Le Sanctuaire
Suite aux importants combats de l’ère précédente, les dieux avaient choisi leur camp. Mais un nouveau clivage apparut : ceux qui poursuivaient le combat contre, ou avec
Lucifer, et ceux qui s’isolèrent du monde. Dans la seconde catégorie, l’exemple le plus saillant est assurément
Môman (Tonkar). Décidé à se reclure, le dieu de la Montagne se tailla un palais dans sa montagne sacrée, lui garantissant ainsi que les murs épais résisteront à tout. Ensuite, il grava sur les murs de la montagne des runes de puissance empreintes de l’esprit de sa Loi. Ainsi, dans l’enceinte du palais du dieu, les choses qu’il avait proscrites (le meurtre, déféquer derrière une colonne…) étaient rendues physiquement impossible. Le palais devint ainsi une bulle de contrôle absolu pour le dieu, dans laquelle rien ne pouvait le surprendre.
- Spoiler:
Le Grand Sithisme
Dans l’autre catégorie se trouve
Ayéva (Emileen). Après la chute et la mort d’une grande quantité de siths dans le rituel de
Lucifer, la déesse était déterminée à redorer le blason de sa religion. Créant une flûte de pan ensorcelée, elle parcourut le pays, et la puissance de ses mots et de ses notes galvanisèrent les siths. Les Jeux d’Été reprirent, puis la déesse partit au sud à l’assaut des fidèles de la Trinité, en profitant de la mort de
Librici (hgh) pour s’imposer plus facilement.
Passant dans la cité de
Badgag, elle assista au bouquet final de la réparation de son épée. En effet,
Marxengels (Maraud) avait recruté une grande quantité de forgerons pour mener un impressionnant rituel capable de reforger son épée. Récupérant son Épée du Cœur Ardent, la déesse se sentit à nouveau complète. « Je me suis permis de graver quelques marteaux et faucilles sur le manche, je trouvais que ça faisait plus joli. » lui indiqua cependant le Dieu de la Solidarité.
- Spoiler:
Elle partit aussi à Karnak pour faire du prosélytisme auprès des fidèles de la défunte
Aljabal (Serguei). Cela fonctionna bien jusqu’à ce que
Bâal, fille du Sable reprenne la main sur la République et empêche l’accès à la déesse à des régions entières du désert, empêchant le sithisme de prospérer. De toute façon, la Déesse du Courage retourna à la Cité du Sacrifice après avoir appris d’étranges rumeurs en provenance du sud…
Les Arthassiens
Grâce à son rituel de forge, et à diverses prouesses,
Marxengels (Maraud) parvint à démonter qu’il était en réalité celui qui se cachait derrière le dieu
Arthas depuis le début ! Néanmoins les fidèles du dieu guerrier purent reconstruire leur croyance assez facilement grâce au dogme cryptique que distillait le Dieu aux deux visages. S’opposant ainsi au « capitalisme de l’esprit » et à la « domination des corps » : les fidèles d’Arthas, priant maintenant
Marxengels (Maraud), furent convaincus qu’il fallait s’unir pour changer « l’ordre mondial ».
L’histoire le leur permit : en effet,
Sartoris (Silvio) se lança avec des clans siths à l’assaut des villes de
Bagdad et d’
Ifrit pour faire définitivement plier ces puissantes cités, et récupérer des esclaves pour aller attaquer le Paradis. Les Arthassiens, galvanisés, se réunirent en la
Confédération arthassienne. L’assemblage de leurs forces défit les siths lors de nombreuses batailles ;
Sartoris (Silvio) ne parvint pas à faire basculer la guerre en la faveur de ses fidèles, économisant ses forces pour autre chose… Au final, c’est un échec cuisant : les Arthassiens unis se défendent si bien qu’ils mènent une contre-attaque et envahissent d’importants territoires des clans siths.
- Spoiler:
Le royaume d’Ayoris
Le nouveau dieu des forêts,
Ayoris, partit vers le nord, à la recherche de gloire et de fidèles. Usant de ses pouvoirs pour impressionner les fidèles du Père Lumière, le dieu verdâtre s’avérait être un dieu bon, généreux et loyal envers ses fidèles. Dans ces terres nordiques désolés, il se rendit indispensable auprès des populations locales et érigea un royaume à son nom. Il se créa aussi une sorte de bâton, qu’il appela le Dôton.
- Spoiler:
Le sang des dieux
De retour dans son
royaume de Septhimo,
Alfasthun (Lucius) digérait mal la trahison de
Mephisto mais surtout la perte de son
Gooby. Il forniqua à nouveau, obtenant un nouveau fils :
Dolan l’aventurier. Mais il ne put remplir son père de l’affectation qui lui manquait.
Alfasthun passa cette ère à éteindre les feux dans le
Royaume de Septhimo pour garder le royaume et ses fidèles en sécurité.
Plus au nord, en
Eriador,
Eru Illuvatar (Endwars) reçut la surprenante visite d’
Apanout (Marv), à la tête d’un impressionnant cortège. Les deux dieux, après avoir beaucoup discuté, conclurent une alliance au meilleur endroit possible : le lit. Ainsi naquit
Faramis, la déesse de la Beauté.
- Spoiler:
Pluie de souffre
Dans le
Dominion d’Abaddon,
Sarayéva (labtec) essaya de mélanger ses différents pouvoirs pour créer quelque chose de nouveau. Un petit volcan entra en éruption. Les nuées ardentes engloutirent quelques villages… mais les gens ne moururent pas. Elles ressortirent du brouillard de cendres complètement hagardes, à la recherche d’un humain n’ayant pas subi l’ire du volcan pour se jeter sur eux, le dépecer et le dévorer. La plupart de ceux qu’on appela alors les « Carbonisés » furent maîtrisés, mais la déesse réussit à en enfermer certains...
- Spoiler:
Un monde qui change
Au nord,
Eru Illuvatar (Endwars) mobilisa sa puissance pour permettre aux
Marches de Fangorn de s’étendre, malgré les attaques de l’
Empire de Khésum. A l’est, émergèrent les puissantes cités d’
Urus et de
Sulzheimia. Enfin, un chef de guerre, Dungen mena d’immenses campagnes militaires sur les terres du Héron Bleu et prit le contrôle d’un immense territoire et fonda un empire à son nom. Au nord du
Dominion d’Abaddon, un de ses anciens fidèles, Sénéchal, mena une invasion victorieuse du nord jusqu’à l’isthme qui le sépare du
Royaume d’Ayoris.
L’Ultime Chasse
Néanmoins, tout cela ne fut rien à côté du plus grand évènement de cette ère.
Revenus on ne sait comment du Paradis,
Apanout (Marv) toqua à la porte d’
Eru Illuvatar (Endwars) pour lui demander son aide contre
Lucifer. Quelle ne fut pas la surprise du Dieu de l’Eau en voyant que son frère avait derrière lui cinq bataillons d’anges du Paradis, et l’archange
Raphaël. Après avoir scellé leur alliance en la déesse
Faramis, ils partirent tous là où tout avait commencé pour la déesse de la Chasse.
Au
Pays de Barne,
Shigir (Arkantos) sillonnait les routes, porteur des mauvaises nouvelles :
Librici (hgh) était morte ;
Apanout (Marv) avait disparu. Mais lui,
Shigir, ne les abandonnerait pas. Distribuant maints cadeaux avec sa hotte, il contribuait à rendre vivace le culte de la Trinité.
Puis, un jour, revint
Apanout accompagné de tous ses nouveaux amis. La liesse était de mise dans tout le pays. Le dieu rassembla sa Meute : elle expliqua que c’est
Lucifer qui avait tué
Librici (hgh), car celui-ci avait refusé de lui prêter serment. « Mon frère est mort car il a refusé de faire serment à un être maléfique ! Nous avons affronté d’autres dieux, et avons été dupés ! Vengeons notre frère ! Menons à bien l’Ultime Chasse ! »
Shigir (Arkantos), qui avait juré fidélité à l’ange déchu pour sauver sa peau, devint plus blanc qu’il ne l’a jamais été. Une dispute éclata entre les deux dieux. Au final, le dieu de l’Hiver refusa de soutenir les projets de son frère et s’isola, froid, au sommet de sa montagne natale. La Trinité était brisée.
Apanout galvanisa ses fidèles et les prêtres qui dirigeaient le pays. Bientôt, avec l’aide d’
Eru Illuvatar (Endwars), on construisit une flotte immense qui embarqua la Meute, plus de 100 000 hommes. L’Ultime Chasse pouvait commencer.
A leur arrivée sur le continent, les fidèles de la Trinité sur place firent grand accueil à cette croisade. On se ravitailla et la Meute implanta son administration partout. Portant les coups jusqu’à l’
Empire de Khésum, les
Marches de Tiberia naquirent grâce à la défense ardente d’un général khésumite. Fin prêts, la Meute se mit en marche et déferla sur les terres siths. Sans défenseurs égalant leurs attaquants, les Fils du Glacier prièrent
Ayéva (Emileen) et
Sartoris (Silvio) mais nul ne vint. Ils furent balayés. Les autres clans siths, pour les quelques fous qui tentèrent de résister, furent totalement éliminés. La Meute occupait ensuite les villes et villages, se ravitaillait, et les colons barnais qui suivaient s’installèrent ensuite durablement dans la région.
Enfin, un être divin fit son apparition. Mais ce n’était aucun de ceux que les siths espéraient. Armée d’une épée de pure lumière,
Lautada (Berlioz) leur coupa la retraite dans une bataille de la dernière chance. « J’ai entendu parler d’une Ultime Chasse, d’une croisade, fit la déesse des plaines. Quel est votre objectif ?
- Nous voulons la tête de
Lucifer, répondit le dieu de la chasse.
- Alors je suis des vôtres. »
Les siths se firent délogés de leurs terres millénaires.
L’Ultime Chasse, inlassable, poursuivait sa route en direction de la
Cité du Sacrifice, de
Lucifer.
L’opportunité ou la prudence ?
Pendant ce temps, à la
Cité du Sacrifice, l’équipe de l’ange déchu s’était rassemblée pour se porter à l’assaut du Paradis à travers le portail ouvert par
Lucifer à l’ère précédente. Quand soudain un conflit entre l’ange ténébreux et son ancien acolyte
Ayoris éclata.
- Mini tour :
Comme convenu, vous vous retrouvez, à la Cité du Sacrifice, devant le trou béant dans le Ciel qui mène au Paradis.
Sont présents Sartoris (Silvio), Kumuluk (Ilthanir), Marxengels (Maraud), Ayéva (Emileen), Sarayéva (labtec), Ayoris et deux bataillons de ses nouveaux fidèles (2/0), une horde de volcanisés zombifiés de Sarayéva (1/0), Esidisi et Libertay qui sont venus avec plein de copains musiciens pour le gros concert qui sont venus avec la sono. Et bien sûr, Abaddon (2/2), Mephisto (1/3) et Lucifer (7/2). Certains n’ont pas répondu à l’appel.
« Eh bien les mecs…, commence l’ange déchu, vous ne m’avez pas ramené grand monde ! Bon j’espère qu’à la place vous vous êtes bien renforcés. Allez, tout le monde, let’s go !
- Attends Lucifer ! l’interrompit Ayoris. J’ai eu des informations. Nos ennemis ne sont pas restés inactifs pendant ces quelques années. Apparemment, une armée vient du pays de Barne, et avance à marche forcée au milieu des clans siths. Leur objectif est clair : arriver à la Cité du Sacrifice et te tuer, Lucifer. Mes sources m’ont dit que c’est une vaste armée humaine, mais qui intègre des anges ; ils sont commandés par Apanout (Marv). Nous devons les défaire avant d’aller au Paradis.
- Ha ha ha, ricana Lucifer, mais c’est prodigieux ! S’ils ont fait descendre des anges pour s’associer aux humains, c’est que les défenses du Paradis sont faibles ! C’est le moment idéal pour porter un grand coup et enfin défaire DIEU ! L’occasion est parfaite !
- Non ! s’exclama Ayoris. Si nous montons au Paradis, non seulement cette armée décimera nos fidèles jusqu’à nous atteindre mais nous serions pris entre deux feux si ceux-ci décident de remonter au Paradis derrière nous. Nous aurions DIEU devant, et eux derrière.
- Tu fabules, Ayoris ! Qu’importe ces humains, cette armée veut peut-être seulement conquérir ces terres. Mais nous, nous avons une chance décisive d’abattre DIEU !!! Tout le pouvoir du monde sera à notre portée. Nous ne devons pas laisser passer cette chance unique.
- Notre puissance dépend de la foi des fidèles humains. Sans eux, nous serons plus faibles. Même si nous gagnions, pourrions-nous vraiment faire face à leurs assauts ? Pour l’instant, DIEU n’a jamais porté le fer directement contre nous, ni ne nous a fait du mal. Nos ennemis, si. Ils sont prioritaires.
- Tu es un lâche, Ayoris ! Ecoute-moi, DIEU a décidé de se tenir loin du monde. Mais quand ses pouvoirs seront dans vos mains, aucun ennemi ne fera le poids. Vous les plierez tous. Tu ne t’es pas battu, la dernière fois. Nous étions moins nombreux, mais nous avons gagné ! Nous sommes les plus forts ! Tu as acquis des pouvoirs, plus que tu ne pouvais en rêver, grâce à moi, MOI ! Et tu hésites au moment le plus décisif.
- Et toi, tu es obsédé ! Tu veux juste te venger, rien dans ce monde d’autre ne compte pour TOI. C’est toujours de TOI qu’il est question. Tu veux nous mener à notre perte, juste pour pouvoir te venger. »
Fulminants, les deux vous regardent tous un à un. Qu’allez-vous faire ?
A) C’est une occasion inespérée. Montons au Paradis et tuons DIEU avec Lucifer.
B) Pas de précipitions. Détruisons Apanout et son armée humaine et angélique d’abord, avec Ayoris.
C) Finalement vous me faites chier, je me barre.
Les premiers,
Marxengels (Maraud) et
Kumuluk (Ilthanir) rejoignirent la position d’
Ayoris. « On préfère organiser notre concert sur Terre. » Puis
Sarayéva (labtec), encore blessée, décida de se retirer. Enfin,
Ayéva (Emileen) et
Sartoris (Silvio) se rangèrent à l’avis de leur fils.
« Merde ! Putain ! Merde ! fulmina
Lucifer. Vous faites une putain d’erreur ! Merde ! Fais chier !
- Est-ce qu’on monte au Paradis juste nous trois, chef ? demanda
Abaddon.
- Bordel, mais ça dépend de ce qui reste là-haut, DIEU a encore trois archanges,
Castiel, et dix bataillons d’anges en tout… » Il regarda ses frères d’armes angéliques puis les dieux qui organisaient la défense. « Si on y va juste nous, et qu’on échoue à deux doigts de la réussite… pfff… Bon, on va les aider. »
La
Cité du Sacrifice était toujours une ville presque fantôme, pourtant les quelques personnes présentes s’y activaient. Les musiciens préparaient leur scène, les fidèles d’
Ayoris finissaient de s’équiper. S’avançant devant un immense nuage de poussière, la Meute, après toutes ces batailles, comptait encore 15 000 hommes, quinze bataillons. Les anges qui n’avaient pas participé aux combats contre les humains, étaient frais et dispos.
Raphaël, Lautada (Berlioz), Eru Illuvatar (Endwars), tous unis derrière la barrière d’
Apanout (Marv) étaient enfin à portée de leur objectif.
- Spoiler:
C’est
Mephisto qui commenta l’horrible vérité : « Ils sont trop nombreux. Malgré notre force, nous allons être écrasés par le nombre.
- Toujours pas une bonne idée de débarquer au Paradis,
Lucifer ?
- Ils ont
Raphaël et la moitié de l’armée angélique… C’est trop juste. Si on avait pu convaincre deux ou trois dieux de monter avec nous, ce serait passé…
- Ne flanchez pas ! harangua
Ayoris. Utilisons les bâtiments de la Cité pour les obliger à se battre au compte-goutte ! »
Bientôt la Meute se lança à l’assaut et pénétra dans la ville, rencontrant les rares fidèles d’
Ayoris, se battant à 1 contre 5. Soudain, un bruit strident se fit entendre, avec la voix de
Marxengels (Maraud) qui la suivit : « ALLRIGHT ! On commence par du nouveau son ! 1, 2, 3, 4 !
RIGHT NOW ! » Troubalsoldier avait attendu que les forces ennemies soient à portée de son pour commencer son œuvre.
Immédiatement le quatuor divin déchaîna tout le pouvoir détenu dans leur musique. Au premier couplet, la Meute était surprise ; au second, une rage frénétique s’empara de leurs cœurs ; au troisième,
Apanout (Marv) se fit entendre : « N’oubliez pas pourquoi vous vous battez ! Leurs tactiques sont basses ! » Au quatrième, la Meute nébuleuse enfonça complètement les fidèles d’
Ayoris qui se délitaient et arriva sur la place centrale, mais s’approchait encore plus de l’estrade des musiciens. La musique s’arrêta. « WHAOU ! Qu’est-ce que vous êtes bouillants ! Ça fait plaisir ! APPROCHEZ MES AMIS ! VENEZ ENTENDRE
L’APPEL DE LA REVOLUTION ! »
La présence galvanisante d’
Apanout avait permis à la Meute de résister à un morceau entier de Troubalsoldier, ce qui était un exploit que le dieu de la Chasse n’eût pas le loisir de savourer. Son armée était instantanément devenue anarchiste ; les soldats hurlaient contre leurs officiers ; certains se jetèrent sur
Ayéva et
Sartoris en hurlant « mort à l’oppression sith ! » certains vers
Apanout en criant « La Meute est une structure patriarcale oppressive ! ». Néanmoins la musique ne semblait pas impacter les anges.
Dans les rues de la ville, tout le monde se sépara pour fuir la marée communiste. Plusieurs centaines de barnais s’amassèrent vers l’estrade pour se lancer dans un énorme pogo. Avec des armes.
- Spoiler:
Les camps en présence
- Spoiler:
CAMP DE LUCIFER [28/6]
Lucifer (7/2)
Mephisto (1/3)
Abaddon (2/2)
Ayéva (3/4)
Sartoris (9/3)
Ayoris (6/6)
LA MEUTE [28/9]
Apanout (7/4)
Lautada (11/4)
Faramis (1/1)
Eru Illuvatar (1/9)
Raphaël (3/4)
5 bataillons angéliques (5/1)
ANARCHISTES [17/1]
15 bataillons humains de la Meute (15/1)
2 bataillons d’Ayoris (2/1)
MUSICIENS [hors combat]
Kumuluk
Marxengels
Esidisi
Libertay
Le combat
Raphaël et ses anges se jetèrent contre
Abaddon,
Mephisto et
Ayoris.
Les forces étaient presque égales, avec un léger avantage pour
Ayoris. Puis
Faramis apparut dans un éclat de beauté qui l’aveugla, elle semblait en difficulté contre des anarchistes.
Ayoris, ayant soif d’expériences nouvelles, se dit simplement « Je la veux comme compagne ! » et se jeta à son secours et occis les malandrins qui l’importunait. La belle aux lèvres pulpeuses se jeta dans ses bras, et lui murmura tendrement à l’oreille : « Tu es encore plus simple à manipuler que les hommes normaux… » Étourdi,
Ayoris sentit les glaives angéliques se planter dans son dos. Un traquenard de la belle ! « Ouah, regardez-là ! Elle a manipulé ce pauvre homme vert, tu n’as pas honte, alors qu’il est déjà discriminé pour sa couleur de peau ? » A présent encerclé,
Faramis et les anges ne purent supporter la foule de gauchistes venue leur casser le menton.
De son côté,
Abaddon parvint à planter sa dague dans le corps de
Raphaël. Celui-ci rassembla sa puissance et la projeta contre ses adversaires, qui tombèrent au sol. Puis il s’effondra à son tour.
Mais dans une ruelle, après avoir fauché quelques révolutionnaires chacun, les leaders de chaque camp se faisaient face. D’un côté,
Apanout (Marv),
Eru Illuvatar (Endwars) et
Lautada (Berlioz) ; de l’autre,
Sartoris (Silvio),
Ayéva (Emileen) et
Lucifer. Les coups échangés étaient d’une rare violence. Les dieux siths savaient se battre ensemble, les dieux de la Meute de leur côté avaient réfléchi à leur stratégie, et elle était redoutable :
Lautada, armée de sa puissante épée de lumière allait au corps à corps ;
Apanout la couvrait de son arc foudroyant ; et
Eru Illuvatar, équipé de son bouclier d’eau et de son armure d’orichalque des Profondeurs, prévenait tous les coups destinés à ses compères.
Comme souvent, c’est un moment d’inattention qui fit tout basculer.
Lucifer, trop confiant, tenta de rassembler ses forces pour relancer une bombe de puissance brute, comme au dernier combat. C’était sans compter la flèche sûre d’
Apanout qui le faucha en plein élan. Ni d’une ni d’eux,
Lautada se précipita pour lui mettre un puissant coup d’épée, et l’archange maléfique tomba au sol.
Sartoris tenta d’intervenir mais
Eru Illuvatar s’interposa.
Sartoris se dit qu’il devait absolument mettre à bas ce dieu presque invulnérable. Convoquant toute sa puissance, il lui lança un éclair terrible, transperçant le Dieu de l’Eau de part en part. « La foudre, mon seul point fèèèèèèble » hurla-t-il, carbonisé, en tombant au sol. Le dieu de la Vengeance arriva derrière
Lautada, qui luttait âprement contre
Ayéva. Il se saisit de lui, permettant à la déesse du Courage de lui porter un coup décisif. Mais pendant ce temps,
Apanout avait de nouveau bandé son arc :
Sartoris reçut la flèche foudroyante en plein torse, goûtant ainsi de son propre poison et s’effondra.
Le dieu de la Chasse et la déesse du Courage se regardèrent.
Apanout était trop loin,
Ayéva le savait. Déjà, une autre flèche était encochée. Faisant honneur à son domaine,
Ayéva lui lança simplement son épée avec la toute la hargne dont elle était capable. La flèche part. Touche la carotide,
Ayéva s’écroule.
Apanout baisse son arc, juste pour voir arriver sur lui l’éclat métallique de l’épée du Cœur Ardent. Impossible d’esquiver. Dans le ventre. Le dieu de la Chasse s’effondre.
- Spoiler:
Ailleurs dans la ville, les derniers anarchistes finissent de s’étriper joyeusement sur la place du concert.
Les bataillons humains et angéliques ont péri.
Lucifer, Mephisto, Abaddon, Ayéva (Emileen), Sartoris (Silvio), Apanout (Marv), Lautada (Berlioz), Faramis, Eru Illuvatar (Endwars), Ayoris et
Raphaël sont SANS DÉFENSE.
La fin ?
« WHAOU ! Merci à tous ! C’était une tuerie, bouhahaha ! A bientôt pour une prochaine date ! » fit
Marxengels (Maraud) après avoir clôturé leur set par leur fameux « Chant des Partisans ».
- Mais alors, fit un
Kumuluk tout étourdi, on a gagné ?
- C’est la victoire de la LIBERTAY ! hurla le fils de
Marxengels.- En tout cas, j’aime beaucoup votre musique. » fit une voix derrière eux.
Le groupe se retourna brusquement pour voir en backstage
Michel et
Castiel.
- Vous êtes arrivés là comment ? balbutia un
Esidisi tétanisé.
- Au cas où vous ne le saviez pas, fit
Michel en pointant le ciel du doigt, il y a un portail vers le Paradis juste au-dessus de vous.
- Oui, et quand tu regardes l’abîme, l’abîme te regarde aussi, sauf que là c’est le Paradis qui…
- Ta gueule Castiel.
- Pardon. Bon écoutez chers musiciens, nous sommes venus pour évacuer les anges. Et nous allons aussi récupérer
Sartoris et
Apanout, si vous le voulez bien.
- Et si on ne veut pas ? » fit un
Marxengels effronté comme à son habitude.
Michel dégaina son épée.