop les petits hommes comme toi, mais elle aime qu’on fasse tam tam sur ses fesses, et t’as l’air fort en tam tam, hur hur !
- MAIS RESPECTEZ-MOI PUTAIN »
Le dieu profita néanmoins de la femme du chef, et celle-ci donna naissance à un homme, beau et grand (l’inverse de son paternel) que le dieu nomma
Esidisi. Avec son père, il confectionna de nombreux tambours et développa les percussions. Ses compétences en tam tam le rendirent également excellent en bottage de culs.
- Spoiler:
Kumuluk (Ilthanir) devint ainsi, malgré lui, un chef de tribu et un chaman très respecté. Ses énigmatiques réponses aux questions qu’on lui posait alimentèrent de nombreuses spéculations contradictoires dans les tribus. « Grand Chaman, comment sera la chasse aujourd’hui ?
- Je te souhaite de te faire enculer par un pied de mammouth, gros connard !
- Nous trouverons un mammouth après avoir croisé un gros canard, holala, merci merci grand chaman ! »
Se dévorer soi-même
Sartoris (Silvio) enseigna ensuite la domination sous sa forme la plus brute : sexuelle, et que c’était un moyen de le vénérer. Donnant l’exemple,
Sartoris (Silvio) et
Ayéva (Emileen) s’accouplèrent et ainsi naquit
Ayoris, un petit être vert et ridé, mutique.
- Spoiler:
Les hommes, poussés par leurs dieux et les Élus qui flattèrent leurs plus bas instincts, continuèrent à se battre entre eux et contre les autres tribus. Il en résulta des gens incroyablement forts qui tiraient leur subsistance du vol et du pillage d’autres tribus. Les mœurs sauvages et la foi du SITH grandirent vite et loin. Nul besoin d’ocre pour peindre les murs des grottes quand on a du sang.
Cet âge d’or fut court, et la chute brutale. Les tribus limitrophes firent ce qui était le plus raisonnable : fuir. Ainsi, ces groupes ultra-violents, sanguinaires et cannibales, déchargèrent leurs pulsions les uns contre les autres. Les tribus au centre de ces territoires, menées par l’Élu le plus puissant, ne pouvaient que piller des groupes qui croyaient déjà dans le SITH. Ainsi, alors que l’humanité croissait dans le reste du monde, elle fut divisée de moitié dans cette zone. Les groupes humains étaient éclatés et les tribus plus petites qu’ailleurs, technologiquement ils stagnaient, sauf dans le domaine des armes. En revanche, c’étaient des chasseurs et des guerriers exceptionnels, hommes comme femmes.
Lors de l’orgie bianuelle organisée par
Sartoris (Silvio),
Marxengels (Maraud) annonça devant un petit public en plein coït : « Camarades, ici le capitalisme est tombé ! Victoire ! Je pars à présent soutenir d’autres prolétaires dans leur lutte ! Adieu ! » Le dieu, suivi du regard par
Ayoris, s’en alla vers un soleil couchant : était-ce aussi le crépuscule du SITH ?
- Spoiler:
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L’ère de la Bêche va commencer, et nous amènera jusqu’à la fin du Néolithique. Pendant ce temps, l’humanité développera les pierres polies et cuira les premières céramiques. Des villages et l’artisanat feront leur apparition. Surtout, l’agriculture verra la naissance de la civilisation. Les sociétés les plus avancées seront en mesure de fonder les premiers États. Là où de vrais dieux ne sont pas passés, l’humanité inventera ses propres dieux pour expliquer le monde (la carte des religions va se remplir de religions PNJs.)