Cultures et Civilisations

Desshayn:

Suite au succès du premier Kraganat, les clans du Sud décidèrent de lancer leur propre Kraganat dans les terres australes. Soutenues par l'ordre de l'Agran Desshayn-ta, les chevaucheurs du Nuarur et du Kragon'Gran déferlèrent dans les vastes plaines élandiannes. Les élandians étant bien plus nombreux dans ces vastes plaines, la progression se limite aux plaines et les sièges des villes sont souvent repoussés par manque de moyens.

Kantae Niskae:

Une fois les rapports des éclaireurs reçus par les autorités maudatales de Belgo, un concile éclair fût organisé avec les principaux maudats sur la question de la position à prendre dans le conflit opposant les la ligue de Vardoussia aux consulats silviens. Après quelques heures seulement de discussions, les maudats étaient parvenus à un accord. La semaine qui suivie, une gigantesque armée se réunit à Belgo avec un objectif clair déterminé par les grands maudats: attaquer Vardoussia et y établir un nouveau maudatat. L'armée kanta, avec ses armes d'un genre tout à fait nouveau pour les troupes vardoussianes habituées de combattre les silviens, avança jusqu'à la ville de Bouthrotos, les thornites spécialistes du combat de ville préparèrent leurs lignes de défenses, cependant le combat se trouvé également d'un genre nouveau pour les gardes de la cité. Les mangonneaux pilonnèrent la ville de nombreuses heures, pendant que les arbalétriers kantae empêchaient les troupes vardoussianes de sortir pour le combat. La bataille continua plusieurs journées, pendant lesquelles les vardoussians encerclés et affamés tentèrent moultes sorties pour chercher du secours d'urgence des autres cités. Cependant si des troupes régulières d'autres cités vardoussianes vinrent tenter de porter secours aux gardes de Bouthrotos, les arbalétriers kantae réussirent toujours à percer les armures des nombreuses infanteries vardoussianes. La bataille pris fin quelques jours plus tard, quand il ne resta de Bouthrotos qu'un champ de ruine, à quelques pas de là, l'armée kanta fêta la naissance du nouveau Maudat de Lex, et les pierres des ruines de Bouthrotos furent utilisées pour construire la nouvelle cité de Bocco Harouso.
A l'Est, les oriphères ne tinrent pas leur promesse de paix, cependant l'audacieux grand maudat d'Æreda, qui connait bien les oriphères pour avoir été formé à les combattre, réussit à coincer les troupes oriphères sur la montagne peu avant l'hiver grâce à divers bastions implantés tout du long du massif. Si d'autres armées oriphères passèrent la frontière en traversant les cimes comme ils en ont pris l'habitude, les places fortifiées kantae sur la montagne rendent les invasions presque irréalisables.
Au Sud-Ouest, le Maudat de Kagiri envoya nombreux vivre et soutint avec ardeur les colons en terres vincas, fort heureusement ces derniers ne vinrent massacrer la communauté kanta de plus en plus nombreuses dans ces terres inhospitalières.

Melpoides:

Dans les plaines du Nord, l'ordre de Melui arrive grâce à de nombreux financements à repousser de façon nuancée les hordes dessayhns, certains revendiquent même avoir libéré le Tidelai dans quelques régions où les les desshaysn n'osent plus patrouiller.
Dans les plaines du vaste royaume d'Elanda, la situation est tout autre, les hordes desshayns ont choisi de se lancer à l'attaquer des plaines méridionales, les capacités des chevaucheurs desshayns étant remarquable, de grandes portions de plaines sont perdues, heureusement les grandes citées fortifiées, lourdement armées, ont suffisamment de moyen pour empêcher les sièges que tentent tout de même ces hordes barbares.
Au Sud, de l'autre coté de la mer, les colons ont été attaqués par un peuple différent de celui avec lequel des tentatives de contact avaient été engagées, ils auraient été emmenés en esclavages dans des cités lointaines.

Oriphères:

Si il est vrai que les orifs aiment l'or, il est aussi vrai qu'ils aiment l'utiliser. Lors d'une entrevue secrète entre les haut-dignitaires d'Isanguia, du Mont Précieux, de Vertesherbes et de la Ligue de Pinde, à propos du conflit qui oppose Vertesherbes à l'Empire Thornite, les orifs surent acheter la participation des pindois à leur coté. Il est vrai que les troupes pindoises réussirent à porter un coup au moral de l'Empire dans un premier temps, mais les pindois bien moins nombreux subirent rapidement un revers, déjà prévu par les haut-dignitaires. Le tyran de Noblemurail profitant du détour des troupes thornites, repartit à l'assaut dans son conflit sans fin pour le contrôle des plaines.
A l'Ouest, les kantae niskae ne furent cependant pas dupés par la fourberie des émissaires envoyés pour signer la paix. La première armée envoyée pour prendre Æreda fût coincée en montagne, et les renforts n'arrivèrent pas à passer là où les kantae niskae avaient pris la peine de construire quelques fortifications le long du massif.

Raegaryens:

Suite à la dévouverte d'Aegonis, les grandes thalassocraties envoyèrent chacune des colons pour y vénérer Aegon, de nombreuses villes furent donc construite sur le nouveau continent, mais l'expansion reste limitée sur ces terres hostiles.
Si les populations silviennes sont une très importante minorité en Maelik, quand les consulats silviens formèrent une armée pour attaquer les thornites, la thalassocratie n’eut d'autre choix que de participer à ce conflit au nom de ses nationaux silviens. Les navires raegaryens plus rapide encore que lors de raids plusieurs siècles auparavant, prirent rapidement le contrôle des côtes thornites, et massacra les habitants des zones les plus orientales. Certains marins prirent des trophées dans des campements en bord de mer, et déjà certains navires arborent une étrange spirale sur leurs voiles en l'honneur de ces découvertes d'un genre totalement nouveau.

Silviens:

Si Silviol a déjà fortement influencé les silviens sur ce qu'il fallait faire contre les raegaryens par le passé, aujourd'hui c'est contre les thornites que la voix divine s'est dressée. Le Cardinal de Rhegium perçut devant la statue géante de Silviol, un nouveau message divin: celui de libérer les silviens oppressés depuis trop longtemps par les thornites à l'Est des consulats. L’Empereur commandant des fidèles organisa lui-même le rassemblement sous la bannière de Silviol pour libérer les silviens des thornites, on raconte qu'il aurait réussi à convaincre les grandes familles jityrennes de participer au coté des silviens dans cette guerre. En arrivant dans les protectorats thornites, les populations se levèrent toutes comme un seul homme pour acclamer l'armée silvienne, et notamment ses éléphants et rhinocéros venus tout droit de Nabatei et de Bitinia. Si l'armée avança sans problème jusqu'à Albintimilium, les problèmes commencèrent en arrivant à Vardoussia. Les thornites furent d'abord étonnés par l'action des silviens qui pliaient l'échine depuis déjà des siècles devant leur volonté, les premiers combats virent la victoire des armées silviennes, notamment par l'utilisation ingénieuse des éléphants et des rhinocéros contre les différentes infanteries thornites effrayées devant de telles créatures tellement inhabituelles, mais assez rapidement les stratèges vardoussians, pourtant surpassé par leur invasion au Nord au Sud et à l'Ouest de leur territoire, songèrent à empaler les mastodontes avec leurs thorplites. L'idée était tout à fait bien conçue, cependant les épidermes des bêtes étaient trop dure pour êtres percées par les sarisses et autres lances. L'armée silvienne se trouva donc dans la même situation que l'armée d'Æquiculi des siècles plus tôt, face aux thornites.

Thornites:

A l'Ouest, du coté de Vardoussia, la situation est critique. Les Silviens se rebellent en Ægyptus, et sont soutenus par une armée silvienne comprenant même des mastodontes à corne ou à défense. Si cette armée silvienne serait seule, elle serait assez simple à battre pour les stratèges thornites, cependant les pillages raegaryens reprennent de plus belle au Nord, les côtes sont dévastées et ces pillards vont même jusqu'à piller l'Empire à l'Est, le peuple blanc subit malheureusement les pillages des raegaryens qui prirent soin de ne laisser sur place aucun survivant. Mais en plus du retour des pilleurs raegaryens, ce sont les kantae niskae qui attaquent au Sud, par delà le désert avec leurs armes d'un genre nouveau. Si la cité de Bouthrotos fût assiégée peu de temps après le passage de la frontière par les kantae niskae, les armes kantae et la capacité de combat de leurs troupes empêcha toute tentative de soutient des cités d'Ilion ou de Corcyre. On raconte que les kantae niskae ne cherchèrent pas à prendre la ville et refusèrent aux gardes voulant se rendre de quitter la ville, cette dernière fût totalement détruite au bout de seulement quelques semaines. Suite à ces déboires, les stratèges des autres grandes cités envoyèrent une lettre de soumission à l'Empereur des thornites et reconnaissent qu'il est le seul capable de mener les thornites vers le sommet.
Au Sud, les stratèges de la ligue de Pinde, plus avares que sages, se décidèrent à accepter l'offre des oriphères et à rentrer en guerre contre l'Empire. Si la situation semblait confuse pour les troupes impériales, le sur-effectif de l'Empire mit rapidement fin aux tribulations pindoises. Si la prise de Samos et Tégée fût rapide, il est étonnant de voir que les stratèges, leurs famille ainsi que les intellectuels de ces villes avaient déjà pliés bagage pour s'installer plus loin... en territoire oriphère.
A l'Est, du coté de l'Empire, si l'attaque pindoise fût rapidement repoussée, les troupes oriphères profitèrent du détour des troupes impériales pour relancer leurs assauts. Cependant aucune grande ville n'a été atteinte par les armées oriphères certainement occupées ailleurs.



(Ceux qui n'ont pas d'informations, le tour est bien passé, vos actions bien pris en compte, seulement ça reste "caché" pour le moment) Demain les classements, les stats dans la semaine, vous aurez deux semaines, donc jusqu'au dimanche 23 pour m'envoyer vos actions.

Classement des factions:

Entités ayant les plus grand territoire (3, dans le désordre): Empire Thornite (Thornites), Ligue Desshayn (Desshayn), Empire Vinca (Vinca)
Entités ayant le plus de populations (3, dans le désordre): Consulat de Silvitalia (Silviens), Empire Thornite (Thornites), Royaume de Notreplaine (Oriphères)
Entités occupant le plus grand territoire Nord-Sud (3, dans le désordre): Royaume de Nayapole (Melpoides), Royaume d'Elanda (Melpoides), Empire Vinca (Vinca)
Entités occupant le plus grand territoire Est-Ouest (3, dans le désordre): Thalassocratie de Maelik (Raegaryens/Silviens), Thalassocratie de Nonara (Raegaryens), Ligue Desshayn (Desshayn)
Entités les plus puissantes militairement (5, dans le désordre): Thalassocratie de Maelik (Raegaryens/Silviens), Maudat d'Andly (Kantae Niskae), Empire Thornite (Thornites), Royaume de Notreplaine (Oriphères), Royaumes de Versherbes (Oriphères)
Entités les plus prometteuses aux yeux du MJ (3, dans le désordre): Thalassocratie de Maelik (Raegaryens/Silviens), Empire Thornite (Thornites), Thalassocratie d'Aegonis (Raegaryens)

Classement des cultures:

Culture présente dans le plus d'entités: Raegaryens
Culture avec le plus de population: Kantae Niskae
Culture occupant le plus grand territoire Nord-Sud: Melpoides
Culture occupant le plus grand territoire Est-Ouest: Raegaryens
Culture ayant développée le plus de doctrine: Kantae Niskae (1 doctrine d'avance sur ses meilleurs rivaux)
Culture ayant développée le plus de coutume: Desshayn (1 coutume d'avance sur ses meilleurs rivaux)
Culture ayant construit le plus de merveille: Silviens (0.5 merveille d'avance sur ses meilleurs rivaux)

Changement dans la culture la plus présente et la plus peuplée, je m’attèle aux cartes (avec les ordres), vos stats dans la soirée

Article 1 : Nous, Empereur du Thorn, reconnaissons aujourd'hui le nouveau Maudat de Lex dans ses frontières actuelles, comme immuables et incontestables
Article 2 : Nous, Kantae Niskae, reconnaissons aujourd'hui l'Empire Thornite dans ses frontières actuelles, comme immuables et incontestables
Article 3 : Nous, Empereur du Thorn, assurons aux peuples Kantae Niskae de notre bienveillance et de notre volonté d'enterrer le passé, et nous, Kantae Niskae, assurons aux peuples Thornites de notre bienveillance et de notre volonté d'enterrer le passé


Les Kantae Niskae signent ce traité.

L'Empereur signe.

Tour 8: Les nouveaux Grands

Le Kraganat continue son avancée vers le Sud. Si les grandes citées melpoïdes tiennent bon, les villages de l'Est sont incapable de se défendre et les colons melpoïdes se retrouvent déjà dépassés dans cette petite portion du continent. Le Kraganat célèbre donc entre les deux océans, la naissance de la ligue du Karbarur.
Cependant au Nord-Ouest, les clans des steppes mécontents du peu de soutient accordé par les clans orientaux, décidèrent de s'émanciper, et déclarèrent l'indépendance de la nouvelle ligue du Kalkherenort pour mieux combattre les melpoïdes dans cette région du continent.


Fiers de leurs avancées, les kantae niskae se développent tranquillement dans de nombreux pays en paix et protégés par leurs armées, leurs forteresses et leurs alliances diplomatiques. C'est dans cette période de paix que les haut-dignitaires du Maudat d'Andly financèrent l'Ordre de Lex pour explorer la mer et ses mystères au Sud-Est. Après quelques mois de navigation, les explorateurs débarquèrent sur la terre ferme, des vastes plaines avec un climat cependant plus doux que celui de la vallée d'origine des explorateurs. Fût donc fondée le site de Dahus dans le territoire baptisé "Nethon" par les explorateurs.
Cependant la situation est moins rose pour les explorateurs en terre vincas. Si ces peuples sont barbares et agressifs, ils semblent reconnaitre la qualité de vie des kantae niskae, mais refusent les établissement sur leurs terres. Si les explorateurs résistent aux assauts répétés, c'est bien grâce au soutient du Maudat de Kagiri qui finance les explorations et pratique le commerce des ressources uniques de la région.



Au Nord-Est, l'ordre de Melui, toujours avec l'aide des royaumes d'Argantide, de Polontide et Danaël, continua sa reconquête du Tidelaï.
Cependant, en Elanda, la situation est toujours difficile, si le contact avec l'océan oriental a été coupé par les desshayns, c'est l'avancée toujours plus pressante des envahisseurs dans les plaines qui poussa les haut-dignitaires des grandes villes à s'émanciper du pouvoir central d'Egarnza Ha. La République d'Utoï naissait pour mieux contrer les attaques des desshayns, dans les terres plus peuplées. Du coté du royaume d'Elanda, il s'employa à fortifier le fleuve, désormais frontière avec les hordes desshayns, pour empêcher toute intrusion dans la partie occidental du continent.
Au Sud, les colons partirent une nouvelle fois vers le Sud. Si en arrivant non loin des côtes où se trouvaient plus tôt les établissements melpoïdes, les colons tombèrent sur une flotte très nombreuse avec de nombreux bâtiments, ils ne furent cependant pas capturés ou coulé, mais détournés vers des terres plus occidentales d'où ces navires semblaient provenir.



Le grand prêtre du Mont Précieux a eu une vision, non pas celle de l'Union tant espérée des monts, mais celle de la mort des orifs dans le conflit les opposant à l'Empire Thornite au Nord. Une réunion de crise eu lieu à Lapizulia, et déjà les ordres des tyrans changèrent radicalement de forme. Les frontières avec les Maudats de l'Helioucmoun et d'Andly furent fortifiées du coté orif, à tel point qu'il semblerait que le cours d'eau se trouve entre les forteresses et non pas que les forteresses soient sur les bords du cours d'eau. Les armées orives des puissants royaumes côtiers s'élancèrent donc vers les plaines du Nord-Est pour terrasser l'ennemi, le principal danger pour le peuple issu des montagnes, son adversaire le plus hostile: les thornites. Les armées coalisées des différentes tyrannies passèrent donc à l'action. Si les troupes thornites sont en connaissance du terrain, la simplicité du relief, le nombre des troupes et la qualité des armes est du coté des orifs. Le plan d'action était simple, Vertesherbes attaqua à l'Est de sa frontière septentrionale, et Notreplaine attaqué à l'Ouest de la frontière septentrionale citée plus haut. Les troupes de Notreplaine, considérées par les érudits kantae niskae, comme les plus puissante au combat, n'eurent aucun problème avec le soutient des rubistes à avancer dans ces plaines. En seulement quelques semaines, les poches de résistance thornites cédèrent et Amphissa donna les clefs de ses portes à l'envahisseur, qui en profita pour donner naissance au nouveau royaume d'Aprepic. Les troupes de Vertesherbes de leur coté, bien que fatiguées par des siècles de conflit, se reposèrent sur les succès de Notreplaine face au gros des troupes impériales de la région, pour foncer vers le Nord, la stratégie du tyran paya, le peu de résistance lui permis de rejoindre la ville de Clazomènes et d'atteindre à son grand étonnement, la côte, une nouvelle mer était découverte.



Suite aux succès des batailles le long des côtes, les hauts-dignitaires de Jityr parvinrent à convaincre leurs homologues de Tyer et de Rhaenys de participer à leur coté contre les thornites à l'Est. On raconte que les descendant des esclaves à la peau pâle découverts et capturés sur une côte furent offerts en présent à Rhaenys dont l'université engagea et réussi la première tentative de traduction de la langue de ce peuple étranger. Il est dit que les information cartographiques soutirées étaient presque aussi grande que les informations cartographiques déjà connues des autorités de la cité raegaryenne. Les flottes partirent donc un matin d'hiver en direction du grand Est. Les flottes avancèrent en longeant et pillant les côtes jusqu'à enfin affronter l'armée impériale devant Lampsaque. Si les troupes impériales gardent le dessus en combat terrestre, la qualité des arcs raegaryens permet d'attaquer les armées impériales puis de se replier avant que le contact ait lieux entre les deux armées. Le résultat est celui prévu par les autorités jityriennes, les pillages fonctionnent et peu de pertes sont à déplorer. Il sera noté que des navires arborant des spirales s'approchèrent des zones de pillages, ces populations furent détournées de leur destination vers les terres plus occidentales de la cité de Jityr.



Les victoires dans la lutte pour la libération des silviens en territoire anciennement thornites étant un succès, les motivations silviennes d’antan refirent surface, et fut décrétée la Violade auquel l'Ordre de la Sainte Bifle Vengeresse accorda tout son soutient. Le sens de la Violade étant définie par la direction pointée par la phallus de Silviol, les fidèles se pressèrent pour partir à la recherche de femelles à combler (sens silviens du terme). Si les thornites possèdent de meilleurs armes et une organisation plus prompte à remporter la victoire, le surnombre des silviens et leurs impressionnantes bêtes sont les caractéristiques les plus cruciales dans ces combats désormais frontaliers. On raconte qu'à la bataille d'Ainos, de nombreux rhinocéros percèrent les murs de thorplites en y laissant leur vie. La victoire est enfin acquise sur ses terres contentieuses des siècles auparavant.



Si la paix des kantae niskae est respectée, il n'en est pas de même pour les silviens qui continuent le combat à l'Ouest. En effet, après une parade de leur propre empereur, les silviens se mirent à construire un immense phallus pointé en direction des cités thornites impériales, et à se lancer à l'assaut des cités frontalières. La construction de la muraille ayant été prévue pour retenir toutes les incursions, dû revoir son plan de construction suite au cuisant échec dans la défense d'Ainos. Une nouvelle des premières cités historiques venait de tomber. On raconte que non pas les femmes, mais aussi les enfants et les vieillards subirent la torture qu'infligent les silviens à leurs prisonniers, bien peu de chose en comparaison de la castration orchestré sur les quelques prisonniers silviens capturés lors d'embuscades ou de quelques batailles auxiliaires.
Au Nord, les régiments organisés à Lampsaque pour la défense des côtes soufrent toujours d'un problème de mobilité les empêchant d'agir assez vite dans les plus petites localités et n'arrivent pas à affronter les marins raegaryens désormais plus nombreux et avec de plus grosses embarcations.
A l'Est, le fameux front de l'Est, zone de combat depuis les siècles entre l'Empire Thornite et le Royaume de Vertesherbes; l'organisation des défenses à l'Ouest dû réduire le nombre de troupes en présence sur ce front, mais cette baisse des effectifs militaires n'aurait pas été réellement contraignante en temps normal. Les orifs, peuple intelligent mais un peu lent à la détente, cessèrent leurs attaques sur les frontières kantae niskae, et choisirent d'organiser une attaque d'envergure des territoires impériaux. Les armées fraîches et entrainées du puissant royaume de Notreplaine déferlèrent dans la région d'Amphissa, qui bien qu'habituée aux combats, ne pû résister devant ce qui semble être la plus puissante armée jamais rassemblée à ce jour. Le tyran de Notreplaine, souverain du plus puissant des royaumes oriphères, décréta qu'Amphissa faisait désormais partie d'un territoire rattaché à sa souveraineté, et qu'aucun, qu'il soit lui-même orif ou d'une autre culture, ne pourrait oser revendiquer. Mais la perte d'Amphissa semblant seulement être une petite régression au niveau de la frontière, c'est à l'extrême-Est que la situation est plus sensible. Les armées orives de Vertesherbes passèrent la frontière dans ces régions éloignées et rapidement prirent le contrôle de Clazomènes et atteignirent la côte. S'en est désormais finis de l'ouverture vers l'Est, la situation est critique face à tous ces envahisseurs, et déjà des mouvements de résistance passive se mettent en place pour réclamer non pas la protection de l'empereur, mais leur indépendance stricto-sensus dans les terres, désormais nombreuses, qui sont occupées par les différents peuples barbares.



Les vincas sont de retour. La colonisation de certaines de leurs côtes par les kantae niskae n'est pas passée inaperçue, et suite à l'échec des tentatives locales pour reprendre ces terres, des contingent furent dépêchés pour repousser les envahisseurs. Si les guerriers vincas sont les plus braves parmi les guerriers qu'ils puissent exister dans l'univers, la différence dans l'armement reste un frein très puissant face aux kantae niskae mieux armés et disposant d'un fort soutient de l'extérieur.



Les cartes et les stats, peut-être avant Janvier, peut-être pas