Tour 7: La Première Coalition
Desshayn:
Suite au succès du premier Kraganat, les clans du Sud décidèrent de lancer leur propre Kraganat dans les terres australes. Soutenues par l'ordre de l'Agran Desshayn-ta, les chevaucheurs du Nuarur et du Kragon'Gran déferlèrent dans les vastes plaines élandiannes. Les élandians étant bien plus nombreux dans ces vastes plaines, la progression se limite aux plaines et les sièges des villes sont souvent repoussés par manque de moyens.
Kantae Niskae:
Une fois les rapports des éclaireurs reçus par les autorités maudatales de Belgo, un concile éclair fût organisé avec les principaux maudats sur la question de la position à prendre dans le conflit opposant les la ligue de Vardoussia aux consulats silviens. Après quelques heures seulement de discussions, les maudats étaient parvenus à un accord. La semaine qui suivie, une gigantesque armée se réunit à Belgo avec un objectif clair déterminé par les grands maudats: attaquer Vardoussia et y établir un nouveau maudatat. L'armée kanta, avec ses armes d'un genre tout à fait nouveau pour les troupes vardoussianes habituées de combattre les silviens, avança jusqu'à la ville de Bouthrotos, les thornites spécialistes du combat de ville préparèrent leurs lignes de défenses, cependant le combat se trouvé également d'un genre nouveau pour les gardes de la cité. Les mangonneaux pilonnèrent la ville de nombreuses heures, pendant que les arbalétriers kantae empêchaient les troupes vardoussianes de sortir pour le combat. La bataille continua plusieurs journées, pendant lesquelles les vardoussians encerclés et affamés tentèrent moultes sorties pour chercher du secours d'urgence des autres cités. Cependant si des troupes régulières d'autres cités vardoussianes vinrent tenter de porter secours aux gardes de Bouthrotos, les arbalétriers kantae réussirent toujours à percer les armures des nombreuses infanteries vardoussianes. La bataille pris fin quelques jours plus tard, quand il ne resta de Bouthrotos qu'un champ de ruine, à quelques pas de là, l'armée kanta fêta la naissance du nouveau Maudat de Lex, et les pierres des ruines de Bouthrotos furent utilisées pour construire la nouvelle cité de Bocco Harouso.
A l'Est, les oriphères ne tinrent pas leur promesse de paix, cependant l'audacieux grand maudat d'Æreda, qui connait bien les oriphères pour avoir été formé à les combattre, réussit à coincer les troupes oriphères sur la montagne peu avant l'hiver grâce à divers bastions implantés tout du long du massif. Si d'autres armées oriphères passèrent la frontière en traversant les cimes comme ils en ont pris l'habitude, les places fortifiées kantae sur la montagne rendent les invasions presque irréalisables.
Au Sud-Ouest, le Maudat de Kagiri envoya nombreux vivre et soutint avec ardeur les colons en terres vincas, fort heureusement ces derniers ne vinrent massacrer la communauté kanta de plus en plus nombreuses dans ces terres inhospitalières.
Melpoides:
Dans les plaines du Nord, l'ordre de Melui arrive grâce à de nombreux financements à repousser de façon nuancée les hordes dessayhns, certains revendiquent même avoir libéré le Tidelai dans quelques régions où les les desshaysn n'osent plus patrouiller.
Dans les plaines du vaste royaume d'Elanda, la situation est tout autre, les hordes desshayns ont choisi de se lancer à l'attaquer des plaines méridionales, les capacités des chevaucheurs desshayns étant remarquable, de grandes portions de plaines sont perdues, heureusement les grandes citées fortifiées, lourdement armées, ont suffisamment de moyen pour empêcher les sièges que tentent tout de même ces hordes barbares.
Au Sud, de l'autre coté de la mer, les colons ont été attaqués par un peuple différent de celui avec lequel des tentatives de contact avaient été engagées, ils auraient été emmenés en esclavages dans des cités lointaines.
Oriphères:
Si il est vrai que les orifs aiment l'or, il est aussi vrai qu'ils aiment l'utiliser. Lors d'une entrevue secrète entre les haut-dignitaires d'Isanguia, du Mont Précieux, de Vertesherbes et de la Ligue de Pinde, à propos du conflit qui oppose Vertesherbes à l'Empire Thornite, les orifs surent acheter la participation des pindois à leur coté. Il est vrai que les troupes pindoises réussirent à porter un coup au moral de l'Empire dans un premier temps, mais les pindois bien moins nombreux subirent rapidement un revers, déjà prévu par les haut-dignitaires. Le tyran de Noblemurail profitant du détour des troupes thornites, repartit à l'assaut dans son conflit sans fin pour le contrôle des plaines.
A l'Ouest, les kantae niskae ne furent cependant pas dupés par la fourberie des émissaires envoyés pour signer la paix. La première armée envoyée pour prendre Æreda fût coincée en montagne, et les renforts n'arrivèrent pas à passer là où les kantae niskae avaient pris la peine de construire quelques fortifications le long du massif.
Raegaryens:
Suite à la dévouverte d'Aegonis, les grandes thalassocraties envoyèrent chacune des colons pour y vénérer Aegon, de nombreuses villes furent donc construite sur le nouveau continent, mais l'expansion reste limitée sur ces terres hostiles.
Si les populations silviennes sont une très importante minorité en Maelik, quand les consulats silviens formèrent une armée pour attaquer les thornites, la thalassocratie n’eut d'autre choix que de participer à ce conflit au nom de ses nationaux silviens. Les navires raegaryens plus rapide encore que lors de raids plusieurs siècles auparavant, prirent rapidement le contrôle des côtes thornites, et massacra les habitants des zones les plus orientales. Certains marins prirent des trophées dans des campements en bord de mer, et déjà certains navires arborent une étrange spirale sur leurs voiles en l'honneur de ces découvertes d'un genre totalement nouveau.
Silviens:
Si Silviol a déjà fortement influencé les silviens sur ce qu'il fallait faire contre les raegaryens par le passé, aujourd'hui c'est contre les thornites que la voix divine s'est dressée. Le Cardinal de Rhegium perçut devant la statue géante de Silviol, un nouveau message divin: celui de libérer les silviens oppressés depuis trop longtemps par les thornites à l'Est des consulats. L’Empereur commandant des fidèles organisa lui-même le rassemblement sous la bannière de Silviol pour libérer les silviens des thornites, on raconte qu'il aurait réussi à convaincre les grandes familles jityrennes de participer au coté des silviens dans cette guerre. En arrivant dans les protectorats thornites, les populations se levèrent toutes comme un seul homme pour acclamer l'armée silvienne, et notamment ses éléphants et rhinocéros venus tout droit de Nabatei et de Bitinia. Si l'armée avança sans problème jusqu'à Albintimilium, les problèmes commencèrent en arrivant à Vardoussia. Les thornites furent d'abord étonnés par l'action des silviens qui pliaient l'échine depuis déjà des siècles devant leur volonté, les premiers combats virent la victoire des armées silviennes, notamment par l'utilisation ingénieuse des éléphants et des rhinocéros contre les différentes infanteries thornites effrayées devant de telles créatures tellement inhabituelles, mais assez rapidement les stratèges vardoussians, pourtant surpassé par leur invasion au Nord au Sud et à l'Ouest de leur territoire, songèrent à empaler les mastodontes avec leurs thorplites. L'idée était tout à fait bien conçue, cependant les épidermes des bêtes étaient trop dure pour êtres percées par les sarisses et autres lances. L'armée silvienne se trouva donc dans la même situation que l'armée d'Æquiculi des siècles plus tôt, face aux thornites.
Thornites:
A l'Ouest, du coté de Vardoussia, la situation est critique. Les Silviens se rebellent en Ægyptus, et sont soutenus par une armée silvienne comprenant même des mastodontes à corne ou à défense. Si cette armée silvienne serait seule, elle serait assez simple à battre pour les stratèges thornites, cependant les pillages raegaryens reprennent de plus belle au Nord, les côtes sont dévastées et ces pillards vont même jusqu'à piller l'Empire à l'Est, le peuple blanc subit malheureusement les pillages des raegaryens qui prirent soin de ne laisser sur place aucun survivant. Mais en plus du retour des pilleurs raegaryens, ce sont les kantae niskae qui attaquent au Sud, par delà le désert avec leurs armes d'un genre nouveau. Si la cité de Bouthrotos fût assiégée peu de temps après le passage de la frontière par les kantae niskae, les armes kantae et la capacité de combat de leurs troupes empêcha toute tentative de soutient des cités d'Ilion ou de Corcyre. On raconte que les kantae niskae ne cherchèrent pas à prendre la ville et refusèrent aux gardes voulant se rendre de quitter la ville, cette dernière fût totalement détruite au bout de seulement quelques semaines. Suite à ces déboires, les stratèges des autres grandes cités envoyèrent une lettre de soumission à l'Empereur des thornites et reconnaissent qu'il est le seul capable de mener les thornites vers le sommet.
Au Sud, les stratèges de la ligue de Pinde, plus avares que sages, se décidèrent à accepter l'offre des oriphères et à rentrer en guerre contre l'Empire. Si la situation semblait confuse pour les troupes impériales, le sur-effectif de l'Empire mit rapidement fin aux tribulations pindoises. Si la prise de Samos et Tégée fût rapide, il est étonnant de voir que les stratèges, leurs famille ainsi que les intellectuels de ces villes avaient déjà pliés bagage pour s'installer plus loin... en territoire oriphère.
A l'Est, du coté de l'Empire, si l'attaque pindoise fût rapidement repoussée, les troupes oriphères profitèrent du détour des troupes impériales pour relancer leurs assauts. Cependant aucune grande ville n'a été atteinte par les armées oriphères certainement occupées ailleurs.
(Ceux qui n'ont pas d'informations, le tour est bien passé, vos actions bien pris en compte, seulement ça reste "caché" pour le moment) Demain les classements, les stats dans la semaine, vous aurez deux semaines, donc jusqu'au dimanche 23 pour m'envoyer vos actions.