[LGBT AR] La Grande Bagarre Transeuropéenne : Alternate Reality

La sérénissime république de Venise est ravie de ratifier l'alliance défensive avec l'Empire d'Autriche.

L'Empire de France est ravi d'annoncer la signature d'un traité d'amitié et de commerce avec les Provinces-Unis.

Mise en alerte par son État Major sur une potentielle invasion britannique de Gibraltar, la flotte andalouse était en ordre de bataille quand elle aperçut au loin les pavillons arborant l’Union Jack. En effet, sous couvert d’une mission de protection du commerce, la 3e Flotte britannique dirigée par l’amiral Matthew O Connor (Tonkar) faisait voile en direction de Gibraltar, s’approchant de plus en plus des côtes du Cap Trafalgar. Rapidement, l’amiral andalou fraîchement promu Felipe Branco (Fabian) fit voguer sa flotte à la rencontre de celle du Royaume Uni. Les espagnols envoyèrent un signal à l’amiral O Connor : trois coups de canon volontairement dans l’eau, signifiant que la flotte britannique devait immédiatement faire machine arrière. Riant face à cette grotesque provocation, les tuniques rouges se mirent en ordre de bataille également, prêts à montrer à ces “barbares amateurs” qui “rules the waves”. Confiant dans leur supériorité doctrinale et matériel, les marins britanniques eurent une désagréable surprise quelques minutes après le début de l’affrontement : sortant du port de Cadix, une flotte française sous le commandement de l’amiral Amaury de Florac (Ilthanir) se plaça dans le dos des anglais et commença sans sommation à ouvrir le feu ! Prise entre deux feux, il ne fallut que 2h aux franco-andalous pour mettre en déroute la 3e Flotte de l’amiral O Connor. Vaincu, le drapeau blanc fut hissé en haut du navire amiral anglais, d’autant plus qu’on signalait à l’horizon des navires marocains (Marv) en approche et issant pavillon andalou aux côtés du leur. Étant un gentleman notoirement connu, l’amiral de Florac laissant rentrer à Londres ses adversaires, non sans avoir légèrement raillé son malheureux collègue britannique sur le chemin, escortant lui-même la flotte anglaise en ruine jusque dans la Manche.
Bien que ne représentant pas une guerre en tant que tel, cet accrochage aura jeté un froid sur les relations anglo-françaises et anglo-andalouse et aura coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de marins des deux camps. La toute nouvelle flotte andalouse retire de cet affrontement un grand prestige et une expérience très utile pour l’avenir.

Arguant s’être fait insulter par le Grand Khan de Crimée, le Roi de Moscou Ivan IV (Endwars) déclara la guerre au Khanat de Crimée et ordonna la remise en place du Service militaire. Après quelques semaines de rassemblement, c’est près de 400 000 soldats moscovites qui se lancèrent à l’assaut en direction du sud. Déjà aux prises avec l’armée moldave sur leur front ouest, les 300 000 criméens durent en urgence décrocher une armée pour faire face aux hordes de Moscou. La défense tourna rapidement à la débâcle et le Grand Khan Goryain Suvorov s’apprêtait à demander l’armistice à Ivan IV quand soudainement, son salut vint du sud. Escortés par une puissante flotte arborant pavillon roumiens, c’est 300 000 soldats dont une majorité de vétérans qui débarquèrent en Crimée. Le général en chef du Roum Mürsel Bakû (hgh) se présenta au palais du Khan afin de lui annoncer que son Sultan l’avait mandaté de la défense de la Crimée afin de contrer l’impérialisme moscovite, au nom du traité de Denmapoch. Trop content de cette aide inespérée - bien que ne respectant pas vraiment les règles de la guerre de par son caractère surprise -  Goryain Suvorov accepta sans hésiter. Renforcé de la puissante armée du Roum, les troupes du Khanat réussirent à mettre en échec les troupes moscovites après plusieurs coûteuses contre-offensives, occasionnant même une vilaine blessure à la tête au général russe Karl Karlovitch Buchholz. Ayant réussi à stabiliser le front à la frontière russo-criméenne, l’armée roumienne permit également aux criméens de pénétrer dans les territoires moldaves et d’en occuper un bon tiers.

Sans ultimatum ni déclaration de guerre préalable, les armée du roi d’Aragon Felipe VI (Berlioz) violèrent la frontière de la République d’Espagne. Prise par surprise car s'attendant plutôt à une attaque castillane, les soldats républicains subirent de plein fouet l’attaque aragonaise, devant opérer un repli général dans le cœur du pays afin d’y organiser la défense. Au prix de lourdes pertes, le front fut stabilisé et l'hémorragie fut contenue.

Le gouvernement du Bénélux (Geodude) s’engagea dans d’ambitieuses réformes fiscales consistant à une augmentation générale des impôts et des taxes, provoquant l'ire de toutes les strates de la population. Grève générales et pamphlets en tout genre bloquèrent le pays pendant plusieurs mois avant que finalement les forces de l’ordre arrivent à mettre fin à tout ça, sans pour autant pouvoir éviter la destruction de plusieurs usines et places économiques importantes.

En France, des attentats provoqués par des indépendantistes conduisirent à la destruction de plusieurs manufactures, en dépit des efforts du gouvernement central pour réformer l’accès à la citoyenneté.

La guerre valacho-bulgare ne dura que 3 mois. En effet, plusieurs milliers de soldats de la Confédération Balkanique (Silvio) se massèrent à la frontière des deux pays en guerre, ce qui les poussa à signer un trêve, trop méfiant à l’idée de ce soudain mouvement de troupes officiellement présentes pour “protéger les réfugiés qui traverseraient la frontière”.

En Pologne (Koyo) de nombreux investissements culturelles ont été fait, faisant du peuple polonais le pus heureux d’Europe ! Le prince héritier Wiaczesław Leszczyński intégra également la prestigieuse Académie des Sciences de Paris. Son accoutrement très… féminin fit beaucoup jaser les autres étudiants.

L’Ordre teutonique (Aethwulf) célébra l’inauguration de sa nouvelle flotte par de grandes fêtes de villages !

A Venise (Buried), un somptueux banquet fut organisé en l’honneur d’un invité de marque, le président de Florence. L’attraction du moment fut le nouveau chient shiba importé du lointain Japon par le Doge, Kiki. On raconte que, ivre, le Doge Gianmario De Nardo aurait été aperçu criant partout “Qui veut caresser mon beau Kiki ?”, occasionnant moult fous rires des invités.